Publication des plans d’activités et rapports annuels de 2024–2025 : ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et Parcs
Plans d’activités pour 2024–2025, résultats et retombées de tous les programmes provinciaux offerts par le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et Parcs en 2023–2024.
Vue d’ensemble du ministère
Vision du ministère
La vision du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs (MEPP) est celle d’un Ontario dont l’air, les terres et l’eau sont propres et salubres, ce qui conduit à des collectivités plus saines et à la prospérité économique.
Objet et priorités
Le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs est le principal ministère responsable de la restauration, de la protection et de l’amélioration de l’environnement, et ce, de manière à voir à la santé publique et à la qualité de l’environnement.
Le ministère établit des politiques, des normes, des règles et des règlements clairs pour protéger l’environnement et encourager les activités de conservation. Outre la surveillance de l’environnement et l’application de ces règles, le ministère cherche des approches novatrices pour compléter les dispositions législatives et réglementaires en place.
Divisions et programmes du ministère
Le ministère se compose de sept (7) divisions spécialisées qui élaborent et mettent en œuvre des dispositions législatives et réglementaires, des normes, des politiques, des lignes directrices et des programmes en matière d’environnement.
Division de l’action en matière de changement climatique et de la résilience
Cette division dirige les efforts du gouvernement visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en vue d’atteindre les cibles fixées pour 2030 et à aider les collectivités à se préparer aux effets des changements climatiques.
Le ministère prendra les mesures suivantes :
- Poursuivre la mise en œuvre du Programme des normes de rendement à l’égard des émissions (Programme NRE). Par l’intermédiaire du Programme NRE, on réduira les émissions industrielles, tout en permettant à l’Ontario d’économiser plus d’un milliard de dollars, ce qui n’aurait pas été possible dans le contexte de la réglementation fédérale que remplace le Programme.
- En utilisant les recettes générées par le Programme NRE, travailler avec l’industrie pour définir et soutenir des projets de transformation qui permettent de réduire les émissions et d’accroître la compétitivité.
- Continuer de travailler avec les collectivités du secteur des Grands Lacs afin de promouvoir l’utilisation d’outils de gestion adaptative et de cerner les pratiques exemplaires à appliquer, et ce, de manière à améliorer la résilience de ces collectivités aux effets des changements climatiques et à accroître leur capacité à mettre en œuvre ces outils.
- S’appuyer sur l’évaluation de l’impact des changements climatiques à l’échelle provinciale et soutenir les travaux en cours pour mieux comprendre où et comment l’Ontario est vulnérable aux répercussions de ces changements.
Indicateurs de rendement clés | Cible | État/réalisation 2019–2020 | État/réalisation 2020–2021 | État/réalisation 2021–2022 |
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Atteinte des objectifs en matière d’émissions de gaz à effet de serre (GES) | 30 % sous la base de référence de 2005 – d’ici 2030 | 20 % sous la base de référence de 2005 (données de 2019 fondées sur le rapport d’inventaire national [RIN] de 2023) | 28 % sous la base de référence de 2005 (données de 2020 fondées sur le RIN de 2023) | 26 % sous la base de référence de 2005 (données de 2021 fondées sur le RIN de 2023) |
Division de la gestion des terres et des eaux
Cette division protège la diversité des ressources de l’Ontario, notamment les espèces en péril, les parcs provinciaux, les réserves de conservation, les sources d’eau potable, les Grands Lacs et les eaux intérieures, et, ainsi, elle soutient les efforts de protection et préserve la riche biodiversité de l’Ontario.
Le ministère prendra les mesures suivantes :
- Créer le premier nouveau parc provincial opérationnel à services complets depuis plus de 40 ans en prenant des mesures pour transformer le parc provincial Bigwind Lake en un parc opérationnel.
- Investir 19 millions de dollars sur 3 ans pour créer le premier parc provincial urbain de l’Ontario dans le canton d’Uxbridge.
- Continuer à investir dans l’infrastructure de Parcs Ontario afin d’aider à répondre à la demande croissante et d’améliorer l’expérience des visiteurs, plus particulièrement en investissant 50 millions de dollars sur 3 ans pour aménager de nouveaux terrains de camping. Cet investissement permettrait d’ajouter environ 300 nouveaux emplacements de camping dans 7 de nos parcs provinciaux les plus visités et d’octroyer 9 millions de dollars sur 3 ans pour électrifier quelque 800 emplacements de camping dans 5 autres parcs provinciaux très fréquentés.
- Poursuivre la mise en œuvre du programme Partenariat pour la protection des espaces verts en investissant un montant supplémentaire de 20 millions de dollars au cours des 4 prochaines années. L’investissement permettra aux partenaires de la conservation de réunir des contributions équivalentes du secteur privé afin de préserver de nouvelles zones naturelles privées, telles que des zones humides, des prairies et des forêts, et de veiller à ce qu’elles soient protégées et gérées pour l’avenir.
- Promouvoir la conservation de la biodiversité, les loisirs en plein air et le tourisme dans toute la province en élargissant le réseau de zones protégées de l’Ontario.
- Fournir jusqu’à 4,5 millions de dollars en financement dans le cadre du Programme d’intendance des espèces en péril afin d’appuyer les organismes sans but lucratif, les collectivités autochtones et d’autres organisations qui travaillent à la protection et au rétablissement des espèces en péril et de leur habitat par l’intermédiaire de projets locaux.
- Poursuivre le versement de 29 millions de dollars (prévu de 2023 à 2027) afin de soutenir les activités de restauration et de protection de l’habitat et d’autres activités de conservation effectuées sur le terrain pour les besoins du caribou boréal en Ontario, et ce, dans le cadre de l’entente de conservation du caribou boréal entre le Canada et l’Ontario. Cela comprend 5 millions de dollars lors de chacune des 3 prochaines années en vue de la réalisation de projets financés dans le cadre du Programme d’intendance pour la conservation du caribou.
- Élaborer un système en ligne pour accélérer et numériser le processus de demandes de permis et d’autorisation en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition.
- Soutenir les projets financés par l’intermédiaire du Programme de partenariat pour la protection des terres humides qui sont réalisés avec des partenaires nouveaux et de plus longues dates.
- Poursuivre la mise en œuvre de l’Accord Canada-Ontario sur la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème des Grands Lacs (2021) [ACO], en mettant l’accent sur le renforcement de la résilience climatique, la gestion des nutriments, la réduction de la pollution plastique et de l’épandage excessif de sel de voirie, l’amélioration de la gestion des eaux usées et des eaux pluviales, le renforcement de la participation des Premières Nations et des Métis et l’achèvement de toutes les mesures de nettoyage environnemental dans six secteurs préoccupants dégradés.
- Soutenir et financer un petit nombre de Premières Nations et d’autres partenaires pour qu’ils utilisent le guide des pratiques exemplaires en ligne du ministère au moment de réaliser des études techniques visant à cartographier les zones vulnérables autour des sources locales d’eau potable, de relever les risques et d’élaborer un plan d’action pour atténuer ceux-ci.
- Continuer à soutenir et à financer les autorités responsables de la protection des sources afin de leur permettre de s’acquitter de leurs responsabilités aux termes de la Loi de 2006 sur l’eau saine, à savoir protéger les sources locales d’eau potable contre la contamination et l’épuisement et veiller à ce que les plans de protection des sources soient mis en œuvre et tenus à jour.
- Poursuivre la mise en œuvre du Fonds d’action locale pour les Grands Lacs, qui permet de prendre des mesures communautaires pour contribuer à la protection des Grands Lacs.
- Poursuivre la mise en œuvre du Plan de protection du lac Simcoe en finançant la prise de mesures sur le terrain par le biais de partenariats ainsi que de la recherche et de la surveillance des indicateurs environnementaux, et ce, afin de suivre l’évolution de la situation et d’échanger des renseignements en vue de soutenir la prise de décisions fondées sur des données probantes.
- Continuer d’investir dans un projet de réduction du phosphore dans le lac Simcoe, qui aidera à réduire les rejets de phosphore de la rivière Holland dans le lac Simcoe.
Indicateurs de rendement clés | Cible | État/réalisation 2019–2020 | État/réalisation 2020–2021 | État/réalisation 2021–2022 | État/réalisation 2022–2023 | État/réalisation 2023–2024 |
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Amélioration de la santé écologique du lac Simcoe (le tout soutenu par la Division des terres et des eaux et la Division des normes et des sciences de l’environnement) | Minimum de 7 mg/L d’oxygène dissous dans le lac Simcoe à la fin de l’été chaque année | 6,2 mg/L | 5,9 mg/L | 4,0 mg/L | 5.1 mg/L | 6.9 mg/L |
Protection des Grands Lacs : Accroître le rétablissement des utilisations bénéfiques dans les secteurs préoccupants des Grands Lacs | Rétablir 137 utilisations bénéfiques qui ont été jugées altérées dans 17 secteurs préoccupants. D’ici 2025-2026, prendre les mesures clés nécessaires pour que 20 utilisations bénéfiques « altérées » soient rétablies à l’état « non altérées ». | 81 | 84 | 86 | 88 | 89 |
Visites annuelles des parcs de l’Ontario | Atteindre 12 millions de visites annuelles dans les parcs provinciaux d’ici 2025 | 10,77M | 11,15M | 12,44M | 12,10M | 11,57M |
Superficie du territoire de l’Ontario réservé en tant que parc provincial ou réserve de conservation | 9 994 641,85 hectares de terres réservées en tant que parc provincial ou réserve de conservation d’ici mars 2026. | 9 793 553,41 | 9 793 553,41 | 9 794 641,85 | 9 794 631,52 | 9 799 813,52 |
Division de la conformité en matière d’eau potable et d’environnement
Cette division a pour mission de protéger et de soutenir la salubrité de l’air, des sols et de l’eau, y compris de l’eau potable, en assurant la surveillance à l’échelon provincial et en exécutant des programmes de conformité et d’application de la loi.
