Situation actuelle

Déclaration d’achèvement

Résumé du projet

La mine Prace (fiche no 07976 du Système AMIS) est une ancienne mine d’argent et de plomb, qui a été exploitée de 1973 à 1988. Historiquement, la propriété était connue sous le nom de mine Sill Lake en raison de sa proximité au lac Sill, situé à environ 300 m au nord de la mine.

La mine se trouve dans le canton de Vankoughnet, à environ 25 kilomètres au nord de Sault Ste. Marie et à 1,5 kilomètre au sud-est du lac Robertson. La propriété est accessible par un chemin d’accès en gravier d’environ 2 kilomètres à la sortie du chemin Robertson Lake.

Historiquement, la mine présentait les caractéristiques suivantes :

  • deux galeries
  • deux montages
  • une chambre menant à la surface
  • une exploitation à ciel ouvert
  • une zone de gestion des résidus

Il y a deux piliers de couronne associés aux ouvrages souterrains, l’un situé à l’ouest de la chambre et de l’exploitation à ciel ouvert et l’autre lié à la galerie. Deux de ces caractéristiques de la mine, soit une galerie d’exploration et un montage, ont déjà été réhabilitées conformément aux exigences du code de réhabilitation des sites miniers de l’Ontario – Mine Rehabilitation Code of Ontario (Ontario Regulation 240/00), et aucun autre travail de réhabilitation n’est requis.

Bien qu’il y ait des preuves d’activités de réhabilitation antérieures à l’endroit de plusieurs des autres dangers miniers, l’état actuel des caractéristiques ne satisfait pas aux exigences relatives à la fermeture définitive et à la certification aux termes du O. Reg. 240/00. En plus de ces dangers, divers débris associés aux activités minières historiques, dont des bâches enterrées et des matériaux de construction, subsistent partout sur la propriété.

Activités de réhabilitation proposéesative

L’objectif du projet est de réhabiliter les dangers miniers sur la propriété de la mine Prace afin d’éliminer les risques pour le public.

Voici les dangers miniers proposés dans le cadre des activités de réhabilitation :

  • galerie
  • montage
  • exploitation à ciel ouvert
  • chambre menant à la surface
  • pilier de couronne

Tous les débris restants associés aux activités minières historiques seront retirés et les zones perturbées pourront se revégétaliser et revenir à leur état naturel, c’est-à-dire leur état préalable à la perturbation.

La réhabilitation de la zone de gestion des résidus est exclue de cette réhabilitation et sera évaluée dans le cadre d’une évaluation environnementale de portée générale distincte.

Exploitation à ciel ouvert, chambre et pilier de couronne de la chambre

Des études de sortie des chauves-souris, achevées en 2023 par la société d’ingénierie WSP, suggèrent que les chauves-souris utilisent la chambre menant à la surface comme hibernacle potentiel (habitat d’hivernage).

La stratégie de réhabilitation proposée pour la chambre consiste à installer une clôture conforme aux spécifications énoncées dans le O. Reg. 240/00 (en anglais seulement). Le périmètre de la clôture :

  • englobera la chambre, le pilier de couronne de la chambre et l’exploitation à ciel ouvert
  • éliminera le risque pour la sécurité publique
  • protégera l’habitat d’hivernage des chauves-souris

L’installation de la clôture nécessitera le retrait d’arbres et de végétation sur une distance d’environ trois mètres de part et d’autre du périmètre de la clôture. Les travaux devraient avoir lieu à l’automne 2024.

Montage

Le montage est actuellement recouvert d’un chapeau en béton et en assez bon état, mais il n’y a aucun document faisant mention de sa construction. Le chapeau existant empêche les chauves-souris d’accéder aux ouvrages souterrains, manque d’aération et ne contribue donc pas au microclimat de l’hibernacle potentiel des chauves-souris.

La stratégie de réhabilitation privilégiée pour le montage est un chapeau en béton qui répond aux spécifications minimales décrites dans le code. Le retrait du chapeau existant est nécessaire avant la construction du nouveau chapeau en béton.

L’installation du chapeau sera achevée à l’été 2024.

Galerie

La galerie est actuellement inondée au-dessus du front et l’accès souterrain est restreint en raison de la présence de bois, de remblai et de maillage en acier. Cependant, la qualité du remblai n’est pas connue et l’état actuel de la galerie ne satisfait pas aux exigences du O. Reg. 240/00 (en anglais seulement) relatives à la fermeture définitive.

