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Goglu des prés (Dolichonyx oryzivorus)

Cette espèce indigène à distribution étendue est présente au Canada de Terre- Neuve-et-Labrador à la Colombie-Britannique et hiverne dans le sud de l’Amérique du Sud. À l’origine, le goglu des près était présent surtout dans les prairies à herbes hautes du centre de l’Amérique du Nord et était moins commun en Ontario avant l’arrivée des Européens. Les oiseaux ont préféré se tourner vers les prairies de fauche avec l’expansion de l’agriculture dans leur aire de répartition. Les données tirées du Relevé des oiseaux nicheurs indiquent des déclins à long terme de 5,2 % par année au cours des 40 dernières années ou un déclin de 88 % entre 1968 et 2008 en Ontario. Au cours des 10 dernières années (de 1998 à 2008), cette espèce a connu un déclin de 38 %. En Ontario, la population d’oiseaux nicheurs actuelle est estimée à 400 000 couples, mais les déclins continus de la population de même que les diminutions dans l’étendue de l’occurrence indiquent que le goglu des prés est une espèce en péril. L’Ontario compte maintenant environ 45 % de toute la population du Canada et doit par conséquent assumer une plus grande part de responsabilité que par le passé face à la protection de l’espèce. Les principales causes de mortalité sont associées au choix du moment pour le fauchage des prairies. Une étude a révélé que le fauchage précoce détruit directement 51 % des nids et des petits et que la mortalité grimpe à un taux de 94 % en raison de l’abandon du nid, de la prédation et de la mise en balles. Les prairies sont maintenant fauchées, en moyenne, deux semaines plus tôt que dans les années 1950, ce qui coïncide avec le pic de la saison de nidification. La perte de l’habitat est associée au changement dans l’utilisation des terres, allant du foin aux cultures intensives et à la luzerne, de même qu'à l’utilisation de pesticides, tant dans les habitats d’été que d’hiver. L’immigration de source externe est possible à partir des États-Unis. Cette espèce est menacée en Ontario.