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R.R.O. 1990, Règl. 926 : MATÉRIEL ET USAGE DE LA FORCE
en vertu de services policiers (Loi sur les), L.R.O. 1990, chap. P.15
Passer au contenuLoi sur les services policiers
R.R.O. 1990, Règlement 926
MATÉRIEL et usage de la force
Remarque : Le présent règlement a été abrogé le 1er avril 2024. (Voir : Règl. de l’Ont. 134/24, art. 1)
Dernière modification : 134/24.
Historique législatif : 552/92, 751/92, 43/94, 664/94, 361/95, 489/06, 283/08, 459/09, 264/10, 36/13, 391/19, 532/22, 134/24.
Le texte suivant est la version française d’un règlement bilingue.
1. Le présent règlement s’applique aux corps de police constitués en vertu de la Loi et aux membres d’un corps de police. Règl. de l’Ont. 264/10, art. 1.
2. Les définitions qui suivent s’appliquent au présent règlement.
«arme à feu» S’entend au sens de l’article 2 du Code criminel (Canada). Sont toutefois exclues de la présente définition les armes à feu désignées à l’article 1 de la partie 1 de l’annexe du Règlement désignant des armes à feu, armes, éléments ou pièces d’armes, accessoires, chargeurs, munitions et projectiles comme étant prohibés ou à autorisation restreinte, DORS/98-462, pris en application du Code criminel (Canada). («firearm»)
«arme de poing» Arme à feu destinée, de par sa construction ou ses modifications, à permettre de viser et tirer à l’aide d’une seule main. («handgun»)
«projectile à effet moins létal» S’entend d’un projectile conçu pour être déchargé d’une arme à feu qui est moins susceptible de causer la mort ou des blessures graves que les munitions classiques et s’entend en outre d’un projectile contenant un gaz. («less lethal projectile») Règl. de l’Ont. 283/08, art. 1; Règl. de l’Ont. 532/22, art. 1.
Armes à feu
3. (1) Lorsque le commissaire ou un chef de police porte une arme de poing ou autorise un membre d’un corps de police sous sa surveillance ou son administration à en porter une, l’arme de poing remise à un membre d’un corps de police et portée par lui doit satisfaire aux spécifications techniques énoncées au tableau du présent article. Règl. de l’Ont. 283/08, art. 2.
(1.1) L’agent de police nommé en vertu de la Loi de 2009 sur les services policiers interprovinciaux ne doit pas porter une arme de poing à moins que celle-ci ne satisfasse aux spécifications techniques énoncées au tableau du présent article ou sauf si l’agent de nomination ou le commandant local qui a nommé l’agent en vertu de cette loi l’a autorisé à porter un différent type d’arme à feu, sauf un revolver. Règl. de l’Ont. 264/10, par. 2 (1).
(2) Le membre d’un corps de police ne doit pas modifier l’arme de poing qui lui a été remise en vertu du paragraphe (1). Règl. de l’Ont. 283/08, art. 2; Règl. de l’Ont. 264/10, par. 2 (2).
(3) Les munitions remises pour une arme de poing visée au paragraphe (1) remplissent les conditions suivantes :
a) elles doivent être manufacturées;
b) elles doivent consister en des balles blindées à pointe creuse;
c) elles doivent se trouver dans les chargeurs originaux fournis par le fabricant de l’arme de poing;
d) elles doivent avoir une vitesse initiale d’au moins 950 pieds par seconde lorsqu’elles sont tirées d’un canon de quatre pouces;
e) elles doivent avoir une pénétration d’au moins 12 pouces et d’au plus 18 pouces dans la gélatine à 10 pour cent lorsqu’elles sont tirées d’un canon de quatre pouces à une distance de trois mètres;
f) elles doivent satisfaire à l’une ou l’autre des spécifications suivantes en matière de calibre et de poids :
1. |
calibre : |
9 × 19 mm |
|
poids : |
de 115 à 147 grains |
2. |
calibre : |
.40 S & W |
|
poids : |
de 155 à 180 grains |
Règl. de l’Ont. 283/08, art. 2.