La galerie ne fournit pas d’habitat d’hivernage aux chauves-souris en raison du remblai et de l’état inondé. Cela signifie que la stratégie de réhabilitation proposée pour la galerie et le pilier de couronne de la galerie consiste à remblayer. Les travaux se dérouleront au cours de l’été 2024.

Autres améliorations

Des améliorations de l’accès ont été achevées dans le cadre de travaux d’étude antérieurs. Nous prévoyons que seuls des travaux mineurs de défrichage de la végétation et de nivellement des chemins miniers existants seront nécessaires pour faciliter l’accès de l’équipement lourd aux zones nécessitant des travaux de réhabilitation.

Tous les débris restants associés aux activités minières historiques seront enlevés et éliminés conformément aux règlements applicables. Les zones perturbées pourront être remises en végétation et retourner à leur état naturel, c’est-à-dire leur état préalable à la perturbation.

Promoteur

Ministère des Mines

Emplacement

Canton de Vankoughnet, district d’Algoma

Type

Bulletin

Numéro de référence

Numéro du Registre environnemental de l’Ontario : 019-7902

Personne-ressource

Michaela Haring, planificatrice de l’environnement
Section de la réhabilitation des sites miniers
933, chemin du lac Ramsey
Sudbury, Ontario
P3E 6B5
Tél. : 249 885-3631
Courriel : Michaela.Haring2@ontario.ca

Avis de possibilité de commenter sur un projet de catégorie B (2023)

Nous vous invitons à commenter sur le projet de réhabilitation de la mine Prace.

Les activités de réhabilitation proposées ont été sélectionnées en tant que projet de catégorie B. Le projet est mené conformément à l’évaluation environnementale de portée générale Class Environmental Assessment for Activities of the Ministry of Northern Development and Mines under the Mining Act (disponible en anglais seulement; PDF modifié en 2018).

Nous avons ciblé plusieurs effets environnementaux associés au projet, qui peuvent être atténués à l’aide de mesures conventionnelles. La description du projet contient un aperçu des effets négatifs sur l’environnement et des mesures d’atténuation proposées qui annuleraient ces effets ou en réduiraient la portée. Cette description et les documents connexes se trouvent dans le Registre environnemental de l’Ontario.

Nous vous invitons à soumettre vos commentaires et à exprimer vos préoccupations concernant ce projet proposé. Pour en savoir plus ou pour présenter des commentaires, visitez la page de ce projet dans le Registre environnemental de l’Ontario ou communiquez avec nous comme suit :

Michaela Haring, planificatrice de l’environnement
Section de la réhabilitation des sites miniers
933, chemin du lac Ramsey
Sudbury, Ontario
P3E 6B5
Tél. : 249 885-3631
Courriel : Michaela.Haring2@ontario.ca

Protection des renseignements personnels

Les renseignements personnels que vous fournissez dans une soumission (par exemple, nom, adresse et numéro de téléphone) ainsi que vos points de vue et opinions sont recueillis par le ministère en vertu de la Loi sur les évaluations environnementales dans le but de réaliser des consultations publiques et de prendre des décisions concernant le projet.

Vos renseignements personnels peuvent également être communiqués à la Direction des autorisations environnementales du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs. La collecte, l’utilisation et la divulgation de ces renseignements sont toutes régies par la Loi sur l’accès à l’information et la protection de la vie privée.

Les questions concernant la collecte de ces renseignements doivent être adressées à :

Michaela Haring, planificatrice de l’environnement
Section de la réhabilitation des sites miniers
933, chemin du lac Ramsey
Sudbury, Ontario
P3E 6B5
Tél. : 249 885-3631
Courriel : Michaela.Haring2@ontario.ca

Déclaration d’achèvement

Le ministère a achevé l’évaluation du projet de réhabilitation des dangers miniers de la mine abandonnée Prace (no de la fiche Système d’information sur les mines abandonnées 07976). Historiquement, la propriété a également été appelée la mine du lac Sill en raison de sa proximité avec le lac Sill, situé à environ 300 mètres au nord de la mine. La mine se situe dans le canton de Vankoughnet, à environ 25 kilomètres au nord de Sault Ste. Marie et à 1,5 kilomètres au sud-est du lac Robertson.

L’objectif du projet est de réhabiliter les risques miniers de la mine de Prace afin d’éliminer les risques pour le public. Les risques miniers proposés pour la réhabilitation comprennent la galerie d’accès, la monterie, la mine à ciel ouvert, le chantier d’abattage à la surface et le pilier de couronne. Tous les débris restants associés aux activités minières historiques seront enlevés et les zones perturbées seront remises dans l’état où elles se trouvaient avant la perturbation.

