Introduction

La production de laine est une activité qui s'étale sur toute l'année. C'est cependant durant la tonte, d'une durée de quelques minutes, que peuvent souvent surgir des problèmes risquant d'avoir un effet sur la qualité. Une préparation adéquate des installations et du troupeau pour la tonte facilitera grandement la tâche tout en assurant la qualité du produit. Les producteurs présument souvent que le tondeur connaît les meilleures méthodes de manipulation et de préparation de la laine. C'est toutefois le producteur qui est responsable de la qualité des méthodes de manipulation afin que les acheteurs obtiennent une laine de grande qualité.

Aménagement des salles de tonte

Un certain nombre de facteurs doivent être pris en compte dans l'aménagement et la construction d'une salle de tonte afin qu'elle soit efficace à la fois pour les travailleurs et les moutons.

Main-d'œuvre - Il est très important de disposer de suffisamment de travailleurs pour que la tâche soit effectuée correctement et de manière sécuritaire. L'utilisation d'instruments appropriés, un aménagement efficace et la constance du rythme de circulation des animaux permettront de réduire le nombre de préposés et de maximiser le temps de travail du tondeur.

Espace de travail - La superficie du plancher de la salle de tonte devrait permettre d'effectuer adéquatement la tonte en laissant suffisamment d'espace entre les tondeurs. Prévoir une surface de tonte solide d'au moins 1,5 m x 1,5 m (5 pi x 5 pi) pour chaque tondeur. Prévoir aussi assez d'espace pour faciliter la manutention de la laine. La salle de tonte doit être d'une hauteur suffisante et comprendre un enclos de contention.

Planification des tâches - Communiquer longtemps à l'avance avec le tondeur ou l'entreprise de tonte à forfait afin de planifier les dates de tonte. Entretenir des communications sur une base régulière afin de vérifier si le mauvais temps risque de perturber l'horaire de tonte. Discuter des instruments fournis par le tondeur (ex. : planchers de tonte, couloirs de contention, emballeurs, etc.) et de ce que l'exploitation est censée fournir de son côté.

Matériel - La salle de tonte doit être dotée de matériel pour la manipulation des animaux et comprendre une aire de tonte, une table à débordages, une zone d'emballage, des sacs à laine, des balais et des contenants pour la laine déclassée. Si l'on branche du matériel dans une barre d'alimentation, s'assurer que celle-ci est munie d'un limiteur de surtension contre les tensions parasites. Dans le cas de rallonges électriques, prendre celles qui ont un calibre de 14 ou de 12. Les rallonges électriques de calibre 16 ne sont pas adéquates. Utiliser du contreplaqué ou des matelas de caoutchouc pour la tonte sur les planchers de béton. Pour plus de sécurité, voir à ce qu'il y ait une ventilation et un éclairage appropriés.

Déplacement des animaux - La tonte peut être une source de stress pour l'éleveur comme pour les moutons. Ce stress peut être aggravé si les installations n'ont pas été aménagées de manière à assurer l'efficacité du déroulement des tâches, ni à respecter les principes d'ergonomie et le bien-être des moutons. Ce dernier point est très important durant la tonte et devrait être une priorité pour l'éleveur. Les aires réservées à la manipulation des animaux devraient être aménagées pour faciliter cette activité. Garder les moutons tondus et non tondus dans des endroits distincts et offrir un lieu de travail sécuritaire afin de prévenir les blessures.

Nettoyer les installations - Nettoyer et mettre à niveau la surface de plancher avant la tonte. Nettoyer la salle de tonte et enlever tous les contaminants (paille, ficelles, chardons, etc.) avant la tonte.

Entretien des bâtiments et des enclos - Afin de prévenir les problèmes durant la tonte, effectuer les réparations requises au préalable.

La tonte se fait habituellement dans un enclos ou un couloir de contention, tel que décrit dans la section suivante.

