Introduction

En Ontario, la punaise terne (Lygus lineolaris) est un ravageur commun de plusieurs cultures fruitières et d'un certain nombre de cultures légumières, dont les suivantes : céleri, laitue, brocoli, chou-fleur, chou de Chine, amarantes comestibles, haricot mange-tout, poivron, aubergine, pomme de terre, tomate et épinard. Ce ravageur commet ses dégâts tant à l'état adulte qu'aux stades immatures. On le reconnaît facilement à ses taches caractéristiques et à ses comportements (figure 1).

Figure 1.	Adulte et nymphe de la punaise terne

Figure 1. Adulte et nymphe de la punaise terne

La punaise adulte a un corps d'aspect caractéristique dont la couleur va du jaune luisant au brun noir et elle porte sur le dos un dessin triangulaire distinct. Elle mesure environ 5 mm de long. Au stade adulte, elle voltige d'une plante à l'autre par petites envolées successives. C'est sous la forme adulte qu'elle passe l'hiver en Ontario, habituellement dans des endroits abrités, par exemple, sous des débris végétaux, dans les haies et les zones couvertes de mauvaises herbes.

Les nymphes, de couleur verte, n'ont pas d'ailes et se meuvent très prestement quand on les dérange. Bien qu'elles ressemblent à des pucerons quand elles sont très jeunes, la rapidité de leurs déplacements et l'absence des deux appendices à l'extrémité postérieure permettent de les distinguer facilement des pucerons.

Certains programmes de surveillance ont été mis au point pour les cultures telles que le céleri, la pomme de terre et la fraise (voir la fiche technique intitulée La punaise terne : un ravageur important de la fraise, commande no 92-109). Ils reposent sur le comptage de la punaise chez un nombre donné de plants, travail qui peut être plus ou moins difficile selon la culture en question et le moment de la journée. Pendant les périodes chaudes et sèches, la punaise migre souvent avec rapidité d'un champ à l'autre et d'une ferme à l'autre. De nombreuses autres espèces végétales et certaines mauvaises herbes communes sont également de bons hôtes de la punaise. La luzerne et les champs de maïs situés au voisinage des cultures légumières sont des sources importantes de punaise terne; en outre les risques d'infestation s'accroissent lorsqu'il y a des peuplements d'amarante à racine rouge, de stellaire moyenne, de pissenlit et de tous types de menthe à l'intérieur et aux alentours des champs de légumes commerciaux. Au moment des première et deuxième coupes de luzerne, la punaise terne migre par colonies entières vers les cultures sensibles qui se trouvent dans les environs (figure 2).

Figure 2.	Punaise terne adulte sur mauvaise herbe hôte

Figure 2. Punaise terne adulte sur mauvaise herbe hôte

Dans de nombreux cas, on remarque les dégâts de la punaise terne avant d'apercevoir l'insecte lui-même. Il est donc très important de savoir reconnaître les symptômes de ses attaques. La salive de la punaise terne est phytotoxique; les piqûres de nutrition déterminent chez les plantes attaquées des lésions nécrotiques et favorisent l'apparition de pourritures secondaires.

La présente fiche technique résume les symptômes causés par la punaise terne, les principes généraux de surveillance des populations et les moyens de lutte envisageables chez plusieurs cultures légumières. Pour avoir des recommandations sur l'emploi des pesticides, on peut consulter l'édition courante de la publication 363F du MAAARO intitulée Recommandations pour les cultures légumières. Pour de l'information sur la lutte antiparasitaire intégrée (LI), deux publications sont disponibles, consacrées respectivement aux cultures en terre noire et aux cultures de la famille des crucifères (choux). La publication 700F intitulée Lutte intégrée contre les ennemis de l'oignon, de la carotte, du céleri et de la laitue en Ontario et la publication 701F intitulée Lutte intégrée contre les ennemis des cultures de crucifères en Ontario renseignent utilement sur les méthodes de diagnostic, de surveillance et de lutte antiparasitaire chez le céleri, la laitue, le brocoli et le chou-fleur. Le livre intitulé Maladies et ravageurs des cultures légumières au Canada, 1994, ISBN 0-9691627-3-1, fournit aussi de l'information sur les dégâts de la punaise et les moyens de s'en prémunir chez un certain nombre de cultures légumières. (Commander cette publications.)

