Introduction

Dans le cadre de ses efforts continus en matière de recherche, le ministère des Affaires civiques et de l’Immigration a commandé à Pollara une enquête sur le secteur des organismes sans but lucratif et de bienfaisance de l’Ontario. Cette enquête en deux phases visait à acquérir une compréhension plus approfondie du secteur et de sa contribution à l’économie ontarienne et à l’ensemble de la province. En particulier, l’enquête avait les objectifs suivants :

  • Établir des références statistiques fiables afin de suivre l’évolution des tendances du secteur sans but lucratif en Ontario;
  • Cerner les nouveaux enjeux du secteur et de ses sous-secteurs;
  • Utiliser les résultats de l’enquête pour élaborer et promouvoir de nouvelles études du secteur sans but lucratif et au sein du secteur.

Le rapport qui suit présente les résultats de la deuxième phase de l’enquête auprès des organismes sans but lucratif et de bienfaisance de l’Ontario, qui a été réalisée à la fois en ligne et par téléphone. L’analyse est basée sur un total de 3 567 réponses, dont 1 939 recueillies par téléphone et 1 628 recueillies en ligne. L’enquête abordait les sujets suivants :

  • la portée des activités de l’organisme : son public cible, la région géographique dans laquelle il opère, ses principales activités et la catégorie à laquelle il appartient (p. ex., sous-secteur d’activité comme « Environnement » ou « Santé »);
  • le type et le montant des revenus : total des revenus, source des revenus (p. ex., « Dons », « Revenu provenant du gouvernement ») et évaluation de l’évolution des revenus (à la hausse ou à la baisse);
  • les ressources humaines de l’organisme : le nombre d’employés rémunérés et leur type d’emploi (à temps partiel, à temps plein, sous contrat), le nombre de bénévoles et leur moyenne d’âge, leur contribution annuelle (en heures), et l’évolution des ressources humaines (à la hausse ou à la baisse).
  • (En ligne uniquement) – Une évaluation des priorités et des grands défis du secteur des organismes sans but lucratif et de bienfaisance (p. ex., priorités et défis du secteur en général, priorités du gouvernement).

Dans la mesure du possible, Pollara et le ministère ont bâti l’enquête en tenant compte des études antérieures menées dans le secteur, notamment l’Enquête nationale auprès des organismes à but non lucratif et bénévoles (ENONB) réalisée en 2003. Cette option a été choisie pour faciliter la comparaison des données et des résultats au fil du temps et, autant que possible, accroître les possibilités d’utilisation des résultats par le ministère et par d’autres organismes souhaitant faire de la recherche sur le secteur. Si les méthodologies adoptées pour la présente enquête et pour l’ENONB diffèrent quelque peu, certaines similarités entre les variables différenciatrices clés (région géographique, portée des activités) permettent de penser que les résultats peuvent être étudiés en parallèle, même si une comparaison directe est déconseillée.

En fin de compte, ces données fournissent des données de référence statistiquement fiables sur le secteur sans but lucratif et caritatif de l’Ontario pour chacun des sujets mentionnés plus haut. De plus, ces résultats ont été comparés entre les sous-secteurs et avec d’autres données issues de la recherche, le cas échéant, en vue de faire ressortir les principales différences ou les nouveaux problèmes. Enfin, les résultats présentés dans ce rapport peuvent aider le ministère à orienter de futures études et enquêtes sur le secteur sans but lucratif (SBL), et peuvent contribuer à la réalisation des objectifs du ministère aux fins des futures évaluations et mesures du secteur.

Sous-secteurs inclus dans le rapport

La phase 2 de l’étude sur le secteur a porté sur des organisations représentant treize catégories ou sous-secteurs d’activité. Ces catégories sont définies ci-dessous. (À titre de référence, le nom de chaque catégorie est suivi, s’il y a lieu, du nom abrégé utilisé pour cette catégorie dans la suite du rapport). Ces catégories reflètent celles établies dans la Classification internationale des organismes sans but lucratif (y compris dans l’enquête ENONB de 2003). Ces sous-secteurs sont cités en référence tout au long du présent rapport à des fins de comparaison.

Religion – Inclut les congrégations ou les organisations appuyant une congrégation religieuse, mais pas les groupes d’inspiration religieuse qui se consacrent à un autre type d’activité, comme le développement international.

Sports et loisirs – Inclut les organismes qui œuvrent dans les domaines du sport, des loisirs et du tourisme, ainsi que les clubs de service comme les clubs Rotary, Kinsmen ou des Lions.

Subventions, collecte de fonds ou promotion du bénévolat (« Subventions ») – Inclut l’octroi de subventions à d’autres organisations, le financement pour le compte de d’autres organisations et la promotion et le soutien du bénévolat pour d’autres organisations.

Services sociaux – Inclut les services à la famille et aux enfants, comme les cours d’éducation aux parents, les services de garde et les programmes pour les jeunes comme les Scouts ou le YMCA et le YWCA. Cette catégorie inclut également les organismes d’urgence et de secours, comme les pompiers volontaires et l’hébergement temporaire, mais n’inclut pas les services de santé, les maisons de soins infirmiers, le développement communautaire et la formation professionnelle.

Développement et logement (« Développement ») – Inclut le développement économique et communautaire, l’hébergement, la formation professionnelle, l’orientation professionnelle et les organismes opérationnels communautaires ou de quartier.

Arts et culture - Inclut les arts visuels et de la scène, les médias et les communications, de même que les sociétés historiques ou littéraires, les musées, les jardins zoologiques et les aquariums.

Éducation et recherche (« Éducation ») – Inclut l’offre de programmes d’éducation officiels ou la recherche médicale et scientifique, mais pas les services de garde, la promotion de la santé et l’éducation à la santé.

Associations d’affaires, professionnelles ou syndicales (« Associations d’affaires ») – Inclut les organismes qui fonctionnent comme une association d’affaires, une association professionnelle ou un syndicat, y compris ceux qui règlementent ou défendent les intérêts de certaines professions, de certains secteurs d’entreprise ou de groupes d’employés.

Santé- Inclut l’offre de soins de santé, y compris les soins dans les maisons de soins infirmiers, la promotion de la santé et l’éducation à la santé, mais n’inclut pas la recherche médicale ni les hôpitaux.

Environnement– Inclut la protection et l’embellissement de l’environnement naturel, la protection des animaux et les services vétérinaires.

Droit, défense des intérêts et politique (« Droit/défense des intérêts ») – Inclut la défense des intérêts de certaines causes ou groupes, le droit ou les services juridiques, la prévention du crime, les services aux victimes, la réhabilitation des contrevenants et la politique. N'inclut pas les organisations qui font de la défense des intérêts une activité secondaire.

Activités internationales – Inclut les organismes qui fournissent des programmes ou des services à l’extérieur du Canada, comme des programmes de développement, d’éducation, d’hébergement ou d’infrastructure, ou d’autres services offerts à l’extérieur du Canada; ou qui favorisent les relations internationales.

Autre– Cette catégorie regroupe tous les organismes qui ne correspondent à aucune des catégories ci-dessus, mais qui fonctionnent toutefois sans but lucratif et/ou comme une œuvre de bienfaisance enregistrée en Ontario.

Le Volume II : Rapports fournira des données distinctes pour chacun de ces sous-secteurs là où les chiffres le justifient.

Répartition des répondants selon certaines caractéristiques clés

Langue

  • Anglais - 99%
  • Français - 1%

Source

  • En ligne - 46%
  • Téléphone - 54%
Titres* communément déclarés par les répondants
Directeur administratifTrésorierPrésident
Titre religieuxPrésident du C.A.Directeur
Réceptionniste, etcAdministrateurDirecteur général
Membre du C.A.Chef de la directionAncien président
Distribution régionale
Nord10%
Est21%
Centre26%
Toronto21%
Sud-ouest22%

* Le genre masculin est utilisé ici, comme dans l’ensemble du rapport, comme genre neutre.

Sommaire des principaux résultats

Sommaire des principaux résultats : Contribution du secteur

Revenus

Globalement, les organismes sans but lucratif (OSBL) de l’Ontario qui ont perçu au moins 1 $ en 2012 déclarent un revenu moyen d’un peu plus de 1,3 million de $, ce qui représente une contribution de l’ensemble du secteur estimée à 66 867 974 281,33 $*. Cependant, un organisme sur quatre (23 %) déclare des revenus inférieurs à 25 000 $.

Les organismes sont plus nombreux à déclarer que leur revenu a augmenté (32 %) ou est resté à peu près le même (34 %) qu’à signaler qu’il a diminué (20 %) au cours des trois dernières années.

Sur les organismes qui déclarent des revenus, ceux qui ont des activités internationales déclarent le revenu total moyen le plus élevé, soit 3,67 M$ environ, et ceux qui œuvrent dans le domaine des arts et de la culture déclarent le revenu total moyen le plus faible, soit 449 000 $ environ.

Ressources humaines

Globalement, les l’Enquête nationale auprès des organismes à but non lucratif et bénévoles OSBL de l’Ontario déclarent un nombre moyen de 17 employés, soit un nombre total d’employés du secteur dans toute la province estimé à 295 027*. Quarante pour cent des répondants déclarent n’avoir aucun employé.

La majorité des organismes indiquent que le nombre de leurs employés est resté à peu près le même au cours des trois dernières années (69 % pour ce qui est des employés à plein temps, 67 % pour les employés à temps partiel). La moitié des organismes indiquent que le nombre de leurs bénévoles est resté à peu près le même durant cette période, alors que 32 % disent qu’il a augmenté.

*Données extrapolées (voir l’annexe).

Sur les organismes ayant au moins un employé, les organisations internationales déclarent le nombre moyen d’employés le plus élevé (89,2) et les organismes religieux, le nombre moyen d’employés le plus faible (4,3).

La plupart (87 %) des organismes font appel à des bénévoles dans une certaine mesure; l’âge moyen déclaré des bénévoles est de 45 ans. Les OSBL déclarent bénéficier de la contribution de 111 bénévoles en moyenne, soit un total de 3 388 826 bénévoles pour l’ensemble du secteur dans toute la province*. Ces bénévoles contribuent en moyenne 344,5 heures par an, soit un total d’environ 274 200 équivalents temps plein pour toute la province.