(4) Chaque membre d’un corps de police à qui est remise une arme de poing visée au paragraphe (1) reçoit un minimum de trois chargeurs pleins, dont l’un doit être chargé dans son arme de poing lorsque le membre est de service. Règl. de l’Ont. 283/08, art. 2.
TABLEAU
SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES POUR LES ARMES DE POING
Numéro |
Spécifications |
1. |
Type d’arme |
|
i. pistolet semi-automatique : |
|
A. d’une part, qui nécessite une force de pression constante d’au moins 8 livres et d’au plus 13 livres pour décharger l’arme à chaque tir; |
|
B. d’autre part, dont tous les dispositifs de sûreté sont situés dans le système de détente ou en font partie. |
2. |
Calibre |
|
i. soit 9 × 19 mm |
|
ii. soit .40 S & W |
3. |
Longueur du canon |
|
i. au minimum 90 mm (3,5²) |
|
ii. au maximum 130 mm (5²) |
4. |
Fini |
|
i. à l’épreuve de la corrosion |
|
ii. anti-reflets |
5. |
Dispositifs de visée |
|
i. métallique fixe |
|
ii. lumineux |
6. |
Fonctionnement |
|
i. La glissière reste verrouillée en position complètement ouverte après que la dernière cartouche du chargeur a été tirée. |
|
ii. Le pistolet est doté d’un dispositif externe qui permet de verrouiller manuellement la glissière en position ouverte. |
|
iii. Le pistolet est doté d’un dispositif de sécurité permettant d’empêcher une décharge accidentelle si on le laisse tomber d’une hauteur de quatre pieds. |
Règl. de l’Ont. 283/08, art. 2.
3.1 (1) Le commissaire ou un chef de police peut porter, à une fin particulière, une arme à feu, sauf un revolver, d’un type autre que celui autorisé par l’article 3. Règl. de l’Ont. 283/08, art. 2.
(2) Le commissaire ou un chef de police ou tout autre agent de police que l’un ou l’autre désigne à cette fin peut autoriser un membre d’un corps de police sous sa surveillance ou son administration à porter, à une fin particulière, une arme à feu, sauf un revolver, d’un type autre que celui autorisé par l’article 3. Règl. de l’Ont. 283/08, art. 2.
3.2 (1) La commission de police ne doit pas, selon le cas :
a) faire don d’un revolver qui était autorisé par le présent règlement immédiatement avant le 3 février 1994;
b) conclure une entente visant à se défaire, notamment par vente, location ou échange, d’un revolver qui était autorisé par le présent règlement immédiatement avant le 3 février 1994. Règl. de l’Ont. 283/08, art. 2.
(2) L’alinéa (1) b) ne s’applique pas à l’égard d’une entente visant à se défaire d’un revolver en vue de sa destruction. Règl. de l’Ont. 283/08, art. 2.
(3) Malgré le paragraphe (1), la commission de police peut faire don d’un revolver visé à ce paragraphe ou le vendre si les conditions suivantes sont réunies :
a) elle est d’avis que le revolver a une valeur éducative ou historique;
b) elle a obtenu au préalable l’approbation du solliciteur général à l’égard du don ou de la vente. Règl. de l’Ont. 283/08, art. 2.
4. Avant qu’une arme à feu ne soit remise à un membre d’un corps de police, le commissaire ou le chef de police, selon le cas, s’assure que celui-ci a terminé avec succès la formation exigée par l’article 14.2 et est versé dans le maniement de l’arme à feu. Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1.
5. et 6. Abrogés : O. Reg. 43/94, s. 3.
7. et 8. Abrogés : O. Reg. 552/92, s. 4.
9. Les membres des corps de police ne doivent dégainer une arme de poing, braquer une arme à feu sur une personne ou décharger une arme à feu que s’ils ont des motifs raisonnables de croire que cela est nécessaire pour éviter des pertes de vie ou des lésions corporelles graves. Règl. de l’Ont. 283/08, art. 3.
9.1 Les articles 3 à 9 ne s’appliquent pas aux membres des corps de police qui se livrent à un exercice de formation ou de tir ou à l’entretien normal de leur arme conformément aux règles du corps de police. Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1.
