1. Nombre et durée des rondes

  1. Les combats de la catégorie Sénior consistent en 3 rondes de 3 minutes avec 1 minute de repos entre chaque ronde.
  2. Les combats de la catégorie Jeunesse A consistent en 3 rondes de 2 minutes avec 1 minute de repos entre chaque ronde.
  3. Les combats de la catégorie Jeunesse B consistent en 2 rondes de 2 minutes.
  4. Les combats Jeunesse C consistent en 2 rondes de 2 minutes.

2. Tenue et équipement de l'athlète

  1. L’athlète porte un short de compression ou un d’arts martiaux mixtes :
    1. sans poches, fermeture éclair ou attaches ni tout autre élément ou toute autre matière que ceux d’origine
    2. dont les lacets, s’il y a lieu, sont situés à l’intérieur de la taille
  2. L’athlète porte un maillot dermoprotecteur fait d’un matériau extensible ajusté :
    1. à manches courtes (le maillot à manches longues est interdit, à moins d’avoir obtenu une autorisation écrite préalable pour des raisons culturelles ou religieuses)
  3. L’athlète peut porter une chevillère ou une genouillère ajustée qui est lisse et ne comporte ni pièces en métal ou en plastique, ni sangles, ni rembourrage.
  4. L’athlète ne peut pas porter :
    1. tout ruban ou bande de soutien autre que ceux autorisés à l’article 7 – Bandages pour les mains
    2. tout support ou renfort autre que ceux permis à l’article 2.3
    3. un casque ou tout autre équipement de protection semblable
    4. de chaussures
    5. tout uniforme d’arts martiaux
  5. L’athlète masculin doit porter une coquille.
  6. L’athlète féminine peut porter une coquille ou un protège-poitrine.
  7. Peu importe la catégorie (Prénovice, Novice, Ouverte), l’athlète doit porter des protège-tibias en néoprène souples, bien ajustés au tibia et dépourvus de boucle, de sangles ou de Velcro apparents.

3. Présence des officiel(le)s

  1. Un combat d’arts martiaux amateur ne peut commencer sans la présence :
    1. d’un(e) (1) arbitre dans le ring ou l’aire clôturée
    2. d’un(e) (1) médecin, assis(e) à proximité des escaliers
    3. de trois (3) juges, assis(es) immédiatement à l’extérieur du ring ou de l’aire clôturée, de chaque côté
    4. d’un(e) responsable du chronométrage, assis(e) immédiatement à l’extérieur du ring ou de l’aire clôturée, d’un côté qui n’est pas occupé par des juges, et à proximité du (de la) médecin
    5. d’un(e) pointeur(-euse)e, assis(e) immédiatement à l’extérieur de l’aire clôturée, à proximité du (de la) responsable du chronométrage

4. Présence dans le ring ou l’aire clôturée

  1. Pendant un combat, aucune personne autre que les athlètes, l’arbitre et le (la) médecin n’est autorisée à monter dans le ring ou l’aire clôturée.

5. Arrêt du combat

  1. Le (la) soigneur(-euse), l’arbitre et le (la) médecin sont les seules personnes autorisées à arrêter un combat avant la fin.

6. Procédures d'avant combat

  1. L’officiel(le) inspecte l’apparence physique, la tenue et l’équipement de chaque athlète immédiatement avant son entrée dans le ring ou l’aire clôturée, en s’assurant que celui-ci (celle-ci) dispose de l’équipement requis et qu’aucune substance étrangère n’a été appliquée sur ses gants, sa tête ou son corps au détriment de son adversaire, à l’exception d’une mince couche de gelée de pétrole sur les sourcils, sous les yeux et sur l’arrête du nez.