Enclos de contention

On applique ici les mêmes principes que ceux qui sont utilisés dans les installations de manipulation (voir la fiche technique du MAAARO, intitulée Manutention des ovins : mettez à profit leurs comportements naturels). Rappelons que les moutons seront réticents à se déplacer vers les appareils de tonte en raison du bruit.

Les enclos de contention devraient accueillir de 12 à 20 brebis (l'idéal est 15). Dans les autres cas, utiliser un couloir de contention. Les enclos permettent au tondeur de quitter brièvement les lieux au besoin. Il est cependant plus difficile de manipuler de gros moutons dans les enclos de contention et, de plus, ces enclos sont des structures permanentes qui occupent de l'espace dans la bergerie.

Il existe deux types de systèmes de salle de tonte : le système avec entrées et sorties opposées (figure 1) et le système avec entrées et sorties adjacentes (figure 2).

Système avec entrées/sorties opposées

Avantages

  • conception relativement simple
  • facile à construire

Désavantages

  • Les tondeurs et les assistants se croisent.
  • Les assistants doivent constamment se pencher pour ramasser la laine des flancs, les toisons, etc.
  • Les assistants ont habituellement de bonnes distances à franchir pour atteindre la table à débordages.

Système avec entrées/sorties adjacentes

Avantages

  • La distance à parcourir pour les tondeurs et les assistants est moindre et ils n'ont pas à se croiser.
  • Il est possible avec ce type d'aménagement de surélever le plancher de tonte afin que les assistants n'aient pas à se pencher pour ramasser les toisons.

Désavantages

  • La construction d'un quai de tonte surélevé est plus compliquée, car les moutons se déplacent du niveau du sol pour atteindre le quai puis sont ramenés au niveau du sol ensuite (voir figures 3 et 4).
  • Le couloir doit ramener les moutons sous la bergerie ou dans les enclos à l'arrière du plancher de tonte par un corridor de retour.
  • Les courants d'air dans le couloir de contention peuvent causer d'importants problèmes par temps froid.

Surface du plancher de tonte

Puisque la friction peut avoir un effet sur les efforts fournis par les préposés et nuire au bien-être des moutons lorsqu'ils sont traînés jusqu'au poste de tonte, l'état et le type de matériaux qui sont utilisés pour le recouvrement du plancher de tonte sont importants. Dans les enclos de contention, aligner les lattes de manière à ce qu'elles soient en direction du tondeur (soit perpendiculairement à la clôture), afin de minimiser la résistance à la friction et la fatigue du tondeur et pour assurer l'efficacité des opérations. Selon certaines recherches, le bois serait le meilleur matériau, générant 55 % moins de friction que les treillis d'acier (voir la figure 5). Le deuxième matériau à privilégier est le plastique. Il est démontré que le treillis d'acier est le pire matériau pour recouvrir les planchers des enclos de contention. Quel que soit le matériau, la facilité à déplacer les moutons est accrue de 10 % avec l'aménagement d'une pente de 1:10 vers la porte.

