Surveillance, diagnostics et zones de contrôle de l'influenza aviaire

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) établit des zones de contrôle dans les régions où l'influenza aviaire a été identifiée. Consultez le site de l'ACIA pour en savoir davantage sur les permis et autorisations de contrôle des déplacements ou les cartes des zones de contrôle actuelles en Ontario.

Pour les oiseaux malades ou présentant un taux de mortalité élevé, communiquez avec le bureau de district de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) le plus proche ou votre vétérinaire privé.

Introduction

Les maladies infectieuses comme la grippe aviaire (GA) et la laryngotrachéite infectieuse (LTI) constituent une menace constante pour les élevages commerciaux de volaille. En mettant en œuvre et en appliquant avec diligence un programme de sécurité bien conçu, les producteurs de volailles peuvent atténuer les risques d'introduction de maladies infectieuses dans leur troupeau ou de transmission à d'autres troupeaux.

Les éclosions de GA en Ontario, en Colombie-Britannique et aux États-Unis démontrent la nécessité pour le producteur de mettre en place un programme de biosécurité approprié.

Sources d'infection courantes

Les oiseaux peuvent contracter des maladies par contact direct avec des oiseaux infectés ou par contact indirect par exposition à des humains, des animaux ou du matériel contaminés. Les sources d'infection les plus courantes sont les suivantes :

  • les oiseaux sauvages et domestiques infectés (les oiseaux peuvent être contagieux sans manifester de signes cliniques);
  • les animaux sauvages et les animaux de compagnie (chiens et chats, par exemple);
  • la vermine (comme les rongeurs et les insectes);
  • les personnes contaminées transportant le virus sur leurs mains, vêtements, chaussures et cheveux (comme les employés, les visiteurs, les vétérinaires, les équipes de vaccination, les équipes de capture, les camionneurs, les préposés à la lecture des compteurs, les préposés au ramassage des animaux morts, les fournisseurs d'intrants);
  • les véhicules et le matériel agricole contaminés (comme les camions et épandeurs de fumier, les tracteurs, les camions transportant les moulées, les dispositifs de chargement des dindons, le matériel de nettoyage des poulaillers);
  • le matériel avicole contaminé (la machinerie utilisée pour le chargement et le transport des volailles, le matériel servant à la capture des oiseaux, les mangeoires et les abreuvoirs, par exemple);
  • l'eau, les aliments, la litière, le sol et le fumier contaminés;
  • les particules en suspension, les squames et les plumes.

L'objectif ultime des protocoles de biosécurité est de maîtriser ou de minimiser ces sources de contamination.

Principaux éléments d'un bon programme de biosécurité

Un bon programme de biosécurité doit prendre en compte tous les aspects d'une exploitation, y compris la contamination environnementale, la gestion de la ferme, la prévention des maladies, la gestion des éléments nutritifs et le contrôle des visiteurs. Le programme doit aussi être réaliste et scientifiquement fondé afin d'offrir une protection constante et efficace contre les maladies infectieuses coûteuses. La biosécurité est basée sur deux principes fondamentaux, soit :

  • l'exclusion, c'est-à-dire garder la maladie hors du lot de volailles;
  • le confinement, c'est-à-dire que si la maladie a été introduite, empêcher qu'elle se propage à d'autres locaux ou à l'intérieur du lot de volailles.

Un programme efficace de biosécurité doit englober l'exclusion et le confinement. On y parvient souvent à l'aide de trois composantes, soit la gestion de l'accès, la gestion de la santé des oiseaux et la gestion de l'exploitation, conformément à la Norme nationale de biosécurité pour les fermes avicoles. Les risques en matière de biosécurité sont particuliers à chaque exploitation avicole, c'est pourquoi les programmes doivent être adaptés à chaque ferme de concert avec un vétérinaire.

