Vue d’ensemble du ministère

Mandat

Le ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce (MDECEC) a pour mandat de contribuer à faire croître l’économie de l’Ontario en créant un climat d’affaires concurrentiel pour :

  • favoriser le démarrage et le développement d’entreprises
  • attirer et conserver les investissements
  • créer des emplois
  • appuyer la recherche, les sciences et la commercialisation
  • explorer les possibilités commerciales stratégiques, tant au Canada qu’à l’étranger

Le ministère s’engage à aider les entreprises de toutes tailles à se développer, des petites et moyennes entreprises (PME) aux grandes multinationales. Les entrepreneurs et les petites entreprises jouent un rôle capital dans les communautés de la province en créant des emplois, en approvisionnant les grandes entreprises et en mettant de nouvelles idées, méthodes et ressources au service de l’économie.

Le ministère exerce des activités dans des secteurs et des industries clés. En Ontario, les industries de l’aérospatiale, de la chimie et des technologies propres montrent la voie à suivre quant à l’adoption de technologies de fabrication de pointe. L’industrie aérospatiale de la province est la deuxième en importance au pays et un chef de file reconnu de l’intégration aéronautique, des trains d’atterrissage, des systèmes électroniques, des satellites et de la robotique spatiale. Les pièces aérospatiales fabriquées en Ontario sont utilisées dans pratiquement tous les avions de passagers au monde. L’industrie chimique de la province est la plus importante au pays, représentant quelque 45 % des expéditions de produits chimiques canadiens. Elle emploie plus de 28 000 personnes. En 2018, des exportations d’une valeur totale de 13,1 milliards de dollars en ont fait la quatrième industrie exportatrice du secteur manufacturier de l’Ontario. Le secteur de la fabrication de technologies propres de l’Ontario est celui qui connaît la croissance la plus rapide au Canada : il compte 5 000 entreprises, emploie quelque 130 000 personnes et engrange des revenus de 19,8 milliards de dollars.

Les sciences et la recherche sont au cœur des activités du ministère. Elles stimulent la croissance économique de l’Ontario et permettent à sa main-d’œuvre qualifiée de faire face à la concurrence sur le marché mondial. Le Conseil consultatif du Fonds pour la recherche en Ontario travaille avec le milieu de la recherche pour attirer des investissements et des talents et pour favoriser la croissance économique des régions. Pour sa part, le ministère contribue à commercialiser la recherche.

Le ministère aide les entreprises à innover et à demeurer compétitives dans une économie mondiale en constante évolution. Il peut aider les entrepreneurs et les entreprises en démarrage à transformer leurs idées en produits et services. En garantissant aux entreprises ontariennes l’accès à une main-d’œuvre hautement qualifiée, les programmes du ministère contribuent à créer un climat d’affaires concurrentiel en Ontario. Ils lui permettent entre autres de travailler avec les entreprises pour comprendre leurs besoins en personnel et de promouvoir l’immigration économique pour attirer des gens hautement qualifiés de l’étranger.

La promotion et l’essor du secteur du capital-risque en Ontario sont essentiels pour faciliter l’accès des entreprises à fort potentiel aux capitaux dont elles ont besoin pour croître et prospérer. La Société ontarienne de financement de la croissance est l’organisme de capital-risque du gouvernement de l’Ontario. Elle a été créée pour promouvoir et développer le secteur ontarien du capital-risque. Ses activités d’investissement se sont traduites par l’injection de plus de 300 millions de dollars dans des entreprises technologiques à fort potentiel, dont Shopify et ecobee, deux sociétés reconnues mondialement.

Le ministère veille à ce que les intérêts de l’Ontario soient bien représentés tant sur le plan commercial que dans le cadre des négociations visant à créer des emplois et à attirer des investissements en Ontario.

En outre, le ministère poursuit le dialogue avec les entreprises canadiennes et tend la main aux investisseurs étrangers afin de s’assurer qu’ils ont les outils et le climat d’affaires nécessaires pour investir et prospérer dans la province. Il met l’avantage concurrentiel de l’Ontario en valeur auprès du reste du monde afin de présenter la province comme une destination de choix pour l’investissement et le commerce.

Programmes du ministère

Le ministère offre divers programmes, services et outils pour aider les entreprises, stimuler l’innovation et présenter l’Ontario comme une source de produits et de services de grande qualité et l’endroit idéal pour investir et prospérer.

Le ministère donne la priorité à sept grands domaines :

Création d’emplois

La création d’emplois et leur protection sont au cœur du mandat du ministère. Le MDECEC favorise un climat d’affaires concurrentiel à l’échelle mondiale en réduisant les formalités administratives et les règlements inutiles, ce qui fait de l’Ontario un bon endroit pour investir et créer des emplois. Il offre aux entreprises des programmes conçus pour les aider à se moderniser et à créer des emplois. En outre, il travaille directement avec les PME établies en Ontario pour comprendre les perspectives et les défis qui leur sont propres. Les conseillères et conseillers principaux en développement des entreprises offrent du soutien, de l’expertise en analyse et des suggestions aux entreprises du Centre, de l’Est et du Sud-Ouest de l’Ontario. Les conseils et recommandations adressés aux entreprises sont conçus sur mesure pour augmenter leur productivité et leur compétitivité. Des experts possédant une solide expérience de leur industrie et un savoir-faire indéniable offrent leur soutien et leurs services aux moyennes et grandes entreprises à fort potentiel. Ce faisant, ils attirent des investisseurs potentiels en Ontario et aident les entreprises déjà établies à croître et à prospérer dans des secteurs stratégiques comme l’automobile, l’aérospatiale, les sciences de la vie, la technologie numérique, la fabrication de pointe, les produits chimiques, la technologie financière et la cybersécurité.

Le ministère favorise la croissance économique et la création d’emplois en aidant les entreprises à exporter leurs produits et services et à diversifier leurs ventes à l’échelle internationale.

En outre, le ministère s’associe avec le gouvernement fédéral, par l’intermédiaire d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, pour aider les employeurs de l’Ontario à attirer la main-d’œuvre qualifiée et les talents qu’il leur faut. À cette fin, il apporte des améliorations au Programme ontarien des candidats à l’immigration (POCI), qui permet au gouvernement de l’Ontario de désigner, pour l’obtention de la résidence permanente, des personnes ayant la formation et les compétences professionnelles nécessaires pour contribuer à l’économie de la province. Grâce à la modernisation du POCI, et parallèlement à ses autres initiatives liées aux talents, le gouvernement continuera de faire en sorte que les travailleuses et travailleurs de l’Ontario demeurent parmi les plus qualifiés pour l’économie moderne.

Entrepreneuriat et croissance des entreprises

Le ministère cherche des façons d’aider directement les entreprises, comme en réduisant les formalités administratives et les fardeaux réglementaires et en instaurant un climat favorisant la prospérité et la création de bons emplois.

Le gouvernement provincial a présenté récemment le Plan directeur pour un Ontario ouvert à l’emploi, conçu pour moderniser sa façon de collaborer avec les entreprises. Ce plan repose sur les principes d’accessibilité, de responsabilité financière, de coordination, d’adaptabilité et d’efficacité.

Avec ses partenaires du gouvernement, le ministère offrira des programmes d’aide aux entreprises axés sur quatre priorités économiques : les talents; la recherche et la commercialisation; l’entrepreneuriat et la croissance; la promotion de l’investissement.

Il concevra ces programmes dans une perspective régionale, sectorielle et axée sur la transparence pour veiller à ce que les propositions soient évaluées en fonction de la capacité de leurs auteurs à relever les défis et à tirer parti des occasions qui se présentent dans les industries et les régions les plus concernées, ainsi que pour assurer une répartition équitable, ouverte et transparente de la prospérité et de la croissance. La clé de cette nouvelle approche réside dans l’établissement de mesures de réussite améliorées qui cadrent mieux avec les priorités du gouvernement et qui favorisent la responsabilisation, l’optimisation des ressources et la production de résultats probants.

En outre, l’Ontario se donne comme mission d’accélérer le lancement et la croissance des entreprises, en plus de les aider à prendre de l’expansion et à réussir dans l’économie du savoir. Grâce aux programmes d’aide au démarrage, les entreprises ontariennes peuvent non seulement surmonter les défis liés à la commercialisation, mais aussi attirer des talents, des capitaux et des clients afin de croître et de réussir sur les marchés internationaux.

