du moucherolle vert

Photo: Mike Burrell

La protection et le rétablissement des espèces en péril en Ontario

Le rétablissement des espèces en péril est un volet clé de la protection de la biodiversité en Ontario. La Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition (LEVD) représente l’engagement juridique du gouvernement de l’Ontario envers la protection et le rétablissement des espèces en péril et de leurs habitats.

Aux termes de la LEVD, le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (le ministère) doit veiller à ce qu’un programme de rétablissement soit élaboré pour chaque espèce inscrite à la liste des espèces en voie de disparition ou menacées. Un programme de rétablissement offre des conseils scientifiques au gouvernement à l’égard de ce qui est nécessaire pour réaliser le rétablissement d’une espèce.

Dans les neuf mois qui suivent l’élaboration d’un programme de rétablissement, la LEVD exige que le ministère publie une déclaration qui résume les mesures que le gouvernement de l’Ontario prévoit prendre en réponse au programme de rétablissement et ses priorités à cet égard. Cette déclaration est la réponse du gouvernement de l’Ontario aux conseils scientifiques fournis dans le programme de rétablissement. En plus de la stratégie, la déclaration du gouvernement a pris en compte (s’il y a lieu) les commentaires formulés par les parties intéressées, les autres autorités, les collectivités et organismes autochtones, et les membres du public. Elle reflète les meilleures connaissances scientifiques et locales accessibles actuellement, dont les connaissances traditionnelles écologiques. Elle pourrait être modifiée en cas de nouveaux renseignements. En mettant en œuvre les mesures prévues à la présente déclaration, la LEVD permet au ministère de déterminer ce qu’il est possible de réaliser, compte tenu des facteurs sociaux et économiques.

Protection et rétablissement du moucherolle vert

Le moucherolle vert est désigné espèce en voie de disparition aux termes de la LEVD, ce qui assure la protection de l'oiseau et de son habitat. Aux termes de la LEVD, il est interdit d’endommager ou de perturber cette espèce, et d’endommager ou de détruire son habitat, à moins d’y avoir été autorisé. Une telle autorisation exigerait que des conditions établies par le ministère soient respectées.

Le moucherolle vert est un migrateur néotropical qui se reproduit surtout dans l’est des États-Unis, avec environ un pour cent de son aire de reproduction mondiale qui s’étend au Canada, plus particulièrement dans le sud de l’Ontario. La région de la forêt carolinienne de l’Ontario constitue la limite nord de l’aire de reproduction de l’espèce. En hiver, son aire de répartition s’étend des Caraïbes et l’Amérique centrale jusqu’au nord ouest de l’Amérique du Sud. Le moucherolle vert est considéré comme étant un oiseau courant au cœur de son aire de reproduction, avec une population mondiale estimée à plus de 2 millions de paires. L’on estime à entre 35 et 50 paires la population de l’Ontario, qui reste relativement stable depuis 1997 lorsque les relevés ciblés ont commencé. Cette stabilité est en grande partie attribuable à l’immigration des oiseaux des États Unis à l’Ontario. À l’extérieur de l’Ontario, la population de moucherolle vert est constamment en déclin depuis 1966 et son habitat, en recul, en raison de l’aménagement de terrain, de pratiques forestières et de la présence d’agents pathogènes et d’insectes forestiers envahissants. Si ces facteurs font que l’aire de répartition de l’espèce se contracte en s’éloignant de la périphérie actuelle, la probabilité que l’immigration vers l’Ontario se poursuive pourrait être réduite.

Avant les années 1970, l’espèce était considérée rare, mais un oiseau nicheur courant le long de la rive nord du lac Érié, en particulier dans les comtés de Norfolk et d’Elgin. L’aire de répartition de l’espèce sur le territoire ontarien pourrait avoir été plus grande par le passé, avant la conversion de vastes étendues de la forêt carolinienne en pâtures et terrains agricoles cultivés, mais cette information est inconnue, car ce n’est qu’à partir de 1884 que des fichiers de nidification ont commencé à être créés au Canada pour le moucherolle vert. Des aires de reproduction, en plus de ceux dans les comtés de Norfolk et d’Elgin, ont été découvertes dans le cadre d’un effort accru de relevé de l’espèce durant les périodes du premier et du deuxième atlas sur les oiseaux nicheurs de l’Ontario (1981-1985 et 2001-2005) ainsi que dans le cadre de démarches plus récentes de relevés ciblés. Les observations de l’espèce dans son aire de répartition connue signalées depuis 2012 ont été faites notamment dans les comtés de Norfolk, d’Elgin, de Lambton, d’Essex, de Middlesex et de Grey dans le sud-ouest de l’Ontario et dans les municipalités régionales de York, de Halton et de Durham dans le centre de l’Ontario. Les comtés comptant le plus grand nombre d’emplacements où des preuves de reproduction ont été trouvées sont Norfolk, Elgin et Lambton.

