L’avenir énergétique abordable de l’Ontario : Le besoin pressant en énergie
Découvrez la vision du gouvernement pour l’avenir énergétique de l’Ontario.
Mot du ministre
La politique énergétique de l’Ontario déterminera la réussite de notre province, aujourd’hui et pour la prochaine génération.
Il y a six ans, les habitants de l’Ontario nous ont fait confiance pour mettre fin aux expériences énergétiques ratées et idéologiques du gouvernement précédent, qui ont coûté des milliards de dollars en mauvaises affaires aux travailleurs et aux entreprises, entraînant des augmentations des coûts énergétiques parmi les plus élevés du continent. Ces coûts énergétiques élevés ont détruit notre secteur manufacturier et éliminé plus de 300 000 emplois bien rémunérés dont dépendaient les personnes, les familles et les communautés. Ils nous ont donc engagés pour réparer le gâchis dans le secteur de l’électricité et ramener de bons emplois en rétablissant l’avantage énergétique de l’Ontario.
Nous nous sommes mis au travail.
L’époque des accords de complaisance conclus par le gouvernement précédent, qui payait l’électricité plusieurs fois plus cher, est désormais révolue. Au lieu de cela, nous proposons une approche compétitive et globale pour répondre à la demande croissante d’énergie tout en réduisant les émissions.
L’époque où les familles devaient choisir entre mettre de la nourriture sur la table et payer leurs factures d’énergie est révolue. Nous réduisons plutôt les coûts énergétiques pour les familles et les travailleurs.
L’époque où la flambée des prix de l’énergie a poussé les entreprises à quitter l’Ontario est révolue. Notre gouvernement a plutôt réduit le coût de faire des affaires dans la province de 8 milliards de dollars chaque année, notamment en abaissant le coût de l’électricité.
En conséquence, nous disposons déjà de l’un des réseaux les plus propres au monde, et l’accès renouvelé à une énergie abordable et propre a redonné à l’Ontario ses lettres de noblesse. Les entreprises et les investissements étrangers affluent dans notre province, avec 44 milliards de dollars de nouveaux investissements dans les usines de véhicules électriques et de batteries, et des milliards de plus dans les secteurs en croissance des technologies et des sciences de la vie de la province. Nous sommes en train de révolutionner et de relier une base manufacturière en pleine croissance des industries telles que la production d’acier vert alimentée par l’électricité de Hamilton et de Sault Ste. Marie, chefs de file dans ce domaine, ainsi que les minéraux essentiels de tout le nord de l’Ontario.
Ces investissements créent de meilleurs emplois avec de meilleurs salaires dans toutes les régions de l’Ontario. Ils font également peser une demande nouvelle et sans précédent sur le réseau d’énergie propre de la province.
La Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité (SIERE) de l’Ontario prévoit maintenant que la demande d’électricité à elle seule augmentera de 75 % d’ici 2050. Cela signifie que l’Ontario a besoin de 111 TWh de plus d’énergie d’ici 2050, soit l’équivalent de quatre villes de Toronto et demie comme besoin de prendre d’avoir assumé le problème. Nous devons prendre des mesures dès maintenant pour relever ce défi. Si nous ne le faisons pas, la croissance économique de l’Ontario sera menacée. Nous devons tout faire pour protéger les emplois en renforçant notre avantage nucléaire qui nous permet d’être le moteur économique du Canada.
Pour planifier notre avenir, nous devons d’abord comprendre les défis qui nous attendent.
Ce document constitue la prochaine étape. Il rend compte en détail des défis auxquels fait face le système énergétique de l’Ontario alors que nous travaillons avec les travailleurs, les organismes de réglementation, les intervenants du secteur, les constructeurs, les entreprises, les collectivités autochtones et les partenaires syndicaux pour les affronter. Ce faisant, ce document affirme également l’engagement de notre gouvernement en faveur de politiques énergétiques qui maintiennent les tarifs d’énergie bas, tout en soutenant la création d’emplois, avec des salaires plus élevés.
C’est notre choix. Un programme favorable à la croissance qui adopte une approche globale en matière de planification énergétique, y compris le nucléaire, l’hydroélectricité, le stockage de l’énergie, le gaz naturel, l’hydrogène et les énergies renouvelables et d’autres combustibles, plutôt qu’un dogme idéologique qui offre de faux choix et qui impose une coûteuse et inutile taxe sur le carbone aux travailleurs et aux entreprises.
Notre gouvernement choisit la croissance et l’abordabilité. Notre vision est axée sur les besoins des familles, alors que nous demeurons déterminés à réduire les coûts et à faire croître l’économie de l’Ontario.
Il s’agit d’une vision ancrée dans un travail ambitieux déjà en cours. Nous avons commencé à préparer la plus grande expansion de l’énergie nucléaire sur le continent avec le premier petit réacteur modulaire du G7, tout en modernisant et en remettant en état les réacteurs existants à Darlington, Pickering et Bruce Power afin de prolonger leur durée de vie en toute sécurité, dans le respect des délais et du budget. Nous lançons de nouveaux programmes d’efficacité énergétique qui aident les familles à réduire leur consommation d’énergie afin d’économiser de l’argent. Et nous avons lancé les plus importants achats d’énergie de ce type dans l’histoire du Canada pour produire l’énergie dont nous aurons besoin dans les années 2030.
Mais il reste encore beaucoup à faire. Nous n’allons pas condamner l’Ontario à l’échec par manque d’ambition ou de volonté d’investir dans notre prospérité commune. Nous ferons ce que les générations précédentes ont fait pour nous, c’est-à-dire veiller à ce que nous mettions en place dès aujourd’hui les éléments constitutifs de notre réussite future. Nous le ferons en partenariat et en consultation avec les communautés autochtones afin de nous assurer que tout le monde bénéficie de nos investissements énergétiques et que nous respectons les droits des autochtones et les droits issus des traités.
Lorsque nous trouverons ce juste équilibre, les possibilités de notre prospérité iront au-delà des frontières de l’Ontario. La vérité est qu’il y a une demande massive d’énergie propre dans le monde entier actuelle. Non seulement nous répondrons à notre propre demande nationale, mais notre gouvernement voit une chance de devenir un exportateur d’énergie et de technologies propres vers nos voisins et alliés, ce qui entraînera une baisse des coûts pour nos familles et nos entreprises, réduira les émissions au-delà de nos frontières et favorisera la sécurité énergétique de l’Amérique du Nord.
Pour bien faire les choses, nous devons toutefois nous éloigner de l’approche cloisonnée en matière de planification énergétique, qui a laissé les gouvernements précédents faire du rattrapage. C’est pourquoi je commence dès maintenant à travailler pour proposer une nouvelle approche intégrée qui rassemble toutes les parties du secteur de l’énergie pour alimenter notre économie en croissance. Au début de l’année prochaine, j’ai l’intention de présenter le tout premier plan intégré des ressources énergétiques de la province afin que nous puissions soutenir la croissance économique pendant des décennies à venir sans jamais imposer aux familles une coûteuse taxe sur le carbone.
Stephen Lecce
Ministre de l’Énergie et de l’Électrification de l’Ontario
Comment nous en sommes arrivés là : Réparer le gâchis dans le secteur de l’électricité
Introduction
Avant 2018, les coûts élevés de l’énergie portaient obstacle à la création d’emplois et aux investissements dans la province. Entre 2008 et 2016, le gouvernement précédent a signé plus de 33 000 contrats qui ont permis de payer jusqu’à dix fois le prix courant de l’électricité, ce qui a alourdi de plusieurs milliards de dollars les factures d’énergie des familles et des entreprises. Il a également prévu de fermer la centrale nucléaire de Pickering au lieu de la remettre à neuf. Il a annulé la planification de projets d’infrastructure essentiels, y compris la construction d’une nouvelle centrale nucléaire sur le site de Darlington, laissant la province avec des options limitées pour alimenter les nouveaux foyers et les nouvelles entreprises.
Par conséquent, la demande en électricité a stagné, car les emplois manufacturiers ont fui la province et les entreprises ont choisi de ne pas élargir leur empreinte. Aujourd’hui, notre gouvernement renverse cette tendance. Au cours des six dernières années, nous nous sommes concentrés sur la réduction des coûts pour les consommateurs pendant que nous construisons une nouvelle source de production d’énergie. Il s’agit notamment de mettre en place un plan — Alimenter la croissance de l’Ontario — afin d’apporter des certitudes aux entreprises et d’exposer les premières étapes du plan de la province visant à élargir l’accès à une énergie fiable, abordable et propre.
Première étape : Contrôler les factures d’électricité
En 2018, les factures d’électricité sont devenues incontrôlables. Les familles étaient contraintes de choisir entre se chauffer ou se nourrir. Selon les plans pour des frais d’électricité équitables du gouvernement précédent, les tarifs d’électricité devaient augmenter d’environ 5 % par année en moyenne de 2025 à 2029 — ce qui représente une augmentation de 28 $ par mois — ce qui n’est pas viable pour les familles et les entreprises.
C’est en partie le résultat des 33 000 contrats signés par le gouvernement précédent qui payaient l’électricité jusqu’à dix fois plus cher que le prix courant.
Les Ontariens des régions rurales et du Nord étaient particulièrement défavorisés et disposaient de moins d’options pour répondre à leurs besoins énergétiques.
Notre gouvernement a reconnu qu’il n’était pas juste pour les consommateurs — qu’ils soient des entreprises ou des familles — d’assumer le fardeau de ces contrats surévalués et fondés sur des idéologies. C’est pourquoi le gouvernement a mis en place des programmes, notamment le Plan exhaustif relatif à l’électricité et la Remise de l’Ontario pour l’électricité, afin de protéger les contribuables et de rétablir la stabilité dans le secteur de l’électricité de la province.
Plan exhaustif relatif à l’électricité (PERE)
Le Plan exhaustif relatif à l’électricité (PERE) de l’Ontario réduit les coûts de l’électricité pour tous les consommateurs en finançant les coûts supérieurs à la valeur marchande des quelque 33 000 contrats d’énergie renouvelable en vigueur, signés entre 2004 et 2016. Le besoin de cette mesure de soutien sera réduit au fil du temps à mesure que les contrats de 20 ans signés par le gouvernement précédent prendront fin.
