La pêche est une bonne façon de s’amuser et de relaxer en plein air mais les gens qui font connaissance de ce sport peuvent le trouver un peu intimidant. Il y a beaucoup de choses à apprendre dans ce sport, comme le choix de la canne et des hameçons, les règlements de la pêche et l’identification des espèces de poisson. Les pêcheurs débutants doivent connaître ces choses et bien d’autres encore lorsqu’ils pêchent pour la première fois.

Le guide convient aux personnes de tous âges et est conçu pour être lu en ligne ou imprimé. Si vous souhaitez vivre une expérience plus interactive au moyen de vidéos et de questionnaires, consultez notre programme Apprenez à pêcher en ligne.

Cannes, moulinets et lignes

Le choix d’une canne et d’un moulinet pour pêcher peut sembler accablant lorsque vous voyez tout ce qui est offert dans les petits et grands magasins. Voici les différents types disponibles mais nous vous recommandons de commencer avec un modèle simple.

Types de canne et de moulinet

Moulinet à lancer léger

Nous recommandons ce choix pour les débutants puisqu’il est peu dispendieux et simple à utiliser. Il a un tambour ouvert qui permet de démêler facilement la ligne. Pour les enfants, choisissez une canne plus courte d’environ 4 à 5 pi (environ 1,5 m).

Moulinet à bouton-poussoir

Ce moulinet a un bouton qui vous permet de relâcher la ligne lorsque vous la lancez, ce qui facilite la tâche pour les enfants. Toutefois, le tambour fermé du moulinet rend le démêlage de la ligne plus difficile et vous ne pouvez pas lancer la ligne aussi loin ou aussi précisément.

Moulinet à lancer lourd

Ce moulinet est souvent utilisé avec des leurres et des lignes plus lourds, et offre plus de puissance et de précision. Lorsque vous lancez votre ligne toutefois, celle-ci s’emmêlera plus facilement et nous recommandons ce moulinet pour les pêcheurs plus chevronnés.

Canne pour la pêche à la mouche

Ce type de pêche est complètement différent et est surtout utilisée pour le saumon ou la truite dans les rivières. Les leurres (appelés mouches) ne pèsent à peu près rien et la ligne plus lourde facilite le lancer. Ce type de pêche est divertissant et gratifiant mais requiert beaucoup de pratique.

Types de ligne

Monofilament

Cette ligne robuste et durable qui s’étire un peu est le type de ligne à pêche le plus commun. C’est une ligne tout-usage recommandée pour les pêcheurs débutants.

Fluorocarbone

Cette ligne est plutôt utilisée avec un moulinet à lancer lourd. Elle est plus solide et plus dense que le monofilament et semble presque transparente dans l’eau. Cette ligne coûte un peu plus cher et est souvent attachée au bout d’une autre ligne, près du leurre.

Tressé

Comme le nom l’indique, cette ligne est tressée, ce qui la rend très solide et plus mince, comparativement aux autres lignes. Elle peut toutefois être plus visible dans l’eau. C’est généralement la ligne la plus dispendieuse.

Comment installer la ligne sur un moulinet à lancer léger

Étape 1 : Passez votre ligne dans les anneaux guides en commençant par le bout de la canne.

Image de la ligne en cours d’installation sur un moulinet à lancer léger.

Étape 2 : Poussez l’anse de panier dans la position ouverte et faites un nœud autour du tambour du moulinet.

Image d’un moulinet

Étape 3 : Ramenez l’anse de panier en position fermée et commencez à tourner la manivelle pour enrouler le fil autour du tambour. Tenez le fil pour qu’il soit bien tendu.

Étape 4 : Remplissez le tambour du moulinet.

Étape 5 : Coupez la ligne. C’est maintenant le temps d’attacher vos agrès.

Agrès et autres articles de pêche

Maintenant que votre canne à pêche est montée, vous devez attacher vos agrès. Voici un bref aperçu de certains appâts, leurres et autres articles de pêche.

Agrès de base

Image d’une ligne de pêche avec un flotteur, plomb et hameçon.

Hameçons

C’est ce qui permet d’attraper le poisson. Les hameçons ont généralement des crochets barbelés, qui peuvent être repliés pour pouvoir libérer le poisson plus rapidement. Remarque : Vous n’avez pas le droit d’utiliser des hameçons à barbe dans certains plans d’eau. Vous trouverez les règles visant des plans d’eau particuliers dans le Résumé des règlements de la pêche récréative de l’Ontario et sur l’application ON-Pêche en ligne.

Flotteurs

Cet agrès a deux fonctions : il suspend votre appât dans l’eau à la profondeur désirée et vous indique quand un poisson mord.

Plombs (ou poids)

Le plomb vous aide à faire descendre votre appât pour qu’il soit plus à la portée du poisson. Il est généralement fabriqué avec du plomb (d’où son nom) mais il y a également des options non toxiques en acier ou en tungstène.