Gestion de l'accès

La prévention de l'introduction d'agents pathogènes dans le troupeau constitue la première étape. Il est indispensable de respecter un protocole approprié en ce qui a trait à la circulation des personnes, du matériel et des oiseaux à l'intérieur de l'exploitation. La meilleure manière d'y parvenir est de créer deux types de zones :

  • Une zone extérieure, communément appelée zone d'accès contrôlé (ZAC), qui englobe la totalité de la zone d'élevage et de manipulation des volailles.
  • Une zone d'accès restreint (ZAR), située dans la ZAC, dont l'accès est plus restreint et plus rigoureusement contrôlé.
  • Chaque point d'accès à la ZAC ou à la ZAR est appelé un point d'accès contrôlé (PAC). Ces entrées sont utilisées pour toute circulation sur le site (ex. : par les travailleurs, pour le matériel, les camions livrant la moulée, etc.).
Diagramme montrant les points d’accès contrôlé et les zones d’accès contrôlé dans une ferme avicole. On voit un chemin orienté nord-sud sur le côté ouest du diagramme. Une maison est située près du chemin et le poulailler est derrière celle-ci, au nord. On voit aussi la maison d’un voisin au milieu vers le sud. Une zone d’accès contrôlé est délimitée autour du poulailler, de la zone d’entreposage du matériel et de la zone d’entreposage de la moulée. Les points d’accès contrôlé sont situés à l’entrée du poulailler et en travers de l’allée menant au poulailler.
Figure 1. Les points d'accès contrôlé et la zone d'accès contrôlé restreignent l'accès aux volailles.

Les recommandations suivantes servent à contrôler l'accès aux volailles :

Désignation des zones

  • Placer une affiche de biosécurité à chaque PAC (à l'entrée de la ferme, par exemple, et à l'entrée de chaque zone de production des volailles) afin d'informer les personnes non autorisées de l'interdiction de pénétrer dans ces lieux.
  • Placer des barrières et des points d'accès délimités visuellement ainsi que des instructions écrites précises à suivre à l'intérieur de la zone d'accès (ZAC ou ZAR), à tous les endroits où sont gardées ou manipulées des volailles.
  • Garder les portes du poulailler verrouillées en tout temps. On peut aussi utiliser des cordes, des piquets, des barrières et des clôtures pour délimiter la ZAC. Ne permettre qu'à certaines personnes autorisées d'entrer dans la zone de production lorsque cela est nécessaire. Peu importe la méthode employée, le fait de pouvoir s'assurer que l'accès régulier à la ZAC peut être fermé ou interdit, au besoin, est un facteur clé.
  • S'assurer que tous comprennent bien le protocole de biosécurité, notamment les règles en place et les raisons qui justifient ces règles.
  • Prévoir un endroit bien entretenu, précédant l'entrée dans une ZAR, où il est possible de se laver les mains, se changer ou d'enfiler des couvre-chaussures ou un survêtement. Idéalement, on devrait prévoir une zone de transition ou une antichambre (figure 2).
  • L'idéal pour tous les visiteurs et employés est de prendre une douche à l'arrivée et au départ, surtout dans le cas des élevages de reproduction ou des élevages-souches.
Série de cinq photos illustrant une entrée danoise. De gauche à droite. La photo A montre l’entrée du bâtiment d’élevage et la barrière où l’on doit s’arrêter avant d’y pénétrer. La photo B montre un endroit où se trouvent des crochets pour suspendre les vêtements. La photo C montre une personne assise sur un banc qui applique un désinfectant sur les mains. La photo D montre une personne qui enfile un survêtement de protection et des bottes. La photo E montre une porte de poulailler laissée ouverte quand une personne est entrée dans le bâtiment d’élevage.

 

Figure 2. Le système d'entrée danoise s'est révélé efficace pour empêcher l'introduction de maladies dans les poulaillers. Photos avec l'aimable autorisation de l'Ontario Swine Health Advisory Board.
Photo A. Entrez dans le bâtiment d'élevage par le système d'entrée danoise. Arrêtez à la barrière.
Photo B. Retirez vos vêtements et suspendez-les sur le crochet.
Photo C. Désinfectez-vous les mains à l'aide d'un désinfectant.
Photo D. Enlevez vos bottes d’extérieur, passez vos pieds par-dessus le banc et, du côté propre, enfilez la combinaison et les bottes de l’étable.
Photo E. Entrez dans le bâtiment.

