Commission de protection financière des producteurs de céréales : plan d’activités pour les exercices financiers 2025–2028
Résumé
La Commission continuera à administrer les quatre fonds (maïs-grain, soja, blé et canola) d’une manière saine, et fournira ainsi aux producteurs/propriétaires un outil efficace de gestion des risques qui leur permettra de demeurer concurrentiels. La Commission a défini quatre priorités stratégiques pour les exercices 2025 à 2028 :
- assurer la durabilité à long terme des fonds gérés par la Commission;
- continuer ses activités d’examen, d’enquête et de décision sur les réclamations d’une manière juste et équitable;
- accorder, refuser et recouvrer les paiements d’indemnités en vertu de la Loi sur le recouvrement du prix des produits agricoles (LRPPA) le cas échéant;
- veiller à ce que les ententes appropriées soient examinées, comprises et mises en place afin de remplir son mandat.
Depuis 2019, le ministre dirige un examen de la législation ontarienne régissant les programmes de protection financière (le Programme de protection financière des producteurs de céréales et le Programme de protection financière des bovins de boucherie de l’Ontario). La nouvelle Loi de 2023 visant à protéger les agriculteurs contre les défauts de paiement (réglementation des activités des marchands de produits agricoles et des exploitants de services d’entreposage) a été adoptée au printemps 2023 après consultation des intervenants du secteur, mais elle n’a pas encore été promulguée.
Sous réserve du pouvoir discrétionnaire du ministre, le ministère fixe à 2025 la date d’entrée en vigueur de la proclamation de la nouvelle loi et des nouveaux règlements pris en application de la Loi. Un nouveau règlement est nécessaire pour que la Loi soit proclamée. Une fois les modifications réglementaires finalisées et approuvées, le ministère collaborera avec la Commission en vue d’intégrer les modifications qui ont une incidence directe sur la Commission, notamment sur son plan d’activités et son rapport annuel. La Commission fonctionne actuellement sous le régime de la LRPPA en attendant que la nouvelle loi soit promulguée et que les règlements soient approuvés et opérationnalisés par le ministre.
Au cours de l’exercice 2021–22, la Commission a réalisé un examen actuariel. En effet, compte tenu des modifications apportées au modèle de partage des coûts en 2020 et de la hausse des coûts d’exécution du programme, il convenait d’effectuer un examen actuariel afin de clarifier l’incidence de ces développements sur les fonds, le cas échéant. Après avoir discuté des résultats et des recommandations de l’examen aux intervenants, la Commission a respectueusement recommandé au ministre d’envisager une modification des droits obligatoires pour le maïs-grain et le canola, à la lumière des résultats. La recommandation d’augmenter les droits obligatoires est prise en compte dans le cadre de l’élaboration des nouveaux règlements par le biais de l’examen du Programme de protection financière. En raison des changements survenus dans l’environnement économique (c.-à-d., taux d’intérêt, prix des marchandises), la Commission a pris l’engagement de faire appel à un actuaire au cours de l’exercice 2024–2025 (ce qui est prévu en février 2025) en vue de mettre à jour certains modèles et certaines analyses. Avec le déclenchement de l’élection provinciale le 29 janvier 2025, la Commission a endossé un rôle de « gardien ». Autrement dit, en tant qu’organisme du gouvernement de l’Ontario, pendant le bref électoral, la Commission n’entreprendra pas de nouvelles activités avec un fournisseur tiers indépendant, comme un actuaire. La Commission discutera de la date de l’examen actuariel lors de sa prochaine réunion. En général, la Commission effectue un examen actuariel tous les cinq ans, ce qui est conforme à la pratique de gouvernance exemplaire en vertu de laquelle cet examen devrait avoir lieu en 2026–2027.