La punaise terne est un insecte de climat chaud qui pond normalement ses oeufs lorsque la température dépasse 20,0 °C. On a créé un modèle basé sur l'accumulation des degrés-jours qui aide à prédire la date de l'apparition des premières nymphes susceptibles d'endommager de nombreux légumes. Pour ce qui concerne la punaise terne, l'accumulation des degrés-jours au-delà de la température seuil de 12,4 °C commence dès le 1er avril. Les premières nymphes ne sortent que lorsqu'environ 35-40 degrés-jours se sont accumulés. Étant donné que la punaise terne vit au ras du sol, les prédictions basées sur les degrés-jours sont plus exactes si les thermographes sont placés à ce niveau. Pour la plupart des cultures légumières, il est essentiel de surveiller visuellement la punaise adulte et ses nymphes tout au long de la saison de végétation.

Céleri

Les premiers symptômes peuvent prendre la forme d'un jaunissement ou d'un flétrissement des folioles, de taches ressemblant à la brûlure apicale sur les nouvelles pousses ou de petites perforations le long des côtes. Les dégâts de la punaise terne sur le céleri se compliquent souvent d'infections bactériennes secondaires qui donnent naissance à de grandes lésions nécrotiques le long des côtes et (ou) à des symptômes touchant le coeur du plant (figures 3, 4 et 5).

Figure 3.	Premiers dégâts de la punaise terne sur les folioles de céleri

Figure 3. Premiers dégâts de la punaise terne sur les folioles de céleri

Figure 4.	Dégâts sur la partie inférieure de tiges de céleri

Figure 4. Dégâts sur la partie inférieure de tiges de céleri

Figure 5.	Lésion nécrotique sur du céleri provoquée par les piqûres de la punaise terne

Figure 5. Lésion nécrotique sur du céleri provoquée par les piqûres de la punaise terne

On peut se servir d'un filet fauchoir et de plaquettes jaunes encollées pour surveiller les déplacements de la punaise terne dans les champs et dans le voisinage, mais aucune de ces deux méthodes ne renseigne bien sur les dégâts éventuels à la culture. L'inspection directe des plants de céleri est la méthode la plus efficace. Il faut examiner de 50 à 100 plants choisis au hasard en regardant directement au centre des feuilles du coeur (figure 6). Les punaises adultes s'enfuient en volant, tandis que les nymphes vertes se laissent tomber à terre et fuient en courant. Ces insectes se déplacent rapidement, surtout dans le milieu du jour lorsqu'il fait chaud. Prendre en note le nombre de punaises ternes adultes et nymphes trouvées et diviser par le nombre de plants examinés pour obtenir le nombre moyen de punaises par plant. Pour les cultures de céleri, les seuils d'intervention sont les suivants : du repiquage jusqu'à 3 semaines avant la récolte, la tolérance est de 0,2 punaise terne par plant. Pendant les trois semaines précédant la récolte, la tolérance est de 0,1 punaise terne par plant. Ces seuils n'ont qu'une valeur indicative générale et il convient de rappeler que dans de nombreux cas, on aperçoit les dégâts de la punaise terne avant de pouvoir observer celle-ci en grand nombre, qu'il s'agisse d'adultes ou de nymphes.

Figure 6 Dépistage de la punaise terne

Figure 6. Dépistage de la punaise terne

Laitue, épinard, chou de chine

Les dégâts de la punaise terne sur la laitue, l'épinard et le chou de Chine peuvent déprécier considérablement ces légumes et les rendre plus vulnérables aux maladies bactériennes. Les piqûres de la punaise terne peuvent concerner toutes les parties de la plante, mais elles se concentrent en général sur les faces interne et externe de la nervure médiane des feuilles (figures 7 et 8). La punaise terne se nourrit aussi aux dépens des jeunes pousses qui se développent au coeur des plants, provoquant des symptômes semblables à ceux du coeur noir.