Remise de l’Ontario pour l’électricité (ROE)
Introduite en 2018, la Remise de l’Ontario pour l’électricité (ROE) offre une réduction des tarifs d’électricité aux ménages, exploitations agricoles, foyers de soins de longue durée et petites entreprises admissibles. La ROE et le PERE sont automatiquement appliqués aux factures des consommateurs.
Éléments | Avec la ROE et le PERE | Sans la ROE et le PERE |
---|---|---|
Produits de base | 96,21 | 96,21 |
Ajustement des produits de base en raison du PERE | −18,47 | s.o. |
Produits de base ajustés | 77,74 | 96,21 |
Livraison | 49,32 | 49,32 |
Pertes | 3,80 | 4,70 |
Réglementation | 4,07 | 4,07 |
Sous-total | 134,92 | 154,29 |
ROE | −26,04 | s.o. |
Pourcentage de la ROE | 19 % | s.o. |
TVH | 17,54 | 20,06 |
Total | 126,42 | 174,35 |
Détails | Avec la ROE et le PERE | Sans la ROE et le PERE |
---|---|---|
Facture cible | 126,44 | s.o. |
Livraison de base ($/700 kWh) | 49,32 | 49,32 |
Produits de base ($/700 kWh) | 96,21 | 96,21 |
Deuxième étape : Alimenter la croissance de l’Ontario
Nos efforts pour maîtriser les tarifs de l’électricité ont apporté la certitude dont les entreprises ont besoin pour commencer à investir, pour que la province construise de nouveaux logements et pour que les consommateurs se tournent vers l’électricité.
Pour donner aux entreprises et aux constructeurs la certitude que l’électricité sera disponible lorsqu’ils en auront besoin, nous avons mis en place Alimenter la croissance de l’Ontario en juin 2023. Alimenter la croissance de l’Ontario a présenté les premières étapes de la production de nouvelles énergies, y compris des décisions générationnelles, comme le lancement des travaux de pré-développement d’une nouvelle centrale nucléaire à Bruce, la première construction nucléaire à grande échelle depuis 1993, et l’avancement de quatre petits réacteurs modulaires à Darlington, qui fourniront l’électricité fiable et sans émissions que les entreprises du monde entier recherchent.
Énergie nucléaire
L’énergie nucléaire représente plus de la moitié de l’approvisionnement en électricité de l’Ontario. Elle a joué un rôle essentiel dans les efforts déployés par l’Ontario pour éliminer progressivement la production d’électricité à partir du charbon et sera tout aussi importante à mesure que notre économie s’électrifie et que la demande d’énergie augmente. En plus d’avoir fait ses preuves en matière de sécurité et d’être en mesure de fournir de manière écoresponsable et fiable l’électricité de base nécessaire aux foyers, aux entreprises et à l’industrie, l’énergie nucléaire présente d’importants avantages économiques.
Remise à neuf
Les réacteurs CANDU doivent être remis à neuf après 30 à 40 ans d’exploitation. Les centrales nucléaires de Darlington et de Bruce ont maintenant atteint ce stade de leur vie opérationnelle et des travaux de rénovation sont en cours. La centrale nucléaire de Pickering atteindra ce stade au cours des prochaines années et le gouvernement a annoncé son soutien à la remise à neuf des quatre unités « B » de la centrale.
Au total, les travaux de remise à neuf des centrales de Darlington, de Bruce et de Pickering permettraient de maintenir une capacité de production de plus de 12 000 MW, ce qui sera nécessaire pour que notre province continue de croître.
Nouvelle construction à Bruce Power
La centrale nucléaire de Bruce en Ontario (6 550 MW) est l’une des plus grandes centrales nucléaires en activité dans le monde.
En 2023, la province a lancé des travaux de pré-développement en vue de la première construction nucléaire à grande échelle en Ontario depuis 1993, sur le site nucléaire existant de Bruce. En août 2024, Bruce Power a soumis sa description initiale du projet à l’Agence canadienne d’évaluation d’impact, lançant officiellement le processus d’approbation réglementaire dans le but de localiser jusqu’à 4 800 MW de nouvelle production nucléaire sur le site de Bruce, soit suffisamment d’énergie pour 4,8 millions de foyers.
Programme des petits réacteurs modulaires (PRM)
Pour répondre à la demande croissante, la province fait également progresser quatre PRM au site nucléaire existant de Darlington, ce qui fournirait une production d’électricité totale de 1 200 MW, soit suffisamment d’énergie pour 1,2 million de foyers.
Cette « approche de parc » pour les PRM en Ontario (c’est-à-dire la construction de plusieurs unités de la même technologie) apporte des avantages significatifs au programme de PRM de la province. Par exemple, cela réduit les coûts, car les infrastructures communes telles que la prise d’eau de refroidissement, la connexion au réseau de transport et un poste de contrôle peuvent être partagées par quatre unités au lieu d’une seule. La nature modulaire de la fabrication des PRM devrait également permettre de réduire le coût de chaque unité supplémentaire.
Le leadership de l’Ontario dans le domaine des nouvelles technologies nucléaires, en particulier les PRM, permet également à la province d’atteindre un niveau de notoriété sans précédent, d’autres administrations suivant l’exemple de l’Ontario. Au Canada, OPG collabore avec les entreprises d’électricité de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Nouveau-Brunswick pour élaborer et déployer des PRM sur leur territoire en s’appuyant sur les chaînes d’approvisionnement et l’expertise de l’Ontario.
OPG et le secteur nucléaire de la province, un chef de file mondial, se préparent à répondre aux exigences d’entreprises partenaires aux États-Unis, en Pologne, en Roumanie, au Royaume-Uni et dans d’autres pays qui cherchent à déployer des PRM et qui surveillent de près l’expansion nucléaire de l’Ontario. En effet, des ententes d’exportation de plus d’un milliard de dollars ont déjà été signées avec des entreprises de la chaîne d’approvisionnement nucléaire de l’Ontario, qui permettront aux travailleurs et aux entreprises de l’Ontario d’agir à titre d’atelier pour le monde, en vendant et en exportant l’équipement que nous construisons ici même en Ontario.
Hydroélectricité
L’Ontario a construit son réseau électrique sur la puissance de l’eau dans les années 1920 et, aujourd’hui, elle continue de fournir environ un tiers de la capacité énergétique totale de l’Ontario et représente environ 25 % de la production d’électricité de l’Ontario en 2022.
Certaines centrales hydroélectriques de l’Ontario, comme la centrale Sir Adam Beck à Niagara Falls, sont en activité depuis plus d’un siècle, et l’engagement de la province en faveur de l’entretien et la modernisation de ces installations visent à s’assurer qu’elles serviront la province au cours du siècle à venir. Au cours de la dernière année, le gouvernement a annoncé un investissement total de plus de 1,6 milliard de dollars pour prolonger la durée de vie de ces stations de 30 ans ou plus.
Approvisionnements concurrentiels
Le gouvernement a adopté une approche concurrentielle pour l’approvisionnement en électricité hors charge de base afin de réduire les coûts. L’Ontario a déjà procédé à trois appels d’offres concurrentiels pour renouveler les contrats des ressources existantes et en construire de nouvelles afin de répondre à la demande croissante.
Les familles et les entreprises constatent déjà les avantages de cette approche concurrentielle. Lors du premier appel d’offres du gouvernement, la province a réussi à acquérir plus de 700 mégawatts de ressources existantes en réalisant une économie de 30 % par rapport aux contrats du gouvernement précédent. Il en résultera une baisse des coûts du réseau électrique et des coûts pour les contribuables.
Le gouvernement a également conclu le plus important processus d’approvisionnement en stockage de batteries de l’histoire du Canada, qui a permis de stocker près de 3 000 MW d’énergie par batteries, ainsi que de produire du gaz naturel et du biogaz propre à la ferme, afin de soutenir la croissance de la population et de l’économie de la province jusqu’à la fin de la décennie.
En août 2024, le gouvernement a annoncé le prochain approvisionnement, avec des objectifs qui en feraient le plus important approvisionnement énergétique concurrentiel de l’histoire du pays. Dans le cadre de ces travaux, le ministre a demandé à la SIERE de déterminer des options pour élargir et accélérer cet approvisionnement afin de répondre à la demande croissante en énergie.
Efficacité énergétique
Devant l’augmentation de la demande, le gouvernement a également élargi les programmes d’efficacité énergétique, une composante essentielle et rentable du plan de la province. Alors que les Ontariens choisissent d’électrifier leurs maisons et leurs entreprises, il est possible d’installer des appareils plus efficaces et des contrôles plus intelligents pour économiser de l’argent et de l’énergie tout en profitant à l’ensemble de notre réseau énergétique.
En septembre 2022, le gouvernement provincial a augmenté de 342 millions de dollars le financement des programmes d’efficacité énergétique, ce qui porte le financement total à plus d’un milliard de dollars pour la phase en cours (2021–2024). Le gouvernement entend s’appuyer sur ces bases solides et dévoilera plus tard cette année de nouveaux programmes d’efficacité énergétique visant à aider les familles et les entreprises à réduire leurs factures et à économiser de l’énergie.
Extension du réseau de transport
Les lignes de transport à haute tension servent d’autoroute pour acheminer l’électricité depuis son lieu de production jusqu’aux grands clients directement raccordés et aux services publics locaux. Alors que la province construit de nouvelles installations de production, nous développons également notre réseau de transport avec de nouvelles lignes aux quatre coins de la province pour acheminer l’énergie là où elle doit aller.
Au cours des six dernières années, le gouvernement a accéléré le développement de cinq nouvelles lignes dans le sud-ouest de l’Ontario pour répondre à la demande croissante de l’industrie automobile et de l’agriculture, de deux nouvelles lignes dans le nord-est de l’Ontario pour soutenir la conversion prévue de l’acier Algoma à l’aciérage électrique ainsi que des possibilités d’exploitation minière, et d’une nouvelle ligne dans l’est de l’Ontario pour répondre à la demande dans les régions de Peterborough et d’Ottawa.