L’expansion des PME grâce à l’augmentation des exportations et à la diversification des marchés d’exportation est essentielle à la compétitivité et à la croissance de l’économie ontarienne. Une autre façon pour le ministère de stimuler la croissance économique et la création d’emplois consiste à aider les entreprises à exporter leurs produits et services et à diversifier leurs ventes à l’échelle internationale.

Promotion de l’investissement

Le ministère s’efforce de présenter l’Ontario comme une destination tout indiquée pour l’investissement, en offrant des services spécialisés aux entreprises qui veulent y venir et en les aidant à forger des liens utiles. Il offre notamment des services de veille stratégique, de génération de pistes, d’analyse des activités commerciales et des investissements et de certification de sites, en plus d’aider les entreprises à s’y retrouver au gouvernement et d’adapter la gamme complète de mesures de soutien et de services offerts par le gouvernement aux besoins précis des entreprises qui investissent en Ontario. Le ministère travaille directement avec des entreprises du Canada et de l’étranger et avec ses partenaires communautaires et régionaux pour créer, promouvoir et garantir des occasions d’investissement dans les secteurs prioritaires de l’Ontario.

Représentation à l’étranger

Sur les marchés mondiaux, le ministère fait valoir les avantages de venir en Ontario, un lieu où les entreprises s’épanouissent et prospèrent. En outre, il conclut de nouvelles ententes sur le commerce et l’investissement en plus de diriger le réseau de bureaux du gouvernement de l’Ontario à l’étranger. Il stimule la création d’emplois en facilitant l’établissement de partenariats avec les entreprises sur les marchés mondiaux grâce aux délégations commerciales qu’il envoie et reçoit. Enfin, il défend les intérêts économiques de l’Ontario en organisant des missions internationales.

Le bureau central du gouvernement aux États‑Unis, soit celui de Washington, collabore avec les bureaux de New York et de San Francisco pour conclure des ententes commerciales qui créent des emplois en Ontario.

Politiques commerciales interprovinciales et internationales

Le ministère veille à ce que les intérêts de l’Ontario soient bien représentés dans l’ensemble des négociations et des dossiers commerciaux. Pour ce faire, il dirige la participation du gouvernement provincial à toutes les étapes des négociations commerciales internationales et dans d’autres dossiers stratégiques relatifs au commerce international, notamment la mise en œuvre et l’application des accords sur le commerce international et l’investissement pour la Province.

Connaissant la valeur immense des échanges entre l’Ontario et les États‑Unis, le ministère défend vigoureusement les intérêts stratégiques de la Province dans tous les dossiers commerciaux avec les États‑Unis, dont l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) et les politiques « Buy American ».

Le ministère continue de diversifier les activités commerciales de l’Ontario en mettant en œuvre et en évaluant les stratégies provinciales qui visent à augmenter les exportations, à accroître le nombre d’exportateurs et à diversifier les marchés grâce aux accords sur le commerce international et l’investissement du Canada, y compris à l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste et à l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne.

Le ministère prend en main la gestion des différends commerciaux internationaux pour l’Ontario en représentant et en défendant les intérêts de la Province, y compris dans les différends auxquels elle est partie.

Enfin, le ministère défend les intérêts économiques et stratégiques de l’Ontario dans les dossiers de commerce interprovincial et assure le respect de l’engagement de la Province à abattre les obstacles au commerce interprovincial grâce à diverses initiatives entreprises pour améliorer le commerce, comme le renforcement de l’Accord de libre-échange canadien (ALEC) et le resserrement des liens commerciaux bilatéraux avec les autres provinces.

Soutien aux régions et aux secteurs

Le ministère mène diverses initiatives et activités pour favoriser la croissance des régions et des secteurs. Il se charge de dialoguer avec les intervenants régionaux du milieu économique pour mieux cerner leurs priorités, leurs problèmes et leurs perspectives et ainsi orienter l’élaboration des politiques, des programmes et des plans. Pour mieux comprendre les inégalités économiques entre les régions, le ministère a entrepris l’élaboration d’un outil d’évaluation de sorte que ses programmes prennent en compte et comblent les besoins économiques propres aux régions.

De plus, le ministère tend la main aux secteurs pour bâtir et maintenir des relations avec les principales parties intéressées et entreprises de la province. Il surveille attentivement l’évolution de la situation mondiale afin que le gouvernement ait accès à l’expertise et aux analyses approfondies qui lui permettront de favoriser la croissance et le développement des entreprises d’attache et de mettre en place des stratégies sectorielles clés. Le ministère élabore et mène des stratégies pour les industries et secteurs prioritaires en collaboration avec les industries, les principaux ministères et d’autres partenaires clés.

Le ministère collabore aussi avec le reste du gouvernement et avec les entreprises pour cerner les besoins en personnel de ces dernières et veiller à ce qu’elles emploient des gens talentueux qui leur permettront de croître.

Technologie, recherche et innovation

Les programmes du ministère encouragent l’excellence en recherche en Ontario dans le but de créer une plateforme pour les innovations de demain. Ces programmes sont axés sur la recherche dans des domaines prioritaires menant à la commercialisation, ainsi que sur les emplois et les gens hautement spécialisés nécessaires à la croissance des entreprises ontariennes.

Les programmes de technologie, de recherche et d’innovation du ministère appuient directement le travail des chercheuses et chercheurs en contribuant à la rétention de gens hautement qualifiés et en aidant les entreprises à innover, à prendre de l’expansion et à prospérer en Ontario.

Tableau 1 : Dépenses prévues du ministère 2019‑2020 (M$)

Charges de fonctionnementfootnote 1752 987 087
Charges d’immobilisationsfootnote 193 404 000
Total des charges846 391 087
Actifs de fonctionnement10 001 000
Biens immobilisés2 000

Sommaire des résultats de 2018‑2019

Création d’emplois

Le Programme ontarien des candidats à l’immigration est très populaire. En 2018, 6 850 candidates et candidats principaux ont été désignés; leurs demandes comprenaient 6 721 conjointes, conjoints et personnes à charge, pour un total de 13 571 nouvelles immigrantes et nouveaux immigrants en Ontario.

En 2018‑2019, le ministère a mis sur pied l’Unité des talents pour les entreprises; en collaboration avec le milieu des affaires et les partenaires clés, cette unité aidera les entreprises de l’Ontario à trouver des gens talentueux qui leur permettront de croître et de prospérer.

Entrepreneuriat et croissance des entreprises

Plus de 470 000 PME réparties dans toute la province emploient environ un tiers des travailleuses et travailleurs de l’Ontario.

Une compréhension profonde des PME permet aux conseillères et conseillers principaux en développement des entreprises qui travaillent au ministère d’offrir aux entreprises des avis impartiaux et professionnels à propos des défis à relever. Ces personnes collaborent avec les organismes locaux et les municipalités pour cerner les défis et les perspectives des entreprises. Elles ont travaillé avec plus de 1 300 PME ontariennes en 2018‑2019 et continueront de travailler directement avec les entreprises pour stimuler leur croissance et éliminer les obstacles.

Conjointement avec les centres d’encadrement des petits entrepreneurs, les centres régionaux d’innovation et ses partenaires communautaires et industriels, le ministère fournit des programmes et des services qui offrent de nombreuses possibilités de formation, de mentorat et de soutien aux petits entrepreneurs, aux entreprises en démarrage dans les domaines de la technologie et de l’innovation ainsi qu’aux petites entreprises dans l’ensemble de l’Ontario.

Au sein de la Division des partenariats et des programmes pour les entreprises, la Direction des programmes de formation aide les nouveaux exportateurs ontariens à renforcer leur capacité d’exportation, surtout vers l’Union européenne, les États‑Unis, l’Amérique latine, l’Inde, le Moyen-Orient et l’Asie. Les séminaires de préparation à l’exportation renforcent la capacité d’exportation des PME et fournissent des renseignements détaillés aux organismes qui aident les entreprises à pénétrer de nouveaux marchés, en plus de mettre ces organismes en relation avec les bonnes personnes. En 2018‑2019, la direction a tenu 54 ateliers et séminaires de préparation à l’exportation en Ontario.

Le gouvernement s’est engagé à examiner tous les programmes d’aide aux entreprises pour déterminer s’ils sont efficaces, s’ils font un usage optimal des ressources et s’ils sont viables. Son examen a révélé que ces programmes ne cadraient pas avec les priorités du gouvernement, qu’ils étaient fragmentés entre plusieurs ministères et que les données et mesures disponibles étaient insuffisantes pour permettre d’en évaluer les retombées économiques en Ontario. En conséquence, le gouvernement a présenté le Plan directeur pour un Ontario ouvert à l’emploi, qui jettera les bases de la modernisation des programmes provinciaux d’aide aux entreprises. Ce plan établira une nouvelle vision des programmes d’aide aux entreprises de façon à stimuler l’économie de l’Ontario et à créer des emplois de qualité tout en accroissant la responsabilisation et la transparence.

