1. Nombre et durée des reprises

  1. Chaque combat d’arts martiaux mixtes professionnels dure trois ou cinq reprises.
  2. Chaque reprise dure au maximum cinq minutes.
  3. Une période de repos d’une minute est prévue entre les reprises.

2. Habillement et équipement des concurrents

  1. Les concurrents doivent porter :
    1. un short d’arts martiaux mixtes, un short de vélo ou un short de kickboxing, qui ne contient pas de poches, de fermetures éclair métalliques ou d’autres objets pointus ou durs
    2. un protège-dents
  2. Les concurrents peuvent porter une chevillère ou une genouillère ajustée, qui ne doit pas être abrasive ni comporter de parties en métal ou en plastique, de sangles ou de rembourrage.
  3. Il est interdit aux concurrents de porter :
    1. tout ruban ou bandage de soutien autre que ceux autorisés en vertu de la partie I : Section 7 – Bandages pour les mains
    2. tout support ou toute attelle autorisé en vertu du point 2.2
    3. un casque, des protège-tibias ou tout autre équipement de protection similaire
    4. des chaussures
    5. un gi
  4. Les concurrents de sexe masculin :
    1. portent une coquille contre les coups irréguliers
    2. ne doivent pas porter de chemise
  5. Les concurrentes :
    1. portent un maillot dermoprotecteur à manches courtes ou sans manches, un soutien-gorge sport ou un autre vêtement similaire
    2. ne doivent pas porter de coquille ou de plastron

3. Officiels dont la présence est requise

  1. Aucun combat d’arts martiaux mixtes professionnels ne commence sans :
    1. un arbitre dans l’aire clôturée
    2. un médecin du ring, désigné par le commissaire, assis à proximité des marches
    3. un ambulancier paramédical ou une personne possédant les qualifications d’un ambulancier paramédical au sens de la Loi sur les ambulances, assis à proximité du médecin du ring
    4. trois juges, assis sur différents côtés, immédiatement à l’extérieur du ring ou de l’aire clôturée
    5. un chronométreur, assis immédiatement à l’extérieur du ring ou de l’aire clôturée, sur le côté qui n’est occupé par aucun des juges, et à proximité du médecin du ring désigné par le commissaire
    6. deux superviseurs d’équipement, chacun assis à proximité des soigneurs d’un des concurrents

4. Personnes autorisées dans l'aire clôturée

  1. Pendant le déroulement d’une reprise, aucune autre personne que les concurrents, l’arbitre et le médecin du ring désigné par le commissaire ne peut se trouver dans l’aire clôturée.

5. Arrêt d'un combat

  1. L’arbitre et le médecin du ring désigné par le commissaire sont les seules personnes autorisées à arrêter un combat avant sa fin prévue.

6. Procédures préalables au combat

  1. Un officiel désigné par le commissaire inspecte l’apparence, les vêtements et l’équipement de chaque concurrent immédiatement avant son entrée dans le ring ou l’aire clôturée, en s’assurant que le concurrent dispose de tout l’équipement nécessaire et qu’aucune substance étrangère n’a été appliquée sur ses gants ou toute partie de sa tête ou de son corps au détriment de son adversaire, à l’exception d’une légère application de gelée de pétrole sur les sourcils, sous les yeux et sur l’arête du nez.
  2. Avant le début du combat, l’arbitre convoque les concurrents, qui sont accompagnés de leur soigneur principal, pour leur donner les dernières instructions.
  3. Après avoir reçu les instructions, les concurrents peuvent se toucher les gants et retourner dans leur coin respectif.