7. Responsable du chronométrage

  1. Le (la) responsable du chronométrage dispose :
    1. d’au moins deux (2) chronomètres fiables ou autres dispositifs permettant de calculer le temps
    2. d’une cloche, un avertisseur sonore ou autre dispositif similaire
    3. d’une claquette en bois ou autre dispositif similaire
    4. d’un sifflet
  2. Sur le signal de l’arbitre, le (la) responsable du chronométrage lance la première ronde en démarrant le chronomètre ou un dispositif similaire.
  3. Dix (10) secondes avant la fin de chaque ronde, le (la) responsable du chronométrage avertit les athlètes à l’aide de la claquette en bois ou d’un dispositif similaire.
  4. À la fin de la ronde, le (la) responsable du chronométrage fait retentir l’avertisseur sonore ou un dispositif similaire.
  5. Le (la) responsable du chronométrage utilise un chronomètre ou un dispositif similaire pour calculer une période de repos d’une (1) minute entre les rondes.
  6. Dix (10) secondes avant la fin de la période de repos entre les rondes, le (la) responsable du chronométrage siffle pour avertir les athlètes et les soigneur(-euse)s.
  7. À la fin de la période de repos entre les rondes, après avoir reçu un signal à cet effet de la part de l’arbitre, le (la) responsable du chronométrage lance la prochaine ronde en démarrant le chronomètre ou un dispositif similaire.
  8. Si, pendant le combat, l’arbitre ordonne un temps mort, le (la) responsable du chronométrage met le chronomètre ou le dispositif similaire en pause et ne le redémarre qu’au signal de l’arbitre.
  9. Si l’arbitre ordonne un temps mort en raison d’une blessure, le (la) responsable du chronométrage lance un deuxième chronomètre ou autre dispositif similaire et avise l’arbitre après cinq (5) minutes si le combat n’a pas encore repris.
  10. Si un combat est arrêté avant la fin du nombre de rondes prévues, le (la) responsable du chronométrage informe le (la) pointeur(-euse) de la durée exacte du combat.

8. Fautes

  1. Les actes suivants constituent des fautes pour toutes les catégories d’athlètes (Sénior et Jeunesse A, B, C) :
    1. donner un coup de tête
    2. attaquer les yeux
    3. mordre ou cracher sur l’adversaire
    4. réaliser un crochet
    5. tirer les cheveux
    6. faire plonger l’adversaire sur la tête ou le cou (marteau-pilon)
    7. frapper la colonne vertébrale, l’arrière de la tête ou le coccyx
    8. frapper la gorge de quelque façon que ce soit ou saisir la trachée
    9. tendre les doigts vers le visage ou les yeux de l’adversaire
    10. frapper l’aine de quelque façon que ce soit
    11. donner un coup de genou à la tête
    12. frapper du genou ou du pied la tête de l’adversaire au sol
    13. frapper du pied l’adversaire au sol
    14. donner un coup de coude ou d’avant-bras de quelque façon que ce soit, peu importe la région visée
    15. agripper les gants, le short, les protège-tibias ou le maillot de l’adversaire
    16. agripper ou la clôture ou les cordes
    17. réaliser une manipulation des petites articulations
    18. asséner un coup de pied poussé vers le haut de la jambe ou du genou
    19. réaliser une clé de cou – toute traction ou torsion de la tête au-delà de sa rotation naturelle (casse-cou, ouvre-boîte et autre technique similaire)
    20. réaliser une clé de colonne vertébrale
    21. réaliser une soumission par clé de jambe en torsion, comme un crochet du talon ou une clé de cheville en torsion (toe hold) (la clé de genou en hyperextension dans l’axe [kneebar] et la clé de cheville dans l’axe sont autorisées)
    22. projeter l’adversaire hors de l’aire de compétition
    23. placer intentionnellement un doigt dans un orifice ou une lacération
    24. griffer, pincer ou tordre la peau de l’adversaire
    25. faire preuve de timidité (éviter le contact, laisser tomber le protège-dents à répétition ou feindre une blessure)
    26. utiliser un langage offensant sur le ring ou dans l’aire clôturée
    27. ne pas respecter de manière flagrante les ordres de l’arbitre
    28. adopter un comportement antisportif susceptible de blesser l’adversaire
    29. attaquer un adversaire après que l’avertisseur sonore ou le dispositif similaire ait sonné la fin de la ronde
    30. attaquer un adversaire pendant la période de repos
    31. attaquer un adversaire qui est sous la protection de l’arbitre
    32. interagir avec un(e) de ses soigneur(-euse)s
    33. présenter une substance étrangère sur la tête ou le corps afin d’en tirer avantage
  2. Ces actes constituent d’autres fautes pour les athlètes de la catégorie Prénovice :
    1. frapper la tête de l’adversaire du sol
    2. réaliser un suplex, une projection d’épaule ou projection surélevée ou encore une projection illégale au tapis
    3. donner un coup de pied vers le haut à partir du sol
    4. écraser du pied l’adversaire au sol
  3. Cet acte constitue une autre faute pour les athlètes de la catégorie Novice :
    1. frapper la tête de l’adversaire au sol
  4. Les frappes à la tête ou au visage sont interdites à tous les niveaux des catégories Jeunesse A, B et C.
  5. Ces actes constituent d’autres fautes pour les athlètes de la catégorie Jeunesse C :
    1. attaquer avec le genou de quelque façon que ce soit
    2. frapper l’adversaire au sol de quelque façon que ce soit
    3. réaliser un broyage du biceps ou du mollet
    4. réaliser une clé de poignet
    5. réaliser une soumission de jambe, de quelque façon que ce soi
    6. réaliser une soumission de l’omoplate
    7. réaliser un suplex, une projection d’épaule ou projection surélevée ou encore une projection illégale au tapis
    8. réaliser un étranglement en guillotine, de quelque façon que ce soit
    9. donner un coup de pied vers le haut à partir du sol
    10. écraser du pied l’adversaire au sol
    11. réaliser une projection de hanche sans maintien de la tête et du bras

