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Loi sur le Régime de garanties des logements neufs de l’Ontario

R.R.O. 1990, RÈGLEMENT 892

ADMINISTRATION DU RÉGIME

Version telle qu’elle existait du 27 juin 2013 au 30 juin 2013.

Dernière modification : Règl. de l’Ont. 204/13.

Le texte suivant est la version française d’un règlement bilingue

SOMMAIRE

   

Articles

PARTIE I

DÉFINITIONS

1

PARTIE II

LE RÉGIME

 
 

Enregistrement de logements aux fins du régime

1.1

 

Remise de documents

2

 

Certificats d’achèvement et de prise de possession

3

PARTIE II.1

RÉCLAMATIONS

 
 

Réclamations ne concernant pas les parties communes d’un condominium

4-4.1

 

Réclamations initiales

4.2

 

Réclamation de fin d’année

4.3

 

Réclamation de deuxième année

4.4-4.5

 

Réclamation pour vice de construction important de la troisième à la septième année

4.6

 

Conciliation des différends

5-5.1

 

Réclamations concernant les parties communes d’un condominium

5.2-5.3

 

Parties communes d’un projet condominial — réclamations de première année

5.5

 

Parties communes d’un projet condominial — réclamations de deuxième année

5.6

 

Parties communes d’un projet condominial — réclamations pour vice de construction important

5.7

 

Parties communes d’un projet condominial — conciliation des différends

5.8

 

Logements postérieurs au 30 juin 2012 — Réclamation pour vice de construction important de la troisième à la septième année

5.9

 

Dispositions générales

5.10-5.11

 

Limites de la responsabilité

6

 

Fonds de garantie

7-8.1

PARTIE III

INSCRIPTION

 
 

Demande d’inscription

9

 

Renouvellement de l’inscription

10-11

PARTIE V

SUBROGATION

13

PARTIE VI

GARANTIES

 
 

Pénétration des eaux

14

 

Dispositions générales

15-17

 

Substitutions

18-19.1

 

Admissibilité

20-24

Annexe A

 
     

PARTIE I
DÉFINITIONS

1. Les définitions qui suivent s’appliquent au présent règlement.

«accord de partage des coûts» Relativement à une réclamation pour vice de construction important présentée en vertu de la Loi à l’égard d’un projet condominial ou d’un logement, accord aux termes duquel la personne inscrite qui est le vendeur du projet ou du logement, selon le cas, accepte par écrit de verser à la Société :

a) soit le moindre des montants suivants si la réclamation concerne les parties communes d’un projet condominial :

(i) les coûts à engager par la Société pour régler toutes les réclamations pour vice de construction important à l’égard des parties communes du projet,

(ii) 5 pour cent du prix de vente total de tous les logements compris dans le projet,

(iii) 750 000 $,

(iv) le montant maximal payable au titre de la réclamation du fait de tout autre plafond de responsabilité établi en vertu de la Loi,

b) soit le moindre des montants suivants si la réclamation concerne un logement, mais ne touche pas les parties communes :

(i) les coûts à engager par la Société pour régler toutes les réclamations pour vice de construction important à l’égard du logement,

(ii) 5 pour cent du prix de vente du logement,

(iii) 300 000 $,

(iv) le montant maximal payable au titre de la réclamation du fait de tout autre plafond de responsabilité établi en vertu de la Loi. («co-share arrangement»)

«acheteur» Personne qui conclut avec un vendeur une convention d’achat portant sur l’achat d’un logement. S’entend en outre d’un cessionnaire de l’intérêt de l’acheteur dans une convention d’achat. («purchaser»)

«actionnaire principal» S’entend, en ce qui concerne l’auteur d’une demande ou la personne inscrite qui est une personne morale, d’une personne qui est propriétaire bénéficiaire, directement ou indirectement, de plus de 10 pour cent des actions en circulation de la personne morale qui sont assorties du droit de vote. («principal»)

«association condominiale» S’entend, en ce qui concerne un projet condominial, de l’association constituée ou maintenue aux termes de la Loi de 1998 sur les condominiums. («condominium corporation»)

«assureurs» Les assureurs liés par un ou plusieurs contrats d’assurance qui créent le fonds de garantie. («insurers»)

«bâtiment» À l’égard d’un logement postérieur au 30 juin 2012, s’entend de la construction principale où sont situées une ou plusieurs habitations, y compris, dans le cas des condominiums, les installations des parties communes, à l’exclusion, dans tous les cas, des constructions et dépendances dont l’usage est relié à un logement, telles qu’une clôture, une terrasse, un sauna, une piscine, un spa, une antenne, un auvent, un patio, un trottoir, une voie d’accès, une remise ou un réservoir d’entreposage. («building»)

«certificat d’achèvement et de prise de possession» Le certificat exigé par le paragraphe 13 (3) de la Loi. («certificate of completion and possession»)

«certificat de garantie» S’entend, en ce qui concerne un logement ou les parties communes d’un projet condominial, du certificat de garantie qui sera délivré par la Société au propriétaire ou à l’association condominiale, lequel confirme les garanties prévues à l’article 13 de la Loi. («warranty certificate»)

«conciliation» Processus par lequel la Société décide si les articles ou questions en litige énumérés dans l’avis de réclamation qu’elle reçoit en application du présent règlement, y compris l’article 4 ou l’un des articles 4.2 à 4.6, font l’objet d’une garantie et si des réparations ou une indemnisation sont exigées. («conciliation»)

«contrat de construction» Entente conclue entre un constructeur et le propriétaire d’un bien-fonds et qui prévoit la construction d’un logement sur le bien-fonds. («construction contract»)

«convention d’achat» Entente conclue entre un vendeur et une personne et qui prévoit l’achat d’un logement par cette dernière. («purchase agreement»)

«date de l’inspection préalable à la prise de possession» Date identique ou antérieure à la date de prise de possession, à laquelle le vendeur et soit l’acheteur ou son délégué, soit les deux, inspectent le logement. («pre-delivery inspection date»)

«date d’enregistrement» Date à laquelle la déclaration et la description exigées par la Loi de 1998 sur les condominiums sont enregistrées au bureau d’enregistrement immobilier compétent en ce qui concerne un projet condominial. («date of registration»)

«date de prise de possession» Date à laquelle le logement est achevé aux fins de la prise de possession par un propriétaire et qui est précisée dans le certificat d’achèvement et de prise de possession applicable. («date of possession»)

«date de transfert» Date à laquelle des dépôts sont imputés au prix d’achat payable aux termes d’une convention d’achat en ce qui concerne un logement. («date of transfer»)

«dépôts» S’entend, en ce qui concerne un logement, de toutes les sommes reçues de l’acheteur par le vendeur ou en son nom avant la date de prise de possession, à valoir sur le prix d’achat payable aux termes d’une convention d’achat. S’entend en outre, dans le cas d’une unité condominiale d’habitation, des sommes reçues par le vendeur ou en son nom après la date de prise de possession et avant la date de transfert, à l’exclusion des sommes qui sont :

a) soit payées aux termes de la convention d’achat sous forme de loyer ou de frais d’occupation, mais qui n’entrent pas dans le prix d’achat;

b) soit précisées dans la convention d’achat comme étant des sommes payées aux termes du paragraphe 80 (4) de la Loi de 1998 sur les condominiums. («deposits»)

«élément structural porteur» Partie ou composante structurale d’un bâtiment qui est soumise à des charges ou qui est conçue pour porter des charges, à l’exclusion des charges dues aux vents et des charges sismiques, en plus du poids de l’ensemble des composantes structurales et non structurales permanentes du bâtiment. («structural load-bearing element»)

«formule de réclamation de deuxième année» :

a) La formule que la Société exige pour une réclamation au titre de la garantie que le propriétaire lui présente au cours de la période de réclamation de deuxième année, dans le cas d’une réclamation au titre de la garantie présentée en application de l’article 4.4;

b) La formule que la Société exige pour une réclamation au titre de la garantie que le propriétaire fait à l’égard des parties communes d’un projet condominial et qu’il lui présente au cours de la période de réclamation de deuxième année, dans le cas d’une réclamation au titre de la garantie présentée en application de l’article 5.6. («second-year form»)

«formule relative aux vices de construction importants» :

a) La formule que la Société exige pour la présentation d’une réclamation visée au paragraphe 14 (4) de la Loi à l’égard d’un logement, dans le cas d’une réclamation au titre de la garantie présentée en application de l’article 4.6 du présent règlement;

b) La formule que la Société exige pour une réclamation au titre de la garantie que le propriétaire fait à l’égard des parties communes d’un projet condominial et qu’il lui présente en application du paragraphe 14 (4) de la Loi, dans le cas d’une réclamation au titre de la garantie présentée en application de l’article 5.7 du présent règlement. («major structural defect form»)

«intérêt» L’intérêt aux taux prescrits en vertu de la Loi de 1998 sur les condominiums que le vendeur doit payer sur les dépôts. («interest»)

«jour ouvrable» Jour qui n’est ni un samedi, ni un dimanche, ni un jour férié. («business day»)

«logement postérieur au 30 juin 2012» S’entend :

a) dans le cas d’un logement d’un genre non visé à l’alinéa c) de la définition de «logement» à l’article 1 de la Loi, d’un logement à l’égard duquel les parties ont signé la convention d’achat ou le contrat de construction le 1er juillet 2012 ou après cette date;

b) dans le cas d’un logement d’un genre visé à l’alinéa c) de la définition de «logement» à l’article 1 de la Loi, d’un logement à l’égard duquel la première convention d’achat conclue dans les conditions normales du marché à l’égard d’un logement du projet condominial a été signée le 1er juillet 2012 ou après cette date. («post June 30, 2012 home»)

«logement sur contrat» Logement construit conformément à un contrat de construction. («contracted home»)

«mouvement du sol» L’affaissement, l’expansion ou le mouvement latéral du sol non causés par une inondation, un tremblement de terre, la force majeure ou autres causes qui échappent à la volonté du constructeur. («soil movement»)

«parties communes» S’entend, en ce qui concerne un projet condominial, des parties communes au sens de la Loi de 1998 sur les condominiums. («common elements»)

«période de garantie» Relativement à une garantie visée au paragraphe 13 (1) de la Loi, s’entend de la période qui commence le jour où la garantie entre en vigueur en application du paragraphe 13 (3) ou de l’article 15 de la Loi et qui se termine le jour où elle expire. («warranty period»)

«période de réclamation de deuxième année» :

a) La période qui commence immédiatement après le premier anniversaire de la date de prise de possession et qui se termine le deuxième anniversaire de cette date, dans le cas d’une réclamation au titre de la garantie présentée en application de l’article 4.4;

b) La période qui commence immédiatement après le premier anniversaire de la date d’enregistrement de la déclaration et de la description du projet condominial et qui se termine le deuxième anniversaire de cette date, dans le cas d’une réclamation au titre de la garantie présentée en application de l’article 5.6. («second-year claim period»)

«période de réclamation de fin d’année» La période suivante en ce qui concerne une réclamation au titre de la garantie à l’égard d’un logement :

1. La période de 30 jours qui se termine le premier anniversaire de la date de prise de possession du logement, si cette date tombe le 1er octobre 2003 ou par la suite mais avant le 1er septembre 2005.