7. Chronométreur

  1. Un chronométreur doit être muni de ce qui suit :
    1. au moins deux chronomètres précis ou dispositifs de chronométrage similaires
    2. un klaxon ou un dispositif similaire
    3. une claquette en bois ou un dispositif similaire
    4. un sifflet
  2. Au signal de l’arbitre, le chronométreur commence la première reprise en démarrant un chronomètre ou un dispositif similaire
  3. Dix secondes avant la fin de chaque reprise, le chronométreur avertit les concurrents en faisant retentir la claquette en bois ou un dispositif similaire.
  4. À la fin de la reprise, le chronométreur fait retentir le klaxon ou un dispositif similaire.
  5. Le chronométreur utilise un chronomètre ou un dispositif similaire pour chronométrer une période de repos d’une minute entre les reprises.
  6. Dix secondes avant la fin de la période de repos entre les reprises, le chronométreur avertit les concurrents et les soigneurs en donnant un coup de sifflet.
  7. À la fin de la période de repos entre les reprises, le chronométreur commence la reprise suivante en démarrant un chronomètre ou un dispositif similaire, mais seulement au signal de l’arbitre.
  8. Si, à tout moment pendant le déroulement d’un combat, l’arbitre signale un temps d’arrêt, le chronométreur arrête le chronomètre ou le dispositif similaire et ne le redémarre qu’au signal de l’arbitre.
  9. Si l’arbitre a signalé un temps d’arrêt en raison d’une blessure, le chronométreur démarre un deuxième chronomètre ou dispositif de chronométrage similaire et signale à l’arbitre lorsque cinq minutes se sont écoulées si le combat n’a pas repris autrement.
  10. Si un combat est arrêté avant la fin du nombre de reprises qui est prévu, le chronométreur informe le marqueur de la durée exacte du combat.

8. Coups irréguliers

  1. Les actes suivants constituent des coups irréguliers :
    1. donner un coup de tête
    2. mettre le pouce dans un œil de quelque manière que ce soit
    3. mordre ou cracher sur un adversaire
    4. faire de l’hameçonnage
    5. tirer les cheveux
    6. envoyer un adversaire au tapis sur sa tête ou son cou
    7. donner des coups à la colonne vertébrale, à l’arrière de la tête ou au coccyx
    8. donner des coups à la gorge de quelque manière que ce soit ou saisir la trachée
    9. se déplacer vers l’adversaire avec les doigts tendus vers le visage de l’adversaire
    10. attaquer l’aine de quelque manière que ce soit
    11. donner un coup de genou ou un coup de pied à la tête d’un adversaire à terre
    12. piétiner un adversaire à terre
    13. tenir les gants ou le short d’un adversaire
    14. tenir ou saisir la clôture ou les cordes
    15. manipuler les petites articulations
    16. projeter un adversaire hors de l’aire clôturée
    17. placer intentionnellement un doigt dans tout orifice ou toute lacération de l’adversaire
    18. griffer, pincer ou tordre la chair
    19. faire preuve de timidité (en évitant le contact, en laissant constamment tomber le protège-dents ou en simulant une blessure)
    20. utiliser un langage abusif dans le ring ou l’aire clôturée
    21. faire preuve d’un mépris flagrant à l’égard des instructions de l’arbitre
    22. adopter tout comportement préjudiciable à l’intégrité du sport qui cause une blessure à l’adversaire
    23. attaquer un adversaire après que le klaxon ou un dispositif similaire a retenti à la fin de la reprise
    24. attaquer un adversaire au moment de la pause ou pendant la pause
    25. attaquer un adversaire qui est sous le soin de l’arbitre
    26. interférer, dans le cas des soigneurs d’un concurrent

9. Avertissements, déductions et disqualifications

  1. Si un coup irrégulier est donné au cours d’un combat, l’arbitre détermine, à sa discrétion, si le coup est accidentel ou intentionnel.
  2. Si un concurrent donne un coup irrégulier, l’arbitre peut, à sa discrétion, en tenant compte de la gravité du coup irrégulier ainsi que du nombre et de la gravité des coups irréguliers donnés par le concurrent pendant la durée du combat :
    1. donner un avertissement au concurrent qui a donné le coup irrégulier
    2. déduire un ou plusieurs points au concurrent qui a donné le coup irrégulier
    3. disqualifier le concurrent qui a donné le coup irrégulier