Les variations des taux d’intérêt ont une incidence sur les revenus de la Commission. Grâce à l’augmentation des taux d’intérêt sur les placements depuis mars 2022, la Commission a profité de taux élevés pour certains placements à court terme (c.-à-d. des placements d’une durée de 1 à 3 ans). De ce fait, les revenus des placements de la Commission ont connu une amélioration significative en 2023–2024, offrant un taux de rendement plus élevé. Bien que les taux d’intérêt augmentent à court terme, la courbe des taux s’est inversée, ce qui indique des taux d’intérêt bas à long terme (c.-à-d. de trois à cinq ans). Les prévisions d’investissement de la Commission anticipent une baisse des revenus de placement pour les exercices 2026 et 2027, et au début de l’exercice 2028. La stratégie de placement de la Commission consiste, dans la mesure du possible à échelonner les placements pour réduire l’influence des fluctuations des taux d’intérêt et maximiser les revenus de placement. La Commission continuera à examiner les placements sur une base trimestrielle et à procéder à des ajustements au besoin.
Selon nos projections pour la période de 2025 à 2028, nous prévoyons générer suffisamment de revenus pour couvrir les dépenses (seulement celles liées aux services administratifs du programme et aux services de soutien à la Commission). Cependant, les réclamations constituent un facteur imprévisible dans les dépenses de fonctionnement de la Commission. Un montant de 347 000 $ payé à même les fonds est prévu annuellement pour des raisons budgétaires pour les réclamations payées. Les revenus dépendent aussi très largement des taux d’intérêt et des droits obligatoires.
Principales réalisations en 2024–2025
- Examen et approbation des états financiers trimestriels
- Planification des activités et évaluation des risques
- Examen et prise des décisions en matière de placement
- Poursuite de l’appui à l’examen ministériel du Programme de protection financière
- Collaboration avec le ministère en vue de mettre à jour le protocole d’entente (PE)
- Formation au sein de la Commission sur les placements et le règlement des réclamations
- Examen et mise à jour des lignes directrices et politiques de la Commission, dont l’ÉPP
La Commission continuera à travailler en collaboration avec le ministère pour formuler des recommandations sur les postes de membres à pourvoir. La Commission continue de se concentrer sur la gestion efficace des fonds. Toutes les politiques et les lignes directrices sont revues une fois par an pour s’assurer que leur contenu demeure pertinent et que les membres restent informés.
Mandat
Créée en 1985, la Commission de protection financière des producteurs de céréales est considérée comme un organisme fiduciaire en vertu de la Directive concernant sur les organismes et les nominations (DON). Le mandat de la Commission, qui consiste à administrer les quatre fonds (maïs-grain, soja, blé et canola), examine, approuve et rejette des réclamations et recouvre des fonds, est directement lié aux objectifs du ministère pour la promotion du développement durable de l’agriculture en Ontario.
Le mandat de la Commission est défini au paragraphe 4(1) de la LRPPA :
4(1) Les attributions des commissions sont les suivantes :
- gérer leurs fonds;
- étudier les réclamations qui leur sont présentées en vertu de la présente loi et en déterminer la validité;
- accepter ou refuser le paiement intégral ou partiel des réclamations et fixer les montants et le mode de paiement;
- recouvrer les sommes auxquelles elles ont droit en vertu de la présente loi, notamment au moyen d’une poursuite devant un tribunal compétent;
- exercer les fonctions et pouvoirs prescrits par règlement.
Le mandat, les stratégies et les activités de la Commission ont toujours été axés sur la gestion prudente des fonds pour veiller à ce qu’il soit possible de verser les indemnités nécessaires aux propriétaires et producteurs de maïs-grain, de fèves de soya, de blé et de canola.
La vision de la Commission consiste à protéger les intérêts financiers des producteurs de l’Ontario qui ont vendu du maïs-grain, des fèves de soya, du blé ou du canola ainsi que ceux des propriétaires qui ont entreposé des céréales chez des exploitants d’élévateurs. La vision de la Commission soutient les priorités du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Agroentreprise de l’Ontario (MAAAO), à savoir la prospérité du secteur agroalimentaire et la capacité des collectivités rurales à saisir les débouchés économiques.
