Faits en bref

En mars 2022 :

  • L’Ontario comptait 12,4 millions de personnes de 15 ans et plus :
    • 8,2 millions (65,4 %) faisaient partie de la population active. La population active a augmenté de 0,2 % (13 500) par rapport à février.
    • 7,7 millions (61,9 %) de personnes occupaient un emploi, soit une hausse de 35 100 (0,5 %) par rapport à février.
  • Le taux de chômage en Ontario est passé de 5,5 % en février à 5,3 % en mars, soit son niveau le plus bas depuis plus de deux ans, et 429 800 personnes étaient sans emploi, ce qui représente une baisse de 4,8 % (-21 600) par rapport à février.

Remarque importante :

Le présent rapport est fondé sur l’Enquête sur la population active (EPA), menée auprès des ménages par Statistique Canada. Les résultats de l’EPA de mars illustrent les conditions du marché du travail dans la semaine du 13 au 19 mars.

Ces résultats correspondent à l’assouplissement, mis en œuvre à compter du 1er mars 2022, des mesures de santé publique instaurées en Ontario, y compris la levée des limites de capacité et de l’obligation de preuve de vaccination dans tous les établissements.

Hausse du nombre d’emplois en février

Le nombre d’emplois en Ontario a augmenté de 35 100 (0,5 %) en mars, après avoir connu une hausse de 194 300 (2,6 %) en février.

Du fait de la hausse de mars, le nombre d’emplois en Ontario (7 722 900) était en hausse de 228 300 (3 %), soit un niveau supérieur à celui enregistré avant la pandémie. Pour le deuxième mois d’affilée, le nombre d’emplois est resté supérieur au niveau enregistré avant la pandémie.

Le graphique 1 montre l’emploi en Ontario de janvier 2005 à mars 2021.

Le graphique linéaire 1 illustre le nombre d’emplois en Ontario entre janvier 2005 et mars 2022.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0287-01 (données désaisonnalisées).

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Emplois à temps plein et à temps partiel

Les emplois à temps plein représentaient l’ensemble des emplois créés en mars, soit une hausse de 65 500 (1 %). Le nombre d’emplois à temps partiel a diminué de 30 400 (-2,2 %) en mars.

Variation de l’emploi selon le sexe et l’âge

En mars, le nombre d’emplois a augmenté de 20 700 (0,5 %) chez les hommes et de 14 400 (0,4 %) chez les femmes. Le nombre d’emplois chez les hommes dépassait de 3,7 % (146 900) le niveau enregistré en février 2020, avant la pandémie de COVID-19. Le nombre d’emplois chez les femmes était supérieur de 2,3 % (81 300), soit une augmentation constante depuis février, après être tombé, en janvier, en dessous du niveau enregistré en février 2020, avant la pandémie de COVID-19.

Le nombre d’emplois chez les jeunes (de 15 à 24 ans) a augmenté de 4000 (0,4 %) en mars, après une hausse de 85 300 (9,2 %) en février. Le nombre d’emplois chez les personnes de 25 à 54 ans a augmenté de 13 500 (0,3 %) en mars, après une hausse de 93 700 (1,9 %) en février. Le nombre d’emplois chez les personnes de 55 ans et plus a augmenté de 17 600 (1 %), après une hausse de 15 400 (0,9 %) en février.

En mars, le nombre d’emplois chez les jeunes était inférieur de 0,2 % (-2 400) par rapport au niveau enregistré en février 2020, avant la pandémie de COVID-19. Il s’est néanmoins nettement amélioré depuis janvier, lorsqu’il était inférieur de 9 % par rapport à ce niveau. Le nombre d’emplois chez les personnes de 25 à 54 ans était supérieur de 4,5 % (216 600), tandis que le nombre d’emplois chez les personnes de 55 ans et plus a, pour la première fois depuis mars 2021, dépassé le niveau enregistré en février 2020 (en hausse de 0,8 %, soit 14 100).

Le nombre d’emplois au Canada a augmenté de 72 500 (0,4 %) en mars, après une hausse de 336 600 (1,8 %) en février.