10. Malgré l’article 9, les membres des corps de police peuvent décharger une arme de poing ou autre arme à feu :
a) soit pour appeler à l’aide dans une situation critique, s’il n’y a pas d’autre solution raisonnable;
b) soit pour abattre un animal potentiellement dangereux ou dont les blessures sont assez graves pour justifier qu’il soit mis fin à ses souffrances. Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1.
11. (1) Sauf directive contraire de la commission de police, du chef de police ou d’un agent d’un grade supérieur, le membre d’un corps de police de l’Ontario, au sens de la Loi de 2009 sur les services policiers interprovinciaux, qui accompagne et surveille un membre auxiliaire du corps de police peut lui remettre une arme à feu, sauf un revolver, s’il a des motifs raisonnables de croire qu’il est nécessaire, compte tenu de la situation, que le membre auxiliaire soit armé pour éviter des pertes de vie ou des lésions corporelles graves. Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1; Règl. de l’Ont. 264/10, art. 3.
(2) Les articles 4 à 10, 12 et 13 et 14.2 à 14.5 s’appliquent aux membres auxiliaires à qui une arme à feu est remise en vertu du paragraphe (1). Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1.
12. Si un membre d’un corps de police, à l’exception du commissaire ou du chef de police, décharge intentionnellement ou non son arme à feu, si ce n’est dans un champ de tir ou pendant l’entretien normal de l’arme :
a) le commissaire ou le chef de police, selon le cas, fait immédiatement mener une enquête sur l’affaire, si le particulier est membre d’un corps de police de l’Ontario au sens de la Loi de 2009 sur les services policiers interprovinciaux;
b) l’agent de nomination ou le commandant local qui a nommé le membre en vertu de la Loi de 2009 sur les services policiers interprovinciaux, selon le cas, si le membre est un agent de police nommé en vertu de cette loi, fait immédiatement mener une enquête sur l’affaire et présenter un rapport sur celle-ci au commandant extraprovincial de l’agent de police. Règl. de l’Ont. 264/10, art. 4.
13. (1) Si un membre d’un corps de police, autre que le commissaire ou le chef de police, tue ou blesse une autre personne en déchargeant une arme à feu dans l’exercice de ses fonctions :
a) le commissaire ou le chef de police, selon le cas, fait immédiatement mener une enquête sur l’affaire, si le particulier est membre d’un corps de police de l’Ontario au sens de la Loi de 2009 sur les services policiers interprovinciaux;
b) l’agent de nomination ou le commandant local qui a nommé le membre en vertu de la Loi de 2009 sur les services policiers interprovinciaux, selon le cas, fait immédiatement mener une enquête sur l’affaire, si le membre est un agent de police nommé en vertu de cette loi. Règl. de l’Ont. 264/10, par. 5 (1).
(2) Un rapport d’enquête est présenté :
a) au solliciteur général, dans le cas d’une enquête menée par le commissaire;
b) à la commission de police, dans le cas d’une enquête menée par le chef de police.
c) au commandant extraprovincial de l’agent de police nommé en vertu de la Loi de 2009 sur les services policiers interprovinciaux, dans le cas d’une enquête impliquant un tel agent de police. Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1; Règl. de l’Ont. 264/10, par. 5 (2).
(3) Dès que possible dans les circonstances, le solliciteur général ou la commission de police examine le rapport et mène toute enquête supplémentaire qu’il ou elle juge appropriée. Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1.
(4) La commission de police dépose auprès du solliciteur général une copie de tout rapport qui lui a été remis en application du paragraphe (2), ainsi qu’un rapport sur les enquêtes supplémentaires qu’elle a menées. Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1.
(5) Si le commissaire décharge une arme à feu dans l’exercice de ses fonctions, il en fait promptement rapport au solliciteur général, lequel fait mener une enquête sur l’affaire. Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1.
(6) Si un chef de police décharge une arme à feu dans l’exercice de ses fonctions, il en fait promptement rapport à la commission de police, laquelle fait mener une enquête sur l’affaire et dépose un rapport d’enquête auprès du solliciteur général. Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1.
(7) Abrogé : O. Reg. 552/92, s. 8.
Autres armes
14. (1) Les membres des corps de police ne doivent pas faire usage d’une arme autre qu’une arme à feu sur une autre personne sauf si les conditions suivantes sont remplies :
a) le solliciteur général a approuvé l’usage de ce type d’arme;
b) l’arme est conforme aux normes techniques établies par le solliciteur général;
c) l’arme est utilisée conformément aux normes établies par le solliciteur général. Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1.