Afin de réduire ses dépenses et de réaffecter les fonds à ses nouvelles priorités, le gouvernement a supprimé la plupart des volets de financement du Fonds pour l’emploi et la prospérité, dont le volet Nouvelle économie. Le Fonds de développement du secteur forestier et les fonds régionaux, à savoir le Fonds de développement de l’Est de l’Ontario, le Fonds de développement du Sud-Ouest de l’Ontario et le Fonds pour les collectivités en transition, seront remaniés conformément au Plan directeur pour un Ontario ouvert à l’emploi.

Promotion de l’investissement

Le ministère génère des pistes d’investissement direct étranger (IDE) dans des marchés d’intérêt stratégique pour les secteurs prioritaires de la province. Il propose aux investisseurs qui veulent établir ou développer leur entreprise en Ontario des services d’investissement, des occasions de réseautage précieuses, des services de veille stratégique sur mesure et de l’expertise en sélection de sites. De plus, le ministère répond aux demandes de renseignements sur les IDE et établit des partenariats importants avec ses homologues fédéraux et des intervenants communautaires pour générer des pistes d’investissement en Ontario. Enfin, il mène des analyses et des initiatives stratégiques liées à l’investissement et au commerce pour stimuler la création d’emplois et la croissance des entreprises en Ontario.

Pendant les trois premiers trimestres de l’exercice 2018‑2019, les initiatives stratégiques du ministère qui visaient à attirer des IDE ont donné lieu à plus de 900 visites d’entreprises et 125 visites d’investisseurs potentiels. Ces visites ont entraîné la création de plus de 2 400 emplois et des investissements de 300 millions de dollars en Ontario; 685 nouvelles propositions ont été présentées. Le ministère a répondu à plus de 500 appels reçus par voie de ses lignes téléphoniques sans frais au sujet des services d’aide à l’investissement en Ontario.

Dans le cadre du Programme des sites certifiés prêts à l’investissement, sept sites certifiés ont été vendus en tout ou en partie à des investisseurs établissant ou développant une entreprise en Ontario, ce qui représente au total plus de 400 acres de terrain prêt à l’investissement.

Le ministère s’engage à stimuler la croissance des PME et à favoriser la création d’emplois et leur protection en Ontario. Ce faisant, il présente l’Ontario comme une province ouverte aux affaires qui attire les investissements. En outre, le ministère est soucieux de contribuer aux activités du gouvernement dans les régions du Centre, de l’Est et du Sud-Ouest de l’Ontario.

Représentation à l’étranger

Le ministère a réorienté ses activités sur les marchés mondiaux et mis en œuvre un modèle de prestation intégré qui permet d’exploiter les ressources des marchés affectées aux bureaux du commerce et des investissements de l’Ontario pour organiser des missions d’exportation dans les marchés où ces bureaux sont présents.

Le ministère a aussi réorienté ses activités de marketing international pour faire la promotion d’un Ontario ouvert aux affaires en présentant la province comme l’endroit idéal où conclure des partenariats d’investissement et de commerce et où faire croître et prospérer des entreprises.

Les résultats suivants ont été obtenus :

  • Des activités ont été organisées pour une cinquantaine de missions commerciales envoyées par 36 pays en Ontario, y compris 18 réunions interentreprises qui ont permis à plus de 400 représentantes et représentants d’entreprises de l’Ontario et de l’étranger de se rencontrer. À la suite de ces activités, la valeur des ventes et des investissements potentiels a été estimée à 5,5 millions de dollars, 50 pistes ont été soumises à diverses équipes du ministère, et 97 % des participants de l’étranger se sont dits satisfaits de la qualité des services et de leur expérience générale.
  • Les 790 entreprises de l’Ontario qui ont participé aux 96 missions d’exportation sur les marchés mondiaux ont repéré des possibilités d’exportation totalisant plus de 775 millions de dollars. Le taux de satisfaction de ces entreprises s’est chiffré à 89 %. Dans leurs suivis réalisés après 6, 12 et 18 mois en 2018‑2019, les entreprises ontariennes ont déclaré avoir enregistré des ventes de 138 millions de dollars.
  • Les bureaux du commerce et des investissements de l’Ontario ont déclaré avoir généré 60 pistes et conclu 23 ententes d’investissement, d’une valeur totale avoisinant 50 millions de dollars. En outre, ils ont créé plus de 90 emplois et prévoient en créer près de 900 autres au cours des cinq prochaines années.
  • Les bureaux du commerce et des investissements ont aidé plus de 150 entreprises de l’Ontario à explorer les possibilités commerciales dans leurs marchés respectifs en les mettant en contact avec près de 400 acheteurs étrangers potentiels et en leur permettant de réaliser 15 opérations commerciales.
  • Le ministère a élaboré un cadre de marketing et une identité visuelle pour promouvoir un Ontario ouvert aux affaires à l’occasion d’une soixantaine d’activités internationales, augmentant de 28 % (20 592 consultations) le trafic sur son site Web.
  • Pour ce qui est du marketing interprovincial, le bulletin électronique InfoExport du ministère a été envoyé à plus de 14 000 abonnées et abonnés et a généré 40 pistes pour les programmes et services du ministère, comme les missions d’exportation, les missions en Ontario et les programmes de formation.
  • L’activité a repris dans les médias sociaux depuis septembre 2018, entraînant une augmentation totale de 15,7 % des personnes abonnées aux comptes LinkedIn et Twitter du ministère et générant près de 350 000 impressions auprès de ces 6 399 personnes et plus de 4 000 interactions avec elles.

Politiques commerciales interprovinciales et internationales

Pour respecter la priorité du gouvernement consistant à défendre les intérêts commerciaux de l’Ontario à l’échelle interprovinciale et internationale de façon à stimuler la croissance des entreprises et la création d’emplois, voici ce que le ministère a fait :

  • Il a défendu les priorités de l’Ontario pendant la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et jusqu’à la signature de l’ACEUM, en novembre 2018
  • Il a approuvé les principales dispositions du nouvel ACEUM et défendu l’utilité de cet accord pour les échanges entre l’Ontario et les États‑Unis, en soulignant le maintien du commerce libre de droits de douane, d’un tribunal de commerce indépendant, des dispositions relatives à l’admission temporaire et de l’exemption applicable aux industries culturelles
  • Il a défendu les préoccupations exprimées par le gouvernement provincial au gouvernement fédéral quant aux concessions acceptées en vertu de l’ACEUM relativement à la protection des marchés pour les médicaments biologiques et aux secteurs agricoles soumis à la gestion de l’offre en Ontario
  • Il a plaidé auprès du gouvernement du Canada et des dirigeants politiques des États‑Unis, tant à l’échelle fédérale qu’étatique, pour l’abolition des tarifs sur l’acier et l’aluminium imposés par les États‑Unis à l’Ontario
  • Il a dirigé l’exécution d’un plan mûri et détaillé pour préparer l’Ontario à appliquer l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) et à tirer parti de ses avantages. En janvier 2019, après l’entrée en vigueur du PTPGP, la valeur des exportations de l’Ontario vers les pays signataires de l’accord est passée de 550 millions de dollars canadiens à 614 millions
  • Il a géré les relations de l’Ontario avec le Canada et l’Union européenne pour s’assurer que la mise en œuvre des dispositions de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne a profité aux entreprises ontariennes et européennes pendant l’année qui a suivi l’entrée en vigueur de l’accord. Depuis l’entrée en vigueur de l’accord, les exportations de l’Ontario vers les États‑Unis ont augmenté; par exemple, de 2017 à 2018, les exportations de produits autres que l’or ont connu leur croissance la plus rapide depuis 2009, soit une hausse de 15,8 %
  • Il a défendu les intérêts stratégiques de l’Ontario relatifs à des secteurs clés dans les différends commerciaux internationaux, comme le différend que l’Australie a soumis à l’Organisation mondiale du commerce concernant les politiques et pratiques du Canada et de ses provinces, y compris de l’Ontario, en matière d’alcool
  • Il a mis en avant l’engagement de l’Ontario à abattre les obstacles au commerce interprovincial en renforçant l’ALEC et en resserrant les liens commerciaux bilatéraux avec la Saskatchewan et le Québec

Soutien aux régions et aux secteurs

En 2018‑2019, le ministère a noué le dialogue avec des intervenants clés des secteurs de l’information, des communications et de la technologie (ICT), de l’automobile, de l’aérospatiale, de la fabrication de pointe, des technologies propres, des sciences de la vie ainsi que des services financiers et des services aux entreprises, y compris avec plus de 600 entreprises. Dans une perspective de croissance continue, le ministère a produit et tenu à jour des données détaillées et fiables sur les secteurs cruciaux et émergents de l’Ontario pour fournir une analyse rigoureuse et des conseils éclairés relativement aux enjeux qui touchent les entreprises et les secteurs importants. Parmi ces enjeux, citons les effets des tarifs imposés au titre de l’article 232 de la Trade Expansion Act of 1962 sur les industries de l’automobile et de l’acier ainsi que les changements apportés par le gouvernement fédéral au Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés.