Figure 7.	Dégâts de la punaise terne sur la face externe

Figure 7. Dégâts de la punaise terne sur la face externe de la nervure médiane d'une laitue romaine

Figure 8.	Dégâts de la punaise terne sur la face interne

Figure 8. Dégâts de la punaise terne sur la face interne de la nervure médiane d'une laitue romaine

Figure 9.	Granulée brune du brocoli causée par les piqûres de la punaise terne

Figure 9. Granulée brune du brocoli causée par les piqûres de la punaise terne

On surveille les niveaux de populations de la punaise terne et de leurs dégâts chez la laitue, l'épinard et le chou de Chine de la même façon que pour le céleri. Aucun seuil d'intervention n'a été fixé spécifiquement pour ces cultures, mais les seuils adoptés pour le céleri se sont avérés fiables pour prendre des décisions concernant les moyens de lutte à prendre. La lutte contre les mauvaises herbes, la fauche précoce des champs de luzerne voisins et la détection précoce de la punaise terne dans la culture sont des précautions importantes.

Brocoli, chou-fleur, légumes-feuilles d'Asie

Bien que la prévalence des dommages qu'elle inflige aux parties commercialisables du brocoli et du chou-fleur soit à la hausse ces dernières années, la punaise terne est considérée comme un ravageur occasionnel de ces deux cultures. Chez le chou-fleur, ses piqûres entraînent l'apparition de stries brunes superficielles sur la pomme. Chez le brocoli, elles entraînent le symptôme de la granulée brune, soit le dessèchement et le ratatinement de fleurettes éparses sur les jets (figure 9). Comme chez les autres cultures, ces lésions sont une porte ouverte aux infections bactériennes secondaires et à la pourriture. Sur les cultures comme le pak choy, le gai lan (brocoli de Chine), le bok choy, le choy sum, le hinn choy (amarante) et le tung choy (épinard d'eau), les dégâts se traduisent normalement par des lésions sur les tiges, les pétioles des feuilles et les tiges florales. Les légumes portant ce genre de dégâts sont souvent impropres à la vente.

La surveillance des populations de punaise terne dans le brocoli, le chou-fleur et les légumes verts d'Asie exige également l'inspection de plants individuels. Le chou-fleur et le brocoli sont vulnérables à la punaise terne après la formation des inflorescences tandis qu'un bon nombre des légumes-feuilles d'Asie sont sensibles du stade plantule à la maturité. Aucun seuil d'intervention n'a été défini, mais la présence ou l'absence du ravageur est une bonne indication en soi.

Poivron et aubergine

Les premiers dégâts causés par les piqûres de nutrition se limitent souvent aux boutons floraux dont ils entraînent l'avortement (figure 10). Les pertes peuvent atteindre 100 % dans les cas graves. Sur les fruits du poivron et de l'aubergine, les dégâts sont moins communs. Cependant, comme c'est aussi le cas pour les tomates, des taches brouillées peuvent apparaître sur les fruits de ces deux espèces.

Figure 10. Dégâts de la punaise terne sur des boutons floraux d’;aubergine

Figure 10. Dégâts de la punaise terne sur des boutons floraux d'aubergine

Pour surveiller la punaise terne sur le poivron et l'aubergine, il est également nécessaire d'inspecter des plants individuellement, dès la sortie des boutons floraux. La fréquence minimale des inspections est de deux par semaine. Il n'y a pas de seuils établis, mais la présence ou l'absence du ravageur est une bonne indication en soi (figure 11).

Figure 11.	Punaise terne adulte sur un poivron

Figure 11. Punaise terne adulte sur un poivron

Tomate

Chez la tomate, les dommages de la punaise terne se limitent généralement aux fruits. Les punaises adultes et les nymphes se nourrissent aux dépens des fruits dont ils incisent la peau avec leurs pièces buccales. Lorsque les tomates sont encore vertes, ces incisions provoquent la malformation du fruit et l'apparition de fossettes. Lorsque les tomates sont mûres, les effets de la toxine injectée par la punaise en se nourrissant entraînent la formation de taches circulaires blanches sur les fruits. Les tomates affectées de ce symptôme des « taches brouillées » sont difficiles à peler (« la tache spectrale », quant à elle, est le résultat d'une infection à Botrytis avortée) (figures 12 et 13). Elles peuvent perdre toute valeur lorsqu'elles sont destinées à la mise en conserve entières ou à la vente sur le marché du frais. Les dégâts causés aux tomates par la punaise des bois ressemblent également à ceux de la punaise terne.