De tous les organismes ayant reçu l’aide d’au moins une personne bénévole au cours de la dernière année, ce sont les organisations internationales qui déclarent le nombre de bénévoles le plus élevé (1 260), tandis que les organismes du secteur des arts et de la culture en déclarent nettement moins (37). En moyenne, les bénévoles auprès des associations d’affaires et professionnelles auraient contribué le nombre d’heures le plus faible (42 par an), tandis que les organismes classées sous « Autre » signalent avoir reçu plus de 2 000 heures de bénévolat en 2012.

**Données extrapolées (voir l’annexe)

Sommaire des principaux résultats : Portée et activités du secteur

Seul un organisme sur dix (10 %) déclare ne pas être constitué en société. Quatre organismes sur dix (43 %) disent être constitués en société depuis plus de 20 ans et, globalement, plus de six organismes sur dix (63 %) sont en activité depuis au moins aussi longtemps.

Un organisme sur cinq (20 %) se classe dans la catégorie Religion, et 18 % se disent axés sur les services sociaux. Les catégories Sports et loisirs et Arts et culture représentent le même pourcentage, soit 13 %.

Le plus souvent, les OSBL se consacrent à leur mission principale (p. ex., religion ou environnement), mais il leur arrive aussi d’entreprendre des activités qui relèvent d’autres catégories. Ainsi, 28 % des organisations internationales œuvrent dans le domaine de la santé, et 25 % des organismes du domaine de la santé travaillent aussi dans le secteur des services sociaux.

La moitié des organismes se décrivent comme une « section locale », et plus de huit sur dix se présentent comme une sorte de section ou division. Toutefois, seul un sur quatre déclare être une « sous-unité », ce qui laisse à penser que de nombreux organismes considèrent leur entité unique comme une forme ou une autre de section.

Ceci se reflète également dans le fait que 61 % des organismes déclarent servir principalement un quartier (11%) ou une ville, un village, un comté ou une municipalité rurale (50 %). Six pour cent disent exercer leurs activités à l’échelle de la province, et six pour cent travaillent à l’échelle nationale.

Neuf organismes sur dix (90 %) déclarent offrir des services à des individus et un sur trois (33 %), à d’autres organismes. Les organisations internationales et les organismes qui octroient des subventions sont les plus susceptibles de se déclarer au service d’autres organismes (58 % et 62 % respectivement).

Les groupes de personnes les plus souvent visés par les OSBL en Ontario sont « le grand public » (29 %) et les enfants ou les jeunes (23 %). Treize pour cent indiquent offrir des services aux immigrants, aux membres des minorités visibles ou à d’autres groupes culturels ou ethniques particuliers.

Sommaire des principaux résultats : Principales questions et préoccupations

Pour deux tiers des organismes (66 %), avoir suffisamment de revenus pour répondre à leurs besoins quotidiens immédiats constitue un défi très important ou relativement important. Seuls 11 % des organismes évaluent ce défi à 1 ou 2 sur une échelle de dix points.

Des organismes œuvrant dans le secteur du développement, huit sur dix estiment qu’il s’agit là d’un grand défi (81 % l’évaluent à 6 ou plus sur 10), à comparer à 45 % des organisations internationales.

Les trois quarts (75 %) des organismes déclarent qu’avoir suffisamment de revenus pour accomplir leur mission et atteindre leurs objectifs au moyen de programmes et de services constitue un défi très important ou relativement important. Sept pour cent d’entre elles ne considèrent pas cela comme un défi (1 sur 2 sur une échelle de 10 points).

Les organismes des catégories Droit/défense des intérêts (84 %) et Services sociaux (82 %) signalent qu’il est difficile d’avoir suffisamment de revenus pour accomplir leur mission, à comparer à seulement 63 % des organismes qui octroient des subventions.

Par conséquent, le défi opérationnel le plus souvent mentionné par les organismes est lié à l’argent : insuffisance des fonds de fonctionnement (25 %), associée à la concurrence pour obtenir des fonds qui sont limités (13 %), coûts de fonctionnement (12 %) ou dépendance à l’égard d’une source unique de financement ou de subventions du gouvernement (13 %). Les problèmes relatifs aux ressources humaines arrivent au deuxième rang des sources de frustration du secteur : 14 % des organismes considèrent le manque de ressources humaines comme leur plus grand défi, de même que le manque de compétences opérationnelles (2 %). Les problèmes liées à la demande sont cités par 13 % des organismes (« la demande dépasse la capacité », 11 %; « insuffisance de la demande de services », 2 %).

De nombreux organismes pensent que les deux principales priorités du gouvernement provincial dans le secteur bénévole devraient être d’offrir une aide accrue pour le processus de financement (44 %) et d’appuyer le renforcement des capacités (37 %). Établir des relations, y compris en vue de sensibiliser le public, et favoriser les relations avec le secteur des affaires sont également des priorités pour 31 % et 16 % des organismes, respectivement.

Sommaire des principaux résultats : Changements intervenus dans le secteur

Par comparaison à l’ENONB de 2003, le pourcentage des organismes qui œuvrent à l’échelle locale reste similaire (60 %, soit 5 points de moins qu’en 2003); 20 % œuvrent dans une région d’une province (+ 2 points) et 6 %, à l’échelle provinciale (n/c)*.

Pour ce qui est du pourcentage du personnel rémunéré, les organismes de la catégorie Développement et logement (6 % de tout le personnel rémunéré) et les associations d’affaires (2 % de tout le personnel rémunéré) présentent les écarts les plus importants par rapport aux résultats de l’ENONB de 2003 (soit des écarts de plus de 10 points pour chaque catégorie); dans huit des treize sous-secteurs, le pourcentage de personnel rémunéré est resté sensiblement le même.

Par rapport à 2003, les organismes du secteur Sports et loisirs disposent d’une proportion de bénévoles inférieure (40 % des bénévoles en 2003, 13 % de tous les bénévoles aujourd’hui)*. Les organismes de services sociaux représentent maintenant une part accrue du corps de bénévoles (23 %, soit 16 points de plus qu’en 2003)*.

Le pourcentage des revenus de neuf des treize sous-secteurs dans les revenus totaux du secteur SBL est resté sensiblement le même*. Seules les associations d’affaires ont constaté un changement à deux chiffres, passant de 18 % en 2003 à 1 % aujourd’hui, soit une baisse de 17 points*.

De nouvelles méthodes de production de recettes sont disponibles, mais le recours à ces méthodes est limité : seuls 1 % des répondants disent avoir fait appel au financement social, recueillant ainsi une moyenne de 41 686 $. Moins de 5 % des organismes déclarent avoir produit des recettes par le biais d’une entreprise sociale, recueillant ainsi une moyenne de 130 566 $.

Le financement demeure l’enjeu numéro un pour les OSBL de l’Ontario.

*Données extrapolées (voir l’annexe).

Résultats détaillés

Description du paysage organisationnel

Principaux résultats : Le paysage organisationnel

La plupart des organismes sondés sont constitués en société et bien établis

  • Peu d’organismes du secteur sans but lucratif ou de bienfaisance de l’Ontario déclarent être en activité depuis moins d’un an, et seul un sur dix n’est pas constitué en société sous une forme ou une autre.
  • En moyenne, les œuvres de bienfaisance existent depuis 50 ans, et les OSBL constitués en société sont en activité depuis 34 ans. Les organismes qui relèvent des deux catégories comptent en moyenne 36 ans d’existence.

On constate une certaine confusion dans la façon dont les organismes se décrivent

  • Si huit organismes sur dix se définissent comme une sorte de « section » ou division (p. ex., une section locale, 51 %), seul un sur quatre se décrit comme une « sous-unité » d’un organisme plus important.

Les organismes offrent principalement des services à des individus (90 %) et sont établis plus souvent dans des zones urbaines (71 %) que rurales (57 %) ou suburbaines (38 %).

Les zones géographiques desservies par les OSBL sont sensiblement les mêmes en 2012 que celles constatées lors de l’ENONB de 2003 : à cette époque, deux organismes sur trois disaient travailler à l’échelle locale ou municipale; c’est aujourd’hui le cas pour 61 % des organismes.

Huit OSBL sur dix disent être constituées en société; la majorité sont des organismes établis constitués depuis plus de 20 ans

La durée d’existence des œuvres de bienfaisance est supérieure à celle des autres OSBL (en moyenne, 50 ans au lieu de 34 ans)

Année de constitution

  • 1992 ou avant - 43%
  • Entre 1993 et 1997 - 8%
  • Entre 1998 et 2002 - 9%
  • Entre 2003 et 2007 - 10%
  • 2008 ou au-delà - 9%
  • Ne savent pas - 10%
  • No constituées - 10%

B1. En quelle année votre organisme a-t-il été constitué en société? (Base : tous les répondants; n = 3567)

Nombre d’années d’existenceOrganisme de bienfaisance enregistréOSBLEnsemble
Moins d’un an<1%<1%<1%
1 à 20 ans32%38%31%
21 à 40 ans29%33%41%
41 à 85 ans21%22%21%
Plus de 85 ans18%7%7%
Moyenne503436

B2Y. Variable calculée : nombre d’années d’existence, ou années depuis la date de constitution + nombre d’années d’existence avant la date de constitution. (Base : tous les répondants; n = 3457)

Les organismes religieux sont parmi les plus anciens organismes en Ontario, mais sont aussi les moins souvent constitués en société

Au moins neuf sur dix associations d’affaires et organismes qui œuvrent dans les secteurs Santé, Environnement, Développement et Droit et défense des intérêts indiquent être constitués en société.

 Années d’existence – moyenne% en activité depuis plus de 40 ans% constitués en société
Religion5055%55%
Autre2028%85%
Sports et loisirs1836%81%
Subventions1531%79%
Associations d’affaires1516%92%
Services sociaux1224%87%
Éducation et recherche1121%88%
Arts et culture1123%88%
Santé1121%90%
Développement et logement1115%92%
Environnement1020%88%
Droit, défense des intérêts et politique715%92%
Activités internationales517%89%

Huit organismes sur dix disent être une sorte de section ou division, mais un sur quatre seulement se considère comme une « sous-unité »

Deux pour cent des organismes déclarent être une entité unique.

Votre organisme est-il…

Type%
Section locale51%
Section régionale10%
Section provinciale9%
Bureau national1%
Filiale nord-américaine<1%
Bureau international<1%
Autre sorte de section ou division12%
Entité unique2%
Siège social national<1%
Siège social international<1%
Siège social provincial<1%

B5. Travaillez-vous dans un(e)… (Base : tous les répondants; n = 3567).