Gouvernance
La Commission est responsable devant le ministre, par l’intermédiaire de son président, de la définition de ses objectifs et de son orientation stratégique. La Commission exerce ses activités en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par la LRPPA et conformément au protocole d’entente (PE) conclu entre le ministre et le président, ainsi qu’aux règlements pris en application de ce dernier :
- Règl. de l’Ont. 70/12 (Paiements sur les fonds des producteurs de grain)
- Règl. de l’Ont. 321/11 (Droits payables aux commissions)
- Règl. de l’Ont. 467/19 (Paiements des dépenses par les commissions)
La Commission doit se conformer aux directives du gouvernement provincial qui visent les organismes dans la prestation de services au public. La DON est une directive du Conseil de gestion du gouvernement qui établit les exigences visant la Commission en tant qu’organisme provincial.
Protocole d’entente (PE)
Le PE définit la relation entre le MAAAO et la Commission, notamment les rôles et les responsabilités du ministre, du sous-ministre, du président de la Commission et de ses membres. Le PE décrit la relation de reddition de compte entre le ministre, le président, le sous-ministre et les membres de la Commission, ainsi que les arrangements en matière d’administration, de finances et de vérification avec le MAAAO.
En octobre 2024, tous les ministères ont été invités à actualiser le PE avec leurs organismes respectifs conformément au modèle fourni et à mettre en place un nouveau PE qui devra être signé le 1er février 2025. En période de bref électoral, lorsque l’Assemblée législative a été dissoute, il n’est pas toujours possible de respecter le calendrier de conformité puisque le gouvernement ne siège pas. Par l’entremise des ministères, le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) informera les organismes de leurs obligations en matière de conformité pendant cette période.
Ce nouveau PE tiendra compte de la version actuelle de la LRPPA et de ses règlements. Il peut être nécessaire de mettre à jour le PE pour tenir compte des modifications législatives et réglementaires proposées. Une fois la nouvelle Loi proclamée et les nouveaux règlements pris en application de la Loi entrés en vigueur, le ministère collaborera avec la Commission en vue de mettre à jour le PE et toute entente connexe.
Structure de la Commission
Le Règlement de l’Ontario 70/12 prévoit que la Commission doit être composée d’au moins cinq membres nommés par le ministre pour des mandats d’une durée maximale de trois ans. Ce dernier peut être renouvelé. Le ministre a également le pouvoir de nommer un président et un vice-président. Actuellement, si les postes de président ou de vice-président sont vacants, le ministère créera une offre d’emploi publique sur le site Web du Secrétariat des nominations, par le biais duquel les membres actuels de la Commission et les membres du public peuvent déposer leur candidature.
Pour que les intervenants aient confiance dans les décisions de la Commission, celle-ci leur demande, en cas de vacance d’un poste, de proposer des candidats à recommander au ministre en vue d’une éventuelle nomination. La Commission est actuellement composée de représentants des Grain Farmers of Ontario (GFO), de l’Ontario Agri Business Association (OABA) et de l’Ontario Canola Growers (OCG), ainsi que de membres nommés directement par le ministre. Ces groupes provenant du secteur sont invités à sélectionner des candidats en tenant compte des compétences essentielles requises par la Commission, à savoir : une expérience dans le secteur en tant que producteur agricole primaire ou marchand de grain; une expérience en comptabilité, en placement, dans la gouvernance de conseil d’administration et la gestion des risques. Ces compétences clés permettent à la Commission de continuer à remplir son mandat et à améliorer son rendement.
La Commission compte actuellement 8 membres, y compris le président. Le poste de vice-président est vacant depuis le 26 février 2024, après que son titulaire a démissionné en raison d’autres engagements liés à son activité dans le secteur. Le ministère a publié un avis de poste vacant sur le site Internet du Secrétariat des nominations, afin que les personnes puissent soumettre leur candidature. Après cette annonce et un processus de recrutement/d’évaluation, le ministre a nommé un membre existant au poste de vice-président, en vigueur à compter du 6 août 2024. L’annexe 1 présente une liste des membres de la Commission.