Types d’appâts

Appât naturel

Les appâts naturels sont communément des vers de terre, des ménés (cyprins), des écrevisses et des vers de farine.

Image d’un hameçon avec un ver de terre attaché

Sachez que vous ne pouvez pas relâcher des appâts vivants ou déverser le contenu d’un seau d’appâts dans un plan d’eau ou à moins de 30 m de celui-ci.

Remarque : Vous n’avez pas le droit d’utiliser des appâts vivants dans certains plans d’eau. Vous trouverez les règles visant des plans d’eau particuliers dans le Résumé des règlements de la pêche récréative de l’Ontario et sur l’application ON-Pêche en ligne.

Appâts en plastique mou

Ces appâts veulent imiter les appâts naturels. Des vers de terre et des ménés en plastique mou sont parfois aromatisés pour sentir et goûter comme les vrais appâts.

Types de leurre

Le choix des leurres peut être difficile car il semble y avoir un nombre illimité d’options. Voici un aperçu de types de leurre communs :

Cuillers et cuillers tournantes

Image d’un cuillers.

Les cuillers se composent d’une lame de métal tournante ou ondulante qui imite le mouvement d’un poisson d’appât blessé. Leur poids permet de lancer la ligne avec précision et en plus grande profondeur. Elles peuvent être récupérées lentement ou par saccades.

Remarque : Comme les cuillers tournantes sont faites pour tourner, servez-vous toujours d’un émerillon (ci-dessous) pour empêcher la ligne de vriller et de s’emmêler.

Devons (plugs)

Image d’un devon (plug)

Ces leurres au corps rigide se présentent sous diverses formes : poissons-nageurs qui portent une plus grande bavette qui les fait caler plus profondément; flotteurs-plongeurs qui flottent à la surface, mais sont munis d’une bavette qui les fait onduler et plonger lors de la récupération; leurres de surface, ou poppers, qui barbotent et dansent à la surface de l’eau. Les devons imitent les poissons d’appât blessés, les grenouilles ou toute autre proie qui peut être mangée.

Turluttes (jigs)

Image d’un turlutte (jig)

Il s’agit en somme d’un plomb (souvent pourvu d’un œil) fixé à un hameçon simple. C’est le pêcheur qui fait bouger le leurre. L’objectif est de faire danser le leurre en créant un mouvement saccadé vertical. Il peut être utilisé seul ou avec un appât naturel.

Autre matériel de pêche

Émerillons

Ils sont souvent attachés au bout de la ligne et l’empêchent de vriller. Ils permettent aussi de changer aisément l’appât ou le leurre.

Pinces à becs demi-ronds

Elles sont utiles pour serrer les plombs fendus et les barbes des hameçons. Elles sont également excellentes pour retirer les hameçons bien enfoncés ou ceux avalés par des poissons aux dents acérées.

Filet

Les petits poissons peuvent être simplement soulevés hors de l’eau mais les plus gros poissons pourraient endommager le filet. Placez votre filet dans l’eau, guidez le poisson vers l’entrée et levez le filet hors de l’eau ou retirez l’hameçon pendant que le poisson est encore dans l’eau.

Ciseaux ou coupe-ongles

Excellent pour couper les extrémités d’une ligne emmêlée.

Ruban à mesurer et balance

Si vous planifiez de garder votre prise, sachez que certains poissons font l’objet d’une limite de taille et que vous devez mesurer leur longueur. Il est aussi plaisant de découvrir la longueur de votre poisson!

Trousse de premiers soins

Toujours une bonne idée! Les hameçons et les épines de poissons sont pointus!

Gants

Très pratiques lorsque l’on manipule de gros poissons avec des dents acérées ou des épines pointues.

Nœuds et lancers

Une fois que vous aurez choisi vos agrès, vous devez apprendre à les attacher et à les lancer à l’eau.

Nœud Palomar

Il existe plusieurs sortes de nœud mais nous recommandons le nœud Palomar pour sa solidité et sa simplicité.

Étape 1 : Repliez la ligne sur elle-même de manière à former une longue boucle étroite, puis enfilez le bout de la boucle dans l’ouverture de votre hameçon, émerillon ou leurre.

Image d’un fil de pêche passé dans l’œillet d’un crochet.

Étape 2 : Faites un demi-nœud (le bout de la boucle autour de la ligne double) sans le resserrer complètement.

Image d’un fil de pêche formant un nœud dans un crochet.

Étape 3 : Enfilez l’hameçon dans la boucle.

Image d’un crochet traversant une ligne de pêche.

Étape 4 : Humectez la ligne à l’endroit où vous voulez faire le nœud; resserrez lentement le nœud et coupez le bout de la ligne.

Image d’un nœud complet et d’un crochet.