Contrôle des entrées, des déplacements et des sorties

  • Tous les véhicules doivent être laissés à une distance minimale des bâtiments. Prévoir une zone pour le stationnement des véhicules des visiteurs à l'écart des poulaillers, et à l'extérieur de la ZAC.
  • Placer une boîte de dépôt à une distance suffisante du poulailler pour les messagers, les envois de factures et de reçus.
  • Les entrées, sorties et déplacements à l'intérieur du site doivent être consignés, incluant les déplacements de personnes, de volailles, de véhicules, de fumier, d'aliments pour animaux, de matériel, etc.
  • Tenir un registre de visiteurs pour y consigner les noms de ces derniers, l'objet de leur visite et leurs coordonnées.
  • Voir à ce que tout le personnel de l'exploitation et les visiteurs n'aient pas été en contact avec d'autres oiseaux dans les 24 heures précédant leur entrée sur le site.
  • S'assurer que tous les visiteurs et le personnel de l'exploitation portent un équipement de protection individuel (EPI). Il peut s'agir de survêtements de protection propres (jetables de préférence), de masques, de bonnets couvrant les cheveux et de couvre-chaussures jetables (si les personnes portent des bottes, veiller à en assigner des paires aux différents bâtiments et à les nettoyer et à les désinfecter après chaque visite). Utiliser des accessoires distincts dans chaque zone de production. Les vêtements portés sur le site de l'exploitation doivent être lavés séparément du linge de maison à l'eau chaude et séchés à la sécheuse.
  • Se laver les mains avec du savon et de l'eau ou un détergent avant et après chaque visite. Porter des gants jetables.
  • Si un pédiluve est utilisé, suivre les directives de l'étiquette afin de s'assurer que la concentration de désinfectant utilisé et la durée d'utilisation sont suffisantes pour procurer un assainissement adéquat. Les pédiluves doivent être changés régulièrement; les pédiluves malpropres augmentent le risque de propagation des agents pathogènes. Racler les bottes avant de les introduire dans le pédiluve afin qu'elles soient exemptes de matière organique.
  • Nettoyer et désinfecter tout le matériel utilisé dans la zone de production avant d'y entrer et après l'avoir quittée. Cette mesure est particulièrement importante dans le cas du matériel utilisé pour la capture des oiseaux si seulement une partie du lot de volailles est expédié à l'abattoir (livraison partielle) ou si le matériel est utilisé dans plus d'une zone de production.
  • Voir à ce que des EPI jetables soient disponibles sur les lieux pour tous les visiteurs, incluant les membres de l'équipe de capture et les employés des autres services de l'industrie.
  • Tous les protocoles de biosécurité doivent être respectés par toute personne entrant sur le site de l'exploitation.

Gestion de la santé des oiseaux : ll est important de connaître l'état de santé du lot d'oiseaux, afin de bien reconnaître les états pathologiques chez les volailles et de prendre les mesures appropriées.

Entrées, déplacements et sorties des oiseaux

  • La gestion en tout plein/tout vide est celle qui comporte le moins de risques de maladie (oiseaux du même âge au même moment). La gestion en tout plein/tout vide exige que les périodes de placement ou d'expédition des volailles ne dépassent pas sept jours.
  • S'il n'est pas possible d'avoir un système en tout plein/tout vide, des précautions additionnelles s'imposent pour les lots dont les volailles n'ont pas le même âge :
    • Toujours visiter les lots de volailles par ordre croissant d'âge et d'état de santé des oiseaux (des plus jeunes aux plus vieux et des oiseaux sains aux oiseaux malades).
    • Permettre un isolement adéquat et une quarantaine d'au moins 28 jours dans le cas des nouveaux oiseaux qui sont introduits dans un lot existant.
    • Acheter et introduire uniquement des oiseaux dont le statut sanitaire est connu et dont les registres de santé sont à jour.
  • Maximiser le vide sanitaire entre les lots selon les directives suivantes :
    • nettoyage par voie sèche, plus nettoyage et désinfection : au moins sept jours;
    • nettoyage par voie sèche seulement : au moins 14 jours;
    • sans retrait du fumier, nettoyage par voie sèche ou nettoyage et désinfection : au moins 21 jours.