(2) Le paragraphe (1) ne s’applique pas à l’usage d’une arme sur un autre membre du corps de police pendant un exercice de formation conformément aux règles du corps de police. Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1.
(3) Périmé : O. Reg. 552/92, s. 9.
14.1. (1) Sous réserve du paragraphe (2), les membres des corps de police ne doivent pas faire usage de gaz ni d’arme chimique ou aérosol. Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1.
(2) Sous réserve de l’article 14 :
a) l’usage de la substance communément appelée gaz lacrymogène est permis si elle n’est pas appliquée intentionnellement sous forme concentrée directement sur la personne;
b) l’usage d’une arme aérosol est permis si l’ingrédient actif n’est pas un gaz ou un produit chimique. Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1.
Formation sur l’usage de la force et le maniement des armes à feu
14.2 (1) Les membres des corps de police ne doivent pas faire usage de la force sur une autre personne à moins d’avoir terminé avec succès un cours de formation sur l’usage de la force. Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1.
(2) Les membres des corps de police ne doivent pas porter d’arme à feu à moins d’avoir, au cours des 12 mois précédents, terminé avec succès un cours de formation sur le maniement des armes à feu. Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1.
(3) Malgré le paragraphe (2), les membres d’un corps de police de l’Ontario, au sens de la Loi de 2009 sur les services policiers interprovinciaux qui n’ont pas terminé avec succès un cours de formation sur le maniement des armes à feu au cours des 12 mois précédents et à qui on a accordé un délai supplémentaire pour suivre le cours de formation en vertu du paragraphe 14.3 (2) peuvent porter une arme à feu pendant le délai supplémentaire accordé. Règl. de l’Ont. 459/09, art. 1; Règl. de l’Ont. 264/10, par. 6 (2).
14.3 (0.1) Le présent article ne s’applique pas aux agents de police nommés en vertu de la Loi de 2009 sur les services policiers interprovinciaux. Règl. de l’Ont. 264/10, par. 7 (1).
(1) Sous réserve du paragraphe (2), chaque chef de police veille à ce que, au moins tous les 12 mois :
a) tous les membres du corps de police susceptibles d’être appelés à faire usage de la force sur d’autres personnes suivent un cours de formation sur l’usage de la force;
b) tous les membres du corps de police qui sont autorisés à porter une arme à feu suivent un cours de formation sur le maniement des armes à feu. Règl. de l’Ont. 459/09, art. 2.
(2) S’il n’a pas été raisonnablement possible à un membre du corps de police de suivre un cours de formation sur l’usage de la force ou sur le maniement des armes à feu dans le délai imparti au paragraphe (1), le chef de police peut accorder au membre un délai supplémentaire ne dépassant pas 60 jours pour suivre le cours. Règl. de l’Ont. 459/09, art. 2; Règl. de l’Ont. 264/10, par. 7 (2).
(3) S’il a été accordé à un membre du corps de police un délai supplémentaire pour suivre un cours de formation en vertu du paragraphe (2), le chef de police veille à ce que le membre suive le cours de formation au cours de ce délai supplémentaire. Règl. de l’Ont. 459/09, art. 2.
(4) Le chef de police tient des dossiers sur les cours de formation qu’ont suivis les membres du corps de police sur l’usage de la force et le maniement des armes à feu et sur tous délais supplémentaires accordés pour suivre un cours de formation en vertu du paragraphe (2). Règl. de l’Ont. 459/09, art. 2.
14.4 (1) Les cours de formation visés aux articles 14.2 et 14.3 que doit suivre un membre d’un corps de police de l’Ontario au sens de la Loi de 2009 sur les services policiers interprovinciaux comprennent une formation sur les questions suivantes :
1. Les exigences légales.
2. L’usage du jugement.
3. La sécurité.
4. Les théories relatives à l’usage de la force.
5. L’habileté pratique. Règl. de l’Ont. 264/10, art. 8.
(2) Les cours de formation visés aux articles 14.2 et 14.3 que doit suivre un agent de police nommé en vertu de la Loi de 2009 sur les services policiers interprovinciaux sont les cours de formation sur l’usage de la force ou le maniement des armes à feu, selon le cas, qui sont offerts à l’agent dans la province ou le territoire où il est nommé ou employé à titre d’agent de police extraprovincial au sens de cette loi. Règl. de l’Ont. 264/10, art. 8.