Les études acoustiques sur les chauves-souris réalisées au chantier d’abattage à la surface ont confirmé que les chauves-souris utilisent les chantiers souterrains comme hibernaculum. Le chantier d’abattage à la surface est le seul élément déterminé qui permette aux chauves-souris d’accéder aux travaux souterrains. Les activités de réhabilitation actuellement prévues n’auront pas d’incidence sur l’utilisation à long terme de l’habitat hivernant des chauves-souris.

Les activités de réhabilitation comprendront les éléments suivants.

  • L’installation d’une clôture conforme aux spécifications énoncées dans le Code de réhabilitation des mines en vertu du Règlement de l’Ontario 35/24 (anciennement Règlement de l’Ontario 240/00) autour du chantier d’abattage à la surface, du pilier de la couronne du chantier d’abattage, du pilier de la couronne de la galerie d’accès et de la mine à ciel ouvert. La clôture réduira au minimum l’accès à la mine par inadvertance, tout en protégeant l’habitat hivernant des chauves-souris.
  • Le chapeau ferrugineux en béton de la monterie. Le chapeau ferrugineux existant sera enlevé avant d’en construire un nouveau.
  • Le remblayage de la galerie d’accès. La tranchée menant à la galerie d’accès sera asséchée pour permettre l’accès à la galerie d’accès et tous les remblais existants, le bois et les mailles d’acier seront enlevés. L’entrepreneur sera chargé de déterminer comment gérer les eaux usées.

L’installation de la clôture nécessitera l’enlèvement d’arbres et de végétation sur une distance d’environ 3 mètres de part et d’autre du périmètre de la clôture. Nous prévoyons que seuls un défrichement de la végétation et un nivellement mineur des routes minières existantes seront nécessaires pour faciliter l’accès de l’équipement lourd aux zones nécessitant une réhabilitation. Tous les débris restants liés aux activités minières historiques seront enlevés et éliminés conformément à la réglementation en vigueur. Une revégétalisation des zones perturbées pourra se faire naturellement et revenir à l’état antérieur à la perturbation.

Nous avons évalué cette initiative comme étant de catégorie B, conformément au document Class Environmental Assessment for Ministry of Northern Development and Mines Activities under the Mining Act (Évaluation environnementale de portée générale concernant des activités menées par le ministère du Développement du Nord et des Mines en vertu de la Loi sur les mines, PDF, modifiée en 2018, disponible en anglais seulement).

Résumé de la consultation

Nous avons distribué des lettres de consultation aux organismes gouvernementaux, aux communautés autochtones et aux autres personnes concernées le 16 février 2024. De plus, nous avons publié un avis de possibilité de fournir des commentaires sous la forme d’un avis de bulletin dans le Registre environnemental de l’Ontario (Registre environnemental de l’Ontario no 019-7902) et l’avons référencé sur la Page web de ressources sur la Loi sur les mines. Nous avons accompagné l’avis et les lettres d’une description du projet comprenant un résumé des effets négatifs potentiels sur l’environnement associés à l’initiative et des mesures d’atténuation proposées qui annuleraient ou réduiraient l’ampleur des effets sur l’environnement. Nous avons offert à toutes les parties consultées d’apporter leur contribution et d’exprimer leurs préoccupations concernant le projet au cours d’une période de consultation de 30 jours.

Le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF) a indiqué que la zone d’intérêt naturel et scientifique (ZINS) de la route de la falaise du lac Robertson (G-04) est située à 2&nbps;ou 3 kilomètres à l’ouest de la mine. Les activités du projet ne devraient pas avoir d’impact sur la ZINS.

Le MRNF a fourni des renseignements sur les espèces de poissons présentes dans les eaux avoisinantes et a indiqué qu’il y avait un risque d’impact sur les poissons et leur habitat si les eaux usées de la tranchée de la galerie d’accès étaient déversées dans l’environnement. L’entrepreneur sera chargé de déterminer comment gérer les eaux usées pendant les activités d’assèchement. Compte tenu de la faible quantité d’eau à extraire, il est possible que l’eau soit transportée hors du site pour être éliminée. Si l’entrepreneur choisit de rejeter l’eau dans l’environnement, l’eau sera échantillonnée pour s’assurer qu’il n’y a pas d’incidence sur l’environnement. De plus, des mesures de lutte contre l’érosion et la sédimentation seront mises en œuvre, ainsi que des mesures de dissipation de l’énergie pour dévier, disperser et neutraliser la force érosive de l’eau en mouvement. Nous avons inclus des mesures d’atténuation dans le cadre de l’évaluation environnementale de portée générale.

