Travail
La présente feuille de renseignements traite des données sur le travail publiées par Statistique Canada dans le cadre du recensement de 2016.
Cinq Ontariens sur six de 25 à 54 ans travaillaient en 2015
En 2015, 15,0 % des Ontariens du principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans) ne travaillaient pas, et 85,0 % ont travaillé pendant au moins une partie de l’année, soit le taux le plus bas parmi les provinces. À l’échelle nationale, 86,1 % des personnes âgées de 25 à 54 ans ont travaillé en 2015.
Parmi les Ontariens du principal groupe d’âge actif, 51,8 % travaillaient à plein temps, devancés uniquement par la Nouvelle-Écosse (51,9 %). À l’échelle nationale, 49,8 % des Canadiens de 25 à 54 ans ont travaillé à plein temps toute l’année (49+ semaines et 30+ heures).
Un nombre significativement plus élevé d’hommes que de femmes de ce groupe d’âge ont travaillé à plein temps toute l’année en Ontario (59,0 % par rapport à 45,0 %).
L’Ontario présentait la plus faible proportion de personnes du principal groupe d’âge actif parmi les provinces à n’avoir travaillé qu’une partie de l’année ou à temps partiel en 2015, soit 33,2 %, par rapport au taux national de 36,3 %.
Une proportion plus élevée de femmes âgées de 25 à 54 ans (36,1 %) que d’hommes (30,1 %) ont travaillé une partie de l’année ou à temps partiel en Ontario en 2015.
Une personne âgée sur 5 a travaillé en Ontario en 2015
Parmi les autres groupes d’âge, ce sont les jeunes (15 à 24 ans) qui ont travaillé le plus souvent pendant seulement une partie de l’année ou à temps partiel, soit 52,9 %. Seuls 10,2 % des Ontariens de ce groupe ont travaillé à plein temps toute l’année. Dans l’ensemble, un peu plus de jeunes hommes (11,5 %) que de jeunes femmes (8,7 %) ont travaillé à plein temps toute l’année, et plus de jeunes femmes (55,2 %) que de jeunes hommes (50,7 %) ont travaillé une partie de l’année ou à temps partiel.
40,0 % des travailleurs âgés de 55 à 64 ans ont travaillé toute l’année à plein temps en 2015, alors que 29,3 % ont travaillé une partie de l’année ou à temps partiel. Près de la moitié des hommes de ce groupe d’âge ont travaillé à plein temps toute l’année, par rapport au tiers des femmes.
6,4 % des personnes âgées de l’Ontario (65 ans et plus) ont travaillé à plein temps pendant toute l’année en 2015; 13,2 % ont travaillé une partie de l’année ou à temps partiel.
Plus de deux fois plus d’hommes âgés (9,4 %) que de femmes âgées (3,9 %) ont travaillé à plein temps pendant toute l’année. Un homme âgé sur six a travaillé une partie de l’année ou à temps partiel, par rapport à une femme âgée sur 10.
35,4 % des 65 à 69 ans ont travaillé (à plein temps toute l’année ou une partie de l’année ou à temps partiel) en 2015, par rapport à 18,7 % des 70 à 74 ans et à 6,8 % des Ontariens de 75 ans et plus.
Parmi les personnes âgées de 65 à 69 ans,18,0 % des hommes et 9,0 % des femmes ont travaillé à plein temps en 2015, par rapport à 7,5 % des hommes et à 2,7 % des femmes de 70 à 74 ans.
Presque le tiers de la population active ontarienne est née à l’étranger
En 2015, 32,7 % de la population active ontarienne se composait d’immigrants et de résidents non permanents, et 67,3 % était née au Canada.
Parmi les régions métropolitaines de recensement (RMR) de l’Ontario, Toronto comptait de loin la plus forte proportion d’immigrants et de résidents non permanents au sein de sa population active, soit 52,5 %. Il s’agissait de la seule RMR où les personnes nées au Canada comptaient pour moins de la moitié de la population active locale.
Suivaient la partie ontarienne d’Ottawa-Gatineau (25,6 %) et Kitchener-Cambridge-Waterloo (24,9 %), alors que cette proportion était la plus faible dans le Grand Sudbury (5,4 %) et à Belleville (7,0 %).
Taux de chômage semblable chez les immigrants et les Ontariens nés au Canada
Selon le Recensement, l’activité pour la semaine du 1er au 7 mai 2016 montre que le taux de chômage était semblable chez les Ontariens nés au Canada (7,3 %) et chez les immigrants (7,4 %).
Les immigrants arrivés au Canada au cours des 15 dernières années présentaient un taux de chômage supérieur à la moyenne, alors que ceux arrivés avant 2001 présentaient un taux inférieur à la moyenne.
Le taux de chômage chez les immigrants arrivés au cours des cinq dernières années (2011-2016) s’élevait à 12,7 %, soit près de deux fois plus que chez les immigrants arrivés dans les années 1990 (6,7 %) et près de trois fois plus que chez les immigrants arrivés avant 1981 (4,7 %).