L’Ontario renforce son programme de conformité et d’application de la loi afin de tenir les pollueurs responsables de leurs actes et de veiller au respect des lois environnementales.
Le ministère prendra les mesures suivantes :
- Continuer à planifier et à mettre en œuvre des programmes de conformité et d’application de la loi fondés sur le risque pour protéger l’environnement et la santé humaine, y compris en prenant des mesures pour remédier à la non‑conformité et en assurant la transparence par le biais de rapports publics obligatoires.
- Poursuivre le travail sur les initiatives de conformité, y compris l’expansion stratégique des sanctions administratives et la modernisation des politiques de conformité du ministère qui orientent la mise en œuvre des programmes.
- Continuer à offrir, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, un service d’intervention lors du signalement de déversements et d’incidents de pollution, et ce, par l’intermédiaire du Centre d’intervention en cas de déversement.
- Continuer à protéger l’eau potable en appliquant la Loi de 2002 sur la salubrité de l’eau potable.
- Investir plus de 13 millions de dollars pour poursuivre la surveillance des eaux usées pendant six mois et ajouter le virus respiratoire syncytial (VRS nouvelle cible sanitaire.
- En collaboration avec le Centre de Walkerton pour l’assainissement de l’eau et l’Agence ontarienne des eaux, continuer de fournir aux collectivités des Premières Nations, à leur demande, l’accès à une formation ainsi qu’à l’expertise provinciale concernant les systèmes d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées. Il s’agit notamment de mener un projet pluriannuel visant à renforcer la capacité des collectivités des Premières Nations à travailler à la résolution des avis à long terme sur l’eau potable dans les réserves et à améliorer la durabilité à long terme de leurs infrastructures d’eau.
- Mettre à jour les conseils techniques sur la qualité de l’air à l’intention des responsables d’émissions atmosphériques et des personnes chargées du fonctionnement, en Ontario, des stations de surveillance de la qualité de l’air, lesquels fournissent un cadre de surveillance constante des contaminants de l’air dans toute la province et correspondent aux plus récentes avancées de la science et de la technologie.
- Réinvestir dans le Fonds ontarien de protection de l’environnement à l’échelle communautaire en mobilisant plus de deux millions de dollars recueillis au moyen de sanctions environnementales afin de soutenir des projets communautaires d’amélioration de l’environnement et de donner aux gens des occasions de profiter de la nature, ce qui comprend le nettoyage des rivages, la restauration d’habitats et la plantation d’arbres.
Poursuivre le travail avec le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de même qu’avec le secteur agricole pour réduire les charges réglementaires, tout en continuant de protéger l’environnement.
Indicateurs de rendement clés | Cible | État/réalisation 2019–2020 | État/réalisation 2020–2021 | État/réalisation 2021–2022 | État/réalisation 2022–2023 | État/réalisation 2023–2024 |
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Améliorer les résultats sociaux pour les Autochtones de l’Ontario | Maintenir ou augmenter les niveaux de formation actuels, et ce, à partir du chiffre de référence de 94 participants ayant suivi avec succès le « cours de niveau d’entrée à l’intention des exploitants de réseaux d’eau potable des Premières Nations » ou la « formation sur la gestion des réseaux d’eau potable dans les collectivités des Premières Nations » chaque année. Le résultat social escompté est une main-d’œuvre des Premières Nations possédant les connaissances et les compétences de base pour faire fonctionner les réseaux d’eau potable et protéger l’eau potable dans leurs collectivités. | 80 | 58 | 53 | 94 | 95 |
Voir à ce que l’eau potable soit de grande qualité. Maintenir ou augmenter le pourcentage de résultats d’analyses de l’eau potable provenant de réseaux résidentiels municipaux qui respectent les normes de qualité de l’eau potable de l’Ontario (Règl. de l’Ont. 169/03). | La valeur visée quant à l’IRC est de 99,75 %, ce qui est essentiellement identique à la valeur de base de 2004-2005, qui était de 99,74 %; on s’assurerait ainsi que le ministère maintient des normes de qualité de l’eau potable élevées pour l’Ontario, et ce, de manière à protéger la santé humaine. | 99,85 % | 99,87 % | 99,86 % | 99,85 % | Données non disponibles au moment de la publication |
Division des évaluations et des permissions environnementales
Cette division dirige la transformation des permissions environnementales de l’Ontario en utilisant un modèle de prestation de services électronique axé sur le client et basé sur le risque qui établit un équilibre entre une surveillance environnementale solide et la modernisation des processus d’examen, ce qui garantit que les travaux de construction dans le cadre des projets prioritaires sont réalisés plus rapidement.
Le ministère prendra les mesures suivantes :
- Continuer d’accroître les types d’activités permises par voie réglementaire, ce qui permettrait à un plus grand nombre d’entités qui ont actuellement besoin d’une autorisation environnementale, d’un permis de prélèvement d’eau, d’un dossier sur l’état du site ou d’une autorisation de production d’énergie renouvelable de commencer leurs activités dès leur enregistrement, sans qu’il soit nécessaire que le ministère réalise un examen.
- Achever la transition vers une démarche d’autorisations regroupées d’infrastructures linéaires pour les réseaux municipaux de collecte des eaux usées et des eaux de ruissellement, et ce, afin que les promoteurs n’aient plus à obtenir l’approbation de la province.
- Continuer à accorder rapidement des permissions environnementales (p. ex. autorisations environnementales, permis de prélèvement d’eau).
- Accroître la portée des permissions flexibles de manière à ce que les entreprises puissent apporter certains changements à leurs exploitations sans avoir à modifier leurs permissions.
- Continuer à soutenir les projets prioritaires proposés qui attireraient de nouveaux investissements importants et créeraient des emplois en Ontario, notamment en ce qui touche les mines et les installations de fabrication de batteries pour véhicules électriques, en fournissant aux responsables de ces projets un service irréprochable pour les aider à se retrouver parmi les permissions et autorisations environnementales et à suivre rapidement les processus qui s’y rattachent, et en soutenant nos partenaires au sein du ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce et du ministère des Mines.
- Continuer à travailler avec le ministère des Mines pour soutenir la mise en œuvre de sa stratégie en matière de minéraux critiques, y compris en relevant les occasions de rationaliser les permissions environnementales.
- Continuer à soutenir le secteur automobile en établissant pour les installations de ce secteur des approbations consolidées et rationalisées qui correspondent à leurs systèmes de gestion de l’environnement.
- Continuer à améliorer le système de demande de permission environnementale en ligne afin d’accélérer et d’améliorer le traitement des demandes de ce type.
- Continuer à mettre en œuvre efficacement le programme d’évaluation environnementale (EE) conformément à ses exigences réglementaires, notamment en facilitant la production des dossiers de décision pour voir à ce que le ministre et le Conseil des ministres puissent accorder rapidement les approbations requises.
- Poursuivre les démarches visant à exempter les projets à faible impact du processus d’EE et réduire les cas de chevauchement avec d’autres processus d’approbation, notamment en modifiant les EE de portée générale restantes.
- Élaborer de nouveaux règlements sur l’évaluation environnementale pour les infrastructures municipales de manière à prendre en compte la croissance rapide de la population de l’Ontario.
- Réduire les délais généraux du processus d’EE complète en améliorant les directives données aux promoteurs et en réexaminant les processus internes.
- Élaborer des modalités propres aux secteurs afin de réduire considérablement le temps nécessaire à la réalisation des évaluations environnementales requises pour les projets, tout en définissant les normes et les attentes du ministère, et ce, en permettant la tenue de consultations exhaustives et en continuant à protéger l’environnement.
Indicateurs de rendement clés | Cible | État/réalisation 2019–2020 | État/réalisation 2020–2021 | État/réalisation 2021–2022 | État/réalisation 2022–2023 | État/réalisation 2023–2024 |
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Amélioration des délais de prise de décision pour les demandes d’autorisation environnementale présentant un risque élevé | 85 % des examens seront effectués dans un délai d’un an pour les demandes d’autorisation environnementale présentant un risque élevé reçues par le ministère après le 1er janvier 2018. | 95 % | 95 % | 89 % | 85 % | 85 % |
Division des normes et des sciences de l’environnement
La Division est chargée de fournir de l’expertise scientifique, technique et de laboratoire pour soutenir la prise de décisions stratégiques et opérationnelles, ainsi que de surveiller l’état de l’environnement en Ontario et de présenter des rapports à ce sujet.
Le ministère prendra les mesures suivantes :
- Investir dans de l’équipement de surveillance et d’analyse de pointe pour soutenir les efforts stratégiques et opérationnels.
- Publier le prochain Rapport sur la qualité de l’air en Ontario (données de 2022).
- Continuer de travailler pour donner suite aux recommandations en lien avec le projet de santé environnementale dans la région de Sarnia au sujet de la réduction de la pollution atmosphérique dans cette région.
- Mettre à jour l’approche de modélisation des torchères ouvertes pour permettre aux responsables d’installations réglementées de mieux prendre en compte les propriétés et le comportement uniques des torchères.
- Améliorer le programme de rapports publics de la Cote air‑santé (CAS) de l’Ontario afin de fournir plus tôt une indication plus précise des risques pour la santé dus à la fumée des incendies de forêt et aux émissions industrielles locales.
- Renforcer notre réseau actuel de surveillance de la qualité de l’air afin de pouvoir continuer à recueillir et à analyser des données sur la pollution atmosphérique, puis à produire des rapports à ce sujet, aujourd’hui et à l’avenir, en plus d’améliorer notre réseau au moyen de nouvelles technologies en vue d’une surveillance plus juste des principaux contaminants et des événements en lien avec la pollution atmosphérique, tels que les incendies de forêt.