Schéma d’une salle de tonte comportant un système avec entrées et sorties opposées. Le diagramme montre des enclos d’attente dans la partie supérieure gauche, le plancher de tonte dans le bas, au milieu, ainsi qu’une table à débordages, des contenants à laine et une presse du côté droit.
Figure 1. Système avec entrées et sorties opposées et postes de tonte. Adapté de Sheepyard and Shearing Shed Design, Conroy et Hanrahan, 1994.
Schéma d’une salle de tonte comportant un système avec entrées et sorties adjacentes. Le diagramme montre des enclos d’attente à gauche, le plancher de tonte au milieu ainsi qu’une table à débordages et des contenants à laine à droite.
Figure 2. Système avec entrées et sorties adjacentes et postes de tonte. Adapté de Sheepyard and Shearing Shed Design, Conroy et Hanrahan, 1994.
Photo illustrant un tondeur à l'œuvre sur un quai de tonte surélevé avec un dispositif de soutien pour une meilleure ergonomie.
Figure 3. Tondeur à l'œuvre sur un quai de tonte surélevé, dans une salle avec système d'entrées et sorties adjacentes. Les enclos de contention sont munis de portes, l'aménagement prévoit des couloirs de contention et le quai est aménagé à une hauteur ergonomique facilitant le ramassage de la laine.
Détails de construction d’un couloir de contention avec un angle de 45 degrés descendant à partir du plancher de tonte et permettant aux brebis de revenir au niveau du sol.
Figure 4. Détails de construction d'un couloir de contention qui permet aux brebis de revenir au niveau du sol à partir du quai de tonte afin que la laine soit ramassée à une hauteur ergonomique. Adapté de Sheepyard and Shearing Shed Design, Conroy et Hanrahan, 1994.
Graphique indiquant le pourcentage de friction des différentes sortes de matériaux utilisés pour le recouvrement des planchers par comparaison avec les treillis d’acier. Les lattes de bois parallèles aux déplacements des moutons ne présentent que 55 % de la friction associée aux treillis d’acier. Les lattes de bois perpendiculaires aux déplacements des moutons ne présentent que 65 % de la friction associée aux treillis d’acier. Les lattes de plastique parallèles aux déplacements des moutons ne présentent que 67% de la friction associée aux treillis d’acier. Les lattes de plastique perpendiculaires aux déplacements des moutons ne présentent que 74 % de la friction associée aux treillis d’acier.
Figure 5. Les matériaux utilisés pour le plancher ont une incidence sur l'effort (mesuré par la friction) requis pour déplacer les moutons hors des enclos de contention dans le cadre de systèmes à entrées/sorties adjacentes et à entrées/sorties opposées. Ce sont les lattes de bois parallèles à la direction du déplacement des moutons qui créent le moins de friction comparativement aux autres matériaux et c'est le treillis d'acier qui exige le plus d'effort à cet égard. Données tirées de Victorian Workcover Authority, 2001.

Couloirs de contention

Conception d'un couloir de contention mobile

Les couloirs de contention mobiles conviennent aux exploitations ovines de 50 à 1000 brebis. Voir les schémas de ces couloirs aux figures 6, 7 et 8. Ce type de couloir permet au tondeur ou au ramasseur de retirer la toison. Si les moutons se déplacent aisément, deux personnes suffisent pour assurer un rythme constant de déplacement des moutons non tondus et ramasser la laine, de manière à ce que le tondeur n'ait pas à interrompre sa tâche. Une période normale de tonte de huit heures comporte quatre quarts de travail de deux heures avec pauses. Avec les couloirs mobiles toutefois, il se peut qu'on doive pousser les moutons pour qu'ils se déplacent.

Avantages des couloirs mobiles

  • Les moutons sont à proximité de l'aire de travail.
  • Ces couloirs constituent le meilleur choix pour les moutons qui pèsent plus de 79 kg (175 lb).
  • Ils facilitent les déplacements des moutons lorsque ces derniers sont familiarisés avec le couloir.
  • Bon nombre de tondeurs possèdent déjà des couloirs mobiles.
  • C'est l'option à privilégier pour les exploitations ontariennes.

Désavantages

  • Un déplacement trop lent des moutons peut obliger de recourir à un autre préposé pour pousser les animaux.
  • Le couloir peut nuire au ramassage de la laine.

Couloirs permanents de contention (quai surélevé)

Un système permanent de couloir surélevé permet de combiner le principe des couloirs de contention et le système avec entrées/sorties adjacentes. Voir les exemples aux figures 9 à 11.

Avantages

  • Procure tous les avantages des couloirs de contention mobiles.
  • Permet une manipulation ergonomique de la laine.
  • Les moutons et les assistants ne se croisent pas.