Le lancer

Lancer une ligne n’est pas difficile une fois que vous en prenez le tour. Pratiquez-vous sur la terre ferme, dans votre cour ou ailleurs, sans mettre d’hameçon sur le leurre. Assurez-vous toujours que vous n’attraperez pas un arbre, une personne ou d’autres objets par accident. Voici comment lancer une ligne.

Étape 1 : Tenez la ligne contre la canne avec votre index.

Image d’une main tenant une canne, avec un doigt maintenu sur la ligne

Étape 2 : Avec votre autre main, poussez l’anse de panier.

Image d’une main tenant une canne, avec un doigt maintenu sur la ligne – flèche indiquant la levée de l’anse de panier

Étape 3 : Placez la canne au-dessus de votre épaule un petit peu vers la droite (position de 1 h sur l’horloge).

Image d’une personne en train de lancer une canne à pêche à la position de 1 h

Étape 4 : Ramenez votre bras et votre poignet vers l’avant d’un coup sec en relâchant la ligne lorsque la canne est en position de 11 h.

Image d’une personne en train de lancer une canne à pêche à la position de 11 h

Étape 5 : Après le lancer, ramenez l’anse de panier pour bloquer la ligne.

Règles et règlements

L’Ontario a adopté des règles et des règlements de pêche pour protéger nos ressources naturelles. Voici ce que vous devez savoir pour pêcher légalement dans la province.

Lisez le Résumé des règlements de la pêche récréative de l’Ontario

Dans l’introduction du Résumé, vous trouverez les règles et règlements généraux qui s’appliquent à tous les pêcheurs ainsi qu’une carte qui montre où se trouvent les 20 zones de gestion des pêches dans la province. Lorsque vous avez décidé où vous voulez aller pêcher, trouvez cette zone dans le Résumé et lisez les règlements qui s’y appliquent. Le Résumé précise les limites visant chaque espèce de poisson, les saisons de pêche et toute règle visant des plans d’eau particuliers. Vous êtes responsable de vous assurer que vous respectez les règlements de la pêche. Vous trouverez aussi les règles visant des plans d’eau particuliers sur l’application ON-Pêche en ligne – voir ontario.ca/onpeche. Trouvez et cliquez sur le plan d’eau désiré pour connaître les règles.

Obtenez un permis de pêche

Il existe deux types de permis de pêche : pêche sportive et pêche écologique. Un permis de pêche sportive permet aux pêcheurs de garder plus de poissons tandis qu’un permis de pêche écologique permet une limite de prise réduite. Nous recommandons que vous achetiez un permis de pêche écologique si vous planifiez de pratiquer la prise et remise à l’eau.

Si vous êtes un(e) résident(e) canadien(ne) âgée(e) de moins de 18 ans ou de 65 ans et plus, vous n’avez pas besoin d’acheter un permis de pêche. Certains autres résidents canadiens sont réputés titulaires automatiques d’un permis, notamment les personnes handicapées, les anciens combattants et les membres actifs des Forces armées canadiennes. Ces personnes doivent présenter une pièce d’identité délivrée par le gouvernement. Consultez le Résumé pour plus de détails.

Pour acheter votre permis de pêche, vous devez avoir une Carte Plein air. Cette carte est valide pour trois ans et va de pair avec votre permis de pêche.

Vous pouvez acheter votre permis de pêche et votre Carte Plein air à www.huntandfishontario.com, dans un kiosque ServiceOntario participant ou chez un délivreur de permis.

Identification, capture et manipulation de diverses espèces de poisson

Pour pouvoir pêcher en respectant les règlements, vous devez pouvoir identifier vos prises. Voici quelques renseignements pour vous aider à identifier et à capturer des espèces de poisson qui sont communes en Ontario.

Le crapet (crapet-soleil, crapet arlequin, crapet de roche et marigane noire)

Image d’un crapet-soleil

Crapet-soleil

Image d’un crapet arlequin

Crapet arlequin

Image d’un crapet de roche

Crapet de roche

Image d’une marigane noire

Marigane noire

Ces petits poissons colorés abondent dans un grand nombre de cours d’eau de l’Ontario. Ils pèsent habituellement entre 0,11 kg et 0,23 kg (4 et 8 oz), mais peuvent atteindre 0,45 kg à 0,9 kg (1 à 2 lb). Ils ont une forme haute et aplatie qui ressemble à une main.

Agressif et gourmand, le crapet mord vite à l’appât et se débat bien sur un gréement léger. Sa chair est estimée des pêcheurs. On le trouve dans les bas-fonds des lacs, des étangs et des cours d’eau lents aux eaux chaudes. Il faut donc tendre la ligne près des roches, des herbiers de plantes marines, des quais flottants ou de tout endroit qui pourrait constituer une cachette.