Le moucherolle vert est une espèce sensible à la superficie de l’habitat qui préfère les grandes étendues de forêts caducifoliées ou de forêts mixtes mûres et non perturbées, ainsi que les ravins boisés aux flancs escarpés. Selon des études, presque toutes les parcelles d’habitat où nichent des moucherolles verts en Ontario ont une superficie supérieure à 25 ha, avec plus de la moitié qui dépassent les 100 ha. La fragmentation de l’habitat et l’augmentation des habitats de lisière peuvent atténuer la qualité de l’habitat. Un couvert fermé est l’habitat forestier qu’il préfère, avec un sous-étage relativement ouvert et un couvert végétal clairsemé, habituellement dominé par un mélange d’érables (Acer spp.), de hêtres (Fagus spp.), de pruches du Canada (Tsuga canadensis) et de chênes (Quercus spp.). Il utilise différents arbres pour sa nidification, parmi lesquels le hêtre à grandes feuilles (Fagus grandifolia) et la pruche du Canada. Il préfère aussi les emplacements avec des étangs et des cours d’eau permanents ou temporaires, compte tenu que ses nids sont souvent situés sur l’eau. Les adultes et les juvéniles se nourrissent d’une grande variété d’insectes, de larves d’insectes et d’autres arthropodes.

La plus grande menace qui pèse sur cette espèce est la suppression, la fragmentation ou l’altération de son habitat qui peuvent être attribuables à l’aménagement des terrains et aux changements apportés au régime hydrologique, à l’exploitation du bois d’œuvre et du bois de chauffage, ainsi qu’à la présence d’espèces envahissantes, d’insectes et d’agents pathogènes.

L’aménagement de terrains résidentiels et de terrains agricoles, à l’intérieur des limites de l’habitat et dans les zones adjacentes, peut avoir différents effets sur le moucherolle vert. Ces types d’aménagement peuvent entraîner des changements dans la composition végétale, ainsi que la réduction de l’abondance et de la diversité des proies, la présence de perturbations causées par l’humain, le parasitisme de la reproduction et l’augmentation de la prédation. Les activités qui changent l’hydrogéologie du site, telles que le nivellement de lotissement, le carrelage agricole, le drainage et l’irrigation, peuvent également avoir des effets sur l’habitat du moucherolle vert en faisant abaisser la surface libre de la nappe. Lorsque le sol est asséché pendant de longues périodes de temps, de la végétation peut se répandre sur le sous-étage ouvert, ce qui peut modifier la structure de l’habitat. Cette espèce est particulièrement sensible à l’exploitation des plus grands arbres sur des terres à bois (à savoir, l’exploitation à diamètre limite; l’exploitation d’arbres plus grands qu’une taille prédéfinie dans une forêt ou sur une terre à bois). Une telle pratique modifie la structure de l’habitat composé de couvert fermé et de sous-étage ouvert dont a besoin le moucherolle vert, et cela peut avoir des effets persistants et faire en sorte que l’habitat ne soit probablement pas approprié pendant près de 40 ans.

De plus, les plantes envahissantes réduisent la qualité de l’habitat en modifiant le sous étage ouvert et le couvert au sol épars qui sont préférés par le moucherolle vert. Des effets néfastes de l’herbe à l’ail (Alliaria petiolata), du rosier multiflore (Rosa multiflora) et du nerprun cathartique (Rhamnus cathartica) ont été observés dans les habitats situés dans des ravins et des boisés au nord du lac Érié. Les ravageurs forestiers envahissants, tels que le puceron lanigère de la pruche (Adelges tsugae) et l’agrile du frêne (Agrilus planipennis), ainsi que les agents pathogènes tels que la maladie corticale du hêtre (Neonectria faginata) et l’anthracnose du cornouiller (Discula sp.), ont la capacité de tuer un grand nombre d’arbres, ce qui pourrait réduire grandement le choix d’arbre et de couvert pour nicher.