2. La période de 31 jours qui se termine le premier anniversaire de la date de prise de possession du logement, si cette date tombe le 1er septembre 2005 ou par la suite. («year-end claim period»)

«période de réclamation initiale» La période suivante en ce qui concerne une réclamation au titre de la garantie à l’égard d’un logement :

1. La période de 30 jours qui commence immédiatement après la date de prise de possession du logement, si cette date tombe le 1er octobre 2003 ou par la suite mais avant le 1er septembre 2005.

2. La période de 31 jours qui commence immédiatement après la date de prise de possession du logement, si cette date tombe le 1er septembre 2005 ou par la suite. («initial claim period»)

«période de réclamation pour vice de construction important» :

a) La période qui commence immédiatement après la date de prise de possession et qui se termine le septième anniversaire de cette date, dans le cas d’une réclamation au titre de la garantie présentée en application de l’article 4.6;

b) La période qui commence immédiatement après la date d’enregistrement de la déclaration et de la description du projet condominial et qui se termine le septième anniversaire de cette date, dans le cas d’une réclamation au titre de la garantie présentée en application de l’article 5.7. («major structural defect claim period»)

«problème de conformité à l’an 2000» Problème découlant, selon le cas :

a) d’une valeur, pour la date courante, qui cause une interruption du fonctionnement, une dégradation du rendement, un changement de fonctionnalité ou une présentation déformée des renseignements;

b) d’un traitement des données qui ne réagit pas de façon uniforme pour les dates antérieures ou postérieures à l’an 2000 ou celles de l’an 2000 proprement dit;

c) des calculs de données comprenant soit un seul siècle, soit plusieurs siècles qui causent une terminaison anormale ou produisent des résultats erronés;

d) de l’incapacité de reconnaître l’an 2000, ou toute année divisible par quatre, comme année bissextile. («Year 2000 compliance problem»)

«projet condominial» Les biens-fonds et les intérêts qui s’y rattachent qui font l’objet ou doivent faire l’objet d’une description exigée par la Loi de 1998 sur les condominiums, et qui comprennent ou doivent comprendre des parties privatives qui seront employées comme logements. («condominium project»)

«récépissé de dépôt» Récépissé qui est signé par la Société et qui prévoit sa signature par le vendeur et l’acheteur, confirmant à l’acheteur les avantages dont il bénéficie en vertu du Régime à l’égard de la convention d’achat. («deposit receipt»)

«réclamation au titre de la garantie» Réclamation présentée en vertu du paragraphe 14 (3) ou (4) de la Loi en cas de violation de garantie. («warranty claim»)

«Société» La personne morale appelée Tarion Warranty Corporation. («Corporation»)

«vice de construction important» S’entend :

a) à l’égard d’un logement postérieur au 30 juin 2012, d’un vice touchant le travail ou les matériaux à l’égard d’un bâtiment, y compris une fissure, une déformation ou un déplacement d’un élément structural porteur du bâtiment qui :

(i) soit entraîne la défaillance d’un élément structural porteur du bâtiment,

(ii) soit nuit substantiellement à la capacité d’un élément structural porteur du bâtiment de porter et de soutenir les charges structurales et d’y résister pour la durée de vie habituelle et ordinaire de l’élément,

(iii) soit nuit substantiellement à l’utilisation d’une partie importante du bâtiment aux fins habituelles et ordinaires d’une habitation et compte tenu des dispositions relatives à une utilisation déterminée figurant dans la convention d’achat du logement;

b) à l’égard d’un logement qui est enregistré après le 31 décembre 1990 et qui n’est pas un logement postérieur au 30 juin 2012, d’un vice touchant le travail ou les matériaux, y compris un vice qui entraîne des dommages importants causés par des mouvements du sol, des fissures importantes dans les murs du sous-sol, l’effondrement ou une déformation grave des jointures ou de la structure du toit et la défaillance chimique des matériaux, si le vice :

(i) soit entraîne la défaillance de la partie porteuse du bâtiment ou nuit substantiellement à sa fonction porteuse,

(ii) soit nuit substantiellement à l’emploi du bâtiment aux fins auxquelles il était destiné,

étant toutefois exclus les vices attribuables en tout ou en partie au problème de conformité à l’an 2000, les dommages causés par des inondations, l’humidité ne résultant pas de la défaillance d’une partie porteuse du bâtiment, les dommages causés aux drains ou services, les dommages causés aux finitions, les dommages causés par des actes de malveillance et les dommages résultant de la force majeure, d’actes des propriétaires ou de leurs locataires, représentants autorisés ou invités, d’actes d’autorités civiles ou militaires ou d’actes de guerre, d’émeutes, d’insurrections ou d’une agitation populaire. («major structural defect») Règl. de l’Ont. 138/01, art. 1; Règl. de l’Ont. 142/02, art. 1; Règl. de l’Ont. 320/03, art. 1; Règl. de l’Ont. 32/05, art. 1; Règl. de l’Ont. 483/05, art. 1; Règl. de l’Ont. 9/09, art. 1; Règl. de l’Ont. 274/10, art. 1; Règl. de l’Ont. 87/12, art. 1.

PARTIE II
LE RÉGIME

Enregistrement de logements aux fins du régime

1.1 (1) Dès la délivrance d’un permis de construire autorisant la construction d’un logement, autre qu’une unité condominiale d’habitation, mais y compris un logement sur contrat, le constructeur enregistre le logement aux fins du Régime en remettant au registrateur une formule d’enregistrement dûment remplie fournie par la Société, ainsi que les droits d’enregistrement indiqués à l’annexe A. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 2.

(2) Au plus tard 30 jours avant le début de la construction d’un projet condominial, le constructeur enregistre le projet condominial et chaque partie privative de ce dernier aux fins du Régime en remettant au registrateur une formule d’enregistrement dûment remplie fournie par la Société, ainsi que les droits d’enregistrement indiqués à l’annexe A. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 2.

(3) À la vente d’un logement, y compris un logement sur contrat, par le vendeur, le constructeur fournit à la Société, selon la formule prescrite, la confirmation du prix de vente final pour permettre à cette dernière de confirmer ou de rajuster les droits d’enregistrement payés aux termes du paragraphe (1) ou (2), selon le cas. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 2.

(4) Sous réserve du paragraphe (5), si le constructeur a enregistré, aux fins du Régime, un logement dont la construction n’a pas commencé, ou dont la construction a commencé mais qui n’est pas propre à l’habitation, et qu’un vendeur a acquis le logement de lui par voie de cession, de forclusion ou autrement, le logement est enregistré de nouveau aux fins du Régime en remettant à la Société les droits d’enregistrement indiqués à l’annexe A. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 2.

(5) Si le logement visé au paragraphe (4) est dévolu à un syndic de faillite, il n’est enregistré de nouveau que s’il faisait ou fait l’objet d’une convention d’achat et que si la Société a fait ou est tenue de faire un paiement à l’acheteur aux termes du paragraphe 14 (1) de la Loi. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 2.

Remise de documents

2. Relativement à la vente ou à la construction d’un logement, les exigences relatives à la remise de documents en application du Régime sont les suivantes :

1. Dans le cas d’un projet condominial, la Société remet à la personne inscrite, à sa demande et promptement après la fourniture de la sûreté exigée que la Société estime acceptable et l’enregistrement des parties communes du projet condominial, un récépissé de dépôt pour chaque unité d’habitation pour laquelle une sûreté a été fournie.

2. À la date de prise de possession, le vendeur remet au propriétaire un certificat qui combine le certificat d’achèvement et de prise de possession et le certificat de garantie.

3. Dans le cas d’un projet condominial qui est admissible à une garantie à l’égard des parties communes en application de la Loi, le vendeur remet à l’association condominiale, à la date de son enregistrement ou promptement après cette date, un certificat qui combine le certificat d’achèvement et de prise de possession et le certificat de garantie pour les parties communes.

4. Le vendeur de chaque logement dont la date de prise de possession tombe le 1er octobre 2003 ou par la suite remet à l’acheteur, au plus tard à la date de l’inspection préalable à la prise de possession, la version la plus récente, pour les propriétés franches ou les condominiums, selon le cas, du document intitulé Homeowner Information Package publié par la Société.

Remarque : Le 1er juillet 2013, la disposition 4 est abrogée et remplacée par ce qui suit : (Voir : Règl. de l’Ont. 204/13, par. 1 (1) et art. 2)

4. Le vendeur de chaque logement dont la date de prise de possession tombe le 1er octobre 2003 ou par la suite remet à l’acheteur, au plus tard à la date de l’inspection préalable à la prise de possession, la version la plus récente du document intitulé Homeowner Information Package publié par la Société, laquelle version s’applique au logement.

5. À la date de l’inspection préalable à la prise de possession, le vendeur de chaque logement dont la date de prise de possession tombe le 1er octobre 2003 ou par la suite remplit et signe la formule de certificat d’achèvement et de prise de possession et la formule d’inspection préalable à la prise de possession qu’approuve la Société et en remet une copie à l’acheteur.

6. Dans les 15 jours de la date de prise de possession de chaque logement qu’il a vendu, le vendeur remet à la Société, remplie et signée, la formule de certificat d’achèvement et de prise de possession visée à la disposition 5.

7. À la demande du propriétaire ou de la Société, le vendeur remet aux deux, remplie et signée, une copie de la formule d’inspection préalable à la prise de possession visée à la disposition 5. Règl. de l’Ont. 142/02, art. 2; Règl. de l’Ont. 320/03, art. 2; Règl. de l’Ont. 172/09, art. 1.

Remarque : Le 1er juillet 2013, l’article 2 est modifié par adjonction du paragraphe suivant : (Voir : Règl. de l’Ont. 204/13, par. 1 (2) et art. 2)

(2) Le vendeur peut satisfaire à l’exigence prévue à la disposition 4 du paragraphe (1) en fournissant un lien URL, un lien URI ou un lien Internet semblable, approuvé et désigné par la Société, à la version applicable du document intitulé Homeowner Information Package qui figure sur le site Web de la Société, dans un courrier électronique envoyé à l’adresse de courrier électronique de l’acheteur indiquée dans la convention d’achat ou sinon confirmée par écrit par l’acheteur. Règl. de l’Ont. 204/13, par. 1 (2).

Certificats d’achèvement et de prise de possession

3. (1) Lorsqu’un logement, conformément à une convention d’achat ou à un contrat de construction, est achevé aux fins de la prise de possession par le propriétaire, le vendeur ou le constructeur remplit et signe un certificat d’achèvement et de prise de possession selon la formule exigée par la Société. Ce certificat indique la date de prise de possession et le nom du constructeur (s’il n’est pas le vendeur), signale les vices de surface qui touchent le travail et les matériaux et que le propriétaire n’a pas acceptés et énumère les travaux non terminés. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1; Règl. de l’Ont. 142/02, par. 3 (1).

(2) Dans le cas d’un projet condominial qui est admissible à une garantie à l’égard des parties communes en application de la Loi, le vendeur remplit et signe également un certificat d’achèvement et de prise de possession selon la formule exigée par la Société en ce qui concerne les parties communes. Ce certificat indique la date d’enregistrement, signale les vices de surface qui touchent le travail et les matériaux concernant les parties communes et que l’association condominiale n’a pas acceptés et énumère les travaux qui restent à exécuter pour les parties communes. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1; Règl. de l’Ont. 142/02, par. 3 (2).