Remarque : Le principe selon lequel le plus jeune groupe d’athlètes amateurs doit concourir repose sur l’utilisation et l’adaptation des techniques d’arts martiaux mixtes dans un environnement à sécurité renforcée. Les restrictions techniques décrites ci-dessus laissent le temps aux jeunes athlètes de prendre l’expérience nécessaire dans un environnement de compétition sans risquer de se blesser inutilement. Par conséquent, les arbitres doivent avoir pour consigne d’autoriser la réalisation libre et ouverte des techniques sans que celles-ci doivent obligatoirement être complétées. En d’autres termes, un(e) jeune athlète coincé(e) dans une prise de soumission autorisée ne disposera pas du même délai qu’un(e) athlète plus âgé(e) pour s’en défaire. En bas âge, un accent très marqué est mis sur la sécurité afin de prévenir toute blessure inutile aux jeunes athlètes. Les « soumissions techniques » sont donc plus fréquentes en lien avec la décision et l’arrêt d’un combat.

  1. Ces actes constituent d’autres fautes pour les athlètes de la catégorie Jeunesse B :
    1. attaquer avec le genou de quelque façon que ce soit
    2. frapper l’adversaire au sol de quelque façon que ce soit
    3. réaliser un broyage du biceps ou du mollet
    4. no wristlocks
    5. réaliser une clé de genou (les seules attaques des jambes autorisées sont la clé de tendon d’Achille dans l’axe et la clé de cheville dans l’axe de la jambe)
    6. réaliser une soumission de l’omoplate
    7. réaliser un suplex, une projection d’épaule ou projection surélevée ou encore une projection illégale au tapis
    8. réaliser un étranglement en guillotine en position debout
    9. donner un coup de pied vers le haut à partir du sol
    10. écraser du pied l’adversaire au sol

Remarque : La clé de cheville en forme de quatre est uniquement autorisée si elle est réalisée sur une jambe droite. Le genou ne doit pas plier pendant l’exécution de la clé. L’étranglement en guillotine doit être de type « bras à l’intérieur » et se terminer dans une position au sol.

  1. Ces actes constituent d’autres fautes pour les athlètes de la catégorie Jeunesse A :
    1. attaquer avec le genou de quelque façon que ce soit
    2. donner un coup de pied sur le corps d’un adversaire au sol (seul le coup de poing fermé au corps est autorisé)
    3. réaliser un broyage du biceps ou du mollet
    4. réaliser une clé de poignet
    5. réaliser un suplex, une projection d’épaule ou projection surélevée ou encore une projection illégale au tapis
    6. réaliser un étranglement en guillotine en position debout
    7. donner un coup de pied vers le haut à partir du sol
    8. écraser du pied l’adversaire au sols

Remarque : La clé de cheville en forme de quatre est uniquement autorisée si elle est réalisée sur une jambe droite. Le genou ne doit pas plier pendant l’exécution de la clé. L’étranglement en guillotine doit être de type « bras à l’intérieur » et se terminer dans une position au sol.