Figure 3 : Carte de l’extension du réseau de transport
Troisième étape : Le réseau propre de l’Ontario réduit les émissions à l’échelle de la province
L’expansion de la production d’énergie propre en Ontario a déjà mis la province sur la voie de la réduction des émissions à l’échelle de la province grâce à l’électrification de l’économie, même avec une légère augmentation des émissions produites par l’utilisation du gaz naturel pour la production d’électricité. Elle a également aidé la province à se rapprocher de ses objectifs en matière d’émissions pour 2030, contrairement au gouvernement fédéral et à d’autres provinces.
Selon une estimation de la SIERE en 2024, d’ici 2035, grâce à l’adoption de véhicules électriques et à l’électrification de la production d’acier, les émissions à l’échelle de la province pourraient réduire d’environ trois fois plus que celles du secteur de l’électricité. Dans l’ensemble, ce montant pourrait représenter une réduction équivalente des émissions découlant du retrait de plus de trois millions de voitures à essence de la route.
Année | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | 2027 | 2028 | 2029 | 2030 | 2031 | 2032 | 2033 | 2034 | 2035 | 2036 | 2037 | 2038 | 2039 | 2040 | 2041 | 2042 | 2043 | 2044 | 2045 | 2046 | 2047 | 2048 | 2049 | 2050 |
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Secteur de l’électricité, émissions historiques (mégatonnes d’éq. CO2) | 34 | 31 | 34 | 28 | 15 | 20 | 14 | 13 | 10 | 6 | 6 | 6 | 3 | 4 | 4 | 4 | 5 | 5 | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. |
Secteur de l’électricité, prévisions d’émissions | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | 3 | 4 | 6 | 9 | 8 | 10 | 9 | 10 | 10 | 10 | 9 | 8 | 8 | 8 | 9 | 8 | 4 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 2 | 2 | 2 | 2 | 3 |
Secteur de l’électricité moins les réductions d’émissions | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | 1 | 1 | 0 | 2 | 0 | −1 | −4 | −5 | −8 | −11 | −14 | −19 | −22 | −24 | −26 | −29 | −35 | −38 | −40 | −42 | −43 | −44 | −45 | −46 | −46 | −47 | −46 |
Source : Site Web de la Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité, Perspectives de planification annuelle 2024 et mise à jour sur les émissions.
L’analyse de la SIERE confirme également que d’ici 2040, les émissions du secteur de l’électricité seront inférieures aux niveaux de 2016, une fois que les remises à neuf des centrales nucléaires seront terminées et que de nouvelles sources d’énergie non émettrices comme celles que le gouvernement achète et construit aujourd’hui entreront en service.
Cette possibilité de réduction des émissions s’appuie également sur le choix de l’électricité propre par les consommateurs et le remplacement des combustibles ayant des émissions plus élevées. Qu’il s’agisse d’une famille qui décide d’installer une thermopompe électrique à la maison ou d’une exploitation minière qui envisage une mine entièrement électrique, ces choix exigent la confiance des consommateurs que notre réseau d’électricité propre demeurera fiable et abordable à long terme.
Prochaines étapes : La croissance économique et l’électrification stimulent la demande en énergie
L’économie de l’Ontario et la vie quotidienne de ses 15 millions d’habitants dépendent d’un réseau électrique fiable qui fournit de l’électricité sur demande. En raison d’une série historique d’investissements et d’une croissance économique sans précédent, la demande pour ce réseau augmente rapidement.
Selon les dernières prévisions de la SIERE, la demande d’énergie propre, fiable et abordable devrait augmenter de 75 % d’ici 2050, soit une augmentation de 15 % par rapport aux prévisions de l’année précédente. Une augmentation de 75 % de la demande nécessiterait 111 TWh d’énergie nouvelle — l’équivalent de quatre villes et demie comme Toronto.
Article | Heure | Valeur | Valeur | Valeur |
---|---|---|---|---|
Capacité actuelle | mégawatts (MW) | 38 193 | 38 193 | s.o. |
Capacité nécessaire dans le scénario du rapport de la SIERE « Pathways to Decarbonization » | mégawatts (MW) | s.o. | s.o. | 88 393 |
Capacité nécessaire d’ici 2050 dans le rapport de la SIERE « Pathways to Decarbonization » | mégawatts (MW) | s.o. | 50 200 | s.o. |
Source : Site Web de la SIERE. 2023 Year In Review. https://www.ieso.ca/Corporate-IESO/Media/Year-End-DataSIERE. Rapport Pathways to Decarbonization. Décembre 2022
Cette croissance sera principalement attribuable à la croissance économique, à l’augmentation continue de la population de l’Ontario, à l’électrification de l’industrie minière et de l’acier et à la réussite de l’Ontario à attirer des investissements sans précédent dans la base industrielle de l’Ontario, y compris la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques. En fait, à eux seuls, cinq investissements majeurs devraient accroître la demande industrielle dans la province de l’équivalent de 36 % de la charge industrielle actuelle, soit près de la demande totale de la Ville d’Ottawa (figure 7). À Windsor, NextStar Energy, une coentreprise entre LG Energy Solution, Ltd (LGES) et Stellantis N.V., investit plus de 5 milliards de dollars dans la fabrication de batteries pour véhicules électriques, ce qui représentait à l’époque en 2022 le plus important investissement dans la fabrication automobile de l’histoire de la province.
Utiliser | Mégawattheures |
---|---|
Véhicules électriques | 730 |
Acier écoresponsable | 580 |
VEs et acier écoresponsable(Combinée) | 1,310 |
Hydro Ottawa | 1,398 |
Depuis, le groupe Volkswagen a annoncé un investissement de 7 milliards de dollars pour la construction d’une usine de fabrication de batteries pour véhicules électriques à St. Thomas. L’usine, la plus grande de Volkswagen à ce jour, créera jusqu’à 3 000 emplois directs et 30 000 emplois indirects. Une fois achevée en 2027, l’usine produira des batteries pour un million de véhicules électriques par an, renforçant ainsi la capacité nationale de fabrication de batteries pour répondre à la demande actuelle et future.
En avril 2024, le gouvernement a également salué un investissement de 15 milliards de dollars de Honda Canada pour créer la première chaîne d’approvisionnement complète de véhicules électriques au Canada, située en Ontario.
Ce projet d’envergure verra quatre nouvelles usines de fabrication en Ontario. Honda construira une usine d’assemblage de véhicules électriques novatrice et de classe mondiale — la première du genre pour Honda Motor Co. Ltd. — ainsi qu’une nouvelle usine de fabrication de batteries autonomes dans les installations de Honda à Alliston. Pour compléter la chaîne d’approvisionnement, Honda construira également une usine de traitement de matériaux actifs et de précurseurs de cathode (CAM/pCAM) dans le cadre d’un partenariat en coentreprise avec POSCO Future M Co., Ltd. et une usine de séparateurs dans le cadre d’un partenariat en coentreprise avec Asahi Kasei Corporation. Une fois pleinement opérationnelle en 2028, la nouvelle usine d’assemblage produira jusqu’à 240 000 véhicules par année.
L’Ontario a également obtenu des investissements importants dans des projets d’aciérie propre à Hamilton et à Sault Ste. Marie avec ArcelorMittal Dofasco et Algoma Steel. Il convient de noter que de tels investissements constituent un fait rare et exceptionnel; ils transformeront la province en un producteur d’acier écoresponsable de premier plan au niveau mondial.
Ces investissements optimiseront également la solide chaîne d’approvisionnement en pièces automobiles et mettront à profit une main-d’œuvre qualifiée au sein de collectivités dont les racines sont bien ancrées dans le secteur de la sidérurgie. Ils contribueront à répondre à la demande mondiale en matière de production automobile à faible émission de carbone.
Le secteur de la technologie de l’Ontario poursuit également sa croissance. La SIERE indique que les centres de données consommeront un total de 137 MW de demande d’ici la fin de 2026, ce qui équivaut à peu près à l’ajout de la demande de la ville de Kingston au réseau. L’essor de l’intelligence artificielle (IA) et des centres de données qui alimentent les avancées informatiques pourrait également entraîner une augmentation importante de la demande sur les réseaux énergétiques. Les applications d’IA, en particulier les grands modèles de langue, nécessitent une puissance de calcul importante, ce qui entraîne une consommation d’énergie plus élevée.
Plusieurs secteurs traversent une période de croissance importante stimulée par des tendances à plus long terme qui stimulent la demande. Par exemple, l’expansion des serres et l’augmentation des besoins en éclairage ont fait en sorte que la SIERE prévoit que la consommation du secteur agricole passera d’environ 5 TWh à 8 TWh d’ici 2050, ce qui représente une augmentation de 60 %, soit l’équivalent de l’ajout d’une autre ville comme celle de London au réseau. Les entreprises minières du nord de l’Ontario vont électrifier certains de leurs processus afin d’améliorer leur efficacité et de réduire leurs émissions. La SIERE prévoit que cela contribuera à une croissance industrielle déjà solide dans les prévisions.
Dans le même temps, la population de l’Ontario devrait augmenter de près de 15 %, soit deux millions de personnes, d’ici la fin de la décennie.
Tous ces foyers auront besoin d’une électricité fiable, d’autant plus que les ménages augmentent leur consommation en électrifiant le chauffage, la climatisation et les transports. La SIERE indique que la demande d’électricité provenant des véhicules électriques devrait passer d’environ 1,6 TWh en 2025 à 41,6 TWh en 2050, soit un taux de croissance annuel moyen d’environ 13,9 %.
L’accès à d’autres combustibles et sources d’énergie comme le gaz naturel demeure également essentiel pour attirer de nouveaux emplois dans le secteur manufacturier, y compris l’industrie automobile et l’agriculture. Le gaz naturel représente actuellement près de 40 % du bouquet énergétique global de l’Ontario et constitue le principal combustible utilisé pour le chauffage, desservant environ 3,8 millions de clients. Toute cette croissance met en lumière la nécessité pour l’Ontario d’aller de l’avant avec des plans d’action et d’investissements plus audacieux pour s’assurer que le réseau énergétique soutient la croissance continue.