PARTIE II.1
RÉCLAMATIONS

Réclamations ne concernant pas les parties communes d’un condominium

4. (1) La personne qui désire présenter une réclamation en vertu du Régime en donne un avis écrit à la Société dans le format précisé par la Société. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1; Règl. de l’Ont. 483/05, par. 2 (1).

(2) Dès la réception de cet avis, la Société fournit au réclamant ou met à sa disposition les formules dont elle ou les assureurs peuvent raisonnablement avoir besoin pour déterminer et confirmer la perte. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1; Règl. de l’Ont. 483/05, par. 2 (2).

(3) Abrogé : Règl. de l’Ont. 483/05, par. 2 (3).

(4) Promptement après avoir reçu tous les renseignements dont elle a raisonnablement besoin relativement à la réclamation et après le règlement des différends, le cas échéant, entre le réclamant et le vendeur au sujet de la responsabilité de ce dernier, la Société signifie un avis de sa décision prise en application de l’article 14 de la Loi. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(5) Les réclamations ou les conciliations pour retard de conclusion ou d’occupation présentées ou faites en vertu du Règlement de l’Ontario 165/08 (Warranty for Delayed Closing or Delayed Occupancy) pris en application de la Loi à l’égard de logements dont la date de prise de possession tombe le 1er mai 2004 ou par la suite le sont conformément à la procédure administrative pertinente que publie la Société. Règl. de l’Ont. 117/04, art. 1; Règl. de l’Ont. 166/08, art. 1.

(6) Les droits que le vendeur doit verser relativement à la conciliation pour retard de conclusion ou d’occupation faite en vertu du Règlement de l’Ontario 165/08 (Warranty for Delayed Closing or Delayed Occupancy) pris en application de la Loi à l’égard d’un logement dont la date de prise de possession tombe le 1er mai 2004 ou par la suite sont indiqués à l’annexe A. Règl. de l’Ont. 117/04, art. 1; Règl. de l’Ont. 166/08, art. 1; Règl. de l’Ont. 172/09, art. 2.

4.1 (1) Les paragraphes 4 (1) et (2), le présent article et les articles 4.2 à 4.6 s’appliquent et les paragraphes 4 (4), (5) et (6) ne s’appliquent pas aux réclamations présentées à l’égard de logements dont la date de prise de possession tombe le 1er octobre 2003 ou par la suite, à l’exclusion :

a) d’une part, des réclamations présentées à l’égard des parties communes d’un projet condominial;

b) d’autre part, des réclamations pour retard de conclusion ou d’occupation présentées en vertu du Règlement de l’Ontario 165/08 (Warranty for Delayed Closing or Delayed Occupancy) pris en application de la Loi à l’égard de logements dont la date de prise de possession tombe le 1er mai 2004 ou par la suite. Règl. de l’Ont. 117/04, par. 2 (1); Règl. de l’Ont. 483/05, par. 3 (1); Règl. de l’Ont. 166/08, art. 1.

(2) Abrogé : Règl. de l’Ont. 9/09, par. 2 (1).

(3) Dans la première année de la période de garantie, le propriétaire ne doit présenter une réclamation au titre de la garantie à la Société qu’au cours des périodes suivantes :

1. La période de réclamation initiale.

2. La période de réclamation de fin d’année. Règl. de l’Ont. 320/03, art. 3; Règl. de l’Ont. 483/05, par. 3 (2); Règl. de l’Ont. 9/09, par. 2 (2).

(4) à (7) Abrogés : Règl. de l’Ont. 87/12, art. 2.

(8) La remise par courrier ordinaire prend effet :

a) à la date du cachet de la poste, si la Société reçoit l’envoi dans les 10 jours de l’expiration du délai qu’accorde le présent article ou l’un des articles 4.2 à 4.6 pour ce mode de remise;

b) sinon, à la date à laquelle la Société reçoit l’envoi. Règl. de l’Ont. 483/05, par. 3 (4).

(9) Abrogé : Règl. de l’Ont. 274/10, art. 4.

Réclamations initiales

4.2 (1) La définition qui suit s’applique au présent article.

«formule de réclamation initiale» Formule que la Société exige pour la réclamation au titre de la garantie que le propriétaire lui présente au cours de la période de réclamation initiale. Règl. de l’Ont. 9/09, par. 3 (1).

(2) Pour présenter une réclamation au titre de la garantie au cours de la période de réclamation initiale, le propriétaire remplit la formule de réclamation initiale et la remet à la Société. Règl. de l’Ont. 9/09, par. 3 (1).

(3) Le propriétaire ne peut remettre qu’une seule formule de réclamation initiale à l’égard d’un logement. Règl. de l’Ont. 9/09, par. 3 (1).

(4) Si le propriétaire remet plus d’une formule de réclamation initiale à l’égard d’un logement, la seule formule qui prend effet pour l’application de la Loi et des règlements est :

a) la première qu’il remet, si la date de prise de possession du logement tombe le 1er octobre 2003 ou par la suite mais avant le 1er septembre 2005;

b) la première que reçoit la Société, si la date de prise de possession du logement tombe le 1er septembre 2005 ou par la suite. Règl. de l’Ont. 483/05, par. 4 (3); Règl. de l’Ont. 9/09, par. 3 (2).

(5) Sous réserve du paragraphe (6) et de l’article 5.1, si la date de prise de possession d’un logement tombe le 1er octobre 2003 ou par la suite mais avant le 1er septembre 2005 et que le propriétaire remet une formule de réclamation initiale à la Société à son égard au cours de la période de réclamation initiale, le vendeur a jusqu’à la fin du 150e jour qui suit le jour de la réception de la formule par la Société pour réparer les articles ou régler les questions énumérés sur la formule et faisant l’objet d’une garantie. Règl. de l’Ont. 9/09, par. 3 (3).

(6) Si le vendeur ne répare pas les articles ou ne règle pas les questions énumérés sur la formule de réclamation initiale visée au paragraphe (5) avant la fin du 120e jour qui suit le jour de sa réception par la Société, le propriétaire peut demander une conciliation en contactant la Société du 121e au 150e jour, inclusivement, qui suivent ce jour. Règl. de l’Ont. 483/05, par. 4 (3); Règl. de l’Ont. 9/09, par. 3 (4).

(7) Le propriétaire qui ne demande pas de conciliation en vertu du paragraphe (6) ou qui annule la conciliation demandée en vertu de ce paragraphe est réputé avoir retiré de la formule de réclamation initiale les articles non réparés et les questions non réglées par le vendeur avant la fin du 150e jour qui suit le jour de la réception de la formule par la Société. Règl. de l’Ont. 483/05, par. 4 (3); Règl. de l’Ont. 9/09, par. 3 (4).

(8) Sous réserve du paragraphe (9) et de l’article 5.1, si la date de prise de possession d’un logement tombe le 1er septembre 2005 ou par la suite et que le propriétaire remet une formule de réclamation initiale à la Société à son égard au cours de la période de réclamation initiale, le vendeur a jusqu’à la fin du 181e jour qui suit la date de prise de possession pour réparer les articles ou régler les questions énumérés sur la formule et faisant l’objet d’une garantie. Règl. de l’Ont. 9/09, par. 3 (5).

(9) Si le vendeur ne répare pas les articles ou ne règle pas les questions énumérés sur la formule de réclamation initiale visée au paragraphe (8) avant la fin du 151e jour qui suit la date de prise de possession, le propriétaire peut demander une conciliation en contactant la Société du 152e au 181e jour, inclusivement, qui suivent ce jour. Règl. de l’Ont. 9/09, par. 3 (5).

(10) Le propriétaire qui ne demande pas de conciliation en vertu du paragraphe (9) ou qui annule la conciliation demandée en vertu de ce paragraphe est réputé avoir retiré de la formule de réclamation initiale les articles non réparés et les questions non réglées par le vendeur avant la fin du 181e jour qui suit la date de prise de possession. Règl. de l’Ont. 9/09, par. 3 (5).

(11) Si le propriétaire demande la conciliation en vertu du paragraphe (6) ou (7), le vendeur dispose de 30 jours après la date de cette demande pour réparer les articles ou régler les questions énumérés sur la formule de réclamation initiale et faisant l’objet d’une garantie. Règl. de l’Ont. 483/05, par. 4 (3); Règl. de l’Ont. 9/09, par. 3 (6).

(12) Le propriétaire peut, conformément à l’article 4.3, 4.4 ou 4.6, présenter une nouvelle réclamation au titre de la garantie à l’égard d’un article ou d’une question qu’il est réputé avoir retiré en application du paragraphe (7) ou (10) si la période de garantie qui s’y applique n’a pas expiré au moment de la présentation. Règl. de l’Ont. 483/05, par. 4 (3).

Réclamation de fin d’année

4.3 (1) La définition qui suit s’applique au présent article.

«formule de réclamation de fin d’année» Formule que la Société exige pour la réclamation au titre de la garantie que le propriétaire lui présente au cours de la période de réclamation de fin d’année. Règl. de l’Ont. 483/05, art. 5; Règl. de l’Ont. 9/09, art. 4.

(2) Pour présenter une réclamation au titre de la garantie au cours de la période de réclamation de fin d’année, le propriétaire remplit la formule de réclamation de fin d’année et la remet à la Société. Règl. de l’Ont. 483/05, art. 5; Règl. de l’Ont. 9/09, art. 4.

(3) Si la date de prise de possession d’un logement tombe le 1er octobre 2003 ou par la suite mais avant le 1er septembre 2005 et que le propriétaire remet plus d’une formule de réclamation de fin d’année en vertu du paragraphe (2), les articles et questions énumérés sur la dernière formule remise à la Société remplacent ceux énumérés sur les autres. Règl. de l’Ont. 483/05, art. 5.

(4) Sous réserve du paragraphe (5) et de l’article 5.1, si la date de prise de possession d’un logement tombe le 1er octobre 2003 ou par la suite mais avant le 1er septembre 2005 et que le propriétaire remet une formule de réclamation de fin d’année à la Société à son égard au cours de la période de réclamation de fin d’année, le vendeur a jusqu’à la fin du 150e jour qui suit le dernier en date du jour de la réception de la formule par la Société et de la veille de cet anniversaire pour réparer les articles ou régler les questions énumérés sur la formule et faisant l’objet d’une garantie. Règl. de l’Ont. 483/05, art. 5; Règl. de l’Ont. 9/09, art. 4.

(5) Si le vendeur ne répare pas les articles ou ne règle pas les questions énumérés sur la formule de réclamation de fin d’année visée au paragraphe (4) avant la fin du 120e jour qui suit le dernier en date du jour de sa réception par la Société et de la veille du premier anniversaire de la date de prise de possession, le propriétaire peut demander une conciliation en contactant la Société du 121e au 150e jour, inclusivement, qui suivent le dernier en date de ces deux jours. Règl. de l’Ont. 483/05, art. 5.

(6) Le propriétaire qui ne demande pas de conciliation en vertu du paragraphe (5) ou qui annule la conciliation demandée en vertu de ce paragraphe est réputé avoir retiré de la formule de réclamation de fin d’année les articles non réparés et les questions non réglées par le vendeur avant la fin du 150e jour qui suit le dernier en date du jour de la réception de la formule par la Société et de la veille du premier anniversaire de la date de prise de possession. Règl. de l’Ont. 483/05, art. 5.