Surveillance courante de l'état de santé des oiseaux

  • Une inspection quotidienne du lot de volailles est importante pour repérer le plus tôt possible les oiseaux malades. Savoir reconnaître les signes cliniques de maladies aviaires. Un dépistage précoce peut atténuer les répercussions des éclosions de maladie et permettre une reprise plus rapide des activités normales. Voici une liste (non exhaustive) de signes qui peuvent laisser présager la présence de maladie :
    • taux de mortalité élevé;
    • baisse de la production d'œufs;
    • réduction de la consommation de moulée ou d'eau;
    • éternuements, enflure des sinus, léthargie, diarrhée avec autres symptômes
  • Retirer les oiseaux morts chaque jour et mettre à la réforme les oiseaux fragilisés.
  • Tenir un registre quotidien des oiseaux morts et mis à la réforme.
  • Établir par écrit un programme de santé pour le troupeau de concert avec le vétérinaire, incluant la vaccination et les protocoles relatifs à l'administration de médicaments.

Autres points

  • Minimiser les contacts avec les autres volailles, y compris avec les petits élevages du voisinage;
  • Ne pas permettre aux employés de l'exploitation de garder de petits élevages de volailles ou des oiseaux de compagnie, ni de se rendre à des expositions ou à des marchés aviaires.
  • Tenir les animaux de compagnie à l'écart des zones de production aviaire.
  • Disposez d’un protocole de biosécurité pour les employés qui chassent le gibier d’eau ou qui sont en contact avec d’autres espèces aviaires sauvages.

Gestion de l'exploitation

Gestion des oiseaux morts

  • Établir un plan d'action concernant la manipulation quotidienne des oiseaux morts et le placer dans un endroit facilement accessible. Tout oiseau mort ou mis à la réforme doit être considéré contagieux et manipulé en conséquence afin d'assurer l'isolement des agents pathogènes potentiels.
  • Les oiseaux morts doivent être transportés et gardés uniquement dans des contenants isolés et scellés (c.-à-d. seau muni d'un couvercle, congélateur, baril muni d'un couvercle) et placés à l'écart des zones de production de volailles.
  • L'élimination des carcasses, incluant l'élimination à la ferme (c.-à-d. par incinération, compostage ou enfouissement) doit être effectuée conformément à la Loi de 2002 sur la gestion des éléments nutritifs et aux lignes directrices et règlements fédéraux, provinciaux et municipaux. Si l'on fait appel à un service d'équarrissage, le ramassage devra se faire à l'écart des installations de production afin de réduire au minimum les risques relatifs à la biosécurité.
  • Nettoyer et désinfecter tout le matériel utilisé (comme les barils) après le ramassage des carcasses.
  • Si les carcasses ne sont pas congelées pour le ramassage, les éliminer de manière définitive dans les 48 heures.
  • La prévention de l’élimination des animaux morts est essentielle pour prévenir la transmission de maladies des animaux sauvages aux animaux domestiques, des animaux domestiques aux animaux sauvages et d’une exploitation à l’autre.

Gestion du fumier

  • Toujours respecter les règlements fédéraux, provinciaux et municipaux.
  • Ne jamais utiliser de fumier d'origine inconnue dans une ferme avicole.
  • Contrôler le site d'entreposage du fumier en limitant son accès et en le plaçant à distance des poulaillers. De préférence, composter le fumier avant de l'épandre, surtout en présence de maladie dans le troupeau.
  • Si le fumier est retiré de la ferme à la fin de chaque lot de volailles, il doit être humidifié et recouvert d'une bâche avant de quitter l'exploitation.

