Les faits en bref

En septembre 2020 :

  • On comptait en Ontario 12,4 millions de personnes âgées de 15 ans ou plus
    • 8,0 millions de ces personnes (soit 65 %) faisaient partie de la population active, y compris des personnes ayant travaillé, en chômage ou n’ayant pas travaillé à leur emploi, ce qui inclut les personnes mises à pied temporairement à la suite d’une fermeture de leur entreprise en raison de la COVID-19. La population active s’est accrue de 1,1 % (soit 83 500 personnes) par comparaison au mois d’août
    • 7,2 millions de ces personnes (soit 59 %) étaient en emploi, soit 2,4 % (ou 167 600 emplois) de plus qu’en août. Septembre marque le quatrième mois consécutif à enregistrer une hausse de l’emploi
  • Le taux de chômage en Ontario est descendu à 9,5 % en septembre alors qu’il se situait à 10,6 % en août, ce qui équivaut à 757 400 personnes en chômage, soit 10,0 % (84 000 personnes) de moins qu’en août.

Remarque importante :
Ce rapport est basé sur l’Enquête sur la population active (EPA) que Statistique Canada mène auprès des ménages. Les résultats de l’EPA de septembre rendent compte de la situation sur le marché du travail pendant la semaine allant du 13 au 19 septembre, donc avant que l’Ontario ne passe à une étape 2 modifiée de réouverture le 10 octobre.

La fermeture obligatoire d’entreprises non essentielles et d’autres restrictions liées à la COVID-19 ont pris effet en Ontario le 24 mars.

Le 17 juillet, le gouvernement de l’Ontario a lancé son plan de réouverture de l’économie sur une base régionale, la ville de Toronto et la région de Peel étant passées à l’étape 3 à la fin du mois de juillet et la région de Windsor-Essex au début du mois d’août. (Voir Un cadre visant le déconfinement de la province — Étape 3).

Il convient de situer les renseignements fournis dans ce rapport dans le contexte des divers types d’entreprises, selon qu’elles ont été considérées essentielles et donc poursuivi leurs activités malgré la fermeture de l’économie liée à la COVID-19 ou qu’elles ont été obligées de fermer avant de reprendre leurs activités conformément aux différentes étapes du plan du gouvernement de l’Ontario pour la réouverture de l’économie de la province.

Hausse de l’emploi en septembre

L’emploi a progressé de 167 600 (2.4 %) en septembre, ce qui représente la quatrième hausse mensuelle consécutive depuis le début du repli économique lié à la COVID-19. En août, l’Ontario a gagné 141 800 emplois par comparaison à juillet.

Durant la période de février à mai, l’emploi avait reculé de près de 1,2 million, une baisse sur trois mois sans précédent. Compte tenu de la hausse enregistrée en septembre et des gains nets d’emplois de 838 000 au cours des quatre derniers mois, l’emploi se situait en septembre à 7 236 000, soit à 4,2 % de rejoindre son niveau antérieur à la COVID-19 en février.

Le nombre total d’heures travaillées en Ontario en septembre (tous emplois confondus) était en baisse de 6,8 % par comparaison à septembre 2019 (données non désaisonnalisées).

Le graphique 1 montre l’emploi en Ontario de janvier 2005 à septembre 2020.

Le graphique 1 est un graphique linéaire qui montre l’emploi en Ontario de janvier 2005 à septembre 2020

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0287-01, (données désaisonnalisées).

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Temps plein et temps partiel

La totalité de la hausse de l’emploi en septembre est attribuable aux emplois à temps plein (182 400 ou 3,2 %), les emplois à temps partiel ayant pour leur part diminué de 14 700 ou 1,1 %.

Hausse de l’emploi selon le groupe d’âge

L’emploi des jeunes (autrement dit, des personnes âgées de 15 à 24 ans), qui s’était accru de 16 400 en août, a progressé de 80 700 (10,0 %) en septembre. Les jeunes avaient été disproportionnellement frappés par les pertes d’emploi durant la période de repli de février à mai et leur niveau d’emploi demeure plus éloigné de ce qu’il était avant la COVID-19 en février (−12,0 %) que celui des autres groupes d’âge.

L’emploi des personnes âgées de 25 à 54 ans s’est accru de 78 600 (1,7 %), après avoir augmenté de 86 200 en août. L’emploi des personnes âgées de 55 ans et plus a progressé de 8 300 (0,5 %) en septembre après une hausse de 39 200 en août.

À l’échelle nationale, l’emploi au Canada a poursuivi sa hausse en septembre, progressant de 378 200 (2,1 %) par comparaison au mois d’août. La hausse enregistrée en septembre a porté l’emploi à 18 469 900, ramenant l’écart par rapport à février avant la COVID-19 à 720 000 (soit −3,7 %).

Hausses et baisses de l’emploi selon l’industrie

Il convient de situer les variations sectorielles de l’emploi dans le contexte des restrictions imposées par le gouvernement aux divers types d’entreprises selon qu’elles ont été considérées essentielles ou non et des autres mesures prises pour minimiser les répercussions de la COVID-19.

