storm

Phénomènes météorologiques extrêmes

Le changement climatique est cause de fortes tempêtes qui infligent à nos maisons et à nos cultures des dégâts occasionnant des milliards de dollars de frais d’indemnisation.

Voici les faits :

Les arbres et les forêts sont touchés :

  • La variabilité de la température aux printemps de 2007 et 2012 et le gel qui en a résulté ont endommagé les arbres de la forêt boréale dans le Nord de l’Ontario. Les températures printanières au-dessus de la normale observées alors ont fait perdre de manière prématurée la « résistance au froid » des arbres à feuillage persistant, d’où une perte importante de leurs aiguilles et un endommagement de leurs bourgeons durant les journées froides qui ont suivi.footnote 1
    • Au cours des 6 années après le coup de froid de 2007, 30 % des arbres à feuillage persistant n’ont pas survécu.

Le changement climatique inflige des dégâts à nos maisons et fait augmenter le coût des primes d’assurance.

  • La tempête de verglas de décembre 2013 a occasionné 200 millions de dollars de dommages matériels en Ontario.
    • Selon les estimations, Toronto a perdu 20 % de son couvert végétal lors de la tempêtefootnote 2.
  • En mai 2012, la Ville de Thunder Bay a décrété l’état d’urgence après avoir été frappée par une série d’orages qui ont endommagé des installations gouvernementales municipales et l’infrastructure connexe, et causé des inondations de sous-sols dans des centaines de maisons et d’entreprises en raison du débordement des égouts et des réseaux d’évacuation des eaux pluviales.
an apple some grapes and a glass of wine

Aliments et boissons

Le changement climatique a déjà un impact sur la production agricole de l’Ontario et peut influer de manière importante sur les types de cultures réalisés dans le futur.

Voici les faits :

Le prix des aliments augmente :

  • Les fluctuations de la température et des précipitations peuvent perturber le déroulement des saisons agricoles et menacer la viabilité du secteur agricole.
  • La sécurité alimentaire de la province s’en trouvera du coup compromise en raison des problèmes de production, d’accès aux produits et de stabilité des prix.

Les fruits et les vignes sont touchés :

  • Au cours de l’hiver 2014, les viticulteurs de la région de Niagara ont fait état de dommages à leurs cultures de merlot, de sauvignon blanc et de syrah causés par un temps froid extrême.
  • Mars 2012 a été si chaud que les pommiers ont fleuri précocement avant de perdre 80 % de leurs fruits par suite d’un gel important 2 mois plus tard.
  • Les réseaux trophiques, la biodiversité, les écosystèmes et les cycles saisonniers sont touchés, notamment le moment de floraison des cerisiers et de construction des nids par les oiseaux.
a mountain lake and river

Lacs et rivières

L’élévation des températures de l’air et les autres changements climatiques réchauffent les lacs et les ruisseaux et altèrent la qualité des eaux et l’équilibre hydrique.

Voici les faits :

Les poissons d’eaux froides et leur habitat sont touchés :

  • Le réchauffement des lacs et des ruisseaux pourrait aboutir à une perte importante d’espèces de touladis et d’ombles de fontaine en raison du dépassement de leur tolérance thermique ou de la perte de leur habitat riche en oxygène.

Le risque de prolifération d’algues et de croissance accélérée de plantes aquatiques s’accroît :

  • Les eaux plus chaudes, les périodes sans glace plus longues et la modification de la composition des lacs peuvent contribuer à la hausse et à l’amplification des cas de prolifération d’algues nuisibles partout en Ontario
  • Le changement climatique peut accélérer encore la croissance de plantes aquatiques causée par la forte concentration en phosphore.

Le changement climatique nuit aux possibilités de pêche sur glace et à la sécurité dans ce domaine :

  • La couverture de glace sur tous les Grands Lacs a diminué entre 1970 et 2013 : la plus forte diminution concerne le lac Supérieur (42 %), suivi des lacs Ontario (32 %), Érié (25 %), Michigan (21 %) et Huron (19 %)footnote 3.
  • Dans un grand nombre de plans d’eau, les glaces se fracturent plus tôt au printemps et se forment plus tard en hiver.
extreme heat

Températures à la hausse

La hausse des températures entraîne une généralisation accrue des phénomènes météorologiques extrêmes comme les violentes tempêtes, les inondations et les vagues de chaleur.

Les scientifiques prédisent que, selon le scénario d’émissions fondé sur le statu quo, la température moyenne annuelle en Ontario pourrait augmenter d’ici le milieu du siècle d’environ 3,3 °C par rapport à la moyenne enregistrée pendant la période 1986-2005, avec un réchauffement plus important prévu dans le Nord de l’Ontario.

Voici les faits :

  • La température moyenne annuelle en Ontario augmente depuis 1900 à un rythme d’environ 1,3 °C par siècle.
  • 2016 s’est révélée l’année la plus chaude jamais enregistrée pour l’ensemble de la planète.
  • Le rythme du réchauffement mondial depuis 50 ans est presque le double de celui des 100 dernières années.
  • À l’échelle planétaire, 17 des 18 années qui ont suivi l’an 2000 ont été les plus chaudes jamais enregistrées.
  • Les hivers plus doux, les étés plus chauds et la tension hydrique créeront des conditions propices à la propagation des insectes et des maladies des plantes. Les maladies transmises par les moustiques et les tiques, par exemple, la maladie de Lyme et le virus du Nil occidental remontent vers le nord à la faveur d’un climat plus chaud.
  • Les températures plus élevées ont un effet sur la santé des gens, particulièrement les plus vulnérables; en effet, les extrêmes de température ont des conséquences variées sur la santé, allant des problèmes respiratoires aux troubles cardio-vasculaires.
  • Le climat dans le Grand Nord de l’Ontario changera vraisemblablement plus rapidement que dans le sud, ce qui n’est pas sans effet sur les collectivités autochtones. Déjà, les routes d’hiver durent moins longtemps, ce qui rend plus difficile l’accès à la nourriture, aux médicaments et aux matériaux dont ont besoin les collectivités éloignées. À cause du dégel du pergélisol, des maisons glissent des piliers qui les soutiennent.