Assainissement de l'exploitation, des bâtiments, du matériel et des véhicules

  • Nettoyer et désinfecter les poulaillers entre les différents lots, surtout si une maladie contagieuse a été décelée dans le lot précédent. Les poulaillers doivent être exempts de litière et de débris; laver les lieux sous pression avec de l'eau tiède et un détergent et laisser sécher avant d'appliquer un désinfectant.
  • Au moment du vide sanitaire, vider les systèmes de distribution de moulée, les pièces de raccordement et les trémies.
  • Les systèmes d'approvisionnement en eau et de ventilation doivent aussi faire partie du protocole de nettoyage et de désinfection.
  • Si les poulaillers sont reliés entre eux, inclure les pièces médianes et les couloirs dans le protocole de nettoyage et de désinfection.
  • Éviter d'emprunter ou de prêter du matériel agricole. Si du matériel est partagé, le nettoyer et le désinfecter avant et après chaque utilisation. Il est très important de détacher complètement la matière organique avant de procéder à la désinfection du matériel.

Entretien des installations et gestion de l'eau, des aliments pour volailles et de la litière

  • Veiller à l'entretien des bâtiments et des zones d'entreposage, y compris des systèmes de ventilation et de distribution de l'eau et des aliments.
  • L'eau donnée à boire doit être potable. Il est indispensable de la faire analyser régulièrement et d'assurer sa qualité, surtout lorsqu'elle provient d'une source d'eau de surface. Il existe différentes méthodes d'assainissement de l'eau. Si l'on utilise du chlore, surveiller la concentration de chlore actif et le pH de l'eau pour assurer l'efficacité du traitement. Consulter le vétérinaire en vue de mettre en place un programme de traitement de l'eau.
  • Nettoyer et désinfecter entièrement les conduites d'eau entre les lots de volailles afin d'éviter l'accumulation de biofilm susceptible d'héberger des agents pathogènes et d'inactiver certains désinfectants.
  • Se procurer litière et aliments pour volailles auprès de fournisseurs fiables et les entreposer correctement.
  • Garder les zones d'entreposage exemptes d'humidité et de ravageurs, et les protéger des intempéries.

Programme de lutte antiparasitaire

Les insectes, les rongeurs, les oiseaux sauvages et la faune peuvent être des vecteurs de maladies. Afin d'assurer l'efficacité du programme de lutte antiparasitaire, il est important de recourir à de bonnes pratiques d'élevage ainsi qu'à des méthodes mécaniques et chimiques de lutte antiparasitaire, et d'en assurer le suivi.

  • Grillager tous les points d'entrée au bâtiment, les ventilateurs et les corniches. Boucher ou réparer tous les bris et trous dans la structure.
  • Nettoyer les déversements d'eau et d'aliments sur le site de l'exploitation, surtout à l'extérieur des poulaillers. S'assurer que les contenants de moulée sont munis d'un couvercle et que les systèmes de distribution d'aliments sont étanches.
  • Dans les élevages en liberté, clôturer suffisamment les enclos et procurer assez de superficie recouverte pour abriter les volailles durant les périodes de l'année plus à risque afin de les protéger des prédateurs, des animaux de compagnie et des autres animaux d'élevage.
  • Laisser un tablier d'un mètre (3 pi) en gravier ou en pierres concassées autour du périmètre des poulaillers.
  • Établir un plan de gestion pour éloigner les oiseaux sauvages.
  • Garder les abords des poulaillers exempts de végétation ou d'ordures, afin de ne pas attirer les rongeurs.

Cette fiche technique a été rédigée par Al Dam, spécialiste provincial de l'aviculture, MAAARO, Guelph; Csaba Varga, D. M. V., vétérinaire principal, prévention des maladies de la volaille, MAAARO, Guelph; Dan Ward, ingénieur, équipement et structures pour volailles et autres animaux, MAAARO, Stratford; et Amanda Bordin, Sabrina McDonald, Sarah Buttle et Gillian Greaves, adjointes de recherche en aviculture (emploi d'été).