L’organisme a-t-il des sous-unités?

  • Non - 90%
  • Oui - 10%

B3. Votre organisme a-t-il des sous-unités, comme des sections ou des filiales? (Base : tous les répondants; n = 3567).

Est-il une sous-unité?

  • Non - 73%
  • Oui - 27%

B4. Votre organisme est-il une sous-unité d’une plus grande organisation mère? (Base : tous les répondants; n = 3567).

Les organisations internationales sont les plus susceptibles de déclarer posséder des sous-unités (22 %) et les organismes religieux, de déclarer être une sous-unité

 % qui possèdent des sous-unités% qui sont des sous-unités
Activités internationales22%19%
Droits, défense des intérêts et politique18%16%
Santé13%17%
Associations d’affaires13%23%
Autre13%16%
Religion12%58%
Services sociaux12%21%
Sports et loisirs9%25%
Éducation et recherche8%14%
Subventions, collecte de fonds ou promotion du bénévolat8%33%
Environnement6%10%
Développement et logement5%23%
Arts et culture4%7%

Neuf organismes sur dix déclarent offrir des services à des individus; sept sur dix exercent leurs activités dans des zones urbaines

Servez-vous…

  • Des individus - 90%
  • D’autres organismes - 33%

B8. Votre organisme offre-t-elle des services ou des produits directement à…? (Base : tous les répondants; n = 3567); Graphique du haut; Variable à réponses multiples, les totaux peuvent dépasser 100 %.

Travaillez-vous dans une…

  • zone urbaine - 71%
  • zone suburbaine - 38%
  • zone rurale - 38%

B7. Quelle est la catégorie qui décrit le mieux les zones que vous servez? (Base : OUI aux questions B5a/B6a/B6B; n = 3567); Variable à réponses multiples, les totaux peuvent dépasser 100 %.

Plus de la moitié des organismes qui ont des activités internationales ou d’octroi de subventions servent principalement d’autres organismes

Les organisations internationales sont un peu moins nombreuses à faire cette déclaration; les associations d’affaires et les organismes internationaux sont les plus nombreux à œuvrer dans les zones rurales.

 Servir les individusServir d’autres organisationsZone urbaineZone suburbaineZone rurale
Religion94%35%61%53%32%
Arts et culture94%32%83%51%39%
Services sociaux93%30%75%53%35%
Sports et loisirs93%23%69%58%42%
Développement et logement93%16%76%47%35%
Santé91%28%80%61%44%
Éducation et recherche90%33%77%63%43%
Associations d’affaires89%37%72%63%45%
Environnement83%38%54%91%33%
Activités internationales83%58%64%89%47%
Autre83%33%64%70%34%
Droits, défense des intérêts et politique79%30%74%68%41%
Subventions69%62%70%57%39%

Trois sur dix des organismes qui disent servir des individus déclarent servir le grand public; un sur cinq se consacre aux enfants et aux jeunes

Les organismes classés sous « Autre » s’intéressent à des groupes comme leurs propres membres (2 %), les touristes (1 %) ou la communauté LGBTQ (<1 %).

Sur les 90% des organisations qui servent les personnes, les sous-catégories existent :
Grand public29%
Enfants/Jeunes23%
Adultes15%
Familles15%
Personnes âgées de l’Ontario15%
Immigrants, minorités visibles et groupes culturels ou ethniques particuliers13%
Personnes handicapées13%
Collectivité géographique particulière9%
Groupes vulnérables6%
Groupes d’universitaires5%
Personnes pauvres/sans abri/à faible revenu5%
Groupes religieux5%
Femmes seulement4%
Santé mentale4%
Peuples ou organismes autochtones4%
Autres16%

B9. Quels groupes de gens votre organisation sert-elle principalement grâce à ses activités ? (Parmi les organismes ayant répondu « GENS » à la question B8; n = 3217)

Les zones desservies par les OSBL de l’Ontario correspondent sensiblement à celles constatées en 2003 lors de l’ENONB

Six organismes sur dix indiquent desservir une zone locale (quartier, ville ou village, ou comté); 6 % disent servir une province, et 6 % aussi, tout le Canada.

Quelle zone géographique desservez-vous?

En 2003, l’ENONB avait constaté que 65 % des organismes de l’Ontario œuvraient dans une municipalité locale et 18 %, dans une région d’une province; 6 % travaillaient dans une seule province, et le même pourcentage travaillait à l’échelle nationale.

Un quartier11%
Une ville, un village ou une municipalité rurale49%
Un comté1%
Une région d’une province ou d’un territoire20%
Une province ou un territoire6%
Plus d’une province ou d’un territoire1%
Le Canada6%
L’international, Canada inclus4%
L’international, à l’exclusion du Canada1%

B6. Quelle catégorie, parmi les suivantes, décrit le mieux la zone géographique que votre organisme dessert principalement? (Base : tous les répondants; n = 3567)

Activités du secteur sans but lucratif

Principaux résultats : Activités du secteur sans but lucratif

Le pourcentage des organismes de la catégorie Religion en Ontario a diminué (20 %, soit 3 points de moins que lors de l’ENONB de 2003), alors que celui des organismes du secteur des services sociaux a augmenté (18 %, soit une hausse de 7 points).

Les OSBL exercent souvent des activités relevant de plusieurs catégories ou « sous-secteurs ».

  • Si plus de 90 % des organismes classés dans un sous-secteur donné disent que leurs activités principales correspondent bien à la classification de leur organisme, plus de un sur quatre déclare des activités dans une deuxième, voire une troisième catégorie. Par exemple, 25 % des organismes du domaine de la santé ont des activités relevant du secteur des services sociaux, et 22 % des organismes qui s’intéressent à l’environnement ont aussi des activités dans le secteur de l’éducation.

En Ontario, un organisme sur cinq est classé comme organisme « religieux » et 18 % des organismes sont classés dans la catégorie « Services sociaux »

Religion20%
Services sociaux18%
Sports et loisirs13%
Arts et culture13%
Subventions8%
Education et recherche8%
Santé5%
Développement et logement4%
Environnement3%
Associations d’affaires2%
Droit/défense des intérêts2%
International1%
Autre3%

C3. Parmi les secteurs d’activités de votre organisme indiqués plus haut, à quel secteur l’organisme consacre-t-il le plus de temps et de ressources? (Base : tous les répondants; n = 3567); Variable calculée.

Les OSBL de l’Ontario travaillent dans le sous-secteur conforme à leur classification; certains entreprennent des activité dans d’autres secteurs

Les organismes qui ne sont pas classés dans les catégories Services sociaux ou Éducation indiquent qu’il leur arrive d’exercer des activités qui relèvent de ces catégories.

 Activité principale2e activité3e activité
ReligionReligion 99%Services sociaux 22%Subventions 11%
Éducation et rechercheÉducation 99%Services sociaux 17%Arts et culture 12%
Arts et cultureArts et culture 99%Éducation 21%Subventions 8%
Sports et loisirsSports et loisirs 99%Subventions 11%Services sociaux 7%
Droits, défense des intérêts et politiqueDéfense des intérêts 99%Services sociaux 18%Éducation 15%
SantéSanté 97%Services sociaux 25%Éducation 17%
Associations d’affairesAssociations 97%Éducation 12%Subventions 9%
Développement et logementDéveloppement 95%Services sociaux 8%Éducation 8%
EnvironnementEnvironnement 94%Éducation 22%Subventions 13%
Activités internationalesInternational 94%Santé 28%Éducation 25%
Services sociauxServices sociaux 93%Santé 15%Éducation 12%
SubventionsSubventions 93%Sports et loisirs 14%Éducation 14%
AutreAutre 42%Éducation 28%Services sociaux 27%

C1. Quel est le principal secteur d’activité de votre organisme? Autrement dit, à quels types d’activités votre organisme consacre-t-il la plupart de son temps et de ses ressources, y compris les dépenses? (Base : tous les répondants; n = 3567)

Les organismes de services sociaux sont l’un des trois premiers types d’organismes dans toute la province

Toronto est la seule région de l’Ontario dans laquelle les organismes du secteur des arts et de la culture se placent parmi les trois premiers types d’organismes sans but lucratif.

 NordCentreSud-ouestEstToronto
Services sociaux26%26%26%31%30%
Sports et loisirs24%23%19%20% 
Religion21%23%26%19% 
Éducation   19%27%
Arts et culture    22%

Employés rémunérés et bénévoles

Principaux résultats : Employés rémunérés et bénévoles

En moyenne, les OSBL interrogés disent employer quelque 17 personnes, soit, par extrapolation, un total de 295 027* employés pour l’ensemble des OSBL de l’Ontario. Les deux tiers des organismes indiquent que le nombre de leurs employés a peu changé au cours des trois dernières années.

  • Les résultats montrent que les emplois permanents sont plus courants que les emplois contractuels; par exemple, un OSBL compte en moyenne 10 employés permanents à temps plein, à comparer à 6 employés contractuels à temps plein.
  • Par rapport à l’ENONB de 2003, le pourcentage des employés rémunérés des organismes du domaine des services sociaux a considérablement augmenté, passant de 21 % à 42 % pendant cette période de neuf ans. Les organismes œuvrant dans le domaine de la santé emploient 15 % de tous les employés du secteur SBL, alors qu’ils ne constituent que 5 % des organismes.

Les employés à temps partiel des OSBL travaillent en moyenne 18 heures par semaine, mais certains, pour 31 % des organismes, travaillent entre 21 et 30 heures.

Les organismes qui emploient un personnel saisonnier déclarent en moyenne 9 employés; mais les deux tiers de ceux qui ont des employés contractuels déclarent ne pas engager de personnel saisonnier.

Un organisme sur trois signale que le nombre de bénévoles sur lesquels il peut compter a augmenté au cours des trois dernières années; la moyenne s’établit maintenant à 111 bénévoles par organisme, qui contribuent en moyenne 345 heures par an.

*Indique des données extrapolées (voir l’annexe).

Au total, le secteur sans but lucratif de l’Ontario emploie environ 295 027* personnes à temps plein ou à temps partiel

Quatre sur dix des organismes répondants déclarent n’avoir aucun employé.