Lettre d’orientation du ministre
Dans le cadre du processus prévu par la DON, le ministre envoie chaque année une lettre d’orientation aux présidents des organismes régis par un conseil d’administration afin d’orienter leur plan d’activités. Le président de la Commission a reçu la lettre d’orientation du ministre en novembre 2024. Ce document présente des attentes générales et réalisables pour l’exercice 2025–2026 (se reporter à l’annexe 4 pour voir une copie de la lettre). La Commission a aligné son approche stratégique et ses priorités pour appuyer les attentes du ministre en 2025–2026 comme suit :
Attentes du ministre | Points qui seront abordés dans le rapport annuel 2025–2026 de la Commission |
---|---|
Assurer une surveillance efficace de ces deux volets :
|
|
Maintenir une communication ouverte, fournir un service client de qualité supérieure et entretenir des relations avec les principaux groupes d’intervenants, notamment :
|
|
Continuer d’examiner les réclamations et de statuer sur leur bien-fondé d’une manière juste, équitable et rapide, en mettant l’accent sur la réduction de la charge de travail et l’amélioration du service à la clientèle. La Commission est censée statuer sur les réclamations en se fondant sur une application prudente et cohérente des procédures opérationnelles établies, ainsi que sur un service à la clientèle efficace. |
|
Poursuivre le dialogue avec le ministère, si nécessaire, sur les travaux à venir pour opérationnaliser la Loi visant à protéger les agriculteurs contre les défauts de paiement et mettre en œuvre les règlements pris en application de celle-ci. |
|
Soutenir les priorités du gouvernement pour moderniser l’exécution du programme et encourager l’innovation et la résilience du secteur agroalimentaire en utilisant cette perspective pour éclairer les décisions opérationnelles de la Commission; et soutenir l’élaboration des politiques du ministère, au besoin, en tirant parti des connaissances et de l’expertise de ses membres sur le secteur. |
|
Aperçu des programmes et des activités en cours et à venir
Le texte qui suit décrit le Programme de protection financière des producteurs de céréales (le « PPPC »), les quatre fonds, ainsi que le rôle qu’exerce la Commission dans le PPPC :
Programme de protection financière des producteurs de céréales
Le PPPC a été lancé au milieu des années 1980, après une série de faillites dans le secteur des élévateurs à grains. Le PPPC comprend le volet de délivrance de permis au titre de la Loi sur le grain. Le programme contribue à protéger les producteurs qui vendent du grain et des graines oléagineuses à des marchands titulaires d’un permis ou à des exploitants d’élévateurs à grains qui sont en défaut de paiement.
Chaque année, tous les marchands et exploitants d’élévateurs à grains doivent obtenir un permis et payer les producteurs dans les délais prescrits.
En vertu de la Loi sur le grain, Agricorp (une société de la Couronne provinciale), grâce à la désignation d’un inspecteur en chef qui a l’autorisation législative de délivrer des permis aux marchands de grains et aux exploitants d’élévateurs à grains, est responsable des composantes d’inspection et de délivrance de permis du PPPC. Voici les volets de la délivrance de permis du programme :
- déterminer chaque année la situation financière des marchands de grain et des exploitants d’élévateurs (pour obtenir un permis, les marchands/exploitants doivent montrer qu’ils sont financièrement viables ou fournir/déposer un cautionnement);
- inspecter les sites de stockage;
- délivrer des permis aux marchands de grain et aux exploitants d’élévateurs à grains.
Dans le cadre du PPPC, les producteurs sont tenus de payer des droits obligatoires pour chaque unité de grain et de graine oléagineuse vendue. Les intervenants (GFO et OCG) remettent les droits obligatoires à la Commission, qui les dépose dans le fonds approprié.
Les fonds
Il y a quatre fonds distincts : pour le maïs-grain, pour le soja, pour le canola et pour le blé. Les quatre fonds servent à indemniser les producteurs et propriétaires si jamais un marchand ou un exploitant d’élévateur à grains manquait à ses obligations ou si de l’espace d’entreposage venait à manquer.
Tous les revenus des fonds proviennent des droits obligatoires des producteurs et des revenus de placements générés par ces droits.
Les revenus de placements sont une source importante de revenus pour les fonds. C’est pourquoi les placements actuels des sommes détenues dans les fonds sont structurés et gérés de manière à obtenir un taux de rendement maximal tout en appliquant un degré de tolérance au risque faible. La Commission s’est dotée d’un énoncé de politique de placement, revu chaque année, qui oriente les décisions de placement avant que la Commission ne prenne une décision à cet égard. La répartition de l’actif de la Commission comprend des placements qui garantissent un rendement nominal au moment du rachat généralement des certificats de placement garanti (CPG) émis par une institution financière ainsi que d’autres instruments financiers semblables.