Variation de l’emploi selon le secteur

Il convient de situer les variations sectorielles de l’emploi dans le contexte des restrictions et des mesures de santé imposées par le gouvernement (ainsi que de leur assouplissement) dans le but de réduire l’incidence de la COVID-19.

Le secteur de la construction (11 200 soit 1,9 %), le secteur de la fabrication (8 800 soit 1,1 %), le secteur des autres services, à l’exception de l’administration publique (7900 soit 3,2 %) et le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques (7 500 soit 0,9 %) ont été les principales sources de création d’emplois en mars. Des pertes d’emplois notables ont été enregistrées dans les secteurs du transport et de l’entreposage (-13 000 soit -3,3 %) et des services d’hébergement et de restauration (-8 000 soit -2 %).

En mars, 11 des 16 plus grands groupes industriels affichaient des taux d’emploi supérieurs à ceux enregistrés en février 2020, avant la pandémie de COVID-19, avec, en tête, les services professionnels, scientifiques et techniques (128 200 soit 19,1 %), la finance, l’assurance, l’immobilier, la location et la location à bail (59 800 soit 9,9 %), le commerce de gros et de détail (47 700 soit 4,3 %), la construction (34 400 soit 6,1 %) et l’information, la culture, les loisirs et le sport (37 700 soit 11,2 %).

Le secteur des services d’hébergement et de restauration (-60 100 soit -13,5 %) a connu la plus forte baisse de l’emploi par rapport au niveau enregistré en février 2020, avant la COVID‑19, suivi du secteur des autres services, à l’exception de l’administration publique (-47 800 soit -15,6 %), des secteurs des affaires, de la construction et des autres services (-32 200 soit -9,8 %) et des secteurs du transport et de l’entreposage (-17 000 soit -4,3 %).

Le graphique 2 montre la variation de l’emploi selon le secteur en Ontario, de février 2020 à janvier 2021.

Le graphique 2 est un graphique à barres.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0355-02 (données désaisonnalisées).

Le graphique 2 est un graphique à barres.

Baisse du taux de chômage à 5,3 %

Le graphique 3 illustre les taux de chômage en Ontario et au Canada, entre janvier 2005 et mars 2022.

Le graphique 3 est un graphique linéaire

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0287-01 (données désaisonnalisées).

Télécharger les données, graphique 3

Le taux de chômage de l’Ontario était de 5,3 % en mars, soit un niveau légèrement inférieur à celui enregistré en février 2020, avant la pandémie (5,5 %), et le plus faible enregistré depuis janvier 2020 (5,2 %). Le taux de chômage était de 5,5 % en février.

Le taux de chômage du Canada était de 5,3 % en mars, soit un niveau inférieur, pour le deuxième mois d’affilée, à celui enregistré en février 2020, avant la pandémie (5,7 %). Le taux de chômage du Canada était de 5,5 % en février. En mars, le taux de chômage a atteint son niveau le plus bas depuis 1976, soit la première année pour laquelle il existe des données comparables.

Taux de chômage selon le sexe, l’âge et l’appartenance à une minorité visible

En mars, le taux de chômage chez les femmes a augmenté pour atteindre 6,1 %, dépassant le niveau enregistré en février 2020, avant la pandémie (5,6 ). Il était de 5,7 % en février. Pour la première fois depuis le début de la pandémie, le taux de chômage chez les hommes a diminué pour s’établir à 4,5 %, un niveau inférieur à celui enregistré en février 2020, avant la pandémie (5,4 %). Il était de 5,4 % en février.

Le taux de chômage chez les personnes de 15 à 24 ans a baissé, passant de 10,4 % en mars à 12,2 % en février. Le taux de chômage chez les jeunes était de 11,3 % en février 2020, et a atteint son plus haut niveau, soit 29,5 %, en mai 2020.

En mars, le taux de chômage chez les personnes de 25 à 54 ans a augmenté pour atteindre 4,7 %, dépassant légèrement le niveau enregistré en février 2020, avant la pandémie (4,6 %). Il était de 4,4 % en février.

