Paulette : Nous allons démarrer dans un moment, je vous prie de bien vouloir gagner vos places. Dès que nous sommes prêts, il y a quelques débordements il y a des gens qui ne peuvent pas rentrer dans la salle. C’est un plaisir pour moi de souhaiter la bienvenue à chacun d’entre vous dans ce meeting initial, le premier de plusieurs meetings du gouvernement de l’Ontario que le gouvernement va tenir de par l’Ontario pour entendre le public au sujet de questions clés au sujet du racisme systémique, y compris le racisme anti-Noir. Je suis votre animatrice pour la soirée, je m’appelle Paulette Senior, je suis tout à fait heureuse, je pense que je peux parler au nom de tout le monde qui a organisé ce meeting, on est tous heureux d’avoir autant de monde, c’est peut-être la fête la plus joyeuse en ville. On est content de vous avoir tous ici pour ce rassemblement très important. Avant de démarrer, je veux souhaiter la bienvenue à Bob Goulais qui va nous donner la bénédiction, on vous donne un peu sa présentation. Il est membre de la première nation et membre deuxième degré cri, il est défendeur de la langue et de la culture, Bob a été président, consulting inaudible, qui donne l’engagement professionnel de la communication et des conseils professionnels et de la formation. Accueillons chaleureusement Bob Goulais.

Applaudissements

Bob : Bonsoir. Commentaire en langue autochtone. Je veux démarrer cette soirée en vous donnant des paroles, des contextes, le contexte de ce que j’ai apporté ici aujourd’hui, du tabac, un des premiers cadeaux offerts par le créateur quand nous voulons utiliser des choses pour le créateur, c’est un moment de grand combat pour nos confrères, consoeurs, pour le Black Lives Matter, pour les vies autochtones qui sont importantes, pour les vies des Noirs qui sont importantes, pour toutes les vies.

Applaudissements

C’est aussi un rappel à quel point c’est important de se soutenir les l’un les l’autre, j’aimerais dire une chose. Lorsque j’ai pris ce tabac, rarement dans une occasion comme j’aimerais dire une chose. Lorsque j’ai pris ce tabac, rarement dans une occasion comme celle-ci est-ce que j’apporte ma pipe, mais à cause de ma douleur, à cause du deuil que nous ressentons, à cause de la télé dans les médias sociaux, j’ai pris le tabac qui m’a été offert et j’ai fumé ce tabac et j’ai demandé que l’esprit soit présent avec nous aujourd’hui pour nous donner la force et nous donner la sagesse dont nous avons besoin pour prendre les décisions et donner les commentaires aux leaders qui sont ici, pour la Direction générale de l’action contre le racisme, pour éliminer le racisme, la discrimination, la haine et la tolérance surtout ici au Canada. Dans notre histoire de création, on nous dit lorsque nous apprenons l’histoire de la création, la première chose qu’on nous dit, c’est que toute l’histoire des créations sont vraies. Toute nos mythologies sur nos origines, nos manières d’être spirituels, on a appris ça la vôtre est aussi légitime que la manière et je veux offrir quelques paroles pour dire que dans l’histoire de la création de notre peuple, le créateur, dans sa bonne volonté, nous a mis sur ce monde physique en même temps avec quelque chose de très beau comme histoire à entendre dans notre langue. Il nous a mis sur cette terre de manière équitable. Les quatre premiers étaient les premiers frères, le jaune, le rouge, le noir et le blanc, de cette façon, on a appris que nous sommes tous frères et soeurs dans la création. L’autre chose qui nous a été donnée, peu de temps après, dans un moment, c’était sept enseignements sacrés. Je vais pas vous les énumérer je vais parler des trois plus important des enseignements de nos grands-parents. Le premier, c’est l’amour, d’avoir la paix en votre coeur, d’avoir ce sentiment est important. Le respect, se respecter les l’un les autres, pour moi, c’est vous honorer et ça, c’est donné de manière non conditionnelle. Des fois, on dit que le respect, ça doit être mérité, pour nous, c’est donné. Peu importe comment quelqu’un parle de mal de vous dans la rue.

L’autre chose, c’est l’humilité, comprendre que nous sommes tous une petite partie de la création. On doit aller simplement au-delà du travail de l’anti-racisme, le travail du ministère, ils font du bon travail tous les leaders qui sont ici avec nous, chacun d’entre vous faites un très bon travail en faisant des blogues, des tweets pour communiquer le message anti-racisme, pas nous devons sortir de notre esprit, ce n’est pas juste des analyses de risque, arriver avec des politiques publiques, les options d’affaires, lorsqu’on vient à parler du racisme, on parle de nos esprits. On parle de la spiritualité, nous devons sortir de nos esprits et entrer dans nos coeurs pour trouver le chemin vers le respect, l’amour et s’honorer les uns les autres.

Applaudissements

Je vais faire une prière, maintenant, c’est pour accueillir ces choses, pour mettre de côté nos différences, c’est important comme moment, les leader doivent nous entendre, nous sommes tous dans cette salle car nous croyons que nous pouvons débarrasser le Canada du racisme, de la haine, de l’intolérance, on prêche aux convertis, on doit penser au monde à l’extérieur, dans la rue. Ces agents de police qui peut-être comprennent pas ça, on doit offrir nos paroles et prières, ils doivent trouver le chemin de la bonne façon, qu’on appelle la bonne vie, je vais vous laisser avec une chanson. (Prière en langue autochtone). Nous demandons à l’esprit, notre grand créateur d’être ici avec nous aujourd’hui pour nous offrir la sagesse et la force d’être capable d’amener ces parole pour les faire progresser pour les transformer en actions, que ça ne reste pas seulement des paroles, nous demandons qu’ils s’occupent de nous et penser à ceux qui pensent tellement que nous devons éliminer le racisme la discrimination l’intolérance et la haine, et aussi, nous offrons nos prières pour ceux qui sont pas encore convaincus, qui vivent leur vie avec la douleur, tellement qu’ils doivent l’imposer aux autres, on veut qu’ils trouvent le chemin vers l’amour et le respect, que toutes nos décisions portent sur le respect. Prière en langue autochtone. Je vous souhaite tous… (terme autochtone).

Applaudissements

Paulette : Merci beaucoup Bob, pour avoir donné la bénédiction sur cette réunion alors que collectivement, nous reconnaissons que les autochtones de cette terre nous ont acceptés, nous ont invités pour que nous vivions dans une société sans racisme. Joignez-vous à moi pour remercier Bob encore une fois.

Applaudissements

Je vais passer quelques instants à faire des commentaires pour décrire comment la soirée va se passer, on est là pour vous entendre. Et on veut entendre vos opinions, vous le public, sur des questions essentielles portant sur le racisme, beaucoup d’entre vous ont été dans le combat pour mettre fin au racisme depuis des décennies certainement et si je regarde les visages ici, je pense que c’était un combat intergénérationnel. Nous allons arriver avec nos expérience collectives, divers niveaux de patience et de frustration et probablement, oui, on est ici puisque nous sommes engagés et nous avons des intérêts pour construire une société où on peut tous marcher, conduire, parler et nous exprimer sans discrimination, ou quelque autre impact anti-Noir ou anti-autochtone.

Applaudissements

Cette soirée, la soirée a déjà été planifiée en deux parties. On va entendre des remarques de la première ministre Wynne et du ministre, ensuite nous allons vouloir vous entendre au sujet de questions clés et des priorités qui sont de compétence provinciale, ontarienne. Avant de démarrer, j’aimerais établir des principes peut-être que vous pouvez les appeler les règles qui va guider nos discussions ce soir, au fur et à mesure que nous discutons de l’appel à l’action. Cette soirée, je demande que nous exercions la patience d’entendre et d’écouter. Se mettre d’accord et en désaccord, mais avec un respect au bout du compte, avec l’assurance que je vais animer aussi équitablement que possible avec l’intention que les personnes qui veulent parler auront la chance de le faire et d’être entendues. Cela dit, je vais interrompre chaque fois que nécessaire, après quelques minutes et ça pourrait être deux minutes ou plus, pour garantir que vous fassiez passer votre idée et que ces principes, que ces règles soient maintenues pour notre rassemblement de ce soir.

Je sais que nous arrivons avec la compréhension que l’acte du racisme, ça génère des sentiments empreints de douleur, de rage. Pour ceux qui écoutent, je vous encourage à écouter avec ce genre d’état d’esprit, ce soir quand vous écoutez, écoutez comme si c’était dit pour la première fois, faites de votre mieux pour suspendre les jugements habituels, écoutez attentivement pour faire toute la différence. Donc l’intention de la soirée inclut ce qui suit les gouvernements sont là pour écouter, nos discussions ce soir vont se concentrer sur des questions d’anti-racisme qui relèvent de l’Ontario, on a beaucoup d’arguments à faire passer, je vais animer le temps, je vais faire en sorte qu’on va suivre un horaire, je vais donner un sommaire à chaque portion de notre ordre du jour et le gouvernement va donner un sommaire public suite à la rencontre de ce soir et dans les quatre prochaines semaines. Question logistique, maintenant, cet événement est diffusé en Web diffusion, lorsque vous arrivez au micro, si vous n’êtes pas intéressé à être filmé, dites-le-moi, on va garantir que ça sera pas faire, il y a des cartes proches de vos sièges, c’est pour vos questions et commentaires, si vous voulez parler pendant le meeting, il y a des ambassadeurs en chemise rouge dans la salle qui sont prêts à recueillir vos cartes et certain d’entre eux vont être lues, si les commentaires sont nouveaux et n’ont pas été mentionnés pendant la soirée.

Il y a aussi les deux micros que j’ai mentionnés, il y aura un microphone ambulant, donc si vous en avez besoin, pour des raisons d’accessibilité, ce sera disponible pour vous. Il y a aussi une salle pour la pause la salle se trouve à l’extérieur des portes, il y aura du personnel pour vous montrer la salle, c’est aussi pour les personnes qui veulent, au coucher du soleil, avoir un espace pour faire la prière, c’est aussi disponible pour cette raison. Il y aura l’interprétation en français et en langue des signes, les toilettes se trouvent à l’extérieur, et il y a des rafraîchissements à l’extérieur dans le hall d’entrée et il y a aussi à la fin de la soirée un soutien pour le transport public. Il y aura des jetons de transport en commun pour les personnes qui en ont besoin. Il faut le dire à un employé à l’extérieur de la salle.

En allant au micro, donnez votre nom et le nom de votre organisation, si vous en avez une, si vous ne voulez pas que votre photo soit prise, indiquez-le. Notre ordre du jour, maintenant pour la soirée. Vous avez des questions sur ce que je viens de dire? Oui? Parlez fort.

Membre du public : Commentaire hors micro.

Paulette : Vous allez avoir la chance de parler plus tard. Vous allez avoir la chance de parler plus tard, pas pour le moment.

Membre du public : Ça me dérange, je suis pas content.

Paulette : Je vais exercer mon pouvoir d’animatrice si vous me permettez, merci. Bon maintenant, je vais inviter monsieur Coteau à venir et à faire les remarques préliminaires.

Applaudissements

Michael : Je veux démarrer en disant merci de votre présence ce soir. Ce soir, nous avons la première ministre de l’Ontario et le maire de Toronto, John Tory, nous avons aussi le ministre Hunter, ministre de l’Éducation, et David Zimmer qui est ministre des Relations avec les autochtones et de la conciliation. Il y a aussi les députés provinciaux et Anderson, nous avons aussi Michael Thomson de l’hôtel de ville et mon ami du conseil scolaire de Toronto, et… (inaudible) qui est vice-présidente du conseil scolaire de Toronto, merci de votre présence ce soir. Est-ce que j’ai raté des noms? Chris? Félicitations pour votre nouveau gain, à Regent Park, il représente le quartier, félicitations.

Applaudissements

Monsieur le maire dit oui. Je peux prendre une minute, une minute et demie, tout simplement pour reconnaître que le racisme est quelque chose de réel. Le racisme anti-Noir est réel, le racisme systémique trouve sa place à travers toute la province à différent site de ce pays, et c’est quelque chose qui est là au Canada et au niveau international, depuis qu’on se rappelle des choses. C’est une forme sophistiquée de la haine, ça trouve le chemin vers des petites salles de classe, vers de grandes institutions et c’est quelque chose que vous savez, a affecté ma famille et beaucoup de familles ici pendant des générations. Quand il s’agit du racisme, il n’y a pas beaucoup de choses qui aient changé pendant les dernières décennies, mais quelques choses ont changé, oui, et je pense que c’est l’approche et l’appel international indiquant que les gens doivent éliminer le racisme. Et nous le voyons dans le monde entier, en ce moment, il y a beaucoup de choses qui se passent et je pense que pour beaucoup de raisons, nous avons une nouvelle génération de leadership et le monde est devenu beaucoup plus transparent, nous pouvons partager nos expériences, nous sommes branchés à d’autres juridictions quand quelque chose se passe dans un autre pays, nous sommes conscient de ça, les choses changent dans ce sens-là, je veux utiliser cette occasion pour remercier des organismes comme Black Lives Matter, comme… et le réseau d’anti-racisme noir, ça fait des années qu’il lutte contre le racisme, vous savez, il y a un nouveau nom qui s’établit dans le Canada, dans le monde entier, les gouvernements doivent réagir, ils doivent être une partie de la solution et l’établissement de la Direction générale de l’action contre le racisme est une façon par laquelle le gouvernement peut agir pour lutter contre le racisme, le racisme anti-Noir, l’islamophobie, toutes sortes de racisme qui ont lieu ici en Ontario.

Nous allons avoir une conversation pendant les mois prochains à travers la province, nous allons avoir quelques réunions, quelques-unes en Ontario, et à Toronto, pour parler du racisme systémique et des façons par lesquelles nous pouvons le combattre et l’éliminer.

Je veux dire tout simplement que vous avez mon engagement en tant que ministre délégué à l’action contre le racisme en Ontario et aussi comme ministre des enfants et la jeunesse, que je vais rencontrer la plus grande quantité de personnes et de groupes pour me concentrer sur le racisme et les autres formes de haine en Ontario et je veux être capable de donner du soutien à ce dialogue et donner l’imputabilité à travers le gouvernement, aussi à travers celui du ministre Zimmer et Thomson et l’autre façon de faire, c’est de se regarder nous-mêmes. Comment est-ce que nous embauchons, comment est-ce qu’on regarde les candidats aux conseils d’administration, il faut trouver les données et trouver les façons de révéler comment fonctionne le racisme et trouver des façons pour trouver des solutions et développer un Ontario inclusif parce que finalement, le racisme est plus que sa façon d’affecter des personnes individuelles, vous savez, le racisme peut m’affecter moi, ma famille, ça affecte aussi la communauté entière et la province en général. Ça nous fait reculer, nous pouvons être contents d’avoir l’inclusion, la diversité, le multiculturalisme, mais je crois vraiment que si on ne développe pas un Ontario où chaque personne individuelle a l’occasion de réussir, un Ontario où les barrières sont retirées, on arrivera jamais à atteindre notre potentiel complet en tant que province et continuer à développer dans le monde qui s’appelle l’Ontario, je vous remercie beaucoup d’être ici, je vais profiter de l’occasion pour vous présenter madame Kathleen Wynne, première ministre de l’Ontario.

Kathleen : Merci, Michael, et merci à tous et à toutes d’être ici. Je vous remercie de penser que c’est tellement important que pour venir passer du temps avec nous, je ne vous connais pas tous, je ne connais pas toutes vos organisations, mais je sais, oui, je sais que c’est suffisamment important pour vous pour venir ici et avoir cette conversation avec nous et pour utiliser la patience de laquelle parlait Paulette pour nous dire encore une fois, oui, je comprends, je comprends, je comprends beaucoup de fois de plus. Parce que ce n’est pas une nouvelle conversation et je le comprends, je le comprends. Ce n’est pas une nouvelle conversation et chaque fois que nous y arrivons, nous y arrivons pour essayer de prendre notre société vers le prochain niveau et atteindre ce que nous disons ce que nous sommes, une société pluraliste, et égalitaire, c’est comme ça que nous nous voyons, mais ce n’est pas comme ça que nous vivons. Je le comprends c’est la deuxième chose que je veux dire. Que je comprends, oui, que le gouvernement et les institutions n’ont pas répondu à cette attente. Je sais que le racisme systémique existe, je sais que le racisme anti-Noir existe, je sais que les jeunes personnes noires n’ont pas la même expérience que les enfants blancs. Je comprends que les enfants autochtones n’ont pas la même expérience que les enfants blancs et je sais qu’en ce moment, dans notre histoire, dans notre histoire partagée, nous avons à vivre avec du racisme anti-Noir, du racisme anti-autochtone et de l’Islamophobie et avec toute cette nous avons l’occasion d’avoir une prochaine conversation. Ceux d’entre vous qui sont en train de nous pousser, non seulement ceux qui sont  ici, mais ceux qui sont à travers le pays, le continent, qui sont en train de nous pousser à avoir la prochaine conversation. Ça, c’est quelque chose de très bon, et je vous remercie pour cela en tant que membre du gouvernement. Moi je crois que nous pouvons mieux faire, je crois qu’il y a cependant des gens qui voudraient nous voir nous battre les uns avec les autres. Je crois qu’il y a des gens qui voudraient même que cette réunion devienne quelque chose plein de colère et de chaos. Moi je veux que vous sachiez que moi j’espère que cela n’ait pas lieu. Si cela a lieu, on va essayer encore une fois, mais je ne crois pas que nous devons le faire comme ça. Je crois que nous devons, oui, trouvons une meilleure façon, je pense que nous pouvons mieux faire en tant que gouvernement, société, qu’il s’agisse au palier municipal, provincial, autrement, je ne serais pas ici, j’ai hâte d’entendre vos expériences et quels sont vos conseils pour nous tous sur comment on peut mieux faire les choses, c’est pour cela que nous avons établi la Direction générale de l’action contre le racisme, mais ce n’est pas la dernière chose que nous ferons, j’attends avec impatience de vous écouter tous. Merci.