Les habitats qui conviennent au moucherolle vert sont très limités dans le sud de l’Ontario en raison du peu de couvert forestier restant dans la région. Un grand nombre des terrains boisés restants sont petits (deux tiers ont une superficie inférieure à 5 ha) et fragmentés ou impropres à l’espèce en raison de changements à la structure et à la composition. Compte tenu de ces limitations, les approches de rétablissement seront axées sur le maintien, l’amélioration ou, dans la mesure du possible, l’agrandissement de l’habitat restant et le rétablissement de la connectivité des aires d’habitat fragmentées. Ces approches deviendront plus efficaces en approfondissant les connaissances sur la répartition et l’abondance de l’espèce en Ontario, en réalisant des études sur les conditions d’habitat à des lieux de reproduction connus, en menant une recherche sur les effets de l’aménagement des terres et de la récolte forestière sur l’état des habitats, et en adoptant une approche collaborative pour élaborer des plans de gestion de l’habitat propres à un site et à grande échelle. Étant donné le grand nombre de propriétaires fonciers et les utilisations multiples faites des terres dans la région, des documents d’information sont nécessaires pour accroître la sensibilisation du public au moucherolle vert et promouvoir l’intendance de son habitat sur les terres et privées.

Mesures

La protection et le rétablissement des espèces en péril sont une responsabilité partagée. Aucune agence ni aucun organisme n’a toutes les connaissances, l’autorité, ni les ressources financières pour protéger et rétablir toutes les espèces en péril de l’Ontario. Le succès sur le plan du rétablissement exige une coopération intergouvernementale et la participation de nombreuses personnes, organismes et collectivités. En élaborant la présente déclaration, le ministère a tenu compte des démarches qu’il pourrait entreprendre directement et de celles qu’il pourrait confier à ses partenaires en conservation, tout en leur offrant son appui.

Mesures appuyées par le gouvernement

Le gouvernement appuie les mesures suivantes qu’il juge comme étant nécessaires à la protection et au rétablissement du moucherolle vert. On accordera la priorité aux mesures portant la mention « hautement prioritaire » en ce qui concerne le financement aux termes de la LEVD. Lorsque cela est raisonnable, le gouvernement tiendra également compte de la priorité accordée à ces mesures lors de l’examen et de la délivrance d’autorisation en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition. On encourage les autres organismes à tenir compte de ces priorités lorsqu’ils élaborent des projets ou des plans d’atténuation relatifs à des espèces en péril. Le gouvernement ciblera son appui sur ces mesures hautement prioritaires au cours des cinq prochaines années.

Les habitats convenables au moucherolle vert sont très limités dans le sud de l’Ontario et les forêts qui subsistent sont visées par de fortes pressions de développement. Des activités de récolte de bois, notamment de bois de chauffage, ont lieu dans de nombreux sites de reproduction en Ontario, tant sur les terres publiques que sur les terres privées. La poursuite des activités d’aménagement de terrains et de récolte d’arbres oblige l’établissement de moyens pour réduire les effets de ces activités sur les habitats. Lorsqu’il y a un manque de vastes parcelles de terrains, des possibilités pourraient s’offrir d’agrandir des aires d’habitat plus petites ou de rétablir la connectivité des habitats en établissant des plans de gestion stratégique de l’habitat. Compte tenu du besoin de l’espèce en vastes zones d’habitat contiguës, ainsi que des difficultés contextuelles entraînées par un couvert forestier très fragmenté et la proportion élevée de terres privées dans la région, une approche collaborative pourrait bien servir à renforcer les efforts de protection et de gestion de l’habitat.

Mesures :