(7) Si la date de prise de possession d’un logement tombe le 1er septembre 2005 ou par la suite, le propriétaire ne peut remettre qu’une seule formule de réclamation de fin d’année à son égard et seule la première formule de réclamation de fin d’année que reçoit la Société prend effet pour l’application de la Loi et des règlements. Règl. de l’Ont. 483/05, art. 5.

(8) Sous réserve du paragraphe (9) et de l’article 5.1, si la date de prise de possession d’un logement tombe le 1er septembre 2005 ou par la suite et que le propriétaire remet une formule de réclamation de fin d’année à la Société à son égard au cours de la période de réclamation de fin d’année, le vendeur a jusqu’à la fin du 150e jour qui suit cet anniversaire pour réparer les articles ou régler les questions énumérés sur la formule et faisant l’objet d’une garantie. Règl. de l’Ont. 483/05, art. 5; Règl. de l’Ont. 9/09, art. 4.

(9) Si le vendeur ne répare pas les articles ou ne règle pas les questions énumérés sur la formule de réclamation de fin d’année visée au paragraphe (7) avant la fin du 120e jour qui suit le premier anniversaire de la date de prise de possession, le propriétaire peut demander une conciliation en contactant la Société du 121e au 150e jour, inclusivement, qui suivent ce jour. Règl. de l’Ont. 483/05, art. 5.

(10) Le propriétaire qui ne demande pas de conciliation en vertu du paragraphe (9) ou qui annule la conciliation demandée en vertu de ce paragraphe est réputé avoir retiré de la formule de réclamation de fin d’année les articles non réparés et les questions non réglées par le vendeur avant la fin du 150e jour qui suit le premier anniversaire de la date de prise de possession. Règl. de l’Ont. 483/05, art. 5.

(11) Si le propriétaire demande la conciliation en vertu du paragraphe (5) ou (9), le vendeur dispose de 30 jours après la date de cette demande pour réparer les articles ou régler les questions énumérés sur la formule de réclamation de fin d’année et faisant l’objet d’une garantie. Règl. de l’Ont. 483/05, art. 5.

(12) Le propriétaire peut, conformément à l’article 4.4 ou 4.6, présenter une nouvelle réclamation au titre de la garantie à l’égard d’un article ou d’une question qu’il est réputé avoir retiré en application du paragraphe (6) ou (10) si la période de garantie qui s’y applique n’a pas expiré au moment de la présentation. Règl. de l’Ont. 483/05, art. 5.

Réclamation de deuxième année

4.4 (1) Abrogé : Règl. de l’Ont. 274/10, art. 5.

(2) Pour présenter une réclamation au titre de la garantie au cours de la période de réclamation de deuxième année, le propriétaire remplit la formule de réclamation de deuxième année et la remet à la Société. Règl. de l’Ont. 320/03, art. 3; Règl. de l’Ont. 9/09, par. 5 (1).

(3) Sous réserve du paragraphe (4) et de l’article 5.1, le vendeur a jusqu’à la fin du 150e jour qui suit le jour de la réception par la Société de la formule de réclamation de deuxième année que le propriétaire lui remet au cours de la période de réclamation de deuxième année pour réparer les articles ou régler les questions énumérés sur la formule et faisant l’objet d’une garantie. Règl. de l’Ont. 320/03, art. 3; Règl. de l’Ont. 483/05, par. 6 (2); Règl. de l’Ont. 9/09, par. 5 (2).

(4) Si le vendeur ne répare pas les articles ou ne règle pas les questions énumérés sur la formule de réclamation de deuxième année dans les 120 jours du jour de sa réception par la Société, le propriétaire peut demander une conciliation en contactant la Société du 121e au 150e jour, inclusivement, de ce jour. Règl. de l’Ont. 320/03, art. 3.

(5) Le propriétaire qui ne demande pas de conciliation en vertu du paragraphe (4) ou qui annule la conciliation demandée en vertu de ce paragraphe est réputé avoir retiré de la formule de réclamation de deuxième année les articles non réparés et les questions non réglées par le vendeur avant la fin du 150e jour qui suit le jour de la réception de la formule par la Société. Règl. de l’Ont. 483/05, par. 6 (3).

(6) Si le propriétaire demande la conciliation en vertu du paragraphe (4), le vendeur dispose de 30 jours après la date de cette demande pour réparer les articles ou régler les questions énumérés sur la formule de réclamation de deuxième d’année et faisant l’objet d’une garantie. Règl. de l’Ont. 483/05, par. 6 (3).

(7) Le propriétaire peut, conformément au présent article ou à l’article 4.6, présenter une nouvelle réclamation au titre de la garantie à l’égard d’un article ou d’une question qu’il est réputé avoir retiré en application du paragraphe (5) si la période de garantie qui s’y applique n’a pas expiré au moment de la présentation. Règl. de l’Ont. 483/05, par. 6 (3).

4.5 Abrogé : Règl. de l’Ont. 483/05, art. 7.

Réclamation pour vice de construction important de la troisième à la septième année

4.6 (1) Abrogé : Règl. de l’Ont. 274/10, art. 6.

(2) Pour présenter une réclamation en vertu du paragraphe 14 (4) de la Loi à l’égard d’un logement qui n’est pas un logement postérieur au 30 juin 2012, le propriétaire remplit la formule relative aux vices de construction importants et la remet à la Société au cours de la période de réclamation pour vice de construction important. Règl. de l’Ont. 9/09, art. 6; Règl. de l’Ont. 87/12, par. 3 (1) et (2).

(3) Après avoir reçu une formule relative aux vices de construction importants à l’égard d’un logement, la Société fait ce qui suit dans le délai précisé au paragraphe (4) :

a) elle inspecte le logement ou évalue les articles et questions énumérés sur la formule sans inspecter le logement;

b) elle remet au propriétaire un rapport énonçant son évaluation quant aux articles et questions énumérés sur la formule. Règl. de l’Ont. 483/05, art. 8; Règl. de l’Ont. 87/12, par. 3 (2).

(4) Pour l’application du paragraphe (3), le délai est :

a) de 10 jours après la réception de la formule relative aux vices de construction importants par la Société, si la date de prise de possession du logement tombe le 1er octobre 2003 ou par la suite mais avant le 1er septembre 2005;

b) de 30 jours après la réception de la formule relative aux vices de construction importants par la Société, si la date de prise de possession du logement tombe le 1er septembre 2005 ou par la suite. Règl. de l’Ont. 483/05, art. 8; Règl. de l’Ont. 87/12, par. 3 (2).

Conciliation des différends

5. (0.1) L’article 4 s’applique et le paragraphe 5 (2) et l’article 5.1 ne s’appliquent pas aux réclamations et aux conciliations pour retard de conclusion ou d’occupation présentées ou faites en vertu du Règlement de l’Ontario 165/08 (Warranty for Delayed Closing or Delayed Occupancy) pris en application de la Loi à l’égard de logements dont la date de prise de possession tombe le 1er mai 2004 ou par la suite. Règl. de l’Ont. 117/04, art. 4; Règl. de l’Ont. 166/08, art. 1.

(1) Le propriétaire qui exige la conciliation d’un différend entre lui et le vendeur en fait la demande à la Société. Le propriétaire et le vendeur paient chacun à la Société les frais de conciliation applicables indiqués à l’annexe A. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(2) Abrogé : Règl. de l’Ont. 483/05, art. 9.

(3) Si elle détermine que les travaux de correction prendront du temps à exécuter, la Société continue de faire les inspections du logement qu’elle considère nécessaires jusqu’à l’achèvement des travaux. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(4) Si elle détermine que la conciliation révèle un ou plusieurs vices qui font l’objet d’une garantie, la Société rembourse au propriétaire les frais de conciliation qu’il a payés. Règl. de l’Ont. 172/09, art. 3.

(5) Si elle détermine que la conciliation ne doit pas être imputée au vendeur, la Société lui rembourse les frais de conciliation qu’il a payés. Règl. de l’Ont. 172/09, art. 3.

5.1 (1) Le présent article s’applique et le paragraphe 5 (2) ne s’applique pas aux logements, à l’exclusion des parties communes d’un projet condominial, dont la date de prise de possession tombe le 1er octobre 2003 ou par la suite. Règl. de l’Ont. 320/03, art. 4.

(2) Du 30e au 60e jour, inclusivement, de la date à laquelle le propriétaire demande la conciliation conformément à l’article 4.2, 4.3 ou 4.4, la Société mène celle-ci et remet au propriétaire et au vendeur un rapport énonçant son évaluation quant à la question de savoir si les articles ou questions font l’objet d’une garantie et si les réparations ou l’indemnité éventuelles sont exigées. Règl. de l’Ont. 320/03, art. 4; Règl. de l’Ont. 483/05, art. 10.

(3) Le vendeur, dispose d’une autre période de 30 jours à compter de la date de la remise du rapport pour exécuter les réparations et verser l’indemnité qui y sont exigées. Règl. de l’Ont. 320/03, art. 4.

(4) Si le vendeur ne le fait pas, la Société, sous réserve du paragraphe 14 (3) de la Loi et de l’article 6, verse l’indemnité au propriétaire par prélèvement sur le fonds de garantie ou exécute ou fait exécuter les réparations. Règl. de l’Ont. 320/03, art. 4.

Réclamations concernant les parties communes d’un condominium

5.2 (1) Les définitions qui suivent s’appliquent aux articles 5.3 à 5.8.

«formule de réclamation de première année» La formule que la Société exige pour la réclamation au titre de la garantie que le propriétaire fait à l’égard des parties communes d’un projet condominial et qu’il lui présente au cours de la période de réclamation de première année. («first-year form»)

«période de réclamation de première année» La période qui commence immédiatement après la date d’enregistrement de la déclaration et de la description du projet condominial et qui se termine le premier anniversaire de cette date. («first-year claim period»)

«propriétaire» L’association condominiale, en ce qui concerne les parties communes d’un projet condominial. («owner») Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(2) Les articles 5.3 à 5.8 s’appliquent aux réclamations au titre de la garantie faites à l’égard des parties communes d’un projet condominial enregistré le 1er juillet 2010 ou par la suite. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(3) Les articles 4 à 5.1 ne s’appliquent pas aux réclamations au titre de la garantie faites à l’égard des parties communes d’un projet condominial enregistré le 1er juillet 2010 ou par la suite. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

5.3 et 5.4 Abrogés : Règl. de l’Ont. 87/12, art. 4.