Comme l’indique son nom, le crapet de roche préfère les endroits rocheux. Dans la mesure du possible, il faut rester immobile et utiliser un flotteur et des vers, et modifier la profondeur de l’appât jusqu’à ce qu’on ait trouvé le niveau où évolue le crapet de roche. On peut aussi tenter sa chance avec des devons, des cuillers tournantes ou des turluttes de petite taille. La marigane noire est friande de petits ménés. La chair de la bouche, particulièrement délicate, est facilement déchirée par les hameçons. Il faut donc fatiguer la marigane avec énormément de finesse.

L’achigan à petite bouche et l’achigan à grande bouche

Comme l’indique leur nom, ces deux espèces bagarreuses se distinguent par la grosseur de leur bouche. Chez l’achigan à grande bouche, l’articulation de la mâchoire s’étend jusque derrière l’œil. Chez l’achigan à petite bouche, l’articulation ne va pas plus loin que le centre de l’œil. Bien que les deux espèces évoluent parfois dans les mêmes territoires, l’achigan à grande bouche a une prédilection pour les lits de végétation d’eaux chaudes. Il aime se cacher dans les plantes marines et prendre sa proie au piège. Il faut donc lancer son leurre ou son appât à la lisière des herbiers de plantes marines. Les vers, vivants ou artificiels, font les meilleurs appâts. Guidez l’appât autour des grumes, des roches ou des cachettes possibles.

Image d’un achigan à grande bouche

L’achigan à grande bouche

L’achigan à grande bouche pèse en moyenne entre 0,5 kg et 1,4 kg (1 à 3 lb), mais on en pêche chaque année des spécimens de 2,3 kg à 2,7 kg (5 à 6 lb).

Image d’un achigan à petite bouche

L’achigan à petite bouche

Batailleur, l’achigan à petite bouche vit dans les eaux froides et claires d’une bonne partie de la province. Il préfère les endroits rocheux et sablonneux des lacs et des rivières. Recherchez surtout les fonds rocheux, les hauts-fonds, les pentes et les grumes submergées. Pêchez en eau plus profonde durant les périodes les plus chaudes de l’été. L’achigan à petite bouche mord à presque tous les types de leurre ou d’appât, mais il préfère souvent les écrevisses.

L’achigan à petite bouche fait parfois de grands sauts acrobatiques hors de l’eau. Il atteint en moyenne 0,5 kg à 0,9 kg (1 à 2 lb), mais on pêche chaque année des spécimens de 2,3 kg à 2,7 kg (5 à 6 lb).

La perchaude

Image d’un perchaude

Le perchaude

Ce petit cousin du doré jaune est un poisson très recherché. On trouve souvent la perchaude dans le voisinage du crapet. Elle n’est cependant pas aussi attachée aux structures et se déplace volontiers en bancs à la recherche de nourriture. Lancez donc votre ligne sur une grande étendue : si vous en trouvez une, vous en trouverez probablement beaucoup d’autres. La perchaude mord à toutes sortes d’appâts naturels (surtout le méné) et de petits leurres (garnissez des cuillers tournantes ou des turluttes de bouts de ver). Sa chair est très bonne à manger.

La perchaude pèse en moyenne 0,136 kg (1/3 lb), mais on en capture régulièrement des spécimens de 0,45 kg (1 lb) et plus. Il n’est pas rare non plus de pêcher des perchaudes de jusqu’à 0,9 kg (2 lb).

Les poissons de fond (barbotte, barbue de rivière et carpe)

Pratiquez la pêche à la traîne pour capturer ces poissons souvent ignorés.

Image of d’une barbotte

Barbotte

La barbotte arbore des barbillons bruns au menton et possède une queue carrée. Elle pèse en moyenne entre 0,22 kg et 0,45 kg (1/2 à 1 lb), mais elle atteint parfois plus de 0,90 kg (2 lb). Sa chair rougeâtre au goût étonnamment sucré et agréable est considérée par bien des pêcheurs à la ligne comme un mets spécial.

La barbotte évolue surtout en eaux chaudes et peu profondes sur les fonds sablonneux ou vaseux. Elle est particulièrement active la nuit. Elle se nourrit sur le fond et se sert de ses barbillons sensibles pour trouver sa nourriture. La pêche immobile avec des appâts naturels est la méthode la plus efficace. Laissez simplement tomber l’appât au fond et attendez que la barbotte gobe l’hameçon.

Image d’une barbue de rivière

La barbue de rivière

La barbue de rivière, grande cousine de la barbotte, se caractérise entre autres par sa queue très fourchue. Ce poisson préfère les rivières et est souvent capturé le soir. Pêchez la barbue comme vous le feriez pour la barbotte ou garnissez votre hameçon d’un poisson d’appât mort. Les cuillers tournantes et les devons en forme de méné sont aussi des appâts efficaces pour ces prédateurs agressifs.

Image d’une carpe

La carpe

La carpe est une espèce originaire d’Europe, qui a été introduite en Amérique du Nord au 19e siècle. La capture de cette espèce combative peut prendre la tournure d’une haute lutte. On peut la pêcher du rivage à plusieurs endroits.