La direction des espèces en péril du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs (MEPP) a formulé des observations concernant l’incidence du projet sur les espèces en péril et la conformité avec la Loi sur les espèces en voie de disparition (LEVD, 2007). Nous avons résumé ci-dessous les principaux commentaires reçus de la direction des espèces en péril du MEPP, ainsi que nos réponses et résolutions :

  • Le MEPP a exprimé des inquiétudes concernant l’assèchement de la tranchée et l’incidence sur la tortue mouchetée. Une étude sur les espèces en péril réalisée par la société d’ingénierie WSP en 2023 a révélé que le substrat le long de la route d’accès à la mine pouvait convenir à la nidification des tortues. Cependant, aucune trace de tortue n’a été observée. La zone du projet est située à la limite nord de l’aire de la tortue mouchetée et il n’y a pas d’occurrences antérieures de tortue mouchetée chevauchant le site. La tranchée qui s’étend jusqu’à la galerie d’accès n’abriterait pas l’habitat de la tortue mouchetée. La tranchée sera à nouveau inondée naturellement après le remblayage de la galerie d’accès.
  • Le MEPP a indiqué que la saison active de la tortue mouchetée s’étend du 15 avril au 15 octobre. Il a recommandé l’installation de clôtures d’exclusion en dehors de la période d’activité. Nous examinerons la zone du projet afin de déterminer l’emplacement des clôtures, le cas échéant.
  • Le MEPP a recommandé que les activités d’enlèvement des arbres et de la végétation soient achevées après le 15 septembre afin d’atténuer la période d’essaimage des chauves-souris. Nous avons intégré la fenêtre temporelle recommandée pour l’enlèvement des arbres et de la végétation dans l’évaluation environnementale de portée générale.
  • Le MEPP a demandé si le retrait du chapeau ferrugineux de la monterie pouvait fournir un habitat approprié aux chauves-souris et, dans l’affirmative, si une mesure de réhabilitation respectueuse des chauves-souris ne pouvait pas être utilisée à la place. Nous avons informé le MEPP que le remplacement du chapeau ferrugineux reste l’option de réhabilitation privilégiée pour la monterie. L’utilisation d’une mesure favorable aux chauves-souris pourrait avoir un effet sur le microclimat des travaux souterrains et sur la pertinence de l’hibernaculum existant.

Nous continuerons à consulter la direction des espèces en péril du MEPP pour nous assurer que les activités du projet ne contreviennent pas à la LEVD (2007).

La direction des évaluations environnementales du MEPP a fourni une lettre reconnaissant que le projet suit le processus de planification environnementale approuvé pour un projet de catégorie B dans le cadre de l’évaluation environnementale de portée générale des MINES. Le document actualisé sur les domaines d’intérêt (août 2022) a été fourni en ce qui concerne l’intérêt du MEPP pour le processus d’évaluation environnementale de portée générale. Nous avons examiné le document sur les domaines d’intérêt afin de nous assurer que nous répondons à tous les intérêts du MEPP en ce qui concerne le processus d’évaluation environnementale de portée générale. Nous avons fourni la déclaration d’achèvement à l’envoi de notifications par courriel de l’évaluation environnementale de la région Nord du MEPP.

Le ministère des Affaires civiques et du Multiculturalisme (MACM) a indiqué que si le projet présente un potentiel archéologique, un archéologue agréé entreprendra une évaluation archéologique. L’examen préalable réalisé pour ce projet n’a cerné aucune ressource archéologique connue ou potentielle. De même, l’examen préalable du projet n’a cerné aucune ressource connue ou potentielle du patrimoine bâti ou paysage du patrimoine culturel. Nous avons inclus les listes de vérification de sélection remplies pour l’archéologie et les paysages du patrimoine culturel dans le rapport d’évaluation environnementale de portée générale.

Nous n’avons pas reçu d’autres commentaires susceptibles d’affecter le projet actuellement prévu. Nous mettrons en œuvre le projet tel qu’il est décrit dans la documentation du projet.

Approuvé par :

12 avril 2024

Marc Stewart
Chef, Section de la réhabilitation des sites miniers
Ministère des Mines
933 Ramsey Lake Road, Sudbury (Ontario)
Tél. : 705 864-5798Courriel : marc.stewart@ontario.ca (26877435 : 6272.7839278@6682746.22)