Parties communes d’un projet condominial — réclamations de première année

5.5 (1) Pour présenter une réclamation au titre de la garantie au cours de la période de réclamation de première année à l’égard des parties communes d’un projet condominial, le propriétaire remplit la formule de réclamation de première année et la remet à la Société. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(2) Le propriétaire peut remettre plusieurs formules de réclamation de première année à la Société au cours de la période de réclamation de première année. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(3) Si le propriétaire remet une formule de réclamation de première année à la Société au cours de la période de réclamation de première année, le vendeur a jusqu’à la fin du délai de 18 mois qui suit le premier anniversaire de la date d’enregistrement de la déclaration et de la description du projet condominial pour réparer les articles ou régler les questions énumérés sur la formule. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(4) Si le vendeur ne répare pas les articles ou ne règle pas les questions énumérés sur la formule de réclamation de première année présentée en application du présent article avant la fin du délai précisé au paragraphe (3), le propriétaire peut demander une conciliation en contactant la Société dans les 60 jours qui suivent la fin de ce délai. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(5) Le propriétaire qui ne demande pas de conciliation en vertu du paragraphe (4) ou qui annule la conciliation demandée en vertu de ce paragraphe est réputé avoir retiré de la formule de réclamation de première année les articles non réparés et les questions non réglées par le vendeur avant la fin du délai précisé au paragraphe (3). Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(6) Si le propriétaire demande une conciliation en vertu du paragraphe (4), le vendeur dispose de 90 jours à compter de la date de la demande pour réparer les articles ou régler les questions énumérés sur la formule de réclamation de première année. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(7) Si le propriétaire demande une conciliation en vertu du paragraphe (4) et que le vendeur ne répare pas les articles ou ne règle pas les questions dans les 90 jours qui suivent la date de la demande, la Société mène une conciliation du 91e au 150e jour, inclusivement, de cette date et remet au propriétaire et au vendeur un rapport énonçant son évaluation quant à la question de savoir si les articles ou questions font l’objet d’une garantie. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(8) Le vendeur dispose d’une autre période de 90 jours à compter de la date de la remise du rapport pour exécuter les réparations ou régler par ailleurs toutes les questions faisant l’objet d’une garantie qui y sont énoncées. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(9) Si le vendeur n’exécute par les réparations ou ne règle pas par ailleurs toutes les questions faisant l’objet d’une garantie qui sont énoncées dans le rapport, la Société, sous réserve du paragraphe 14 (3) de la Loi et de l’article 6 du présent règlement, verse l’indemnité au propriétaire par prélèvement sur le fonds de garantie ou exécute ou fait exécuter les travaux requis. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

Parties communes d’un projet condominial — réclamations de deuxième année

5.6 (1) Pour présenter une réclamation au titre de la garantie au cours de la période de réclamation de deuxième année à l’égard des parties communes d’un projet condominial, le propriétaire remplit la formule de réclamation de deuxième année et la remet à la Société. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(2) Abrogé : Règl. de l’Ont. 87/12, art. 5.

(3) Si le propriétaire remet une formule de réclamation de deuxième année à la Société au cours de la période de réclamation de deuxième année, le vendeur a jusqu’à la fin du délai de six mois qui suit le deuxième anniversaire de la date d’enregistrement de la déclaration et de la description du projet condominial pour réparer les articles ou régler les questions énumérés sur la formule. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(4) Si le vendeur ne répare pas les articles ou ne règle pas les questions énumérés sur la formule de réclamation de deuxième année présentée en application du présent article avant la fin du délai précisé au paragraphe (3), le propriétaire peut demander une conciliation en contactant la Société dans les 60 jours qui suivent la fin de ce délai. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(5) Le propriétaire qui ne demande pas de conciliation en vertu du paragraphe (4) ou qui annule la conciliation demandée en vertu de ce paragraphe est réputé avoir retiré de la formule de réclamation de deuxième année les articles non réparés et les questions non réglées par le vendeur avant la fin du délai précisé au paragraphe (3). Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(6) Si le propriétaire demande une conciliation en vertu du paragraphe (4), le vendeur dispose de 90 jours à compter de la date de la demande pour réparer les articles ou régler les questions énumérés sur la formule de réclamation de deuxième année. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(7) Si le propriétaire demande une conciliation en vertu du paragraphe (4) et que le vendeur ne répare pas les articles ou ne règle pas les questions dans les 90 jours qui suivent la date de la demande, la Société mène une conciliation du 91e au 150e jour, inclusivement, de cette date et remet au propriétaire et au vendeur un rapport énonçant son évaluation quant à la question de savoir si les articles ou questions font l’objet d’une garantie. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(8) Le vendeur dispose d’une autre période de 90 jours à compter de la date de la remise du rapport pour exécuter les réparations ou régler par ailleurs toutes les questions faisant l’objet d’une garantie qui y sont énoncées. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(9) Si le vendeur n’exécute par les réparations ou ne règle pas par ailleurs toutes les questions faisant l’objet d’une garantie qui sont énoncées dans le rapport, la Société, sous réserve du paragraphe 14 (3) de la Loi et de l’article 6 du présent règlement, verse l’indemnité au propriétaire par prélèvement sur le fonds de garantie ou exécute ou fait exécuter les travaux requis. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

Parties communes d’un projet condominial — réclamations pour vice de construction important

5.7 (1) Pour présenter une réclamation au titre de la garantie à l’égard des parties communes d’un projet condominial qui ne comprend aucun logement postérieur au 30 juin 2012 en application du paragraphe 14 (4) de la Loi, le propriétaire remplit et remet à la Société une formule relative aux vices de construction importants au cours de la période de réclamation pour vice de construction important. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7; Règl. de l’Ont. 87/12, par. 6 (1).

(2) Abrogé : Règl. de l’Ont. 87/12, par. 6 (2).

(3) Si le propriétaire lui remet une formule relative aux vices de construction importants en application du paragraphe (1) au cours de la période de réclamation pour vice de construction important, la Société mène une conciliation et remet au propriétaire un rapport énonçant son évaluation quant à la question de savoir si les articles ou questions énoncés dans la formule font l’objet d’une garantie des vices de construction importants. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

Parties communes d’un projet condominial — conciliation des différends

5.8 (1) Relativement à une réclamation au titre de la garantie faite à l’égard des parties communes d’un projet condominial en application de l’article 5.5 ou 5.6, la Société peut mener une conciliation si elle détermine que les parties n’agissent pas de façon raisonnable pour régler les questions énoncées sur la formule de réclamation de première année ou la formule de réclamation de deuxième année, selon le cas, que le propriétaire lui présente. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(2) Si la Société mène une conciliation conformément à l’article 5.5, 5.6 ou 5.7 ou au présent article, le vendeur et le propriétaire lui paient chacun les frais de conciliation applicables indiqués à l’annexe A. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(3) Si elle détermine que la conciliation révèle un ou plusieurs vices qui font l’objet d’une garantie, la Société rembourse au propriétaire les frais de conciliation qu’il a payés. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

(4) Si elle détermine que la conciliation ne doit pas être imputée au vendeur, la Société lui rembourse les frais de conciliation qu’il a payés. Règl. de l’Ont. 274/10, art. 7.

Logements postérieurs au 30 juin 2012 — Réclamation pour vice de construction important de la troisième à la septième année

5.9 (1) Pour présenter une réclamation pour vice de construction important à l’égard d’un logement postérieur au 30 juin 2012, le propriétaire remplit une formule relative aux vices de construction importants et la remet à la Société au cours de la période de réclamation pour vice de construction important. Règl. de l’Ont. 87/12, art. 7.

(2) Le vendeur a jusqu’à la fin du 90e jour qui suit le jour de la réception par la Société de la formule relative aux vices de construction importants que le propriétaire lui remet au cours de la période de réclamation pour vice de construction important pour réparer les articles ou régler les questions énumérés sur la formule et faisant l’objet d’une garantie. Règl. de l’Ont. 87/12, art. 7.

(3) Si le vendeur ne répare pas les articles ou ne règle pas les questions énumérés sur la formule relative aux vices de construction importants dans les 90 jours du jour de sa réception par la Société, le propriétaire peut demander une conciliation en contactant la Société du 91e au 120e jour qui suit le jour de la réception de la formule par la Société. Règl. de l’Ont. 87/12, art. 7.

(4) Le propriétaire qui ne demande pas de conciliation en vertu du paragraphe (3) ou qui annule la conciliation demandée en vertu de ce paragraphe est réputé avoir retiré de la formule relative aux vices de construction importants les articles non réparés et les questions non réglées par le vendeur avant la fin du 90e jour qui suit le jour de la réception de la formule par la Société. Règl. de l’Ont. 87/12, art. 7.

(5) Si le propriétaire demande une conciliation en vertu du paragraphe (3), la Société fixe une date de conciliation dans un délai raisonnable après la présentation de la demande. Règl. de l’Ont. 87/12, art. 7.

(6) Si la conciliation relative à la réclamation nécessite de mener une enquête sur les lieux, le propriétaire fournit un accès et une aide raisonnables à la Société et au vendeur pour permettre à la Société ou à toute personne qu’elle désigne de mener toute enquête raisonnablement nécessaire pour évaluer la réclamation. Règl. de l’Ont. 87/12, art. 7.

(7) Si le propriétaire ne se conforme pas au paragraphe (6), la Société peut rejeter la réclamation. Règl. de l’Ont. 87/12, art. 7.

(8) Après avoir mené la conciliation, la Société remet un rapport présentant ses conclusions quant à la question de savoir si chaque point visé par la réclamation constitue ou non un vice de construction important et, dans l’affirmative, recommandant soit une indemnité soit des réparations. Règl. de l’Ont. 87/12, art. 7.

(9) Dans les 10 jours qui suivent la remise par la Société du rapport visé au paragraphe (8), le vendeur conclut :

a) soit une entente avec le propriétaire et la Société par laquelle il s’engage à régler la réclamation directement avec le propriétaire, au moyen de réparations ou d’une indemnité;

b) soit un accord écrit de partage des coûts avec la Société à l’égard de chaque point visé par la réclamation. Règl. de l’Ont. 87/12, art. 7.

(10) Dans les cas suivants, la Société règle la réclamation directement avec le propriétaire soit en lui versant l’indemnité par prélèvement sur le fonds de garantie, soit en exécutant ou en faisant exécuter les travaux requis :

a) le vendeur ne se conforme pas aux obligations qui lui incombent aux termes du paragraphe (9);

b) le vendeur conclut une entente visée à l’alinéa (9) a), mais n’en respecte pas les conditions sans que le propriétaire en soit responsable de quelque manière que ce soit;

c) le vendeur conclut un accord visé à l’alinéa (9) b). Règl. de l’Ont. 87/12, art. 7.

Dispositions générales

5.10 La Société peut, à sa seule discrétion, proroger ou abréger le délai précisé aux articles 4.1 à 4.6, 5.1, 5.2, 5.5 à 5.7 et 5.9 si elle établit, selon le cas :

a) que le vendeur n’est pas en mesure ou refuse de réparer les articles ou de régler les questions visés par la réclamation et faisant l’objet d’une garantie;

b) que la réclamation au titre de la garantie :

(i) soit porte sur des articles ou des questions qui concernent la santé et la sécurité, des réparations saisonnières ou une situation d’urgence;

(ii) soit est liée à d’autres circonstances extraordinaires;

c) que les délais précisés commencent ou se terminent pendant la période qui court du 24 décembre d’une année au 1er janvier de l’année suivante, inclusivement, ou couvrent cette période. Règl. de l’Ont. 87/12, art. 7.

5.11 (1) La personne qui remet une formule à la Société en application de l’un ou l’autre des articles 4.1 à 4.6, 5.1, 5.2, 5.5 à 5.7 et 5.9 le fait :

a) soit en mains propres, par messager ou par télécopieur;

b) soit au moyen du portail Web désigné par la Société à l’intention des acheteurs;

c) soit par courrier ordinaire ou recommandé, sauf en cas d’interruption générale du service postal. Règl. de l’Ont. 87/12, art. 7.