Kathleen : Je comprends. Désolée, je comprends, et je comprends, je comprends qu’on ne veut pas être poli, parce que la colère est partie de cela, bien évidemment que vous êtes fâché, je le comprends vous savez quoi, vous allez venir, vous allez m’en parler.

Membre du public : Commentaire hors micro, inaudible pour l’interprète.

Kathleen : Absolument. Alors je suis là, et une partie de faire mon travail est de reconnaître que nous n’avons pas fait suffisamment de choses, de reconnaître, je ne sais pas, je suis sûre que vous avez tous entendu les allocations faites dans les États-Unis, mais que nous prétendions que notre histoire, tout simplement disparaît parce que nous adoptons une loi, non. Il nous faut reconnaître que les années, les générations, que ça fait partie d’une mauvaise histoire, tout ça, c’est les choses que nous avons devons attaquer. Alors nous sommes sur le territoire traditionnel des Mississauga, je veux remercier Bob Goulais et vous pour vos commentaires, merci.

Paulette : Il n’y a aucun doute que nous avons un public activement engagé, ce qui est quelque chose de bon pour la province de l’Ontario et pour la Ville de Toronto. Alors —

Membre du public : commentaire hors micro, inaudible. Commentaire inaudible.

Paulette : Alors les organisateurs de la réunion veulent qu’on s’assure de prendre soin de cela, je vous prie, bon, donc on est en train de prendre soin de cela et cela n’aura pas lieu, merci.

O.K. Alors, commençons et passons à la deuxième partie de notre réunion de cette soirée, j’ai deux micros ici, je ne dois pas crier mais avant que vous nous le fassiez, je dois dire ce que je dois dire, ça vous va? Merci alors il y a deux micros ici, donc ce que je vais vous demander de faire, lorsque vous soumettez vos commentaires, je vous prie de venir le faire, les micros sont là pour que vous veniez, fassiez la queue ici et il y a aussi un micro ambulant, donc ceux d’entre vous qui savent ce qu’il vont dire le micro est là, veuillez bien faire une ligne, comme ça, super, je vais aller d’un micro à l’autre. Alors je vais donner simplement aux gens le temps de ce faire.

Alors on pourrait peut-être avoir un groupe qui va s’approcher, veuillez me prêter attention, je vous prie. Prêtez-moi attention, je vous prie. Veuillez me prêter attention. O.K. Donc ce que je vais faire, et peut-être quelqu’un pourrait m’aider, parmi les ambassadeurs jeunes, je veux que vous vous assuriez que les lignes, que les gens s’alignent et viennent au micro de façon adéquate. Alors Black Lives Matter?

Membre du public : Black Lives Matter, Black Lives Matter, Black Lives Matter, Black Lives Matter, Black Lives Matter. Black Lives Matter. O.K., O.K., bon, O.K. Aux ministres qui sont assis ici— commentaire hors micro. Aux ministres aux dignitaires, aux fonctionnaires qui sont ici, vous savez pourquoi j’ai commencé avec Black Lives Matter? Parce que si ce n’était pas à cause de Black Lives Matter, nous ne serions pas ici. O.K.? Si ce n’était pas grâce à eux, nous ne serions pas ici, O.K.? Ils ont demandé cette réunion ça fait longtemps. (nom supprimé) anti-Noir’Moi ça fait longtemps que je suis là, autour de cet enjeu, ça fait des années, presque 50 ans que je suis dans ce pays et pendant les 50 ans où je suis là, il n’y a jamais eu de temps où la communauté noire n’ait pas rentré des fonctionnaires comme vous. Il n’y a pas eu de temps dans les dernières 50 années où nous n’avons pas marché dans les rues de Toronto en demandant de mettre fin au racisme. Il n’y a pas eu de temps où on n’a pas fait face, qu’il s’agit des libéraux, du NPD, des conservateurs, qu’on ne se soit pas rencontrés autour avec les décisionnaires autour de ce sujet. Donc nous voici encore une fois avec notre génération. Ces enfants, ces jeunes personnes avec Black Lives Matter, c’est nos enfants, c’est nos enfants. C’est nos petits enfants, O.K., et ils nous ont observés, nous, les plus âgés à marcher dans les rues et les voilà, beaucoup de lunes plus tard à faire les mêmes choses, à demander qu’on prête attention à cet enjeu du racisme, c’est une honte. C’est vraiment une honte, c’est vraiment une honte, donc permettez-moi de vous dire que je suis ici, je suis ici d’abord pour soutenir mes jeunes soeurs et mes jeunes frères de Black Lives Matter, et mes jeunes frères et soeurs et ce qu’ils ont fait dans notre communauté, c’est nous unir, d’appeler l’attention au fait que les, ceux qui souffrent d’incapacité, ils sont pas seulement jeunes et Noirs, ils sont une intersection de plein de choses différentes, c’est ça le legs de ce groupe, ils nous réunissent, tous ceux qui veulent dire que c’est un groupe radical, ils ne savent pas de quoi ils parlent, ils ne savent pas de quoi ils parlent. C’est un groupe qui est pour l’unité, c’est un groupe, et si vous étiez à cette manifestation le samedi, vous auriez vu ça, le dimanche, vous l’auriez vu.

La première chose que ce groupe a fait, quand ils sont arrivés, c’est qu’ils ont reconnu les peuples autochtones de cette terre. C’est la première chose qu’ils ont faite. La première chose qu’ils ont faite, c’est qu’ils ont appelé l’attention pour qu’on remarque… ils sont pour la paix, ils sont pour la justice, ils sont pour l’unité. C’est ce que nous fêtons dans ce groupe, on ne peut pas faire d’erreur là-dessus, on ne peut pas les ignorer. Je m’en fiche qui crie dans ce groupe… réfléchissez parce que c’est un groupe qui est pour l’unité, c’est un groupe pour la paix, c’est un groupe pour la justice sociale et c’est un groupe qui nous pousse vers l’avant, qui se bat pour nous faire aller de l’avant, au-delà de l’endroit où nous sommes aujourd’hui. Lorsqu’ils demandent l’anti-racisme des Noirs, ce n’est pas le multiculturalisme. Ce n’est pas l’équité et la diversité. Ce n’est pas l’inclusion. Ce n’est pas simplement une question d’anti-racisme. Ils dissent extrêmement fort aux ministres que ce que nous devons avoir ici, et ça a été dit il y a plusieurs années, fondamentalement, c’est le racisme anti-Noir, l’ennemi. Ça a été dit il y a des années. Ça a été dit après 1992, rappelez-vous ces supposées émeutes à la rue Young, et Stephen, on l’a poussé à faire une consultation de la communauté et lorsqu’il nous a rencontrés, il nous a entendus. Fondamentalement, on disant écoutez la communauté noire en 1992, on a dit l’ennemi, c’est un racisme anti-Noir, un racisme où nous voyons nos enfants qui vont nulle part dans ce pays, nous voyons le pipeline des écoles jusqu’aux prisons, c’est ça qu’on veut. C’est notre combat.

C’est notre combat, c’est le combat, arrêtez le pipeline, arrêtez ce pipeline, où les communautés sont policées, nos communautés sont policées. Nos enfants sortent de l’école, décrochent de l’école, nous devons arrêter ça, on doit cher ministre je sais que Paulette me demande de la fermer, mais nous devons entendre ça, ce que vous critiquez ce n’est pas quelque chose de nouveau c’est une continuation, c’est un combat, c’est une bataille tous les jours. Nous regardons les enfants dans les bureaux d’aide sociale, vous les voyez dans les bureaux d’aide sociale, les chiffres augmentent, nous voyons cela. Pour les manifestations, pour les marches, pour nos combats contre le racisme, ça ne marche pas. Chers ministres, ça ne marche pas, ça ne marche pas. Ce qui doit arriver, c’est la fin de l’anti-racisme noir. On ne demande pas d’attention particulière. Quand on dit racisme anti-Noir,on pense qu’on demande des faveurs spéciales, non, nous sommes un groupe, dans ce pays, nous connaissons un historique d’esclavage, ça doit être reconnu. On n’est pas arrivés ici en bateau dans les années 50, on est là depuis des décennies, des siècles, on s’est battus, on continue de se battre. Les vies des Noirs sont importantes, Black Lives Matter, la vie des Noirs est importante, Black Lives Matter. Merci.

Applaudissements

Je m’appelle ’ (nom supprimé) Je ne vais pas dire ça aujourd’hui, parce que nous ne parlons pas de la vie des Blancs, nous parlons de la vie des Noirs, quand je visite des maisons dans Regent Park il y a deux ans j’entends une mère noire qui me dit je ne sais pas si mon fils va rentrer ce soir. Je ne peux pas, je ne dirai jamais je sais ça parce que je ne sais pas ça, je ne suis pas Noire. Ce n’est pas acceptable. Je vais dire la communauté chinoise a appris à ne pas être raciste contre d’autres gens de couleur. Je vous avertis, la communauté chinoise c’est le temps de faire des progrès parce que nous venons d’un esprit très colonisé, on s’est battu contre le cursus sexiste, pas moi, et nous sommes contre, demain je vais à la radio chinoise et je demande à mes confrères, consoeurs de la communauté chinoise de se comporter mieux. Merci.

Applaudissements

Bonjour à tous. J’aimerais débarrer en remerciant Dieu et reconnaître tous les autres visages présents ici aujourd’hui, j’aimerais remercier la première ministre d’être avec nous ce soir, les ministres, le maire Tory et Mike Thomson. Je sais qu’on est tous en colère. Je suis très en colère moi-même. Laissez-moi parler, s’il vous plaît, ça serait bien si vous me laissiez parler. J’entends que nos leaders gouvernementaux disent que le racisme est réel, je veux commencer à entendre le racisme est une priorité. Avec vos engagements, votre engagement, on veut voir un plan d’action détaillé en. On respecte votre présence aujourd’hui mais, s’il-vous-plaît, ne pas oublier les siècles de dénigrement, on a été là souvent, on vous a entendus nous dire que le racisme est réel, le moment est venu d’agir, ça, c’est la base de ce que j’ai à dire, j’aimerais parler des occasions à saisir dans le grand Toronto, j’aimerais aussi parler de la campagne visuelle de la campagne de l’Ontario pour informer du racisme de la vie de tous les jours, la main-d’oeuvre, surtout la situation des entreprises dans les secteurs public et privé et le manque de diversité au gouvernement, en particulier le manque d’info… dans le cabinet Trudeau.

Applaudissements

Le gouvernement doit faire plus que juste écouter au moment où nous en sommes, on doit aider les communautés à tous les niveaux en ce qui traite des occasions à saisir, par cela, je veux dire, je suis allé à inaudible, centre du service d’emploi là-bas et je vois beaucoup de gens qui ne sont pas le reflet des besoins démographique là-bas, ils sont assis à leur bureau, j’arrive, je dis qu’être sans emploi, c’est une occupation à temps complet, je vois que personne est prêt à utiliser les ressources à leur disposition pour avoir un impact de manière créative sur leur progrès, ma passion et le désir de réussir dans la collectivité, cette personne semble être là pour un salaire et pas vraiment pour mettre des efforts pour aider ce jeune qui arrive là pour jouer à des jeux vidéo, assis dans un centre de recherche public pour jouer à des jeux vidéo parce qu’il se dit c’est le gratuit, ça suffit, vous voyez ce que je veux dire? En ce qui a trait aux occasion à saisir, je veux parler des jeunes bien éduqués, des jeunes adultes, les minorités dans les jeunes adultes qui regardent leurs collègues, qui excellent à cause d’un billet raciste dans le secteur public et dans le secteur privé nous devons passer en revue les ressources, je pense qu’elles sont mal utilisées de manière flagrante.

Applaudissements

Ces pratiques, le racisme systémique, le racisme institutionnel, affecte non seulement les minorités mais les gens de tous les antécédents dans les écoles, dans la main-d’oeuvre de tous les jours, ça affecte même les jeunes Blancs, on pense, on parle des vies des Noirs mais la communauté noire a toujours soutenu la communauté LGBT, on a soutenu toutes les autres minorités et nous sommes pas ici pour ne pas sortir ces gens, mais nous sommes là pour dire clairement que  le racisme anti-Noir, c’est la racine de notre problème ici. J’ai presque fini, encore une chose. Je m’excuse. Je pense que le gouvernement de l’Ontario, sa campagne visuelle pour informer le public sur la mort du racisme doit avoir un plus grand impact le public doit changer sa perception sur le racisme à Toronto de manière spécifique, cela doit être une question de santé publique et une question environnementale, je pense que le public, lorsqu’on parle de l’environnement, il y a eu une campagne pour la santé mentale, je pense que les noirs, je pense que le racisme anti-Noir, les problèmes afférents sont très enracinés dans toutes ces questions si vous regardez de près. On a besoin d’éliminer la réputation de Toronto comme étant exclu de la réalité du racisme institutionnalisé, on a cette idée qu’on est ce beau mais on ne reconnaît pas le racisme qui est sous-jacent, notre manque de succès dans la communauté, je pense que c’est vraiment un gros problème auquel nous devons nous attaquer. Je m’excuse. Mon dernier commentaire, je m’excuse de monopoliser, cet engagement du gouvernement canadien doit être clair et impliquer une action immédiate.

Applaudissements

Paulette : O.K. Alors nous avons eu nos premiers orateurs, il y en a eu trois, nous avons pris assez de temps. Donc ce que je vais vous demander de faire, c’est de considérer la ligne qu’il y a, la queue qu’il y a derrière vous quand vous venez au micro, prenez en considération qu’il y a des gens qui veulent mentionner des points qui sont aussi importants et il se peut que quelqu’un d’autre puisse dire ce que vous vouliez dire, donc pensez à cela aussi, O.K.? Merci.

Bonsoir à tous et à toutes, je m’appelle (nom supprimé), je suis poète, auteure locale je dois vous avertir messieurs dames que je suis en minorité ce soir, il y en a d’entre vous qui vont pas m’aimer, en même temps, je suis consciente de la queue et comme respect envers tout le monde, je vais faire les choses très rapidement, et j’ai besoin que vous écoutiez. Madame s’exprime, il y a la famille et les amis qui vous aiment, nos frères, nos soeurs, en tant que communauté, nous vous aimons. Nous programmons des réunions, nous aimons et prions pour les jeunes, nous avons… nous voulons aider la société, nous vous écoutons, nous voulons soutenir votre cause, nous vous promettons des choses, et c’est le message que j’ai pour vous. J’en ai marre, je suis très fatiguée.

Applaudissements

Non, je n’ai pas terminé. J’avais besoin que vous écoutiez cela avant que vous écoutiez ceci. Black Lives Matter, moi je suis une vie noire et je suis important. Cependant, la dame avant moi a dit que si ce n’était pas à cause de Black Lives Matter, nous ne serions pas ici, mais nous sommes ici. Ça suffit l’ignorance et là, moi j’étais dans l’enquête de… j’étais journaliste, j’avais de la honte j’ai senti de la honte je vais avoir des problèmes parce que j’ai dit que j’étais journaliste à l’enquête de mais j’ai senti de la honte, j’ai la première réaction que j’ai eue, je les ai entendus sur Black Lives Matter, je les ai vus à la télé mais Black Lives Matter Toronto ne représente pas cette femme noire. J’ai eu de la honte vous avez été des intimidateurs, le coroner, laissez-moi vous dire, Black Lives Matter Toronto ne représentent pas cette dame noire et puis voilà.