Rapports sur l’usage de la force
14.5 (1) Sous réserve des articles 14.6 et 14.7, le membre d’un corps de police présente au chef de police un rapport chaque fois que le membre, selon le cas :
a) dégaine une arme de poing en présence d’un membre du public;
b) braque une arme à feu sur une personne;
c) décharge une arme à feu;
d) utilise une arme sur une autre personne;
e) dégaine et exhibe une arme à impulsions devant une personne dans l’intention d’obtenir d’elle qu’elle se conforme;
f) braque une arme à impulsions sur une personne;
g) décharge une arme à impulsions;
h) utilise de la force contre une autre personne, notamment en se servant d’un cheval ou d’un chien, qui entraîne une blessure nécessitant les services d’un médecin, d’une infirmière ou d’un infirmier, ou d’un auxiliaire médical, et sait que la blessure a nécessité de tels services avant de terminer son service. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(2) Malgré l’alinéa (1) a), il n’est pas nécessaire de présenter un rapport si l’arme de poing est dégainée, selon le cas :
a) pendant le chargement, le déchargement ou le rangement de l’arme de poing;
b) pendant la remise de l’arme de poing ou le retrait de l’arme de poing lors de l’entrée dans un endroit où elle doit être retirée;
c) à des fins de formation, d’exercice, de compétition ou de démonstration;
d) à des fins de réparation, d’entretien, de mise à l’essai ou d’inspection de l’arme de poing. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(3) Il est entendu que l’alinéa (1) a) ne s’applique pas si l’arme de poing n’est dégainée qu’en présence des membres du corps de police qui sont de service. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(4) Malgré l’alinéa (1) b), un rapport n’est pas tenu d’être présenté si l’arme à feu est braquée sur une personne à des fins de formation ou d’exercice. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(5) Malgré l’alinéa (1) c), il n’est pas nécessaire de présenter un rapport si l’arme à feu est déchargée, selon le cas :
a) pendant le chargement, le déchargement ou le rangement de l’arme à feu;
b) pendant la remise de l’arme à feu ou le retrait de l’arme à feu lors de l’entrée dans un endroit où elle doit être retirée;
c) à des fins de formation, d’exercice, de compétition ou de démonstration;
d) à des fins de réparation, d’entretien, de mise à l’essai ou d’inspection de l’arme à feu. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(6) Malgré l’alinéa (1) d), il n’est pas nécessaire de présenter un rapport si l’arme, selon le cas :
a) est utilisée à des fins de formation, d’exercice, de compétition ou de démonstration;
b) est utilisée à des fins de mise à l’essai de l’arme;
c) est un cheval ou un chien utilisé comme arme. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(7) Malgré l’alinéa (1) f), il n’est pas nécessaire de présenter un rapport si l’arme à impulsions est braquée à des fins de formation, d’exercice, de compétition ou de démonstration. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(8) Malgré l’alinéa (1) g), il n’est pas nécessaire de présenter un rapport si l’arme à impulsions est déchargée, selon le cas :
a) pendant le chargement, le déchargement ou le rangement de l’arme;
b) pendant la remise de l’arme ou le retrait de l’arme lors de l’entrée dans un endroit où elle doit être retirée;
c) à des fins de formation, d’exercice, de compétition ou de démonstration;
d) à des fins de réparation, d’entretien, de mise à l’essai ou d’inspection de l’arme. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(9) Malgré l’alinéa (1) h), il n’est pas nécessaire de présenter un rapport si l’usage de la force est fait à des fins de formation, d’exercice, de compétition ou de démonstration. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(10) Le rapport est rédigé selon le formulaire intitulé «Rapport sur l’usage de la force», daté de novembre 2022 et accessible sur le site Web du Répertoire central des formulaires du gouvernement de l’Ontario. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
Rapports d’équipe
14.6 (1) Le superviseur d’une équipe de confinement, d’une unité tactique ou d’une équipe de libération d’otages, ou un agent qu’il désigne, peut présenter un rapport en application du paragraphe 14.5 (1) au nom de l’unité ou des membres de l’équipe si, pendant le déploiement opérationnel des fonctions d’intervention en situation d’urgence de l’unité ou de l’équipe, agissant sous son commandement, un ou plusieurs membres posent l’un ou l’autre des gestes suivants :