Nombre d’employésPourcentage
040%
1 à 536%
6 à 109%
11 à 207%
21 à 504%
Plus de 504%
Ne sait pas1%

D1. Combien d’employés rémunérés votre organisme compte-t-il actuellement? (Base : tous les répondants; n = 3567) avec moyenne sans 0

Cote moyenne pour l’échelle : 17,27

Types d’employés

  • Permanents à temps plein - moyenne 10.04
  • Contractuels à temps plein - moyenne 5.78
  • Permanents à temps partiel - moyenne 8.38
  • Contractuels à temps partiel - moyenne 6.94

D2/D3. Combien d’employés rémunérés permanents à temps plein/à temps partiel – c’est-à-dire des employés sans date de cessation d’emploi – votre organisme compte-t-il? (Base : organismes ayant au moins 1 employé; n = 2158), cases du haut.

D4/D5. Combien d’employés rémunérés contractuels à temps plein/à temps partiel votre organisme compte-t-il? (Base : organismes ayant au moins 1 employé; n = 2158), cases du bas.

*Indique des données extrapolées (voir l’annexe).

Les organisations internationales déclarent une moyenne de 89 employés rémunérés, soit plus que les OSBL de toutes les autres catégories

Les organismes des secteurs de la religion et de l’environnement sont les moins nombreux à avoir des employés rémunérés

MoyenneNombre d’employésNombre d’employés à temps pleinNombre d’employés à temps partielNombre d’employés contractuelsNombre d’employés saisonniers
Activités internationales8911252-
Santé46211822
Services sociaux33161047
Sports et loisirs1646815
Développement136525
Éducation et recherche127337
Droit et défense des intérêts128241
Associations d’affaires1210217
Autre127424
Subventions116231
Arts et culture94369
Environnement85123
Religion422-11

Les organismes ont répondu à chacune des questions ci-dessus séparément; la somme des chiffres déclarés peut donc ne pas correspondre au total indiqué. Nombre d’employés : nombre moyen d’employés déclaré par les répondants qui disent avoir au moins 1 employé rémunéré (n = 2158).

Employés à temps plein, à temps partiel ou contractuels : nombre moyen d’employés déclaré par les répondants qui disent avoir au moins 1 employé rémunéré (n = 2158). Employés saisonniers : nombre moyen d’employés déclaré par ceux qui disent compter des employés saisonniers parmi leurs employés contractuels (n = 268).

Les trois quarts des organismes relevant des catégories Développement, Services sociaux et Religion déclarent avoir au moins 1 employé rémunéré

Par rapport à 2003, le pourcentage des employés rémunérés a diminué pour les organismes classés dans les catégories Développement et logement; il a augmenté pour ceux de la catégorie Services sociaux.

 % déclarant avoir des employés rémunérés% des employés rémunérés (variation)
Développement et logement77%6% (-18)
Services sociaux73%35% (+14)
Religion73%10% (+2)
Associations d’affaires72%2% (-16)
Santé71%14% (+6)
Autre65%2% (n/c)
Droits, défense des intérêts et politique60%2% (n/c)
Éducation et recherche58%8% (+5)
Activités internationales57%1% (+1)
Arts et culture52%7% (+2)
Environnement46%1% (+1)
Sports et loisirs35%8% (n/c)
Subventions35%4% (+2)

Ci-dessous, comparaison (+/-) avec les résultats de l’ENONB de 2003.

Le plus grand nombre total d’employés est déclaré par les organismes de services sociaux, suivis par les OSBL des secteurs Santé et Religion

Estimation provincialeNombre d’employés*Estimation : Fourchette haute*Estimation : Fourchette basse*
Religion30,23731,35229,122
Sports et loisirs23,70124,78422,618
Subventions12,27713,00111,553
Services sociaux104,332108,472100,193
Développement et logement18,10819,55716,659
Arts et culture19,96720,90219,032
Éducation et recherche24,30225,71622,889
Associations d’affaires4,9475,5104,383
Santé40,88743,95237,823
Environnement3,1323,4142,849
Droits, défense des intérêts et politique5,1505,7494,551
Activités internationales2,8653,3532,376
Autre6,8277,5336,122

* Indique des données extrapolées (voir l’annexe).

Les OSBL qui ont des employés à temps partiel déclarent que ces derniers travaillent en moyenne un peu moins de 18 heures par semaine

Les OSBL qui engagent du personnel saisonnier comptent en moyenne neuf employés saisonniers

Les organismes des secteurs Religion, Sports et loisirs et Arts et culture déclarent le plus grand nombre moyen d’employés saisonniers (11,15 et 9 respectivement), tandis que les organisations internationales qui engagent des employés contractuels indiquent ne pas avoir de personnel saisonnier

Types d’employés

  • Permanents à temps plein - Moyenne 10,04
  • Permanents à temps partiel - Moyenne 8,38
  • Contractuels à temps plein - Moyenne 5,78
  • Contractuels à temps partiel - Moyenne 6,94

Nombre d’employés contractuels saisonniers (moyenne pourles organismes qui engagent du personnel saisonnier : 9)

  • 0 - 68%
  • 1 à 5 - 20%
  • 6 à 10 - 4%
  • 11 à 20 - 2%
  • 21 à 50 - 2%
  • Plus de 50 - 1%

D6. Parmi les employés contractuels de votre organisme, combien sont saisonniers? (Base : organismes qui ont des employés co ntractuels; n = 846)

Nombre d’heures travaillées par les employés à temps partiel (moyenne : 17,72)

  • 5 heures ou moins - 9%
  • 6 à 10 heures - 11%
  • 11 à 20 heures - 43%
  • 21 à 30 heures - 31%

D7. En moyenne, combien d’heures par semaine vos employés à temps partiel travaillent-ils? (Base : organismes qui ont des employés à temps partiel; n = 1609).

Les deux tiers des organismes indiquent que le nombre de leurs employés rémunérés n’a pas évolué. Un organisme sur trois déclare que le nombre de ses bénévoles a augmenté au cours des 3 dernières années

 Est-ce que le nombre d’employés à temps plein…Est-ce que le nombre d’employés à temps partiel…Est-ce que le nombre de bénévoles a…
a augmenté?13%16%32%
est resté à peu près le même?69%67%49%
a diminué?9%7%13%
  • En 2003, 60 % des OSBL de l’Ontario participant à l’ENONB déclaraient que le nombre de leurs employés rémunérés était « le même » que trois ans auparavant.

D8. Comparativement à il y a trois ans, le nombre d’employés à temps plein que votre organisme engage…. (Base : tous les répondants; n = 3548)

D9. Comparativement à il y a trois ans, le nombre d’employés à temps partiel que votre organisme engage… (Base : tous les répondants; n = 3539)

D15. Comparativement à il y a trois ans, le nombre de bénévoles œuvrant au sein de votre organisme… (Base : tous les répondants; n = 3100)

La plupart des organismes s’appuient sur des bénévoles; seuls 2 % des organismes ayant déjà eu recours à des bénévoles ont déclaré n’avoir employé aucun bénévole au cours de la dernière année

Votre organisme Inclut-il des bénévoles?

  • Non - 13%
  • Oui - 87%
02%
1 à 511%
6 à 1012%
11 à 2017%
21 à 5026%
Plus de 5028%

Nombre moyen de bénévoles : 111,41

D12. Sans compter les membres du conseil, combien de personnes ont été bénévoles pour votre organisme au cours de la dernière année? (Base : organismes incluant des bénévoles; n = 3096) Moyenne ajustée.

Les OSBL de l’Ontario indiquent que l’âge moyen de leurs bénévoles est de 45 ans et que moins d’un bénévole sur dix a moins de 24 ans

L’âge moyen des bénévoles est le plus élevé dans l’Est de l’Ontario et le plus bas à Toronto (48 et 40 ans respectivement).

Votre organisme Inclut-il des bénévoles?

  • Non - 13%
  • Oui - 87%
Moins de 13 ans<1%
13 à 17 ans2%
18 à 24 ans6%
25 à 34 ans12%
35 à 44 ans19%
45 à 54 ans20%
55 à 64 ans18%
65 ans et plus11%

Âge moyen des bénévoles : 45

D11. Quel est l’âge moyen de vos bénévoles? (Base : organismes incluant des bénévoles, n = 3089)

Pour l’ensemble du secteur sans but lucratif, le nombre d’heures données par les bénévoles indique que les bénévoles contribuent plus de 8 millions d’heures, soit plus de 215 000 équivalents temps plein*

Votre organisme inclut-il des bénévoles?
Non13%
Oui87%
5 heures ou moins8%
6 à 10 heures11%
11 à 20 heures13%
21 à 30 heures7%
31 à 40 heures6%
Plus de 40 heures40%

Nombre moyen d’heures/an données par les bénévoles : 345

D13. En moyenne, combien d’heures chaque bénévole a-t-il donné à l’organisme au cours de la dernière année ? (Base : organismes incluant des bénévoles; n = 2951)

* Indique des données extrapolées (voir l’annexe)

En moyenne, les organisations internationales SBL déclarent le plus grand nombre de bénévoles par organisme pour l’année écoulée; les organismes de la catégorie « Autre » déclarent la moyenne d’heures bénévoles annuelle la plus élevée

Moyenne% des organismes répondantsAnnée écoulée – Nombre de bénévoles (moyenne, sans 0)Estimation du nombre total de bénévoles*Année écoulée – Nombre d’heures (moyenne, sans 0)Estimation du nombre total d’ETP*
Activités internationales89%1,26029,5132413,542
Environnement87%233140,41220010,666
Santé87%209275,94019419,484
Services sociaux86%137778,03259579,825
Sports et loisirs90%107452,72215227,969
Éducation et recherche79%103202,77316913,955
Subventions85%97260,08010718,137
Autre87%7395,9982,0336,592
Développement et logement58%71149,4051569,441
Religion93%61551,20217451,890
Associations d’affaires79%5050,98842608
Droits, défense des intérêts et politique89%4342,2641,2502,197
Arts et culture93%37354,9146226,779

* Indique des données extrapolées (voir l’annexe).