Faible taux de chômage chez les immigrants récents des RMR du Centre de l’Ontario
Le taux de chômage chez les immigrants récents de 25 à 54 ans arrivés au cours des 10 dernières années (2006-2016) était de 9,7 % en Ontario, par rapport à 5,9 % pour l’ensemble de la population des 25 à 54 ans.
Le taux de chômage chez les immigrants récents était le plus faible dans les RMR du Centre et le plus élevé dans le Sud-Ouest.
Ce n’est qu’à Thunder Bay que les immigrants récents de 25 à 54 ans présentaient un taux de chômage plus faible (5,7 %) que l’ensemble de la population locale des 25 à 54 ans (6,0 %). Les autres RMR où le taux de chômage chez les immigrants récents était relativement faible comprennent Guelph (8,0 %), Kitchener-Cambridge-Waterloo (8,2 %) et St. Catharines-Niagara (8,7 %).
Le taux de chômage le plus élevé chez les immigrants arrivés de 2006-2016 a été enregistré dans les RMR du Sud-Ouest: London (11,5 %) et de Windsor (11,3 %).
La profession la plus courante : vendeur/vendeuse – commerce de détail
En 2016, la profession la plus courante (selon la Classification nationale des profession de trois chiffres) en Ontario était celle de vendeur/vendeuse – commerce de détail, qui représentait plus de 3,7 % des personnes ayant un emploi. Les conducteurs/conductrices de véhicules automobiles et de véhicules de transport en commun étaient au deuxième rang à 3,0 %, suivis des enseignants/enseignantes aux niveaux secondaire, primaire et préscolaire et des conseillers d’orientation.
Chez les hommes, les cinq premières professions en Ontario étaient celles de conducteur de véhicules automobiles et de véhicules de transport en commun (5,1 %), de professionnel en informatique (3,9 %), de vendeur – commerce de détail (3,1 %), de nettoyeur (2,8 %) et de directeur – commerce de détail et de gros (2,5 %).
Chez les femmes de l’Ontario, les professions les plus courantes en 2016 étaient celles d’enseignante aux niveaux secondaire, primaire et préscolaire et de conseillère d’orientation (4,6 %), de personnel administratif et de réglementation (4,5 %), de vendeuse – commerce de détail (4,3 %), de personnel au travail général de bureau (4,1 %) et de personnel paraprofessionnel des services juridiques, sociaux, communautaires et de l'enseignement (3,8 %).
Déséquilibre hommes-femmes dans nombre de professions
Parmi les 24 575 plombiers, tuyauteurs et monteurs d’installations au gaz en Ontario en 2016, il n’y avait que 365 femmes, soit 1 sur 66. Les autres professions où il y avait très peu de femmes comprenaient celles de mécanicien/ mécanicienne de machinerie et d'équipement de transport (sauf véhicules automobiles) (1 sur 55), personnel de maçonnerie et de plâtrage (1 sur 49), charpentier/ charpentière et ébéniste (1 sur 47), mécanicien/ mécanicienne de véhicules automobiles (1 sur 40) et grutier/grutière, foreur/foreuse et dynamiteur/ dynamiteuse (1 sur 40).
Les professions affichant la plus forte proportion de femmes ne présentaient pas un déséquilibre aussi extrême.
Parmi les 110 055 adjoints administratifs/adjointes administratives de bureau – général, juridique et médical en Ontario en 2016, il y n’avait que 5 920 hommes, soit 1 sur 18. Ce ratio était de 1 sur 13 pour le personnel professionnel en soins infirmiers et de 1 sur 12 pour les dispensateurs/ dispensatrices de soins en milieu familial et personnel de soutien en enseignement.
Les postes de gestionnaires sont les plus rémunérateurs
D’après les commissions, salaires et traitements médians gagnés en 2016, la profession la plus rémunératrice en Ontario était celle de directeur/directrice de l'exploitation des ressources naturelles et de la pêche (115 682 $).
Autres professions aux gains médians élevés : membre des corps législatifs et cadre supérieur/cadre supérieure (114 280 $), entrepreneur/entrepreneuse et surveillant/ surveillante de l'exploitation des mines, du pétrole et du gaz (112 267 $), directeur/directrice des services de génie, d'architecture, de sciences et des systèmes informatiques (106 010 $), directeur/directrice de la fonction publique (103 834 $) et juge et avocat/avocate (102 832 $).
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Travail chez les personnes de 25 à 54 ans en 2015, selon la province
Ce diagramme illustre le travail chez les personnes de 25 à 54 ans en 2015, selon la province. Au niveau national, 49,8 % ont travaillé à plein temps toute l’année et 36,3 % ont travaillé pendant seulement une partie de l’année ou à temps partiel. La Nouvelle-Écosse avait le plus haut taux de personnes ayant travaillé à plein temps toute l’année avec 51,9 %, alors que ce taux était au plus bas en Colombie-Britannique avec 45,3 %. La Colombie-Britannique avait le plus haut taux de personnes ayant travaillé pendant seulement une partie de l’année ou à temps partiel avec 40,2 %, alors que ce taux était au plus bas en Ontario avec 33,2 %.