Le ministère sert les intérêts des secteurs émergents en prenant des mesures ciblées, par exemple en réunissant des représentantes et représentants de chaque secteur pendant le mois de la cybersécurité pour discuter des questions importantes, comme la protection de la vie privée dès la conception, l’intelligence artificielle, les nouvelles tendances, les talents, l’informatique quantique et le Règlement général sur la protection des données.

Après l’annonce de la fermeture de l’usine de General Motors à Oshawa en novembre 2018, le ministère en a déterminé les conséquences pour la chaîne d’approvisionnement de l’industrie automobile ontarienne. Conjointement avec le ministère de la Formation et des Collèges et Universités, il a pris contact avec les équipementiers de General Motors touchés par la fermeture pour comprendre les répercussions de la situation et pour leur offrir de la formation ou d’autres types de soutien pendant leur transition.

En février 2019, le gouvernement a lancé la première phase de Piloter la prospérité : L’avenir du secteur de l’automobile de l’Ontario, un plan décennal qui définit la façon dont les secteurs de la recherche et de l’éducation et les trois ordres de gouvernement peuvent collaborer avec l’industrie automobile pour lui permettre d’atteindre son plein potentiel. Ce plan propose une vision de l’avenir de la mobilité et décrit les mesures clés à prendre, par exemple continuer d’alléger les formalités administratives, réduire le coût de revient, aider les entreprises à innover et à développer de nouvelles technologies, investir dans les compétences, et permettre au secteur de croître et de soutenir la concurrence. La deuxième phase, qui sera lancée en 2019‑2020, s’appuiera sur ces travaux et portera sur les occasions et les défis à long terme pour le secteur.

Le Programme d’amélioration de la compétitivité des équipementiers automobiles (PACEA), une initiative de 10 millions de dollars, visait à aider les petits et moyens équipementiers automobiles à innover en adoptant des technologies et des procédés de fabrication de pointe. Très populaire auprès de l’industrie, qui en a fait l’éloge, ce programme aurait permis de créer et de préserver plus de 1 300 emplois. En février 2019, fort de cette réussite, le gouvernement a annoncé un investissement de 10 millions de dollars sur trois ans dans le Programme de modernisation pour le secteur automobile de l’Ontario. Ce programme s’inscrit dans le plan Piloter la prospérité : L’avenir du secteur de l’automobile de l’Ontario, qui vise à améliorer la compétitivité des secteurs de l’automobile et de la fabrication.

Toujours dans le cadre du plan Piloter la prospérité : L’avenir du secteur de l’automobile de l’Ontario, et en partenariat avec le ministère des Transports, le MDECEC a augmenté de 5 millions de dollars son investissement dans le Réseau d’innovation pour les véhicules autonomes (RIVA) pour le porter à 85 millions de dollars, dans le but d’accroître l’avantage de l’Ontario dans le secteur hautement concurrentiel et en évolution de l’automobile. À l’aide de ressources comme les fonds de recherche-développement (R-D), le développement des talents, l’accélération technologique, l’aide aux entreprises, le soutien technique et les lieux réservés aux essais, le RIVA aide les entreprises du secteur ontarien des véhicules connectés et autonomes à prendre pied sur le marché. Le Réseau permet aux entreprises innovantes de la province de mettre leurs partenaires importants à contribution pour mettre au point en Ontario des technologies concurrentielles à l’échelle mondiale qui permettront de façonner l’avenir des transports et de la mobilité tout en développant des talents pour combler les emplois de demain.

Le Consortium de la fabrication de pointe facilite l’accès des entreprises à de l’équipement et à une expertise hors pair pour les aider à résoudre leurs problèmes en usine et sur la chaîne de production. Regroupant trois universités ontariennes, soit l’Université McMaster, l’Université de Waterloo et l’Université Western, ce consortium réalise des projets d’innovation industrielle avec ses partenaires de l’industrie pour veiller à ce que l’Ontario demeure un chef de file de la fabrication de pointe. De juillet à décembre 2018, son infrastructure a été utilisée plus de 700 fois par 170 entreprises. Le consortium aide les entreprises à mettre au point des prototypes, à améliorer leurs produits, à diagnostiquer et à résoudre les problèmes à l’échelle de l’usine ainsi qu’à former les travailleuses et travailleurs aux procédés de fabrication de nouvelle génération.

Le ministère s’est mis à l’écoute des intervenants du milieu économique pour mieux comprendre les priorités et les préoccupations des régions. Il s’est associé avec des groupes de leaders régionaux pour guider le gouvernement dans l’élaboration et l’amélioration de documents de stratégie à l’intention des régions et dans la recherche de moyens de mettre en œuvre les stratégies proposées.

Technologie, recherche et innovation

Dans le budget d’avril 2019, le gouvernement provincial a rappelé qu’il s’employait à créer des conditions propices à la croissance et que la recherche et la commercialisation constituent l’une de ses quatre grandes priorités économiques.

En vue de la mise en œuvre de la stratégie et du plan d’action pour l’accès aux services à large bande et au réseau cellulaire, le gouvernement de l’Ontario investit dans deux initiatives complémentaires sur lesquelles reposera l’économie numérique de la province. La première de ces initiatives, intitulée Évolution des services en nuage dans le corridor Québec-Ontario pour la recherche et l’innovation (ENCQOR), est un projet de 400 millions de dollars mené conjointement par les gouvernements du Québec et du Canada ainsi que cinq multinationales du secteur de la technologie numérique, soit Ericsson, Ciena, Thales, IBM (usine de Bromont) et CGI. Le MDECEC octroie 66,7 millions de dollars à cette initiative en vue de la mise en place du premier corridor au monde pour l’essai précommercial des réseaux 5G.

La deuxième de ces initiatives, le programme Réseau de la prochaine génération, consiste à développer des plateformes commandées par logiciel qui améliorent considérablement la bande passante et permettent une connexion continue entre toutes les technologies de communication. Le MDECEC y investit 63,3 millions de dollars qui, combinés à une contribution équivalente de l’industrie et des partenaires, totalisent plus de 115 millions de dollars sur cinq ans. Ces deux initiatives novatrices connecteront les voitures aux routes sur lesquelles elles roulent, les médecins aux appareils médicaux des gens qu’ils soignent et les apprenantes et apprenants aux salles de classe avec réalité augmentée.

Par l’intermédiaire du Programme d’excellence en recherche du Fonds pour la recherche en Ontario, le ministère a fait 180 investissements dans 105 projets et affecté 91,4 millions de dollars à 47 nouveaux contrats visant à financer les coûts de fonctionnement des projets de recherche. Grâce au Programme d’infrastructure de recherche du Fonds pour la recherche en Ontario, il a fait 380 investissements dans 362 projets et affecté 18,6 millions de dollars à 81 nouveaux projets visant à répondre à des besoins en infrastructure. Enfin, le Programme de bourses de nouveaux chercheurs lui a permis d’affecter 10,4 millions de dollars à 74 projets visant à aider de nouvelles chercheuses et nouveaux chercheurs ontariens prometteurs à constituer leurs équipes de recherche.