- Améliorer la qualité des options et des renseignements en langage clair à l’intention des propriétaires de friches industrielles et des consultants afin de les aider à réaliser des évaluations des risques et à réhabiliter les lieux de ce type plus rapidement.
- Lancer un projet pilote à plus grande échelle concernant les sondes portables pour faciliter l’identification des algues bleues sur le terrain afin d’accélérer l’échange de données probantes avec les bureaux de santé publique locaux, et ce, de manière à éclairer les décisions en matière de protection de la santé publique.
- Poursuivre les analyses scientifiques et techniques et créer des outils pour permettre la mise en œuvre des politiques et des programmes du ministère et soutenir le développement des infrastructures et des terres.
- Continuer d’appuyer la conservation et la planification environnementale en recueillant de l’information sur les émissions de gaz à effet de serre et le stockage du carbone dans les basses terres de la baie d’Hudson et la région du Cercle de feu.
- Entretenir les partenariats avec la municipalité de district de Muskoka et la Federation of Ontario Cottagers’ Associations afin d’appuyer la science citoyenne pour la surveillance des lacs intérieurs.
- Continuer à travailler avec les offices de protection de la nature et poursuivre la collaboration avec les offices de protection de la nature et Environnement et Changement climatique Canada pour surveiller la qualité de l’eau dans les Grands Lacs, en particulier dans le lac Érié.
- Améliorer la compréhension des répercussions environnementales sur les lacs intérieurs vulnérables des facteurs de stress comme l’épandage de sel de voirie et les changements climatiques.
Indicateurs de rendement clés | Cible | État/réalisation 2019–2020 | État/réalisation 2020–2021 | État/réalisation 2021–2022 | État/réalisation 2022–2023 | État/réalisation 2023–2024 |
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Amélioration de la qualité de l’air ambiant | Une valeur de 100 % ou moins d’ici le 31 mars 2026, ce qui signifie que les niveaux de polluants dans l’air ambiant de l’Ontario sont égaux ou inférieurs aux limites qu’imposent les Normes nationales de qualité de l’air ambiant en ce qui concerne l’ozone, les particules fines et le dioxyde de soufre. | 100 % | 101 % | 101 % | 102 % | Données non disponibles au moment de la publication |
Amélioration de la santé écologique du lac Simcoe (avec le soutien de la Division des normes et des sciences de l’environnement et de la Division de la gestion des terres et des eaux) | Minimum de 7 mg/L d’oxygène dissous dans le lac Simcoe à la fin de l’été chaque année | 6,2 mg/L | 5,9 mg/L | 4,0 mg/L | 5,1 mg/L | 6,9 mg/L |
Division des politiques environnementales
Cette division dirige l’élaboration de politiques visant à protéger l’air, les terres et l’eau en Ontario, y compris l’élaboration et la mise en œuvre de politiques et de programmes opérationnels.
Le ministère prendra les mesures suivantes :
- Collaborer avec les producteurs et l’Office de la productivité et de la récupération des ressources (OPRR) afin de voir à la mise en œuvre harmonieuse du nouveau cadre élargi de responsabilité des producteurs de l’Ontario, y compris la transition du programme des boîtes bleues à la responsabilité des producteurs, qui a débuté le 1er juillet 2023.
- Collaborer avec l’Office de la productivité et de la récupération des ressources afin d’aider à réduire le fardeau imposé aux entreprises, tout en continuant à protéger les consommateurs et l’environnement.
- Informer la population ontarienne au sujet des répercussions des détritus et des déchets sur l’environnement naturel et l’inviter à prendre des mesures à cet égard dans le cadre de la Journée provinciale d’action contre les détritus.
- Continuer de travailler avec le public, les collectivités autochtones, l’industrie et d’autres intervenants afin de mettre en œuvre des stratégies pour mieux protéger la qualité de l’air et de remédier aux difficultés uniques dans les collectivités en créant des solutions sur mesure.
- Continuer à mettre en œuvre notre cadre sur les sols de déblai afin de soutenir la gestion appropriée de ces sols et de veiller à ce que des ressources précieuses ne soient pas gaspillées.
- Diriger les relations du ministère avec les Autochtones et ses relations intergouvernementales afin qu’il établisse et maintienne des relations efficaces et significatives pour faire avancer les priorités de l’Ontario.
- Continuer à administrer la Charte des droits environnementaux en veillant à ce que le public puisse participer au processus décisionnel ayant une incidence sur l’environnement.
- Superviser le Programme ontarien d’accréditation des exploitants d’installations d’eau potable et d’eaux usées.
Indicateurs de rendement clés | Cible | État/réalisation 2019–2020 | État/réalisation 2020–2021 | État/réalisation 2021–2022 |
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Diminution de la quantité de déchets éliminés par habitant | Réduction de la quantité de déchets éliminés par habitant chaque année | 586 kg de déchets par personne en Ontario | 613 kg de déchets par personne en Ontario | 609 kg de déchets par personne en Ontario |
Division de la gestion interne
Cette division fournit des services de soutien opérationnel à l’ensemble du ministère, notamment en ce qui touche la planification opérationnelle et fiscale, la gestion et le contrôle des finances, la gouvernance des organismes, les services en français, les ressources humaines stratégiques, les services liés aux installations, la gestion de l’information, la gestion des urgences de même que les projets ministériels et les projets relatifs aux immobilisations.
Le ministère prendra les mesures suivantes :
- Continuer à soutenir la mise en œuvre du Plan relatif au personnel de la fonction publique de l’Ontario (FPO), de même que la gestion du rendement, la mobilisation des membres du personnel, la santé et la sécurité, la santé mentale sur le lieu de travail et les relations de travail.
- Aider le ministère à concrétiser les principaux engagements associés au code de conduite et à l’Engagement du leadership de la FPO.
- Diriger le processus de planification opérationnelle et fiscale du ministère, assurer la supervision financière et gérer les démarches d’approvisionnement, les paiements de transfert et les activités de gouvernance des organismes du ministère afin de voir à ce que la situation financière de celui-ci soit solide.
- Assurer une surveillance en ce qui a trait à toutes les questions liées aux installations du complexe scientifique actuel et étudier les occasions de moderniser les installations afin d’améliorer l’efficacité des opérations.
- Diriger les démarches visant à moderniser la gestion de l’information et assurer la surveillance de la transformation numérique.
- Assurer la surveillance de la gestion des urgences, coordonner les demandes d’accès à l’information présentées par le public et fournir des conseils en vue du respect des exigences de la Loi sur les services en français ainsi que de celles liées aux services de traduction.
Indicateurs de rendement clés | Cible | État/réalisation 2019–2020 | État/réalisation 2020–2021 | État/réalisation 2021–2022 | État/réalisation 2022–2023 |
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Accroissement des économies administratives | Une valeur cible de 26 % pour les dépenses liées aux autres charges directes de fonctionnement (ACDF) fondée sur les données de 2017-2018; les dépenses liées aux ACDF sont stables d’une année à l’autre, ce qui peut être attribué aux contrôles internes mis en place pour réduire les dépenses discrétionnaires. | 25,74 % | 23,35 % | 19,90 % | 20,85 % |
Le ministère est prêt à intervenir en cas d’urgence à l’appui d’opérations provinciales conformément aux plans d’intervention provinciaux et aux responsabilités établies par décret | Satisfaction à 100 % de toutes les exigences annuelles définies par Gestion des situations d’urgence Ontario (GSUO) et des exigences de la Loi sur la protection civile et la gestion des situations d’urgence. Le rapport indique si l’on a satisfait aux exigences ou non. | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Plan stratégique 2024–2025
Le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs continue à prendre des mesures pour protéger l’air, les terres, l’eau et les espèces en péril de l’Ontario pour les générations futures. Le ministère continue également à chercher des moyens de servir plus efficacement la communauté réglementée et d’accélérer les projets dans des secteurs clés tels que le logement et les infrastructures grâce à des autorisations environnementales simplifiées.
En 2024‑2025, le ministère donnera suite à ces priorités au moyen d’une surveillance efficace de l’environnement, de mesures de conformité et d’application de la loi fondées sur les risques, des politiques s’appuyant sur des données probantes et de programmes de grande qualité qui permettront d’obtenir les meilleurs résultats possible à la fois pour l’environnement et pour l’économie.
Poste | Montant (M$) |
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Charges de fonctionnement du MEPP | 398,9 |
Charges d’immobilisation du MEPP | 48,5 |
Total du MEPP | 446,7 |
Agence ontarienne des eaux | 295,8 |
Compte à des fins particulières pour Parcs Ontario | 135,5 |
Société ontarienne des infrastructures et de l’immobilier | (3,4) |
Portefeuille immobilier général | (14,2) |
Total consolidé | 860,4 |
Remarque : Y compris les crédits législatifs, le redressement de consolidation et les autres redressements (excluant les biens immobilisés). Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.
