Le stress de chaleur peut entraîner :

  • Une diminution de la production de lait allant de 10 à 25 %
  • Un allongement de l'intervalle entre le vêlage et la conception
  • Un affaiblissement du système immunitaire
  • Une diminution de la fécondité

Les vaches sont à l'aise entre 5 et 25 degrés C. Les vaches à forte production sont plus exposées au stress de chaleur que celles qui produisent moins ou pas du tout.

Une ventilation adéquate permet de maintenir une température agréable dans les locaux. À l'extérieur, il doit y avoir des zones ombragées dans les secteurs où les bovins se nourrissent et se reposent.

Les vaporisateurs permettent aussi d'éviter le stress de chaleur. Ils ne doivent humidifier que le tiers antérieur des stalles en béton, ce qui permet d'éviter la formation de zones humides ou boueuses pouvant favoriser l'apparition de mammite. Ajuster les vaporisateurs de sorte qu'ils ne produisent qu'un brouillard.

Le stress de chaleur s'accompagne d'une diminution de huit à douze pour cent de la quantité d'aliments ingérés. Pour remédier à cet inconvénient, placer une plus grande quantité de nutriments dans un plus petit volume. Les apports répétés font en sorte que les aliments sont plus frais, ce qui fait augmenter la quantité de matière sèche ingérée. Par temps chaud, les bovins préfèrent se nourrir la nuit ou après les séances de traite.

Pendant les mois les plus chauds, les vaches perdent beaucoup d'eau et, par conséquent, de plus grandes quantités de minéraux. On peut compenser ce phénomène en ajoutant dans l'alimentation des produits ayant un effet tampon.

On a constaté qu'en refroidissant l'eau de boisson à une température se situant entre 21 et 27 degrés C., on pouvait accroître les quantités ingérées.

Article paru dans la revue Ontario Milk Producer en mai 1999.