Organigramme du ministère

  • Ministre du Développement économique, de la Création d'emplois et du Commerce – L’honorable Todd A. Smith
    • Chef de cabinet, Développement économique, Création d'emplois et Commerce - Mark Lawson
    • Sous-ministre du Développement économique, de la Création d'emplois et du Commerce - Shirley Phillips
      • Chef de cabinet de la sous-ministre - Jean Abou-Saab
      • Directrice des services juridique - Maud Murray
      • Directrice des communications - Valerie Hopper
      • Sous-ministre adjoint et directeur général de l'administration, Services ministériels - Todd Kilpatrick
        • Directrice, Gestion stratégique des RH - Christina Critelli
        • Directeur, Planification des activités et finances - Lawrence Wagner
        • Directeur, Gestion des installations et des services - Nelson Janicas
      • Sous-ministre adjointe, Politiques de développement économique - Jennifer Block
        • Directrice, Politiques stratégiques et ministérielles - Sirad Mohamoud
        • Directeur, Analyse des données économiques - Richard Kikuta
        • Direction, Politiques de développement économique - Poste vacant
      • Sous-ministre adjoint, Stratégies pour les industries et les secteurs - Trevor Dauphinee
        • Directeur, Industrie automobile - Joe Veloce
        • Directeur, Industries de la fabrication de pointe - Brian Love
        • Directeur, Technologies de pointe - Andrew Guy
        • Directrice, Stratégies sectorielles - Stephanie Appave
      • Sous-ministre adjoint, Commerce et investissements - David Barnes
        • Directrice, Services aux investisseurs directs étrangers - Carla Tsambourlianos
        • Directeur, Promotion du commerce intérieur - Matthew Gordon
        • Directrice, Stratégies pour le commerce international et l'investissement - Rakhi Lad
        • Directeur général, Promotion du commerce international - Hugo Cameron
      • Sous-ministre adjointe, Marketing et représentation à l'étranger - Alexandra Sutton
        • Directrice, Développement des affaires à l'étranger - Corie McDougall
        • Directrice, Marketing et services de création - Alisa Mackay
        • Directrice, Représentation à l'étranger - Sharanjeet Kaur
        • Directeur, Services d'aide à l'exportation - Enrico Di Nino
      • Sous-ministre adjoint, Développement régional et création d'emplois - Michael Reid
        • Directrice, Talents et entrepreneuriat - Julia Gallo
        • Directeur, Développement économique régional - David Meyer
        • Directrice, Programme ontarien des candidats à l'immigration - Suzanne Hastie
        • Directeur, Services opérationnels pour le Programme ontarien des candidats à l'immigration - Ken Nakahara
      • Sous-ministre adjointe, Recherche, sciences et commercialisation - Rachel Simeon
        • Directeur, Services pour l'expansion - George Cadete
        • DG, Société ontarienne de financement de la croissance - Steve Romanyshyn
        • Directrice, Sciences et recherche - Katherine Kelly-Gatten
        • Directrice, Réseaux pour la commercialisation et l'expansion - Dolly Goyette
      • Sous-ministre adjointe, Partenariats et programmes pour les entreprises - Nadia Cornacchia
        • Directrice, Renouvellement des programmes - Kathryn Royal
        • Directrice, Administration du financement - Clara Chan
        • Direction, Programmes de formation - Poste vacant
        • Directrice, Services aux entreprises - Joanne Anderson

Organismes, conseils et commissions

Société ontarienne de financement de la croissance

La Société ontarienne de financement de la croissance (SOFC) a été créée, notamment, pour recevoir, détenir et administrer la participation du gouvernement de l’Ontario dans la société en commandite appelée Fonds ontarien de capital-risque. À titre d’administratrice du Fonds ontarien de développement des technologies émergentes, la SOFC est chargée, entre autres, d’acquérir et de gérer un portefeuille d’investissements dans des sociétés qu’elle considère comme des entreprises de technologies émergentes. De plus, la SOFC peut participer à la création de fonds ainsi qu’acquérir, détenir et administrer des participations dans les fonds, lorsque chacun des fonds remplit les critères suivants :

  • Il reçoit un financement direct ou indirect, notamment d’une ou de plusieurs des entités suivantes : le gouvernement du Canada, la SOFC et des entités du secteur privé.
  • Il vise notamment à promouvoir la création d’une industrie du capital-risque compétitive à l’échelle mondiale, à accroître l’offre et l’utilisation de capital d’investissement de départ et à augmenter l’effectif des administrateurs de fonds très performants pour gérer l’investissement en capital-risque, tant en Ontario qu’au Canada.
  • Il investit dans d’autres fonds qui fournissent du capital-risque à des entreprises ou dans des entreprises novatrices qui ont besoin de capital-risque.
  • Il est géré par un administrateur de fonds du secteur privé et contribue aux autres objectifs précisés par le lieutenant-gouverneur en conseil.

La SOFC a acheté une participation dans les sociétés en commandite connues sous les noms de Northleaf Venture Catalyst Fund, de fonds Démarrage et expansion et de Yaletown Innovation Growth, et contribue au Fonds de capital-risque pour le secteur des sciences de la vie par voie d’investissements prévus dans une société en commandite.

Société ontarienne de gestion des fonds des investisseurs immigrants

La Société ontarienne de gestion des fonds des investisseurs immigrants (SOGFII) a été créée en 1999 pour investir les fonds reçus dans le cadre du Programme d’immigration des investisseurs du gouvernement fédéral, lequel visait à soutenir le développement économique et la création d’emplois. Ce programme a pris fin; la SOGFII a continué de gérer les fonds reçus et sera liquidée une fois qu’elle aura rempli ses obligations de remboursement.

Conseil consultatif ontarien des investissements et du commerce

Le Conseil consultatif ontarien des investissements et du commerce a été créé pour fournir des conseils stratégiques et du soutien au gouvernement sur la façon de promouvoir l’Ontario dans le monde comme lieu privilégié pour l’investissement dans les entreprises et l’immigration liée au développement des affaires.

Cet organisme est inactif depuis 2010. Il ne reçoit aucun financement, n’a ni budget ni personnel et sera aboli progressivement au cours du prochain exercice.

Conseil consultatif du Fonds pour la recherche en Ontario

Le Conseil consultatif du Fonds pour la recherche en Ontario évalue le Fonds pour la recherche en Ontario et les propositions de financement du Programme de bourses de nouveaux chercheurs en plus de formuler des recommandations au ministre. Il fournit également au ministre des conseils stratégiques sur le programme de recherche visant à maintenir l’Ontario concurrentiel et prospère.

Données financières détaillées

Tableau 2 : Chiffres combinés – Fonctionnement et immobilisations par crédit

Crédits et programmesPrévisions
2019­2020

$
Variations par rapport aux prévisions de
2018­2019
$
%Prévisions
2018­2019footnote 2

$
Chiffres réels provisoires
2018­2019footnote 2
$
Chiffres réels
2017­2018footnote 2

$
Charges de Fonctionnement - Programme d’administration du ministère22 169 600(3 869 900)(14,9)26 039 50026 039 50025 298 280
Charges de Fonctionnement - Programme de développement économique, de création d’emplois et de commerce730 310 300(212 114 600)(22,5)942 424 900858 119 230922 186 995
Moins : Mandats spéciaux
Total à voter – Charges de fonctionnement
752 479 900(215 984 500)(22,3)968 464 400884 158 730947 485 275
Mandats spéciauxs/os/os/os/os/os/o
Crédits législatifs507 187(111 855)(18,1)619 042619 04215 330 448
Total du ministère – Charges de fonctionnement752 987 087(216 096 355)(22,3)969 083 442884 777 772962 815 723
Redressement de consolidation et autres redressements – Société ontarienne de gestion des fonds des investisseurs immigrants222 200(907 800)(80,3)1 130 0001 064 7004 089 339
Redressement de consolidation et autres redressements – Hôpitaux(14 994 000)(345 000)s/o(14 649 000)(14 289 900)(13 515 519)
Redressement de consolidation et autres redressements – Société ontarienne de financement de la croissance(30 321 200)6 201 700s/o(36 522 900)(26 627 800)(85 597 852)
Redressement des charges de fonctionnement – Reclassement lié au Compte de réduction des gaz à effet de serres/o(51 000 000)(100,0)51 000 00051 000 00068 391 813
Total, y compris redressement de consolidation et autres redressements707 894 087(262 147 455)(27,0)970 041 542895 924 772936 183 504
Actifs de Fonctionnement - Programme d’administration du ministère1 000s/os/o1 000s/os/o
Actifs de Fonctionnement - Programme de développement économique, de création d’emplois et de commerce10 000 000(30 001 000)(75,0)40 001 000s/o3 730 273
Moins : Mandats spéciaux - Total à voter – Actifs de fonctionnement10 001 000(30 001 000)(75,0)40 002 000s/o3 730 273
Mandats spéciauxs/os/os/os/os/os/o
Crédits législatifss/os/os/os/os/os/o
Total du ministère – Actifs de fonctionnement10 001 000(30 001 000)(75,0)40 002 000s/o3 730 273
Charges d’Immobilisations - Programme de développement économique, de création d’emplois et de commerce93 403 000(6 800 000)s/o100 203 000101 174 00082 090 665
Moins : Mandats spéciauxs/os/os/os/os/os/o
Total à voter – Charges d’immobilisations93 403 000(6 800 000)(6,8)100 203 000101 174 00082 090 665
Mandats spéciauxs/os/os/os/os/os/o
Crédits législatifs1 000s/os/o1 0001 000s/o
Total du ministère – Charges d’immobilisations93 404 000(6 800 000)(6,8)100 204 000101 175 00082 090 665
Redressement de consolidation et autres redressements – Hôpitaux(15 886 000)5 245 400s/o(21 131 400)(26 630 100)(11 463 880)
Redressement de consolidation et autres redressements – Collèges(3 178 000)(1 181 400)s/o(1 996 600)(2 401 400)(2 259 962)
Total, y compris redressement de consolidation et autres redressements74 340 000(2 736 000)(3.5)77 076 00072 143 50068 366 823
Biens Immobilisés - Programme de développement économique, de création d’emplois et de commerce2 000s/os/o2 000s/os/o
Moins : Mandats spéciauxs/os/os/os/os/os/o
Total à voter – Biens immobilisés2 000s/os/o2 000s/os/o
Mandats spéciauxs/os/os/os/os/os/o
Total du ministère – Biens immobilisés2 000s/os/o2 000s/os/o
Total du ministère – Fonctionnement et immobilisations, y compris redressement de consolidation et autres redressements (excluant les biens immobilisés)782 234 087(264 883 455)(25,3)1 047 117 542968 068 2721 004 550 327