La carpe affectionne les eaux herbeuses, chaudes et peu profondes. À l’instar de la barbue de rivière, elle se nourrit sur le fond et trouve sa nourriture au moyen de ses barbillons sensibles. La pêche immobile avec un appât naturel est la meilleure façon de capturer la carpe. Les appâts les plus simples, comme les boules de pâte à pain, les grains de maïs ou les vers de terre sont aussi efficaces. Laissez votre appât reposer dans le fond de l’eau et attendez que le poisson morde.

La carpe a de grosses écailles qui ressemblent à une armure. Elle pèse en moyenne 1,8 kg (4 lb), mais on en trouve assez souvent des spécimens de 9 kg à 13,6 kg (20 à 30 lb).

Le grand brochet

Image d’un grand brochet

Le grand brochet

Le grand brochet est une espèce que l’on trouve communément dans presque toute la province. Prédateur féroce et actif, c’est un poisson-gibier fort prisé des pêcheurs à la ligne. Mince et profilé, il a une mâchoire pointue et une bouche garnie de dents

très acérées. Distinguez-le des autres poissons avec ses marques pâles sur un arrière-plan plus foncé.

Le grand brochet évolue en eaux chaudes, herbeuses et peu profondes. Quand il est affamé, il peut mordre tout ce qui bouge. On le capture souvent en pêchant à la traîne ou au lancer dans les herbiers d’algue ou à proximité de ceux-ci. Le grand brochet mord aux cuillers, aux devons et aux queues de chevreuil. Vers le milieu de l’été, essayez de pêcher avec du poisson d’appât en restant stationnaire à la lisière des lits de végétation, dans des eaux plus profondes. La chair du grand brochet est savoureuse, mais c’est un poisson qui prend un peu plus de temps à apprêter, car il faut enlever ses nombreuses arêtes avant de le faire cuire.

Le grand brochet pèse habituellement entre 0,9 kg et 1,8 kg (2 à 4 lb), mais on trouve assez souvent en Ontario des spécimens de 4,5 kg à 9 kg (10 à 20 lb).

Le maskinongé

Image d’un maskinongé

Le maskinongé

Le maskinongé s’apparente au grand brochet par sa forme et son comportement, mais il est souvent rayé plutôt que tacheté. Il peut aussi atteindre une plus grande taille. Il est important de pouvoir distinguer ces deux espèces, car le maskinongé est un poisson-gibier beaucoup plus rare. Il est par conséquent assujetti à des limites de prise et de taille beaucoup plus sévères.

Le doré jaune

Image d’un doré jaune

Le doré jaune

Le doré jaune est le poisson-gibier le plus populaire en Ontario. Sa bouche est garnie de petites dents très pointues. Ses yeux sont grands et très hauts. Il pèse en moyenne 0,45 kg à 0,9 kg (1 à 2 lb), mais il n’est pas rare de capturer en Ontario des spécimens de 2,2 kg à 4,5 kg (5 à 10 lb).

Le doré jaune vit dans de nombreux cours d’eau de la province, mais il préfère les grands lacs peu profonds, les gros ruisseaux et les rivières. Bien que ses yeux sensibles à la lumière lui permettent de bien se nourrir en eaux troubles, on le trouve souvent en eaux plus profondes que les autres poissons qui aiment les eaux chaudes. Le jour, utilisez plus des ménés vivants ou des leurres, tels que des cuillers tournantes, des poissons-nageurs ou des turluttes. Pêchez près du fond, à proximité des lits de végétation, des hauts-fonds rocheux et des grumes submergées. Le soir, tentez aussi votre chance dans des eaux moins profondes.

La truite et le saumon

On identifie généralement cette grande famille de poissons de pêche sportive par leur forme profilée, l’absence de nageoires épineuses et la présence d’une petite nageoire près de la queue. Tous les poissons de cette famille préfèrent les eaux froides et la plupart vivent dans les ruisseaux durant une période de leur vie.

Image d’un omble de fontaine

L’omble de fontaine

Image d’une truite arc-en-ciel

La truite arc-en-ciel

Image d’une truite brune

La truite brune

Image d’un touladi

Le touladi

L’omble de fontaine et le touladi sont originaires de l’Ontario tandis que la truite arc-en-ciel et la truite brune ont été introduites en grand nombre pour agrémenter le choix des pêcheurs. Recherchez l’omble de fontaine, la truite arc-en-ciel et la truite brune dans les ruisseaux et rivières d’eaux froides, bien que la truite arc-en-ciel et la truite brune puissent se rencontrer aussi dans les Grands Lacs et que certains des plus gros ombles fréquentent le lac Supérieur et des lacs intérieurs plus profonds.

