Page couverture du rapport intitulé Projet ontarien d’échantillonnage des sols arables 2024.

Résumé

Le Projet ontarien d’échantillonnage des sols arables consiste en un échantillonnage complet de la couche arable et en l’analyse de diverses tendances de gestion de l'utilisation des terres liées à la santé des sols dans des endroits ciblés du sud de l'Ontario. Le rapport d’une trentaine de pages comporte des renseignements de base et des illustrations sur les indicateurs de la santé des sols en Ontario.

Les données recueillies révèlent les risques liés à la gestion des terres ainsi que les pratiques de gestion optimales utilisées pour atténuer les risques.

Risques liés à la gestion des terres

  • La compaction est un problème répandu sur un pourcentage élevé des sols à texture fine (riches en argile), ainsi que sur environ 50 % des sols à texture moyenne (loam) et à texture grossière (riches en sable).
  • La texture du sol a une incidence sur la capacité inhérente du sol à stocker la matière organique et sur les valeurs des analyses de la santé du sol. Les sols à texture grossière (riches en sable) ont une capacité inhérente plus faible à stocker la matière organique que les sols à texture fine (riches en argile).
  • On a déterminé que le travail du sol et l'érosion par l'eau présentent un risque important au sommet des collines, là où la couche arable est la moins profonde.
  • Les systèmes de culture qui reposent sur un travail intensif du sol pour la production végétale correspondent à des valeurs d'analyse de la santé du sol plus faibles.

Pratiques de gestion optimales des participants au projet

  • Rotation des cultures : 91 % des participants au projet ont indiqué qu’ils pratiquaient la rotation des cultures (au moins deux cultures annuelles), 63 % qu’ils intégraient au moins trois cultures annuelles dans leur rotation et 5 % qu’ils ne pratiquaient pas la rotation des cultures.
  • Cultures vivaces : 27 % des participants ont indiqué qu’ils utilisaient une culture vivace dans leur système de culture, la plus répandue étant une culture fourragère (comme le foin).
  • Cultures couvre-sol pendant la saison dormante : 43 % des participants ont indiqué qu’ils intégraient au moins une culture couvre-sol dans leurs systèmes de culture annuelle, tandis que 29 % ont dit pratiquer une culture couvre-sol monospécifique.
  • Amendements organiques : 51 % des participants ont indiqué qu’ils ajoutaient des amendements organiques, le fumier étant le plus commun (46 %). Le compost et les biosolides représentent de 1 à 2 % des amendements ajoutés en diverses combinaisons.
  • Travail du sol : 13 % des participants ont déclaré pratiquer le travail du sol à faible perturbation, 29 % le travail du sol à moyenne perturbation et 40 % le travail du sol à grande perturbation. L’absence totale de perturbation (p. ex. le pâturage) était considérée comme une perturbation nulle; elle correspondait à 13 % de l’ensemble des réponses.

Vous pouvez avoir accès à de l’information, à des données et à des publications sur les sols, comme le Projet ontarien d’échantillonnage des sols arables 2024, en consultant le CarrefourGéo des sols de l’Ontario.

Avis de non-responsabilité

Si vous avez besoin de ces renseignements dans un média de substitution, veuillez envoyer un courriel à ag.info.omafra@ontario.ca. Le ministère :

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