Notre vision : une économie alimentée par une énergie propre, fiable et abordable
1. Planification de la croissance
Enjeu : L’Ontario doit planifier pour l’électricité, du gaz naturel et d’autres combustibles pour s’assurer que les besoins énergétiques de la province sont anticipés et comblés de façon coordonnée.
Introduction
L’Ontario ne peut se permettre de répéter les mêmes erreurs des gouvernements précédents. La province doit aller de l’avant avec une planification énergétique qui tient compte de toutes les sources d’énergie pour répondre à nos besoins croissants en matière d’énergie.
Il s’agit d’une entreprise complexe qui nécessitera une vision globale de la manière dont toutes les sources d’énergie sont utilisées dans l’ensemble de l’économie. Le rythme du changement s’est accéléré, et il est probable que cela se poursuive à mesure que l’Ontario se dotera de nouvelles technologies et d’industries en croissance. L’Ontario doit également planifier les besoins localisés dans certaines collectivités et régions, ce qui modifie la façon dont l’énergie doit circuler à l’échelle de la province.
Pour relever ce défi, l’Ontario a besoin de cadres de planification et de réglementation qui favorisent la construction d’infrastructures et de ressources de manière rapide et rentable, et d’une manière qui continue à promouvoir le leadership et la participation des autochtones dans les projets énergétiques. Il est également nécessaire d’accélérer les processus de construction du dernier kilomètre pour raccorder les nouveaux foyers et les nouvelles entreprises, avec le soutien d’organismes du secteur de l’énergie axés sur la croissance, afin que l’Ontario reste ouvert aux affaires.
Planification intégrée des ressources énergétiques
La construction de l’infrastructure d’énergie nécessaire pour alimenter l’avenir de l’Ontario est une entreprise complexe qui nécessite une planification énergétique et une coordination stratégique du plus haut niveau.
Le gouvernement de l’Ontario peut guider le Canada dans la mise en œuvre d’un processus intégré de planification énergétique afin de s’assurer qu’il prend les décisions les plus rentables pour un avenir énergétique propre. Cette approche de planification entièrement énergétique tiendrait compte de l’électricité, du gaz naturel, de l’hydrogène et d’autres combustibles. Un plan intégré des ressources énergétiques aiderait à gérer le changement et la demande croissante en fournissant des signaux clairs et une confiance à long terme au secteur et aux investisseurs.
En planifiant toutes les sources d’énergie et en veillant à ce que le réseau énergétique soutienne des objectifs clés comme la construction de logements et l’attraction d’investissements, l’Ontario disposera d’une voie pour réaliser sa vision énergétique. Le rythme du changement dépendra de l’émergence de nouveaux grands utilisateurs d’énergie, comme dans la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques et les centres de données, et des décisions individuelles prises par les consommateurs quant à la façon dont ils alimentent leurs maisons, leurs véhicules et leurs entreprises. Le maintien du choix des clients comme principe directeur de la vision de l’Ontario exige une planification régulière pour s’assurer que les sources d’énergie sont disponibles pour les clients lorsqu’ils en ont besoin.
Un élément clé de tout plan intégré est la prévision des besoins énergétiques futurs. La SIERE continuera de jouer un rôle essentiel en fournissant des prévisions qui stimulent les investissements dans le réseau d’électricité. Toutefois, il est nécessaire d’améliorer les prévisions énergétiques et la planification coordonnée afin d’assurer une meilleure harmonisation entre les sources d’énergie.
Priorités pour la planification intégrée des ressources énergétiques :
- Le secteur de l’énergie de l’Ontario doit être guidé par un plan intégré des ressources énergétiques qui garantit que la province dispose de l’énergie abordable nécessaire à une économie propre et en croissance.
- La planification intégrée doit être effectuée selon un cycle régulier et tenir compte de toutes les sources d’énergie et des commentaires des collectivités autochtones, du public et des intervenants du secteur de l’énergie.
- La SIERE et les services publics d’électricité et de gaz naturel doivent coordonner leurs cadres de planification en fonction de prévisions partagées et fondées sur des données probantes pour tous les types de consommation d’énergie.
- La CEO devra prendre en compte les résultats de la planification dans ses décisions et d’autres activités de réglementation.
- Il est nécessaire de disposer d’un avis externe indépendant sur le cadre de planification énergétique, y compris sur l’intégration de la planification énergétique avec d’autres objectifs gouvernementaux, tels que le logement et le développement économique.
- Les prévisions relatives à l’électricité doivent tenir compte de scénarios qui reflètent une forte croissance, stimulée par la croissance de la population et du PIB, l’accélération de l’électrification et l’évolution des tendances technologiques.
- Il est essentiel de renforcer la coordination entre l’électricité et le gaz naturel dans le cadre de la planification du réseau, en s’appuyant sur des prévisions fondées sur des données probantes qui prennent en compte le rythme de l’électrification.
Production d’électricité
La province est consciente du défi qui l’attend et continuera à s’appuyer sur sa planification réussie des ressources de base et sur ses processus d’approvisionnement pour introduire des ressources énergétiques supplémentaires sur le marché afin qu’elles soutiennent la croissance. Cette approche permettra à l’Ontario de tirer parti de l’ensemble des technologies de production et de s’appuyer sur des approches concurrentielles dans la mesure du possible pour maintenir l’électricité à un prix abordable.
Pour étendre son avantage en matière d’énergie propre, l’Ontario doit examiner comment davantage de sources d’énergie propre peuvent être mises en service.
Énergie nucléaire et hydroélectricité de base : L’épine dorsale du réseau d’électricité propre de l’Ontario
Le plan de l’Ontario accordera la priorité à l’électricité de base propre et fiable provenant du nucléaire et de l’hydroélectricité. Ces ressources ont fourni plus de 75 % de l’électricité de la province au cours des 20 dernières années.
L’Ontario continuera à faire avancer les travaux sur les nouvelles centrales nucléaires et hydroélectriques, qui nécessitent des délais d’exécution beaucoup plus longs et des certitudes à long terme que d’autres ressources, mais qui pourraient servir la province pendant une bonne partie du siècle prochain. Il s’agit notamment de décisions générationnelles visant à lancer les travaux de pré-développement et de préparation en vue du déploiement de nouvelles centrales nucléaires, y compris les travaux effectués à Bruce Power et dans le cadre du projet de nouvelle centrale nucléaire de Darlington.
Priorités pour la production d’électricité :
- Le plan de l’Ontario accordera la priorité à l’électricité de base propre et fiable provenant du nucléaire et de l’hydroélectricité.
- Pour répondre au rythme accéléré de la croissance, il faudra :
- Une cadence d’approvisionnements concurrentiels à long terme qui garantit que de nouvelles ressources énergétiques sont construites au coût le plus bas, protégeant ainsi les consommateurs et les contribuables.
- Obtenir de l’énergie des ressources existantes au moyen d’approvisionnements concurrentiels, de remises à neuf et de programmes spécialisés.
- Explorer la valeur stratégique d’autres actifs à long terme, comme le stockage à long terme.
- progresser la réconciliation économique avec les collectivités autochtones en offrant des possibilités de leadership et de participation aux projets de production d’énergie, soutenues par le financement des capacités communautaires et l’accès au financement.
Transport de l’électricité
À mesure que la province construit de nouvelles sources d’énergie, le réseau de transport doit être élargi pour acheminer cette énergie là où elle doit aller. De plus, à mesure que le réseau se développe et que de nouvelles entreprises s’installent, il doit avancer plus rapidement, notamment en améliorant la planification du transport et les activités de pré-développement afin que les lignes puissent être construites rapidement avec le soutien des participants du secteur, des municipalités et des collectivités autochtones.
Priorités pour le transport d’électricité :
- L’Ontario doit continuer d’accélérer le développement de l’infrastructure de transport, notamment en améliorant la planification du transport et les activités préalables au développement.
- Les clients qui souhaitent se raccorder au réseau de transport ou électrifier leurs processus doivent être en mesure de le faire efficacement et à des coûts équitables pour tous.
- Le développement de nouvelles infrastructures de transport doit continuer de faire progresser la réconciliation avec les collectivités autochtones grâce à une mobilisation précoce et à la création de possibilités de leadership et de partenariat autochtones, de participation économique et de renforcement des capacités.
Raccordements du dernier kilomètre
La construction de nouveaux logements signifie qu’il y aura de nombreux nouveaux clients qui se raccorderont au réseau énergétique. Un cadre relatif au raccord efficace qui réduit les obstacles pour les clients sera essentiel pour s’assurer que le réseau énergétique soutient la croissance.
La capacité d’attirer des investissements et de réaliser les objectifs de la province en matière de logement dépendra également de la mise en place de services publics dynamiques, adaptés et très performants ainsi que de processus réglementaires favorables et efficaces.
Priorités pour les raccordements du dernier kilomètre :
- Il est toujours nécessaire d’établir un cadre réglementaire qui garantit que les raccordements du dernier kilomètre vers les foyers et les entreprises sont effectués rapidement pour soutenir la croissance.
- L’Ontario doit chercher des possibilités d’améliorer l’échange de renseignements et la communication entre les promoteurs, les services publics, les municipalités et les collectivités autochtones locales pour aider à relever les défis liés aux délais de raccordement.
- Les services publics de l’Ontario doivent continuer d’être très performants et rentables dans leur travail pour raccorder les nouveaux foyers et les nouvelles entreprises au réseau de la province.
Gaz naturel
Le gaz naturel représente actuellement près de 40 % du bouquet énergétique global de l’Ontario et constitue le principal combustible utilisé pour le chauffage, desservant environ 3,8 millions de clients. Le gaz naturel est un élément essentiel du bouquet énergétique de l’Ontario et du premier plan intégré de ressources énergétiques de la province.
Il remplit divers rôles dans les secteurs industriel, résidentiel, commercial et agricole. Il s’agit également d’un élément essentiel de la composition de la production d’électricité de la province pour maintenir la fiabilité : l’augmentation de la production d’électricité par le gaz naturel peut contribuer à réduire les émissions à l’échelle de la province en soutenant l’électrification rentable dans d’autres secteurs.