Données financières détaillées
Tableau 2 : Chiffres combinés — Fonctionnement et immobilisations par crédit
Crédits et programmes | Prévisions 2024–2025 $ | Variations par rapport aux prévisions de 2023–2024 $ | % | Prévisions 2023–2024 $ | Chiffres réels provisoires 2023–2024 $ | Chiffres réels 2022–2023 $ |
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Programme d’administration du ministère | 59 576 800 | (3 701 400) | (5,8) | 63 278 200 | 65 218 500 | 59 855 150 |
Politiques environnementales | 27 584 100 | 5 403 200 | 24,4 | 22 180 900 | 22 902 900 | 23 681 591 |
Normes et sciences de l’environnement | 46 250 300 | 3 100 100 | 7,2 | 43 150 200 | 41 973 000 | 39 397 540 |
Conformité environnementale et opérations | 113 147 200 | (1 884 000) | (1,6) | 115 031 200 | 115 191 800 | 107 930 206 |
Évaluations et permissions environnementales | 28 739 000 | (1 375 700) | (4,6) | 30 114 700 | 31 983 900 | 30 592 520 |
Action en matière de changement climatique et résilience | 14 920 000 | 301 500 | 2,1 | 14 618 500 | 13 203 000 | 12 628 532 |
Gestion des terres et des eaux | 76 692 900 | 6 263 500 | 8,9 | 70 429 400 | 79 241 100 | 57 905 187 |
Programme des normes de rendement à l’égard des émissions | 1 000 | s.o. | 0,0 | 1 000 | 1 000 | s.o. |
Total à voter — Charges de fonctionnement | 366 911 300 | 8 107 200 | 2,3 | 358 804 100 | 369 715 200 | 331 990 726 |
Crédits législatifs | 31 264 014 | 31 193 700 | 44 363,4 | 70 314 | 294 114 | 131 868 |
Total du ministère — Charges de fonctionnement | 398 175 314 | 39 300 900 | 11,0 | 358 874 414 | 370 009 314 | 332 122 594 |
Redressement de consolidation — Colléges | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | (12 406) |
Redressement de consolidation — Comptes à des fins particulières pour Parcs Ontario | 135 505 200 | 9 473 500 | 7,5 | 126 031 700 | 145 407 100 | 128 721 031 |
Redressement de consolidation — Société ontarienne des infrastructures et de l’immobilier | (1 266 700) | s.o. | 0,0 | (1 266 700) | (1 266 700) | s.o. |
Redressements de consolidation — Agence ontarienne des eaux | 292 764 000 | 39 737 000 | 15,7 | 253 027 000 | 288 362 200 | 245 465 385 |
Redressement de consolidation – Portefeuille immobilier général | (14 243 700) | 209 200 | (1,4) | (14 452 900) | (13 988 100) | (12 094 548) |
Total, y compris redressement de consolidation et autres redressements | 810 934 114 | 88 720 600 | 12,3 | 722 213 514 | 788 523 814 | 694 202 056 |
Crédits et programmes | Prévisions 2024–2025 $ | Variations par rapport aux prévisions de 2023–2024 $ | % | Prévisions 2023–2024 $ | Chiffres réels provisoires 2023–2024 $ | Chiffres réels 2022–2023 $ |
---|---|---|---|---|---|---|
Programme d’administration du ministère | s.o. | (2 000 000) | (100,0) | 2 000 000 | s.o. | 98 749 |
Programme des normes de rendement à l’égard des émissions | 1 000 | 1 000 | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. |
Total à voter — Actifs de fonctionnement | 1 000 | (1 999 000) | (100,0) | 2 000 000 | s.o. | 98 749 |
Crédits législatifs | 1 000 | 1 000 | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. |
Total du ministère — Actifs de fonctionnement | 2 000 | (1 998 000) | (99,9) | 2 000 000 | s.o. | 98 749 |
Total, y compris redressement de consolidation et autres redressements | 2 000 | (1 998 000) | (99,9) | 2 000 000 | s.o. | 98 749 |
Crédits et programmes | Prévisions 2023–2024 $ | Variations par rapport aux prévisions de 2022–2023 $ | % | Prévisions 2022–2023 $ | Chiffres réels provisoires 2022–2023 $ | Chiffres réels 2021–2022 $ |
---|---|---|---|---|---|---|
Programme d’administration du ministère | 1 000 | s.o. | 0,0 | 1 000 | 1 000 | s.o. |
Normes et sciences de l’environnement | 3 786 500 | (847 500) | (18,3) | 4 634 000 | 1 634 000 | 1 162 548 |
Conformité environnementale et opérations | 6 000 | (1 000) | (14,3) | 7 000 | 80 448 700 | 702 923 |
Évaluations et permissions environnementales | 1 169 300 | 9 500 | 0,8 | 1 159 800 | 707 500 | 408 588 |
Action en matière de changement climatique et résilience | 1 000 | s.o. | 0,0 | 1 000 | 1 000 | s.o. |
Gestion des terres et des eaux | 28 377 700 | (6 980 000) | (19,7) | 35 357 700 | 26 214 000 | 31 772 488 |
Programme des normes de rendement à l’ égard des émissions | 1 000 | s.o. | 0,0 | 1 000 | 1 000 | s.o. |
Total à voter — Charges d’immobilisations | 33 342 500 | (7 819 000) | (19,0) | 41 161 500 | 109 007 200 | 34 046 547 |
Crédits législatifs | 15 200 000 | 849 700 | 5,9 | 14 350 300 | 14 046 500 | 12 211 458 |
Total du ministère — Charges d’immobilisations | 48 542 500 | (6 969 300) | (12,6) | 55 511 800 | 123 053 700 | 46 258 005 |
Redressement de consolidation — Agence de foresterie du parc Algonquin | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | (423 750) |
Redressements de consolidation — Agence ontarienne des eaux | 3 063 000 | (1 819 900) | (37,3) | 4 882 900 | 3 304 300 | 3 204 287 |
Autre redressement - réévaluation des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | 5 374 |
Redressement de consolidation – Société ontarienne des infrastructures et de l’immobilier | (2 152 500) | (2 152 500) | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. |
Total, y compris redressement de consolidation et autres redressements | 49 453 000 | (10 941 700) | (18,1) | 60 394 700 | 126 358 000 | 49 043 916 |
Crédits et programmes | Prévisions 2023–2024 $ | Variations par rapport aux prévisions de 2022–2023 $ | % | Prévisions 2022–2023 $ | Chiffres réels provisoires 2022–2023 $ | Chiffres réels 2021–2022 $ |
---|---|---|---|---|---|---|
Programme d’administration du ministère | 1 551 000 | 675 000 | 77,1 | 876 000 | 776 000 | 275 249 |
Normes et sciences de l’environnement | 9 533 900 | (1 829 100) | (16,1) | 11 363 000 | 1 761 000 | 1 032 021 |
Conformité environnementale et opérations | 1 000 | s.o. | 0,0 | 1 000 | 1 000 | 449 313 |
Évaluations et permissions environnementales | 1 000 | s.o. | 0,0 | 1 000 | 1 000 | s.o. |
Gestion des terres et des eaux | 28 927 500 | 12 520 800 | 76,3 | 16 406 700 | 18 529 800 | 14 213 668 |
Programme des normes de rendement à l’égard des émissions | 1 000 | s.o. | 0,0 | 1 000 | 1 000 | s.o. |
Total à voter — Biens immobilisés | 40 015 400 | 11 366 700 | 39,7 | 28 648 700 | 21 069 800 | 15 970 251 |
Crédits législatifs | 2 000 | 1 000 | 100.0 | 1 000 | 1 000 | s.o. |
Total du ministère — Biens immobilisés | 40 017 400 | 11 367 700 | 39,7 | 28 649 700 | 21 070 800 | 15 970 251 |
Total, y compris redressement de consolidation et autres redressements | 40 017 400 | 11 367 700 | 39,7 | 28 649 700 | 21 070 800 | 15 970 251 |
Crédits et programmes | Prévisions 2023–2024 $ | Variations par rapport aux prévisions de 2022–2023 $ | % | Prévisions 2022–2023 $ | Chiffres réels provisoires 2022–2023 $ | Chiffres réels 2021–2022 $ |
---|---|---|---|---|---|---|
Total du ministère — Fonctionnement et immobilisations y compris redressement de consolidation et autres redressements (excluant les biens immobilisés) | 860 387 114 | 77 778 900 | 9,9 | 782 608 214 | 914 8818 14 | 743 245 972 |
Données d’analyse des tendances historiques
Données d’analyse des tendances historiques | Chiffres réels 2021–2022 | Chiffres réels 2022–2023 | Prévisions 2023–2024 | Prévisions 2024–2025 |
---|---|---|---|---|
Total du ministère — Fonctionnement et immobilisations, y compris redressement de consolidation et autres redressements (excluant les biens immobilisés) | 702 942 261 $ | 743 245 972 $ | 782 608 214 $ | 860 387 114 $ |
Changement en pourcentage (%) | s.o. | 5,7 | 5,3 | 9,9 |
Pour obtenir de l’information financière supplémentaire, consulter les sites suivants :
Organismes, conseils et commissions
Organismes, conseils et commissions | Description | Prévisions 2024–2025 | Chiffres réels provisoires 2023–2024 | Chiffres réels 2022–2023 |
---|---|---|---|---|
Comité consultatif du Programme de protection des espèces en péril | Il formule à l’intention du ministre des recommandations sur des questions liées à la mise en œuvre du Programme de protection des espèces en péril de la province. | 6 000 $ | 0 $ | 0 $ |
Comité de détermination du statut des espèces en péril en Ontario | Il s’agit d’un comité indépendant formé d’experts qui a pour mandat de déterminer quelles plantes et quels animaux devraient être inscrits sur la liste des espèces en péril. | 30 000 $ | 14 642 $ | 21 623 $ |
Comités scientifiques et de coordination du lac Simcoe | Ils donnent des conseils au ministre sur la mise en œuvre du Plan de protection du lac Simcoe | 7 000 $ | 1 716 $ | 1 975 $ |
Conseil consultatif sur les normes de qualité et d’analyse de l’eau potable | Il fournit des conseils techniques et scientifiques et formule des recommandations à propos des normes de qualité et d’analyse de l’eau potable. | 7 000 $ | 6 698 $ | 6 019 $ |
Conseil d’administration de Parcs Ontario | Il offre des conseils au ministre au sujet de la planification, de la gestion et du développement du réseau des parcs provinciaux et des réserves de conservation. | 3 000 $ | 0 $ | 1 137 $ |
Remarques : : L’Agence pour l’action en matière de conservation des espèces (aussi appelée Fiducie pour la conservation des espèces en péril), l’Agence ontarienne des eaux et le Centre de Walkerton pour l’assainissement de l’eau fournissent des renseignements financiers détaillés dans leurs plans d’activités respectifs.