9. Avertissement, déduction et disqualification

  1. Pendant un combat, seul(e) l’arbitre peut juger d’une faute et déterminer s’il s’agit d’une faute accidentelle ou intentionnelle.
  2. Si l’athlète commet une faute, l’arbitre peut, à sa discrétion, prendre une des décisions suivantes, en se basant sur la gravité de la faute ainsi que sur le nombre et la gravité des autres fautes commises pendant le combat :
    1. donner un avertissement à l’athlète
    2. retirer un ou plusieurs points à l’athlète
    3. disqualifier l’athlète

Fautes accidentelles

  1. Si une faute accidentelle est commise durant la première moitié du combat (moins de la moitié des rondes écoulées) et que cette faute cause une blessure suffisamment grave pour que l’arbitre ou le (la) médecin décide d’interrompre le combat, le combat est annulé.
  2. Si une faute accidentelle est commise durant la deuxième moitié du combat (plus de la moitié des rondes écoulées) et que cette faute cause une blessure suffisamment grave pour que l’arbitre ou le (la) médecin décide d’interrompre le combat, les juges notent la ronde inachevée si le tout est survenu pendant une ronde :
    1. le combat se termine par décision technique en faveur de l’athlète qui était en avance dans les points au moment où le combat a été interrompu
    2. le combat se termine par égalité technique si les athlètes se trouvaient à égalité dans les points au moment où le combat a été interrompu
  3. L’athlète qui reçoit un coup interdit à l’aine commis de façon accidentelle doit reprendre le combat après un délai raisonnable (maximum cinq [5] minutes), sans quoi il (elle) perd le combat par mise hors combat technique.

Fautes intentionnelles

  1. Si une faute accidentelle cause une blessure suffisamment grave pour que l’arbitre ou le (la) médecin décide d’interrompre le combat, l’athlète fautif(-ive) est disqualifié(e).
  2. Si une faute intentionnelle cause une blessure et que le combat se poursuit, l’arbitre ordonne aux juges et au (à la) pointeur(-euse) de retirer deux (2) points à l’athlète fautif(-ive).
  3. Si une faute intentionnelle cause une blessure et que le combat se poursuit, mais que l’arbitre ou le (la) médecin décide finalement d’interrompre le combat en raison de cette même blessure durant la première moitié du combat (moins de la moitié des rondes écoulées), le combat se termine sans décision.
  4. Si une faute intentionnelle cause une blessure et que le combat se poursuit, mais que l’arbitre ou le (la) médecin décide finalement d’interrompre le combat en raison de cette même blessure durant la deuxième moitié du combat (plus de la moitié des rondes écoulées) :
    1. les juges notent la ronde inachevée si le combat est arrêté pendant une ronde
      1. si l’athlète blessé(e) est en avance dans les points, il (elle) gagne par décision technique.
      2. si les deux athlètes sont à égalité dans les points ou que l’athlète fautif(-ive) est en avance, le combat se termine par une égalité technique.

Procédure en cas de faute

  1. L’arbitre qui veut déduire un point doit :
    1. signaler le temps mort au (à la) responsable du chronométrage aussi rapidement que possible après la faute
    2. donner l’ordre à l’athlète fautif(-ive) de se rendre dans une aire neutre
    3. vérifier l’état de l’athlète fautif(-ive)
    4. se placer devant l’athlète fautif(-ive) et l’informer de la faute
    5. aviser chaque juge et le (la) pointeur(-euse) du nombre de points à déduire et du type de faute
    6. donner le signal au (à la) responsable du chronométrage de relancer le temps
  2. Si une faute est commise par l’athlète qui se trouve en position désavantageuse, le combat se poursuit, à moins que l’athlète en position avantageuse n’ait été blessé(e). Pour éviter de nuire à la position avantageuse de l’athlète, l’arbitre peut :
    1. aviser verbalement l’athlète qui se trouve en position désavantageuse de sa faute
    2. constater la faute et en aviser les soigneur(-euse)s des deux athlètes, les juges et le (la) pointeur(-euse) officiel(le) une fois la ronde terminée
    3. mettre fin au combat et disqualifier l’athlète fautif(-ive), en fonction de la gravité d’une faute
  3. Si l’athlète qui se trouve en position désavantageuse commet une faute qui a pour effet de blesser l’athlète en position avantageuse, l’arbitre suit la procédure en cas de faute énoncée à l’article 9.10 et repositionne les athlètes dans leur position originale avant de donner le signal au (à la) responsable du chronométrage.