Je m’appelle et je suis défenseur public et Black Lives Matter et je dois ajouter que je suis en solidarité avec Black Lives Matter et quand ils parlent, ils parlent en mon nom aussi. Je veux aussi reconnaître, madame la première ministre Wynne, parce que de ce que je comprends de tous les médias, vous êtes la première ministre dans l’histoire de passer par la sécurité pour vous rencontrer avec les gens qui étaient en train de protester et je vous félicite pour cela. Je vous félicite pour porter attention à nos jeunes qui élèvent leurs voix. Je vous remercie d’être ici, de bien vouloir nous écouter. Ce que nous voulons maintenant, c’est le désir d’agir. Madame la première ministre Wynne, nous sommes ici ce soir pour des solutions et pour que cela soit clair, je passe en revue Twitter, c’est là où je suis et je n’ai pas vu d’annonce ni de votre part, ni du député provincial, David Zimmerman, ni du maire Tory par rapport à l’événement de ce soir, cela m’a surpris, je parle d’aujourd’hui pour rappeler les gens. Aujourd’hui seulement, donc ce qu’il faut souligner, si vous dites que ces enjeux sont que les vies sont importantes et il faut terminer avec le racisme, ces choses doivent être reflétées de façon active de chez vous. Et l’autre chose que je veux dire, c’est que l’une des solutions que nous avons, nous avons quelques avocats, il y a beaucoup d’avocats parmi le public, des gens avec lesquels nous discutons et on cherche des solutions, quand vous serez prêts, on veut vous donner ces solutions, Paul, des avocats, on a des idées de réglementation, pour que vous aussi, vous êtes prêts à nous écouter, espérons que pour les trois prochains mois, vous ayez cela de prêt pour nous. Ce qui est clair est qu’il doit y avoir imputabilité, et reconnaissance non seulement de la part de fonctionnaires supérieurs, mais de la part de tout le gouvernement, j’ai lu dans le site Web qu’il n’y a pas d’information concernant un budget. Est-ce qu’il y a un budget pour la Direction générale de l’action contre le racisme? C’est une question juste que nous voulons vous poser. Est-ce qu’il y a un budget pour la Direction générale de l’action contre le racisme?

Membre du public : Désolé, commentaire hors micro. Le député provincial monsieur Coteau a dit qu’il y a un budget, il est quoi le budget. Vous voulez une réponse? Oui je vous prie. Allô…? Alors il y a un budget, je pense qu’on a publié le budget de 5 millions de dollars qui vient d’être adopté, 32 employés à temps complet, c’est le début de la première année, et cela va changer à mesure que le temps passe. Mais la Direction générale de l’action contre le racisme ne veut pas seulement dépenser de l’argent, on veut voir comment utiliser comme levier nos ministères. Mon ministère, le ministère du ministre Hunter, le 25 millions de dollars, comment les utiliser pour lutter contre le racisme? Je pense pas que le budget de la Direction générale de l’action contre le racisme soit ce qu’on a de besoin pour lutter contre le racisme et la direction générale va être utilisé pour apporter des personnes, pour trouver le meilleur chemin pour mieux faire avec le gouvernement.

Commentaire hors micro.

O.K. Merci. Commentaire hors micro, inaudible pour l’interprète. Donc 5 millions de dollars, O.K., mais laissez-moi vous répondre à la question, Non, non, restez ici.

Commentaire hors micro, inaudible pour l’interprète.

Merci, merci beaucoup.

Michael : Donc 5 millions de dollars, ça c’est une direction générale toute neuve, il n’y a que 7 personnes, voulez-vous que je réponde? Est-ce que vous voulez dire des choses supplémentaires? Oui j’en ai. Désolé, commentaire fait hors micro. Donc madame la première ministre Wynne, vous pouvez voir qu’on a déjà un problème. S’il n’y a que 5 millions de dollars attribués à l’anti-racisme pour tout l’Ontario, vous voyez qu’on a un problème. Et si nous n’avons pas les outils afin de répondre au mandat ou pour terminer le racisme, on n’arrivera pas là. L’enjeu de la lutte, ce n’est pas ce qui nous intéresse, nous sommes fatigués de lutter, nous voulons terminer le racisme en Ontario et au Canada. Donc l’enjeu, madame la première ministre Wynne, si vous vous attendez, si vous vous attendez à ce que la Direction générale de l’action contre le racisme affecte tous les niveaux du gouvernement, on doit fournir les outils pour ce faire. Voici une autre recommandation et une solution, 10 % de chaque budget, de chaque organisme gouvernemental et agence gouvernementale, 10 pour cent de leur budget part vers ce mandat et le mandat ne peut pas être limité à un représentant du gouvernement, vous devez inclure des membres du public dans la prise de décision afin que les gens assis à la table, aient notre aspect. Je n’ai pas terminé, désolé j’ai presque terminé. Madame la première ministre Wynne, quand je retournerai chez moi, je veux vous entendre, je vais contacter l’un de vos représentants ou représentantes, en ce qui concerne la réglementation et cela est plus spécifique au profilage racial, le gouvernement a toujours la possibilité de faire quelque chose aujourd’hui et cependant, refuse de le faire aujourd’hui. Tous les niveaux du gouvernement, tous les ministères ont la possibilité de légiférer les choses, alors peut-être que vous pourriez légiférer les choses et créer des réglementations en ce qui concerne le profilage racial et qu’il y ait en fait une pénalité si on le fait.

S’il n’y a pas d’imputabilité, s’il n’y a pas de responsabilité, s’il n’y a pas de raison pour que quelqu’un cesse d’être raciste ou cesse d’agir de façon raciste ou soit contre les gens noirs ou musulmans, alors qu’est-ce qui va les arrêter de le faire? Alors vous, le gouvernement, devez vous assurer qu’on sente tous qu’on peut vivre et prospérer de cette ville et cette province. Et monsieur le maire Tory, je vais parler avec vous parce que de façon très distincte. Nos jeunes de Black Lives Matter se sont assis en dehors du siège social de la police pendant deux semaines dans la neige qui tombait, et cela était un environnement paisible. Je le dis parce que j’étais là. Est-ce que vos gens ont fourni des aliments ou de l’abri pour les gens qui le voulaient? Où étiez-vous? Et vous ne les avez même pas abordés directement jusqu’à présent et pour moi, c’est problématique en tant que leader. En tant que leader élu. Et je veux rappeler tous les députés, tous les représentants provinciaux, tous ceux qui sont en conseil de Ville, y compris vous-même, monsieur le maire Tory, vous avez été élu pour desservir les gens, y compris ces gens-là.

Applaudissements

Et je vais terminer parce qu’il y a beaucoup de gens qui attendent et je respecte le fait qu’il faut entendre tout le monde, mais madame la première ministre Wynne, je retourne. Il y a une solution très facile. Le libellé, c’est très facile de changer le libellé du gouvernement. Ce que vous pouvez faire, c’est simplement ceci. Nous ne sommes pas des minorités. Cessez d’utiliser la phrase minorité. Ça, c’est très facile à faire. Ce que nous sommes, c’est des personnes contre qui on discrimine et on est sous-représentés. Racialisés, encore une fois, nous avons besoin davantage de personnes qui ont notre point de vue et qui sommes comme nous à la table des  décisionnaires et nous avons besoin d’un gouvernement qui vient d’un environnement comme celui-ci, comme le ministre Coteau l’a fait, être prêt à donner des réponses aux personnes que vous êtes là pour desservir. Merci.

Applaudissements

Donc je vais passer à ce micro maintenant, encore une fois, je vous prie, prenez en considération les gens derrière vous qui ont des choses tout aussi importantes à dire, si possible. O.K. Ça va. Je parle très fort. Donc je crois que ça va aller. Je ne vais pas répéter trop de ce qui a déjà été dit. Vous m’avez peut-être déjà vu dans les médias, pas toujours dans un bon contexte, ce n’est pas comme ça que j’aime apparaître dans les médias, un ami a été tué en juillet il y a quelques jours, c’était son anniversaire. Nous avons été ébranlés par ça, je suis dans Black Lives Matter, je ne dis pas que j’en fais partie, mais je dis que je suis Noire et ma vie est importante. La vie des Noirs, la vie des Noirs. Pas de justice, pas de paix, oui on peut parler de la paix, je vais à l’église, j’adore l’église j’adore les principes de l’église. J’aime chanter et sauter de joie mais lorsqu’il n’y a pas de justice, comment garder la paix? Comment pouvons-nous continuer? C’est pour ça que j’ai sauté dans le camion avec Black Lives Matter. Je dois le dire et je sais que je suis Noire, je suis magnifique, je suis belle, merci. Parce que je suis Noire je peux sourire mieux. Mon sourire est magnifique. Donc cela dit, je sais qu’il y a beaucoup à dire et je suis en processus en guérison et je dois dire que je dois guérir de cela et j’ai besoin de quelqu’un qui m’entende j’ai besoin de solution. Je suis tout à fait concentrée sur les solutions et c’est ça qu’un leader doit être. Je pose beaucoup de questions. Plus je demande, plus j’obtiens, j’ai besoin de plus en plus de réponses. Donc cette semaine, je fais des promenades, ça m’aide à guérir, ça m’aide à m’éclaircir l’esprit et je me suis concentrée sur ce que j’ai fait de meilleur. Et ce que je fais toujours de meilleur. Mais personne me dit que je suis la meilleure et je dois essayer de faire encore mieux et je me suis dit, j’ai fait tout ce que j’ai pu mais je n’ai toujours pas de réponse. Quand est-ce que je vais avoir mes réponses? J’aimerais vous dire merci.

Première ministre Kathleen Wynne, monsieur le maire John Tory, même le chef… pour les questions, la raison pour laquelle j’ai dit ça, c’est parce que j’ai besoin de confort intérieur. Il me semble, à moi, ils sont incapables de m’entendre, ils sont incapables de l’avoir, l’humilité, pour m’écouter lorsque je suis allée à l’hôtel de ville, je n’ai pas besoin de faire de protestations pour être entendus, je n’ai pas besoin d’aller dehors à moins 30 pendant deux semaines pour être entendue je n’ai pas besoin de faire ça. Personne devrait être forcé de faire ça, personne. Deux minutes, concluez, s’il vous plaît.

Bon. Dernière question. C’est comme ça. Il y a quelqu’un dans ma famille, un enfant de six ans, il va à l’école, il adore l’école. Un jour, il est arrivé à la maison en larme, j’étais tellement en colère, sa mère lui a demandé qu’est-ce qui se passe? Il a dit à sa maman « j’ai besoin de savon pour m’enlever la peau noire », qu’est-ce que vous feriez si un enfant venait vous voir avec des propos pareils? Merci.

Bonsoir mesdames et messieurs. Membres de la communauté, chers élus, chers fonctionnaires, je travaille pour vous, le peuple, le gouvernement de l’Ontario, l’une des choses que je veux souligner, c’est l’éducation, ma jeune fille qui est à l’école, un jeune garçon à on se moque de sa couleur, je me souviens d’avoir été voir la professeur sur cette question, elle était sans défense, elle ne savait pas comment réagir, ma fille à cette époque était en première année et lorsque nous parlons de la question du racisme,… ils sont trop jeunes pour comprendre ça de toute façon. Donc ma préoccupation, mon souci, dans le racisme envers les Noirs, les bruns, peu importe le genre de racisme, ça arrive dans le système scolaire très jeune et si nous disons que le système scolairant est un où on ne peut pas parler de racisme sur l’âge précoce, on a des problèmes, je vais faire l’éducation dans les écoles, les directeurs d’école disent ce n’est pas important, je veux aller dans les écoles pour avoir une conversation comme j’ai une conversation au travail, comment on peut voir pour que ça advienne?

Comment est-ce qu’on peut avoir cette conversation? Parce que mon garçon noir qui a quatre ans sait ce que c’est que le racisme. S’il a quatre ans, et il le sait, ça veut dire qu’ils ne sont jamais trop jeunes pour avoir une conversation là-dessus.

Applaudissements

Je parle français… de la communauté, je vais faire ça en français et en anglais rapidement. On a oublié qu’il y a plusieurs francophones qui sont des communautés racialisées, je suis un peu insultée de voir que oui, nous sommes ici, je suis un peu insultée de voir que le gouvernement ontarien, soi-disant un gouvernement bilingue, a oublié d’adresser la communauté qui est en grande majorité une communauté noire qui parle français, donc ne nous oubliez pas la prochaine fois.

Je suis un peu choquée de voir John Tory ici, je ne le vois jamais. C’est intéressant parce que j’étais à l’hôtel de ville, il y avait beaucoup de jeunes, il y avait des bébés, je me demandais pourquoi vous êtes à l’arrière de Kathleen Wynne, vous vous arrimez alors qu’on vous a demandé, on a demandé pendant tellement de temps que vous sortiez. Vous êtes sorti à la fierté de Toronto, au défilé, vous étiez tellement réchauffé pour parler aux médias, à quel point Black Lives Matter a Toronto est important, et vous nous parlez même pas, qu’est-ce qui se passe? Vous êtes lâche et c’est embarrassant, et je veux savoir, quand est-ce que vous allez prendre le temps pour parler a la communauté? Prendre le temps d’avoir votre propre meeting avec la communauté pour que nous venions vous parler directement? Ça doit arriver. Ça va. Il se tait tellement souvent, il se tait encore, je suis habituée.

Applaudissements

D’abord et avant tout, je suis ici parce que j’ai été invité par le gouvernement de l’Ontario, je pensais que c’était la chose à faire, de venir. Je suis content d’être venu. Deuxièmement, nous, on s’est mis d’accord d’avoir trois séries de meetings, cette série est mise sur pied par la province, en outre, il va y avoir une consultation sur la réforme de la police, le rapport qui a été fait le mois dernier les meetings auront lieu en septembre, ça a été communiqué par courriel à beaucoup d’organisations, y compris Black Lives Matter. Je pense qu’on devrait aussi se rappeler, vous avez oublié, je me rappelle l’époque où vous étiez, vous essayiez d’être élu et vous avez dit que les privilèges blancs n’existaient pas. On est présents ici, n’oubliez pas ça. Et il y a une chanson que vous n’avez peut-être pas entendue parce qu’apparemment, on n’existe pas, apparement qu’il y a des choses qui n’arrivent pas, je vais la chanter ici aujourd’hui, parce que vous oubliez de mentionner des noms et il y a une chanson qui dit… dite son nom, ça compte pour vous aussi, Kathleen Wynne, vous avez oublié de mentionner leurs noms, vous avez oublié de dire leurs noms, n’oubliez jamais leurs noms, nous allons être là, nous allons toujours être là et le projet, membre de communauté, j’ai bien hâte de voir ce courriel, on va encore être là, ne nous oubliez pas, on va vous suivre. Merci.

Applaudissements

Avant d’avoir notre prochain intervenant, avant le prochain intervenant, j’ai deux commentaires à faire. Rappelez-vous qu’on demande aux gens d’écrire des commentaires, je vais vous en lire au moins un maintenant. On a besoin d’un mandat clair et l’autorité de superviser l’identification des défis au racisme systémique, le racisme systémique est tellement que juste pour avoir une unité d’écrire des politiques a peu de chance de faire des changements donc ça, c’est un commentaire.

Applaudissements

Membre du public : Bonsoir à tous, je m’appelle (nom supprimé). Merci pour votre présence. Maire Tory, madame Wynne, Michael Thomson, je vois John Kerry des relations du travail de l’Ontario, je vis à Regent Park, c’est mon quartier. Je suis devenu activiste, je vais vous donner un peu mes antécédents en activisme, je représente Toronto, j’ai commencé à enregistrer des membres dans une organisation qui s’appelle et merci beaucoup d’avoir réduit le budget pour TAVIS, continuez de diminuer leur budget. J’ai commencé à enregistrer en 2010 lorsqu’un groupe de policier qui abusait de jeunes dans mon quartier j’ai commencé à enregistrer, je me suis dit une chose, je ne avis jamais arrêter de faire ça parce que je déteste la brutalité policière, je déteste le crime, par des gens qui sont supposés de nous protéger la police de Toronto, c’est une honte, ils fuient avec le crime. Je sais qu’en septembre qu’il y a une consultation pour informer la police.

Maintenant, le changement, il faut le faire maintenant parce que ce qui arrive aux États-Unis, ça va arriver ici à Toronto, faites-moi confiance, c’est hors contrôle. Il y a trop d’agents de police qui tuent des gens innocents, vendredi dernier un sans-abri a été tué  par des policiers de Toronto, un autre fait intéressant on n’a pas les noms des gens de police qui tirent, ils veulent pas nous dire qui l’a fait, s’ils veulent qu’on fasse confiance, dites-nous qui sont les agents de police.