Lois administrées par le ministère
- Charte des droits environnementaux de 1993
- Loi de 1993 sur le plan d’investissement (partie IV concernant l’Agence ontarienne des eaux uniquement)
- Loi de 1997 sur le transfert des installations d’eau et d’égout aux municipalités
- Loi de 2002 sur la gestion des éléments nutritifs (en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales)
- Loi de 2002 sur la salubrité de l’eau potable
- Loi de 2003 sur le parc de la région caractéristique des Hautes-Terres de Kawartha
- Loi de 2004 sur le lac de la mine Adams
- Loi de 2006 sur les parcs provinciaux et les réserves de conservation
- Loi de 2006 sur l’eau saine
- Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition
- Loi de 2008 sur la protection du lac Simcoe
- Loi de 2010 sur le développement des technologies de l’eau (à l’exception de la partie II)
- Loi de 2015 sur la protection des Grands Lacs
- Loi de 2016 sur la récupération des ressources et l’économie circulaire
- Loi de 2017 sur le financement de l’assainissement des rivières English et Wabigoon
- Loi de 2018 annulant le programme de plafonnement et d’échange
- Loi de 2019 sur la Journée provinciale d’action contre les détritus
- Loi de 2021 sur la prévention de la pollution des lacs et des rivières de l’Ontario par le polystyrène
- Loi de 2022 visant à soutenir la croissance et la construction de logements dans les régions de York et de Durham
- Loi sur la protection de l’environnement
- Loi sur le ministère de l’Environnement
- Loi sur le ministère des Richesses naturelles (en collaboration avec le ministère des Richesses naturelles et des Forêts)
- Loi sur les évaluations environnementales
- Loi sur les pesticides
- Loi sur les ressources en eau de l’Ontario
- Loi transitoire de 2016 sur le réacheminement des déchets
Organigramme du ministère
Ministère de l Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs — 15 avril 2024
Le tableau montre la structure hiérarchique suivante avec, au sommet, la ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs.
- Ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs — L’honorable ministre Andrea Khanjin
- Groupe de 9 entités gouvernementales
- Agence ontarienne des eaux
- Agence pour l’action en matière de conservation des espèces
- Centre de Walkerton pour l’assainissement de l’eau
- Comité consultatif du Programme de protection des espèces en péril
- Comité de coordination pour le lac Simcoe
- Comité de détermination du statut des espèces en péril en Ontario
- Comité scientifique du lac Simcoe
- Conseil consultatif sur les normes de qualité et d’analyse de l’eau potable
- Conseil d’administration de Parcs Ontario
- Sous-ministre — S. Imbrogno
- Direction des communications — A. Brunetti (p.i.)
- Direction des services juridiques — S. Luciw
- Groupement pour les terres et les ressources — C. DeRose
- Groupe de la vérification — E. Sheu
- Division des politiques environnementales — SMA — A. Pilla
- Direction des politiques stratégiques et des partenariats — M. Stickings
- Direction des politiques environnementales — R. Kurtes
- Direction de la gestion des programmes — A. Parks (p.i.)
- Direction des politiques de récupération des ressources — C. O'Hara
- Direction des politiques atmosphériques et des programmes relatifs à la qualité de l’air — D. McDonald
- Division de l’action en matière de changement climatique et de la résilience — SMA — A. Wood
- Direction des politiques en matière de changement climatique — P. Fancott
- Direction des programmes en matière de changement climatique et des partenariats — C. Steinman
- Direction de l’adaptation et de la résilience — T. North
- Direction de l'économie de l'environnement — S. Beaton
- Direction des instruments financiers — D. Cayley (p.i.)
- Division de la gestion des terres et des eaux — SMA — C. Stuart
- Conservation du caribou — S. Ecclestone
- Développement et partenariats de Parcs Ontario - C. Beckett
- Direction de la protection de la nature et des sources — K. Service
- Direction des Grands Lacs et des eaux intérieures — L. Luong
- Direction des opérations de Parcs Ontario — J. Travers
- Direction des espèces en péril – T. Coulter
- Division des normes et des sciences de l'environnement — SMA — O. Salamon
- Direction de la surveillance environnementale — J. Ward
- Direction des évaluations techniques et de l'élaboration des normes — J. Schroeder
- Direction des services de laboratoire — J. Odumeru
- Division des évaluations et des permissions environnementales — SMA — L. Trevisan
- Direction des services à la clientèle et des permissions — H. Malcolmson
- Direction des permissions environnementales — B. Aminvaziri
- Direction des évaluations environnementales — K. O'Neill
- Direction de la modernisation des processus d'évaluation environnementale — A. Cross (p.i.)
- Division de la conformité en matière d’eau potable et d’environnement — SMA / Inspecteur en chef de l'eau potable / Directeur général de la conformité — S. Carrasco
- Direction des programmes de conformité de la Division — M. Evers
- Région du Centre — R. Fletcher (p.i.)
- Direction des enquêtes et de l’application de la loi en matière d’environnement — D. Manol (p.i.)
- Région de l'Est — P. Taylor
- Direction de la mise en œuvre stratégique — N. Aguda (p.i.)
- Région du Nord — J. Williamson
- Région du Sud-Ouest — J. Ritchie (p.i.)
- Région du Centre-Ouest — L. Hussain
- Division de la gestion interne — SMA / Directeur général de l l’administration — S. Tao
- Bureau des projets d'immobilisations relatifs au complexe des sciences — M. Hylton (p.i.)
- Direction de la gestion stratégique des ressources humaines — J. LeGris
- Direction de la planification opérationnelle et budgétaire — M. Edwards
- Direction des services généraux — O. Silva
- Direction des stratégies de gestion de l’information — A. Roberts (p.i.)
Annexe : Rapport annuel 2023‑2024
Résultats 2023‑2024
En 2023-2024, le ministère a poursuivi ses travaux pour protéger nos terres, notre air et notre eau, et veiller à offrir un environnement sûr, sain et propre aujourd’hui comme pour les générations futures, tout en stimulant l’innovation et en soutenant les familles et les entreprises.
En collaborant avec nos partenaires, les collectivités, les organisations et l’industrie, nous avons pu réaliser des progrès importants à l’égard de la mise en œuvre de nos initiatives prioritaires et nous sommes parvenus à relever de nouveaux défis.
Progrès réalisés à ce jour
Les mesures ci-après illustrent comment nos réalisations au cours de la dernière année ont contribué à la concrétisation de nos priorités environnementales.
Division de l’action en matière de changement climatique et de la résilience
Nous avons pris les mesures suivantes :
- Conclure les activités pour la première année de conformité (2022) dans le cadre du Programme des normes de rendement à l’égard des émissions et proposer des améliorations sous forme de modifications réglementaires qui clarifieraient les exigences, amélioreraient l’efficacité du Programme et tiendraient compte de l’apport de changements fondamentaux dans certaines industries de l’Ontario.
- Collaborer avec les industries pour soutenir leurs efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre en réduisant et en éliminant progressivement l’utilisation du charbon dans leurs activités. À titre d’exemple, en collaboration avec nos partenaires du ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce, la Province s’est engagée à investir jusqu’à 500 millions de dollars dans ArcelorMittal Dofasco pour aider l’entreprise à remplacer ses fours à coke et ses hauts fourneaux alimentés au charbon par un four électrique à arc. Cela entraînera d’importantes réductions des émissions de CO2, soit environ trois millions de tonnes par an d’ici 2030, ce qui équivaut à retirer près d’un million de voitures de la circulation.
- Collaborer avec le ministère du Développement du Nord, le ministère des Mines, le ministère des Richesses naturelles et des Forêts et le ministère de l’Énergie pour obtenir un investissement important dans une technologie propre de fabrication de l’acier à Sault Ste. Marie, qui entraînera une réduction substantielle des gaz à effet de serre, en éliminant jusqu’à trois millions de tonnes supplémentaires d’émissions de gaz à effet de serre à l’achèvement du projet.
- Modifier le Règlement de l’Ontario sur les carburants de remplacement à faible émission de carbone afin de simplifier le processus d’approbation pour les fabricants de ciment, de chaux, de fer et d’acier, pour qu’il soit plus facile de remplacer l’utilisation du charbon et du coke de pétrole par des carburants dérivés de matériaux qui seraient autrement éliminés dans des sites d’enfouissement.
- Dans le cadre de l’Accord Canada-Ontario sur la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème des Grands Lacs de 2021, l’Ontario s’est engagé à travailler avec les collectivités des Grands Lacs afin de promouvoir l’utilisation d’outils de gestion adaptative et de déterminer les pratiques exemplaires à utiliser pour améliorer leur résilience aux effets des changements climatiques, ainsi que pour accroître leur capacité à mettre en œuvre ces outils.
- Achever la toute première évaluation provinciale multisectorielle de l’impact des changements climatiques, afin de déterminer où la province est vulnérable aux répercussions des changements climatiques.
- Offrir un soutien de secrétariat pour les besoins d’un groupe consultatif sur les changements climatiques chargé de fournir des conseils d’expert au ministre sur la mise en œuvre des mesures de lutte contre les changements climatiques de la province, et surtout sur la façon dont l’Ontario peut se préparer à faire face aux coûts et aux effets des changements climatiques.
- Émettre 14,95 milliards de dollars en obligations vertes pour contribuer au financement d’initiatives de transport en commun, d’infrastructures résistantes aux conditions météorologiques extrêmes et de projets d’efficacité énergétique et de conservation.
Division de la gestion des terres et des eaux
Nous avons pris les mesures suivantes :
- Étendre à 22 parcs le programme populaire de permis de stationnement en ligne de Parcs Ontario, afin de garantir aux visiteurs des parcs un stationnement et l’accès aux parcs pour une utilisation diurne. L’an dernier seulement, plus de 858 000 permis d’utilisation diurne ont été vendus pour les parcs offrant la réservation de permis d’utilisation diurne.