Pourcentage des bénévoles par sous-secteur en 2012 et en 2003

Le pourcentage des bénévoles est plus faible en 2012 qu’en 2003 dans le secteur Sports et loisirs; il est plus élevé qu’il y a dix ans dans le secteur Services sociaux

 % de répondants (2012)% des bénévoles (2012)% des bénévoles (ENONB de 2003)Variation (en %)
Arts et culture91%10%3%+7%
Religion86%16%9%+7%
Droits, défense des intérêts et politique85%1%2%-1%
Autre84%3%<1%+3%
Sports et loisirs84%13%40%-27%
Santé83%8%4%+4%
Services sociaux83%23%7%+16%
Environnement82%4%1%+3%
Activités internationales81%1%1%n/c
Subventions77%8%6%+2%
Éducation et recherche75%6%14%-8%
Associations d’affaires73%2%10%-8%
Développement et logement55%4%1%+3%

Les organismes déclarent qu’un bénévole sur dix environ contribue plus d’une fois par semaine; un organisme sur quatre dit que ses bénévoles ne contribuent qu’une ou deux fois par an

 0%1 à 24 %25 à 49 %50 à 74 %75 à 99 %100%
Fréquence globale de la contribution bénévole28%16%20%20%11% 
Seulement ou une deux fois par an35%28%8%11%9%10%
Au moins une fois tous les 2 ou 3 mois43%32%13%6%2%3%
Au moins une fois par mois40%29%15%8%5%4%
Au moins une fois par semaine47%24%11%8%5%5%
Plus d’une fois par semaine60%25%6%3%2%3%

D14. Au cours de la dernière année, environ quel pourcentage des bénévoles ont offert leurs services une ou deux fois par an et qu el pourcentage l’ont fait plus souvent? Veuillez vous assurer que le total égale 100 %. (Base : organismes incluant des bénévoles, n = 2922)

Fréquence de la contribution bénévole par sous-secteur

Les personnes qui font du bénévolat auprès d’organismes des catégories Religion ou Santé contribuent le plus souvent (38 % et 37 % des bénévoles ont donné de leur temps au moins une fois par semaine, respectivement), alors que les organismes du secteur Environnement déclarent la fréquence de contribution la plus faible (près de la moitié des bénévoles contribuent une ou deux fois par an).

 1 ou 2 fois/anMin. 1 fois tous les 2/3 moisMin. 1 fois/moisMin. 1 fois/semainePlus d'1 fois/semaine
Fréquence globale de la contribution bénévole28%16%20%20%11%
Religion17%15%22%28%12%
Santé22%13%22%25%12%
Services sociaux23%15%22%23%13%
Sports et loisirs34%13%16%18%15%
Activités internationales22%23%21%16%16%
Éducation et recherche36%16%17%19%10%
Droit, défense des intérêts22%20%22%15%13%
Développement et logement34%15%18%17%11%
Autre31%22%17%17%9%
Arts et culture36%18%18%14%8%
Octroi de dons33%18%22%12%8%
Environnement48%20%17%7%6%

D14. Au cours de la dernière année, environ quel pourcentage des bénévoles ont offert leurs services une ou deux fois par année et quel pourcentage l’ont fait plus souvent? Veuillez vous assurer que le total égale 100 %. (Base : organismes incluant des bénévoles, n = 2922)

Revenus et sources de revenu

Principaux résultats : Revenu

Les OSBL de l’Ontario qui perçoivent au moins 1 $ déclarent un revenu moyen légèrement inférieur à 1,4 million de $. Toutefois, un organisme sur quatre déclare avoir perçu l’année dernière des revenus inférieurs à 25 000 $.

  • De plus, près d’un tiers des organismes déclare que leurs revenus ont été stables (34 %) ou en hausse (32 %) au cours des trois dernières années.
  • C’est le cas des organisations internationales, qui ont déclaré un revenu total moyen d’environ 3,67 M$, ainsi que des organismes qui octroient des subventions, dont le revenu total moyen déclaré lors de l’enquête approche de 3,1 millions de $ par an.

En extrapolant ces résultats, on estime à 66 867 974 281,33 $ les revenus perçus l’année dernière par l’ensemble du secteur SBL de l’Ontario*.

Les deux principales sources de revenu des OSBL en 2012 sont des paiements ou des frais perçus pour des produits, services ou événements (28 %) ou des dons de particuliers (29 %).

Les organismes qui déclarent avoir reçu des fonds du gouvernement (40 %) ont reçu en moyenne 1,2 million de $, et les deux tiers de l’ensemble des organismes (65 %) disent que le montant de leurs revenus de source gouvernementale est resté stable – ou a augmenté – au cours des trois dernières années.

  • WCela dit, 30 % des organismes disent avoir reçu moins de 25 000 $ de source gouvernementale au cours de l’exercice écoulé.
  • Les organismes qui bénéficient d’une contribution gouvernementale indiquent recevoir près de la moitié de ces fonds sous forme de débours du gouvernement provincial (51 %).

*Indique des données extrapolées (voir l’annexe).

En moyenne, les OSBL de l’Ontario déclarent un revenu annuel moyen de plus de 1,3 million de $; mais un organisme sur quatre déclare un revenu inférieur à 25 000 $ pour le dernière année

03%
Moins de 25 000 $20%
25 000 $ à moins de 50 000 $9%
50 000 $ à moins de 75 000 $6%
75 000 $ à moins de 100 000 $4%
100 000 $ à moins de 250 000 $16%
250 000 $ à moins de 500 000 $10%
500 000 $ à moins de 1 million de $8%
1 million de $ ou plus13%
Ne sait pas9%
A refusé de répondred3%

Revenu moyen :

1 357 263 $ (moyenne ajustée, parmi ceux qui ont déclaré un revenu supérieur à 0 $)

3 derniers exercices : le revenu augmenté de 32% à partir de 34%, ou diminué de 20%, passant de 34%

E1. Au cours du dernier exercice financier, en comptant toutes les sources, quel est le revenu total que votre organisme a reçu? (Base : tous les répondants; n = 3567)

E2. Dans quelle mesure le revenu total de votre organisme a-t-il changé au cours des trois derniers exercices financiers? (Base : organismes déclarant des revenus; n = 3468)

D’après les réponses des OSBL, les revenus de l’ensemble du secteur sans but lucratif en 2012 sont estimés à 67 milliards de $ *

 % de répondants déclarant un revenuRevenu moyen(moyenne ajustée, sans 0)Estimation du revenu total *% des revenus en hausse au cours des 3 derniers exercices
Activités internationales91%3 668 427,03 $1 829 257 064,24 $39%
Subventions87%3 094 033,52 $11 879 339 180,58 $34%
Santé85%2 579 246,25 $6 335 338 604,33 $32%
Services sociaux88%1 973 801,34 $17 509 780 950,92 $49%
Autre85%1 115 654,68 $1 428 168 888,57 $25%
Environnement88%944 051,75 $1 530 091 597,49 $28%
Associations d’affaires81%826 494,19 $855 619 306,44 $26%
Éducation et recherche91%820 276,86 $3 259 550 075,06 $34%
Sports et loisirs83%793 018,81 $5 058 066 270,33 $32%
Droit, défense des intérêts et politique87%622 433,49 $628 492 846,07 $41%
Religion82%614 561,14 $6 155 064 600,16 $26%
Développement et logement80%557 390,80 $7 255 888 900,91 $37%
Arts et culture87%449 277,83 $2 754 479 629,19 $43%

Revenu = revenu moyen déclaré lors de l’enquête * (nombre d’organismes extrapolé * pourcentage d’organismes ayant déclaré des revenus lors de l’enquête)

* Indique des données extrapolées (voir l’annexe).

À l’exception des associations d’affaires (-17 % par rapport à 2003), les réponses montrent que le pourcentage des revenus de la plupart de sous-secteurs est resté sensiblement le même qu’en 2003

 % de répondants déclarant un revenu en 2012Part des revenus en 2012Part des revenus en 2003 (ENONB)Variation (en %)
Activités internationales91%3%3%n/c
Éducation et recherche91%5%5%n/c
Services sociaux88%26%19%+7%
Environnement88%2%2%n/c
Environnement87%18%10%+8%
Arts et culture87%4%5%+1%
Droit, défense des intérêts et politique87%1%3%-2%
Santé85%9%8%+1%
Autre85%2%3%-1%
Sports et loisirs83%8%8%n/c
Religion82%9%10%-1%
Associations d’affaires81%1%18%-17%
Développement et logement80%11%6%+5%

Pourcentage des revenus : les OSBL déclarent qu’un quart de leur revenu provient de paiements perçus pour des produits, services ou événements, et 29 %, de dons de particuliers

Paiements/frais perçus pour des produits, services ou événements28%
Jeux de bienfaisance4%
Fondation(s)2%
Cotisations des membres14%
Revenus provenant de dotations ou de placements5%
Dons de particuliers29%
Organismes de collecte de fonds7%
Autres transferts et déboursements2%
Commandites, dons ou subventions d’entreprise7%
Financement social<1%
Entreprise sociale2%

E8A-K. Au cours du dernier exercice financier, combien de revenu votre organisation a-t-elle reçu de chacune des sources suivantes? (n = 3468).

Variable calculée – valeur déclarée divisée par la somme des revenus déclarés en réponse aux questions E8A-K, moyennes incluant 0 et excluant les organismes qui ont refusé de répondre.