Travail selon le groupe d’âge en Ontario, 2015
Ce diagramme illustre le travail selon le groupe d’âge en Ontario en 2015. La part des personnes ayant travaillé toute l’année à temps plein était de 10,2 % chez les 15-24 ans, de 51,8 % chez les 25-54 ans, de 40,0 % chez les 55-64 ans, de 13,3 % chez les 65-69 ans, de 5,0 % chez les 70-74 ans et de 1,5 % chez les 75 ans et plus. La part des personnes ayant travaillé une partie de l’année ou à temps partiel était de 52,9 % chez les 15-24 ans, de 33,2 % chez les 25-54 ans, de 29,3 % chez les 55-64 ans, de 22,1 % chez les 65-69 ans, de 13,7 % chez les 70-74 ans et de 5,3 % chez les 75 ans et plus.
Travail selon le sexe et le groupe d’âge en Ontario, 2015
Ce diagramme illustre le travail selon le sexe et le groupe d’âge en Ontario en 2015. Une plus forte proportion de femmes que d’hommes âgés de 15 à 64 ans avaient travaillé seulement une partie de l’année ou à temps partiel. En général, les hommes de tous âges étaient plus susceptibles de travailler toute l’année à temps plein que les femmes.
Population active selon le statut d’immigrant et la région métropolitaine de recensement, 2015
Ce diagramme illustre la population active selon le statut d’immigrant et la région métropolitaine de recensement en 2015. En Ontario, 64,8 % de la population active était née au Canada, tandis que 35,2 % était composée d’immigrants ou de résidents non permanents. La population active de la RMR de Toronto avait la plus forte part d’immigrants et de résidents non permanents avec 55,9 %, tandis que le Grand Sudbury avait la plus faible avec 7,1 %.
Taux de chômage selon le statut d’immigrant, Ontario
Ce diagramme illustre le taux de chômage selon le statut d’immigrant en Ontario pendant la semaine du 1er au 7 mai 2016. Le taux de chômage était de 7,4 % en Ontario au total, de 7,3 % pour ceux nés en Ontario, de 7,4 % pour tous les immigrants, de 4,5 % pour les immigrants arrivés avant 1981, de 5,2 % pour les immigrants arrivés de 1981 à 1990, de 6,7 % pour les immigrants arrivés entre 1991 et 2000, de 8,4 % pour les immigrants arrivés entre 2001 et 2005, de 9,5 % pour les immigrants arrivés entre 2006 et 2010 et de 12,7 % pour les immigrants arrivés entre 2011 et 2016.
Taux de chômage, personnes âgées de 25 à 54 ans, selon la région métropolitaine de recensement
Ce diagramme illustre le taux de chômage pour les personnes âgées de 25 à 54 ans selon la région métropolitaine de recensement. La RMR de Guelph avait le plus faible taux de chômage à 4,3 %, tandis que le Grand Sudbury avait le plus élevé à 6,7 %. Parmi les immigrants arrivés entre 2006 et 2016 seulement, le taux de chômage était plus faible à Thunder Bay avec 5,7 % et plus élevé à London avec 11,5 %.
Professions les plus courantes en Ontario, 2016
Ce diagramme illustre les professions les plus courantes en Ontario en 2016. Vendeur/vendeuse – commerce de détail était l’occupation la plus courante, comptant pour 3,7 % des emplois en Ontario, suivie de conducteur/conductrice de véhicules automobiles et de véhicules de transport en commun à 3,0 % et d’enseignant/enseignante aux niveaux secondaire, primaire et préscolaire avec 2,9 %.
Cinq premières professions selon le sexe en Ontario, 2016
Ce diagramme illustre les cinq premières professions en Ontario en 2016 selon le sexe. Chez les hommes, les plus courantes professions étaient conducteur de véhicules automobiles et de véhicules de transport en commun à 5,1 % et professionnel en informatique à 3,9 %. Chez les femmes, les plus courantes professions étaient enseignante aux niveaux secondaire, primaire et préscolaire avec 4,6 % et personnel administratif et de réglementation avec 4,5 %.
Professions comportant les gains médians les plus élevés en Ontario, 2016
Ce diagramme illustre les professions comportant les gains médians les plus élevés en Ontario en 2016. Les directeurs/directrices de l’exploitation des ressources naturelles et de la pêche avaient les gains médians les plus élevés avec 115 682 $, suivis des membres des corps législatifs et cadres supérieur(e)s avec 114 280 $ et des entrepreneurs/entrepreneuses et surveillants/surveillantes de l’exploitation des mines avec 112 267 $.