Personne n’échappe à l’inquiétude

Lorsqu’une pensée nous préoccupe et nous empêche d’aller de l’avant, on peut éprouver de l’inquiétude. Lorsque de nombreux sentiments d’inquiétude nous affectent dans notre vie quotidienne, on peut éprouver de l’anxiété.

Impacts de l’anxiété

  • nos pensées (inquiétudes)
  • notre corps (cœur qui s’emballe, sueurs et autres signes physiques)
  • notre comportement (agitation, interrogations répétées)

Les enfants atteints de déficience intellectuelle sont souvent incapables de signaler leurs pensées ou leurs symptômes ou de remarquer que leur comportement est lié à leurs pensées ou à leurs symptômes.

Réponses à l’anxiété

Lorsqu’on est anxieux, on se sent de plus en plus affligé et, à un moment donné, la détresse atteint un sommet pour ensuite se résorber. Le « pic » peut être petit et, la détresse, bien gérée. Le pic peut être suffisamment modéré et pénible pour que la personne soit affectée par ses symptômes ou son comportement. Si cette personne vit une détresse plus grande, elle peut se sentir submergée ou agitée et incapable de résoudre un problème ou de traiter de nouvelles informations.

Les réactions à l’anxiété peuvent être la lutte, la fuite ou l’inaction; les enfants réagissent souvent instinctivement par la « lutte » pour échapper à leurs sentiments d’inquiétude. L’anxiété est alors plus difficile à reconnaître que les comportements de fuite ou d’inaction.

Faire face à l’anxiété

L’anxiété n’a rien de logique; savoir la gérer, c’est une compétence. Comme pour toutes les compétences, il faut de la patience et de la pratique. Tout d’abord, la personne doit savoir reconnaître qu’elle est anxieuse avant d’apprendre à gérer son anxiété. Les enfants souffrant de déficience intellectuelle ont besoin d’entraîneurs pour les aider à apprendre et à mettre en pratique cette compétence.