Le système énergétique doit s’adapter au rythme du changement afin que les consommateurs continuent d’être habilités à faire des choix au sujet de leurs sources d’énergie. Cela nécessitera une coordination entre les services de gaz naturel, les services d’électricité et la SIERE pour gérer les coûts du système énergétique et assurer la fiabilité, car des investissements importants dans l’infrastructure énergétique sont nécessaires pour soutenir une économie en croissance et en évolution. Cette coordination permettrait de s’assurer que les ressources en électricité suivent le rythme de la demande alors qu’un nombre croissant de consommateurs changent de source d’énergie au fil du temps, tout en réduisant le risque de délaissement des actifs avant la fin de leur vie utile.
À long terme, un réseau de gaz naturel économiquement viable peut également soutenir l’intégration de combustibles propres pour réduire les émissions, y compris le gaz naturel renouvelable (GNR) et l’hydrogène à faible émission de carbone. Les consommateurs de l’Ontario ont déjà accès aux programmes offerts par Enbridge ou par des fournisseurs non publics (p. ex. Bullfrog Power) pour ajouter volontairement du GNR à leur approvisionnement en gaz. Des projets pilotes sont également en cours pour accroître la production et l’utilisation d’hydrogène à faible teneur en carbone, y compris des projets soutenus par le Fonds pour l’innovation relative à l’hydrogène.
Le captage et le stockage du carbone sont une autre technologie émergente qui pourrait réduire les émissions générées par l’utilisation continue du gaz naturel par les grands consommateurs industriels. L’Ontario s’est engagé à élaborer et à mettre en œuvre un cadre pour réglementer les projets géologiques de stockage du carbone à l’échelle commerciale dans la province.
À l’avenir, l’Ontario inclura un énoncé de politique sur le gaz naturel dans son plan intégré des ressources énergétiques afin de fournir une orientation claire sur le rôle du gaz naturel dans le futur système énergétique de l’Ontario.
Priorités pour le gaz naturel :
- La mise en place d’une économie plus propre et plus diversifiée doit se faire en fonction des besoins des ménages, des entreprises et des investissements économiques, y compris la nécessité de maintenir les coûts de l’énergie à un niveau compétitif, et non en fonction d’une idéologie.
- Il est nécessaire d’avoir un réseau de gaz naturel économiquement viable pour soutenir une transition énergétique progressive, attirer les investissements industriels, stimuler la croissance économique, maintenir le choix des clients et assurer la résilience, la fiabilité et l’abordabilité globales du réseau énergétique.
- L’Ontario doit continuer de chercher des possibilités de soutenir l’efficacité énergétique, les combustibles propres et le captage du carbone afin de réduire les émissions du système de gaz naturel tout en réduisant les coûts énergétiques pour les consommateurs.
- La CEO doit continuer de jouer son rôle d’organisme de réglementation du réseau de gaz naturel afin de protéger les consommateurs, de veiller à ce que les services publics puissent investir dans leurs réseaux et obtenir un rendement équitable, et de permettre l’expansion et l’entretien rationnels du réseau.
Autres combustibles
Le premier plan intégré des ressources énergétiques de l’Ontario tiendra également compte d’autres combustibles, y compris les combustibles à base de pétrole (p. ex., l’essence), le propane et les combustibles à faible teneur en carbone qui représentent un peu moins de 40 % du bouquet énergétique de l’Ontario.
Les produits pétroliers sont des combustibles essentiels pour le transport des marchandises et des personnes et pour le chauffage des habitations. Ils ont également des applications non énergétiques dans le secteur manufacturier et agricole où les options électriques ne sont pas disponibles sur le marché à l’heure actuelle.
Si le premier puits de pétrole en Amérique du Nord a été foré à Oil Springs, près de Sarnia, la production de pétrole brut de l’Ontario ne représente aujourd’hui que moins d’un pour cent des besoins des raffineries de la province. L’Ontario dépend presque entièrement du pétrole brut importé livré de l’Ouest canadien et des États-Unis par des pipelines interprovinciaux et internationaux vers quatre raffineries en Ontario. Les raffineries de l’Ontario répondent à environ 78 % de la demande en produits raffinés de la province, le reste étant fourni par le Québec et les États-Unis.
L’essence, le diesel et le carburéacteur dominent actuellement le secteur des carburants, mais des progrès stimulants et novateurs dans les carburants à faible teneur en carbone comme le GNR, l’éthanol, le diesel renouvelable, le biodiesel et l’hydrogène à faible teneur en carbone continuent d’offrir des solutions de rechange durables. Ces carburants peuvent également constituer une solution plus rentable que l’électrification pour réduire les émissions de certains types d’utilisation de l’énergie.
Priorités pour les autres combustibles :
- L’Ontario doit continuer d’assurer un approvisionnement sécurisé en combustibles et en infrastructures de transport de combustible grâce à son travail avec les intervenants de l’industrie, le gouvernement fédéral, les collectivités autochtones potentiellement touchées et d’autres gouvernements provinciaux.
- D’autres travaux sont nécessaires pour explorer les possibilités d’accroître la production de combustibles propres et déterminer les applications d’utilisation finale où ces combustibles propres peuvent être déployés le mieux.
- Il est nécessaire d’améliorer l’intégration de tous les combustibles dans la planification et la coordination avec d’autres stratégies provinciales, comme le transport, l’agriculture, la foresterie et l’environnement.
Leadership et participation autochtones
secteur de l’énergie de l’Ontario, et de nombreuses collectivités des Premières Nations et des Métis sont propriétaires ou partenaires de projets énergétiques à l’échelle de la province. Ces collectivités constatent des avantages économiques immédiats et durables découlant de leur participation à des projets énergétiques, y compris des sources de revenus stables et des avantages indirects comme des possibilités accrues pour les entreprises autochtones, la création d’emplois et le perfectionnement des compétences.
Ces partenariats offrent également des avantages mutuels en créant des possibilités pour la province et les promoteurs de l’énergie d’apprendre des dirigeants, des aînés et des membres des collectivités autochtones et de veiller à ce que les développements énergétiques tiennent compte des répercussions possibles sur les droits ancestraux et issus de traités. La participation des Autochtones à des projets énergétiques peut ultimement aider à construire les infrastructures essentielles à temps et à obtenir de meilleurs résultats, comme une réduction des répercussions environnementales et de l’emploi et d’autres avantages économiques pour les collectivités autochtones.
Priorités en matière de leadership et de participation autochtones :
- La mobilisation et la consultation précoces et significatives des collectivités autochtones sur la planification énergétique et les grands projets énergétiques sont essentielles à la mise en place de notre réseau énergétique.
- Le financement et le soutien continus des capacités pour la propriété et la participation des autochtones aux projets énergétiques sont nécessaires, par l’entremise de programmes comme le Programme de garanties d’emprunt pour les Autochtones et le Programme de soutien énergétique pour les Autochtones récemment élargi de la SIERE.
- Les approvisionnements énergétiques doivent tenir compte de la valeur du leadership et de la participation des Autochtones en s’appuyant sur les incitatifs existants et les exigences en matière de mobilisation.
- L’Ontario doit continuer d’établir des relations significatives avec les collectivités et les organisations autochtones et solliciter un dialogue régulier sur les intérêts énergétiques régionaux et territoriaux étayés par des ententes de soutien des capacités et de relations.
- La représentation autochtone est essentielle pour garantir la présence de voix autochtones à la table des négociations sur les questions énergétiques provinciales.
Planification énergétique locale, régionale et intergouvernementale
L’Ontario a habilité les municipalités dans le cadre du processus de planification énergétique. Cela comprend le rôle important du soutien municipal dans le processus d’approvisionnement en énergie.
À l’avenir, il est utile que les municipalités assument un plus grand rôle de chef de file en matière de planification énergétique dans leurs collectivités, car bon nombre d’entre elles connaissent une croissance rapide. Lorsque les collectivités prennent de l’expansion, la planification municipale et la planification énergétique doivent travailler en étroite collaboration pour soutenir la construction de logements et le développement des entreprises.
Il est également possible de collaborer avec les administrations voisines de l’Ontario et le gouvernement fédéral sur les questions énergétiques qui traversent les frontières. Il s’agit notamment d’approches codifiées de la recharge des véhicules électriques et de l’extension des interconnexions électriques.
La planification du réseau doit être effectuée de manière à servir tous les Ontariens et à veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte. Une approche de planification intégrée examinera comment les choix énergétiques peuvent soutenir des populations et des collectivités saines et diversifiées.
Priorités en matière de planification énergétique locale, régionale et intergouvernementale :
- Il est nécessaire de renforcer la planification énergétique locale, notamment grâce à l’orientation, au soutien et au renforcement des capacités des municipalités (par exemple dans le cadre du Programme des plans énergétiques municipaux), ainsi qu’à une meilleure harmonisation avec le processus de planification énergétique intégrée de la province et d’autres processus de planification.
- L’Ontario doit collaborer avec la SIERE, la CEO, les collectivités autochtones et les intervenants pour continuer d’améliorer le processus de planification régionale afin qu’il soutienne la coordination avec la planification du gaz naturel, soutienne les régions à forte croissance et intègre adéquatement les plans énergétiques municipaux.
- Il est possible de collaborer avec les administrations voisines à la planification intergouvernementale de l’infrastructure (p. ex., les interconnexions électriques).
Organismes axés sur la croissance
La SIERE et la CEO sont des partenaires essentiels à la réalisation de la vision de l’Ontario d’un réseau d’énergie propre et abordable. La croissance prévue de l’Ontario mettra de plus en plus ses organismes partenaires au défi d’entreprendre leurs fonctions de planification et d’approbation rapidement et de façon transparente.
Au cours des dernières années, la SIERE et la CEO ont entrepris d’importants travaux pour moderniser les processus, soutenir l’innovation et se préparer à la croissance et à l’électrification. Cet effort d’amélioration continue est essentiel et doit se poursuivre pour s’assurer que la planification et les approbations peuvent mieux servir les régions à forte croissance et soutenir la capacité de l’Ontario d’attirer des investissements futurs.