(2) La remise en mains propres ou par messager prend effet le jour de la réception par la Société, s’il s’agit d’un jour ouvrable, ou, sinon, le jour ouvrable suivant. Règl. de l’Ont. 87/12, art. 7.

(3) La remise par télécopieur ou au moyen du portail Web désigné par la Société à l’intention des acheteurs prend effet le jour de l’envoi, qu’il s’agisse ou non d’un jour ouvrable. Règl. de l’Ont. 87/12, art. 7.

(4) La remise par courrier ordinaire prend effet :

a) à la date du cachet de la poste, si la Société reçoit l’envoi dans les 10 jours de l’expiration du délai prévu par l’article applicable;

b) sinon, à la date à laquelle la Société reçoit l’envoi. Règl. de l’Ont. 87/12, art. 7.

Limites de la responsabilité

6. (1) Dans le cas d’un logement d’un genre visé à l’alinéa a) ou b) de la définition de «logement» à l’article 1 de la Loi, le montant maximal payable à une personne par prélèvement sur le fonds de garantie pour une réclamation présentée en vertu du paragraphe 14 (1) ou (2) de la Loi est :

a) de 20 000 $, pour une réclamation relative à une convention d’achat ou à un contrat de construction conclus avant le 1er février 2003;

b) de 40 000 $, pour une réclamation relative à une convention d’achat ou à un contrat de construction conclus le 1er février 2003 ou par la suite. Règl. de l’Ont. 2/03, art. 1.

(2) Dans le cas d’un logement qui est une unité condominiale d’habitation, le montant maximal payable à une personne par prélèvement sur le fonds de garantie pour une réclamation présentée en vertu du paragraphe 14 (1) de la Loi est de 20 000 $, plus le montant des intérêts accumulés jusqu’au moment du paiement sur le capital net payable par prélèvement sur le fonds de garantie pour la réclamation. Règl. de l’Ont. 2/03, art. 1.

(2.1) La définition qui suit s’applique au paragraphe (2).

«capital net» Le moindre des montants suivants :

a) 20 000 $;

b) le montant du dépôt payé par la personne à un vendeur à titre de crédit à l’égard du prix d’achat prévu au contrat au moment de la conclusion moins les montants que le paragraphe 14 (6) de la Loi exige de déduire du montant du dépôt. Règl. de l’Ont. 2/03, art. 1.

(3) Dans le cas d’un logement d’un genre visé à l’alinéa a) ou b) de la définition de «logement» à l’article 1 de la Loi, le montant maximal payable au propriétaire par prélèvement sur le fonds de garantie pour une réclamation présentée en vertu du paragraphe 14 (3) ou (4) de la Loi est :

a) de 100 000 $, si la réclamation concerne une convention d’achat ou un contrat de construction conclu avant le 1er septembre 2004 et prévoyant une date de prise de possession qui tombe avant le 1er juillet 2006;

b) de 150 000 $, si la réclamation concerne une convention d’achat ou un contrat de construction conclu le 1er septembre 2004 ou par la suite et prévoyant une date de prise de possession qui tombe avant le 1er juillet 2006;

c) de 300 000 $, si la réclamation concerne une convention d’achat ou un contrat de construction prévoyant une date de prise de possession qui tombe le 1er juillet 2006 ou par la suite. Règl. de l’Ont. 246/04, par. 1 (1); Règl. de l’Ont. 343/06, par. 1 (1).

(4) Dans le cas d’une unité condominiale d’habitation, le montant maximal payable au propriétaire par prélèvement sur le fonds de garantie pour une réclamation présentée en vertu du paragraphe 14 (3) ou (4) de la Loi est :

a) de 100 000 $, si la réclamation concerne une convention d’achat ou un contrat de construction conclu avant le 1er septembre 2004 et prévoyant une date de prise de possession, parties communes non comprises, qui tombe avant le 1er juillet 2006;

b) de 150 000 $, si la réclamation concerne une convention d’achat ou un contrat de construction conclu le 1er septembre 2004 ou par la suite et prévoyant une date de prise de possession, parties communes non comprises, qui tombe avant le 1er juillet 2006;

c) de 300 000 $, si la réclamation concerne une convention d’achat ou un contrat de construction prévoyant une date de prise de possession, parties communes non comprises, qui tombe le 1er juillet 2006 ou par la suite. Règl. de l’Ont. 246/04, par. 1 (1); Règl. de l’Ont. 343/06, par. 1 (2).

(5) L’association condominiale qui, en vertu du paragraphe 14 (3) ou (4) de la Loi, peut présenter une réclamation visant un projet condominial a le droit, sous réserve du paragraphe (8), de se faire payer par prélèvement sur le fonds de garantie le coût de la correction des travaux défectueux en ce qui concerne les parties communes du projet condominial. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1; Règl. de l’Ont. 138/01, par. 2 (2).

(6) La responsabilité visée au paragraphe (3) ou (4) ne s’applique qu’aux dommages causés au logement et celle visée au paragraphe (5) ne s’applique qu’aux dommages causés aux parties communes. Il n’existe aucune responsabilité à l’égard des autres dommages, directs ou indirects. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(7) La responsabilité à l’égard du coût de l’achèvement d’un logement se limite à 2pour cent de son prix de vente ou à 5 000 $ si ce dernier montant est supérieur à l’autre. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(8) Sous réserve du paragraphe (8.1), le montant maximal payable par prélèvement sur le fonds de garantie pour une réclamation concernant les parties communes d’un projet condominial est le moins élevé des montants suivants :

a) 2 500 000 $;

b) un montant égal à 50 000 $ multiplié par le nombre d’unités condominiales d’habitation comprises dans le projet condominial. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1; Règl. de l’Ont. 246/04, par. 1 (2).

(8.1) La part maximale du montant maximal payable à l’association condominiale par prélèvement sur le fonds de garantie aux termes du paragraphe (8), pour une réclamation concernant les parties communes d’un projet condominial enregistré le 1er septembre 2004 ou par la suite, pour des dommages causés par des substances préjudiciables à l’environnement ou des risques environnementaux, des substances nocives, ou une contamination fongique ou bactérienne, notamment de la moisissure, est le moins élevé des montants suivants :

a) 100 000 $;

b) un montant égal à 2 000 $ multiplié par le nombre d’unités condominiales d’habitation comprises dans le projet condominial. Règl. de l’Ont. 246/04, par. 1 (3).

(9) Les plafonds prévus au présent article qui s’appliquent aux montants payables en ce qui concerne soit un logement, soit les parties communes d’un projet condominial sont des plafonds totaux pour toutes les réclamations présentées à l’égard du logement ou des parties communes et ils sont réduits des paiements prélevés sur le fonds de garantie en ce qui concerne ceux-ci. Règl. de l’Ont. 451/09, art. 1.

(10) La part maximale du montant maximal payable au propriétaire par prélèvement sur le fonds de garantie aux termes du paragraphe (3), (4) ou (8) en ce qui concerne le système d’égouts est de 25 000 $ par logement, dans le cas d’un logement que le constructeur était tenu d’enregistrer aux fins du Régime après le 30 juin 1993 aux termes de l’article 8. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(11) La part maximale du montant maximal payable au propriétaire par prélèvement sur le fonds de garantie aux termes du paragraphe (3) ou (4), en ce qui concerne les logements vendus aux termes de conventions d’achat ou construits aux termes de contrats de construction conclus le 1er septembre 2004 ou par la suite, pour des dommages causés par des substances préjudiciables à l’environnement ou des risques environnementaux, des substances nocives, ou une contamination fongique ou bactérienne, notamment de la moisissure, est de 15 000 $ par logement. Règl. de l’Ont. 246/04, par. 1 (3).

(12) Malgré les autres dispositions du présent article, dans le cas d’un projet condominial, le montant total maximal payable par prélèvement sur le fonds de garantie pour les réclamations, présentées aux termes des paragraphes 14 (3) ou (4) de la Loi, qui concernent tous les logements et toutes les parties communes du projet condominial est de 50 000 000 $, si la première convention d’achat conclue dans les conditions normales du marché à l’égard d’un logement du projet condominial est conclue de bonne foi le 1er juillet 2010 ou après cette date. Règl. de l’Ont. 275/10, art. 1.

Fonds de garantie

7. (1) La Société crée et maintient un fonds de garantie, auprès d’un ou de plusieurs assureurs titulaires d’un permis jugés acceptables par le conseil d’administration, aux termes d’un ou de plusieurs contrats approuvés par ce dernier. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(2) Aux termes de ces contrats, les assureurs conviennent d’indemniser la Société des montants que cette dernière est tenue de payer par suite du règlement d’un différend, d’un jugement, d’une instance ou d’une réclamation résultant du Régime pendant que les contrats sont en vigueur. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(3) Malgré les paragraphes (1) et (2), la Société peut créer et gérer, comme élément du fonds de garantie, un fonds non assuré sur lequel elle peut prélever le montant des réclamations présentées aux termes du Régime. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

8. Abrogé : Règl. de l’Ont. 274/10, art. 8.

8.1 Abrogé : Règl. de l’Ont. 498/09, art. 1.

PARTIE III
INSCRIPTION

Demande d’inscription

9. (1) L’auteur d’une demande qui désire être inscrit aux termes du Régime, remplit, signe et remet au registrateur la ou les formules de demande exigées par ce dernier. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(2) La demande indique les nom et adresse au complet de l’auteur de la demande, le genre d’entreprise commerciale de ce dernier, les nom et adresse de tous ses dirigeants, administrateurs et actionnaires principaux s’il est une personne morale, les nom et adresse de tous ses associés et membres s’il est une société en nom collectif ou une autre association non constituée en personne morale, un bref compte rendu de son expérience en affaires, des références de clients, des détails d’ententes de cautionnement, une estimation du nombre et du genre de logements qu’il compte construire pendant les douze mois qui suivent la date de la demande, des inventaires de logements et les autres renseignements dont le registrateur peut raisonnablement avoir besoin. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(3) L’auteur de la demande remet au registrateur les documents suivants :

1. Une entente, intervenue entre l’auteur de la demande et la Société, qui prévoit les droits et obligations des parties en ce qui concerne l’enregistrement des logements aux fins du Régime, l’exécution des travaux par les constructeurs, la vente des logements par les vendeurs et les autres questions que la Société peut raisonnablement exiger. Cette entente est rédigée selon la formule demandée par la Société et est dûment remplie et signée en double exemplaire par l’auteur de la demande.

2. Une lettre, rédigée par une banque à charte régie par la Loi sur les banques (Canada) ou par une personne morale inscrite en vertu de la Loi sur les sociétés de prêt et de fiducie, faisant état de la situation financière de l’auteur de la demande.

3. Les états financiers de l’auteur de la demande et les autres renseignements se rapportant aux affaires financières de ce dernier dont le registrateur peut avoir besoin.

4. Si l’auteur de la demande n’est pas un constructeur, des preuves, jugées valables par le registrateur, établissant qu’il a conclu une ou plusieurs ententes permanentes avec au moins une personne inscrite qui est un constructeur, selon lesquelles cette personne convient d’exécuter les travaux nécessaires pour remplir les obligations des garanties qui incombent à l’auteur de la demande aux termes du Régime.