Les OSBL de l’Ontario indiquent que leur revenu de sources non gouvernementales s’élève en moyenne à 2,8 M$ – et est resté stable ou a augmenté au cours des trois derniers exercices (65 %)

04%
Moins de 25 000 $26%
25 000 $ à moins de 50 000 $10%
50 000 $ à moins de 75 000 $6%
75 000 $ à moins de 100 000 $4%
100 000 $ à moins de 250 000 $14%
250 000 $ à moins de 500 000 $9%
500 000 $ à moins de 1 million de $6%
1 million de $ ou plus7%
Ne sait pas4%
A refusé de répondred10%

Revenu moyen de sources non gouvernementales :

2 786 394 $ (parmi ceux qui ont déclaré un revenu supérieur à 0 $)

3 derniers exercices : le revenu augmenté de 27% à partir de 38%, ou diminué de 18%, passant de 38%

E6. Au cours du dernier exercice financier, combien de revenu – en nombre total de dollars – votre organisme a-t-il reçu de sources autres que le gouvernement, sous une forme quelconque? (Base : organismes déclarant des revenus; n = 3468)

E7. Dans quelle mesure le revenu total de votre organisation ne provenant pas de sources gouvernementales a-t-il changé au cours des trois derniers exercices financiers? (Base : organismes déclarant des revenus; n = 3468)

Le plus souvent, les OSBL de l’Ontario indiquent tirer davantage de revenu des produits ou services qu’ils offrent que de toute autre source (4,5 M$, en moyenne)

Au cours du dernier exercice, combien de revenu avez-vous reçu des sources suivantes? (parmi ceux qui ont déclaré un revenu supérieur à 0 $)
Paiements/frais perçus pour des produits, services, etc.4 495 773 $
Jeux de bienfaisance56 412 $
Fondations crées pour collecter des fonds322 166 $
Cotisations des membres3 337 696 $
Revenus provenant d’investissements1 126 260 $
Dons de particuliers229 758 $
Organismes de collecte de fonds760 716 $
Autres transferts provenant d’OSBL64 942 $
Commandites, dons ou subventions d’entreprises123 374 $
Financement social, p. ex. obligations communautaires41 686 $
Entreprise sociale130 566 $

E8. Au cours du dernier exercice financier, combien de revenu votre organisme a-t-il reçu de chacune des sources suivantes? (Base : organismes déclarant des revenus; n = 3468)

La moitié des organismes déclarent ne recevoir aucun revenu de sources gouvernementales; les autres disent recevoir en moyenne 1,2 M$

048%
Moins de 25 000 $12%
25 000 $ à moins de 50 000 $3%
50 000 $ à moins de 75 000 $3%
75 000 $ à moins de 100 000 $2%
100 000 $ à moins de 250 000 $6%
250 000 $ à moins de 500 000 $4%
500 000 $ à moins de 1 million de $4%
1 million de $ ou plus6%
Ne sait pas2%
A refusé de répondred10%

Revenu moyen de sources gouvernementales : 1 201 454 $

(moyenne ajustée, parmi ceux qui ont déclaré un revenu supérieur à 0 $)

3 derniers exercices : le revenu de sources gouvernementales augmenté de 13% à partir de 42%, ou diminué de 11%, passant de 42%

E3. Au cours du dernier exercice financier, combien de revenu – en nombre total de dollars – votre organisation a-t-elle reçu du gouvernement, sous quelque forme que ce soit? (Base : organismes déclarant des revenus; n = 3468)

E5. Dans quelle mesure le revenu total de votre organisme provenant du gouvernement a-t-il changé au cours des trois derniers exercices financiers? (Base : organismes déclarant des revenus; n = 3468)

Les organismes offrant des subventions déclarent le revenu moyen de sources gouvernementales le plus élevé, soit près de 3 M$

Revenu moyen de sources gouvernementales, parmi les organismes qui reçoivent au moins 1 $

  • Subventions - $2,958,479.67
  • Santé - $2,148,303.60
  • Activités internationales - $2,074,721.08
  • Services sociaux - $2,004,881.10
  • Autre - $1,316,111.66
  • Développement et logement - $1,002,972.96
  • Environnement - $830,650.00
  • Droit/défense des intérêts - $714,064.17
  • Sports et loisirs - $663,933.67
  • Arts et culture - $541,409.24
  • Éducation et recherche - $417,967.06
  • Religion - $216,400.16
  • Associations d’affaires - $194,556.41

E3. Au cours du dernier exercice financier, combien de revenu – en nombre total de dollars – votre organisation a-t-elle reçu du gouvernement, sous quelque forme que ce soit? (Base : organismes déclarant des revenus; n = 3468) Moyenne en dollars ajustée, excluant les organismes ne percevant pas de revenu de sources gouvernementales.

Globalement, les organismes qui reçoivent des fonds de sources gouvernementales disent que la moitié de ce revenu provient du gouvernement provincial

Répartition globale du revenu de sources…

  • Municipal - 23%
  • Provincial - 51%
  • Fédéral - 24%
  • Autre palier de gouvernement - 3%

E4A. Variable fusionnée : revenu moyen provenant du gouvernement par source (Base : organismes déclarant des revenus de sources gouvernementales; n = 1798)

 0%1 à 24 %25 à 49 %50 à 74 %75 à 99 %100%
Gouvernement municipal55%18%7%5%4%11%
Gouvernement de l’Ontario30%9%11%11%14%25%
Gouvernement fédéral55%14%9%7%4%10%
Autre gouvernement93%4%1%1%1% 

E4. Environ quel pourcentage de ce revenu gouvernemental provenait de chacun des paliers de gouvernement suivants? (Base : organismes déclarant des revenus de sources gouvernementales; n = 1798) Graphique du bas

Les organismes du secteur Santé sont les plus nombreux à indiquer recevoir de la province la majeure partie de leur revenu de sources gouvernementales; ceux du secteur Développement et logement disent recevoir de la province, en moyenne, 31 % de leur revenu de sources gouvernementales

 MunicipalProvincialFédéralAutre palier de gouvernementPart du financement provincial par rapport à l’ENONB (Variation en %)
Répartition globale23%51%24%3%n/a
Santé7%78%14%1%-4
Droit/défense10%76%13%2%+49
Sports et loisirs25%60%15%1%+9
Services sociaux23%56%19%3%-23
Autre16%54%27%2%+39
Éducation17%53%25%5%-19
Associations d’affaires20%52%26%2%+21
Octroi de subventions25%47%24%5%-33
Environnement19%45%31%5%-34
Arts et culture32%42%25%2%+9
Religion6%35%55%3%-25
Développement45%31%19%5%-14

E4A. Variable fusionnée : revenu moyen provenant du gouvernement par source (Base : organismes déclarant des revenus de sources gouvernementales; n = 1798)

E4. Environ quel pourcentage de ce revenu gouvernemental provenait de chacun des niveaux de gouvernement suivants ? (Base : organismes déclarant des revenus de sources gouvernementales; n = 1798)

Défis organisationnels

Principaux résultats : Défis organisationnels

Malgré le montant moyen élevé des revenus déclarés, de nombreux organismes considèrent le financement et la production de recettes comme des défis majeurs

  • Les deux tiers disent avoir des difficultés à répondre à leurs besoins immédiats quotidiens avec les revenus dont ils disposent.
  • Les trois quarts disent avoir des difficultés à accomplir leur mission ou à atteindre leurs objectifs opérationnels avec les revenus dont ils disposent.

Les inquiétudes relatives aux besoins immédiats sont les plus fortes parmi les organismes qui œuvrent dans le domaine du développement et du logement (81 %) et les moins fortes parmi les organisations internationales (45 %).

  • Il importe de noter que, dans l’ensemble, les organisations internationales sont aussi les plus susceptibles de déclarer des revenus en hausse.

Les priorités que se fixent les organismes traduisent à la fois le souci de leurs missions et de leurs objectifs charitables, et leurs besoins de financement, nécessaire pour assurer leur durabilité

  • Deux des quatre priorités qui arrivent en tête ont trait à la capacité des organismes à servir la collectivité et à répondre à ses besoins (19 % et 16 %); les deux autres portent sur l’obtention de revenus supplémentaires (17 % et 15 %).
  • Ces priorités sont en adéquation avec les principales priorités que devrait avoir le gouvernement, selon les organismes : 44 % placent au premier rang une aide accrue pour le processus de financement, tandis que 37 % estiment que la province devrait appuyer davantage le développement des capacités. Pour trois organismes sur dix, la province devrait s’impliquer davantage dans les efforts visant à promouvoir et à améliorer l’image du secteur.

Les deux tiers des organismes disent qu’avoir suffisamment de revenus pour répondre à leurs besoins quotidiens immédiats représente un défi

« Un réel défi » : 66 %« Pas un défi » : 33 %
Grand défi (9,10)34%Petit défi (3,4,5)22%
Défi modéré (6,7,8)32%Pas un défi (1,2)11%

Cote moyenne pour l’échelle : 6,73

F1. Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « ne représente pas un défi du tout » et 10 signifie « représente un très grand défi », quelle cote accorderiez-vous au défi que représentent pour votre organisation les éléments suivants : Avoir suffisamment de revenus pour répondre aux besoins quotidiens immédiats de l’organisation (Base : réponses en ligne, n = 1628)

Les trois quarts des organismes disent qu’avoir suffisamment de revenus pour accomplir leur mission et atteindre leurs objectifs représente un défi

« Un réel défi » : 75 %« Pas un défi » : 24 %
Grand défi (9,10)41%Petit défi (3,4,5)17%
Défi modéré (6,7,8)34%Pas un défi (1,2)7%

Cote moyenne pour l’échelle : 7,32

F1. Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « ne représente pas un défi du tout » et 10 signifie « représente un très grand défi », quelle cote accorderiez-vous au défi que représentent pour votre organisation les éléments suivants : Avoir suffisamment de revenus pour accomplir votre mission et atteindre vos objectifs au moyen de programmes et de services? (Base : réponses en ligne, n = 1628)

La plupart des organismes disent qu’avoir suffisamment de revenus pour répondre à leurs besoins immédiats ou accomplir leur mission représente un défi, au moins dans une certaine mesure

 % de 6 à 10 : Besoins immédiates « un problème »Cote moyenne(échelle de 1 à 10)% de 6 à 10 : Besoins de financement « un problème »Cote moyenne(échell e de 1 à 10)
Religion61%665%7
Sports et loisirs64%678%7
Subventions48%563%6
Services sociaux73%782%8
Développement et logement81%777%8
Arts et culture73%779%8
Éducation et recherche59%670%7
Associations d’affaires61%771%7
Santé62%776%7
Environnement63%770%7
Droits, défense des intérêts et politique66%784%8
Activités internationales45%664%6
Autre69%780%8

Six organismes sur dix considèrent la question du financement comme leur plus grand défi (63 %)

Ceci inclut l’insuffisance de fonds de fonctionnement (25 %), la concurrence pour obtenir du financement (13 %), les coûts de fonctionnement (12 %), la dépendance à l’égard d’une source unique (7 %) ou d’une source gouvernementale (6 %).