Applaudissements

J’allais dire une chose. Quand j’ai commencé mon activisme, j’étais au syndicat j’étais lancé hors de l’autobus parce que j’étais le seul membre des communautés visibles, c’est une honte les syndicat, quand on parle de ça, on doit responsabiliser les syndicats aussi, c’est vous qui devez savoir. Vous ne pouvez pas trahir les travailleurs, merci.

Applaudissements

Membre du public : Bonsoir à tous et à toutes. Bonsoir à tous et à toutes. Patientez avec moi, je suis les pas du protocole et je suis content d’être ici, et je suis content de savoir que madame la première ministre est ici et que le maire soit là ici aussi et qu’il y ait d’autres invités distingués. Je m’appelle (nom supprimé). Mesdames et messieurs, je suis tellement fier d’avoir  tellement de mon groupe ethnique ici, je suis venu ici il y a plus de 40 ans et je vous dirais que quand j’étais dans le bus, j’étais le seul gars noir dans le bus. À l’université, j’étais le seul gars noir en classe, probablement. Cependant, je suis tellement content ce soir de voir tellement d’entre nous qui sont ici à lutter pour une cause. Parce que je dirais que cette cause est juste, mais je vais vous dire quelque chose que vous devez faire pour faire les choses. Il vous faut d’être un groupe de mise de pression et comme je connais la politique, je peux vous dire que vous avez tous les chiffres et le soutien, mais ce que vous devez faire, c’est de mettre ça par écrit et vous avez l’occasion, maintenant, que vous vous rencontriez avec les politiciens qui sont en position de faire une différence. Parce que ce que je peux vous dire, c’est que 3 pour cent de tout le monde ici sont des Noirs et ce qui me dérange beaucoup, c’est que 10 pour cent de tous les jeunes sont en prison. Et ça, c’est un signe qui indique que nous ne sommes pas en train d’avancer dans la vie et que nous vivons une vie sans signification. Les politiciens qui sont élus, ils sont responsables non seulement d’avoir une meilleure vie pour une minorité mais pour une majorité des gens. Leur travail est d’assurer que tout le monde ait la même occasion que vivre significative. La première ministre est responsable, le maire est responsable et je vous dis quoi, je pense que vous devez créer un groupe de mise de pression et établir un bureau et essayer d’atteindre ce que vous voulez atteindre, assurez-vous de le faire.

Applaudissements

Que de parler et de crier, ça va, mais je veux que vous vous assuriez que ce soit blanc et noir et vous rencontrer avec les politiciens qui prennent des décisions pour vous et il y a des élections, impliquez-vous dans la politique de ce pays ici.

Impliquez-vous dans la politique si vous voulez faire une différence, impliquez-vous pour les gens qui votent, faites-leur savoir de ce que vous voulez pour ce pays parce que les jeunes, surtout les jeunes Noirs doivent avoir non seulement la possibilité d’aller à l’école, mais quand ils partent de l’école, ils doivent avoir des activités, tout doit être en place pour qu’ils aient des activités, qu’ils jouent des sports, des activités d’importance en communauté.

Applaudissements

Une seule chose et non seulement cela, mais les autochtones qui sont là, ils ont l’occasion, ils devraient avoir aussi cette occasion. Merci. Bonjour, je m’appelle (nom supprimé) j’ai 17 ans, j’en ai mare avec ce pourquoi est-ce que l’assistance aux enfants enlève les enfants de leurs maisons, vol leurs vêtements et leur argent? Ils ne nous laissent pas parler ils nous écoutent pas quand nous parlons.

Bonjour. Je suis je viens d’avoir mon 18e anniversaire, je viens de me diplômer de l’école secondaire.

Applaudissements

Comment savons-nous que le système scolaire est vraiment en train d’aider nos jeunes noirs à nous diplômer de l’école secondaire à temps? J’ai besoin que le ministère me donne du pouvoir pour faire des changements et j’ai besoin que le ministère fasse des changements avec moi, maintenant. Pourquoi est-ce que la police est en train de nous tuer? Pourquoi sont-ils en train d’enfermer les jeunes noirs dans la région, j’en ai marre qu’on enferme mes amis. Merci.

Bonjour à tous et à toutes. Est-ce que j’ai la permission de parler de la part de mes aînés? Merci. Je m’appelle (nom supprimé) et je travaille avec l’organisme communautaire, j’essaie de parler maintenant et je sens que je ne peux pas bien respirer et ce n’est pas parce que j’ai couru ici, vous imaginez. Mais c’est parce que je suis totalement affecté par la quantité de passion qu’il y a dans cette salle et votre énergie me touche et la mienne vous touche vous et pour toutes ces années que nous avons sur cette planète, étant le déchet de cette terre ayant été maltraitée, et aussi mon expérience récente n’est pas seulement que de savoir qu’on n’a pas assez d’occasions, mais que les gens travaillent activement pour détruire vos occasions, vos opportunités. Une partie de moi-même veut mettre un signe sur ma poitrine qui dit la divinité vit ici et je vais être divine lorsque le créateur va être sur cette planète, et j’ai vu des gens avec des signes, j’ai dit bien je ne sais pas ce qui se passe ici, mais vous savez quoi, j’appartiens là parce que quand on se réveille, quand on comprend finalement ce qui se passe autour de vous, c’est le seul endroit où vous pouvez être et quand vous voyez le niveau de haine qui existe au milieu d’un hymne, secret, sacré, qui disent que votre vie n’est pas importante parce que toutes les vies sont importantes, on sait toujours que toutes les vies sont importantes alors que de dire Black Lives Matter, je les soutiens, c’est une véritable occasion pour notre organisme d’aller vers l’avant. Mais il me faut parler en même temps parce que j’ai ça dans mon coeur, ça fait longtemps, c’est dans le coeur de notre ancêtre aussi. Il y a cette chose qui se passe, quand je vois de jeunes personnes qui viennent à nos centres. Comme c’est un centre axé sur les Africains, ils disent je peux reposer je peux être en paix ici.

Il y a des choses qui se passent quand vous voyez un jeune enfant de quatre ans qui dit est-ce que je peux venir, ces choses sont importante les visages que nous créons sont important et c’est important de continuer pour notre communauté. Cette expérience que j’ai, de toute cette discrimination systémique, je vais vous desservir vous, mais pas vous, je vais donner des services à vous mais pas à vous, cela doit arrêter et ce n’est pas votre source de le faire de cette façon, il faut commencer aujourd’hui mais je ne peux pas attendre jusqu’à demain.

Applaudissements

Et quand je suis assise ici à sentir tous ces sentiments et à me rappeler de toutes ces mémoires de ce qui s’est passé, tous ceux qui sont au fond de l’Atlantique, tous ceux qui sont morts avant nous sans nom, tous ceux qui ont fait un travail qu’on n’a jamais reconnu, chaque fois qu’on essaie de reconnaître nos gens, les Nations Unies ont reconnu que cette décennie est la décennie de la reconnaissance, du soutien, la décennie du peuple africain mais spécifiquement le soutien, et la justice et nous n’avons pas de justice. Nous n’avons pas de justice jusqu’à ce que chaque personne individuelle l’obtienne. On ne doit pas se protéger, on ne doit pas devoir se protéger et s’assurer qu’on fasse le travail. Il faut reconnaître que la vie des personnes est importante quand on prend une décision qui va transformer et quand on dit ils vont pas l’obtenir cette année, combien de vies êtes-vous en train d’affecter? Vous êtes assis avec vos stylos quand vous créez de la mort au lieu de créer des vies, vous avez un choix.

Applaudissements

Mesdames et messieurs, vous distingué de la salle que n’avez tellement pas l’air confortable, je m’appelle (nom supprimé) et je suis dans… ça fait très longtemps, qu’un contraste existait et je voudrais dire à ma consoeur (nom supprimé)qui est dans les rues, ça fait très longtemps, permettez-moi de dire la chose suivante, je veux exprimer ma gratitude sincère aux soeurs, aux filles, aux frères, aux fils, qui font Black Lives Matter. Et je suis avec vous. Black Lives Matter. Si ce n’était pas grâce à Black Lives Matter, ces gens ne seraient pas là à nous écouter. Et je veux dire la chose suivante, quelque chose que vous ne savez même pas. La race, la race est importante, maintenant et partout.

Moi, j’ai parlé avec un agent de police qui m’a dit à moi, qu’il est content que sa mère est Blanche et que le père de son père de son père est Blanc parce que si j’étais Noir, je me suiciderais, à cause des choses que vous devez subir. C’est pour ça que je me suiciderais, je suis là pour vous dire que cela continue, ça fait trop longtemps que votre police, votre police est raciste. Votre police est raciste.

Quand vous récupérez un homme noir et vous l’emmenez à 51, que vous le mettez là, quand il ne signe pas le papier que vous voulez qu’il signe, je leur dis c’est mes gens, quand vous récupérez un homme noir, vous avez 6 pieds 2 et vous récupérez quelqu’un de 5 pieds 7, ça c’est quoi, c’est du racisme, vous venez d’où? D’où venez-vous, où travaillez-vous, s’il conduit une voiture qui a l’air trop chère, selon eux, vous allez… et moi je n’ai pas peur de vous dire, qu’en tant que défenseur, permettez-moi de parler. Reculez, reculez. En tant que défenseur, la police n’aime pas les gens noirs. Il n’y a pas d’amour perdu. Quand une femme noire s’associe avec un homme blanc, vous savez ce qu’ils disent? Que l’homme blanc est en train de lui enseigner de la culture, de la classe, mais quand une femme blanche s’associe avec un gars noir, on dit qu’elle est un sac à déchets noir, vous ne pouvez pas le faire, vous êtes en train de parler de votre propre fille. Maintenant, une autre chose que vous ne savez pas, vous autres c’est que quand vous envoyez vos enfants à l’école, moi j’étais photographe, j’ai commencé avec savez-vous que les policiers passent aux écoles, recueillent des photographies de leur enfant la journée, ils écrivent le nom dessus, ils savent quand ils peuvent les récupérer, ils peuvent pas obtenir d’emploi parce qu’ils sont ce qu’on appelle connus de la police. Moi je suis connu par la police, je n’ai pas commencé à parler avec eux aujourd’hui. Nous avons un chef de police qui est noir seulement par sa couleur, laissez-moi terminer. Maintenant, les patrons  de la police, les patrons de la police, le patron de la police est John Tory. Monsieur est le chef du syndicat de la police, ne pensez pas que vous êtes en sécurité ici et que le racisme ne soit pas là. Veuillez dire on va enfants de respecter la police parce qu’ils vont leur tirer dessus. J’adore Black Lives Matter, Black Lives Matter est respecter les soeurs qui sont en train de faire des choses que le reste des leaders de la communauté ont de la honte de faire parce qu’ils obtiennent de l’argent du gouvernement.

Membre du public : Je m’appelle (nom supprimé) je soutiens Black Lives Matter, je soutiens le réseau anti-racisme noir, je pense que ma présence ici, je suis remplie d’émotion parce que dans mon esprit, il y a l’enquête… tous nos bébés qui sont morts il n’y a rien qu’on peut faire aujourd’hui qui peut jamais, jamais ramener, corriger ce qui est arrivé à nos enfants, rien. La seule chose que nous puissions faire c’est espérer et travailler pour aller de l’avant ensemble. J’aimerais avoir, ce que j’aimerais voir, c’est que le ministère passe en revue les 322 millions de dollars qui ont été alloués pour les services en santé mentale, lorsque je suis allée à ce meeting, on m’a demandé de partir après avoir utilisé la voix critique j’ai remarqué qu’il y a des privilèges blancs dans cette salle, ils n’ont jamais parlé, il n’y avait personne d’héritage africain dans cette table et moi la seule voix noire, on me demande de partir, partez, partez. Et vous savez, je me suis assise tranquillement, on m’a dit vous n’êtes pas invitée. Je pense qu’on doit corriger cela. Nous devons corriger l’allocation pour la société d’aide à l’enfance, le financement pour la santé mentale, le financement pour la police, le financement pour l’OACA parce que je crois que l’OACA est une extension de la société de la protection de l’enfance, nous vous soutenons à l’heure actuelle, à partir de mes filles, ça me pose un problème parce qu’il y a quelque chose qu’ils font avec lequel je ne suis pas d’accord. Ils ont eu 100 ans pour corriger la situation, je crois que les dollars doivent être redistribué, cet argent disponible, ça doit aller directement à des agences gérées par des Noirs de nos communautés de l’Ontario. En plus, je cherche aussi dans la société d’aide à l’enfance la capacité pour nous d’évaluer chacune des sociétés d’aide à l’enfance, j’aimerais que nous, comme membre de la communauté, que nous à la table parce que c’est des personnes de l’aide à l’enfance qui n’ont pas l’intérêt de leur communauté dans leur tête. C’est un effondrement des sociétés de l’aide à l’enfance je pense que ça ne va pas dans notre intérêt on doit étudier quels sont les services qui sont mis dans les communautés, j’ai des personnes qui sont dans mes dossiers comme j’ai mentionné déjà, où nous enfant sont forcés d’aller au Tribunal. Nous enfants sont forcés d’aller dans un tribunal s’ils ne sont pas d’accord avec la société, une décision de la société d’aide à l’enfance. Quand je vais à ce tribunal, ils disent pas qu’aucune de nos familles va avoir des représentations légales au fur et à mesure qu’ils avancent dans notre dossier, nous sommes là pour nous battre dans la représentation légale, je mets mon énergie pour les services, et les thérapies pour les familles, pour qu’ils puissent rester ensemble, je me bas contre un bien plus gros système, je me bas contre l’aide à l’enfance, le système d’aide juridique, je me bas pour que les enfants et les familles restent ensemble, ça mène où? Ça veut dire que la société d’aide à l’enfance va être innocentée? Il n’y a rien que je puisse faire, si je suis une personne, il n’y a rien que je puisse faire pour dire écoutez, j’ai ça, je les retiens pour qu’ils puissent rester à l’écart des familles, ça ne peut pas durer.

Membre du public : Bonsoir je m’appelle (nom supprimé), je suis ici ce soir pour parler avec Kathleen Wynne qui n’est plus un jeune première ministre et le maire John Tory. Comme vous voyez, ces choses que je porte, j’ai vécu 11 ans d’enfer à traverser le système judiciaire. On sait tous que ce système judiciaire n’a pas été formé pour nous mais contre nous. Et au vingt-et-unième siècle, je ne peux pas le croire, qu’on traverse tout ça. Je suis tellement… je remercie Black Lives Matter, je suis tellement reconnaissante parce que ce sont des gens qui sont tellement courageux à internationale et nous arrivons derrière eux parce que je pense que c’est le premier forum de ce type et ça, c’est à cause d’eux. Ils comprennent que le changement, ce n’est pas un cadeau qu’on nous fait, on le prend parce que personne va nous le donner. Et ce soir, je suis présente pour dire que je me bas depuis 11 ans et je sais que mon premier ministre a le pouvoir de faire quelque chose à ce chapitre parce que c’est corrompu, ils sont des menteurs et je vous dis une chose, comme personne noire, la première chose qu’ils voient, c’est ma couleur, parce que si je me suis battue ’bec et ongles contre eux, j’ai écrit cinq lettres à ces gens-là. J’ai écrit aux avocats, j’ai écrit aux médecins, tout le système judiciaire doit arriver au vingt-et-unième siècle et quitter le système d’esclavage qui a duré 400 ans. Je suis fatiguée de me battre dans un combat où je perds, parce que mes représentants n’écoutent pas, ne nous écoutent pas et ne sont pas intéressés à faire quoi que ce soit pour aider les Noirs, que vous soyez autochtone, c’est pareil. Et aujourd’hui, ce soir, je suis ici pour vous demander, je veux la justice et je veux voir les avocats, les médecins, l’industrie de l’assurance, c’est récemment qu’ils se sont rencontrés, mais personne ne nous a inclus. Et dans aucun de ces événements, dans aucun de leurs meetings, aucune victime d’accident, aucune personne noire, juste les avocats. C’est peut-être la première ministre provinciale, mais je sais que c’est eux qui disent ce que nous avons besoin d’avoir. Je me suis disloqué les deux épaules partiellement, mes deux hanches, mes deux gros orteils, ma colonne vertébrale et lorsqu’ils ont mis fin à mes avantages sociaux, vous savez ce qu’ils ont écrit à la compagnie d’assurances? La première chose qu’ils ont écrit, c’est que je viens d’un certain pays, ensuite, ils ont  écrit, quand on leur a demandé, l’état de la personne,… un code, et ça dit, d’autres médecins m’ont donné 55, ça dit que j’ai une personnalité schizoïde, que j’ai des désillusions, des délires, j’ai des délires de grandeur, c’est comme ça que mes avantages sociaux ont été interrompus, mes primes ont été interrompues. Je veux savoir…

Parlez dans le micro.