Pour obtenir de l’information financière supplémentaire, consulter les sites :

Budget des dépenses

Comptes publics de l'Ontario 2013-2014

Budget de l'Ontario 2019

Pour obtenir des renseignements, communiquer avec :

Direction de la planification des activités et des finances
Ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce
Tél. : 416 325-8209, poste 6421

Lois

Lois administrées par le ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce

Loi de 1992 sur les fonds communautaires de placement dans les petites entreprises, L.O. 1992, chap. 18, à l’égard de la partie III.2 et en application des dispositions des parties I et IV et des règlements touchant les sociétés de placement enregistrées en vertu de la partie III.2

Loi de 2008 sur la Société ontarienne de financement de la croissance, L.O. 2008, chap. 19, annexe O

Loi de 2010 sur le développement des technologies de l’eau, L.O. 2010, chap. 19, annexe 1, à l’égard de la partie II

Loi de 2012 visant à attirer les investissements et à créer des emplois, L.O. 2012, chap. 10

Loi de 2014 sur l’obligation de faire rapport concernant la réduction des fardeaux administratifs, L.O. 2014, chap. 12, annexe 1

Loi de 2014 sur les partenariats pour la création d’emplois et la croissance, L.O. 2014, chap. 12, annexe 2

Loi de 2015 sur l’immigration en Ontario, L.O. 2015, chap. 8, sauf les articles 2, 3 et 21, qui ne concernent pas le Programme ontarien des candidats à l’immigration, et sauf la partie III

Loi de 2017 réduisant les frais liés à la réglementation pour les entreprises, L.O. 2017, chap. 20, annexe 4

Loi sur le ministère du Développement économique et du Commerce, L.R.O 1990, chap. M.27

Loi sur les sociétés de développement, L.R.O 1990, chap. D.10

Annexe : rapport annuel 2018 2019

Réalisations 2018‑2019

Le ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce fait la promotion d’une économie dynamique et innovante qui favorise la création d’emplois et de débouchés ainsi que la prospérité des Ontariennes et Ontariens.

Mesures d’efficience interne

  • Dans le cadre de la formation du nouveau Conseil des ministres le 29 juin, trois ministères ont été fusionnés en un seul, le MDECEC. La fusion subséquente de quatre bureaux de ministre a permis au nouveau ministère de réaliser des économies. De plus, en restructurant ses directions et divisions pour mieux respecter les priorités du gouvernement, le MDECEC a pu rationaliser ses activités de dotation et d’administration sans causer de pertes d’emploi involontaires.
  • Le ministère a mis fin à sa ligne téléphonique 1 800 GO‑TRADE après en avoir évalué la rentabilité. Tous les appels sont maintenant gérés à l’interne.
  • Comme solution de rechange à la commandite de conférences et d’événements à grande échelle en Ontario, le ministère a mis en œuvre un modèle de contribution en nature qui permet d’organiser des visites de sites, des réunions interentreprises et des séances d’information pour présenter les industries et secteurs clés de la province tout en maîtrisant les coûts de ces activités. Dans la mesure du possible, le ministère fait appel au Centre ontarien des investissements et du commerce pour réduire les coûts indirects.
  • Les ententes de partage des coûts avec les partenaires de l’industrie et du gouvernement sont négociées au cas par cas pour les missions à l’étranger où l’accueil est une question de protocole.

Modernisation des programmes d’aide aux entreprises

  • Le gouvernement s’est engagé à examiner tous les programmes d’aide aux entreprises pour déterminer s’ils sont efficaces, s’ils font un usage optimal des ressources et s’ils sont viables. Son examen a révélé que ces programmes ne cadraient pas avec les priorités du gouvernement, qu’ils étaient fragmentés entre plusieurs ministères et que les données disponibles étaient insuffisantes pour permettre d’en évaluer l’utilité.
    • À la suite de cet examen, le gouvernement a présenté le Plan directeur pour un Ontario ouvert à l’emploi, qui établit une nouvelle vision des programmes provinciaux d’aide aux entreprises et repose sur les principes suivants :
      • accessibilité
      • responsabilité financière
      • coordination et adaptabilité
      • efficacité
  • Afin de réduire ses dépenses, le gouvernement a supprimé la plupart des volets de financement du Fonds pour l’emploi et la prospérité, dont le volet Nouvelle économie. Le ministère modernise ses programmes en évaluant leur capacité à stimuler l’économie dans les sphères de la promotion de l’investissement, de la recherche et de la commercialisation, de l’entrepreneuriat et des talents. Il œuvre ainsi à favoriser la création d’emplois et la croissance des entreprises.
  • Les contrats d’aide aux entreprises approuvés avant juin 2018 sont honorés. Le MDECEC a consacré plus de 190 millions de dollars à ses programmes d’aide aux entreprises en 2018‑2019. Pour que l’argent des contribuables soit dépensé à bon escient, des objectifs de rendement ont été établis, y compris un nombre d’emplois à créer et une somme précise devant être investie par le secteur privé.

Séminaires sur l’adoption des technologies pour les PME

  • Le ministère a joué un rôle clé dans la planification et la tenue de séminaires sur l’adoption des technologies pour aider les petits et moyens fabricants à adopter des technologies de fabrication numérique. Trois séminaires ont attiré au total plus de 200 personnes :
    • 89 personnes ont participé au séminaire de Barrie en octobre 2018;
    • 61 personnes ont participé au séminaire de Windsor en janvier 2018;
    • 85 personnes ont participé au séminaire de Scarborough en mars 2019.
  • La plupart des personnes participantes étaient cadres supérieurs dans des entreprises de fabrication. Au moins 80 % des personnes présentes à chacun de ces séminaires ont déclaré qu’elles mettraient en œuvre une stratégie ou un projet de fabrication intelligente dans les 12 mois pour mettre en pratique ce qu’elles avaient appris. Les séminaires ont été entièrement financés par les partenaires du ministère.

