Faits en bref

En février 2017, l’Ontario comptait 11,6 millions de personnes âgées de 15 ans ou plus, 7,6 millions de personnes, soit 65 %, travaillant ou cherchant activement un travail.

Sur les 11,6 millions de personnes, 7,1 millions de personnes étaient employées et 80 % travaillaient à plein temps.

Le taux de chômage de l’Ontario était de 6,2 %, avec 469 200 chômeurs.

Augmentation de l’emploi en février

Le graphique 1 : Emploi en Ontario, janvier 2012 à février 2017.

Le graphique linéaire montre que l’emploi a augmenté, passant de 6 669 800 postes en janvier 2012 à 7 080 000 postes en février 2017.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, Tableau 282-0087 (données désaisonnalisées).

Hausse de l’emploi en février

En Ontario, l’emploi a affiché une hausse en février (4 600 postes en chiffres nets), faisant suite à une augmentation de 28 800 postes en janvier.

Dans l’ensemble du Canada, l’emploi a affiché une hausse de 15 300 emplois en février, après avoir enregistré un gain de 48 300 postes en janvier.

Plein temps vs. temps partiel

L’emploi à plein temps a augmenté (53 200 postes) et l’emploi à temps partiel a fléchi (48 600 postes). L’emploi a affiché une hausse pendant sept mois consécutifs.

Augmentation/baisse de l’emploi selon l’âge

En février, on a noté une hausse de l’emploi chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans (7 500 postes), faisant suite à une baisse de 3 400 postes en janvier.

Chez les travailleurs âgés de 25 à 54 ans, on a observé des pertes de 4 400 postes, alors que ceux âgés de 55 ans et plus enregistraient des gains (4 800 postes).

Baisse du taux de chômage à 6,2 %

Le graphique 2 : Taux de chômage, Ontario et Canada, janvier 2012 à février 2017.

Le graphique linéaire montre les taux de chômage en Ontario et au Canada de janvier 2012 à février 2017.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, Tableau 282-0087 (données désaisonnalisées).

En février 2017, le taux de chômage de l’Ontario est resté à 6,2 %, soit le taux de chômage le plus faible depuis octobre 2007 (6,1 %), au même titre que celui de novembre 2016.

Le taux de chômage de l’Ontario est resté en dessous de 7,0 % depuis janvier 2015 et est inférieur au taux canadien.

Baisse du taux de chômage chez les jeunes

En Ontario, le taux de chômage des jeunes a diminué, passant de 15,6 % en janvier à 13,9 % en février.

Taux de chômage chez les adultes

En février, on a observé une hausse du taux de chômage chez les personnes âgées de 25 à 54 ans (de 4,9 % en janvier à 5,1 % en février) ainsi que chez les personnes âgées de 55 ans et plus (de 5,1 % à 5,3 %).

Le taux de chômage du Canada a fléchi, passant de 6,8 % en janvier à 6,6 % en février.

Taux de chômage les plus faibles et les plus élevés

Le graphique 3 : Régions métropolitaines de recensement (RMR) avec les taux de chômage les plus élevés et les plus faibles au Canada, février 2017.

Le graphique à barres montre les régions métropolitaines de recensement au Canada avec les cinq taux de chômage les plus élevés et les plus faibles en février 2017. Les valeurs sont exprimées en pourcentages.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, Tableau 282-0135 (données désaisonnalisées, moyennes mobiles sur 3 mois pour réduire l’instabilité due à la petite taille de l’échantillon).

En février, Brantford, ville du sud-ouest de l’Ontario, affichait le taux de chômage le plus faible en Ontario (4,2 %). C'était aussi le taux le plus faible au niveau national.

Dans le Grand Sudbury, dans le nord-est de l’Ontario, on notait le taux le plus élevé (7,9 %) alors qu'au niveau national, c'est Calgary qui affichait le taux le plus élevé (9,4 %).