1. Un membre dégaine une arme de poing en présence d’un membre du public.
2. Un membre braque une arme à feu sur une personne.
3. Un membre dégaine et exhibe une arme à impulsions devant une personne dans l’intention d’obtenir d’elle qu’elle se conforme.
4. Un membre braque une arme à impulsions sur une personne. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(2) Si un membre d’une équipe de confinement, d’une unité tactique ou d’une équipe de libération d’otages a posé un geste à l’égard duquel un rapport doit être rempli en application du paragraphe 14.5 (1) autre que l’un de ceux énoncés aux dispositions 1 à 4 du paragraphe (1) du présent article :
a) l’agent doit personnellement remplir le rapport en application du paragraphe 14.5 (1);
b) un superviseur ou un agent que le superviseur désigne peut présenter un rapport en application du paragraphe 14.5 (1) au nom de tous les agents restants. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(3) Il est entendu qu’un membre d’une équipe de confinement, d’une unité tactique ou d’une équipe de libération d’otages doit personnellement remplir le rapport en application du paragraphe 14.5 (1), et qu’un superviseur ou un agent que celui-ci désigne ne doit pas remplir le rapport au nom de l’unité ou de l’équipe, sauf dans les circonstances énoncées au paragraphe (1) ou (2) du présent article. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(4) Le superviseur d’une unité du maintien de l’ordre public ou un agent qu’il désigne peut présenter un rapport en application du paragraphe 14.5 (1) au nom des membres de l’unité ou des membres d’une sous-unité de l’unité du maintien de l’ordre public si, pendant le déploiement opérationnel des fonctions de maintien de l’ordre public de l’unité ou de la sous-unité, sous le commandement du superviseur, un ou plusieurs membres posent l’un ou l’autre des gestes suivants :
1. Un membre fait usage de la force, ce qui entraîne une blessure nécessitant les services d’un médecin, d’une infirmière ou d’un infirmier, ou d’un auxiliaire médical, pendant que les membres de l’unité ou de la sous-unité agissent en tant qu’unité ou sous-unité, selon le cas.
2. Un membre braque une arme à feu déployée avec des projectiles à effet moins létal sur une personne.
3. Un membre décharge une arme à feu déployée avec des projectiles à effet moins létal sur une personne.
4. Un membre dégaine et exhibe une arme à impulsions devant une personne dans l’intention d’obtenir d’elle qu’elle se conforme.
5. Un membre braque une arme à impulsions sur une personne. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(5) Si, pendant le déploiement opérationnel des fonctions de maintien de l’ordre public de l’unité ou de la sous-unité, un membre de l’unité a posé un geste à l’égard duquel un rapport doit être rempli en application du paragraphe 14.5 (1) autre que l’un de ceux énoncés aux dispositions 1 à 5 du paragraphe (4) du présent article :
a) l’agent doit personnellement remplir le rapport en application du paragraphe 14.5 (1);
b) un superviseur ou un agent que le superviseur désigne peut présenter un rapport en application du paragraphe 14.5 (1) au nom de tous les agents restants. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(6) Il est entendu qu’un membre d’une unité du maintien de l’ordre public doit personnellement remplir le rapport en application du paragraphe 14.5 (1), et qu’un superviseur ou un agent que celui-ci désigne ne doit pas remplir le rapport au nom des membres de l’unité ou des membres d’une sous-unité de l’unité du maintien de l’ordre public, sauf dans les circonstances énoncées au paragraphe (4) ou (5) du présent article. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
14.7 (1) Sous réserve du paragraphe (2), si deux ou plusieurs agents agissent de concert en réponse à un seul événement et que, au cours de leur intervention, deux ou plusieurs agents posent l’un ou l’autre des gestes suivants, l’un des agents qui a posé l’un de ces gestes et que désigne le superviseur peut présenter un rapport en application du paragraphe 14.5 (1) au nom de tous les agents :
1. Un agent dégaine une arme de poing en présence d’un membre du public.
2. Un agent braque une arme à feu sur une personne.
3. Un agent dégaine et exhibe une arme à impulsions devant une personne dans l’intention d’obtenir d’elle qu’elle se conforme.