4.1 Une sûreté pour toute réclamation ayant trait à l’auteur de la demande pour les pertes, coûts ou dépenses payés ou payables par la Société, selon le montant et sous la forme que fixe le registrateur.

5. Les autres documents se rapportant à la demande dont le registrateur peut raisonnablement avoir besoin. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1; Règl. de l’Ont. 430/99, par. 2 (1).

(4) Pour chaque demande d’inscription aux termes du Régime, l’auteur de la demande paie à la Société les droits d’inscription applicables indiqués à l’annexe A. Règl. de l’Ont. 172/09, art. 4.

(4.1) Si l’auteur de la demande propose de conclure une convention de dépôt en fiducie afin de remplir l’obligation de fournir une sûreté à la Société comme l’exige la sous-disposition 10.1 i de l’article 1 du Règlement 894 des Règlements refondus de l’Ontario de 1990 (Modalités et conditions d’inscription applicables aux constructeurs et aux vendeurs) pris en application de la Loi, il paie à la Société les droits indiqués à l’annexe A à l’égard de la convention. Règl. de l’Ont. 172/09, art. 4.

(5) Le registrateur peut refuser d’inscrire l’auteur d’une demande qui ne se conforme pas aux exigences du présent article. Règl. de l’Ont. 430/99, par. 2 (2).

Renouvellement de l’inscription

10. (1) L’inscription et le renouvellement de celle-ci expirent un an après la date de leur octroi à la personne inscrite. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(2) La personne inscrite demande le renouvellement de l’inscription au plus tard 30 jours avant la date d’expiration de celle-ci, et décrit en détail les changements survenus dans les faits énoncés dans la plus récente demande d’inscription ou de renouvellement de l’inscription consignée aux dossiers. Règl. de l’Ont. 142/02, art. 4.

(2.1) Le registrateur peut permettre à l’auteur de la demande de demander le renouvellement de l’inscription après l’expiration du délai précisé au paragraphe (2) s’il détermine que cela ne serait pas contraire à l’intérêt public et que l’auteur de la demande aurait droit à l’inscription aux termes de l’article 7 de la Loi s’il en faisait la demande. Règl. de l’Ont. 172/09, par. 5 (1).

(3) L’auteur de la demande de renouvellement de l’inscription remplit, signe et remet au registrateur la ou les formules de demande et les autres documents fournis par celui-ci. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(4) Pour chaque demande de renouvellement de l’inscription aux termes du Régime, l’auteur de la demande paie à la Société les droits de renouvellement indiqués à l’annexe A. Règl. de l’Ont. 172/09, par. 5 (2).

11. et 12. Abrogés (PARTIE IV) : Règl. de l’Ont. 430/99, art. 3.

PARTIE V
SUBROGATION

13. (1) La Société est subrogée dans tous les droits de recouvrement d’une personne qui a touché un montant à l’égard d’une réclamation par prélèvement sur le fonds de garantie prévu par la Loi et elle peut intenter une action en son propre nom ou en celui de la personne en question contre n’importe quel défendeur visé par l’action en ce qui concerne de tels droits de recouvrement. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(2) La Société a le droit, en vertu de ses droits de recouvrement, de poursuivre des instances judiciaires, y compris une action en dommages-intérêts, pour recouvrer un montant se limitant à celui qu’elle a payé par prélèvement sur le fonds de garantie à la personne dans les droits de laquelle elle est subrogée, y compris les frais de justice, plus tous les frais qu’elle engage lors de l’action visée au présent paragraphe. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(3) Les montants que la Société recouvre sont affectés de la façon suivante :

a) en premier lieu, ils sont affectés au paiement des frais que la Société a réellement engagés lors d’une action ou d’une action connexe et pour obtenir la saisie-exécution;

b) en deuxième lieu, ils sont affectés au remboursement à la Société de l’indemnité versée par celle-ci à la personne par prélèvement sur le fonds de garantie;

c) en troisième lieu, le solde est affecté au paiement d’une somme à la personne dont les droits sont subrogés. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(4) Une transaction ou une renonciation ne met pas fin aux droits de la Société sauf si celle-ci y a donné son consentement par écrit. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(5) Les personnes qui ont reçu des sommes de la Société par prélèvement sur le fonds de garantie informent sans délai cette dernière de toute action qu’elles ont intentée contre toute personne qui a causé le préjudice qui a entraîné le paiement de ces sommes ou qui a contribué à ce préjudice. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

PARTIE VI
GARANTIES

Pénétration des eaux

14. (1) Le vendeur d’un logement neuf garantit au propriétaire l’absence d’infiltration d’eau dans le sous-sol ou les fondations du logement. Règl. de l’Ont. 9/09, art. 7.

(2) La garantie décrite au paragraphe (1) ne s’applique qu’aux réclamations présentées au cours d’une période de garantie de deux ans qui se termine le deuxième anniversaire de la date de prise de possession. Règl. de l’Ont. 9/09, art. 7.

Dispositions générales

15. (1) Les définitions qui suivent s’appliquent au présent article.

«enveloppe» L’assemblage des murs et du toit qui contient l’espace à construire. S’entend en outre des éléments de l’assemblage qui contribuent à la séparation de l’environnement extérieur et intérieur permettant la maîtrise de ce dernier dans des limites acceptables. («building envelope»)

«habillage extérieur» L’ensemble des parements des murs extérieurs. S’entend en outre du bardage et de la maçonnerie en surface qu’exigent et précisent les articles applicables de l’Ontario Building Code (Code du bâtiment de l’Ontario) aux termes duquel le permis de construire a été délivré. («exterior cladding»)

«réseaux de distribution» L’ensemble des fils, conduites, tuyaux, raccordements, interrupteurs, réceptacles et joints d’étanchéité, à l’exclusion toutefois des appareils ménagers, installations et agencements. («delivery and distribution systems») Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(2) Le vendeur d’un logement neuf donne au propriétaire les garanties suivantes :

a) le logement est construit selon les méthodes reconnues dans la construction et les matériaux utilisés, notamment les fenêtres, les portes et le calfeutrage, sont exempts de vices de sorte que l’enveloppe du logement empêche la pénétration des eaux;

b) les matériaux et le travail se rapportant aux réseaux de distribution de l’électricité, de la plomberie et du chauffage sont exempts de vices;

c) les matériaux et le travail se rapportant à l’habillage extérieur du logement sont exempts de vices qui entraînent le détachement, le déplacement ou la détérioration physique;

d) le logement est exempt de contraventions aux dispositions de l’Ontario Building Code (Code du bâtiment de l’Ontario) aux termes duquel le permis de construire a été délivré, lesquelles touchent la santé et la sécurité, notamment la sécurité en matière d’incendie, l’isolation, les pare-air et pare-vapeur, la ventilation, le chauffage et la solidité structurelle;

e) le logement est exempt de vices de construction importants. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(2.1) Les réclamations pour vice de construction important présentées à l’égard d’un logement postérieur au 30 juin 2012 ne portent pas sur les dommages ou les réclamations qui, selon le cas :

a) concernent un appareil de levage au sens que le paragraphe 1 (1) du Règlement de l’Ontario 209/01 (Elevating Devices) pris en vertu de la Loi de 2000 sur les normes techniques et la sécurité donne à l’expression «elevating device», à l’exclusion de la structure du bâtiment qui entoure l’appareil;

b) concernent des appareils qui font partie de l’équipement ou du système de chauffage ou de refroidissement, que ce soit pour l’eau, l’air ou d’autres substances, y compris les chaudières, les climatiseurs, les refroidisseurs d’eau et les ventilateurs récupérateurs de chaleur;

c) résultent d’une humidité ne résultant pas de la défaillance d’un élément structural porteur du bâtiment;

d) résultent d’actes ou d’omissions de la part d’un propriétaire, d’un locataire, d’un représentant autorisé ou d’un invité;

e) résultent d’actes d’autorités civiles ou militaires ou d’actes de guerre, d’émeutes, d’insurrections ou d’agitation populaire;

f) résultent d’une inondation qui n’est pas causée par le vendeur ou le constructeur;

g) résultent de toute chose à laquelle la garantie ne s’applique pas selon le paragraphe 13 (2) de la Loi. Règl. de l’Ont. 87/12, art. 8.

(3) Les garanties décrites au paragraphe (2) ne s’appliquent qu’aux réclamations présentées au cours d’une période de garantie de deux ans qui se termine le deuxième anniversaire de la date de prise de possession dans le cas des logements qui étaient ou auraient dû être enregistrés après le 31 décembre 1990. Règl. de l’Ont. 9/09, art. 8.

(4) Les garanties décrites au paragraphe (2) sont celles visées à l’alinéa 13 (1) c) de la Loi. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

16. Dans le cas des logements enregistrés après le 31 décembre 1990, les réclamations en dommages-intérêts résultant d’un vice de construction important peuvent être présentées n’importe quand au cours de la période de réclamation pour vice de construction important. Règl. de l’Ont. 9/09, art. 9.

17. Abrogé : Règl. de l’Ont. 166/08, art. 2.

Substitutions

18. (1) Le vendeur d’un logement neuf garantit au propriétaire que toute substitution aux articles de construction ou de finition laissés au choix de l’acheteur aux termes de la convention d’achat ne se fait qu’avec le consentement écrit de l’acheteur. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(2) Le paragraphe (1) ne s’applique pas lorsque, selon le cas :

a) l’acheteur, ayant été avisé, ne fixe pas de choix dans les 30 jours qui suivent la signature de la convention d’achat par celui-ci ou dans un autre délai convenu;

b) un article choisi aux termes de l’alinéa a) n’est pas disponible, et l’acheteur ne fixe pas de choix dans les sept jours de la réception d’un avis écrit du vendeur signalant que l’article n’est pas disponible ou dans un autre délai convenu. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

(3) Le vendeur d’un logement neuf garantit au propriétaire que, faute de choix par l’acheteur aux termes de l’alinéa (2) a) ou b), il choisira au nom de celui-ci un article de qualité égale ou supérieure à l’article original prévu dans la convention d’achat. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

19. Le vendeur d’un logement neuf garantit à l’acheteur que, lorsqu’il fait la substitution d’un article visé dans la convention d’achat et non laissé au choix de l’acheteur aux termes de celle-ci, cet article sera de qualité égale ou supérieure à l’article visé dans la convention d’achat. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

19.1 Abrogé : Règl. de l’Ont. 166/08, art. 3.

Admissibilité

20. Une réclamation ne peut être présentée en vertu du paragraphe 18 (1) ou de l’article 19 que si les conditions suivantes sont réunies :

a) l’opération est conclue;

b) la réclamation est présentée par le propriétaire au cours de la période de garantie d’un an qui se termine le premier anniversaire de la date de prise de possession. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1; Règl. de l’Ont. 166/08, art. 4; Règl. de l’Ont. 9/09, art. 10.

21. (1) Sous réserve des paragraphes (2) et (3), pour l’application de l’article 18, l’avis écrit peut être donné en personne à l’acheteur ou lui être envoyé par courrier électronique, télécopie, messager ou courrier enregistré à l’adresse ou selon les coordonnées figurant dans la convention d’achat ou à toute autre adresse ou selon toutes autres coordonnées fournies conformément à la convention. Règl. de l’Ont. 166/08, art. 5.