- Offrir plus de 1 500 programmes scolaires à plus de 37 000 élèves de l’Ontario sur le patrimoine naturel et culturel de l’Ontario dans le cadre du programme Découverte de Parcs Ontario.
- Agrandir les parcs provinciaux et les terres conservées, notamment en créant deux nouvelles zones protégées, la réserve de conservation de Monarch Point et le parc provincial Alfred Bog, et en agrandissant le parc provincial Killbear et la réserve de conservation Mellon Lake, afin de contribuer à protéger la biodiversité de la province et d’offrir à la population ontarienne de nouvelles possibilités de profiter d’activités en plein air.
- Ces ajouts totalisent près de 5 260 hectares, soit l’équivalent de la taille de Peterborough ou de Sault Ste. Marie.
- Amorcer les travaux d’expansion du réseau de zones protégées de l’Ontario et appuyer la comptabilisation des zones protégées et l’acquisition de terres.
- Générer plus de 399 000 $ de ventes de marchandises par l’intermédiaire de la boutique en ligne de Parcs Ontario; ces fonds ont ensuite été réaffectés directement à la protection des parcs provinciaux et des réserves de conservation.
- Offrir l’entrée gratuite dans les parcs provinciaux de la province le 21 juillet 2023 pour encourager les Ontariens à sortir et à profiter de la nature à l’occasion de la journée de célébration Santé des parcs, santé des populations.
- Protéger plus de 170 000 hectares de terres dans la province grâce au programme Partenariat pour la protection des espaces verts. Les fonds provinciaux ont été complétés par un investissement équivalent de plus de 90 millions de dollars provenant de sources privées et de sources gouvernementales non provinciales. Le programme a permis d’obtenir environ 5 millions de dollars d’investissements non provinciaux dans de nouvelles zones protégées pour chaque dollar de fonds provinciaux, dépassant ainsi le ratio d’investissement équivalent minimal de 1,5 : 1.
- Verser un financement de près de 4,5 millions de dollars, par l’intermédiaire du Programme d’intendance des espèces en péril, afin de soutenir des organismes sans but lucratif, des collectivités autochtones et d’autres groupes d’intervenants à l’échelle locale qui travaillent à la protection et au rétablissement des espèces en péril et de leurs habitats.
- Achever avec succès la mise en œuvre de la première année de l’entente de conservation du caribou boréal entre le Canada et l’Ontario, une entente quinquennale visant à faire progresser la protection et le rétablissement du caribou, et investir plus de 10 millions de dollars dans sa mise en œuvre en 2023-2024 (y compris des contributions du ministère des Richesses naturelles et des Forêts, du ministère des Mines et du gouvernement fédéral).
- Réaliser des relevés des caribous afin de fournir des estimations de la taille de la population dans des régions clés en 2023-2024.
- Investir 15 millions de dollars sur 2 ans pour aider les municipalités à améliorer la gestion du déversement des eaux usées et des eaux de ruissellement dans le lac Ontario.
- Investir près de 10 millions de dollars sur 2 ans dans la surveillance et les rapports publics concernant les eaux usées afin d’améliorer la transparence en matière de surveillance et de divulgation publique des déversements des eaux d’égout et des contournements des systèmes municipaux dans les Grands Lacs.
- Investir un total de 31 millions de dollars sur 5 ans dans des projets de restauration et de mise en valeur des terres humides dans les bassins versants des Grands Lacs et pour appuyer les municipalités en ce qui concerne la gestion des eaux de ruissellement par l’intermédiaire du Programme de partenariat pour la protection des terres humides.
- Poursuivre nos efforts de protection des eaux intérieures et des lacs, rivières et cours d’eau vulnérables :
- Investir environ 1,25 million de dollars en financement pluriannuel pour 24 projets en cours afin d’améliorer notre compréhension des facteurs de stress complexes auxquels est confronté le bassin versant du lac Simcoe et d’améliorer la santé écologique du lac; consacrer environ 595 000 $ de ce financement à 12 nouveaux projets d’ici la fin de 2023-2024.
- Dans le cadre de l’Initiative pour le bassin versant de la rivière Muskoka, investir environ 5 millions de dollars pour protéger davantage la santé du bassin versant de la rivière Muskoka , y compris pour appuyer 19 projets qui aideront à protéger la région contre de nouvelles pressions comme l’augmentation du développement et les inondations.
- Poursuivre les partenariats avec la municipalité de district de Muskoka et la Federation of Cottagers’ Associations afin d’appuyer la science citoyenne pour la surveillance des lacs intérieurs.
- Investir dans des initiatives qui aideront à protéger et à restaurer les Grands Lacs :
- S’engager à offrir environ 6,1 millions de dollars pour 23 nouveaux projets pluriannuels de financement touchant les Grands Lacs dirigés par des offices de protection de la nature, des peuples autochtones et des universités qui s’efforcent de respecter les engagements pris dans le cadre de l’Accord Canada-Ontario sur la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème des Grands Lacs, conclu en 2021, la Stratégie ontarienne pour les Grands Lacs et la Loi de 2015 sur la protection des Grands Lacs.
- Poursuivre la collaboration fédérale-provinciale dans des domaines comme la protection et la restauration des Grands Lacs et des voies navigables intérieures de l’Ontario :
- Continuer à travailler avec le Canada pour mettre en œuvre l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs, un accord binational, par l’intermédiaire de l’Accord Canada-Ontario concernant la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème des Grands Lacs, conclu en 2021. L’Ontario a fourni une expertise relativement à de nombreux engagements, y compris le soutien des plans d’action et de gestion à l’échelle des Grands Lacs, ce qui a permis de faciliter l’échange de renseignements, d’établir des priorités et de coordonner les travaux binationaux de protection et de restauration de l’environnement.
- Poursuivre la collaboration avec 32 partenaires, dont des ministères provinciaux et fédéraux, des organisations agricoles, des collectivités métisses et des Premières Nations, des organisations non gouvernementales, des offices de protection de la nature et des municipalités, afin de mettre en œuvre les mesures prévues dans le cadre du Plan d’action Canada-Ontario pour le lac Érié visant à réduire les charges de phosphore déversées dans le lac Érié. Cela comprenait notamment des mesures visant à mieux gérer le déversement des eaux usées et des eaux de ruissellement, à maintenir le phosphore sur les terres agricoles et hors des cours d’eau grâce à des pratiques exemplaires en matière de gestion, à restaurer et à mettre en valeur les caractéristiques du patrimoine naturel, telles que les terres humides, à améliorer la surveillance et la science, ainsi qu’à renforcer la communication et la sensibilisation.
- Continuer de prendre des mesures visant à protéger les sources d’eau, notamment :
- Mettre en œuvre des plans de protection des sources en vertu de la Loi de 2006 sur l’eau saine, y compris en intégrant la protection des sources à d’autres programmes provinciaux, comme l’intervention en cas de déversement, les permis et les approbations, et en mettant sur pied des groupes de travail chargés d’examiner l’incidence du sel de voirie.
- Approuver les modifications apportées à l’échelle locale aux plans de protection des sources afin de les tenir à jour et de mieux protéger les sources d’eau potable.
- Octroyer un financement de plus de 6 millions de dollars aux autorités responsables de la protection des sources et continuer à les soutenir afin de leur permettre de s’acquitter de leurs responsabilités aux termes de la Loi de 2006 sur l’eau saine, à savoir protéger les sources locales d’eau potable contre la contamination et l’épuisement et veiller à ce que les plans de protection des sources soient mis en œuvre et tenus à jour.
Financer deux Premières Nations et la Federation of Ontario Cottagers’ Associations pour qu’elles utilisent le guide en ligne « Meilleures pratiques en matière de protection des sources d’eau » du ministère afin de réaliser des études techniques pour cartographier les zones vulnérables avoisinant les sources locales d’eau potable, de déterminer les risques et d’élaborer un plan d’action pour atténuer ces risques.
Division de la conformité en matière d’eau potable et d’environnement
Nous avons pris les mesures suivantes :
- Publier le rapport annuel 2022-2023 de l’inspecteur en chef de l’eau potable confirmant que les réseaux d’eau potable de l’Ontario continuent de fournir de l’eau de grande qualité. Les données de 2022-2023 montrent que dans 99,9 % des cas, les résultats des analyses d’eau potable au sein de réseaux d’eau résidentiels municipaux – plus d’un demi-million d’analyses en tout – ont satisfait aux normes sanitaires rigoureuses de l’Ontario.
- En 2023-2024 :
- La division a mené plus de 6 000 activités de conformité prévues.
- La division a répondu à plus de 7 500 déversements, à plus de 7 000 rapports d’incidents de pollution et à quelque 2 500 incidents touchant la qualité de l’eau.
- La division a continué d’appliquer des mesures et outils de conformité et d’application de la loi au moyen de pratiques de réduction volontaire dans plus de 2 600 cas, et elle a émis plus de 120 ordonnances et près de 90 contraventions.
- Les enquêtes ont abouti à plus de 71 condamnations et à des amendes de plus de 4,4 millions de dollars pour des infractions environnementales.
- Cela comprend l’amende de 2,1 millions de dollars infligée à la Ville de Hamilton le 20 juillet 2023 pour le déversement de 24 milliards de litres d’eaux d’égout brutes dans le ruisseau Chedoke entre 2014 et 2018. Il s’agit de l’amende la plus importante imposée par un tribunal pour une seule infraction à la Loi sur les ressources en eau de l’Ontario.