4. Un agent braque une arme à impulsions sur une personne. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(2) Si l’agent visé au paragraphe (1) a posé un geste à l’égard duquel un rapport doit être rempli en application du paragraphe 14.5 (1) autre que l’un de ceux énoncés aux dispositions 1 à 4 du paragraphe (1) du présent article :
a) l’agent doit personnellement remplir le rapport en application du paragraphe 14.5 (1);
b) un agent que le superviseur désigne parmi les agents restants peut présenter un rapport en application du paragraphe 14.5 (1) au nom de tous les agents restants. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(3) Il est entendu que deux ou plusieurs agents qui agissent de concert en réponse à un seul événement doivent chacun personnellement remplir un rapport en application du paragraphe 14.5 (1) et qu’un seul agent ne doit remplir le rapport au nom de tous les agents que dans les circonstances énoncées au présent article. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
Exigences liées aux rapports
14.8 (1) Le chef de police veille à la destruction de la partie B d’un rapport présenté en application du paragraphe 14.5 (1) au plus tard 30 jours après la présentation de celui-ci en application de ce paragraphe. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(2) Malgré le paragraphe (1), la partie B des rapports présentés en application du paragraphe 14.5 (1) peut être conservée pendant la période additionnelle que précise la commission ou le commissaire, selon le cas, si celle-ci ou celui-ci est d’avis que cette période est nécessaire pour déterminer si les membres du corps de police devraient recevoir une formation supplémentaire. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(3) La période additionnelle précisée en application du paragraphe (2) ne doit pas s’étendre au-delà du deuxième anniversaire de la date de présentation du rapport. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(4) Le rapport présenté en application du paragraphe 14.5 (1) n’est pas admissible en preuve à une audience tenue en vertu de la partie V de la Loi, sauf s’il s’agit d’une audience visant à déterminer si un agent de police a contrevenu à l’article 14.5, 14.6 ou 14.7 du présent règlement. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(5) Chaque année, le chef de police examine ses procédures relatives à l’usage de la force et aux cours de formation prévus à l’article 14.3, en tenant compte de l’analyse des données provenant des rapports présentés en application du paragraphe 14.5 (1). Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(6) Le chef de police présente à la commission de services policiers, ou au solliciteur général dans le cas du commissaire, un rapport annuel qui analyse les données provenant des rapports présentés en application du paragraphe 14.5 (1) en ce qui concerne l’usage de la force par les membres du corps de police et qui détermine les tendances. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(7) La commission de services policiers ou le solliciteur général publie sur Internet le rapport annuel présenté en application du paragraphe (6). Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
(8) Le solliciteur général peut exiger qu’un chef de police lui remette ou mette à sa disposition des renseignements figurant dans un rapport présenté en application du paragraphe 14.5 (1) dans le délai qu’il précise. Règl. de l’Ont. 532/22, art. 2.
Véhicules automobiles
15. Aucun membre d’un corps de police ne doit utiliser un véhicule automobile sous-compact pour les patrouilles générales. Règl. de l’Ont. 489/06, art. 1.
Dispositifs à ondes acoustiques
16. (1) Les membres d’un corps de police ne doivent pas faire usage d’un dispositif à ondes acoustiques, sauf si les conditions suivantes sont réunies :
a) le dispositif n’est utilisé que dans le but de communiquer;
b) les niveaux sonores émis par le dispositif ou par un autre dispositif du même modèle et du même fabricant ont été mesurés à divers réglages et distances à partir du dispositif et une analyse des résultats obtenus est énoncée dans un rapport;
c) des recommandations concernant le dispositif que peut consulter le chef de police :
(i) sont fondées sur le rapport visé à l’alinéa b),
(ii) portent sur des questions, telles que les réglages, les distances, la durée d’utilisation et d’autres mesures de protection raisonnables,
(iii) portent sur les usages prévus du dispositif par le corps de police,
(iv) peuvent soutenir l’établissement d’une marche à suivre en application de l’alinéa d);
d) le chef de police a établi une marche à suivre concernant l’usage du dispositif pour protéger les membres du public contre l’exposition à un niveau sonore produit par le dispositif qui est supérieur à un niveau d’exposition sonore équivalent de 85 dBA, Lex,8;
e) les membres ont reçu une formation sur la marche à suivre visée à l’alinéa d) et sur le bon usage du dispositif. Règl. de l’Ont. 36/13, art. 1.