Insuffisance des fonds de fonctionnement25%
Manque de ressources humaines14%
Concurrence pour des fonds limités13%
Coûts de fonctionnement12%
La demande dépasse la capacité11%
Dépendance à l’égard d’une source unique de financement7%
Trop grande dépendance à l’égard d’un financement de source…6%
Manque d’espace4%
Compétences opérationnelles2%
Insuffisance de la demande de services2%
Engagement des donateurs/Sensibilisation du…1%

Le problème du financement n’est pas nouveau pour les OSBL : en 2003, les organismes signalaient qu’obtenir du financement était pour eux l’un des défis les plus critiques, tout comme la difficulté de planifier l’avenir

QF3. En matière de fonctionnement, quel est le plus grand défi de votre organisme? (Base : réponses en ligne; n = 1628)

Pour quatre organismes sur dix, les priorités du gouvernement provincial devraient être d’offrir une aide accrue pour le processus de financement et d’appuyer le renforcement des capacités (y compris en matière de financement)

Offrir une aide accrue pour le processus de financement44%
Appuyer le renforcement des capacités37%
Accroître la sensibilisation du public et son appui au secteur31%
Favoriser les relations avec le secteur16%
Encourager les partenariats14%
Mieux communiquer avec le secteur11%
Partager les pratiques exemplaires11%
Favoriser le partage des services7%
Offrir un appui financier/Incitatifs…2%
Alléger le fardeau réglementaire2%

Les organismes des secteurs Développement et logement (70 %), Sports et loisirs (59 %) et Environnement (57 %) sont les plus susceptibles de signaler qu’ils souhaiteraient une aide accrue pour le processus de financement

Les organismes qui octroient des subventions sont les plus nombreux à souhaiter la promotion du secteur par le gouvernement provincial en vue d’accroître la sensibilisation et l’appui du public (42 %)

QF4N. Pour ce qui est du secteur sans but lucratif, quelles devraient être les deux principales priorités du gouvernement provincial? (Base : réponses en ligne; n = 1628) Variable à réponses multiples, les totaux peuvent dépasser 100 %.

Les objectifs des organismes concernent à la fois l’externe et l’interne : pour 35 % des OSBL, les priorités sont de répondre aux besoins communautaires et d’élargir la portée de leurs activités; 32 % visent avant tout à trouver de nouveaux revenus ou à améliorer la stabilité financière

Répondre aux besoins de nos collectivités19%
Trouver de nouvelles sources de revenu17%
Étendre les programmes actuels à un public plus large16%
Améliorer la stabilité financière15%
Accroître les capacités opérationnelles9%
Accroître la sensibilisation du public à nos enjeux ou notre cause7%
Augmenter le nombre de bénévoles6%
Offrir les programmes de façon plus efficace3%
Élaborer de nouveaux programmes3%

L’objectif le plus souvent cité par les organismes du secteur Sports et loisirs est l’élargissement des programmes actuels (21 %); ceux du secteur Environnement citent en priorité l’obtention de nouvelles sources de revenu et l’amélioration de la stabilité financière (19 % dans les deux cas)

QF5. Pour les cinq prochaines années, quel est l’objectif le plus important de votre organisation? (Base : réponses en ligne; n = 1628)

Données démographiques

Les deux tiers des organismes sont des organismes de bienfaisance enregistrés, et six sur dix sont des OSBL enregistrés. Au total, plus de neuf organismes sur dix relèvent de l’une de ces catégories ou des deux

Œuvre de bienfaisance enregistrée38%
OSBL constitué en société33%
À la fois œuvre de bienfaisance et OSBL27%
Community NFP1%
Bureau ou section d’un OSBL (non constitué en société)1%
Organisme intermédiaire ou réseau, non constitué en société<1%

A2. Pouvez-vous préciser lequel des énoncés suivants décrit le mieux votre organisation? Est-ce… (Base : tous les répondants; n = 3567)

Annexe A : Processus de recherche

Processus de recherche

Comme indiqué plus haut, le ministère des Affaires civiques et de l’Immigration a commandé à Pollara, une société canadienne de recherche en opinion publique, une enquête en deux phases. L’enquête a été bâtie de manière à permettre au ministère d’établir des données de référence fiables, de cerner les nouveaux enjeux du secteur et d’utiliser les résultats de l’enquête pour déterminer et discuter les sujets à traiter dans de nouvelles études. Plus particulièrement, l’enquête devrait couvrir les sujets suivants :

  • la taille et la portée du secteur sans but lucratif en Ontario;
  • la contribution économique (en termes de revenus, de dotation en personnel et de nombre de bénévoles) du secteur à la province;
  • les ressources humaines actuelles du secteur (employés rémunérés et bénévoles);
  • la comparaison des résultats de l’enquête avec les résultats d’études antérieures.

Lors de la première phase de l’étude, Pollara a résumé et analysé les déclarations de renseignements (formulaire T3010) des organismes de bienfaisance enregistrés en Ontario, disponibles auprès de l’Agence du revenu du Canada (ARC). Ceci a donné un aperçu de la taille et de la portée d’une partie importante du secteur, représentée par les œuvres de bienfaisance enregistrées qui soumettent une déclaration à l’ARC. Après cette première phase, Pollara a entrepris une étude quantitative des organismes sans but lucratif de l’Ontario (« OSBL », incluant les œuvres de bienfaisance enregistrées, les organismes SBL constitués en société, et les organismes communautaires non constitués exploités sans but lucratif), en vue de mieux comprendre le secteur et d’atteindre les objectifs visés par l’étude.

L’approche utilisée pour la phase 2 de l’enquête sur le secteur des organismes sans but lucratif (SBF) et de bienfaisance de l’Ontario a été fondée sur une analyse documentaire et sur les résultats d’études antérieures, notamment l’Enquête nationale auprès des organismes à but non lucratif et bénévoles (ENONB, 2003) réalisée par un consortium d’organismes, dont Imagine Canada et Statistique Canada; et sur l’étude du système de désignation et de classification des organismes en sous-secteurs suivant la Classification internationale des organismes sans but lucratif (CIOBNL). Les chercheurs de Pollara ont également communiqué avec plusieurs universitaires menant des recherches dans ce domaine et ont étudié les rapports disponibles au sein du secteur.

Cette approche tient également compte de la compréhension accrue du secteur résultant de l’examen des déclarations de renseignements (T3010) des organismes de bienfaisance enregistrés en Ontario. Après discussion, l’équipe de projet a ainsi décidé d’exclure de la deuxième phase de l’enquête certains organismes – universités et collèges, écoles publiques et catholiques et conseils scolaires, bibliothèques publiques et hôpitaux – en raison des différences importantes qui existent entre les caractéristiques de ces organismes et celles d’autres organismes du secteur SBL élargi. Ces différences portent notamment, sans s’y limiter, sur les revenus, en particulier les revenus de source gouvernementale, ainsi que sur les dépenses, les niveaux de dotation et les mandats de ces organismes.

Après avoir passé en revue les données et l’information existantes, les chercheurs de Pollara ont élaboré le questionnaire de la phase 2, qui a été examiné par le personnel du ministère ainsi que par un groupe d’intervenants du secteur SBL. À la suite d’un rigoureux processus de révision, le questionnaire a été finalisé, traduit pour qu’il soit disponible en anglais et en français, et programmé pour être soumis en ligne et par téléphone.

Pollara a constitué une liste échantillon à partir de plusieurs sources, dont l’information fournie par la Fondation Trillium de l’Ontario, les coordonnées publiées dans le cadre des déclarations de renseignements T3010 à l’ARC, l’actuel répertoire des organismes sans but lucratif constitués en société en Ontario et différentes listes de tiers. Ces listes ont été fusionnées et dédupliquées, et tout a été fait pour s’assurer que les coordonnées disponibles étaient complètes et récentes. Des invitations à participer à l’enquête ont été envoyées par courriel aux organismes de la liste échantillon pour lesquels une adresse électronique était disponible, et des enquêteurs ont joint les autres organismes par téléphone.

Interviews téléphoniques : les appels ont commencé le 26 octobre 2012 pour se terminer le 28 janvier 2013. Les enquêteurs ont pu mener l’enquête par téléphone, obtenir les coordonnées des répondants pertinents, prendre rendez-vous pour l’interview téléphonique et rappeler les numéros restés sans réponse. Les numéros restés sans réponse ont été rappelés 8 fois au minimum et 10 fois au maximum, après quoi cet élément de l’échantillon était considéré comme injoignable. Au total, les enquêteurs ont réalisé 1 939 sondages téléphoniques, tous inclus dans l’analyse globale.

Sondage en ligne : les courriels invitant les organismes à participer ont été envoyés le 9 novembre 2012 et le questionnaire en ligne est resté disponible jusqu’au 15 février 2013. Des courriels de rappel ont été envoyés les 21 novembre et 16 décembre 2012, puis les 15 janvier, 28 janvier, 6 février et 12 février 2013. Vers la fin décembre, une mesure d’incitation a été introduite pour encourager les organismes à remplir le questionnaire et, en janvier, la Fondation Trillium de l’Ontario a émis un appel direct à son bassin de candidats pour favoriser la participation au projet. Au total, 1 630 questionnaires ont été remplis en ligne, et 1 628 d’entre eux sont inclus dans l’analyse globale.

Une fois l’enquête terminée, les données ont été vérifiées pour s’assurer qu’elles étaient complètes et qu’un même organisme n’avait pas involontairement rempli le questionnaire par plusieurs moyens ou à plusieurs reprises. Des codes ont été attribués aux réponses aux questions ouvertes pour en faciliter le traitement et les données ont été totalisées à des fins d’analyse. Les résultats présentés ici reflètent les données totalisées pour chaque question, accompagnées d’une analyse des différentes constatées entre les sous-groupes (par exemple entre les sous-secteurs Religion et Arts et culture, ou entre les œuvres de bienfaisance et les OSBL constitués en société), ainsi qu’une comparaison avec les données antérieures.

À cet égard, il faut souligner que les pages précédentes incluent des références à des enquêtes ou des études qui peuvent avoir été réalisées avec une méthodologie différente de celle-ci. En particulier, l’ENONB de 2003 a été menée uniquement par téléphone et le processus adopté pour sélectionner l’échantillon comportait deux phases : d’abord, une phase de prise de contact visant à confirmer l’existence et le statut des organismes sans but lucratif au Canada pour lesquels on disposait de peu de renseignements, puis la phase de collecte d’information détaillée auprès de la large population concernée par l’enquête. En revanche, la présente enquête sur l’état du secteur en 2012 a utilisé la méthode traditionnelle de tentative de recensement pour les répondants en ligne et la méthode par quotas, plus souple, pour le sondage téléphonique, auprès de tous les organismes dont les coordonnées étaient disponibles. De plus, la prise de contact et la collecte de l’information ont été effectuées lors d’un même entretien, que ce soit en ligne ou par téléphone. Malgré ces différences de méthodologie, les réponses à des questions précises comme la couverture géographique et la zone de service des organismes, ou la répartition des organismes dans la province, montrent que les résultats de l’ENONB et de la présente enquête peuvent être comparés, mais seulement jusqu’à un certain point : la prudence s’impose en raison des différences de méthodologie et de la période étudiée (2003 et 2012).