- Imposer des sanctions environnementales pour encourager les entreprises à prévenir les déversements et à les nettoyer rapidement s’ils se produisent. En 2023-2024, l’Ontario a émis 21 arrêtés de pénalités environnementales pour 36 infractions, ce qui représente un total de plus de 5,6 millions de dollars. En novembre 2023, le ministère a élargi le cadre des sanctions environnementales existantes pour inclure les sites d’enfouissement ouverts et fermés d’une capacité approuvée de 40 000 mètres cubes ou plus.
- Collaborer avec le Centre de Walkerton pour l’assainissement de l’eau et l’Agence ontarienne des eaux pour continuer d’offrir aux collectivités des Premières Nations de l’Ontario un accès à l’expertise et à la formation techniques provinciales, sur demande. Voici certaines des principales réalisations :
- L’Agence ontarienne des eaux a procédé à la création d’un cercle consultatif des Premières Nations afin d’aider le gouvernement à mieux comprendre les besoins et les priorités des collectivités des Premières Nations.
- À ce jour, le Centre de Walkerton pour l’assainissement de l’eau a formé 253 exploitants des Premières Nations dans le cadre de son cours d’introduction pour les exploitants de réseaux d’eau potable pour les Premières Nations, ainsi que 193 chefs, conseillers de bande et dirigeants sur leurs responsabilités en matière de gestion de ces réseaux.
- Continuer de collaborer avec des laboratoires universitaires pour analyser la COVID-19 et d’autres menaces pour la santé dans des lieux d’échantillonnage communautaires stratégiques et poursuivre des recherches importantes en vue de faire de l’Ontario un chef de file dans le domaine de la science de la surveillance des eaux usées.
- Poursuivre la mise en œuvre d’une stratégie visant à lutter contre les émissions industrielles (comme le Plan d’action pour la qualité de l’air à Sarnia et le Plan d’action pour la qualité de l’air à Hamilton) qui comprend une surveillance accrue des installations industrielles, notamment :
- des inspections améliorées;
- une intervention réactive en cas d’incident;
- une surveillance renforcée de l’air;
- des communications avec les intervenants locaux.
- Participer aux réunions du Comité pour l’assainissement des rivières English et Wabigoon en compagnie de collectivités autochtones en vue de prendre des décisions de financement associées à l’assainissement relatif à la contamination par le mercure dans les rivières English et Wabigoon. Le Comité a versé 33,5 millions de dollars pour l’évaluation de la contamination provenant de la fiducie de 85 millions de dollars qui a été créée en vertu de la Loi de 2017 sur le financement de l’assainissement des rivières English et Wabigoon.
- Poursuivre les travaux de mise en œuvre du plan d’ingénierie et de conception visant à éliminer les sédiments contaminés de la rivière St. Clair.
Division des évaluations et des permissions environnementales
Nous avons pris les mesures suivantes :
- Mettre en œuvre un nouveau règlement (le règlement sur les projets d’évaluation environnementale exhaustive) qui désigne les projets faisant l’objet d’une évaluation environnementale exhaustive et ceux qui sont exemptés sous condition, sous réserve de suivre un processus simplifié. L’approche de la liste de projets constitue un changement par rapport à l’ancienne approche qui mettait l’accent sur la personne qui entreprend le projet; cette nouvelle approche est maintenant axée sur la nature du projet.
- Permettre à un plus grand nombre de projets de suivre des processus simplifiés, notamment les autoroutes, les chemins de fer et les lignes de transport. Les projets qui suivent le processus simplifié continueront de faire l’objet d’une surveillance. Cela comprend l’obligation de consulter, y compris les collectivités autochtones, d’étudier les répercussions environnementales et de prendre des mesures pour atténuer les répercussions néfastes.
- Achever les modifications apportées à l’évaluation environnementale de portée générale de la catégorie des biens du gouvernement et à l’évaluation environnementale de portée générale pour les routes provinciales et les routes express municipales afin de mieux harmoniser les exigences en matière d’évaluation avec les répercussions environnementales éventuelles. Ces modifications ont permis de réduire les chevauchements et de simplifier le processus pour les projets à faible risque, tout en maintenant une surveillance et une protection environnementales solides.
- Apporter des modifications de la Loi sur les évaluations environnementales qui donneraient au ministre le pouvoir, en fonction de projets précis, d’émettre un arrêté pour renoncer à la période d’attente de 30 jours suivant l’achèvement d’un processus d’évaluation environnementale de portée générale ou pour la modifier.
- Remplacer l’évaluation environnementale municipale de portée générale par un règlement qui établit un processus simplifié à délai déterminé pour certains projets municipaux. Si elle est mise en œuvre, la proposition favoriserait la réduction des formalités administratives et des économies de temps et de coûts pour les municipalités offrant des services à nos collectivités en pleine croissance.
- Proposer l’apport de modifications à la Loi sur les évaluations environnementales afin de garantir aux municipalités, aux ministères provinciaux et aux organismes que l’expropriation est l’un des moyens leur permettant d’acquérir une propriété pour un projet avant que le processus d’évaluation environnementale ne soit achevé.
- Exempter les projets liés aux parcs provinciaux et aux réserves de conservation et approuver la politique d’évaluation des projets. Cela permet de faire avancer les projets plus rapidement sans compromettre la protection de l’environnement.
- Prolonger de 10 ans la date d’expiration des approbations en vertu de la Loi sur les évaluations environnementales pour 8 projets d’infrastructure.
- Mettre en œuvre la démarche d’autorisations regroupées d’infrastructures linéaires pour les réseaux municipaux résidentiels de collecte des eaux usées et des eaux de ruissellement, qui permet l’expansion sans approbation ministérielle supplémentaire.
- Achever un règlement sur les brasseries à petite échelle afin d’exempter les brasseries les plus petites de l’obligation d’obtenir une autorisation et d’alléger le fardeau de celles qui sont admissibles à l’approche d’autorisation par voie réglementaire.
- Mener des consultations sur quatre propositions de modernisation des autorisations visant à faire passer un plus grand nombre d’activités à une approche d’autorisation par voie réglementaire et pour recueillir des commentaires sur l’élargissement et l’amélioration du cadre existant.
- Mener des consultations sur les exigences en matière d’évaluation environnementale pour les installations de recyclage qui font appel à des techniques avancées en vertu de la Loi sur les évaluations environnementales afin de mieux soutenir l’utilisation de processus novateurs qui réduisent la nécessité d’utiliser de nouvelles ressources naturelles et détournent les déchets des sites d’enfouissement.
- Déposer 472 dossiers sur l’état des sites au Registre environnemental des sites des friches industrielles afin d’appuyer le réaménagement des friches industrielles.
Division des normes et des sciences de l’environnement
Nous avons pris les mesures suivantes :
- Publier le Rapport sur la qualité de l’air en Ontario de 2021.
- Terminer le Projet relatif à l’hygiène du milieu dans la région de Sarnia pour aider à répondre aux préoccupations des collectivités au sujet de la pollution atmosphérique et d’autres facteurs de stress environnementaux dans la région de Sarnia, notamment en rencontrant les partenaires et les intervenants locaux pour présenter les rapports sur le projet.
- Achever 65 évaluations des risques afin que les sites contaminés à risque élevé puissent être nettoyés et réutilisés à des fins économiques, après la réalisation d’examens approfondis pour veiller à ce que les sites soient réaménagés de manière à assurer la protection de la santé humaine et de l’environnement.
- Accroître la transparence de la gestion des ressources en eau par l’Ontario en publiant les quantités quotidiennes et annuelles d’eau prélevées par les détenteurs de permis de prélèvement d’eau en Ontario de janvier 2019 à décembre 2020 dans le Catalogue de données ouvertes.
- Collaborer avec le Michigan, l’agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) et le gouvernement canadien afin de réaliser une étude conjointe visant à améliorer notre compréhension de la formation d’ozone (un ingrédient clé du smog) dans le sud de l’Ontario et du flux transfrontalier d’ozone des États-Unis vers l’Ontario (et vice versa).
- Poursuivre la mise en œuvre de notre Cote air-santé (CAS) en collaboration avec Environnement et Changement climatique Canada par l’intermédiaire d’un réseau de 38 stations de surveillance de la qualité de l’air ambiant, situées un peu partout dans la province, afin de mesurer les polluants atmosphériques courants et d’en assurer le suivi, ainsi que de fournir au public des données en temps réel sur ces polluants par l’intermédiaire de Qualité de l’air Ontario.
- Poursuivre l’exploitation d’un réseau de surveillance de la qualité de l’air en bordure de route, à Toronto, en partenariat avec l’Université de Toronto et Environnement et Changement climatique Canada, afin de mieux comprendre la pollution atmosphérique causée par la circulation dans les secteurs fortement urbanisés.
- Continuer d’appuyer la conservation et la planification environnementale en recueillant de l’information sur les émissions de gaz à effet de serre et le stockage du carbone dans les basses terres de la baie d’Hudson, un milieu humide et un lieu de stockage de carbone d’importance mondiale.
- Collaborer avec les offices de protection de la nature et Environnement et Changement climatique Canada pour surveiller la qualité de l’eau le long du littoral ouest du lac Ontario et évaluer les changements dans cette zone urbaine en croissance.
- Cartographier la qualité de l’eau et les niveaux de nutriments sur plus de 60 kilomètres du littoral du lac Ontario à proximité des villes de Toronto, de Mississauga et au-delà, dans le but d’établir des données de référence pour évaluer les changements qui toucheront plus tard cette zone urbaine en pleine croissance.
Division des politiques environnementales
Nous avons réalisé les progrès suivants en ce qui concerne la transition vers le modèle de responsabilité des producteurs :
- Assurer la transition avec succès de 128 programmes locaux des boîtes bleues vers le modèle de responsabilité des producteurs, à compter du 1er juillet 2023.
- Modifier le règlement concernant les boîtes bleues afin de préciser aux producteurs que leurs obligations relatives aux boîtes bleues sont liées à la quantité des matières qu’ils fournissent en Ontario qui sont éliminées au moyen du système des boîtes bleues.