Comparaisons d’une année à l’autre

Augmentation et baisse de l’emploi selon le niveau de scolarité

Au cours des deux premiers mois de 2017, on estime que l’emploi a augmenté de 96 500 postes chez les adultes de 25 ans et plus, par rapport aux deux premiers mois de 2016 :

  • On observait les gains les plus importants chez les personnes ayant un niveau d’études secondaires (66 000 postes en chiffres nets).
  • Les personnes titulaires d’un grade universitaire ont enregistré des gains de 47 400 postes, alors que chez les personnes possédant un certificat ou un diplôme d’études postsecondaires (EPS), on notait un gain de 13 700 postes.
  • Les personnes ayant fait des études secondaires partielles et celles ayant fait des études postsecondaires partielles affichaient des pertes d’emplois respectives de 21 800 postes et de 8 800 postes.

Le graphique 4 : Variation de l’emploi en Ontario selon le niveau de scolarité le plus élevé, 25 ans et plus, variation entre février 2016 et février 2017, cumul annuel.

Le graphique à barres montre la variation de l’emploi en Ontario selon le niveau de scolarité le plus élevé, 25 ans et plus, variation entre février 2016 et février 2017, cumul annuel.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, Tableau 282-0003 (données non désaisonnalisées).

Taux de chômage selon le niveau de scolarité

Le taux de chômage chez les adultes de 25 ans et plus, titulaires d’un diplôme d’EPS, était de 4,4 % au cours des deux premiers mois de 2017, soit en baisse par rapport à 5,1 % un an plus tôt.

Le taux de chômage chez les adultes non titulaires d’un diplôme d’EPS était de 7,1 %, soit en baisse par rapport à 7,7 % un an plus tôt.

Augmentation et baisse de l’emploi selon la profession

Le graphique 5 : Croissance de l’emploi en Ontario selon la profession, variation entre février 2016 et février 2017, cumul annuel.

Le graphique à barres montre les gains et les pertes d’emplois en Ontario selon la profession entre février 2016 et février 2017, cumul annuel.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, Tableau 282-0041 (données non désaisonnalisées).

Sept des dix principaux groupes professionnels en Ontario ont affiché une croissance de l’emploi au cours des deux premiers mois de 2017, par rapport à un an plus tôt.

Apprenez-en davantage sur le système de Classification nationale des professions (CNP).

Les gains d’emplois les plus importants ont été enregistrés dans les secteurs suivants :

  • le secteur de la santé (45 100 postes);
  • les métiers, le transport, la machinerie et les domaines apparentés (36 300 postes); et
  • la vente et les services (25 000 postes).

Au cours de la même période, on a noté des baisses dans les secteurs suivants :

  • les affaires, la finance et l’administration (31 700 postes);
  • l’enseignement, le droit et les services sociaux, communautaires et gouvernementaux (17 400 postes); et
  • les ressources naturelles, l’agriculture et la production connexe (5 200 postes).

Hausse du chômage de longue durée

Le graphique 6 : Chômage de longue durée de l’Ontario (27 semaines ou plus) en tant que part du chômage total, février 2009 à février 2017, cumul annuel.

Le graphique à barres montre le pourcentage de chômeurs de longue durée en Ontario. Il indique que le taux de chômage de longue durée en Ontario était plus élevé en février 2017 (20,5 %) que le taux en février 2009 (12,6 %).

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, Tableau 282-0047 (données non désaisonnalisées).

Au cours des deux premiers mois de 2017, on estime que 98 200 personnes étaient confrontées à un chômage de longue durée (27 semaines ou plus), ce qui constitue une baisse par rapport à 99 500 personnes au cours des deux premiers mois de 2016, mais dépasse largement les niveaux d’avant la récession.

Les chômeurs de longue durée représentaient 20,5 % du nombre total de chômeurs au cours des deux premiers mois de 2017, comparativement à 19,7 % un an plus tôt et à 12,6 % au cours des deux premiers mois de 2009.

Durée moyenne du chômage de longue durée

La durée moyenne du chômage de longue durée s'est accrue, passant de 19,8 semaines un an plus tôt à 20,2 semaines au cours des deux premiers mois de 2017.