Coups irréguliers accidentels

  1. Si un coup irrégulier accidentel cause une blessure suffisamment grave pour que l’arbitre ou le médecin du ring arrête le combat, le combat sera considéré comme un non-combat s’il est arrêté :
    1. avant la fin de la deuxième reprise, lors d’un combat durant trois reprises
    2. avant la fin de la troisième reprise, lors d’un combat durant cinq reprises
  2. Si un coup irrégulier accidentel cause une blessure suffisamment grave pour que l’arbitre ou le médecin du ring arrête le combat après la fin de la deuxième reprise, lors d’un combat durant trois reprises, ou après la fin de la troisième reprise, lors d’un combat durant cinq reprises :
    1. les juges marquent les reprises incomplètes, si le combat est arrêté pendant le déroulement d’une reprise
    2. le combat se solde par une décision technique accordée au concurrent qui est en avance sur les cartes de pointage des juges au moment de l’arrêt du combat
    3. un match nul technique si les cartes de pointage des juges sont égales au moment de l’arrêt du combat
  3. Un concurrent qui est frappé d’un coup irrégulier accidentel à l’aine doit poursuivre le combat après un temps de récupération raisonnable d’un maximum de cinq minutes. Sinon, il perd le combat par knock-out technique.

Coups irréguliers intentionnels

  1. Si un coup irrégulier intentionnel cause une blessure et que celle-ci est suffisamment grave pour que l’arbitre ou le médecin du ring arrête immédiatement le combat, le concurrent ayant infligé la blessure perd par disqualification.
  2. Si un coup irrégulier intentionnel cause une blessure et que le combat est autorisé à se poursuivre, l’arbitre demande aux juges et au marqueur de déduire deux points au candidat qui a donné le coup irrégulier.
  3. Si un coup irrégulier intentionnel cause une blessure et que le combat est autorisé à se poursuivre, et que la même blessure entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring avant la fin de la deuxième reprise, lors d’un combat durant trois reprises, ou avant la fin de la troisième reprise, lors d’un combat durant cinq reprises, le combat sera considéré comme un non-combat.
  4. Si un coup irrégulier intentionnel cause une blessure et que le combat est autorisé à se poursuivre, et que la même blessure entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring après la fin de la deuxième reprise, lors d’un combat durant trois reprises, ou après la fin de la troisième reprise, lors d’un combat durant cinq reprises :
    1. les juges marquent les reprises incomplètes, si le combat est arrêté pendant le déroulement d’une reprise
      1. le concurrent blessé gagne par décision technique, s’il est en avance sur les cartes de pointage des juges
      2. le résultat du combat est déclaré un match nul technique, si le concurrent blessé est en retard ou à égalité sur les cartes de pointage des juges au moment de l’arrêt du combat

Procédures relatives aux coups irréguliers

  1. Pour déduire un point, un arbitre doit :
    1. dès que possible après le coup irrégulier, signaler un temps d’arrêt au chronométreur
    2. donner l’ordre au concurrent victime du coup de se rendre dans une zone neutre
    3. vérifier l’état et la sécurité du concurrent victime du coup
    4. se placer devant le concurrent qui a donné le coup irrégulier et l’informer du coup irrégulier
    5. aviser chaque juge et le marqueur du nombre de points déduits et du type de coup irrégulier
    6. signaler au chronométreur qu’il est temps de poursuivre le combat
  2. Si un concurrent en position inférieure donne un coup irrégulier, à moins que le concurrent en position supérieure ne soit blessé, le combat se poursuit. Pour ne pas mettre en danger le concurrent en position supérieure dans cette situation, l’arbitre peut :
    1. aviser verbalement le concurrent en position inférieure du coup irrégulier
    2. évaluer le coup irrégulier et aviser les soigneurs des deux coins, les juges et le marqueur officiel lorsque la reprise est terminée
    3. mettre fin au combat en fonction de la gravité du coup irrégulier et disqualifier le concurrent qui a donné le coup irrégulier
  3. Si un concurrent en position inférieure donne un coup irrégulier qui blesse le concurrent en position supérieure, l’arbitre peut suivre les procédures relatives aux coups irréguliers indiquées au point 9.10 et, avant de donner le signal au chronométreur, repositionner les concurrents d’une manière similaire qui maintient leur position l’un par rapport à l’autre.

Consultation des médecins du ring

  1. Les concurrents blessés assez gravement par un coup irrégulier pour nécessiter une consultation avec le médecin du ring peuvent, à la discrétion de l’arbitre, bénéficier d’un temps de récupération raisonnable, ne dépassant pas cinq minutes.