La LRPPA autorise la Commission à retirer des montants des fonds à des fins précises, par exemple pour indemniser des producteurs ayant soumis des réclamations valides quand un marchand est en défaut de paiement, ou pour indemniser les propriétaires si un exploitant d’élévateur à grains a omis de s’acquitter de ses responsabilités de stockage.
Conformément au Règlement de l’Ontario 467/19, la Commission est tenue de payer toutes les dépenses administratives suivantes :
En vertu de la Loi sur le recouvrement du prix des produits agricoles (LRPPA) :
- la gestion du fonds pour les producteurs de canola, du fonds pour les producteurs de maïs-grain, du fonds pour les producteurs de soja et du fonds pour les producteurs de blé, y compris les examens actuariels de ces fonds;
- l’examen des réclamations par le fonds;
- le recouvrement des sommes que la Commission peut être en droit de recevoir;
- la communication et les activités éducatives;
- l’examen des réclamations pour paiement par les fonds;
- les frais juridiques liés à la LRPPA.
En vertu de la Loi sur le grain :
- la détermination de la situation financière d’une personne aux fins de la Loi;
- la détermination du montant de cautionnement qu’une personne est tenue de verser à l’inspecteur en chef en vertu de la Loi;
- la délivrance de permis en vertu de la Loi (délivrance, refus, renouvellement, suspension, révocation, imposition de conditions);
- la délivrance ou le refus de délivrance d’une autorisation de déficit;
- les demandes d’audience par l’inspecteur en chef dans le cadre de la délivrance d’un permis en vertu de la Loi;
- les inspections prévues par la Loi;
- l’exercice des pouvoirs de l’inspecteur en chef;
- les activités de communication et d’éducation en rapport avec la Loi;
- les mesures prises pour déterminer si une personne doit être renvoyée au ministère en vue de poursuites éventuelles pour une infraction.
Les fonds ne doivent pas servir pour :
- la rémunération des membres de la Commission (c.-à-d. indemnités quotidiennes et frais de déplacements et de repas des membres de la Commission);
- les dépenses découlant d’appels interjetés au Tribunal d’appel de l’agriculture, de l’alimentation et des affaires rurales, aux révisions judiciaires, aux poursuites intentées relativement à une infraction et aux frais juridiques liés aux dispositions de la Loi sur le grain.
Commission de protection financière des producteurs de céréales
La Commission est un organisme fiduciaire qui fonctionne en vertu des pouvoirs établis par la LRPPA et le Règlement de l’Ontario 70/12. Les membres de la Commission sont des représentants du secteur nommés par le ministre pour gérer les quatre fonds de producteurs (c’est-à-dire la gestion des fonds et des placements) et statuer sur les réclamations (examen des réclamations et détermination de leur validité et du montant qu’un producteur est en droit de recevoir en cas de défaut de paiement).
La Commission gère les fonds et, à ce titre, en plus de statuer sur les réclamations, elle se concentre sur la croissance des fonds et sur une gestion prudente des dépenses. La Commission veille à ce que chacun des quatre fonds soit suffisamment approvisionné pour couvrir toutes les dépenses et régler les réclamations admissibles.
Les producteurs peuvent présenter des réclamations à la Commission pour couvrir une partie de leurs pertes si un marchand titulaire d’un permis ou un exploitant d’élévateur à grains manque à ses obligations de paiement ou de stockage.
- La Commission examinera et déterminera l’admissibilité des réclamations à un éventuel paiement par les fonds (c.-à-d. qu’une enquête pourra être menée).
- La Commission décide de payer ou de refuser de payer une indemnité en se basant sur les données probantes et sur certaines dispositions de la LRPPA et de la réglementation.
- Les producteurs et les propriétaires reçoivent un paiement après que la Commission a conclu que leur réclamation est admissible et qu’elle a approuvé le versement d’une indemnité.
- Les principales activités de la Commission consistent à gérer les fonds de manière efficace et à se préparer à traiter les réclamations lorsqu’elles surviennent.
