Le Rapport sur la qualité de l’air en Ontario, 45e de la série, résume l’état de la qualité de l’air ambiant en 2015 et les tendances sur 10 ans relatives aux principaux polluants atmosphériques qui affectent la qualité de l’air en Ontario.

Faits saillants de 2015

En général, la qualité de l’air en Ontario s’est nettement améliorée ces 10 dernières années grâce à la réduction substantielle des polluants nocifs, comme le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre et le monoxyde de carbone qui sont rejetés par les véhicules et l’industrie.

Il y a aussi eu une baisse importante des particules fines qui sont rejetées dans l’air directement, comme sous-produit du brûlage de combustibles, ou indirectement, par une série de réactions chimiques complexes. Les particules fines, qui incluent les aérosols, la fumée, les vapeurs, la poussière, les cendres volantes et le pollen, peuvent affecter la santé de diverses façons, notamment le système respiratoire.

Ces polluants continuent de baisser, en partie grâce aux mesures prises par l’Ontario pour améliorer la qualité de l’air, dont :

Le tableau ci-dessous montre la tendance à la baisse des concentrations de polluants atmosphériques de 2006 à 2015 et des émissions de 2005 à 2014 :

Le tableau ci-dessous montre la tendance à la baisse des concentrations de polluants atmosphériques de 2006 à 2015
PollutantConcentrations
dioxyde d’azote 32 %
dioxyde de soufre 48 %
monoxyde de carbone 53 %
particules fines 25 %

 

Le tableau ci-dessous montre la tendance à la baisse des émissions de 2005 à 2014
PollutantÉmissions
oxydes d’azote 38 %
dioxyde de soufre 44 %
monoxyde de carbone 32 %
particules fines 11 %

Ozone trends

L’ozone est un polluant qui se forme quand les oxydes d’azote et les composés organiques volatils (groupe de polluants issus du secteur des transports, des industries et de l’utilisation de solvants) réagissent entre eux sous le rayonnement solaire. Ainsi, la formation et le déplacement de l’ozone dépendent beaucoup des conditions climatiques et des concentrations de polluants dans l’air.

En général, les concentrations annuelles d’ozone ont augmenté de trois pour cent en 10 ans. Les concentrations d’ozone varient selon la saison : elles ont augmenté de neuf pour cent en hiver, tandis qu’elles ont baissé de quatre pour cent en été.

L’ozone a augmenté en hiver principalement à cause de la hausse des concentrations de fonds d’ozone à l’échelle mondiale. L’ozone a baissé en été grâce à la réduction des émissions de polluants, comme les oxydes d’azote et les composés organiques volatils en Ontario et aux États-Unis. 

Le tableau ci-dessous montre une tendance à la baisse pour six composés organiques volatils (COV) de 2005 à 2014, selon les données recueillies par huit stations de surveillance de l’air ambiant : 

tableau ci-dessous montre une tendance à la baisse pour six composés organiques volatils (COV) de 2005 à 2014, selon les données recueillies par huit stations de surveillance de l’air ambiant
COVConcentrations
1,3 butadiène 62 %
benzène 42 %
toluène 64 %
éthylbenzène 79 %
m-, p-xylène 85 %
o-xylène 84 %