Désavantages

  • L'aménagement est plus compliqué que le système avec seulement un couloir ou avec entrées/sorties adjacentes.
  • Contrairement aux couloirs mobiles, ce système ne peut pas être installé partout.
Schéma d’une salle de tonte avec couloir de contention mobile. Des flèches indiquent la direction du déplacement des moutons à partir des enclos d’attente (haut de l’image) vers un enclos de contention (au milieu à gauche) et vers un couloir de contention, ainsi que le plancher de tonte (côté droit).
Figure 6. Schéma d'un couloir de contention mobile.
Photo montrant un couloir de contention avec postes de tonte multiples où les tondeurs sont au travail simultanément.
Figure 7. Couloir de contention avec postes de tonte multiples utilisés pour former des tondeurs en Ontario.
Photo d’une remorque utilisée comme plancher de tonte dotée d’une rampe de chargement à l’arrière et de postes de tonte en avant.
Figure 8. Les remorques ou kiosques de tonte mobiles (montés sur une remorque) sont de plus en plus utilisés en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni. Les postes de tonte mobiles et le recours aux tondeurs à forfait peuvent représenter une solution moins coûteuse sur une base temporaire. Le poste peut être transporté et monté rapidement et permet d'éviter de construire une structure permanente servant uniquement à la tonte des moutons.
Photo de l’intérieur d’une salle de tonte en Ontario montrant un quai de tonte surélevé comportant trois postes de tonte.
Figure 9. Un couloir de contention avec quai surélevé, en Ontario. Le concept est semblable à celui de la remorque illustrée à la figure 8, mais l'aménagement est permanent. Cette installation offre à la fois les avantages des postes avec entrées et sorties adjacentes et ceux des couloirs de contention mobiles.
Photo d’un poste de tonte sur un quai surélevé avec une descente pour les moutons à droite.
Figure 10. Deuxième poste d'un quai de tonte surélevé comportant trois postes de tonte. Cette photo montre la barrière pour l'entrée des moutons et la descente à angle pour leur sortie. Une bande de contreplaqué surélevée près de la descente est installée pour assurer la sécurité du tondeur.
Photo d’un long couloir avec un plancher en treillis d’acier et des parois latérales rembourrées avec une barre de déclenchement à l’extrémité.
Figure 11. Une barre de déclenchement et une planche de sûreté inclinée permettent de diriger les moutons vers le quai de tonte. Cette photographie montre aussi un dispositif pour empêcher les moutons de reculer et un matelas pour le mouton " appelant ". La surface de plancher est un treillis d'acier provenant d'une porcherie.

Qualité de la laine

La laine propre est plus attrayante pour les acheteurs. Cela permet aussi d'assurer une plus grande rapidité du processus, car les peignes et les rasoirs demeurent aiguisés plus longtemps, ce qui réduit le nombre de changements de lames. Le producteur dispose de nombreux moyens tout au long de l'année pour s'assurer que la laine soit propre. La laine des moutons élevés dehors et le fait d'étaler le foin permettent d'obtenir des toisons extrêmement propres. Le genre de distributeur de foin aura un effet sur la contamination de la laine par des produits végétaux. Les mangeoires à panier semblent causer plus de contamination.

Le fait de prendre des précautions durant la tonte permet aussi d'obtenir de la laine plus propre. Pour minimiser la contamination de la laine par la poussière, le fumier et les débris de foin, balayer souvent le quai de tonte et le plancher. Retirer la laine du plancher de tonte dès que le tondeur libère le mouton. Trier la laine sur la table de débordages afin de retirer les parties tachées, feutrées, ou lourdement contaminées avec du foin, des chardons ou de la peinture. Ne pas garder la laine de flanc, la laine tachée et souillée de fumier au même endroit que la toison principale et les emballer séparément.

Tables à débordages

Une table à débordages (figure 12) permet aux petits bouts de laine de se détacher de la toison. On améliore ainsi l'uniformité de la longueur de la laine, ce qui peut en faire monter le prix.