L’omble de fontaine préfère les cours d’eau fraîche et limpide, et se trouve souvent dans les endroits ombragés en amont, près des sources. L’omble de fontaine mord aux appâts naturels et autres leurres, mais il est un gibier particulièrement prisé des moucheurs. L’omble de fontaine de ruisseau pèse en moyenne 0,45 kg (moins d’une livre), mais il peut atteindre plus de 4,5 kg (10 lb).

La truite arc-en-ciel et la truite brune tolèrent des eaux légèrement plus chaudes que l’omble de fontaine. On en trouve dans les étendues inférieures des ruisseaux où évolue l’omble de fontaine. La truite arc-en-ciel qui vit dans de petits plans d’eau pèse ordinairement moins de 0,45 kg (moins d’une livre), mais elle peut atteindre 6,8 kg (15 lb) et plus lorsqu’elle vit dans les Grands Lacs et ses affluents. En été, on trouve la truite arc-en-ciel principalement dans les cours inférieurs de grosses rivières torrentueuses et rocheuses et dans les eaux plus profondes des lacs. Dans les ruisseaux, on pêche surtout la truite arc-en-ciel à la mouche, mais presque tous les leurres et appâts naturels l’incitent à mordre.

La truite brune, un autre poisson-gibier estimé des pêcheurs, est d’un brun doré quand elle vit dans les ruisseaux et les rivières, mais dans les lacs, elle pâlit jusqu’à prendre une teinte argentée. Elle pèse en moyenne entre 0,9 kg et 5,4 kg (2 à 12 lb), mais des spécimens de plus de 9 kg (20 lb) ont été pêchés dans les Grands Lacs.

Le touladi vit souvent dans les eaux profondes des Grands Lacs et d’autres lacs profonds aux eaux froides. Pendant l’été, les pêcheurs doivent se servir de techniques et d’agrès spécialisés pour que l’appât ou le leurre atteigne les eaux profondes fréquentées par le touladi.

Image d’un saumon quinnat

Le saumon quinnat

Image d’un saumon coho

Le saumon coho

Le saumon quinnat (chinook) et le saumon coho sont originaires du nord-ouest du Pacifique et ont été introduits dans les Grands Lacs. Ils sont devenus des poissons-gibiers très prisés en Ontario. Ces espèces fraient dans des cours d’eau, mais passent une bonne partie de leur vie dans les Grands Lacs. Comme le saumon se rencontre souvent en eaux profondes, sa pêche requiert un matériel spécialisé et fait vivre une industrie florissante de location de bateaux sur le lac Ontario et d’autres Grands Lacs.

Manipulation du poisson

La peau des poissons a un revêtement visqueux qui les protège contre les maladies et les infections. Si vous manipulez un poisson, mouillez vos mains avant de le toucher pour ne pas enlever cette couche protectrice.

Certains poissons ont des épines ou des dents pointues. Faites attention lorsque vous les manipulez. Si vous faites de la prise et remise à l’eau, évitez de toucher leurs branchies ou leurs yeux et remettez-les à l’eau sans tarder.

Nettoyage du poisson (pour le transport)

Il n’est pas permis de transporter du poisson-gibier vivant. Si vous planifiez de manger vos prises, vous devrez nettoyer vos poissons avant de retourner à la maison. Coupez le poisson le long de son ventre et enlevez les viscères. Si vous préparez des filets immédiatement (voir les directives ci-dessous), n’oubliez pas de garder un morceau de peau sur la chair et de les entreposer de façon à ce qu’ils puissent être aisément identifiés et comptés (donc pas congelés en bloc). Ceci permet aux agents de protection de la nature d’identifier vos prises.

Où se débarrasser des peaux et des écailles

Si vous planifiez de garder vos prises, voici quelques renseignements utiles :

  • Il est interdit d’entreposer du poisson dans des viviers ou de transporter du poisson-gibier vivant par voie de terre.
  • Lorsque vous filetez les poissons pour les entreposer, laissez un petit morceau de peau sur la chair pour que l’espèce puisse être identifiée et entreposez-les de façon à ce qu’ils puissent être comptés par un agent de protection de la nature s’il y a une inspection.

Filetage du poisson

Image d’un poisson en train d’être fileté en trois étapes.

Poisson en train d’être fileté en trois étapes

Étape 1 : Partez de l’arrière de la tête, juste derrière l’opercule, et glissez la lame bien affûtée d’un couteau le long de l’arête dorsale, jusqu’à la queue.

Étape 2 : Remontez jusqu’à ce vous arriviez à l’extrémité de l’arête. Puis fendez le poisson jusque derrière la région anale et glissez le long de l’arête dorsale jusqu’à la queue.

Étape 3 : Faites une entaille de la tête du poisson jusqu’à sa partie ventrale, derrière l’opercule. Lorsque vous détachez le filet du poisson, glissez la lame parallèlement aux côtes pour retrancher complètement la chair.