Les participants du secteur de l’énergie de l’Ontario, les entreprises et le public s’attendent à ce que les décisions en matière de planification énergétique soient prises au rythme de la croissance. Ils s’attendent également à ce que l’information sur la planification, comme les prévisions de croissance et la capacité disponible du réseau, soit éclairée par les meilleures données disponibles, qui sont mises à jour régulièrement et rendues publiques pour soutenir les décisions d’investissement. Les cycles de planification régionaux, particulièrement dans les régions à forte croissance, doivent être adaptés au rythme du changement.
Priorités pour soutenir les organismes axés sur la croissance :
- La SIERE a la possibilité de continuer à s’appuyer sur son cadre de prévision et de planification pour s’assurer qu’il existe des outils pour soutenir les régions à forte croissance.
- L’Ontario a besoin que ses organismes de l’énergie continuent de chercher des possibilités d’accélérer leurs approbations, leurs décisions et d’autres processus tout en continuant d’accorder la priorité à la fiabilité et à l’abordabilité.
- Les entreprises ont besoin d’un accès plus important et plus rapide à l’information sur l’état du réseau afin d’étayer leurs décisions en matière de raccordement.
- La CEO doit continuer de chercher à améliorer l’efficacité de son mécanisme d’arbitrage indépendant et utiliser davantage les outils qui ne sont pas de nature judiciaire pour réglementer le secteur.
2. Énergie abordable et fiable
Enjeu : L’abordabilité de l’énergie doit être priorisée à mesure que le réseau énergétique de l’Ontario se développe pour répondre à la demande et soutenir la croissance économique.
L’abordabilité est essentielle pour que les clients aient un accès équitable à l’énergie, et l’abordabilité de l’électricité propre est essentielle pour inciter les clients à choisir l’électrification. Les clients ont besoin des outils et des données appropriés pour gérer leur consommation d’énergie afin de pouvoir faire des choix éclairés pour leur maison et leur transport. Le gouvernement de l’Ontario proposera une alternative à toute taxe fédérale sur le carbone, qui maintiendra le rythme de la croissance dans la province sans appliquer de nouveaux coûts et qui rendra l’énergie disponible et abordable afin que les clients choisissent de changer.
Solution de rechange de l’Ontario à une taxe sur le carbone
L’abordabilité est une préoccupation cruciale pour les familles partout au Canada, mais la taxe sur le carbone ne fait que rendre la vie plus chère.
Le 1er avril 2024, le gouvernement fédéral a augmenté la taxe sur le carbone de 23 %, ce qui rendra plus coûteux la construction d’une nouvelle maison, l’achat d’essence pour une famille, la nourriture ou les produits de première nécessité.
Aujourd’hui, la taxe sur le carbone ajoute 17,57 cents par litre au prix de l’essence en Ontario. Cela grimpera à environ 30 cents d’ici 2030. La taxe sur le carbone ajoute environ 350 $ en moyenne aux factures annuelles de gaz naturel d’un ménage.
Le gouvernement de l’Ontario a été clair dans son opposition à la taxe sur le carbone. Le premier plan intégré des ressources énergétiques de l’Ontario investira dans la prospérité de la province et dans ses réseaux énergétiques afin de donner aux résidents et aux entreprises des choix abordables d’utiliser de l’énergie propre. C’est l’alternative de l’Ontario à la taxe sur le carbone.
Priorités pour l’alternative de l’Ontario à une taxe sur le carbone :
- L’Ontario n’inclura jamais de taxe sur le carbone dans son plan.
- Pour concrétiser la vision de l’Ontario d’une économie de l’énergie propre, les gens et l’industrie doivent avoir le choix sur leurs sources d’énergie et personne ne peut être laissé pour compte.
- L’Ontario atteindra son objectif d’émissions d’ici 2030 grâce à une énergie propre, abordable et fiable qui aide les familles et les entreprises à choisir de s’éloigner des sources d’énergie plus émettrices, sans taxe carbone coûteuse et inutile.
Aider les Ontariens à économiser grâce à l’efficacité énergétique
Alors que les Ontariens choisissent d’électrifier leurs maisons et leurs entreprises, ils ont la possibilité d’installer des appareils plus efficaces et des commandes plus intelligentes afin d’économiser de l’énergie et de participer à des programmes et des initiatives qui profitent à l’ensemble du réseau énergétique de l’Ontario.
L’Ontario peut tirer parti des réalisations à ce jour en élargissant les programmes d’efficacité énergétique et en habilitant les clients au moyen de données et d’outils énergétiques, afin de réduire les coûts pour les familles et les entreprises. Le gouvernement a l’intention de dévoiler de nouveaux programmes d’efficacité énergétique visant à aider les familles et les entreprises à réduire leurs factures et à économiser de l’énergie dans le courant de l’année.
Priorités pour aider les Ontariens à économiser grâce à l’efficacité énergétique :
- réduire leurs coûts énergétiques et à compenser les investissements dans de nouvelles infrastructures électriques plus coûteuses.
- Les ménages, les entreprises et les institutions bénéficieraient de renseignements plus faciles d’accès sur leur consommation d’énergie pour prendre des décisions éclairées sur le rendement énergétique de leur immeuble, grâce à des processus simplifiés qui protègent les renseignements des consommateurs.
- Encourager et soutenir les consommateurs qui souhaitent réduire leur consommation globale d’énergie afin d’économiser de l’argent et de réduire les émissions devrait être une priorité à long terme.
Soutenir les véhicules électriques (VE)
Alors que de plus en plus de familles et d’entreprises passent aux véhicules électriques, le gouvernement doit s’assurer que l’électricité demeure fiable et abordable, et que les Ontariens puissent trouver des bornes de recharge publiques au moment et à l’endroit où ils en ont besoin.
Il est toujours nécessaire d’améliorer l’accès et d’éliminer les obstacles à la construction d’une infrastructure de recharge abordable pour véhicules électriques (p. ex., bornes publiques, recharge à la maison, au travail et au parc automobile) et de permettre un meilleur choix, un meilleur accès et une adoption sécuritaire des options de mobilité électrique partout en Ontario.
Priorités pour soutenir les véhicules électriques :
- Le cadre réglementaire de l’Ontario pour l’électricité doit continuer de soutenir l’intégration efficace des VE et l’adoption croissante des VE.
- Toute possibilité de réduire les obstacles à la construction d’une infrastructure de recharge abordable pour VE doit être explorée pour favoriser un meilleur choix, un meilleur accès et une meilleure adoption des VE.
- Une solide collaboration à l’échelle du gouvernement est nécessaire pour soutenir la croissance continue des infrastructures de chargement des VR privées et publiques.
Permettre aux consommateurs d’énergie de participer au réseau
Les clients des secteurs industriel, commercial et résidentiel tirent de plus en plus parti de technologies comme les panneaux solaires photovoltaïques, les batteries, les véhicules électriques, le stockage thermique, les thermostats intelligents et les chauffe-eau électriques pour gérer leur consommation d’énergie, réduire leurs coûts énergétiques et fournir de l’énergie de secours ou de la chaleur. Ces petits systèmes énergétiques qui produisent, stockent ou gèrent de l’électricité à proximité de l’endroit où ils sont utilisés, dans les maisons et les entreprises, sont appelés ressources énergétiques distribuées (RED). Ces systèmes de ressources énergétiques distribuées peuvent également être directement connectés au réseau de distribution et fournir de l’énergie et d’autres services au réseau local ou en vrac.
Donner aux clients plus de façons de participer au réseau, en mettant l’accent sur la création de nouvelles façons pour les familles et les entreprises d’économiser de l’argent tout en réduisant la demande énergétique à l’échelle de la province, est avantageux pour nous tous. À mesure que le réseau évolue avec l’adoption croissante des ressources énergétiques distribuées, le cadre stratégique doit également évoluer pour soutenir les choix des clients et réduire les obstacles à tous les types d’investissements dans les ressources énergétiques qui peuvent répondre aux besoins énergétiques locaux et améliorer l’utilisation efficace de ces ressources dans le système énergétique.
Priorités pour permettre aux consommateurs d’énergie de participer au réseau :
- Il est toujours possible d’élargir l’utilisation des ressources énergétiques distribuées lorsqu’elles sont rentables et bénéfiques pour répondre aux besoins locaux et du système.
- Les clients profiteraient de possibilités accrues de production et de stockage sur place qui offrent des économies de facture ou des avantages en matière de résilience aux clients résidentiels, aux petites entreprises et aux fermes.
- Il est possible d’examiner la mise en œuvre à plus grande échelle de projets mis à l’essai par la CEO et la SIERE qui ont démontré des avantages pour les clients, les collectivités locales et le système.
- Il est possible d’améliorer la collecte et le partage des données sur les ressources énergétiques distribuées dans l’intérêt mutuel des EDL, de la CEO, de la SIERE, des clients et des développeurs des ressources énergétiques distribuées.
Modernisation du réseau
Les réseaux de distribution à l’échelle de la province devront moderniser, utiliser et intégrer des technologies novatrices qui facilitent la surveillance active de leurs systèmes, tout en renforçant leur résilience aux changements des tendances météorologiques et aux phénomènes météorologiques extrêmes.
Les Ontariens s’attendent à ce que leurs EDL les servent de façon sécuritaire, fiable et rentable, et qu’au fil du temps, ils s’amélioreront constamment. Ces attentes doivent être satisfaites, car les EDL doivent simultanément faire face à la modernisation nécessaire du réseau, améliorer la résilience globale du réseau et soutenir directement les objectifs de développement économique et de logement de l’Ontario. Le gouvernement continue d’appuyer la consolidation volontaire dans le secteur de la distribution d’électricité, ce qui peut aider les sociétés de distribution locales à mieux répondre aux besoins de l’Ontario en matière d’électrification et améliorer les services aux clients à long terme.
En clarifiant davantage ce qui est considéré comme des activités de modernisation du réseau, la province peut aider les EDL à faire des investissements prudents pour soutenir la demande énergétique croissante.