- Mettre à jour le calendrier de transition des boîtes bleues afin d’ajouter 11 collectivités supplémentaires au processus de transition avant 2026.
- Mettre fin à l’ancien Programme de réacheminement des déchets municipaux dangereux ou spéciaux (DMDS) en vertu de la Loi transitoire de 2016 sur le réacheminement des déchets, afin de tenir compte de la mise en œuvre de la pleine responsabilité des producteurs en vertu du Règlement de l’Ontario 449/21 (Produits dangereux et spéciaux).
- Abroger des règlements désuets concernant les contenants de boissons gazeuses afin de garantir que les producteurs suivent une approche uniforme pour le recyclage de ces contenants et détourner ces matériaux des sites d’enfouissement, comme l’exige l’actuel règlement des boîtes bleues.
Nous avons également pris les mesures suivantes :
- Continuer de collaborer, par l’intermédiaire du Conseil canadien des ministres de l’environnement, avec d’autres provinces, territoires et le gouvernement fédéral pour mettre en œuvre un plan d’action pancanadien zéro déchet de plastique, notamment en ce qui concerne la conception des produits, les déchets de plastique à usage unique, ainsi que la recherche et la surveillance.
- Élaborer une stratégie pour la Journée provinciale d’action contre les détritus, afin d’encourager les particuliers, les élèves et étudiants, les municipalités et les entreprises de l’ensemble de la province à collaborer pour sensibiliser la population aux répercussions des détritus et des déchets, de même qu’à participer au ramassage des détritus en toute sécurité dans leurs collectivités.
- Délivrer plus de 8 330 accréditations individuelles et 25 accréditations d’installations, et faire passer plus de 4 744 examens d’accréditation des exploitants dans le cadre du Programme ontarien d’accréditation des exploitants d’installations d’eau potable et d’eaux usées du ministère.
- Examiner les normes techniques industrielles à l’intention des gros émetteurs de benzène visant à réduire les risques sanitaires et environnementaux ainsi que l’exposition aux émissions dans les collectivités en exigeant des installations enregistrées qu’elles mettent en œuvre les meilleures technologies et pratiques disponibles pour réduire les émissions atmosphériques de benzène et améliorer la qualité de l’air au fil du temps.
- Publier des propositions dans le Registre environnemental de l’Ontario pour que six installations soient tenues d’appliquer la Norme technique pour l’industrie de la préparation d’asphalte.
- Poursuivre la mise en œuvre de notre cadre de gestion de la terre d’excavation afin de soutenir la gestion appropriée de la terre d’excavation et de veiller à éviter le gaspillage de précieuses ressources.
- Proposer une nouvelle norme technique à l’intention des installations dont les émissions de dioxyde de soufre sont élevées dans le secteur du noir de carbone, de même que prévoir l’achèvement d’une approche de conformité en 2024.
Division de la gestion interne
Nous avons pris les mesures suivantes :
- Offrir des services de soutien opérationnel à l’ensemble du ministère, tels que la planification opérationnelle et budgétaire, la gestion et le contrôle financiers, la gouvernance des organismes, y compris la conformité et les rapports, les services en français, la gestion stratégique des ressources humaines, la gestion des installations, la gestion de l’information, la gestion des situations d’urgence, de même que les projets ministériels et d’immobilisations.
- Aider les ministères prescrits à publier 2 752 avis dans le Registre environnemental de l’Ontario afin de permettre à la population ontarienne de participer au processus décisionnel en matière environnementale.
- Poursuivre la transformation, la normalisation et la numérisation des systèmes de gestion des documents et de l’information du ministère.
- Mener à bien des projets de technologie de l’information à l’appui de la modernisation des fonctions de conformité, d’autorisation, de surveillance et d’analytique du ministère.
- Entamer un processus d’approvisionnement pour transformer le processus de traitement des demandes concernant le registre foncier au moyen d’une solution libre-service numérisée.
- Poursuivre l’amélioration du Programme de gestion des situations d’urgence du ministère au moyen de la formation, d’exercices et de l’élaboration de plans visant à améliorer notre état de préparation à répondre aux situations d’urgence en collaboration avec d’autres ministères et tous les ordres de gouvernement.
- Améliorer la coordination des demandes d’accès à l’information, ce qui a permis au ministère d’accroître considérablement sa capacité de répondre aux demandes d’accès à l’information dans les délais prescrits par la loi.
Poste | Montant |
---|---|
Fonctionnement — Autres | 788,5 M$ |
Immobilisations | 126,4 M$ |
Effectif — Ministère (au 31 mars 2024) | 2 038,48 |
Agence ontarienne des eaux | 965,88 |
Notes en bas de page
- note de bas de page[1] Retour au paragraphe Le tout est calculé selon la variation en pourcentage entre les émissions de GES provinciales dans une année donnée et les niveaux de référence. Toutes les valeurs des émissions provinciales annuelles sont fondées sur le RIN de 2023, lequel présente les émissions de GES historiques de 1990 à 2021. Il convient de noter que les prévisions passées sont sujettes à changement en raison des améliorations et des révisions méthodologiques. Il n’était pas possible de consulter les données pour les exercices 2022-2023 et 2023-2024 au moment de la publication.
- note de bas de page[2] Retour au paragraphe Globalement, les niveaux d’oxygène dans le lac Simcoe demeurent en deçà de la cible de 7 mg/L; une variation annuelle du taux d’oxygène dissous est normale et cela n’indique pas nécessairement le début d’une tendance à la baisse. Il s’agit d’un indicateur environnemental de la qualité de l’eau d’un lac à l’égard duquel, de façon générale, on a remarqué une amélioration. Divers facteurs qui varient d’une année à l’autre peuvent avoir une incidence sur la quantité d’oxygène dissous, notamment le vent et le taux d’appauvrissement en oxygène.
- note de bas de page[3] Retour au paragraphe Les données portent uniquement sur les décisions rendues à l’égard de demandes d’autorisation environnementale présentant un risque élevé pour des dossiers qui ont été soumis au ministère après le 1er janvier 2018 (c.-à-d. elles ne comprennent pas toutes les demandes d’évaluation environnementale reçues par le ministère ni toutes les décisions rendues par le ministère concernant des demandes d’évaluation environnementale au cours d’une période donnée).
- note de bas de page[4] Retour au paragraphe Les points de données pour 2019-2020 et 2020-2021 ont été mis à jour en fonction du calcul correct du pourcentage courant de l’IRC. Les points de données rapportés précédemment étaient des pourcentages non cumulatifs de décisions prises au cours de chaque exercice.
- note de bas de page[5] Retour au paragraphe Le dépassement de l’IRC sur la qualité de l’air est en grande partie attribuable à l’imposition par le gouvernement fédéral de Normes nationales de qualité de l’air ambiant plus rigoureuses concernant l’ozone, lesquelles sont entrées en vigueur en 2020 pour assurer une meilleure protection de l’environnement et de la santé humaine, et cela n’indique pas nécessairement que la qualité de l’air s’est détériorée. Au fil du temps, il y a eu une diminution des concentrations maximales d’ozone et de la durée des périodes au cours desquelles des concentrations élevées d’ozone ont été enregistrées.
- note de bas de page[6] Retour au paragraphe Globalement, les niveaux d’oxygène dans le lac Simcoe demeurent en deçà de la cible de 7 mg/L; une variation annuelle du taux d’oxygène dissous est normale et cela n’indique pas nécessairement le début d’une tendance à la baisse. Il s’agit d’un indicateur environnemental de la qualité de l’eau d’un lac à l’égard duquel, de façon générale, on a remarqué une amélioration. Divers facteurs qui varient d’une année à l’autre peuvent avoir une incidence sur la quantité d’oxygène dissous, notamment le vent et le taux d’appauvrissement en oxygène.
- note de bas de page[7] Retour au paragraphe Les données non résidentielles de Statistique Canada sont disponibles jusqu’en 2020 - les données pour 2022 devraient être publiées en 2025, selon le degré de priorité qui leur est accordé. Pour leur part, les données de l’Office de la productivité et de la récupération des ressources sont disponibles jusqu’en 2020 et 2021. L’année 2021 est la dernière année pour laquelle le système de données de l’OPRR fournira des données relatives à toutes les municipalités, car les municipalités qui passent au cadre de responsabilité des producteurs (depuis 2021) ne sont plus tenues de consigner leurs données dans ce système. On a mis à jour l’IRC pour 2020-2021, qui s’appuyait sur le chiffre précédent, soit 587 kg, lequel était basé sur les données résidentielles de 2020 et les données non résidentielles de 2018 qui étaient disponibles; il est maintenant fondé sur les données résidentielles et les données non résidentielles de 2020 qui sont devenues disponibles en 2023. Les données pour les exercices 2022-2023 et 2023-2024 n’étaient pas disponibles au moment de la publication.
- note de bas de page[8] Retour au paragraphe Les données pour l’exercice 2023 2024 n’étaient pas disponibles au moment de la publication.
- note de bas de page[9] Retour au paragraphe Les prévisions, les chiffres réels provisoires et les chiffres réels des derniers exercices sont redressés afin de refléter les changements relatifs à l’organisation du ministère ou à la structure de ses programmes. Les chiffres réels provisoires correspondent aux données financières figurant dans le Budget de l’Ontario de 2024.
- note de bas de page[10] Retour au paragraphe Les prévisions et les chiffres réels des derniers exercices sont redressés afin de refléter les changements relatifs à l’organisation du ministère ou à la structure de ses programmes.
- note de bas de page[11] Retour au paragraphe Les chiffres réels provisoires correspondent aux données financières figurant dans le Budget de l’Ontario de 2024.
- note de bas de page[12] Retour au paragraphe Postes équivalents à plein temps au sein de la fonction publique de l’Ontario.