Étape 4 : Retirez la peau en glissant le couteau à plat entre la peau et la chair et en remontant par petites saccades.

Étape 5 : Tâtez la chair du filet pour trouver les os des côtes et coupez la pièce en forme de V qui renferme ces os.

Conseils et techniques

Ferrer l’hameçon

Lorsqu’un poisson mord, c’est à vous d’agir! Si vous commencez immédiatement à rentrer la ligne, le poisson s’apercevra que le leurre n’est pas de la nourriture et il laissera aller l’hameçon. Quand le flotteur descend un peu ou que la ligne se met à tirer, ferrez l’hameçon en tirant la canne d’un coup sec. Ceci demande un peu de pratique mais c’est ainsi que vous capturerez votre poisson. Pour bien ferrer l’hameçon, envoyez votre canne vers l’arrière (dans la direction contraire à celle du poisson) sur 1 ou 2 pi (environ 30 à 60 cm ). Ceci dépendra de la rigidité et de l’extension de votre canne et de votre ligne.

Moment de la journée

Bien des poissons sont plus actifs à l’aube ou au crépuscule, lorsqu’ils peuvent plus facilement voir leurs proies et qu’ils se sentent moins menacés par d’autres prédateurs (comme les oiseaux). Il peut être excitant de pêcher à ce moment du jour mais vous pouvez quand même attraper des poissons à n’importe quelle heure. Pêchez dans les zones où ils préfèrent se cacher. Les quais, les herbiers et les tas de grumes ainsi que les eaux profondes dissimuleront souvent des poissons qui mordront à l’hameçon.

Imitez ce que les poissons aiment manger

Regardez autour de vous quand vous pêchez. Que voyez-vous? Y a-t-il des libellules, des ménés ou des grenouilles? Trouvez des leurres et des appâts qui imitent ce qui se trouve dans l’environnement et qui est consommé par les poissons.

Choisissez les agrès de pêche appropriés aux espèces de poissons pêchées

La pêche à de petites espèces de poisson, comme le crapet ou la perchaude, exige l’utilisation de petits appâts. Pour réussir à prendre ces poissons, utilisez une ligne moins lourde et une canne moins rigide. Vous éviterez ainsi de faire peur à ces poissons. Si vous voulez attraper de plus gros poissons et que vous utilisez des leurres plus lourds, choisissez une ligne plus lourde et une canne plus rigide.

Pêchez près de chez vous

Il y a souvent de bons lieux de pêche plus proches que vous le pensez. De petits étangs ou ruisseaux que vous voyez tous les jours peuvent cacher de beaux poissons. Essayez-les!

Soyez patient

Comme bien d’autres choses dans la vie, vous ne deviendrez pas de parfaits pêcheurs en un jour. De nos jours avec l’Internet, il est plus facile que jamais d’obtenir de l’information et l’application ON-Pêche en ligne est une excellente ressource pour trouver de nouveaux lieux de pêche en Ontario. Vous pouvez aussi consulter des forums, des articles et des vidéos en ligne pour obtenir plein de conseils pratiques. Après un peu de recherche, essayez plusieurs techniques. Si vous faites des erreurs ou devez changer quelque chose, ne vous en faites pas. Ceci fait partie de l’expérience de pêche!

Lorsque vous amenez un enfant pêcher, allez-y mollo

Apportez plusieurs collations et choix d’activités. Faites une compétition pour voir qui peut attraper le plus gros poisson, le plus petit poisson ou le plus beau poisson. Mettez fin à l’activité avant que l’enfant devienne frustré ou commence à s’ennuyer. Faites en sorte qu’il veuille revenir!

La sécurité avant tout!

Pour que votre activité de pêche soit divertissante et sans danger, faites de la sécurité une priorité.

  • portez un gilet de sauvetage, de l’écran solaire et des lunettes de soleil
  • dites à quelqu’un où vous allez et quand vous reviendrez
  • surveillez les prévisions de la météo
  • ayez une trousse de premiers soins à portée de la main
  • si vous allez pêcher en bateau, assurez-vous que la personne qui conduit a une carte de conducteur d’embarcation de plaisance

Une question de principes et de respect

Pêcher de façon responsable signifie que vous respectez l’environnement, la faune et les gens autour de vous. Voici quelques points à retenir lorsque vous pêchez en plein air :