  1. (Hautement prioritaire) Collaborer avec des propriétaires fonciers publics et privés, des gestionnaires de terrains, des municipalités, des spécialistes de la foresterie et des organismes d’intendance pour élaborer, mettre en œuvre et évaluer des plans de gestion propres au site afin de conserver et d’améliorer l’habitat du moucherolle vert, coordonnant les mesures et les initiatives actuelles de conservation dans les forêts caroliniennes, le cas échéant. Les plans peuvent inclure des pratiques telles que :
    • encourager l’utilisation de techniques sylvicoles qui réduisent au minimum les changements à l’habitat du moucherolle vert attribuables à la récolte de bois, notamment de bois de chauffage;
    • planifier l’utilisation des terres et les activités connexes de façon à préserver, et dans la mesure du possible accroître la disponibilité de l’intérieur de l’habitat (p. ex., vastes aires centrales circulaires) du moucherolle vert;
    • agrandir les aires d’habitat actuelles et rétablir la connectivité des aires d’habitat fragmentées;
    • assurer une transition progressive entre les types de couvert dans les habitats de lisière en plantant des arbres et des arbustes indigènes et en réduisant la tonte;
    • lutter contre les plantes envahissantes (p. ex. l’herbe à l’ail, le rosier multiflore et le nerprun cathartique) qui représentent une menace directe à l’habitat requis par le moucherolle vert aux endroits où sa présence est confirmée;
    • surveiller et gérer (le cas échéant et au besoin) les agents pathogènes et les insectes envahissants représentant une menace directe à l’habitat requis par le moucherolle vert aux endroits où sa présence est confirmée.
  2. (Hautement prioritaire) À mesure que des occasions se présentent, collaborer avec des propriétaires fonciers et des partenaires communautaires locaux pour soutenir la sécurisation de l’habitat du moucherolle vert par le truchement de programmes actuels de sécurisation et d’intendance des terres.
  3. Élaborer, mettre en œuvre et évaluer les pratiques exemplaires de gestion afin de réduire les changements dans les conditions de drainage et d’humidité dans l’habitat de l’espèce lorsque des activités ont lieu, telles que l’installation ou la modification de fossés ou de tuyaux d’argile, la tenue de projets d’irrigation, le nivellement de terrain ou le pavage, y compris les activités menées sur les territoires adjacents à l’habitat du moucherolle vert.

Des travaux de relevé considérables ont été entrepris, mais d’après des modèles d’habitat, un grand nombre d’habitats éventuels n’ont pas été relevés. Étant donné le nombre élevé de terres privées dans la région, de plus amples renseignements sur les aires de reproduction situées sur les terres privées sont nécessaires pour repérer les lieux où une intendance fondée sur la collaboration pourrait donner lieu à l’établissement d’aires d’habitat plus vastes et encore plus reliées au-delà des limites foncières. Compte tenu de l’aire de répartition de cette espèce dans tout le Sud-Ouest et le Centre de l’Ontario, des connaissances écologiques traditionnelles de ces régions aideraient également à guider les futurs efforts de rétablissement.

Il est important de combler le manque de connaissances sur les besoins en habitat de l’espèce afin de rétablir les habitats et d’atténuer les menaces de façon efficace et éclairée. Par exemple, on n’en sait que peu de choses sur l’habitat où s’établit le moucherolle vert durant les étapes de l’après envol et de l’avant migration. À l’échelle du site, le suivi de données sur la taille des populations, la réussite de nidification et les changements aux microhabitats permettra d’approfondir les connaissances sur l’incidence de l’aménagement des terres (p. ex. utilisation des terres à des fins agricoles) et de l’exploitation forestière sur l’habitat de l’espèce et l’abondance des proies. À l’échelle paysagère, des travaux de relevé de l’espèce, de collecte de données de suivi et d’analyse spatiale permettront de déterminer les lieux où la réalisation de travaux de rétablissement de l’habitat et d’atténuation des menaces est prioritaire.

Mesures :

  1. (Hautement prioritaire) Effectuer des relevés ciblés dans les aires connues de reproduction et dans les aires qui pourraient s’avérer des habitats convenables en vue de recueillir de l’information sur la répartition et l’abondance de l’espèce en Ontario, notamment :
    • la taille des populations, l’emplacement des nids et la réussite de la nidification;
    • les caractéristiques de l’habitat occupé par l’espèce en Ontario (en particulier durant les étapes de l’après envol et de l’avant migration), tels que l’âge de la forêt, la fermeture du couvert, la structure forestière et la présence de proies;
    • les changements aux conditions de microhabitat (y compris l’hydrologie).
  2. Effectuer une analyse spatiale avec des données sur les aires de reproduction du moucherolle vert et l’emplacement d’éventuels habitats convenables à l’intérieur de l’aire de répartition de l’espèce en Ontario afin de repérer :
    • les lieux où doivent être menés en priorité des relevés ciblés supplémentaires;
    • les lieux stratégiques où des mesures d’intendance et de rétablissement de l’habitat doivent être mises en œuvre afin de maintenir ou d’accroître la taille de l’habitat ainsi que la connectivité.
  3. Mener une étude sur les incidences éventuelles de l’abondance et de la diversité des arthropodes (p. ex. insectes et araignées) sur le moucherolle vert. L’étude peut servir à determiner :
    • les espèces arthropodes qui sont consommées par le moucherolle vert en Ontario;
    • les changements à l’abondance et à la diversité des proies à l’intérieur de l’habitat du moucherolle vert, y compris, si elles sont détectées, les causes éventuelles de ces changements.
  4. Encourager la consignation, le partage et le transfert des connaissances écologiques traditionnelles sur le moucherolle vert, en fonction de leur disponibilité, y compris de l’information sur l’état de cette espèce et de son habitat, pour contribuer à sa protection et à son rétablissement.