Je veux savoir qu’est-ce que vous allez faire. Il y a des médecins qui sont payés pour nier aux Noirs, aux personnes brunes des primes, des avantages sociaux, ils sont payés des milliers de dollars et lorsqu’on les appelle pour des évaluations c’est 5, 10 minutes pour des expertises, ils nous excluent du bureau et vous facturez des gens, qui entraînent des gens pour la fraude, mais les médecins, les compagnies d’assurance, ils font la même chose. Personne ne fait quoi que ce soit à ce chapitre. Je veux que quelque chose soit fait parce que je veux ma vie et ces médecins, je veux les confronter pour avoir des réponses, les avocats n’aident pas parce que le système judiciaire ne nous appartient pas. Ça n’a pas été fondé pour nous mais contre nous, donc à l’heure actuelle, personne ne s’occupe de ça et je suis dégoûtée. Je vous demande de faire quelque chose et j’aimerais entrer en contact avec vous. J’ai besoin que quelqu’un soit fait à ce chapitre. Merci.

Applaudissements

Avant le prochain intervenant, je veux lire un autre commentaire pour vous. Ma demande, ma requête, ma question, c’est qu’est-ce que le gouvernement ontarien va faire pour garantir que nous allons au-delà des paroles pour l’emploi? Je pense que c’était ça le commentaire, n’est-ce pas? Merci. Vous êtes le prochain, voilà. D’abord, et avant tout, je veux remercier Paulette pour le très beau travail qu’elle fait ce soir.

Applaudissements

J’appelle (nom supprimé) J’entends des groupes qui se battent depuis beaucoup d’années pour voir l’établissement, (nom supprimé) a parlé, ce rassemblement est intergénérationnel et j’entends les étudiants de l’école scolaire qui me rappellent que je suis plus âgé, je suis là depuis longtemps, on est assez âgés pour se rappeler d’avoir participé à l’émeute de 92 de la rue Young. On se rappelle du secretariat anti-racisme qui a été établi dans cette province. Mais depuis, combien de vie noires ont été perdues par fusillades et des gens de problèmes de santé mentale, des gens de couleur ont été tuées par la police par balle? Depuis la pauvreté pour les groupes racialisés a triplé, si vous êtes chinois, vous avez deux fois plus de chance de vivre dans la pauvreté par rapport à un Blanc, si vous êtes si vous êtes Noir, vous avez 6 fois plus de chance de vivre dans la pauvreté par rapport à un Blanc. Nous savons ça parce que nous sommes capables de colliger des statistiques, l’une des choses que nous demandons à l’Ontario, c’est de faire la collecte de données sur le racisme, dans tous les ministères, dans tous les organismes gouvernementaux, toutes les agences, toutes les commissions financées par le gouvernement, en éducation, dans les prisons, dans l’aide à l’enfance, la police, tout, la santé, tout.

Et nous avons besoin d’actions concrètes, on a besoin de stratégie concrète, avec la participation de toutes les communautés mais en particulier des communautés autochtones et des communautés canadiennes il y a une urgence de s’occuper de ces problèmes. La patience, nous avons attendu 25 ans, on a besoin d’actions tout de suite, et c’est urgent et on a besoin de responsabiliser le gouvernement. On doit garantir que ça perdure… peu importe qui devient le prochain gouvernement, que cette direction sera toujours là, peu importe ce qu’ils fassent c’est la raison pour laquelle nous avons besoin de loi pour la direction, on a besoin d’une direction qui est responsable pour mener à bien les recommandations qui sont incluses dans la commission sur la réconciliation et sur le racisme systémique dans le système judiciaire, dans le vrai budget, et nous avons besoin que le ministre soit responsabilisé et que le vice-premier ministre soit responsabilisé, cela doit être comme mesure dans tous les ministères. Cette stratégie d’anti-racisme doit avoir des buts clairs, des cible claires mesurables, ça doit être donné à chaque ministère, à toutes les agences. Merci.

Un commentaire supplémentaire. Le mandat de service de santé mentale, ayant à voir avec le racisme, dans les écoles et les milieux de travail. Je m’appelle (nom supprimé), je crée des programmes pour les gens qui sont Africains, Noirs exclusivement, et j’ai une couple de recommandations. La première est au nom de ma grand-mère qui a déménagé à ce voisinage dans les années 70, à cause de la gentrification, on l’a retirée ici, c’est du racisme, ce voisinage, on a parlé d’anti-racisme. Oui, ma recommandation, c’est que vous choisissiez un autre site. Choisissez un autre site et aussi, et je sais que pendant les dernières années, il y a eu une priorité pour les communautés autochtones. On a voté dessus, on l’a adopté, on sait ce qui va bien, mais ce que je veux recommander c’est ce que nous les prochains, il faut le prioriser, je ne veux pas le voir encadré comme voisinage urbain, appelez-le comme vous voulez on a besoin de programmes pour jeunes noirs, on n’a plus besoin de cours de basketball.

Applaudissements

Bonsoir à tous et à toutes. Bonsoir. C’est un honneur pour moi de joindre tous les leaders communautaires et les alliés aujourd’hui pour cette discussion importante concernant l’élimination du racisme systémique dans cette province, je veux payer mon respect à la contribution des communautés autochtones qui sont ici avant nous et je veux affirmer que Black  Lives Matter aussi. Membre du public : Je suis là (nom supprimé). En tant qu’antécédents, cet organisme est indépendant, à but non lucratif, non partisan, qui veut promouvoir les droits de la personne des musulmans du pays. À peu près il y a deux semaines, on a eu 6 conférences de presse simultanées dans le pays, on a lancé un nouveau projet qui s’appelle la charte de communauté inclusive qui affirme que la dignité de toutes les personnes est importante et qu’il faut agir contre les préjugés et développer des politiques spécifiques pour éliminer l’Islamophobie dans toutes ses formes, l’augmentation d’incidents anti-musulman en Ontario nous inquiète et fait une érosion au tissu social de notre province.

On voit en Ontario des femmes musulmanes attaquées dans les rues, les mosquées qui sont vandalisées et les gens qui sont attaqués à l’école et au travail. Ce n’est pas seulement les musulmans canadiens qui souffrent toute la société se voit affaibli parce que le respect la dignité et le respect pour tous se voit menacé les événements anti-musulmans ont augmenté depuis les dernières années en Ontario, au Canada, dû à la peur qui semble être entrée dans différents segments de la société. L’islamophobie est réelle et erronée. Ce genre de haine et de discrimination dit aux musulman canadiens qu’ils n’appartiennent pas et les isole davantage dans leur communauté, donc nous devons prendre action pour créer des collectivités plus inclusives, c’est pour ça qu’on a créé la charte des communautés inclusives et j’invite tous les leaders communautaires à s’engager à éliminer le racisme, y compris l’Islamophobie et nous invitons le gouvernement de l’Ontario à défendre les droits et la dignité de tout le monde afin de promouvoir des communautés respectueuse et inclusive en Ontario et nous invitons le gouvernement de l’Ontario à affirmer que toutes les formes de racisme, de haine, d’islamophobie n’ont pas d’espace dans notre société. Et nous invitons le gouvernement de l’Ontario à agir pour éliminer la discrimination et la haine contre qui que ce soit, que ce soit des personnes marginalisées ou leur communauté, pour que nous puissions participer jusqu’à notre potentiel complet, nous invitons le gouvernement de l’Ontario pour nous assurer que la dignité de chaque personne soit considérée comme essentielle pour la société et nous invitons finalement le gouvernement de l’Ontario pour agir à tous les niveaux, tous les leaders communautaires pour développer des programmes communautaires, des initiatives pour éliminer toutes les formes de racisme, y compris l’islamophobie, en travaillant ensemble, nous pouvons alimenter des communautés inclusives et renforcer notre engagement partagé aux valeurs de l’Ontario de respect, de justice et de dignité de toutes les personnes.

Paulette : Je vous remercie beaucoup. Alors avant le prochain orateur, je voudrais tout simplement vous indiquer qu’il est déjà après 9 h, mais nous avons encore une demi-heure, donc je veux que tout le monde, surtout ceux qui sont au front de la ligne, qu’ils regardent ceux qui sont derrière eux. Ils veulent tous parler aussi, donc je vous prie, quand je viendrai vous aborder, je vais vous enlever le micro si vous ne cessez pas si je vous le demande. Est-ce que vous m’entendez? Alors, je vous prie de résumer vos points, de les rendre clairs, ne commencez pas avec une histoire que vous développez plus tard. Je vous remercie.

Je m’appelle (nom supprimé) c’est un honneur pour moi d’être ici à parler de l’anti-racisme. Je vous remercie, madame la première ministre Wynne et monsieur le maire John Tory et l’honorable ministre Michael Coteau et l’honorable David Zimmer pour avoir organisé cette discussion tellement importante. Je voudrais me concentrer au sujet de racisme surtout dans le secteur privé. Étant une minorité au Canada, cela peut être une expérience qui peut vous vous sentez fréquemment que vous n’arrivez pas à atteindre votre potentiel complet dans le secteur privé. La raison principale pour laquelle cela se passe c’est parce que le gouvernement veut savoir quel est l’aspect du racisme au sein de l’Ontario. Bon bien permettez-moi de vous expliquer quel est l’aspect du racisme. Donc quand on travaille dans le secteur privé, vous verrez fréquemment que dans les échelons supérieurs du secteur privé, vous ne trouverez pas de minorité racialisée là-bas.

Commentaire hors micro.

Le plus haut vous montez, le plus vous vous approchez des cadres supérieurs, le moins vous verrez des minorité racialisées, en plus lorsqu’il y a l’occasion de racialiser les choses, vous remarquerez que les minorités sont les premières à être poussées vers dehors, vous le reverrez dans différentes organisations, les minorités racialisées sont les premières à partir et, en fait, vous sentez presque on vous embauche seulement pour remplir un quota mais en même temps, quand le temps arrive, quand il y a une occasion pour une décision discrétionnaire, le cadre supérieur n’utilise pas sa discrétion en votre faveur. Ils vont vous rejeter à la première occasion qu’ils ont de le faire, et si vous voulez des preuves, allez aux étages des cinq ou 6 banques supérieures et voyez ce que je veux dire. Vous allez voir une mer de personnes qui ont l’air vous ne trouverez jamais de minorité là-bas, ceci est un exemple, ce que vous allez voir, c’est qu’il y a beaucoup de racisme central dans beaucoup de secteurs privés et le gouvernement doit sans doute intervenir afin d’éviter ce genre de racisme, que ce soit par rapport à la promotion, une prise de décision, une séparation, n’importe quelle décision de ce genre. Je veux rajouter d’autres points mais, en tout cas, j’espère que le gouvernement va remarquer ce que je viens de dire et agir là-dessus, merci beaucoup.

Bonsoir. Oui, bonsoir. Je m’appelle (nom supprimé) j’apparaîs ici ce soir au nom de la justice pour les Noirs au travail, la genèse de ce groupe vient d’une augmentation alarmante de problèmes de santé mentale au travail, dus au racisme anti-Noir. On a des femmes noires qui sont maltraitées par des directeurs, des collègues, et des représentants du syndicat, supposément. Notre objectif est d’apporter le racisme anti-Noir à la lumière de la justice pour les Noirs au travail, d’abord, la Ville la province et les deux conseils scolaires anglophones. Ce cela soit clair, nous ciblons aussi les syndicats et les organismes qui ont échoué à représenter leurs membres noirs, le diagnostic de beaucoup de ces femmes noires, c’est le stress post-traumatique avec des épisodes de pleurs et de panique, en juin de 2016, nous avons eu une conférence de presse à la mairie pour souligner ces enjeux et nous nous sommes concentrés comme je l’ai déjà indiqué à la santé mentale. C’est quelque chose qui selon nous a été ignoré. Le racisme anti-Noir envahit la sécurité la santé des familles noires et surtout de beaucoup de femmes qui viennent à mon bureau. Qui vient à mon bureau, on était là il y a 40 ans, et elle a lamenté qu’on n’a pas encore avancé en fait les choses sont devenues pires, notre inquiétude à justice pour les Noirs est que cette direction générale, en ce qui concerne ce que j’ai pu rechercher par rapport à ce que cela représente, n’aborde pas l’employeur le plus important des Noirs en Ontario, c’est-à-dire la FPO. Que je vois comme avocat, qui se filtre dans mon bureau, et je pense qu’il y a un processus antidiscriminatoire qui, selon moi, est un piège de mort pour beaucoup de travailleurs qui viennent à mon bureau. J’ai par exemple un client qui est passé par le processus d’appel, elle souffre du trouble du stress post-traumatique et ce qui lui est arrivé à elle, c’est que le même directeur ou le sous-ministre adjoint, plutôt, contre lequel elle a soumis une plainte, est encore en position de la mettre à la porte, avec le même rôle qu’il avait avant du lancement de la plainte. Des lettres, en dépit de toutes les causes d’attaque de panique, les lettres continuaient d’arriver chez elle. Ça, ministre Coteau, c’est quelque chose que je demande, ce processus doit être réexaminé parce que beaucoup des gens, beaucoup de Noirs au FPO, il y a sous représentation des Noirs dans la gestion, dans l’administration, je crois que vous êtes au courant de ça, je vous étonne pas avec ces propos, je comprends que c’est une tâche énorme pour vous. Et c’est une tâche énorme donc je vous demande une chose. Par exemple, la santé mentale devait être introduite comme admissible, comme déficience… ça devrait faire partie de la santé sécurité de l’Ontario, considéré comme du racism anti-Noir, c’est un risque, que nous, souvent nous voyons et on doit vivre avec ça nous tous. Vous avez entendu des professeurs, le professeur (nom supprimé) en a parlé, c’est historique, ce n’est pas nouveau. Et je suis tellement préoccupé que cet effort, cette idée d’éliminer le racisme systémique, ça pourrait… c’est un objectif intellectuel. On sait que ça va toujours être là, c’est mal honnête. Je vous demande une chose, de faire de votre mieux étant donné la tâche qui vous est impartie.

Membre du public : Que la paix soit avec vous, , coalition des syndicalistes,… avec Black Lives Matter, ce soir, je suis avec vous au nom de beaucoup de gens. Il y a beaucoup d’années, on a donné à nos enfants une meilleure vie mais hélas, ce qui se passe les enfants au Canada et en Ontario meurent tous les soirs, tous les Noirs, lorsque vous allez à l’hôpital, vous allez trouver un enfant mort ou un enfant abandonné, ministre Coteau, vous devez des données, 7 pour cent des Canadiens n’ont pas de diplôme, n’ont pas d’enfant, ils parlent anglais, c’est leur pays ils sont nés ici. Nos filles, nos garçons, lorsqu’ils sortent le matin, on prie qu’ils reviennent, tous les matins, mon fils, je lui fais un discours pour qu’il sache comment revenir, un parce qu’il est Noir, s’il a un problème avec la police, il lève la main, ne soyez pas poli, ne soyez pas canadien, ne parlez pas trop. Vous savez, c’est parce qu’on n’a pas d’engagement avec le gouvernement, c’est 140 enfants canadiens meurent et les Canadiens ne parlent pas. Beaucoup de libéral mais après, qu’est-ce qui arrive? Ce sont des enfants noirs, Black Lives Matter, on a besoin d’engagement, pas juste des mots, on a besoin pas seulement de la participation à un meeting, on a besoin que vous sortiez et que vous donniez des occasions à nos diplômés, on a besoin d’une vraie occasion à saisir, pas juste d’une occasion qui va disparaître au bout d’un jour ou deux, nous sommes canadien, nous sommes ici pour rester, nous sommes ancrés ici.

Applaudissements

Paulette : Avant que le prochain intervenant commence, on n’aura pas le temps pour tout le monde qui fait la queue. C’est vraiment libre à vous, combien de personnes vont parler après vous, je vous connais, et cetera si je dois engager la sécurité pour vous attraper, je vais le faire.