Politiques de développement économique et de compétitivité

  • Le ministère offre des conseils stratégiques à ses partenaires internes et externes. Entre autres, il :
    • élabore le Plan directeur pour un Ontario ouvert à l’emploi, qui permettra de moderniser les programmes d’aide aux entreprises de l’Ontario de sorte qu’ils contribuent à la création de bons emplois et à la croissance économique;
    • poursuit l’établissement d’un bassin de gens talentueux et qualifiés en fonction de la demande, par l’entremise d’un comité interministériel créé en mai 2018 et coprésidé par le MDECEC et le ministère de la Formation et des Collèges et Universités (MFCU);
    • fournit une orientation et des données au MFCU pour l’aider à élaborer de nouvelles mesures de retombées économiques à intégrer aux ententes de mandat stratégiques 2020‑2025 des 45 universités et collèges ontariens financés par les fonds publics, de sorte que les établissements d’enseignement postsecondaire donnent la priorité au développement économique et à la création d’emplois;
    • offre des conseils et une expertise en développement économique ayant trait à la stratégie du gouvernement en matière de données pour veiller à ce que les données soient utilisées d’une façon économiquement avantageuse pour l’Ontario tout en restant confidentielles et protégées.
  • Voici d’autres activités que le ministère a menées relativement aux politiques de développement économique et de compétitivité :
    • Il a cerné les problèmes actuels et futurs liés au développement économique.
    • Il a créé un cadre stratégique permettant d’évaluer les lacunes et les perspectives en matière de compétitivité économique.
    • Il a surveillé et cerné les tendances et les facteurs qui peuvent avoir une incidence sur la compétitivité et la croissance économiques en travaillant avec d’autres ministères et des partenaires externes pour évaluer et recommander des mesures qui cadrent avec son mandat. Citons notamment le renouvellement des programmes d’aide aux entreprises, le Plan directeur pour un Ontario ouvert à l’emploi et l’évaluation d’autres outils d’aide aux entreprises servant à faire de l’Ontario l’endroit idéal pour investir et faire prospérer une entreprise.
    • Il a fourni des services de conseil, de recherche et d’analyse concernant le développement économique, y compris le commerce intérieur et les technologies de pointe, et obtenu accès à des renseignements commerciaux et statistiques qu’il utilise pour prendre des décisions et respecter ses grandes priorités.

Programme ontarien des candidats à l’immigration

  • L’équipe du POCI a atteint le nombre de candidates et candidats ciblé en 2018 : elle en a désigné un total de 6 850 dans tous les volets du programme.
    • Le quota de désignations pour 2018 a été atteint au début du mois de novembre. En décembre, le gouvernement fédéral l’a augmenté de 250 désignations, fixant un nouvel objectif qui a été atteint avant la fin de l’année.
    • Au final, 6 850 candidates et candidats principaux ont été désignés en 2018. Leurs demandes comprenaient 6 721 conjointes, conjoints et personnes à charge, pour un total de 13 571 nouvelles immigrantes et nouveaux immigrants en Ontario.
    • En 2018, l’équipe du POCI a désigné beaucoup de candidates et candidats dans des professions liées à la technologie. Quelque 25 % de ces personnes possédaient une expérience de travail ou avaient reçu une offre d’emploi dans une profession liée aux technologies de pointe, comme la profession d’ingénieur ou de concepteur en logiciels, de programmeur informatique, de développeur de médias interactifs, d’analyste de systèmes de TI et de consultant en technologie.
    • L’équipe du POCI a aussi dépassé son objectif de 5 % d’immigration francophone : elle a atteint un taux de 7,7 % en désignant 526 candidates et candidats francophones. La plupart des candidates et candidats retenus ont été désignés dans les volets Travailleurs qualifiés francophones et Priorité basée sur le capital humain.
    • Les candidates et candidats désignés en 2018 provenaient de plus de 140 pays, mais la plupart venaient de l’Inde ou de la Chine.
    • Au moins 36 % des candidates et candidats avaient déjà reçu une offre d’emploi en Ontario avant leur désignation. Plus de 94 % d’entre eux étaient titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires, et au moins 60 % maîtrisaient très bien au moins l’une des deux langues officielles du Canada, se situant au niveau de compétence linguistique canadien 7 ou à un niveau supérieur.
Désignations du POCI par volet en 2018
VoletNombre de désignations
Volet Étudiants étrangers de la catégorie Offre d’emploi1 254
Volet Compétences recherchées de la catégorie Offre d’emploi35
Volet Travailleurs étrangers de la catégorie Offre d’emploi934
Volet Candidats étrangers titulaires d’un doctorat175
Volet Candidats étrangers titulaires d’une maîtrise1 215
Volet Métiers spécialisés du Programme ontarien Entrée express648
Volet Priorité basée sur le capital humain du Programme ontarien Entrée express2 190
Volet Travailleurs qualifiés francophones du Programme ontarien Entrée express387
Volets d’affaires12
Total6 850

Entrepreneuriat

  • L’Unité des services pour l’entrepreneuriat a élaboré un cadre de mesure du rendement pour évaluer les services de base des centres d’encadrement des petits entrepreneurs et les programmes Entreprise en démarrage Plus et Entreprise d’été. En renforçant l’obligation de communication des données et la fiabilité des données, ce cadre permettra au ministère de bien évaluer le rendement des programmes, les politiques et les résultats attendus. Ainsi, les décisions pourront être fondées sur des données de programme probantes.

Réseau ontarien des entrepreneurs

  • Le ROE aide les entreprises de l’Ontario à démarrer ou à prendre de l’expansion. Par l’intermédiaire de ce réseau, le gouvernement de l’Ontario offre divers programmes et types de soutien aux entrepreneurs pour les aider à démarrer ou à développer leur entreprise, qu’il s’agisse d’une entreprise locale ou d’une entreprise de technologie aspirant à dominer le marché mondial.
  • Le ROE compte parmi ses membres 17 centres régionaux d’innovation financés, 47 centres d’encadrement des petits entrepreneurs, les Centres d’excellence de l’Ontario, MaRS et Communitech.
  • Bien que les résultats du ROE pour 2018‑2019 soient encore incomplets, soulignons qu’il a principalement aidé les innovateurs et les entrepreneurs :
    • à créer des emplois
    • à mettre leurs investissements à profit
    • à servir leurs clients en leur offrant de la formation, des conseils éclairés et du mentorat

Fonds d’accélération des investissements

  • Selon les normes de l’industrie, le FAI affiche un rendement exceptionnel. En 2018‑2019, son portefeuille s’est élargi pour comprendre plus de 140 entreprises, atteignant une taille environ trois fois supérieure à celle d’une firme privée comparable. Chaque dollar investi dans le cadre du FAI en rapporte 17 pour les entreprises du portefeuille, ce qui porte à plus d’un milliard de dollars les capitaux investis dans les entreprises de l’Ontario.

Société ontarienne de financement de la croissance

  • En 2018‑2019, les investissements de la SOFC ont continué de porter leurs fruits sur tous les plans : rendement du capital investi, mobilisation de fonds supplémentaires, création d’emplois et R-D. Selon les dernières estimations, la valeur du portefeuille de la SOFC aurait augmenté de 28 % par rapport aux premiers capitaux investis. Le Groupe de travail pour l’examen des organismes a effectué une évaluation positive de la SOFC, tout comme EY dans son examen des programmes d’aide aux entreprises du ministère. La SOFC continue de contribuer au Fonds de capital-risque pour le secteur des sciences de la vie et de vouloir choisir plusieurs autres fonds de capital-risque dans lesquels investir.

Institut Vecteur

  • L’Institut Vecteur continue d’attirer des chercheuses et chercheurs éminents et de mettre en œuvre des activités qui permettent à la communauté étudiante, au milieu de la recherche et aux entreprises d’apprendre et de collaborer. Depuis sa fondation en mars 2017, il a obtenu un investissement de 45 millions de dollars sur cinq ans dans les projets industriels de 35 partenaires. En 2018, il a décerné 66 bourses à des étudiantes et étudiants de neuf universités. En 2019, il a offert des bourses à 79 étudiantes et étudiants de 11 universités inscrits dans des programmes liés à l’intelligence artificielle. En outre, il figure parmi les catalyseurs d’investissements totalisant plus d’un milliard de dollars dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la technologie. Ces investissements ont notamment été annoncés en 2018 et en 2019 par des entreprises de premier plan comme Etsy, Samsung, Microsoft et Uber.

Programme d’excellence en recherche du Fonds pour la recherche en Ontario

  • Le Programme ER-FRO aide les chercheuses et chercheurs à mener des recherches de pointe et fait la promotion de l’excellence en recherche en Ontario en appuyant la recherche transformatrice qui présente une valeur stratégique pour la Province à l’échelle internationale. Le Fonds met l’accent sur l’excellence scientifique et le potentiel élevé de commercialisation en plus de cibler les nouvelles initiatives de recherche de pointe.
  • L’équipe du Programme ER-FRO a fait 180 investissements dans 105 projets et affecté 91,4 millions de dollars à 47 nouveaux contrats.