Consultation des juges

  1. Si une blessure survient en raison d’un coup irrégulier présumé que l’arbitre n’a pas été en mesure de voir, l’arbitre peut, à sa discrétion, consulter les juges pour déterminer si la blessure est survenue à la suite d’un coup irrégulier.

10. Blessures

Blessures subies à la suite d’une manœuvre autorisée

  1. If an injury sustained as a result of a legal maneuver is severe enough for the referee or ringside medical practitioner to stop the bout, the injured contestant shall lose by technical knockout.

Blessures accidentelles

  1. Si l’arbitre détermine qu’une blessure a été causée par une personne ou quelque chose d’autre qu’une action du concurrent ou de son adversaire, il déclare la blessure accidentelle et accorde au concurrent blessé un temps de récupération raisonnable, ne dépassant pas cinq minutes.
  2. Si la blessure accidentelle est suffisamment grave pour que l’arbitre ou le médecin du ring arrête le combat, le combat sera considéré comme un non-combat s’il est arrêté :
    1. avant la fin de la deuxième reprise, lors d’un combat durant trois reprises
    2. avant la fin de la troisième reprise, lors d’un combat durant cinq reprises
  3. Si un concurrent poursuit le combat à la suite d’une blessure accidentelle et que la même blessure entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring après la fin de la deuxième reprise, lors d’un combat durant trois reprises, ou après la fin de la troisième reprise, lors d’un combat durant cinq reprises :
    1. les juges marquent les reprises incomplètes, si le combat est arrêté pendant le déroulement d’une reprise :
      1. le combat se solde par une décision technique accordée au concurrent qui est en avance sur les cartes de pointage des juges au moment de l’arrêt du combat
      2. le combat se solde par un match nul technique si les cartes de pointage des juges sont égales au moment de l’arrêt du combat

Blessures auto-infligées

  1. Si l’arbitre détermine qu’un concurrent blessé est responsable de sa propre blessure, il ne pénalise pas son adversaire de quelque manière que ce soit et traite la blessure de la même manière qu’une blessure résultant d’une manœuvre autorisée. Si l’arbitre ou le médecin détermine que le concurrent est incapable de poursuivre en raison de la blessure qu’il s’est infligée à lui-même, le concurrent perdra par knock-out technique.

11. Circonstances imprévues

  1. Dans les cas où un combat doit être terminé en raison de circonstances imprévues, le combat sera considéré comme un non-combat s’il est arrêté :
    1. avant la fin de la deuxième reprise, lors d’un combat durant trois reprises
    2. avant la fin de la troisième reprise, lors d’un combat durant cinq reprises
  2. Dans les cas où un combat doit être terminé en raison de circonstances imprévues après la fin de la deuxième reprise, lors d’un combat durant trois reprises, ou après la fin de la troisième reprise, lors d’un combat durant cinq reprises :
    1. les juges marquent les reprises incomplètes, si le combat est arrêté pendant le déroulement d’une reprise :
      1. le combat se solde par une décision technique accordée au concurrent qui est en avance sur les cartes de pointage des juges au moment de l’arrêt du combat
      2. le combat se solde par un match nul technique si les cartes de pointage des juges sont égales au moment de l’arrêt du combat

12. Coups donnés à la fin d'une reprise

  1. Un coup qui est donné à un concurrent en même temps que le son du klaxon ou d’un dispositif similaire pour signaler la fin de la reprise est considéré comme un coup autorisé.

13. Concurrent mis à terre

  1. Un concurrent est considéré comme étant mis à terre si une partie de son corps, autre que la plante des pieds ou des mains, touche le plancher.

14. Protège-dents délogés

  1. Si le protège-dents d’un concurrent est délogé involontairement pendant le déroulement d’une reprise, l’arbitre doit demander un temps d’arrêt, nettoyer le protège-dents et le remettre en place au premier moment opportun, sans entraver l’action immédiate.
  2. Si l’arbitre détermine qu’un concurrent a délibérément craché son protège-dents, il peut lui donner un avertissement ou lui déduire un ou plusieurs points et, en cas d’infraction subséquente, il peut disqualifier le concurrent.