Normalement, la Commission tient une réunion chaque trimestre, ou selon les besoins opérationnels (p. ex. pour analyser et régler des réclamations).
La Commission n’administre aucun autre programme, et aucun autre nouveau programme n’est envisagé pour la période entre 2025 et 2028.
Ressources requises pour atteindre les objectifs du mandat et respecter les orientations stratégiques
Ressources humaines et membres du personnel
La Commission n’a pas de personnel. Toutes les ressources sont fournies dans le cadre d’une entente de services ou de la façon convenue dans le PE entre la Commission et le ministre.
La Commission a conclu un accord de service pluriannuel avec Agricorp pour la prestation de services de gouvernance, de secrétariat et de soutien financiers à la Commission (c’est-à-dire la prestation de services administratifs à la Commission pour la gestion des fonds, le règlement des réclamations, les services de gouvernance et d’administration du secrétariat). Le personnel chargé de fournir les services à la Commission ne participe ni au volet de délivrance de permis ni à celui d’inspection du PPPC. Ces fonctions sont gérées indépendamment afin d’éviter tout conflit d’intérêts perçu dans le règlement des réclamations issues du défaut de paiement d’un marchand ou d’un exploitant d’élévateur tout en protégeant l’intégrité du PPPC.
Ressources, services et soutien fournis à la Commission
Entente de services de la Commission avec Agricorp
Agricorp fournit des services de gouvernance, de secrétariat et de soutien financier pour la Commission comme convenu dans l’entente de services entre les deux parties. L’actuelle entente de services de gouvernance, de secrétariat et de soutien financier entre la Commission et Agricorp a été prolongée d’un an, soit jusqu’au 31 mars 2026, afin de permettre l’achèvement des travaux sur la nouvelle réglementation et l’élaboration d’une nouvelle entente de prestation de services. Il pourrait être nécessaire de mettre à jour l’actuelle entente pour tenir compte des changements législatifs et réglementaires proposés. Quand les changements auront été finalisés et approuvés, le ministère discutera des changements qui pourraient avoir un impact sur la Commission et des prochaines étapes pour l’examen des options pour la mise à jour de l’entente.
Services de soutien supplémentaires à la Commission
La Commission dispose d’un soutien supplémentaire pour les conseils juridiques et les enquêtes sur les réclamations. Le ministère fournit ces services à la Commission et, à compter du 1er avril 2020, ces derniers seront payés par la Commission.
- Les services d’étude de réclamations sont fournis par l’Unité des enquêtes agricoles au sein de la Division de l’environnement et de la salubrité des aliments du MAAAO.
- Les services juridiques sont fournis par le MAAAO, par l’intermédiaire de la Direction des services juridiques du ministère du Procureur général.
Pour l’instant, la Commission n’envisage pas de faire appel à d’autres fournisseurs pour ces services. Au besoin, elle invitera le ministère à participer si un changement est envisagé, afin de tenir compte des répercussions plus vastes pour le programme et le ministère du point de vue de la gestion des risques.
Orientations stratégiques
Les orientations stratégiques de la Commission sont axées sur les grandes priorités suivantes, qui sont essentielles pour se conformer à son mandat et à ses responsabilités :
- assurer la durabilité à long terme des fonds gérés par la Commission;
- continuer d’enquêter sur les réclamations et de statuer sur celles-ci de façon juste et équitable;
- accorder, refuser et recouvrer les paiements d’indemnités en vertu de la LRPPA le cas échéant;
- veiller à ce que les ententes appropriées soient examinées, comprises et mises en place afin de remplir son mandat.
À l’appui de ces priorités, la Commission a fixé cinq buts correspondant aux objectifs et aux activités qu’elle utilise pour s’acquitter de son mandat.