Plus de la moitié (57,0 %) des pertes d’emploi constatées durant la période de février à mai sont survenues dans quatre secteurs — le commerce de gros et de détail, les services d’hébergement et de restauration, et enfin, les soins de santé et l’assistance sociale. Ces secteurs ont enregistré 60,2 % des gains d’emplois observés depuis le mois de mai.

Le secteur des services d’hébergement et de restauration affiche le plus grand écart par rapport à son niveau d’emploi de février, avant la COVID-19 (−13,8 %). Parmi les autres secteurs particulièrement touchés par les pertes d’emploi durant la période de février à mai, celui du commerce de gros et de détail et celui des soins de santé et l’assistance sociale se situaient à −6,8 % et −3,7 % respectivement en dessous de leurs niveaux d’emploi antérieurs à la COVID-19 de février, tandis que celui de la fabrication s’est hissé à 2,3 % au-dessus de son niveau de février.

L’emploi dans les secteurs que sont la foresterie, la pêche, les mines, l’exploitation en carrière et l’extraction de pétrole et de gaz a dépassé de 8,0 % son niveau de février, avant la COVID-19, ce qui dénote une reprise plus vigoureuse que dans tout autre secteur. La fabrication a obtenu le deuxième meilleur résultat, avec un niveau d’emploi supérieur de 2,3 % à celui antérieur à la COVID-19 de février.

Le graphique 2 montre les variations de l’emploi selon l’industrie en Ontario de février 2020 à septembre 2020.

Le graphique 2 est un graphique linéaire

Source : : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0355-02, (données désaisonnalisées).

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Baisse du taux de chômage à 9,5 %

Le graphique 3 montre les taux de chômage en Ontario et au Canada de janvier 2005 à septembre 2020.

Le graphique 3 est un graphique linéaire

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0287-01, (données désaisonnalisées).

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En septembre, le taux de chômage en Ontario s’est fixé à 9,5 %, en baisse de son niveau de 10,6 % relevé en août. Ce taux demeure nettement plus élevé que celui observé en février (5,5 %).

Le taux de chômage au Canada est descendu à 9,0 % en février par comparaison aux 10,2 % enregistrés en août. En juillet, le taux de chômage national s’est fixé en dessous du taux de l’Ontario pour la première fois depuis avril 2019.

Taux de chômage selon le groupe d’âge

Le taux de chômage a baissé chez les personnes âgées de 15 à 24 ans, passant de 27,7 % en août à 23,0 % en septembre. Il demeure le plus élevé parmi tous les groupes d’âge. Le taux de chômage chez les jeunes avait atteint un sommet de 30,0 % en mai et en juin.

Le taux de chômage est descendu à 7,3 % en septembre contre 7,6 % en août chez les personnes âgées de 25 à 54 ans, et il a baissé plus encore chez les personnes âgées de 55 ans ou plus, passant de 8,5 % en août à 7,1 % en septembre.

Emploi et chômage dans les centres urbains

Variations de l’emploi dans les centres urbains

Le graphique 4 montre les taux de variation de l’emploi dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) de l’Ontario d’août 2020 à septembre 2020.

Le graphique 4 est un graphique linéaire

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0294-01, (données désaisonnalisées, moyennes mobiles de trois mois en vue de réduire la volatilité due à la faible taille de l’échantillon).

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Oshawa a enregistré la plus forte hausse de l’emploi d’août à septembre (4,0 % ou 8 300), suivie de St. Catharines-Niagara (3,5 % ou 6 400), Thunder Bay (3,2 % ou 1 800) et Toronto (3,2% ou 101 300).

Barrie a connu une baisse de l’emploi (−0,8 % ou −1000), tandis qu’à Hamilton, l’emploi est demeuré inchangé.

Dans la plupart des centres urbains, l’emploi en septembre était inférieur à ses niveaux de février 2020, les plus fortes baisses ayant été observées à Kitchener-Cambridge-Waterloo (−11,2 % ou −34 800), Thunder Bay (−9,2 % ou −5 800), Peterborough (−8,7 % ou −4 900) et Hamilton (−8,6 % or −36 800).

Taux de chômage les plus élevés et les plus bas dans les centres urbains

Le graphique 5 montre les régions métropolitaines de recensement (RMR) aux taux de chômage les plus élevés et les plus bas au Canada en septembre 2020.

Le graphique 5 est un graphique linéaire)

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0294-01, (données désaisonnalisées, moyennes mobiles de trois mois en vue de réduire la volatilité due à la faible taille de l’échantillon).

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Toronto affichait le taux de chômage le plus élevé au Canada en septembre (12,8 %). Toronto n’est passée à l’étape 3 du plan du gouvernement de l’Ontario pour la réouverture de l’économie qu’à la fin du mois de juillet.

Brantford a enregistré en septembre le plus bas taux de chômage en Ontario (8,1 %), tandis que la ville de Québec affichait le plus bas taux de chômage au Canada (5,0 %).

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Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active

Rapport sur le marché du travail de septembre 2020 :

Licence du gouvernement ouvert – Ontario