Membre du public : J’espère que vous avez tous remarqué… inaudible. Les règles sont équitables. Je vais être bref. Madame Wynne, je veux vous remercier de rendre ça possible, je dis merci, je veux dire merci parce que le secrétaire est présent, je dois dire que j’ai passé 36 ans dans la bureaucratie, 36 ans, Bob c’est mon bon ami et Bob écrivait une très bonne rubrique sur la diversité pour nous éduquer et je demandais ce que Bob disait sur la culture autochtone pour faire la même chose pour les Noirs et croyez-moi, madame la police, c’était un péché impardonnable de la part de la bureaucratie. Je dois dire une chose, le climat a changé, je dois le dire. J’aimerais aussi dire que j’ai fait partie du groupe le 7 novembre, Scott était secrétaire du cabinet et il a fait la promesse après l’incident, un an le 8 octobre 2008, il y aurait eu des changements fondamentaux dans la bureaucratie. Pardon, le réseau pour les Noirs dans la fonction publique. On était le premier groupe, ensuite, il y avait 7 autres groupes qui sont sortis et je veux souligner deux exemples. On a rencontré, on s’est rencontrés en privé, je veux juste dire une chose. Cette tâche doit être prise très très au sérieux. Madame la première ministre, pour que ça marche, on va donner l’autorité, beaucoup de gens de la bureaucratie doivent partir. Je vais vous donner un exemple en terminant de ce que je veux dire par là. On a demandé depuis 2005 que STO doit développer des polices antiracistes pour les employés du gouvernement et les prestataires de service du gouvernement, ce que le bureau de la diversité a fait, c’est nous diaboliser, le bureau de la diversité est allé aussi loin que dire que le gouvernement ne prenait pas des décisions selon les politiques. Et en plus de ça, dans les 7 groupes, pour la bureaucratie, ils ont dit que si vous êtes Noir, le Noir, c’est le seul groupe dans la bureaucratie, les Noirs étaient le seul groupe dans la bureaucratie où ils ont dit que si vous êtes membre c’est un conflit d’intérêts de travailler dans les questions noires. C’est le vingt-et-unième siècle.

C’est l’épicentre du racisme, monsieur Coteau vous avez du travail à faire, les données peuvent être recueillies, les mesures doivent être faits les rapports doivent être faits et si vous êtes sérieux, ça doit être mis en place immédiatement, d’après ce que je comprends, on n’a plus besoin de la consultation.

On va être très rapide, président des il y a 4 000 membres dans cette ville qui soutiennent Black Lives Matter eu ce qu’ils demandent. Je me rappelle dans les années 80,… la situation n’a pas changé, et je vais le dire rapidement, on a eu des recommandations, on a eu des consultations, madame la première ministre, monsieur le maire, automobile eu des discussions, le moment est venu d’agir et nous demandons l’action. On veut que le secrétariat anti-racisme ait le financement pour faire le travail qui doit être fait, c’est ça qu’on vous demande de faire aujourd’hui, merci.

Membre du public : Bonjour, je suis du plus gros syndicat, on est en solidarité avec Black Lives Matter. On a 160 000 membres dans cette province et nous savons les défis, et moi comme personne de couleur, on connaît le racisme, je le connais moi-même et ici ce soir, on parle de la manière dont on peut arrêter le racisme anti-Noir. Encore une fois, dans l’intérêt de l’horaire, je veux dire qu’on a besoin de mandat législatif, une des choses que j’ai apprise quand j’étais très jeune comme enfant, dans le système scolaire, comme on en a parlé aujourd’hui, je me suis battue parce qu’un Blanc, un garçon blanc plus vieux que moi a essayé de me battre et de me lancer des insultes et je me suis battue. Qui a été suspendu? C’est moi. Donc ça suffit, arrêtons le cirque et faisons des vrais changements dans cette province, c’est absolument nécessaire. Merci.

Applaudissements

Membre du public : Je m’appelle (nom supprimé), je suis ici pas pour représenter une organisation mais je veux parler du racisme économique, je veux parler de la discrimination économique et en particulier, je veux faire référence à (nom supprimé).

Applaudissements

Particulièrement, je parle de ça, et je m’adresse à monsieur Tory. À la dernière élection, vous avez fait des promesses, vous avez fait ces promesses à la communauté des Noirs au sujet de ce que vous aviez faire de pour donner plus de financement, et cetera, on aimerait en parler un peu mais que vous le savez, et même la première ministre, c’est que a amené beaucoup d’argent dans cette province, à l’heure actuelle, nous n’avons rien à montrer. On veut mettre le gouvernement en tutelle, nous les Noirs, on veut reprendre en 2017, nous voulons que vous sachiez une chose, l’argent noir, c’est important, on veut que vous sachiez que l’argent noir, c’est important comme les vies noires. Monsieur Tory, et madame Wynne, madame la première ministre Wynne, je demande que vous vous adressiez à ce groupe pour faire une déclaration au sujet de 2017. Je ne parle même pas de 2016. On parle de notre 50e anniversaire et on ne parle pas du comité des institutions ici, on parle du conseil original j’aimerais vous entendre parler de ça parce que vous savez, on parle de c’est une industrie en pour nos enfants, nos enfants devraient pas supplier d’avoir un enfant, on créé des emplois, prenez ça en compte.

Applaudissements

Madame la première ministre, monsieur le maire, je suis victime de racisme. Ça dure depuis 24 ans. Un juge qui a signé un jugement, six jours après le début du procès, et ça fait 24 ans que ça dure cette campagne. Le 19 septembre, la ministre des finances, le jugement est là si vous voulez le voir comme preuve, j’ai essayé de rouvrir ce dossier depuis 24 ans. Et on me refuse. La dernière requête que j’ai faite est en Cour d’appel. ’le document a été accepté, et j’attends une date de comparution, l’année passée en 2014 je suis allé à une Cour d’appel et j’ai demandé une date et j’ai eu un agent senior du tribunal, (nom supprimé) qui m’a dit… j’ai dit oui, j’avais ma femme et deux jeunes enfants de six ans et de 10 ans. Monsieur a dit écoute espèce de pourquoi tu rentres pas chez toi? Je suis dans ce pays depuis 41 ans, je suis venu le 19 mars 1975 lorsque vous êtes devenu chef de campagne pour le parti conservateur. Je vous supplie, madame la première ministre, je vous prie quand il a dit ça, John mon fils était assis là et ma fille a dit papa pourquoi est-ce qu’il t’appelle c’est quoi je vous prie de me donner une date au Tribunal, seulement une date pour qu’ils écoutent le cas, mais qui travaille là-bas ne veut pas me donner de dates. J’ai une copie de cette motion, je vous prie, merci.

Applaudissements

Membre du public : Bonsoir. Je suis (nom supprimé), de l’association musulmane canadienne africaine. Je voudrais d’abord me diriger à madame la première ministre Wynne. Tout d’abord, à la première ministre Wynne, et au maire Tory. Quand j’ai entendu qu’on a établi cette direction générale, j’ai immédiatement senti que c’était très contradictoire, dans le sens qu’en 2011, les Nations Unies ont déclaré que c’était l’année pour les personnes d’origine africaine et une décennie s’est déjà passée mais 2011 a été l’année, ’l’année, O.K.? Alors, j’ai fait desappels à tous les gouvernements, pour découvrir ce qu’ils allaient faire là-dessus. Et vous, madame la première ministre, étiez dans ce gouvernement à l’époque, et absolument rien n’a été fait mais dans cette déclaration, on parlait du fait que les gouvernements devaient être plus actifs à promouvoir les personnes d’origine africaine parce qu’ils ont reconnu qu’on discriminait contre nous et les gouvernements devaient établir un exemple. Ça, c’est en 2011 et on est en 2016 et rien n’a changé. On a entendu d’autres parler de cela et on a une communauté africaine qui travaille dans la fonction publique, hautement compétente, qui sont supervisés par des superviseurs blancs diplômés des collèges universitaires. Nous voulons gérer l’enjeu du racisme. Je veux résume j’ai des choses à dire, nous voulons parler du fait que le gouvernement doit faire quelque chose avec le racisme, n’est-ce pas? Établir un exemple immédiatement. Immédiatement. Ça, c’est la première chose. Je vais être bref. Commentaire hors micro. Cela se dirige au maire Tory aussi parce que ça se passe aussi dans la ville, O.K.? Ça se passe dans la ville aussi, il faut adresser ce problème. Numéro 2, nous avons un problème avec les jeunes Noirs dans le système de justice. Les jeunes Noirs sont mis dans des fondations que le gouvernement finance. Ces fondations sont en dehors de Toronto, et elles sont supervisées par des Blancs qui sont très racistes, ce n’est pas une anecdote c’est la vérité, c’est la vérité, ça, O.K.? Ce que je veux dire c’est la chose suivante, le gouvernement finance ces choses, mais le gouvernement ne les supervise pas alors nos jeunes sont assujettis à un abus racial, parce qu’ils ont fait des erreurs. O.K.? Alors leur futur est terminé, parce que le gouvernement n’est pas en train de faire son travail. Troisième point. Il me faut — j’ai quatre points, moi. Attendez, attendez, attendez… attendez attendez… trois, O.K., rapidement, O.K. Les conseils scolaires, les conseils scolaires, je ne vais plus parler du gouvernement, les conseil scolaire, ce que je dis c’est que le gouvernement parle d’anti-racisme et en fait, le gouvernement est fainéant pour vraiment faire ce qu’il doit faire, pour aborder les problèmes du racisme et quatrième et point final, nous parlons de racisme anti-Noir, les premières victimes du racisme, c’est les peuples autochtones. Permettez-moi de parler de l’anti-racisme, pourquoi nous avons ce problème quand nous voulons parler de racisme, quand on parle, il n’y a pas longtemps de la radio, et on dit on a des problèmes de mercure dans les rivières et  on a parlé du fait que les poissons souffrent du mercure. Nous voulons parler de racisme immédiatement.

Membre du public : Bonsoir, mesdames et messieurs, je m’appelle (nom supprimé) je suis pour ceux qui le comprennent, je voudrais dire bonsoir aux fonctionnaires élus qui sont ici et je voudrais aborder mon allocution aux personnes qui sont aussi représentées ici, puisque nous sommes les plus importants à faire le changement, je viens de cinq antécédents différents, mes parents ne parlent pas, ils sont supposés être unis, ils se sont rencontrés aux Nations Unies, quand j’ai été au Canada il y a quatre ans j’ai été parrainée par ma famille, on m’a dit en même temps que je n’étais pas admissible pour venir au souper de Noël, et cetera, à cause de la couleur de ma peau, toute ma famille au Canada est blanche, c’est comme ça qu’on me traite de façon quotidienne, soyons conscient que cette façon de traiter les gens n’est pas unique, c’est dû à l’assimilation, ce que nous avons hérité, les choses qui doivent être abordées sont le fait que nous ne devons pas être pénalisé parce que nous voulons modifier le système. Et c’est un système que vous avez créé, dû à la structure loyaliste et il ne s’agit pas d’éthique, il s’agit d’être fidèle à la reine, il faut regarder les politiques et voir comment faire des réformes électorales, j’ai été la seule personne noire qui est venue en 2016 au budget, personne d’autre n’était là excepté moi, j’étais la seule personne dans la liste et j’aimerais que la prochaine fois que vous pourriez amener d’autres personnes au budget, pour en aborder la prochaine fois, que ce soit pas seulement moi. La deuxième fois, il faut arrêter d’avoir une structure de seconde classe, où on enseigne aux immigrants… on ne devrait pas avoir d’Africains, de nouvelles personnes qui viennent à obtenir des emplois, tandis que les gens qui étaient ici, moi je suis là depuis que j’ai 12 ans les gens doivent pas me dire comment me comporter, commentaire hors micro, inaudible. Merci. Comment est-ce qu’on l’a laissé, lui?

Membre du public : Pas de justice. Pas de paix, pas de justice, pas de paix. Ça fait 40 ans que l’alliance urbaine sur les relations interraciales voit ce qui se passe avec vous tous, pour les organismes qui luttent pour l’anti-racisme mais aujourd’hui l’alliance urbaine est là avec Black Lives Matter, les vies noires, mais permettez-moi de vous dire ce que nous représentons avec Black Lives Matter, parce que nous travaillons avec le gouvernement, nous travaillons avec la police pour essayer d’apporter une harmonie raciale avec la police dans notre ville, ce que ça a fait, Black Lives Matter, c’est ce que ça a donné une voix à ceux qui n’ont pas de voix, n’est-ce pas? Madame la première ministre Wynne j’ai été très fier quand vous êtes devenue la première ministre LGBT de la province et je crois que dans votre allocution d’inauguration, vous avez promis d’écouter ceux qui n’ont pas de voix.

Aujourd’hui je vous prie… non, non, aujourd’hui ceux qui n’ont pas de voix sont ici, les voix ont parlé aujourd’hui, je suis d’accord avec (nom supprimé) je suis d’accord avec vous, si ce n’est que 5 millions de dollars, on n’est pas sérieux avec l’anti-racisme. Le (nom supprimé), merci de nous avoir parlé tout ce qui s’est passé ici, donc pour les solutions pour aller vers l’avant, la solution… nous avons besoin de nous débarrasser des données recueillies par rapport aux personnes innocentes, monsieur le ministre Coteau, je vous ai observé lorsque vous avez ouvert la première école axée sur les Africains, mais il faut s’assurer que la Direction générale de l’action contre le racisme soit pas seulement un show, ça doit être quelque chose de réel, considérez-le imputable, je vous prie. Allez-y, monsieur. Oui je suis en train de parler. Je vais parler, allez-y, allez-y. D’abord, je voudrais remercier Black Lives Matter pour leur intensité, et pour le fait que nous sommes ici, sans eux, nous ne serions pas ici, nous comprenons la raison pour laquelle nous sommes dans la position dans laquelle nous sommes en ce moment et du point de vue dans mes antécédents financiers, cela a beaucoup à voir avec les finances, on n’est pas en équilibre quand il s’agit des finances, regardez comme le confrère antérieur l’a mentionné, regardez l’argent arrive ça rentre dans vos coffres, en février l’argent rentre, le maire Tory je vous aborde, vous vous êtes levé, vous avez dit qu’on va mettre 100 millions de dollars à notre économie locale mais en fait, combien d’argent est arrivée à la communauté noire qui en a besoin? Qui sont les gens qui sont sur ce podium dans ce cirque, à faire une performance? Monsieur le maire Tory, moi en fait, j’ai essayé de vous rejoindre cinq fois, j’ai laissé un message, deuxième message par courriel, deux appels téléphoniques, je suis passé par votre bureau et aussi, — j’ai presque terminé. Quand vous étiez à la télévision, je vous ai envoyé un courriel et j’ai une solution, et je pense que vous êtes sérieux mais je vous ai pas encore entendu donc je me demande si vous êtes vraiment sérieux. Madame la première ministre Wynne, vous avez dit que la communauté noire a donné des contributions importantes à cette province, cependant, quand vous regardez les journaux, parce que moi je regarde les journaux de tout le mois de février, il n’y a rien eu de positif d’écrit par rapport à l’histoire des Noirs, cependant quand on a eu la nouvelle année chinoise, on voit tous les sites auxquels on peut aller. J’ai regardé tous les journaux du journal 24, voilà les il égalité que nous avons à gérer. Maintenant je me demande, combien d’argent avez-vous contribué à une cause noire locale? Parce que le leadership commence chez vous. Quand en février vous avez mentionné, écoutez-moi confrère, je vous demande de terminer, vous savez quoi, c’est le mois où on doit donner, je pense que vous avez donné de l’argent à un organisme de la radio. mais qu’est-ce que vous avez fait pour la communauté noire? Le leadership commence en haut. Donc je vous invite de peut-être nous parler parce que nous sommes en train de faire quelque chose qui vous inquiète, voilà, c’est tout ce que j’avais à dire, merci.

Paulette : Merci.

Applaudissements

Membre du public : Je suis là au nom de l’alliance pour le travail des Asiatiques, on est activistes dans le domaine du travail, nous nous battons contre l’inégalité, on se consacre sur l’anti-racisme et le racismeanti-asiatique, maintenant nous sommes ici pour soutenir Black Lives Matter, comme mouvement pour aborder le racisme anti-Noir, comme nous pouvons voir ce soir il y a beaucoup de gens dans cette salle et probablement qu’il y en a à l’extérieur des milliers qui n’ont pas pu rentrer, ils veulent s’exprimer, exprimer tout le racisme qu’ils ont connu. Je félicite ces gens-là, je pense qu’on doit reconnaître ça. Et je pense que la question principale, c’est le racisme systémique, c’est ce qui nous empêche d’avoir des bons emplois, ça garde les personnes de couleur ou autochtone dans des emplois mal payés, des emplois temporaires, des emplois à contrat. Je veux juste faire l’écho des recommandations qui ont été faites tout à l’heure, on devrait garantir que l’ARD ait un mandat pour la collecte de données sur le racisme. C’est très important si on veut faire des progrès dans le racisme et avoir un mandat pour l’ARD. Merci.