En février, pour la première fois depuis le début de la pandémie, le taux de chômage chez les personnes de 55 ans et plus a diminué pour s’établir à 4,5 %, un niveau inférieur à celui enregistré en février 2020, avant la pandémie (4,1 %).

En Ontario, le taux de chômage chez les groupes de la population désignés comme minorités visibles était estimé à 7,7 % en mars, contre 5,5 % chez les groupes n’appartenant pas à une minorité visible et les personnes ne s’identifiant pas comme des Autochtones (les données portent sur les personnes de 15 à 69 ans et ne sont pas désaisonnalisées).

Chômage de longue durée

En mars, en Ontario, 86 200 personnes en moyenne (soit 20,1 % des personnes sans emploi) sont restées sans emploi pendant 27 semaines ou plus (chômage de longue durée). Ce chiffre est en hausse par rapport au nombre de personnes sans emploi enregistré en février (80 700 soit 17,9 %), mais également par rapport au niveau enregistré en février 2020, avant la pandémie de COVID-19 (71 000 personnes). Bien que le nombre total de personnes sans emploi en Ontario ait diminué en mars, le nombre de personnes en chômage de longue durée a augmenté par rapport au mois précédent, et ce, pour la première fois depuis septembre 2021 lorsqu’il s’était établi à 173 400.

La durée moyenne du chômage était de 21,7 semaines en mars 2022, contre 16 semaines en février 2020.

Le graphique 4 illustre le nombre de personnes sans emploi pendant 27 semaines ou plus en Ontario, entre mars 2005 et mars 2022.

Graphique linéaire 4

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0342-01 (données désaisonnalisées).

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Emploi et chômage dans les centres urbains

Variation de l’emploi dans les centres urbains

Le graphique 5 illustre la variation de l’emploi dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) de l’Ontario, entre mars 2021 et mars 2022.

Le graphique 5 est un graphique à barres.

Source: Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0380-01 (données désaisonnalisées, moyenne mobile sur trois mois pour réduire la volatilité imputable à la petite taille de l’échantillon).

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En mars 2022, les niveaux d’emploi dans 13 des 16 régions métropolitaines de recensement (RMR) de l’Ontario étaient égaux ou supérieurs aux niveaux enregistrés en mars 2021, avec, en tête, Toronto (254 000 soit 7,7 %), suivi de St. Catharines-Niagara (37 100 soit 19,6 %) et London (19 200 soit 7 %). Les niveaux d’emploi ont baissé à Kingston (-1 500 soit -1,8 %).

Les niveaux d’emploi dans la plupart des 16 RMR de l’Ontario étaient égaux ou supérieurs aux niveaux enregistrés en février 2020, avant la pandémie de COVID‑19, avec, en tête, Toronto (81 900 soit 2,4 %), London (23 300 soit 8,6 %) et St. Catharines-Niagara (17 100 soit 8,2 %).

Barrie (-14 700 soit -11,4 %), Belleville (-6 400 soit -11 %) et Kitchener-Cambridge-Waterloo (-3 800 soit -1,1 %) affichaient des niveaux d’emploi largement inférieurs aux niveaux enregistrés en février 2020, avant la pandémie de COVID‑19.

Taux de chômage les plus faibles et les plus élevés dans les centres urbains

Le graphique 6 montre les RMR affichant les taux de chômage les plus faibles et les plus élevés au Canada en mars 2022.

Le graphique 6 est un graphique à barres.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0380-01 (données désaisonnalisées, moyenne mobile sur trois mois pour réduire la volatilité imputable à la petite taille de l’échantillon).

Télécharger les données, graphique 6

En mars, Windsor présentait le taux de chômage le plus élevé au Canada (8,3%), suivie de Calgary (Alberta) (7,7%) et de Barrie (7,6%).

En mars, Sherbrooke (Québec) présentait le plus faible taux de chômage au Canada (2,6%), suivie de Québec (2,7%) et de Belleville (3,5%).

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Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active

Rapport sur le marché du travail (mars 2022) :

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