Figure 12.	Taches brouillées de la tomate consécutives à des

Figure 12. Taches brouillées de la tomate consécutives à des piqûres de la punaise terne

Figure 13.	Taches brouillées de la tomate consécutives à des piqûres de la punaise terne

Figure 13. Taches brouillées de la tomate consécutives à des piqûres de la punaise terne

Il est important de suveiller les cultures de tomates dès l'apparition des jeunes fruits. C'est particulièrement important à l'époque de la première coupe dans les champs de luzerne voisins. Les punaises peuvent endommager les fruits mûrs jusqu'en septembre et la surveillance des champs doit être continuelle. Il faut en outre vérifier régulièrement les champs d'autres cultures sensibles situés près des champs de tomates pour contrôler le niveau des populations de punaise terne. Des inspections de plants isolés sont nécessaires, surtout dans les champs où des problèmes de punaise se sont déjà posés. Aucun seuil d'intervention n'a été fixé, mais la présence ou l'absence du ravageur est une bonne indication en soi.

Pomme de terre

Sur la pomme de terre, les dégâts se limitent généralement aux fleurs et aux folioles. En général, les premiers indices sont le flétrissement des folioles du sommet suivi d'un avortement facilement observable des fleurs et des jeunes fruits (figure 14). Ces dégâts ne causent pas une diminution du rendement en tubercules commercialisables. Sur les folioles, la punaise terne s'attaque au pétiole et à la nervure médiane. Les dégâts qui en résultent peuvent prendre la forme de petits trous de nutrition irréguliers dans le feuillage ou de lésions nécrotiques sur les pétioles et la nervure médiane (figures 15 et 16). La toxine injectée par la punaise en se nourrissant peut également causer la déformation et le recroquevillement des folioles. Si les piqûres de nutrition sont nombreuses, les folioles peuvent jaunir, brunir ou se dessécher. Jusqu'à présent, on n'a pas mesuré ce type de dommages sur les pommes de terre et leur effet sur le rendement. Certains spécialistes imputent également à la punaise la propagation du viroïde de la filosité de la pomme de terre, une maladie qui se traduit par la formation de tubercules allongés.

Figure 14.	Premiers dégâts de la punaise terne sur des folioles de pomme de terre

Figure 14. Premiers dégâts de la punaise terne sur des folioles de pomme de terre

Figure 15.	Piqûres de nutrition de la punaise terne sur

Figure 15. Piqûres de nutrition de la punaise terne sur des folioles de pomme de terre

Figure 16.	Piqûres de nutrition de la punaise terne

Figure 16. Piqûres de nutrition de la punaise terne sur des folioles de pomme de terre

On surveille la présence de la punaise terne sur les pommes de terre à l'aide d'un filet fauchoir pour attraper les punaises adultes. La technique du filet fauchoir ne fonctionne vraiment bien que lorsque le feuillage est sec. Pour mesurer la menace posée par la punaise terne dans un champ de pommes de terre, il suffit de dénombrer les punaises capturées au bout de 25 passages de filet au ras des plants. Le seuil établi en ce qui concerne la pomme de terre est de 25 punaises adultes en 25 coups de filet.

Cucurbitacées

La punaise terne peut se nourrir des fleurs, des feuilles et des tiges de légumes appartenant à la famille des cucurbitacées comme le concombre, la courge, le melon, le potiron et la courgette. Si elles sont nombreuses, les piqûres de nutrition peuvent réduire la floraison et retarder le développement des nouvelles pousses, mais dans la plupart des cas, aucune mesure de lutte n'est nécessaire.

Haricot mange-tout

Les dégâts causés par la punaise terne aux haricots mange-tout se cantonnent généralement aux fleurs et aux fruits. Sur les fleurs, les piqûres peuvent entraîner la coulure. Sur les gousses, les dégâts se présentent sous forme de lésions de la taille d'une tête d'épingle entourées d'un halo blanc. Lorsqu'ils sont nombreux, ces dégâts peuvent déprécier les haricots, voire les rendre invendables. La toxine injectée par la punaise peut aussi provoquer la déformation de la gousse.

La surveillance de la punaise terne exige des inspections de plants individuels, surtout par temps chaud et sec, dans les champs où ce ravageur a déjà posé des problèmes.