Bonjour, mesdames et messieurs dans cette salle, surtout monsieur le maire, monsieur Tory, comment allez-vous? Madame Wynne, comment allez-vous? Je vais parler du racisme et de la discrimination ensemble. Ce n’est pas mon langage, je vais vous renvoyer le micro, monsieur Tory, vous pouvez me dire ce que vous pensez, ce qui vous vient à l’esprit quand je dis racisme, quand je parle de discrimination. Madame Wynne? Ça vous vous revenir. Discrimination. Bon. Il y a longtemps, je suis cri, je viens de l’Alberta de la société de l’arc-en-ciel. C’est ma terre, c’est mon foyer national et j’ai vu le racisme et la discrimination depuis trop longtemps. Dès que vous êtes arrivé, dès que votre race est arrivée sur ce continent, vous avez amené l’esclavage, votre peuple a amené l’esclavage ici, je sais que le KKK existe toujours, ils sont en train de se cacher sur ma terre. Ceux qui sont derrière moi, je vais leur demander de s’en occuper, je pense que c’est ce qui se passe maintenant. Je viens de l’époque des (inaudible) et lorsque j’entends ferme ta gueule, je ne me la fermerai plus, plus pour la reine, plus pour personne, comprenez-vous cela?Je vais respecter les 2, 3 secondes que j’ai, hélas, on n’a plus de temps. Ces deux intervenants, ce seront les derniers de la soirée. Maintenant, il est 21 h 48, jm’excuse, je suis ce sont les deux derniers.

 Merci pour les 2,3 secondes que j’ai, je m’appelle (nom supprimé), la réalité c’est que les vies noires ont toujours été importantes, le défi, ce n’est pas nous, le problème, c’est la colonisation, le problème, ce n’est pas nous. Kathleen, vous avez mentionné que vous compreniez que le gouvernement n’a pas été à la hauteur pour combattre le racisme, vous avez dit ça.

Ensuite, vous devez comprendre pourquoi on ne peut plus attendre. Donc je vais parler comme doctorante dans les services de conseil, dans mon bureau de conseil… inaudible, un jeune Noir de l’aide sociale qui avait de la dépression, de l’anxiété, il était sans abri et il avait le TSPT, on ne peut plus attendre, je suis là pour que vous sachiez qu’on a les réponses, on a toujours partagé les réponses. En fait le 1er août 1934 tous les ce qu’elle a fait noir ont été déclarés libres et toutes les colonie britannique y compris le Canada l’ont fait, on est en 2016, je suis là pour vous informer que le changement va venir sans vous. Tout le monde qui était dans la queue maintenant sera capable de parler maintenant ce soir, mais personne d’autre. Pour continuer dans la même veine, le changement va venir, je m’appelle Sam, je suis fondateur de… je veux remercier Black Lives Matter, je veux remercier Catherine, John et Michael d’être ici, mon histoire, je représente la démographie qui a fait du temps, qui est connu par la police, on n’en a jamais parlé, je veux en parler maintenant. Lorsque je suis allé, les services secrets me connaissent, je deviens important maintenant, ça remonte à l’époque où j’ai souffert, j’ai eu ma situation, je dois regarder mon pays, je dois regarder autour de moi ce qui se passe et j’ai compris que mon pays ne faisait rien pour cette section de la démographie, c’est comme si c’était des citoyens de le seconde zone qui n’existaient pas, moi-même dans mon âme j’ai vu le cursus, parce que mon pays n’avait rien pour eux. J’ai pris l’initiative, moi, avec toute la douleur que je ressentais, pour m’assurer que c’est advenu, c’était 2008. J’ai continué et comme on a dit, avec ou sans vous, ça va venir. J’ai continué de façonner un cursus moi-même, sans aide, sans soutien dont j’avais besoin. Ça a fait son chemin, je me suis battu. Je vais exposer certaines choses ici, maintenant. Il y avait une stratégie d’équité pour les jeunes de Toronto, j’ai été représentant de ça, je vais en parler. Avant d’avoir fait ça, vous savez, ce que je sais ce qui est toujours arrivé depuis et je dois agir, je dois faire en sorte que quelque chose advienne j’ai fait cette représentation, pouvez-vous croire pas un sou n’a été retourné à nous, notre communauté. Je vais être très clair, j’ai entendu quelque chose, 600 emplois mais 600 emplois, c’est rien si l’approche, si vous avez un casier un judiciaire, vous ne serez pas employé. Donc écoutez, on va être clair. On va laisser tomber la merde. Je suis là pour trouver des solutions, je vais vous parler dans le blanc des yeux.

5 millions de dollars? Moins de 5 millions de dollars? Quelqu’un est au courant, on vient de flamber 44 millions, qu’est-ce que c’est que 5 millions, on parle de ce que nous avons payé pour des personnes chaque année, vous êtes prêt à enfermer combien d’argent pour les enfermer? Les allocations de finance, on vous parle si la stratégie pour les jeunes de Toronto, c’est une approche centrée, qu’est-ce que c’est qu’une approche centrée? C’est que dans notre histoire, évidemment on a eu la colonisation c’est la colonisation qui a été l’approche, on ne peut plus garder cette lorgnette, c’est simple, on doit avoir une approche centrée, peut-être que vous avez peur des c’est quelqu’un comme moi qui doit être autour de cette table, parce que si ce n’est pas le cas, les mêmes choses continuent d’arriver tout le monde. Michael, vous m’avez rencontré déjà, je l’ai vu sur le terrain, on a parlé, on doit faire en sorte que les choses arrivent. Nous avons 69 % des Africains canadiens des 19 dernières années qui sont dans le système d’incarcération, qu’est-ce qu’on doit faire? Ce que je vous dis dans le dernier gouvernement que nous avons eu, ils voulaient que les Canadiens soient comme les Américains, nous le sommes pas, ils dépensent combien d’argent pour augmenter, construire plus de prison? Les libéraux, je veux vous parler, dans votre procureur, on est là, Pierre Trudeau, et sa charte des droits et libertés, c’était pour nous et ce que cela représente, ce que ça signifie c’est qu’on ne retourne pas à essayer de suivre les États-Unis, nous sommes Canadien, nous sommes authentiques, on ne doit pas avoir peur de faire des changements et des changements dont nous avons vraiment besoin. Ce jeu d’hésitation ne va pas, je veux que vous fassiez ce que vous avez à faire, mais on ne joue pas, notre communauté sait qu’il est tard, je suis prêt à mourir pour ma cause.

Applaudissements

Membre du public : Je m’appelle (nom supprimé) je suis Noire, je suis autochtone, j’ai une chose à dire, je veux que mon peuple soit libre, libérez les captifs, ouvrez les portes des prisons, c’est le changement que je veux voir.

Applaudissements

Je sais que je n’ai pas beaucoup de temps, donc je vais être aussi rapide que possible. Je veux remercier la terre mère, je veux remercier les aînés de votre force, ceux qui sont là et ceux qui ne sont pas là, vous êtes ma force. Lorsque j’avais trois ans, je savais que les vies noires étaient importantes, je suis Métis, j’ai eu le privilège de rencontrer le premier ministre Pierre Trudeau en 1983, et je lui ai parlé de l’égalité, des questions d’anti-racisme et de paix mondiale. Et c’était un privilège. En 1993, j’ai parlé avec un comité anti-racisme, ici à Toronto, et j’étais fonctionnaire, je travaillais à WCB, on nous a demandé de remplir un questionnaire de sondage, qui étaient nos ancêtres. Et j’ai dit que j’étais fière d’être de la religion du bouddhisme, c’est ma religion et j’étais fière d’avoir des ancêtres autochtones. Et on m’a dit que je n’étais plus après-midi à garder mon emploi. Je me suis battue à la commission des droits de la personne et j’attends depuis. Je pense que toutes les vies sont importantes. Toute vie est importante. Et aussi, je comprends que les vies noires sont importantes, ils disent qu’ils croient à la paix et à l’amour et à la courtoisie et je veux honorer la vie des membres de la police de Toronto et je veux reconnaître ce qu’ils font comme êtres humains et je veux dire une chose. Je partage de l’amour pour tous les êtres humains, de toutes les couleurs, de toutes les races, les vies noires sont importantes, en toute solidarité avec Black Lives Matter. Membre du public : Bonsoir à tous, merci de votre patience, je sais que ça a été une soirée longue, je vais essayer de ne pas répéter ce que les gens ont dit déjà, merci, mais de parler des mandats de la Direction générale de l’action contre le racisme. Je vais mentionner trois points très très brièvement, un, le concept qui est partout, c’est dans l’université, c’est dans la collecte de donnée, qu’il y a une recommandation que le directeur anti-racisme qu’il n’y ait pas de biais dans la collecte de donnée, qu’il n’y ait pas de biais dans la manière dont les données sont partagées, pour s’assurer que la responsabilité soit dans les aspects de tous les mandats de la Direction générale de l’action contre le racisme, et ça inclut une chose, une collaboration continue avec le public qui revient à la direction et  qui redescend dans le public. Je ne veux pas juste parler d’un ou deux groupes mais je veux être sûre que tous les publics sont capables de voir cette information et que cette information est facilement accessible et que cette information est facile à lire. Le dernier point, c’est la qualité de l’éducation. Le Canada a signé les buts systématiques de développement comme tous les pays, un des buts, c’est la qualité de l’éducation, garantir que tout le monde a accès à une éducation de qualité. L’éducation de qualité est gratuite, ne me faites pas parler des prêts aux étudiants. De ce que je vais vous parler en ce moment, je vais vous parler très rapidement du fait qu’il faut s’assurer que l’éducation anti-racisme soit une partie de notre programme d’étude, qui inclut d’incorporer complètement la recommandation numéro 62 du CRC qui a dit que l’éducation concernant les pensionnats soit une partie obligatoire des programmes d’étude, pas optionnelle, une partie obligatoire, malheureusement on ne l’a pas fait jusqu’à présent, je vous remercie.

Oui la raison pour laquelle je me suis levée là c’est que j’ai dû me battre pour arriver jusqu’ici, j’aai dû me bttre pour arriver jusqu’ici et encore une fois, elle m’a interrompue et je n’ai pas pu exprimer ce que  j’ai dit, alors j’ai une recommandation de base que je voulais donner et je n’ai pas pu l’exprimer. Donc voilà ce que je voudrais dire. Nous avons besoin, oui, d’être capables, nous ne pouvons pas créer de structure de deuxième classe où nous enseignons aux immigrants d’utiliser le privilège afin d’avoir accès à des emplois ou des choses comme ça. Nous devons identifier comment faire avec le racisme systémique au sein de nos soins de santé et nos finances afin de pouvoir enseigner aux générations qui arrivent d’être alphabétisées et durables au point de vue financier, y compris les services sociaux. J’habite présentement dans un abri, maintenant, et comme je l’ai dit, je viens d’antécédents d’éducation, cela ne devrait pas se passer dans une société, nous devrions pouvoir faire quelque chose avec le racisme internationalisé, pouvoir avoir des leaders qui ne sont pas pas en train d’établir l’équité selon une base où on abuse les femmes, les femmes noires, les femmes marginalisées, qui ont été attaquées par des leaders plusieurs fois et nous ne devons pas être silencieux. C’est pour ça que je me suis levée parce que nous ne devons pas continuer le silence pour les femmes noires comme moi-même et ne devrions pas avoir des madames noires comme celle-là qui nous silence quelque chose pour la guérison et avoir des avocats dans des communautés marginalisées parce que nous devons avoir une clinique juridique qui puisse nous aider, concernant les problèmes qui se basent sur notre race. Je vous remercie beaucoup. Je veux vous remercier, madame la première ministre et le maire et tous les dignitaires qui sont restés ici pour nous écouter. Je sais que c’est tard et qu’on a déjà beaucoup dit donc je ne veux pas répéter beaucoup de ce qu’on a déjà dit. Je pense que vous pouvez comprendre l’idée de base. Nous avons tous des biais par rapport à ce qui se passe dans la communauté, je suis une travailleuse sociale, je travaille en santé mentale et justice et il y a une surreprésentation de jeunes hommes noirs qui ont des problèmes dans l’intersection de santé mentale et la toxicomanie et il y a beaucoup de sans-abris dans notre population et ce que je considère comme la racine, c’est le système scolaire, où il y a, disons, un pipeline des écoles aux prisons dans notre communauté. Et nous avons à voir avec les gens qui sont dans le système de justice criminel, ils sont déjà partis dans les prisons, ils sont dans nos programmes et je sais si vous êtes allé au centre-ville dernièrement, je viens de au centre-ville de Toronto tous les jours, je suis très triste parce que je vois des jeunes hommes noirs debout, vous pouvez les passer dans la rue, comme des corps sans vie, ils sont debout là sans travail et je remarque que le problème pour eux n’est pas qu’ils veulent pas travailler, parce que je remarque que quand les camions passent avec des ordures, c’est tous des hommes noirs aussi, ce n’est pas vrai que les hommes noirs ne veulent pas travailler, ils prennent les emplois qu’ils peuvent obtenir, il faut résoudre ce problème. Je ne veux pas prendre plus de temps, il faut parler du manque de respect envers les jeunes hommes noirs, parce qu’ils dorment sur les trottoirs, vous les voyez tous les jours, je crois que si vous rentrez comme n’importe quelle communauté noire, n’importe quel jour, je disais à mon ami, quand on rentre à n’importe quelle communauté noire, les deux populations que vous verrez dans les communautés à midi, c’est les gens âgés et les jeunes hommes noirs et cela en soi est déjà un désastre. Nous voulons tous voir nos enfants qui vont bien, je suis mère d’un fils et vous savez que ça me rend très triste parce que je sais que tous les parents veulent que les enfants aillent bien, il s’agit de l’emploi et il s’agit de changer les règles des écoles où il y a des enseignants qui enseignent à nos enfants qui ont le même aspect parce qu’en ce moment, on a des enseignants qui enseignent à des communautés auxquelles ils appartiennent pas, je pense que ça a beaucoup à voir avec cela.

Membre du public : Alors madame la première ministre Wynne, monsieur le maire Tory, monsieur le ministre Coteau et les autres conseillers qui sont là, je m’appelle (nom supprimé) je suis ici en soutien au mouvement Black Lives Matter, je suis tellement fière de nos jeunes. Je voudrais vous dire, madame la première ministre, monsieur le maire Tory, vous avez promis une réunion avec Black Lives Matter et vous devez le leur donner, c’est nos leaders jeunes et cette réunion ne peut pas substituer cette autre réunion. Vous leur devez une réunion et leur donner le respect comme jeune leader dans notre communauté et leur donner la réunion qu’ils ont demandées, que vous leur avez promise. Ceci est la décennie internationale des peuples d’origine africaine que les Nations Unies ont déclarée. La sous-reconnaissance existe et aujourd’hui, on a essayé à notre clinique, de nous réunir avec vous, madame la première ministre et le maire, le maire a été inutile on on voulait parler d’un plan d’action, on essaie d’avoir une réunion depuis 2014 pour développer un plan d’action, si l’Allemagne a pu développer un plan d’action pour les Allemand africains, vous pouvez le faire vous-même. Sous reconnaissance, ça doit commencer avec la reconnaissance de l’esclavage et la destruction, et le legs de l’esclavage sur tous les aspects de nos vies. Le sous-développement, non pardon, son développement, la clinique d’aide juridique exige l’établissement d’un département d’affaires canadien, nous sommes dans ce pays, ça fait des siècles, nos ancêtres ont aidé à bâtir ce pays sur les terres autochtones qui leur ont été volées et nous sentons que nous méritons un département d’affaires africain canadien, si vous êtes sérieux par rapport au racisme anti-Noir.

Finalement, la justice, nous parlons de la police, nous parlons des tribunaux mais nous parlons très rarement des services correctionnels et notre frère ici qui a fondé l’association de force noire, si vous regardez les chiffres, si vous allez au centre de détention du Sud de Toronto vous savez que 90 pour cent des prisonniers sont des jeunes hommes noirs canadiens, ils sont entreposés, ils sont laissés dans la rue après ça sans rien du tout, c’est vraiment un drame, il y a une crise en ce moment qui se passe au centre de détention sud de Toronto, pour une journée, les hommes n’ont pas d’accès à des douches, pendant des journées, ils sont en lockdown et les services  correctionnels continuent comme ça, on doit mettre ça dans l’ordre jours. Il aurait dû y avoir dans cette salle, le ministre des Services communautaires et services correctionnels; les services correctionnels sont extrêmement importants, nous voulons une réunion avec vous, monsieur le maire et madame la première ministre, pour parler de la décennie pour les peuples d’origine africaine..