15. Critères de jugement et de marquage

  1. Tous les combats sont marqués par trois juges.
  2. Lors du marquage d’une reprise, les juges tiennent compte des éléments suivants :
    1. les coups de pied convaincants et la mise au sol convaincante :
      1. les coups de pied tiennent compte des coups autorisés qui ont un impact immédiat ou cumulatif et qui peuvent contribuer à la fin du combat, l’impact immédiat comptant plus que l’impact cumulatif
      2. la mise au sol tient compte de l’exécution réussie de mises au sol, des tentatives de soumission, des renversements et de la réalisation de positions avantageuses qui produisent un impact immédiat ou cumulatif avec le potentiel de contribuer à la fin du combat, l’impact immédiat comptant plus que l’impact cumulatif
      3. les coups de pied convaincants et la mise au sol convaincante par un concurrent dominent son adversaire, ce qui l’amène à se défendre ou à réagir continuellement à ses actions
      4. un concurrent démontre un avantage pendant la reprise, durant laquelle il donne des coups à son adversaire ou le met au sol, ce qui amène son adversaire à se défendre ou à réagir à ses actions
    2. l’agressivité convaincante, qui tient compte des tentatives d’un concurrent d’arrêter le combat par un coup convaincant ou une mise au sol convaincante
    3. le contrôle convaincant, qui prend en considération le candidat qui dicte le rythme, l’emplacement et la position du combat
  3. Les juges ne doivent tenir compte de l’agressivité convaincante que si aucun des concurrents n’a démontré d’avantage dans les coups convaincants ou les mises au sol convaincantes.
  4. Les juges ne doivent tenir compte du contrôle convaincant que si aucun des concurrents n’a démontré d’avantage dans les coups convaincants, les mises au sol convaincantes ou l’agressivité convaincante.
  5. À la fin de chaque reprise, chaque juge détermine le concurrent gagnant de cette reprise en lui attribuant une marque brute de dix points et en attribuant une marque brute de neuf points ou moins à l’adversaire, selon le jugement quant à la mesure dans laquelle l’adversaire a perdu la reprise. Aucune fraction de points ne peut être attribuée. Si, de l’avis du juge, la reprise est égale, chaque concurrent reçoit dix points.
  6. Les juges utilisent les lignes directrices suivantes pour éclairer leurs marques.
Critères de jugement
Marque du concurrent AMarque du concurrent BLigne directrice de marquage
1010Le concurrent A et le concurrent B sont à égalité dans tous les aspects des critères de jugement, ni l’un ni l’autre n’a démontré d’avantage et il n’est pas possible de déterminer le gagnant de la reprise.
109Le concurrent A a démontré un léger avantage selon les critères de jugement par rapport au concurrent B, y compris des coups ou des mises au sol plus convaincants, remportant la reprise de près.
108Le concurrent A a démontré un avantage important selon les critères de jugement par rapport au concurrent B, y compris dans au moins deux des catégories suivantes : i.) impact; ii.) domination; ou iii.) durée des coups convaincants ou des mises au sol convaincantes, remportant la reprise de loin.
107Le concurrent A a démontré un avantage écrasant selon les critères de jugement par rapport au concurrent B, y compris l’impact, la domination et la durée des coups ou des mises au sol pendant toute la durée de la reprise.
  1. À la fin de la reprise, chaque juge inscrit sur sa carte de pointage :
    1. la marque brute de chaque concurrent
    2. les points déduits par l’arbitre, le cas échéant
    3. la marque nette de chaque concurrent
  2. Les juges marquent les déductions de points uniquement sous la direction exclusive de l’arbitre.
  3. Un officiel désigné par le commissaire recueille les cartes de pointage de chaque juge à la fin de chaque reprise, et les remet à son tour au marqueur, qui comptabilise les marques de chaque juge.

16. Résultats d'un combat

  1. Un combat d’arts martiaux mixtes professionnels se solde par l’un des résultats suivants.

Soumissions

  1. Soumission par tape, lorsqu’un concurrent utilise physiquement son corps pour indiquer qu’il ne souhaite pas poursuivre le combat.
  2. Soumission par avertissement verbal, lorsqu’un concurrent averti verbalement l’arbitre ou lui indique d’une autre manière qu’il ne souhaite pas poursuivre le combat.
  3. Soumission technique, lorsqu’une soumission autorisée fait perdre conscience à un concurrent ou lui inflige une blessure qui l’empêche de poursuivre le combat.