Consultation du (de la) médecin

  1. L’arbitre peut décider d’accorder un temps de récupération raisonnable (maximum cinq [5] minutes) à l’athlète qui, en raison d’une faute commise, a subi une suffisamment grave pour justifier une consultation avec le (la) médecin.

Consultation des juges

  1. L’arbitre qui soupçonne qu’une blessure résulte d’une faute qu’il (elle) n’a pas vue peut consulter les juges pour confirmer le tout.

10. Blessures

Blessures résultant d’une manœuvre autorisée

  1. Si une blessure résultant d’une manœuvre légale est suffisamment grave pour que l’arbitre ou le (la) médecin décide d’arrêter le combat, l’athlète blessé(e) perd par mise hors combat technique.

Blessures accidentelles

  1. L’arbitre qui juge qu’une blessure n’a pas été causée par une action de l’athlète ou de son adversaire, mais par toute autre personne ou tout autre élément, déclare la blessure accidentelle et accorde à l’athlète blessé(e) un temps de récupération raisonnable (maximum cinq [5] minutes).
  2. Si une blessure accidentelle survient durant la première moitié du combat (moins de la moitié des rondes écoulées) et que cette blessure est suffisamment grave pour que l’arbitre ou le (la) médecin décide d’interrompre le combat, le combat se termine sans décision.
  3. Si une blessure accidentelle survient et que le combat se poursuit, mais que l’arbitre ou le (la) médecin décide finalement d’interrompre le combat en raison de cette même blessure dans la deuxième moitié du combat (plus de la moitié des rondes écoulées) :
    1. les juges notent la ronde inachevée si le combat est arrêté pendant une ronde
      1. le combat se termine par décision technique en faveur de l’athlète qui était en avance dans les points au moment où le combat a été interrompu
      2. le combat se termine par égalité technique si les athlètes se trouvaient à égalité dans les points au moment où le combat a été interrompu

Blessure auto-infligées

  1. L’arbitre qui juge qu’un(e) athlète est responsable de sa propre blessure ne pénalise pas l’adversaire de quelque manière que ce soit et traite la blessure de la même façon qu’une blessure résultant d’une manœuvre légale. Si l’arbitre ou le (la) médecin juge que l’athlète ainsi blessé(e) n’est pas en mesure de reprendre le combat, celui-ci (celle-ci) perd le combat par mise hors combat technique.

11. Circonstances imprévues

  1. Un combat interrompu en raison de circonstances imprévues durant la première moitié (moins de la moitié des rondes écoulées) se termine sans décision.
  2. Si un combat est interrompu en raison de circonstances imprévues durant la deuxième moitié (plus de la moitié des rondes écoulées), les juges notent la ronde inachevée si le combat est arrêté pendant une ronde
    1. le combat se termine par décision technique en faveur de l’athlète qui était en avance dans les points au moment où le combat a été interrompu
    2. le combat se termine par égalité technique si les athlètes se trouvaient à égalité dans les points au moment où le combat a été interrompu

12. Coupes à la fin d'une ronde

  1. Tout coup qui atteint l’adversaire en même temps que le signal sonore qui indique la fin d’une ronde est accepté.

13. Athlète au sol

  1. Un(e) athlète est considéré(e) au sol si une partie de son corps, autre que la plante des pieds, touche le sol ou s’il (elle) repose sur les cordes sans pouvoir se protéger.

14. Perte du protège-dents

  1. Si un(e) athlète perd accidentellement son protège-dents pendant une ronde, l’arbitre signale un temps mort, nettoie le protège-dents et le remet en place le plus rapidement possible, sans perturber l’action.
  2. L’arbitre qui juge qu’un(e) athlète a volontairement rejeté son protège-dents peut lui donner un avertissement ou lui retirer un ou plusieurs points. En cas de récidive, il (elle) peut disqualifier l’athlète.