Conseils généraux pour la prévention des dégâts de la punaise terne

  1. Aires d'hivernage de la punaise: Les bordures de champ, les tapis de feuilles mortes, les zones couvertes de débris végétaux, les tas de broussailles, les champs de luzerne et les zones envahies de mauvaises herbes sont autant de refuges accueillants pour la punaise terne adulte. Chaque fois que possible, il est conseillé de nettoyer ces zones et d'éliminer les mauvaises herbes qui sont les hôtes de la punaise terne.
  2. Choix des cultivars: Concernant les cultures légumières infestées par la punaise terne, il n'existe pas d'information sur la sensibilité ou la tolérance des diverses variétés aux blessures du ravageur.
  3. Champs de luzerne: Les cultures légumières situées près des champs de luzerne doivent être surveillées attentivement juste avant, pendant et après la coupe de la luzerne, car la punaise peut aller se réfugier dans les cultures hôtes de relais. En fauchant la luzerne avant que la majorité de la population de punaises ait atteint le stade adulte, on peut réduire le nombre de punaises qui fuiront la luzerne pour venir se réfugier sur les cultures hôtes sensibles. Cela n'est possible que si les champs de luzerne des alentours sont eux aussi régulièrement inspectés.
  4. Lutte contre les mauvaises herbes: On peut limiter la population de punaises résidentes en éliminant dans les champs de légumes et dans les environs les dicotylédones (mauvaises herbes à feuilles larges) qui sont des hôtes de la punaise terne. Le désherbage continuel tout au long de la saison de végétation peut aider à réduire aussi la population de punaises qui hivernent. Il faut être particulièrement vigilant pendant les périodes de sécheresse, parce que le stress hydrique rend les mauvaises herbes moins accueillantes pour la punaise terne, ce qui entraîne sa migration vers des cultures légumières sensibles.
  5. Choix du terrain: Il est préférable d'éviter de planter des cultures légumières sensibles dans les zones où l'activité de la punaise terne risque d'être très élevée. À ces endroits, on peut aménager une zone tampon consacrée à une espèce non sensible et ainsi contribuer à protéger les légumes plus sensibles contre les dégâts de la punaise.
  6. Lutte biologique: Pour l'instant, il n'existe pas de méthode de lutte biologique efficace, bien que l'on connaisse l'existence de plusieurs espèces indigènes de parasites des oeufs ou des nymphes. Des recherches sont en cours en Ontario pour accroître la diversité des insectes utiles par l'introduction d'une nouvelle espèce de guêpe parasite qui contribue à diminuer les populations de punaises dans les espèces fourragères et les mauvaises herbes. On pourrait réduire ainsi le nombre de punaises qui migrent vers les cultures fruitières et légumières voisines. À l'avenir, les méthodes de lutte biologique devraient jouer un rôle plus important dans la lutte contre la punaise terne.
  7. Lutte chimique: Sur les cultures légumières, l'emploi du diméthoate, de l'endosulfan et de plusieurs pyréthrines de synthèse est homologué contre la punaise terne, toutefois, cela varie selon les cultures. Consulter la publication 363F du MAAO intitulée Recommandations pour les cultures légumières pour connaître les détails relatifs à chaque culture (pour commander cette publication). L'emploi répété d'un insecticide doit être évité de manière à réduire l'apparition de problèmes de résistance. On ne doit recourir aux insecticides qu'en cas de besoin et lorsque les seuils d'intervention, s'il y en a, sont atteints.

Remerciements:

Les auteurs tiennent à remercier les personnes suivantes qui les ont aidés à préparer le texte et le contenu technique de la présente fiche technique : Dr Ron Pitblado, Université de Guelph, CTAR; Donna Speranzini, conseillère, MAAARO, Vineland; Dr Eugenia Banks, spécialiste de la pomme de terre, MAAARO, Orangeville et Dr Bruce Broadbent, AAC, London.

Crédits photos:

  • Figures 1-7 : J. Chaput
  • Figure 8 : M. R. McDonald
  • Figure 9 : J. Schooley
  • Figures 10-13 : J. Uyenaka
  • Figure 14 : E. Banks
  • Figures 15 et 16 : S. Squire

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