  • Ne jetez pas d’ordures. Ramenez avec vous tout ce que vous avez apporté ou déposez les ordures dans les contenants désignés. La ligne à pêche est particulièrement nuisible à la faune – ne laissez pas traîner des morceaux.
  • Laissez un peu d’espace entre vous et les autres pêcheurs pour lancer la ligne et bouger.
  • Ne pénétrez pas sur des terres privées. Il y a beaucoup de bons lieux de pêche dans les endroits publics, les aires de conservation et les parcs provinciaux. Respectez les propriétés privées.
  • Traitez les poissons et la faune avec soin et respect. Lorsque vous remettez des poissons à l’eau, faites-le gentiment. Si vous rencontrez d’autres espèces fauniques, donnez-leur de l’espace.
  • Gardez seulement les poissons que vous allez manger. La prise et remise à l’eau est une excellente façon de pratiquer ce sport tout en aidant à préserver cette ressource pour les prochaines générations.
  • Ne fatiguez pas le poisson. Si vous planifiez de remettre votre prise à l’eau, utilisez du matériel de pêche assez lourd ou robuste pour sortir votre poisson de l’eau rapidement. Enlevez l’hameçon et remettez le poisson dans l’eau le plus vite possible.
  • Connaissez les espèces envahissantes et aidez-nous à mettre fin à leur propagation. Faites un peu de recherche sur les espèces envahissantes que vous pourriez rencontrer et sachez la bonne façon de les jeter. Par exemple, le gobie à taches noires est un poisson envahissant qui ne doit pas être remis à l’eau s’il fait partie de vos prises.

La pêche sur la glace

Pourquoi rester encabané pendant les longs mois d’hiver quand vous pouvez vivre l’aventure de la pêche sur la glace, bien emmitouflé?

Avant de vous lancer sur la glace, gardez à l’esprit que la sécurité doit toujours être votre priorité. Vérifiez auprès des autorités locales, des vendeurs d’appâts ou des personnes de la région pour vous assurer que la glace est assez épaisse pour vous soutenir, vous et votre famille ou vos amis.

Selon la Croix-Rouge canadienne, la glace doit avoir au moins 15 cm d’épaisseur (ou six pouces) avant de vous y aventurer seul. Si vous êtes en groupe, elle doit avoir au moins 20 cm (ou près de huit pouces) et 25 cm (ou près de dix pouces) si vous comptez vous y déplacer en motoneige ou en VTT. La glace bleue et claire est la plus forte tandis que la glace opaque ou la glace de neige est la moins solide.

Après avoir vérifié l’épaisseur et la couleur de la glace, assurez-vous que vous êtes bien préparé pour vous y déplacer. Pour des raisons de sécurité, vous devriez vous munir d’une pioche à glace, d’une corde, d’un vêtement de flottaison individuel, d’allumettes à l’épreuve de l’eau et d’un sifflet. Vous devez aussi vous habiller chaudement, en portant plusieurs épaisseurs de vêtements. Essayez toujours de vous faire accompagner pour que vous ne soyez pas seul sur la glace et avertissez quelqu’un de l’heure prévue de votre retour.

Avant de partir, n’oubliez pas de consulter le Résumé des règlements de la pêche récréative de l’Ontario pour connaître les lacs où la pêche sur la glace est permise, les espèces de poisson que vous pouvez pêcher et les limites de prise. L’Ontario n’a pas une saison officielle de pêche sur la glace mais la pêche sur la glace est permise pendant la saison de pêche d’une espèce particulière dans un plan d’eau particulier.

L’équipement est des plus simples. Vous aurez besoin d’une grande vrille (tarière) ou d’une barre à mine pour faire un trou dans la glace, d’une ligne à pêche munie d’un hameçon et de ménés ou d’un leurre. Les lignes les plus faciles à utiliser sont les baculs. Vous pouvez aussi essayer une canne à casagner (jigging rod) que vous pourrez vous procurer chez la plupart des détaillants d’attirail de pêche.

Ressources additionnelles

Programme Apprenez à pêcher

Vous voulez apprendre à pêcher? Le programme Apprenez à pêcher offre des séances pratiques et gratuites de deux heures pendant l’été. Découvrez les divers endroits où il est offert dans le Sud et le Centre de l’Ontario.

ON-Pêche en ligne

Essayez cet outil mobile pour trouver de nouveaux lieux de pêche, des lacs ensemencés et de l’information sur des plans d’eau particuliers.

Pêche urbaine

Vivez-vous en milieu urbain? Trouvez de nouveaux lieux de pêche, des conseils sur la pêche et bien plus.

Centre d’information et de soutien sur les ressources naturelles (CISRN)

Avez-vous des questions sur votre permis ou votre Carte Plein air? Communiquez avec le CISRN pour parler à notre personnel compétent. Composez le 1 800 387-7011 ou le 1 800 667-1940, ou envoyez un courriel.

Centre de travail

Avez-vous des questions sur les plans d’eau près de chez vous? Communiquez avec votre centre de travail local.

Association canadienne de l’industrie de la pêche sportive

Renseignez-vous davantage sur l’industrie de la pêche sportive.

TackleShare

Vous voulez emprunter du matériel de pêche sans frais.

Semaine et fins de semaine de pêche sans permis

L’Ontario offre 4 périodes de pêche sans permis. Renseignez-vous ou trouvez un événement de pêche en famille.

Médias sociaux

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La pêche en Ontario

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