15. Athlète projeté(e) a l'exterieur des cordes

  1. Pour pouvoir poursuivre le combat, l’athlète qui est projeté(e) à l’extérieur des cordes du ring doit revenir à l’intérieur de celles-ci, en position debout, sans aide extérieure, et être prêt(e) à reprendre le combat avant que le compte de 10 ne soit atteint.
  2. Si, pendant le compte de 10, l’athlète tombe de la plateforme du ring, il (elle) doit y revenir, en position debout, sans aide extérieure, et être prêt(e) avant que le compte de 30 ne soit atteint.
  3. L’arbitre qui juge qu’un(e) athlète a reçu de l’aide et que cette aide l’a avantagé(e) peut lui retirer des points ou le disqualifier.

16. Athlète projeté(e) a l'exterieur des cordes et de la plateforme du ring

  1. Pour pouvoir poursuivre le combat, l’athlète qui est projeté(e) à l’extérieur des cordes et tombe de la plateforme du ring doit revenir à l’intérieur des cordes, en position debout, sans aide extérieure, et être prêt(e) à reprendre le combat avant que le compte de 30 ne soit atteint.
  2. L’arbitre qui juge qu’un(e) athlète a reçu de l’aide et que cette aide l’a avantagé(e) peut lui retirer des points ou le disqualifier.

17. Critères de jugement et de pointage

  1. Tous les combats sont notés par trois juges.
  2. Pour noter une ronde, les juges tiennent compte des éléments suivants :
    1. l’efficacité des frappes et de la mise au sol :
      1. les frappes sont évaluées en fonction des coups autorisés qui ont un impact immédiat ou cumulatif et un potentiel de mettre fin au combat (l’impact immédiat l’emporte sur l’impact cumulatif)
      2. la mise au sol est évaluée en fonction de l’exécution d’amenés au sol, de tentatives de soumission, de renversements et de l’adoption de positions avantageuses qui ont des impacts immédiats ou cumulatifs et le potentiel de mettre fin au combat (l’impact immédiat l’emporte sur l’impact cumulatif)
      3. l’athlète qui exécute des frappes ou une mise au sol efficace domine son adversaire en l’obligeant à continuellement se défendre ou à réagir à ses actions
      4. l’athlète qui passe la ronde à exécuter des frappes ou une mise au sol efficace a l’avantage, car il (elle) force son adversaire à se défendre ou à réagir à ses actions
    2. l’efficacité du niveau d’agressivité, en fonction des tentatives d’un(e) athlète de mettre fin au combat par des frappes ou une mise au sol efficace
    3. l’efficacité du contrôle, à savoir si l’athlète impose le rythme, l’emplacement et la position du combat
  3. Si aucun(e) des deux athlètes ne s’est démarqué(e) en matière de frappes et de mise au sol, les juges n’évaluent que le critère de l’agressivité.
  4. Si aucun(e) des deux athlètes ne s’est démarqué(e) en matière de frappes, de mise au sol et d’agressivité, les juges n’évaluent que le critère du contrôle.
  5. À la fin de chaque ronde, chaque juge désigne l’athlète qui remporte la ronde en lui attribuant une note brute de dix (10) points et en accordant une note brute de neuf (9) points ou moins à son adversaire en fonction de son degré de défaite. Le pointage est formé de nombres entiers (pas de décimales). Si le juge estime que la ronde est nulle, chaque athlète reçoit dix (10) points.
  6. Les juges s’appuient sur les lignes directrices suivantes en matière d’attribution du pointage.
Pointage de l’athlète APointage de l’athlète BLignes directrices en matière de pointage
1010L’athlète A et l’athlète B sont à égalité en fonction des différents critères de jugement. Aucun(e) athlète n’a démontré de supériorité. Il est impossible de désigner un(e) gagnant(e) de la ronde.
109L’athlète A a démontré une légère supériorité en fonction des critères de jugement par rapport à l’athlète B, notamment des frappes ou une mise au sol plus efficace, et remporte donc la ronde avec un léger écart.
108L’athlète A a démontré une grande supériorité en fonction des critères de jugement par rapport à l’athlète B, notamment dans deux des éléments suivants : i.) impact, ii.) domination or iii.) durée des frappes ou de la mise au sol efficace, et remporte donc la ronde avec un écart important.
107L’athlète A a démontré une supériorité écrasante en fonction des critères de jugement par rapport à l’athlète B, notamment en ce qui concerne l’impact, la domination et la durée des frappes et de la mise au sol, et ce, tout au long de la ronde.
  1. À la fin de la ronde, chaque juge inscrit sur sa feuille de pointage :
    1. le pointage brut de chaque athlète
    2. les points retirés par l’arbitre, le cas échéant
    3. le pointage net de chaque athlète
  2. Les juges ne retirent des points que si l’arbitre en a donné l’ordre.

