Cette maladie n'est pas causée par diverses souches d'une seule bactérie, mais par deux bactéries différentes causant des symptômes presque identiques chez les béliers. Dans l'Ouest du Canada, les bactéries principales en jeu sont Brucella ovis et Actinobacillus seminis. En Ontario, il y a eu très peu d'isolements de B. ovis, mais l'épididymite est encore un problème. Dans cette province, la bactérie qui est la cause supposée est Actinobacillus seminis. Toutefois, le résultat est le même, une infection chronique de l'épididyme et les testicules à fertilité plus faible du bélier.

Dans les premiers stades, souvent négligés, il y a un gonflement de l'épididyme, qui peut ou qui peut ne pas être douloureux. Cela dure quelques jours, puis le gonflement diminue. Alors que la maladie progresse, la texture des testicules change à une consistance douce, puis à une consistance plus dure que la normale. Une testicule normale devrait être semblable au toucher à la pression de vos doigts sur le muscle à la base de votre pouce. Les vétérinaires, au moment de l'examen d'un bélier relativement à l'aptitude à l'utilisation comme reproducteur, mesureront la circonférence scrotale au point le plus large. Dans un cas d'épididymite chronique, la circonférence sera moindre que celle prévue pour le poids vif et l'âge du bélier en question ainsi que pour la saison de l'année. Dans de nombreux cas, seule une testicule est touchée, et la différence en taille est facile à voir. S'il y a un doute, un examen de la semence montrera souvent qu'il y a une production réduite de semence. Si le bélier obtient des résultats positifs, il devrait être considéré comme étant subfertile ou infertile et devrait être éliminé. Un examen de tous les béliers du troupeau devrait être effectué avant chaque saison de reproduction. Même un bélier subfertile peut avoir de sérieuses répercussions sur le pourcentage d'agnelage d'un troupeau.

Il n'existe aucun traitement pour ces conditions. La gestion des béliers est importante. Les jeunes béliers devraient être élevés séparément des béliers plus âgés, et dans la mesure du possible, devraient seulement être utilisés pour se reproduire avec des brebis primipares. Dans certains pays, des vaccins sont utilisés pour la protection contre B. ovis et connaissent un certain succès, mais ce dernier est accompagné d'effets secondaires non désirés. Ces vaccins ne sont pas disponibles au Canada.