Lorsque la toison est bien débordée et nettoyée, la plier en trois dans le sens de la longueur. Plier le dernier tiers sur la partie supérieure, puis la rouler en commençant par l'arrière de l'animal, vers la tête, avant de l'emballer.

Presses à laine manuelles et hydrauliques

On peut emballer la laine de différentes manières. Avec le procédé illustré à la figure 13, on utilise de vieux sacs de jute de 2,4 m (8 pi) de longueur qui sont remplis par gravité à l'aide d'une tige.

Photo d’une table à débordages métallique circulaire. La partie supérieure de la table est un grillage.
Figure 12. Modèle de tables à débordages pour la laine.
Photo d’une emballeuse de laine manuelle fonctionnant par gravité constituée d’un bac métallique en longueur et passant à travers un anneau métallique circulaire à gauche, ce qui permet d’y attacher un sac. Le côté gauche est surélevé.
Figure 13. Emballeuse de laine manuelle fonctionnant par gravité.
Photo d’un sac à laine monté sur une emballeuse hydraulique.
Figure 14. Emballeuse hydraulique utilisée dans les grosses exploitations commerciales ou fournie par certains tondeurs professionnels.

Pour une tonte sans stress

  • Ne pas tenter d'effectuer d'autres tâches en même temps. La vaccination, les traitements antiparasitaires et la taille des onglons devraient être faits à un autre moment.
  • Ne pas tailler les onglons avant la tonte. Les onglons fraîchement taillés ont des extrémités pointues qui peuvent blesser gravement le tondeur.
  • Si possible, ne pas entreposer la laine emballée dehors sous la lumière directe du soleil. S'il est impossible de faire autrement, s'assurer de ne pas la laisser dans ces conditions plus d'une journée.
  • Ne pas entreposer la laine emballée directement sur le sol ou sur des surfaces de béton.

Conclusion

La responsabilité de la préparation de la tonte relève de l'éleveur. Planifier les tâches et préparer les installations de manière à ce que les tondeurs aient le moins de problèmes possible à effectuer leur travail. Il est important que l'éleveur se prépare à la journée de tonte. Les installations doivent être aménagées de façon à ce que les opérations se déroulent sans heurts. Un manque ou un excès de travailleurs dans l'aire de travail peuvent compromettre la sécurité, une préparation adéquate de la laine et la tonte, d'où l'importance de bien aménager les lieux. Pour toute nouvelle installation, il vaut la peine d'envisager les diverses possibilités d'aménagement comme la construction de quais de tonte surélevés et de couloirs de contention afin de réduire les besoins de main-d'œuvre et les risques de blessures pour les préposés à l'élevage, les tondeurs et les moutons.

La présente fiche technique a été rédigée par Christoph Wand, spécialiste de la durabilité de l'élevage du bétail, Division du développement économique, MAAARO, Guelph; Anita O'Brien, de Sand Bay Sheep; Don Metheral, tondeur professionnel; Les Jones, MAAARO, conseiller en production ovine et Avery Richer, Université de Guelph.

Références

E. Bjergso, Canadian Cooperative Wool Growers Ltd, communications personnelles. Code of Practice for Preparation of Wool Clips in the United States, American Sheep Industry Association, 2012.

http://amhealthmaster.http.internapcdn.net/AMHealthMaster/DOCUMENT/SheepUSA/Code_of_Practice_low.pdf (en anglais seulement)

Sheepyard and Shearing Shed Design, F. Conroy et P. Hanrahan. 1994.

Producing High Quality Consumer Products from Sheep, American Sheep Industry Association, 1995.

Sheep Handling and Treating Facilities. Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales de l'Ontario, 1986.

Health and Safety in Shearing. Victorian Workcover Authority, 2001. http://www.vwa.vic.gov.au/__data/assets/PDF_file/0017/12374/Shearing.pdf (en anglais seulement)