18. Résultat du combat

  1. Un combat d’arts martiaux amateurs mène à l’un des résultats suivants.

Soumission

  1. Soumission par tape : l’athlète utilise son corps pour indiquer qu’il (elle) abandonne.
  2. Soumission par avertissement verbal : l’athlète avertit verbalement l’arbitre qu’il (elle) abandonne.
  3. Soumission technique : une technique de soumission autorisée entraîne une perte de conscience ou une blessure qui empêche l’athlète de continuer le combat.

Mise hors combat et mise hors combat technique

  1. Mise hors combat : l’arbitre estime que l’athlète ne peut se défendre ou a besoin d’une assistance médicale immédiate en raison des coups reçus.
  2. Mise hors combat technique :
    1. l’arbitre arrête le combat parce que l’athlète ne se défend plus de façon efficace
    2. le (la) médecin arrête le combat pour quelque raison que ce soit
    3. le (la) soigneur(-euse) demande le retrait de l’athlète sous ses soins
    4. l’athlète abandonne le combat entre deux rondes
    5. l’athlète est incapable de continuer le combat en raison d’une blessure causée par des frappes autorisées
    6. l’athlète est incapable de continuer le combat en raison d’une blessure auto-infligée
    7. l’athlète qui a reçu un coup accidentel à l’aine ou à l’œil est incapable de continuer le combat après cinq (5) minutes

Décision

  1. Décision unanime : les trois (3) juges notent le combat en faveur du (de la) même athlète
  2. Décision partagée : deux (2) juges notent le combat en faveur d’un(e) athlète et l’autre en faveur de son adversaire
  3. Décision majoritaire : deux (2) juges notent le combat en faveur du (de la) même athlète et l’autre déclare une égalité

Match nul

  1. Match nul unanime : les trois (3) juges déclarent une égalité
  2. Match nul – majorité : deux (2) juges déclarent l’égalité;
  3. Match nul – partagée : un (1) juge note le combat en faveur d’un(e) athlète, un en faveur de son adversaire et le (la) troisième déclare l’égalité.

Décision technique

  1. Décision technique : une faute accidentelle cause une blessure qui entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le (la) médecin durant la deuxième moitié du combat (plus de la moitié des rondes écoulées) tandis qu’un(e) athlète est en avance dans les points.

Égalité technique

  1. Égalité technique :
    1. une faute accidentelle cause une blessure qui entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le (la) médecin durant la deuxième moitié du combat (plus de la moitié des rondes écoulées) tandis que les deux athlètes sont à égalité dans les points
    2. une blessure accidentelle, qui n’est pas reliée à une faute, entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le (la) médecin durant la deuxième moitié du combat (plus de la moitié des rondes écoulées) tandis que les deux athlètes sont à égalité dans les points
    3. une faute intentionnelle cause une blessure qui entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le (la) médecin durant la deuxième moitié du combat (plus de la moitié des rondes écoulées) tandis que l’athlète fautif-(ive) est à égalité ou en avance dans les points
    4. l’arbitre estime que les deux athlètes ont besoin d’une assistance médicale immédiate en raison de frappes simultanées

Sans décision

  1. Sans décision :
    1. une faute accidentelle cause une blessure qui entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le (la) médecin durant la première moitié de celui-ci (moins de la moitié des rondes écoulées)
    2. une faute intentionnelle cause une blessure et le combat se poursuit, mais l’arbitre ou le (la) médecin décide finalement d’interrompre le combat en raison de cette même blessure durant la première moitié du combat (moins de la moitié des rondes écoulées)
    3. le combat est interrompu durant la première moitié (moins de la moitié des rondes écoulées) en raison de circonstances imprévues qui ne sont pas reliées au déroulement du combat

Disqualification :

  1. Disqualification : l’arbitre disqualifie un(e) athlète pour quelque raison que ce soit.