Méthodologie du patrimoine naturel

Le Centre d’information du patrimoine naturel applique la méthodologie du patrimoine national qui repose sur les normes des centres de données de conservation du réseau international NatureServe, dont il est membre.

Ces normes permettent au CIPN de fournir des données scientifiques faisant autorité aux scientifiques, aux décideurs, aux planificateurs et au public.

Pour en savoir plus : Méthodologie du patrimoine naturel de NatureServe (anglais seulement)

La méthodologie du patrimoine national sert à décrire :

  • les espèces, les zones de concentration faunique ou les communautés végétales présentes dans une région donnée,
  • l’état dans lequel sont ces espèces, zones de concentration faunique et communautés végétales.

Principales composantes :

  • Inventaire sur le terrain.
  • Calcul de la probabilité de disparition ou d’élimination d’une espèce, d’une zone de concentration faunique ou d’une communauté végétale (classement de l’état de conservation).
  • Examen et inscription des relevés d’observation.
  • Création d’occurrences d’élément représentant des zones terrestres ou aquatiques sur ou dans lesquelles des espèces ou communautés végétales sont ou étaient présentes. Ces zones sont importantes pour la conservation d’une espèce ou d’une communauté végétale.

Classement de l’état de conservation

Le classement de l’état de conservation sert à évaluer le risque d’extinction d’une espèce et d’élimination d’une communauté végétale ainsi qu’à définir les priorités en matière de stocks, de protection et de gestion.

Le CIPN et le réseau NatureServe ont établi des normes pour classer l’état de conservation des espèces et des communautés végétales :

  • Classement mondial : état de conservation d’une espèce ou d’une communauté végétale dans toute son aire de répartition.
  • Classement national : état de conservation d’une espèce ou d’une communauté végétale dans un pays donné.
  • Classement sous-national : état de conservation d’une espèce ou d’une communauté végétale dans une province, un territoire ou un État donné.

En Ontario, le CIPN classe les espèces et les communautés végétales à l’échelle sous-nationale en fonction des meilleurs renseignements disponibles et en tenant compte de facteurs comme l’abondance, la répartition, les tendances de la population et les menaces.

En Ontario, le classement de l’état de conservation n’est pas fondé sur des bases juridiques. Il est dissocié de l’état désigné dans la Loi sur les espèces en péril du Canada et dans la Loi sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario.

Pour en savoir plus : classement de l’état de conservation (anglais seulement)

Comment le CIPN indique les observations sur les cartes

Le CIPN indique les observations sur les cartes comme des polygones selon :

  • les coordonnées (latitude/longitude ou vers l’est/vers le nord) du lieu d’observation;
  • la description de la méthode employée par l’observateur pour déterminer les coordonnées;
  • la description ou le croquis du lieu fourni par l’observateur.

Comment le CIPN génère les occurrences d’élément

Une occurrence d’élément est une zone terrestre ou aquatique sur ou dans laquelle une espèce ou une communauté végétale est ou était présente. Il s’agit d’un emplacement important pour la conservation d’une espèce ou d’une communauté végétale comme l’aire de pariade, de nidification, d’élevage et d’alimentation d’un oiseau. Le CIPN génère chaque occurrence d’élément à partir d’une ou de plusieurs observations.

Le CIPN recoupe les observations pour créer des occurrences d’élément au moyen de critères normalisés internationaux, définis par le réseau NatureServe.

Les critères définissent ce qui constitue ou ne constitue pas une occurrence d’élément. Par exemple, dans le cas d’un aigle à tête blanche, le CIPN considère le relevé d’un lieu de nidification comme une occurrence d’élément ou une partie d’occurrence d’élément. Mais il ne considère pas le relevé d’un aigle à tête blanche migrateur comme une occurrence d’élément ni une partie d’occurrence d’élément.

Les critères d’occurrence d’élément indiquent aussi quels aménagements (p.ex. routes à forte circulation et barrages) font obstacle au déplacement ou à la dispersion d’une espèce. Cette information délimite une occurrence d’élément. Les critères définissent aussi dans quelle mesure les observations d’une même occurrence d’élément peuvent être différentes.

Certains critères s’appliquent à une espèce et d’autres sur un groupe d’espèces (p. ex. canards et oies, épinoches ou moules d’eau douce).

Pour en savoir plus : critères d’occurrence d’élément (recherche par espèce) (anglais seulement)