Programme d’infrastructure de recherche du Fonds pour la recherche en Ontario

  • Le Programme IR-FRO favorise la conception, l’acquisition ou la modernisation d’une infrastructure de recherche. Le Fonds aide les chercheuses et chercheurs à investir dans de l’équipement et des installations ultramodernes permettant aux établissements de recherche d’attirer les personnes les plus talentueuses et de mener des recherches de premier ordre.
  • En outre, le Programme IR-FRO finance la recherche et le développement technologique grâce à trois volets :
    • le Fonds pour la grande infrastructure, qui aide à couvrir les coûts à assumer pour construire les installations, les rénover ou les doter d’équipement pour faire de la recherche universitaire collaborative à grande échelle
    • le Fonds pour la petite infrastructure, qui aide à couvrir les coûts d’acquisition et de renouvellement d’équipement de recherche, comme les échantillons, les collections scientifiques, les logiciels et les bases de données
    • le Fonds collège-industrie pour l’innovation, qui permet aux collèges d’acquérir une infrastructure de recherche ultramoderne en phase avec l’industrie pour favoriser les partenariats avec le secteur privé et aider les entreprises à innover
  • L’équipe du Programme IR-FRO a fait 380 investissements dans 362 projets et affecté 18,6 millions de dollars à 81 nouveaux projets.

Programme de bourses de nouveaux chercheurs

  • Le Programme de bourses de nouveaux chercheurs aide de nouvelles chercheuses et nouveaux chercheurs ontariens prometteurs à constituer leurs équipes de recherche. Il vise à accroître la capacité de l’Ontario d’attirer et de maintenir en poste les chercheuses et chercheurs les plus brillants.
  • Le programme a financé les travaux de la chercheuse canadienne Donna Strickland, de l’Université de Waterloo, qui vient d’obtenir le prix Nobel de physique.
  • Le programme a permis d’affecter 10,4 millions de dollars à 74 nouveaux contrats.

Projet d’incubateur d’innovation d’IBM

  • Le Projet d’incubateur d’innovation d’IBM offre aux entreprises de l’Ontario des ressources technologiques, comme des outils de calcul de haute performance et d’analyse de mégadonnées ainsi que des locaux et une expertise spécialisée, pour augmenter leur compétitivité, leur donner accès à des gens qualifiés et leur permettre de croître.
  • Au train où vont les choses, le projet aidera plus de 500 entreprises et créera plus de 2 600 emplois en Ontario d’ici 2020.

Programme d’amélioration de la compétitivité des équipementiers automobiles

  • Le PACEA aide les petits et moyens équipementiers automobiles à adopter des logiciels et du matériel à l’avant-garde de l’industrie ainsi qu’à former du personnel pour améliorer leurs processus et leur compétitivité.
  • En 2018‑2019, l’équipe du PACEA a approuvé 59 projets qui, grâce à un financement public de 4,32 millions de dollars, ont obtenu un investissement de 6,57 millions de dollars de l’industrie.
  • Les fonds du PACEA ayant tous été alloués, les demandes de participation ne sont plus acceptées. L’équipe du programme a octroyé 10 millions de dollars sur trois ans pour aider 114 entreprises à améliorer leurs processus. Cet investissement public a permis d’obtenir 17,9 millions de dollars du secteur privé et de créer ou de préserver 1 331 emplois.

Réseau d’innovation pour les véhicules autonomes

Les entreprises en démarrage et les PME du secteur florissant des véhicules connectés et autonomes de l’Ontario qui obtiennent des fonds du RIVA pour leurs projets reçoivent une contribution de contrepartie du secteur privé. Initialement, les lignes directrices du RIVA précisaient que les fonds octroyés aux projets pouvaient couvrir jusqu’à 50 % des coûts admissibles, à concurrence d’un million de dollars. Après l’annonce du plan Piloter la prospérité, ce pourcentage est tombé à 33 % des coûts admissibles dans deux volets du RIVA, soit le volet de R-D de véhicules autonomes et le nouveau volet de développement de technologies adaptées aux conditions hivernales, ce qui a optimisé l’investissement de fonds publics. Dans le volet de développement de talents, les niveaux de contribution de contrepartie n’ont pas changé.

En 2018‑2019, le RIVA a atteint les objectifs suivants :

  • Il a octroyé 6,8 millions de dollars à 12 projets de R-D de véhicules autonomes réalisés par des PME en partenariat avec de grandes organisations, et l’industrie a versé 8,2 millions de dollars en contrepartie.
  • Il a subventionné 26 projets de développement de talents en versant 1,3 million de dollars à 30 stagiaires et à 11 boursières et boursiers, et l’industrie a versé 1,7 million de dollars en contrepartie.
  • Il a établi six sites régionaux de développement de technologies, à Durham, à Hamilton, à Ottawa, à Toronto, à Waterloo et à Windsor, et offert à plus de 50 PME son aide et ses installations pour leur permettre de mettre au point, de mettre à l’essai et de valider leurs technologies. Parmi les premiers succès de ces sites, citons l’inclusion de Windsor dans les trois villes sélectionnées par le Forum économique mondial pour participer à un projet pilote d’un an visant à étudier la façon dont les systèmes de mobilité intégrés peuvent améliorer la qualité de vie des citoyennes et citoyens.
  • Il a lancé un premier appel à la présentation de technologies pour l’intégration et la démonstration de véhicules dans la zone pilote de Stratford. Les propositions de technologies seront examinées à mesure qu’elles seront reçues.

Consortium de la fabrication de pointe

  • De juillet à décembre 2018, l’infrastructure du Consortium de la fabrication de pointe a été utilisée plus de 700 fois par l’industrie, et quelque 170 entreprises ont investi 4 millions de dollars dans 307 projets. Une formation a été offerte à 176 personnes hautement qualifiées, dont 21 ont récemment été embauchées par les entreprises participantes.

Évolution des services en nuage dans le corridor Québec-Ontario pour la recherche et l’innovation

  • L’initiative ENCQOR jouera un rôle clé dans la mise en œuvre de la stratégie et du plan d’action pour l’accès aux services à large bande et au réseau cellulaire : elle fera en sorte que l’Ontario reste ouvert aux affaires pour les générations futures. En 2018‑2019, elle a atteint, voire dépassé, ses principaux objectifs. Des bancs d’essai sont maintenant en service aux sites d’Investir Ottawa, de Communitech et de MaRS, au sein d’un réseau reliant les cinq sites de l’Ontario et du Québec. Les entreprises d’attache ont dépassé de 50 % leurs objectifs d’embauche, et plus de 130 projets de démonstration sont en cours ou à l’étape du processus de demande.

Centre of Excellence in Next Generation Networks

  • Le CENGN a noué le dialogue avec 284 petites entreprises de l’Ontario et appuyé l’élaboration et la mise en œuvre de 25 nouveaux projets de démonstration ou de validation de concept. L’établissement de 28 partenariats a permis de lever 15 millions de dollars en capital-risque, de générer des revenus de 5 millions de dollars et de créer 66 emplois pour les entreprises partenaires. En outre, le CENGN a entrepris des programmes d’accès à large bande pour les communautés rurales et du Nord ainsi que des initiatives d’exploitation minière et d’agriculture intelligentes.

Tableau 3 : Dépenses ministérielles réelles provisoires 2018‑2019

Dépenses ministérielles réelles provisoires (M$) 2018‑2019footnote 3
Fonctionnement895,92
Immobilisations72,14
Effectiffootnote 4 (au 31 mars 2019)526,95

Abréviations

ACDF – Autres charges directes de fonctionnement

ACEUM – Accord Canada–États-Unis–Mexique

ALENA – Accord de libre-échange nord-américain

CENGN – Centre of Excellence in Next Generation Networks

ENCQOR – Évolution des services en nuage dans le corridor Québec-Ontario pour la recherche et l’innovation

ER-FRO – Programme d’excellence en recherche du Fonds pour la recherche en Ontario

FAI – Fonds d’accélération des investissements

FRO – Fonds pour la recherche en Ontario

IDE – Investissement direct étranger

IR-FRO – Programme d’infrastructure de recherche du Fonds pour la recherche en Ontario

MDECEC – Ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce

MFCU – Ministère de la Formation et des Collèges et Universités

PACEA – Programme d’amélioration de la compétitivité des équipementiers automobiles

PME – Petites et moyennes entreprises

POCI – Programme ontarien des candidats à l’immigration

PTPGP – Accord de partenariat transpacifique global et progressiste

R-D – Recherche-développement

RIVA – Réseau d’innovation pour les véhicules autonomes

ROE – Réseau ontarien des entrepreneurs

SOFC – Société ontarienne de financement de la croissance

SOGFII – Société ontarienne de gestion des fonds des investisseurs immigrants