Priorités en matière de modernisation du réseau :
- L’Ontario reconnaît la nécessité de collaborer avec la CEO pour fournir plus de clarté et de prévisibilité aux EDL afin qu’ils puissent moderniser leur infrastructure pour fournir l’énergie et les services dont les consommateurs ont besoin à l’avenir.
- Il est possible pour le gouvernement, la SIERE et la CEO d’accélérer la mise en œuvre de projets d’innovation du réseau qui offrent une valeur ajoutée aux consommateurs.
- Il est nécessaire de renforcer la gouvernance et la responsabilisation des EDL afin d’améliorer l’efficacité opérationnelle, d’accroître la fiabilité et de soutenir les investissements nécessaires pour répondre à la demande énergétique croissante.
Résilience du réseau
Alors que les préoccupations concernant les changements climatiques et les phénomènes météorologiques extrêmes comme les inondations, les feux de forêt et les tempêtes de verglas augmentent, il est essentiel de renforcer la résilience du réseau à l’échelle de la province pour assurer la croissance économique et l’avenir énergétique de l’Ontario.
L’Ontario a publié l’Évaluation de la vulnérabilité du secteur de la distribution d’électricité en Ontario, qui résume les risques météorologiques extrêmes prévus pour les réseaux de distribution d’électricité de l’Ontario. D’autres mesures peuvent être prises en collaborant avec les organismes et les EDL pour renforcer le réseau de l’Ontario et veiller à ce que le système énergétique soit prêt à réagir aux phénomènes météorologiques extrêmes futurs et aux cybermenaces.
Priorités en matière de résilience du réseau :
- Il faut renforcer la capacité du secteur à effectuer des évaluations des risques afin de prendre des mesures plus efficaces pour rendre le réseau de l’Ontario résilient.
- L’Ontario doit veiller à ce que la réduction des répercussions sur les populations vulnérables soit un facteur clé dans la planification de la résilience et de l’adaptation dans le secteur.
- Tous les efforts visant à accroître la résilience du réseau doivent être déployés d’une manière économiquement efficace qui accorde la priorité à la valeur pour les clients.
Programmes d’abordabilité de l’énergie
Le maintien d’une tarification abordable de l’électricité sera essentiel pour inciter les clients à adopter l’énergie propre dans leur vie.
Plusieurs programmes de soutien énergétique sont en place, y compris de vastes programmes de soutien comme la Remise de l’Ontario pour l’électricité. Le gouvernement offre également des mesures de soutien ciblées aux personnes qui en ont le plus besoin. Plus tôt cette année, le gouvernement a élargi l’accès au Programme ontarien d’aide relative aux frais d’électricité (POAFE) en augmentant les seuils d’admissibilité jusqu’à 35 %.
Pour maintenir la viabilité des programmes et veiller à ce que des mesures de soutien soient offertes aux personnes qui en ont le plus besoin, il sera essentiel de surveiller les coûts et la conception de ces programmes et de les rajuster au besoin.
Priorités pour des programmes d’abordabilité de l’énergie :
- L’approvisionnement en ressources énergétiques rentable, concurrentiel et indépendant de la technologie est une priorité durable pour gérer les coûts du système.
- Il y a un besoin continu de mesures de soutien ciblées pour ceux qui en ont le plus besoin, y compris les ménages à faible revenu.
- La série de programmes d’atténuation des tarifs d’électricité de l’Ontario doit assurer une stabilité et une prévisibilité continues aux familles et aux entreprises.
Chauffage domestique abordable
Les collectivités n’ont pas toutes accès aux mêmes sources d’énergie pour le chauffage domestique. Bien que plus de 70 % des maisons soient chauffées au gaz naturel, bon nombre d’entre elles dépendent encore d’autres sources plus coûteuses, dont le propane et le mazout.
Le gouvernement offre aux familles de multiples options pour rendre le chauffage domestique plus abordable.
Pour aider les familles et les entreprises de l’Ontario rural à abandonner les formes d’énergie plus coûteuses et plus polluantes, le gouvernement apporte son soutien par l’intermédiaire du Programme pour l’expansion de l’accès au gaz naturel. Des travaux sont en cours pour déterminer comment poursuivre ces efforts et fournir un soutien financier et un chauffage domestique abordable à un plus grand nombre de collectivités.
À cela s’ajoutent des programmes comme l’ancienne Initiative pour le chauffage domestique propre (ICDP), le Programme d’abordabilité énergétique et le Programme d’économie d’énergie domestique, qui offrent aux ménages la possibilité de compléter leur source de chauffage existante par une thermopompe électrique.
Priorités en matière de chauffage domestique abordable :
- Il est nécessaire de veiller à ce que les Ontariens disposent d’options abordables pour le chauffage domestique à partir de différentes sources d’énergie.
- Il devrait y avoir des options abordables de chauffage domestique qui tirent parti du réseau d’électricité propre de l’Ontario, par exemple au moyen de thermopompes et d’autres nouvelles technologies, ainsi que de mesures d’efficacité énergétique.
3. Devenir une superpuissance énergétique
Enjeu : L’Ontario a la possibilité d’utiliser son avantage concurrentiel pour exporter de l’énergie et des technologies propres à travers le continent et au-delà.
L’énergie sera la pierre angulaire de la stratégie économique et de la réussite de la province. La stabilité de l’approvisionnement grâce à des investissements et à une planification prudents favorisera un environnement dans lequel les entreprises du monde entier pourront être assurées que l’Ontario est un endroit idéal pour faire des affaires pour les générations à venir.
Cela crée également une possibilité supplémentaire lorsque d’autres administrations reconnaissent que l’Ontario peut être un partenaire dans leurs efforts pour atteindre leurs propres objectifs en matière d’énergie propre.
Exporter l’énergie et l’expertise
L’Ontario dispose d’un réseau électrique diversifié, de classe mondiale et propre, alimenté par l’énergie nucléaire, l’hydroélectricité, l’énergie solaire, l’énergie éolienne, le gaz naturel, la biomasse, le biogaz et le stockage de l’électricité. L’Ontario possède également une capacité éprouvée à réaliser des projets énergétiques complexes dans le respect des délais et du budget, grâce à des organismes solides qui ont mené à un système énergétique rentable et très fiable.
Cette combinaison fait de l’Ontario un chef de file continental en matière d’énergie propre. Partout en Amérique du Nord, de nombreuses administrations et entreprises établissent des objectifs d’énergie propre pour leurs réseaux électriques qui nécessiteront des investissements historiques et de longs délais d’exécution. L’Ontario est bien placé pour intervenir et jouer un rôle essentiel en tant que chef de file de l’énergie propre et aider ces administrations à réduire leurs émissions.
Historique des importations et exportations d’électricité
Les importations et les exportations d’électricité font partie intégrante du fonctionnement du marché de l’électricité. Le réseau électrique de l’Ontario compte actuellement 26 interconnexions avec cinq administrations voisines : 3 avec le Manitoba, 11 avec le Québec, une avec le Minnesota, quatre avec le Michigan et 7 avec New York, avec une capacité de transfert nominale totale d’environ 6 000 mégawatts (MW).
Depuis 2006, l’Ontario est un exportateur net vers ces administrations. En 2023, l’Ontario a prévu des exportations nettes de 12,4 térawattheures (TWh), soit une augmentation de 29 % par rapport aux exportations nettes de 9,6 TWh de 2022. À titre de contexte, l’Ontario a exporté 11 % de sa production totale en 2023.
Ces exportations n’ont pas toujours été en faveur de la province. Historiquement, l’Ontario a connu des périodes de surplus de production de base, qui se sont produites lorsque la production des ressources de production de base a dépassé la demande de l’Ontario. Ces périodes de surplus de production de base, qui se sont habituellement déroulées pendant la nuit au printemps et à l’automne, ont obligé la SIERE à utiliser des mécanismes de marché comme les exportations ou la compression économique de certaines ressources pour équilibrer l’offre et la demande.
Le surplus de production de base peut se traduire par un résultat faible, voire négatif, en prix de gros pour les acteurs du marché de l’électricité ontarien. En effet, les centrales hydroélectriques et nucléaires sont considérées comme « non répartissables », ce qui signifie qu’elles ne disposent que d’une flexibilité limitée, voire inexistante, pour réduire la production d’énergie. Par conséquent, elles proposeront des prix très bas afin que leur production soit la dernière à être réduite. Selon la SIERE, pour une période échantillonnée entre 2016 et 2020, entre 5 % et 9 % de toutes les exportations ont été vendues à 0 $ le mégawattheure ou moins. Bien que le surplus d’électricité ait été mis à la disposition des consommateurs, la demande était souvent limitée ou faible au moment où cette énergie était disponible.
Possibilités futures d’exportation d’électricité
La SIERE prévoit que la demande en énergie de l’Ontario augmentera de 75 % au cours des 25 prochaines années. L’Ontario se positionnera non seulement pour répondre à la demande intérieure, mais aussi pour la dépasser lorsque cela s’avère judicieux pour la province et dans l’intérêt des contribuables.
Dans le cadre de l’exploration d’autres possibilités d’exportation, la SIERE a été chargée de soutenir l’élaboration d’une stratégie d’exportation qui génère de nouvelles sources de revenus et crée de bons emplois ici au pays. L’analyse de la SIERE servira de fondement à l’élaboration de tout plan d’une stratégie d’exportation. À mesure que le réseau d’électricité de l’Ontario prend de l’expansion, il sera important d’élargir les interconnexions avec les administrations voisines afin d’offrir une souplesse opérationnelle et d’atténuer les risques. Bon nombre des administrations interconnectées de l’Ontario ont un manque à gagner prévu ou un engagement en matière d’énergie propre à respecter (c.-à-d. New York, Maryland et Illinois) ou les deux (c.-à-d. Michigan et Minnesota), mais dépendent actuellement de ressources telles que le charbon qui pourraient être remplacées par des importations d’énergie propre. Le gouvernement estime que la poursuite de nouvelles possibilités d’exportation nécessiterait l’augmentation de la production.