Applaudissements

Membre du public : Bonsoir. Je ne vais pas dire quel est mon nom, je vais simplement m’identifier comme étant surtout un accident du Canada, un accident de l’Ontario comme le sont beaucoup ici aujourd’hui, comme je déteste le langage de ça peut être efficace aujourd’hui, comme de rivière pour parler avec le patron, je pense que nous avons besoin davantage de réunion, c’est le bout de l’Iceberg seulement. Les vies des Noirs sont importantes, je suis tout à fait d’accord avec ça, mais je dois être réaliste, je dois aller un pas vers l’avant et évidemment, les preuves dans cette société montrent que les vies des Noirs ne sont pas importantes, on doit regarder cette réalité et la réalité, c’est que les vies des Noirs n’ont pas été importantes et c’est ce qui nous a apporté ici, O.K.? Nous reconnaissons, monsieur le maire, les… ce n’est pas correct, que de surprésenter la superficialité, on ne peut pas bâtir une maison du haut vers le bas. Il faut aller à la fondation et il n’y a pas de fondations ici. Nous sommes des gens contrariés ici.

Le gouvernement, les gouvernements sont les plus racistes de tous. Si mon voisin est raciste, si mon voisin a une espèce de haine contre ma pigmentation, ça me fait du mal mais ça autant de mal comme quand on regarde le juge aux tribunaux, qui est là pour terroriser les Noirs, quand on regarde les écoles et les enseignants qui posent des problèmes aux enfants noirs et les envoient, le pipeline à la destruction, quand on regarde les organismes qui regardent le gouvernement, qui n’ont que du privilège blanc et utilisent la haine et la méchanceté, au lieu d’utiliser le service. C’est là où se trouve le problème. Bien évidemment, les médias, je vous prie, ne changez pas ce que je suis en train de dire maintenant, en disant que les vies noires ne sont pas importantes, je dis que nous devrions être importants mais nous ne sommes pas importants, c’est les preuves qui le montrent comme clôture, O.K.? Je ne veux pas être une partie de l’Ontario, le test, c’est les personnes autochtones de ce pays, je ne veux pas être une partie de l’Ontario qui traite les gens des premières nations de façon déplorable, de façon interminable, prétendant qu’ils vont les aider, vous les aidez pas suffisamment, vous les avez sous en ce moment même c’est la preuve que vous n’avez pas le désir véritable de nous aider. Nous ne demandons pas de privilège d’attention et de traitement spécial, si vous enlevez la haine qui vit dans les coeurs des gens qui sont supposés fournir des services de façon égale à nous tous, alors la couleur de notre peau ne sera pas importante, ça ne sera pas important. Alors quand on alimente la haine qu’on a dans le coeur envers des gens, selon leur couleur, c’est ça le problème. C’est l’anti, c’est ce qui apporte l’je veux pas être spécial parce que vous essayez de le rendre spécial, non je veux être commun, je vous prie de le respecter.

Applaudissements

Membre du public : Je voudrais remercier tout le monde d’être ici, surtout le maire et madame la première ministre aussi, il y a beaucoup de genre de gens ici, je voudraisaborder mes deux communautés immédiates, les Noirs et les musulmans en Ontario, je ne suis pas musulmane

moi-même, mon mari l’est, je vois la persécution qu’il souffre, mais Black Lives Matter aussi, et les solutions que je voudrais, c’est que nous devons nous encourager les uns les autres pour apprendre sur nos communautés et voir où nous pouvons commencer surtout des affaires qui puissent nous aider à pouvoir prospérer du côté physique et financier, et commencer nos affaires et veuillez prendre charge de nos dollars, achetez en pensant non seulement que les vies noires sont importantes et aussi l’argent noir est important et l’éducation noire est importante aussi, sans cela on ne peut pas survivre, ne pensez pas que les conversations sur les solutions s’arrêtent ici.

Commencez des conversations avec vos familles et des déclarations comme quoi, on dit qu’on est des déchets, arrêtez de parler comme ça et peu importe ce qui se dit dans les médias, veuillez rester ensemble. Merci.

Applaudissements

Membre du public : Je m’appelle (nom supprimé), je suis dans une organisation qui enseigne aux jeunes de couleur. Je vais vous parler de deux solutions, en Californie, les sergents de police ont été mis dans un plan de’ majoration où l’organisation devait arriver et leur enseigner, leur donner la formation anti-racisme. Et aux deux agents de police qui ont battu quelqu’un ont été licenciés, la raison pour laquelle c’est arrivé, j’ai écrit ça dans magasin, on a payé des frais judiciaires pour des règlements, mon ami (nom supprimé) a été battu par la police, c’est sorti par la poche du contribuable, qu’est-ce que ça signifie? Ça veut dire qu’un agent me tue, non seulement j’ai payé pour son uniforme, j’ai payé pour la balle qu’il a utilisée pour me tuer, je vais payer pour que la balle soit enlevée, et si je le poursuis, alors là, l’argent donné en compensation, c’est un remboursement.

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À Toronto, je travaille dans l’industrie d’assurance, un concept qui s’appelle indemniser, on indemnise les policiers on est leur assurance, on est leur trésorier, quand la police de Toronto a abattu,… dans la rue, on a payé pour ça. Ma suggestion c’est étant donné que les docteurs et les avocats et les gens qui travaillent dans des industries financières comme moi-même, les ingénieurs, ils ont tous des assurances comme des assurances comme la mauvaise pratique, on peut faire une enquête, et n’avoir aucune responsabilisation, parce que nous payons pour ça, je pense que cet agent de police devrait payer pour sa mauvaise pratique, son incompétence professionnelle. Voulez-vous entendre la solution numéro 2? Numéro 2. Dans l’industrie de la technologie aux États-Unis, 2020 c’est une politique qu’on va construire un corridor entre Toronto et ça va le, le problème.

Là-bas 2 % des travailleurs sont Noirs, est-ce que c’est ça qu’on veut à Toronto? Je vais passer le chapeau pour financer un programme, en fait, je suis venu de parce qu’on enseigne à l’école pour faire des jeux vidéo, on enseigne le développement des sites Web, on ouvre un blogue, on va enseigner les médias numériques aussi, je demande pourquoi est-ce que j’ai été obligé de faire ça? Pourquoi est-ce que nous n’avons pas des gens qui codent qui enseignent ça aux jeunes? Je suis mentor d’un jeune homme, quand je l’ai rencontré, il avait 17 ans, il n’avait pas d’éducation, il travaillait, en Colombie-Britannique, il fait 150 000 $ par année comme ingénieur en informatique, parce qu’il a été autodidacte, pourquoi on ne pourrait pas avoir cette stratégie pour nos jeunes? Merci, merci de m’avoir laissé parler, Black Lives Matter.

Membre du public : Je m’appelle (nom supprimé), les vies noires sont importantes, Black Lives Matter, Black Lives Matter. Les gens me demandent pourquoi je défends toujours Black Lives Matter, je réponds que c’est parce qu’ils me défendent tout le temps. Je veux juste dire deux choses rapidement, la première c’est une question pour le maire Tory, première Tory, je pense que si vous ne le saviez pas pas avant ce soir, vous l’avez entendu, beaucoup de gens de notre communauté sont fâchés par rapport à vous en particulier, on est fâchés à cause de beaucoup de choses, je n’ai pas à vous donner le détail mais pour moi, le fait que vous n’êtes pas venu lorsque les gens étaient 15 jours dans le froid, vous n’êtes pas venu, à cause de la position que vous avez dans cette ville, les gens qui me connaissent savent que quand je viens au micro, je le garde pas longtemps mais je vais le garder là maintenant. Si vous voulez venir ici et juste reconnaître devant nous que vous auriez dû être là, vous auriez dû être là pour notre communauté, pourriez-vous faire ça?

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Michael : J’aurais dû être là comme leader de la ville parce que je suis allé à beaucoup d’autres endroits pour rencontrer des groupes qui font des protestations, entre autres choses, maintenant j’ai dit que j’allais m’asseoir, j’ai dit que Black Lives Matter a rendu des services à des gens comme moi, ainsi que beaucoup d’autres, maintenant, la première ministre a mis des choses sur la table avec ce meeting, on est venu faire la différence avec les thèmes que nous avons abordés ce soir.

Je suis tellement en colère avec beaucoup de choses mais je veux pas être tout le temps en colère je veux avoir un peu de guérison, merci. La deuxième chose que je voulais dire c’est que parce que j’ai un micro dans la main, je voulais j’essaie de me rappeler qu’il y a des gens qui n’ont pas cette chance. On a parlé de citoyens de deuxième classe. Je veux parler de gens qui ne sont pas citoyens du tout. Première ministre Wynne, il y a des gens dans nos prisons provinciales qui ne sont pas citoyens de ce pays et ils sont pas là parce qu’ils attendent d’aller en procès, ils sont pas là parce qu’ils ont une peine à purger et cela à cause des questions d’immigration. Parce que les services de surveillance des frontières les ramassent et les mettent dans nos prisons provinciales. Je vous demande, ce soir, envoyez un message au premier ministre du Canada, et dites-lui que vous n’allez pas héberger d’autres détenus d’immigration dans les prisons provinciales ontariennes. Je sais que vous n’avez pas le pouvoir d’arrêter les services frontaliers de faire leur travail, ils ont un mandat fédéral, je le sais que vous n’avez pas de pouvoir contre ça, mais vous pouvez envoyer un message au premier ministre canadien qu’on ne va plus avoir de détenus pour des questions d’immigration. Je connais une personne, son enfant est né dans un centre de détention, c’est une honte, un ami à moi vient de sortir de prison huit mois pour des questions d’immigration, pas pour des crimes qu’il n’a pas commis, arrêtez de faire ça, des Noirs, surtout des gens qui sont dans des situations d’immigration de détention, ça créé le bordel pour tous, vous avez l’occasion de lancer un message, merci.

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Bon c’est notre dernier intervenant de la soirée, ensuite nous allons avoir des demande, ce soir, envoyez un message au premier ministre du Canada, et dites-lui que vous n’allez pas héberger d’autres détenus d’immigration dans les prisons provinciales ontariennes. Je sais que vous n’avez pas le pouvoir d’arrêter les services frontaliers de faire leur travail, ils ont un mandat fédéral, je le sais que vous n’avez pas de pouvoir contre ça, mais vous pouvez envoyer un message au premier ministre canadien qu’on ne va plus avoir de détenus pour des questions d’immigration. Je connais une personne, son enfant est né dans un centre de détention, c’est une honte, un ami à moi vient de sortir de prison huit mois pour des questions d’immigration, pas pour des crimes qu’il n’a pas commis, arrêtez de faire ça, des Noirs, surtout des gens qui sont dans des situations d’immigration de détention, ça créé le bordel pour tous, vous avez l’occasion de lancer un message, merci.

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Bon c’est notre dernier intervenant de la soirée, ensuite nous allons avoir des commentaires de conclusion, de clôture avant de partir. Qu’est-ce que je pourrais dire? Je dis merci à la première ministre Wynne, au maire Tory, aux honorables ministres et aux fonctionnaires autour de vous, pour avoir écouté. La pointe émergente de l’Iceberg qui bouge, qui vibre dans la communauté noire,’ je dois vous dire une chose, je suis aussi un ancien fonctionnaire ontarien. Donc ce que je vais dire, on a entendu beaucoup de choses ce soir, mais les rôles que j’ai joués dans la fonction publique ontarienne, ça incluait le bureau des droits de la personne, qui faisait des enquêtes sur toutes sortes de plaintes sur les droits de la personne, ça comprenait l’Assemblée législative de l’Ontario entre autres. Je peux vous dire qu’il n’y a pas d’argent qu’un sous-ministre ne va pas dépenser pour défendre son ministère contre une accusation, une plainte, sur les droits de la personne, peu importe ce que c’est, parce que c’est faire des affaires, c’est le principe des affaires. Je vais vous dire une chose, deux choses, même. J’étais impliqué, j’ai participé à la formation des fonctionnaires ontariens dans l’ordre du jour du gouvernement Gray qui incluait le harcèlement sur les lieux de travail et le programme de prévention du harcèlement. En fait, j’étais l’un des premiers formés dans le cadre du programme d’origine. Le programme que vous avez aujourd’hui, ce n’est pas ce qu’il y avait à cette époque. Donc ce que j’essaie de dire, le comité de défense des Noirs a été présent depuis 1988 pour essayer d’amener un changement dans ces secteurs, aujourd’hui, beaucoup d’entre nous vieillissent. C’est ma 48e année, 48e année de défense des droits, des droits de la personne sur les questions qui affectent notre pays grandiose on a fait des progrès, on a fait des reculs, cependant je suis là pour dire que le voyage commence par un premier pas, le premier pas c’était que ces officiels soient là aujourd’hui pour écouter tout ce qui a été dit.

L’étape suivante, c’est l’action. Nous savons que nous avons besoin d’actions et je peux vous dire une chose, comme fonctionnaire qui a élaboré des programmes et des politiques, ce genre de choses, je peux vous dire que nous pouvons élaborer des politiques qui vont marcher ou qui ne vont pas marcher. Si vous êtes sérieux pour obtenir le secrétariat d’anti-racisme, la Direction générale de l’action contre le racisme, que ce soit un instrument efficace pour aider à éliminer le racisme, vous devez mettre de l’argent pour le  faire. Vous devez joindre l’argent à la parole. Vous devez le financer pour que ça fasse ça, vous devez lui donner un mandat aussi, pour enlever le racisme des sphères les plus élevées dans les cabinets ministériels, j’ai travaillé et j’ai eu un directeur OSTO, j’ai eu un superviseur qui avait le drapeau de la Confédération pendant toute sa carrière, probablement qu’il l’a encore comme sous-ministre aujourd’hui. Si vous êtes sérieux au sujet du changement, vous avez les ressources, nous, dans les tranchées qui faisons la défense des droits, nous voulons le changement, on n’est pas juste des grandes gueules, on a la compétence technique, on a la connaissance intérieure et j’ai avec moi, nous avons accès aux bases de connaissance de par le Canada pour vous aider à amener ce changement. Donc nous allons être des partenaires volontaires. Je suis un partenaire volontaire et j’ai les ressources techniques que je peux mobiliser pour aider d’une manière ou d’une autre, tel qu’il sera nécessaire, mais le travail doit être accompli. Merci.

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Paulette : Wow, merci, wow. O.K. Alors je veux vous remercier tellement, tous et toutes, pour vos soumissions tellement incroyables, je veux reconnaître nos leaders, madame la première ministre, monsieur le maire, les ministres pour être restés et pour nous avoir écoutés, c’est la raison pour laquelle vous êtes venus ce soir. Ça, c’est la première de plusieurs réunions, ceux d’entre vous que je n’ai pas pu inclure, il y aura une réunion à veuillez prendre le temps pour ce faire. Je vais appeler madame la première ministre pour faire des commentaires de clôture parce qu’elle doit, en fait, partir.

 Kathleen : Nous devons tous partir et je vous remercie, je vous remercie d’être restés, et je vous remercie pour tout ce que vous avez dit. Il y a un enjeu urgent par rapport à il y a une question qu’on nous a posée et je ne suis pas exactement sûre par rapport aux enjeux, ce que je sais c’est que notre gouvernement continue et va continuer à financer. Je ne sais pas si c’était la question, mais ce que je voudrais faire c’est de m’asseoir avec la personne qui a posé la question.

Voilà la personne. Veuillez bien nous expliquer quel est l’enjeu, pas à ce moment-ci, veuillez patienter jusqu’à plus tard, il y a des gens qui sont venus, j’ai pris beaucoup de notes, on a pris des notes, des gens m’abordée avec la formation spécifique concernant leur cas avec leur numéro de téléphone là-dessus, parce que je ne veux pas que les gens s’en aillent de la salle avec des attentes qui ne sont pas réalistes. Je veux que vous sachiez ce que je vais faire. Je vais m’assurer que quelqu’un prenne ces numéros de téléphone et vous appelle, ce sera probablement pas moi, si je peux, je le ferai, mais j’ai beaucoup de notes que les gens m’ont données, on va faire un suivi avec ces enjeux spécifiques, la dernière chose que je veux vous dire c’est que nous avons commencé, ceci est le début d’une conversation très importante, qui est la continuation d’une conversation très longue, je vous remercie beaucoup, le prochain pas est l’action, nous y arriverons, j’apprécie vos commentaires, merci.

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Kathleen : Je voudrais appeler monsieur le ministre Coteau à faire la clôture de cette réunion de laquelle est responsable son ministère. Michael : Applaudissons Paulette pour le beau travail qu’elle a fait ce soir, je veux vous remercier encore une fois d’avoir été ici, nous avons une grande tâche face à nous, je travaillerai fort pour nous assurer de prendre ces conversations de ce soir de passer à l’action, bonsoir à tous et à toutes.

Paulette : Bonne nuit à tout le monde.

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