Il est important d’accroître la sensibilisation au moucherolle vert et à son habitat compte tenu du nombre élevé de terrains privés qui se trouvent à l’intérieur de l’aire de reproduction de l’espèce dans le sud-ouest de l’Ontario. Étant donné l’incidence que les différents types d’activités menées sur le paysage peuvent avoir sur l’espèce, il est important que les propriétaires fonciers soient au courant des ressources d’information mises à la disposition des propriétaires de terrains boisés et des gestionnaires de terrains, telles que le Guide de gestion des terres pour protéger l’habitat des oiseaux forestiers du Sud de l’Ontario publié en 2011 par le ministère des Richesses naturelles et des Forêts. La diffusion de renseignements supplémentaires sur les pratiques d’intendance qui pourraient éventuellement être mises en œuvre sur les terrains privés et de renseignements sur l’espèce ainsi que l’établissement d’initiatives d’intendance plus vastes dans la région peuvent appuyer les efforts d’intendance efficace.

Mesures :

  1. Collaborer avec des propriétaires fonciers, des gestionnaires de terrains, des spécialistes de la foresterie, des municipalités et des organismes d’intendance pour accroître la sensibilisation au moucherolle vert en élaborant et en distribuant de la documentation d’information dans laquelle on explique :
    • comment identifier l’espèce;
    • quels sont ses besoins en habitat;
    • la protection dont bénéficie l’espèce et son habitat en vertu de la LEVD;
    • les mesures qui peuvent être prises pour réduire les menaces qui pèsent sur l’espèce et son habitat;
    • les stratégies de gestion forestière et les techniques sylvicoles pour réduire les changements à l’habitat de reproduction du moucherolle vert provoqués par la récolte de bois, notamment de bois de chauffage.

Mise en œuvre des mesures

Le programme d’intendance des espèces en péril offre une aide financière pour la mise en œuvre de mesures. On encourage les partenaires en conservation à discuter de leurs propositions de projets liés à la présente déclaration avec le ministère des Richesses naturelles et des Forêts. Le ministère peut aussi conseiller ses partenaires à l’égard des autorisations exigées aux termes de la LEVD afin d’entreprendre le projet.

La mise en œuvre des mesures pourra être modifiée si les priorités touchant l’ensemble des espèces en péril changent selon les ressources disponibles et la capacité des partenaires à entreprendre des activités de rétablissement. La mise en œuvre des mesures visant plusieurs espèces sera coordonnée partout là où les déclarations du gouvernement en réponse au programme de rétablissement l’exigent.

Évaluation des progrès

Aux termes de la LEVD, le gouvernement doit évaluer l’efficacité des mesures de protection et de rétablissement visant une espèce au plus tard cinq ans après la publication de la présente déclaration en réponse au programme de rétablissement. Cette évaluation permettra de déterminer si des rectifications sont nécessaires pour en arriver à protéger et à rétablir l’espèce.

Remerciements

Nous tenons à remercier tous ceux et celles qui ont pris part à l’élaboration du Programme de rétablissement pour le moucherolle vert (Empidonax virescens) en pour leur dévouement en ce qui a trait à la protection et au rétablissement des espèces en péril.

Renseignements supplémentaires

Consultez le site Web des espèces en péril à ontario.ca/especesenperil
Communiquez avec votre bureau de district du MRNF
Communiquez avec le Centre d’information et de soutien sur les ressources naturelles
ontario.ca/mrnf

Le déclaration du gouvernement de l'Ontario en réponse au programme de rétablissement pour le moucherolle vert est disponible en format PDF sur demande. Veuillez faire parvenir vos demandes de PDF par courriel à recovery.planning@ontario.ca.