L’analyse de la SIERE comprendra ce qui suit :
- La délimitation de l’étendue des ressources de production et de l’infrastructure de transport nécessaires pour offrir les meilleures possibilités à l’Ontario et à ses consommateurs tout en étant en mesure de livrer les exportations souhaitées aux administrations voisines;
- Une évaluation des voies et mécanismes commerciaux et de marché nécessaires pour saisir les possibilités d’exportation rentables.
La province dispose actuellement d’interconnexions de transport robustes avec les provinces et les États voisins et échange de l’électricité tous les jours, ce qui constitue une fonction essentielle du marché ontarien. À mesure que la province accroît son avantage concurrentiel en matière d’énergie, il pourrait y avoir de plus grandes possibilités de tirer parti du commerce au profit des consommateurs ontariens et de fournir de l’énergie propre à d’autres administrations.
Cela améliorerait également la résilience du système énergétique de l’Ontario en élargissant la possibilité d’importer de l’énergie au besoin pour répondre à la demande de pointe, comme lors de phénomènes météorologiques extrêmes.
L’Ontario a de l’expérience dans la négociation d’ententes d’exportation avec ses voisins. Par exemple, l’Ontario a actuellement un accord en place pour « échanger » 600 MW de capacité sur une base saisonnière avec Hydro Québec, et la SIERE a un accord séparé avec l’ISO de New York (NYISO) pour faciliter les importations et les exportations de capacité entre les deux administrations.
Il pourrait y avoir d’autres possibilités dans d’autres administrations voisines auxquelles l’Ontario est interconnecté. NYISO et Midcontinent ISO (MISO), qui dessert la plupart des États du Midwest américain, prévoient des déficits importants dans les années à venir. Il peut y avoir des possibilités d’accords d’exportation fermes avec ces administrations qui pourraient compenser les coûts de construction de nouvelles centrales en Ontario et contribuer à réduire les factures des familles ontariennes tout en créant de bons emplois.
Les producteurs et les négociants en électricité de l’Ontario participent déjà largement aux marchés de gros de l’électricité aux États-Unis. De plus, NYISO et MISO administrent les enchères de capacité dans leur territoire. L’Ontario ne participerait pas à un engagement à exporter à long terme à moins qu’un accord de revenu ferme ne soit en place pour protéger les Ontariens et leur apporter de la valeur ajoutée.
Tout accord d’exportation avec d’autres administrations nécessiterait une contrepartie principale en Ontario, telle qu’un générateur ou la SIERE, ainsi que des droits de transport fermes pour garantir la livraison de l’électricité lorsqu’elle est nécessaire. Avec son soutien, la province estime que les acteurs du marché ontarien sont à la fois sophistiqués et capables de réaliser de telles opérations.
Leadership en matière de projets nucléaires et d’innovation
La province est un chef de file en matière de projets et de technologies nucléaires. La technologie de réacteur Canada Deuterium Uranium (CANDU) utilisée dans notre parc actuel a été développée en Ontario et exportée partout dans le monde. Notre industrie nucléaire de plusieurs milliards de dollars soutient 65 000 emplois à l’échelle de la province et aide nos exploitants nucléaires,OPG et Bruce Power, à réaliser des projets complexes de remise à neuf de leurs centrales dans le respect des échéances et du budget. Les entreprises ontariennes partagent également leur savoir-faire au-delà de nos frontières grâce à des partenariats aux États-Unis et en Europe. Le secteur nucléaire fait progresser l’innovation dans les applications nucléaires et non nucléaires, comme les PRM et les isotopes médicaux utilisés pour le diagnostic et le traitement de maladies potentiellement mortelles et la stérilisation de l’équipement médical partout dans le monde.
Priorités pour l’exportation d’énergie et d’expertise :
- Veiller à ce que les familles ontariennes bénéficient directement de tout accord d’exportation d’énergie, en réduisant leurs factures, en augmentant les sources de revenus de la province et en créant des emplois locaux bien rémunérés.
- L’Ontario a la possibilité de collaborer avec la SIERE et d’autres partenaires sectoriels pour explorer des possibilités rentables d’accroître les échanges commerciaux avec les administrations voisines, y compris par le biais d’interconnexions nouvelles ou élargies.
- Le leadership de l’Ontario en matière de PRM, de technologie nucléaire à grande échelle et d’autres innovations nucléaires, pourrait continuer de créer de nouvelles possibilités d’exportation, de stimuler la croissance économique et de créer des emplois partout dans la province.
- Le parc nucléaire de l’Ontario peut continuer à faire progresser les principales possibilités en matière de recherche, de développement et de production d’isotopes médicaux et faire de l’Ontario une superpuissance mondiale en matière d’isotopes.
Prochaines étapes
L’Ontario entend prendre rapidement des mesures pour relever les défis énoncés dans le présent document au cours des semaines et des mois à venir. Ces mesures s’appuieraient sur celles déjà prises depuis la publication du plan intitulé Alimenter la croissance de l’Ontario.
Les priorités énoncées dans le présent document orienteront également le premier plan intégré des ressources énergétiques de l’Ontario. Lors de l’élaboration du plan, les contributions du public, des intervenants et des communautés autochtones permettront d’éclairer les mesures nécessaires à la réalisation de notre vision de l’énergie.
Vos commentaires seront examinés attentivement alors que l’Ontario s’apprête à lancer son premier plan intégré des ressources énergétiques en 2025.
Glossaire
- Charge de base
- Les centrales de base sont généralement conçues pour fonctionner à un rythme constant et comprennent habituellement les centrales nucléaires et les grandes centrales hydroélectriques.
- Bioénergie
- Énergie produite à partir de sources de matières organiques. Les éléments servant à la production de bioénergie peuvent comprendre les résidus agricoles, les sous-produits d’aliments transformés, le fumier de ferme et les déchets de bois et les déchets de cuisine organiques.
- Ressources énergétiques distribuées (RED)
- Ressources qui produisent de l’énergie, qui stockent de l’énergie ou qui contrôlent une charge. Elles sont directement connectées au réseau de distribution ou en aval du compteur du client.
- Véhicule électrique (VE)
- Tout véhicule qui est partiellement ou entièrement alimenté par l’électricité et qui se branche pour se recharger. Un VE peut réduire la consommation de carburant et les émissions.
- Conservation et gestion de la demande (CGD)
- Tout programme ou toute mesure de conservation qui réduit la quantité d’électricité consommée ou la quantité d’énergie tirée du réseau électrique.
- Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité (SIERE)
- Entité provinciale chargée de fournir des services essentiels à l’ensemble du secteur de l’électricité, tels que la gestion du réseau électrique en temps réel, la planification des besoins futurs en énergie de la province, la mise en place de stratégies de conservation et la conception d’un marché de l’électricité plus efficace pour soutenir l’évolution du secteur.
- Société de distribution locale (EDL)
- Entité qui possède et exploite un réseau de distribution permettant de livrer de l’électricité à des consommateurs.
- Mégawatt (MW)
- Unité standard de puissance égale à 1 million de watts (W) utilisée pour representer la demande de pointe d’énergie ou les capacités de production. Par exemple, un réacteur nucléaire peut générer environ 800-900 MW tandis qu’une grande éolienne peut générer jusqu’à 3 MW. La demande de pointe pour la ville d’Ottawa est de l’ordre de 1 500 MW.
- Mégawattheure (MWh) / Térawattheure (TWh)
- Mesure de la demande (et de la production) d’énergie dans le temps. Remarque: 1 million de MWh est égal à 1 térawattheure (TWh).
- Commission de l’énergie de l’Ontario (CEO)
- Organisme indépendant chargé de réglementer les secteurs de l’électricité et du gaz naturel de l’Ontario dans l’intérêt du public.
- Demande de pointe
- Les termes « demande de pointe », « période de pointe » ou « capacité de pointe » décrivent une période pendant laquelle la demande en électricité est élevée. En Ontario, la demande de pointe annuelle en électricité se produit généralement au milieu ou à la fin de l’après-midi pendant une journée de semaine chaude, humide et ensoleillée en juillet ou en août.
- Petit réacteur modulaire (PRM)
- Réacteur nucléaire nettement plus petit et plus flexible que les réacteurs nucléaires conventionnels et pouvant être construit en usine. Les PEM peuvent fonctionner indépendamment ou être reliés à plusieurs unités, en fonction de la quantité d’énergie requise.
Notes en bas de page
- note de bas de page[1] Retour au paragraphe Il s’agit d’une prévision du futur réseau d’électricité provincial fondée en partie sur la mise en valeur des nouvelles ressources non émettrices décrites dans le plan Alimenter la croissance de l’Ontario de la province, et d’autres nouvelles ressources nécessaires pour répondre à la demande du réseau, reflétant l’ébauche du Règlement sur l’électricité propre (REP) du gouvernement fédéral, Gazette du Canada 1, en supposant que les générateurs de gaz naturel existants fonctionnent avec une fin de vie déterminée de 30 ans. Il est important de noter qu’il y a une grande incertitude au-delà de 2035, car cela dépend beaucoup du REP et du rythme auquel les ressources non émettrices peuvent être construites pour remplacer les centrales au gaz mises au rancart. Ce scénario d’émissions n’a pas été inclus dans les perspectives de planification annuelle de 2024 de la SIERE, car il a été réalisé pour évaluer les répercussions potentielles du REP proposé sur le réseau d’électricité de l’Ontario et il n’est pas un scénario qu’il faut prévoir. Dans ce scénario, la SIERE a exclu le gaz comme nouvelle ressource potentielle pour répondre aux besoins futurs et a évalué l’un des nombreux mélanges possibles de nouvelles ressources non émettrices. Cette analyse du REP a été mise à jour pour inclure l’approvisionnement à long terme 1 (LT1).
- note de bas de page[2] Retour au paragraphe Bien que la production de gaz soit nécessaire jusqu’à la fin des années 2030 et au-delà pour assurer la fiabilité, le réseau d’électricité devrait permettre de réduire considérablement les émissions dans d’autres secteurs de l’économie. Cette prévision montre les réductions nettes des émissions du secteur de l’électricité découlant de l’électrification des transports et de la fabrication.