(2) L’avis écrit prévu à l’article 18 ne doit pas être envoyé par courrier enregistré en cas d’arrêt ou d’interruption des services postaux au moment de l’envoi. Règl. de l’Ont. 166/08, art. 5.

(3) Est sans effet l’envoi de l’avis écrit prévu à l’article 18 qui se fait par courrier enregistré dans les cinq jours précédant un arrêt ou une interruption des services postaux ou pendant un tel arrêt ou une telle interruption. Règl. de l’Ont. 166/08, art. 5.

(4) L’avis écrit donné ou envoyé conformément au présent article est réputé donné et reçu :

a) le jour de la remise ou de l’envoi, s’il est donné en personne ou envoyé par courrier électronique ou télécopie un jour ouvrable;

b) le jour ouvrable suivant le jour de la remise ou de l’envoi, s’il est donné en personne ou envoyé par courrier électronique ou télécopie un jour qui n’est pas ouvrable;

c) le deuxième jour ouvrable suivant le jour de l’envoi, s’il est envoyé par messager;

d) sous réserve du paragraphe (3), le cinquième jour ouvrable suivant le jour de l’envoi, s’il est envoyé par courrier enregistré. Règl. de l’Ont. 166/08, art. 5.

22. Abrogé : Règl. de l’Ont. 166/08, art. 6.

23. (1) et (2) Abrogés : Règl. de l’Ont. 166/08, art. 7.

(3) Les garanties prévues au paragraphe 18 (1) et à l’article 19 s’appliquent aux conventions d’achat conclues après le 30 juin 1988. Règl. de l’Ont. 349/94, art. 1.

24. Abrogé : Règl. de l’Ont. 166/08, art. 8.

ANNEXE A

Droits d’inscription

Montant ($CAN)

1. (1)

Les définitions qui suivent s’appliquent à la présente disposition.

 
 

«contrôle» À l’égard d’une personne, s’entend du pouvoir de diriger ou d’influencer de façon importante, que ce soit directement ou indirectement, sa gestion, ses politiques ou ses activités commerciales de toute façon, notamment en détenant des intérêts avec droit de vote, selon ce que détermine le registrateur. («control»)

 
 

«groupe vendeur ou constructeur» Vendeur ou constructeur qui contrôle un ou plusieurs autres vendeurs ou constructeurs ou qui est sous leur contrôle. («umbrella vendor or builder»)

 
 

«revendeur» Vendeur d’un logement qui n’en est pas le vendeur initial. («re-seller vendor»)

 

(2)

Les droits d’inscription du vendeur ou du constructeur qui n’est ni un groupe vendeur ou constructeur ni un revendeur s’établissent à

2 500

(3)

Les droits d’inscription du vendeur ou du constructeur qui est un groupe vendeur ou constructeur ou un revendeur s’établissent à

600

(4)

Les droits d’inscription du vendeur ou du constructeur qui est un revendeur sans être un groupe vendeur ou constructeur s’établissent à

350

(5)

Les droits payables par le vendeur pour chaque convention de dépôt en fiducie qu’il conclut s’établissent à

500

Droits de renouvellement de l’inscription

 

2. (1)

Les définitions qui suivent s’appliquent à la présente disposition.

 
 

«renouvellement ordinaire de l’inscription» Renouvellement de l’inscription d’un vendeur ou d’un constructeur qui n’est pas un renouvellement rapide de l’inscription. («regular renewal of registration»)

 
 

«renouvellement rapide de l’inscription» S’entend du renouvellement de l’inscription d’un vendeur ou d’un constructeur si le registrateur détermine que le droit de l’auteur de la demande au renouvellement en application du paragraphe 7 (1) de la Loi peut être déterminé suivant un processus accéléré. («fast track renewal of registration»)

 

(2)

Les droits de renouvellement ordinaire de l’inscription s’établissent à

500

(3)

Les droits de renouvellement rapide de l’inscription s’établissent à

300

(4)

Si la demande de renouvellement est présentée après l’expiration du délai précisé au paragraphe 10 (2) du présent règlement et que le registrateur la permet en vertu du paragraphe 10 (2.1) du présent règlement, les droits de renouvellement de l’inscription, en plus des droits imputables aux termes du paragraphe (2) ou (3), s’établissent à

500

Droits d’enregistrement et de nouvel enregistrement

 

3. (1)

Les droits d’enregistrement pour chaque logement d’un genre visé aux alinéas a), b) et c) de la définition de «logement» à l’article 1 de la Loi s’établissent comme suit :

 
 

Prix de vente du logement

Droits

 

100 000 $ ou moins

385

 

plus de 100 000 $, jusqu’à concurrence de 150 000 $

430

 

plus de 150 000 $, jusqu’à concurrence de 200 000 $

500

 

plus de 200 000 $, jusqu’à concurrence de 250 000 $

570

 

plus de 250 000 $, jusqu’à concurrence de 300 000 $

640

 

plus de 300 000 $, jusqu’à concurrence de 350 000 $

710

 

plus de 350 000 $, jusqu’à concurrence de 400 000 $

780

 

plus de 400 000 $, jusqu’à concurrence de 450 000 $

850

 

plus de 450 000 $, jusqu’à concurrence de 500 000 $

920

 

plus de 500 000 $, jusqu’à concurrence de 550 000 $

1 000

 

plus de 550 000 $, jusqu’à concurrence de 600 000 $

1 050

 

plus de 600 000 $, jusqu’à concurrence de 650 000 $

1 100

 

plus de 650 000 $, jusqu’à concurrence de 700 000 $

1 150

 

plus de 700 000 $, jusqu’à concurrence de 750 000 $

1 200

 

plus de 750 000 $, jusqu’à concurrence de 800 000 $

1 250

 

plus de 800 000 $, jusqu’à concurrence de 850 000 $

1 300

 

plus de 850 000 $, jusqu’à concurrence de 900 000 $

1 350

 

plus de 900 000 $, jusqu’à concurrence de 950 000 $

1 400

 

plus de 950 000 $, jusqu’à concurrence de 1 000 000 $

1 450

 

plus de 1 000 000 $

1 500

(2)

Le prix de vente d’un logement visé à la sous-disposition (1) est la valeur totale de la contrepartie payable directement ou indirectement par le propriétaire aux termes d’une convention d’achat-vente ou d’un contrat de construction, à l’exclusion des taxes applicables, le cas échéant.

 

(3)

Les droits relatifs à un nouvel enregistrement, par logement, s’établissent à

50

4.

Abrogée : Règl. de l’Ont. 498/09, par. 2 (2).

Droits de conciliation

 

5.

Les droits payables par le propriétaire d’une unité d’habitation pour la conciliation d’un différend en application de l’article 5 s’établissent comme suit :

 
 

a) si la demande de conciliation est présentée avant le 1er juillet 2009, les droits s’établissent à

50

 

b) si la demande de conciliation est présentée le 1er juillet 2009 ou par la suite, les droits s’établissent à

250

6.

Les droits payables par le vendeur d’une unité d’habitation pour la conciliation d’un différend en application de l’article 5 s’établissent comme suit :

 

 

a) si la demande de conciliation est présentée avant le 1er juillet 2009 

 
 

(i) pour chaque tranche de 25 unités ou moins vendues par le vendeur, la première conciliation est

gratuite

 

(ii) pour chaque tranche de 25 unités ou moins vendues par le vendeur, les droits pour chaque conciliation subséquente s’établissent à

550

 

b) si la demande de conciliation est présentée le 1er juillet 2009 ou après, les droits s’établissent à

1 000

6.1

Les droits payables par une société condominiale en tant que propriétaire des parties communes pour la conciliation d’un différend en application des articles 5.5 à 5.8 s’établissent à

1 000

6.2

Les droits payables par le vendeur des parties communes pour la conciliation d’un différend en application des articles 5.5 à 5.8 s’établissent à

3 000

Droits : retard de conclusion et retard d’occupation

 

7. (1)

La présente disposition s’applique aux demandes d’indemnisation présentées, en raison d’un retard de conclusion ou d’occupation, en vertu de l’article 2 ou 3 du Règlement de l’Ontario 165/08 (Warranty for Delayed Closing or Delayed Occupancy) pris en application de la Loi.

 

(2)

Les définitions qui suivent s’appliquent à la présente disposition :

 
 

«droits de réexamen en cas de retard d’occupation» Les droits payables par le vendeur que fixe la Société pour le réexamen de sa décision concernant une réclamation présentée en vertu de l’article 2 ou 3 du Règlement de l’Ontario 165/08 (Warranty for Delayed Closing or Delayed Occupancy) pris en application de la Loi, à l’égard d’un logement dont la date de prise de possession tombe le 1er mai 2004 ou par la suite, conformément aux méthodes administratives de la Société. («delayed occupancy re-assessment fee»)

 
 

«droits en cas de retard d’occupation» Les droits payables par le vendeur que fixe la Société pour une demande de conciliation relative à une réclamation présentée en vertu de l’article 2 ou 3 du Règlement de l’Ontario 165/08 (Warranty for Delayed Closing or Delayed Occupancy) pris en application de la Loi, à l’égard d’un logement dont la date de prise de possession tombe le 1er mai 2004 ou par la suite, conformément aux méthodes administratives de la Société. («delayed occupancy administration fee»)

 

(3)

La présente disposition s’applique, plutôt que la disposition 6 de la présente annexe, à toute demande de conciliation relative à une réclamation présentée en vertu de l’article 2 ou 3 du Règlement de l’Ontario 165/08 (Warranty for Delayed Closing or Delayed Occupancy) pris en application de la Loi, à l’égard d’un logement dont la date de prise de possession tombe le 1er mai 2004 ou par la suite.

 

(4)

Les droits en cas de retard d’occupation s’établissent comme suit :

 
 

a) à l’égard des logements dont la date de prise de possession tombe entre le 1er mai 2004 et le 31 décembre 2004, inclusivement

600

 

b) à l’égard des logements dont la date de prise de possession tombe entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2005, inclusivement

1 200

 

c) à l’égard des logements dont la date de prise de possession tombe le 1er janvier 2006 ou par la suite

600

(5)

Les droits de réexamen en cas de retard d’occupation, qui ne sont pas remboursables, s’établissent à

350

8. (1)

La présente disposition s’applique aux demandes d’indemnisation présentées, en raison d’un retard de conclusion ou d’occupation, en vertu de l’article 5 ou 6 du Règlement de l’Ontario 165/08 (Warranty for Delayed Closing or Delayed Occupancy) pris en application de la Loi.

 

(2)

La définition qui suit s’applique à la présente disposition :

 

 

«droits en cas de retard de conclusion ou d’occupation» Les droits payables par le vendeur que fixe la Société à l’égard d’une demande d’indemnisation présentée en vertu de l’article 5 ou 6 du Règlement de l’Ontario 165/08 (Warranty for Delayed Closing or Delayed Occupancy) pris en application de la Loi, si une conciliation est nécessaire pour régler la réclamation et que la Société en paie une partie.

 

(3)

Les droits en cas de retard de conclusion ou d’occupation s’établissent à

500

Règl. de l’Ont. 172/09, art. 6; Règl. de l’Ont. 498/09, art. 2; Règl. de l’Ont. 274/10, art. 9; Règl. de l’Ont. 87/12, art. 9.