Knock-out et knock-out techniques

  1. Knock-out, si, de l’avis de l’arbitre, le concurrent ne peut se défendre ou a besoin de soins médicaux immédiats en raison des coups reçus.
  2. Knock-out technique, si :
    1. l’arbitre arrête le combat parce que le candidat ne se défend pas efficacement
    2. le médecin du ring arrête le combat pour quelque raison que ce soit
    3. un concurrent se retire du combat entre les reprises
    4. un concurrent est incapable de poursuivre le combat en raison d’une blessure subie à la suite d’un coup autorisé
    5. un concurrent est incapable de poursuivre le combat en raison d’une blessure qu’il s’est infligée à lui-même
    6. un concurrent est incapable de poursuivre le combat après cinq minutes, à la suite d’un coup dans l’aine accidentel ou d’un doigt dans l’œil accidentel
    7. le soigneur principal d’un concurrent a demandé à l’arbitre d’arrêter le combat

Décisions

  1. Décision unanime, lorsque les trois juges marquent le combat en faveur du même concurrent.
  2. Décision partagée, lorsque deux juges marquent le combat en faveur d’un concurrent et qu’un juge le marque en faveur de l’adversaire.
  3. Décision majoritaire, lorsque deux juges marquent le combat en faveur du même concurrent et qu’un juge déclare le match nul.

Matchs nuls

  1. Match nul unanime, lorsque les trois juges déclarent le match nul.
  2. Match nul majoritaire, lorsque deux juges déclarent le match nul.
  3. Match nul partagé, lorsqu’un juge marque le combat en faveur d’un concurrent, un juge marque le combat en faveur de l’adversaire, et un juge déclare le match nul.

Décisions techniques

  1. Décision technique, lorsqu’un coup irrégulier accidentel cause une blessure qui entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring après la fin de la deuxième reprise, lors d’un combat durant trois reprises, ou après la fin de la troisième reprise, lors d’un combat durant cinq reprises, et l’un ou l’autre des concurrents est en avance sur les cartes de pointage des juges au moment de l’arrêt du combat.

Matchs nuls techniques

  1. Match nul technique, dans les cas suivants :
    1. un coup irrégulier accidentel cause une blessure qui entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring après la fin de la deuxième reprise, lors d’un combat durant trois reprises, ou après la fin de la troisième reprise, lors d’un combat durant cinq reprises, et les cartes de pointage des juges sont égales au moment de l’arrêt du combat
    2. une blessure accidentelle, non causée par un coup irrégulier, entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring après la fin de la deuxième reprise, lors d’un combat durant trois reprises, ou après la fin de la troisième reprise, lors d’un combat durant cinq reprises, et les cartes de pointage des juges sont égales au moment de l’arrêt du combat
    3. un coup irrégulier intentionnel cause une blessure qui entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring après la fin de la deuxième reprise, lors d’un combat durant trois reprises, ou après la fin de la troisième reprise, lors d’un combat durant cinq reprises, si le concurrent blessé est en retard ou à égalité sur les cartes de pointage des juges au moment de l’arrêt du combat
    4. de l’avis de l’arbitre, les deux candidats nécessitent des soins médicaux immédiats en raison de coups simultanés

Non-combats

  1. Non-combat, dans les cas suivants :
    1. un coup irrégulier accidentel cause une blessure qui entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring avant la fin de la deuxième reprise, lors d’un combat durant trois reprises, ou avant la fin de la troisième reprise, lors d’un combat durant cinq reprises
    2. un coup irrégulier intentionnel cause une blessure et le combat est autorisé à se poursuivre, et la même blessure entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring avant la fin de la deuxième reprise, lors d’un combat durant trois reprises, ou avant la fin de la troisième reprise, lors d’un combat durant cinq reprises
    3. un combat doit être terminé en raison de circonstances imprévues qui ne sont pas liées au déroulement du combat, s’il est arrêté avant la fin de la deuxième reprise, lors d’un combat durant trois reprises, ou avant la fin de la troisième reprise, lors d’un combat durant cinq reprises

Disqualifications

  1. Disqualification, lorsque l’arbitre disqualifie un concurrent pour quelque raison que ce soit.