Annexe B : Méthodologie détaillée

Méthodologie

Comme indiqué, le ministère des Affaires civiques et de l’Immigration a commandé à Pollara, au début de 2012, une analyse du secteur des organismes sans but lucratif de l’Ontario. Ce projet a comporté deux phases :

  • Phase 1 : une étude des données issues des déclarations de renseignements (T3010) des organismes ayant le statut d’organisme de bienfaisance en Ontario;
  • Phase 2 : une étude quantitative des organismes du secteur SBL.

Les résultats présentés plus haut sont compilés à partir de l’enquête de la phase 2, administrée à la fois par téléphone et en ligne. L’enquête en ligne a été lancée le 9 novembre 2012 et s’est terminée le 15 février 2013. Pendant cette période, le questionnaire en ligne a été rempli par un total de 1 630 participants. Après les vérifications de l’exhaustivité des réponses et des données en double, 1 628 dossiers ont été inclus dans l’analyse. Le sondage téléphonique a permis de joindre 1 939 répondants entre le 26 octobre 2012 et le 28 janvier 2013. Après les vérifications de l’exhaustivité des réponses et des données en double, la totalité de ces dossiers ont été inclus dans l’analyse.

Deux méthodes ont été utilisées pour cette deuxième phase : une tentative de recensement pour le questionnaire en ligne, et une méthode des quotas pour le sondage par téléphone. Un sondage aléatoire de cette ampleur aurait une marge d’erreur globale de +/- 1,59 %, dix-neuf fois sur vingt, et cette marge serait plus élevée parmi les sous-groupes, tel qu’indiqué ci-dessous :

 EnsembleReligionSports et loisirsSubventionsServices sociauxDéveloppement et logementArts et culture
Taille de l’échantillon3567714471279634153446
Marge d’erreur±1.59%±3.55%±4.38%±5.69%±3.77%±7.68%±4.5%
 ÉducationAssociations d’affairesSantéEnvironnementDroit et défense des intérêtsInternationalAutre
Taille de l’échantillon28675179121733692
Marge d’erreur±5.62%±10.97%±7.1%±8.64%±11.12%±15.84%±9.9%

Échantillonnage et démarche

Pour déterminer l’univers possible des organismes à interroger lors de cette deuxième phase, Pollara a utilisé plusieurs sources :

  • les coordonnées fournies dans les déclarations de renseignements T3010, exactes en date de février 2010;
  • les coordonnées fournies par les candidats aux subventions de la Fondation Trillium de l’Ontario au cours des trois dernières années;
  • les coordonnées des organismes dont le code de classification type des industries indique qu’il s’agit d’organismes sans but lucratif, et obtenues par Pollara;
  • Un répertoire des organismes sans but lucratif constitués en société en Ontario, fournie par le ministère des Services gouvernementaux.

Les listes provenant de ces quatre sources ont ensuite été dédupliquées de manière à conserver les coordonnées les plus récentes, puis comparées à la base de données existante pour s’assurer que chaque dossier contenait le maximum de renseignements disponibles.

Ce processus a permis de créer une base de données-échantillon de 70 915 dossiers, qui ont été divisés en fonction de la méthode adaptée : ceux pour lesquels une adresse électronique était disponible ont reçu un courriel les invitant à remplir le questionnaire, et ceux pour lesquels un numéro de téléphone était disponible, mais pas d’adresse électronique, ont été joints par téléphone.

  • 31 834 numéros de téléphone, dont 21 770 étaient considérés comme valides, ont été inclus dans l’échantillon.
  • 18 896 adresses électroniques, dont 14 546 étaient considérées comme valides, ont été incluses dans l’échantillon.
  • 20 185 dossiers ne contenaient ni numéro de téléphone ni adresse électronique pouvant servir pour l’enquête.

Pour le sondage par téléphone, Pollara a utilisé une méthode des quotas, basée sur les résultats de l’ENONB de 2003 se rapportant à l’Ontario, de manière à s’assurer d’une représentation des 13 sous-secteurs suffisante pour analyser les résultats. Pour l’enquête en ligne, Pollara n’a pas limité le nombre de répondants d’un sous-secteur ou d’un segment démographique particulier, dans les limites de la portée du projet (p. ex., les organismes à but lucratif ont été exclus de l’enquête).

Réponse et analyse des résultats

À mi-parcours du travail sur le terrain, Pollara et le ministère ont cherché à accroître la participation à l’enquête en ligne. Avec l’aide de la Fondation Trillium de l’Ontario, les organismes ont été encouragés à remplir le questionnaire en ligne et à faire part de leur souhait de participer à l’enquête s’ils n’y avaient pas déjà été invités. Cette deuxième invitation a entraîné l’envoi de 129 invitations supplémentaires à répondre à l’enquête en ligne à des répondants qui n’avaient pas reçu la première invitation, que ce soit par téléphone ou par courriel.

À la fin de la période d’enquête sur le terrain, un total de 1 939 réponses par téléphone et 1 628 réponses en ligne ont été recueillies et analysées, ce qui correspond à un taux de réponses global de 12 % pour le sondage par téléphone et de 16 % pour l’enquête en ligne.

Les résultats ont alors été analysés et totalisés, et les données totalisées sont présentées dans les pages précédentes.

À la demande du ministère, Pollara a effectué des extrapolations des données pour appliquer les résultats de l’enquête à l’ensemble du secteur élargi des organismes sans but lucratif et de bienfaisance de l’Ontario. S’il y avait lieu, les résultats ont été extrapolés de manière à établir des totaux ou des moyennes pour l’ensemble de la province. Il faut souligner que ces totaux ou moyennes sont présentés avec les réserves suivantes :

  • Les extrapolations sont fondées sur l’estimation du nombre total d’organismes sans but lucratif et de bienfaisance de l’Ontario, établi comme suit :
    • le nombre total de cas valides de l’échantillon inclus/invités, plus
    • le nombre total de cas de l’échantillon ne contenant ni numéro de téléphone ni adresse électronique, mais faisant partie de l’échantillon validé et dont il a été établi qu’il s’agissait bien d’organismes en activité relevant du secteur SBL de base.
  • D’après ce calcul, le nombre total d’organismes sans but lucratif et de bienfaisance de l’Ontario est estimé à 50 905.
  • Dans le calcul des extrapolations, ce total est réparti proportionnellement à chaque sous-secteur analysé tel qu’il est représenté dans l’enquête; par conséquent, les marges d’erreur s’appliquent aux totaux extrapolés.
  • Il est apparu que les réponses à certaines questions comportaient un nombre notable d’erreurs, en particulier dans les données financières. Pollara a donc utilisé des moyennes ajustées pour déterminer les valeurs d’extrapolation adéquates. Les valeurs moyennes (montants moyens) ont été diminuées des valeurs supérieures ou inférieures à deux écarts-types de la moyenne initiale.
  • Les données sont extrapolées à l’aide d’une multiplication croisée ou d’un processus similaire, et non en appliquant un modèle économétrique.
  • Bien que nous ayons extrapolé le nombre total possible d’organismes sans but lucratif et de bienfaisance en Ontario, il s’agit d’une estimation, qui pourrait ne pas refléter l’univers réel, ni la répartition réelle des organismes entre les sous-secteurs.

Par conséquent, les montants ou les totaux extrapolés doivent être considérés comme des estimations approximatives et traités comme le point médian d’une fourchette basée sur la marge d’erreur correspondant au groupe concerné.

Terminologie utilisée dans le présent rapport

OSBL :

Dans le contexte du présent rapport, ce terme se réfère à l’ensemble du secteur, y compris les organismes sans but lucratif constitués ou non en société, les œuvres de bienfaisance et les organismes communautaires.

ENONB :

L’Enquête nationale auprès des organismes à but non lucratif et bénévoles a été réalisée en 2003 par un consortium incluant Imagine Canada, Statistique Canada et le Conseil canadien de développement social. Cette enquête nationale visait les mêmes organismes que la présente enquête, mais elle incluait aussi des organismes du secteur public comme les hôpitaux et les universités et collèges. L’ENONB a servi de cadre de référence à l’élaboration du questionnaire utilisé pour la nouvelle enquête, et les réponses à certaines questions ont donc pu être comparées à celles obtenues en 2003.

Secteur de base :

Ce terme se réfère aux organismes du secteur sans but lucratif et de bienfaisance qui n’appartiennent pas au secteur public (par exemple, ce ne sont pas des écoles publiques ou des conseils scolaires, ni des bibliothèques publiques, des hôpitaux, des universités ou des collèges). Dans la deuxième phase de l’enquête, le « secteur de base » comprend la totalité de l’échantillon étudié.

CIOBNL :

Classification internationale des organismes sans but lucratif – le système international de classification des organismes sans lucratif et de bienfaisance utilisé ici.

Sous-secteurs :

Système de classification des organismes en fonction de leurs activités principales; liste basée sur les descriptions de la >CIOBNL et de l’ENONB. A servi également de source pour la liste des rapports sur les sous-secteurs qui seront produits (dans la mesure où le nombre de données recueillies le justifie). Ces sous-secteurs incluent :

  • Religion
  • Sports et loisirs
  • Subventions, collecte de fonds ou promotion du bénévolat
  • Services sociaux
  • Développement et logement
  • Arts et culture
  • Éducation et recherche
  • Associations d’affaires, professionnelles ou syndicales
  • Santé
  • Environnement
  • Droits, défense des intérêts et politique
  • Activités internationale
  • Autre

Marge d’erreur :

Terme statistique qui exprime une estimation de l’erreur d’échantillonnage aléatoire dans les résultats d’une enquête. Plus précisément, c’est la mesure de la confiance à accorder au fait qu’un résultat donné correspond au résultat que l’on obtiendrait pour l’ensemble d’une population, à l’intérieur de certaines limites, si l’on recommençait l’enquête dans un contexte et des circonstances comparables.

POLLARA

1255 Bay Street, Suite 900 Toronto, Canada M5R 2A9 Tel : 416.921.0090 | Fax : 416.921.3903

www.pollara.com (en anglais seulement)