(2) Le rapport et les recommandations visés aux alinéas (1) b) et c) ne peuvent pas être utilisés pour satisfaire aux exigences énoncées à ces alinéas, à moins que la personne qui a rédigé le rapport ou formulé les recommandations ne remplisse les conditions suivantes au moment où le rapport a été rédigé ou les recommandations ont été formulées :
1. La personne n’était pas membre du corps de police du chef de police visé à l’alinéa (1) d).
2. La personne était indépendante du fabricant du dispositif.
3. La personne possédait, du fait de ses connaissances, de sa formation et de son expérience, les qualités nécessaires pour rédiger le rapport ou formuler les recommandations. Règl. de l’Ont. 36/13, art. 1.
(3) Il est entendu que le dispositif à ondes acoustiques qui n’est utilisé que pour communiquer ne constitue pas une arme pour l’application du présent règlement. Règl. de l’Ont. 36/13, art. 1.
(4) Il est entendu, pour l’application de l’alinéa (1) a), que l’utilisation d’une alarme ou d’un signal sonore d’alerte dont est muni un dispositif à ondes acoustiques afin d’attirer l’attention des membres du public constitue une forme de communication. Règl. de l’Ont. 36/13, art. 1.
(5) Les définitions qui suivent s’appliquent au présent article.
«dBA» Mesure du niveau sonore, en décibels, en utilisant une pression sonore de référence de 20 micropascals mesurée sur le réseau de pondération A d’un sonomètre. («dBA»)
«décibel» Unité de mesure du niveau de pression sonore égale à 20 fois le logarithme à la base 10 du rapport de la pression d’un son sur la pression de référence de 20 micropascals. («decibel»)
«dispositif à ondes acoustiques» Dispositif qui a été conçu pour communiquer des messages vocaux ou d’autres sons sur de longues distances et qui est capable d’émettre, ou a été conçu pour émettre, des sons de 135 décibels ou plus lorsqu’ils sont mesurés à une distance d’un mètre du dispositif. Est exclue toute sirène qui a été conçue pour être installée sur un véhicule. («acoustic hailing device»)
«niveau d’exposition sonore équivalent» Niveau sonore stable en dBA qui est produit par un dispositif à ondes acoustiques et qui, si une personne y était exposée pendant huit heures par jour, comporterait la même quantité d’énergie que celle produite par les niveaux sonores réels et variables produits par le dispositif auxquels est exposée la personne pendant la journée, tel qu’il est calculé conformément à la formule suivante :
Texte de remplacement : Image de la formule mathématique servant au calcul du niveau d’exposition sonore équivalent sur une période de huit heures qui comporte la même quantité d’énergie que celle produite par les niveaux sonores réels et variables auxquels est exposé un travailleur pendant toute sa journée de travail. Ce texte de remplacement est affiché à des fins de commodité et ne fait pas partie des textes législatifs officiels.
où :
Lex,8 correspond au niveau d’exposition sonore équivalent pendant 8 heures,
Σ correspond à la somme des valeurs figurant dans l’expression entre parenthèses pour toutes les activités allant de i = 1 à i = n,
i correspond à une occurrence distincte d’exposition d’une personne à un niveau sonore produit par un dispositif à ondes acoustiques,
ti correspond à la durée de i exprimée en heures,
SPLi correspond au niveau sonore de i exprimé en dBA,
n correspond au nombre total d’occurrences distinctes d’exposition de la personne à un niveau sonore produit par un dispositif à ondes acoustiques pendant une journée. («equivalent sound exposure level») Règl. de l’Ont. 36/13, art. 1.
Formule 1 Abrogée : Règl. de l’Ont. 391/19, art. 2.