Voici les buts sur lesquels la Commission se concentre :
But | Objectif | Activités |
---|---|---|
Veiller à ce que les fonds demeurent en bonne santé sur le plan actuariel et soient gérés dans l’intérêt des producteurs et des propriétaires. | La Commission mesure annuellement le rendement des fonds par rapport aux objectifs établis. La Commission requerra des examens actuariels des fonds périodiquement ou sur demande et veillera à ce que les fonds n’investissent que dans des instruments autorisés par le PE. La Commission s’est dotée d’un énoncé de politique de placement. |
|
Veiller à ce que les fonds demeurent en bonne santé sur le plan actuariel et soient gérés dans l’intérêt des producteurs et des propriétaires. | Être autosuffisant en payant toutes les dépenses légitimes de la Commission à même les fonds. |
|
Veiller à ce que les fonds demeurent en bonne santé sur le plan actuariel et soient gérés dans l’intérêt des producteurs et des propriétaires. | Veiller à ce que des mesures soient prises (quand c’est possible) pour recouvrer les sommes auxquelles la Commission a droit en vertu de la LRPPA. |
|
But | Objectif | Activités |
---|---|---|
La Commission s’est dotée de lignes directrices en matière de règlement des réclamations et a établi des procédures opérationnelles pour faciliter l’examen et le règlement des réclamations. | Tenir des réunions où les membres de la Commission procèdent au règlement des réclamations et rendre des décisions équitables et en temps opportun, conformément aux mesures de rendement établies. Les lignes directrices et les mesures de rendement établies permettront de s’assurer que le processus de règlement des réclamations est clair, équitable et le plus rapide possible. |
|
But | Objectif | Activités |
---|---|---|
S’assurer que les ententes et directives appropriées sont comprises et que les documents requis en vertu du PE sont en place. | La Commission examine les documents requis en vertu du PE pour s’assurer qu’ils sont compris et que les documents appropriés sont versés aux dossiers. |
|
But | Objectif | Activités |
---|---|---|
Veiller au rendement élevé de la Commission. | Atténuer la perte d’expérience et de connaissances des membres de la Commission lorsque leurs mandats prennent fin. |
|
But | Objectif | Activités |
---|---|---|
Communication avec les intervenants de l’industrie. | Faire preuve de transparence sur les activités de la Commission. |
|
Analyse de la conjoncture
En vertu de son mandat, la Commission doit gérer les fonds et statuer sur les réclamations présentées par les producteurs et les propriétaires de canola, de maïs-grain, de soya ou de blé. Les producteurs ou les propriétaires peuvent présenter des réclamations à la Commission pour couvrir une partie de leurs pertes.
Les facteurs clés qui pourraient avoir des répercussions sur la Commission ou sur la santé des fonds au cours des prochains cycles de planification et budgétaires sont décrits ci-dessous.
Facteurs externes
Taux d’intérêt
Les taux d’intérêt jouent un rôle important dans la santé globale des fonds. De 2020 à mars 2022, les placements de la Commission ont généré un taux de rendement plus faible que prévu (environ 1,5 %) en raison de la faiblesse des taux d’intérêt. Depuis mars 2022, les taux d’intérêt ont augmenté, ce qui a permis à la Commission de bénéficier d’un taux de rendement plus élevé sur ses placements. Cette augmentation a entraîné une hausse rapide des taux d’intérêt tout au long de l’exercice financier et a ainsi augmenté les revenus d’intérêt sur le solde de trésorerie ainsi que le rendement des placements effectués durant l’exercice 2024. Bien que les taux d’intérêt augmentent à court terme, la courbe des taux s’est inversée, ce qui indique des taux d’intérêt bas à long terme (c.-à-d., de 3 à 5 ans).
Dans l’ensemble, le rendement des intérêts pour l’exercice 2025 devrait s’élever à 4,1 %. Les rendements de placement devraient être du même ordre au cours du prochain exercice et s’établir à 4,15 % pour l’exercice 2026, avec des baisses à prévoir lors des deux examens suivants, soit 3,63 % en 2027 et 3,48 % en 2028. Les taux d’intérêt sont actuellement en baisse et les taux d’un à cinq ans sont stables par rapport à la courbe inversée qui a caractérisé ces dernières années.
L’actuelle stratégie de placement de la Commission consiste à échelonner les placements, dans la mesure du possible, afin de réduire les effets des fluctuations des taux d’intérêt et de maximiser les rendements. La Commission continuera à examiner les placements tous les trimestres et à procéder à des ajustements si nécessaire.
La Commission continuera à examiner les placements chaque trimestre pour s’assurer que les fonds investissent dans des placements de grande qualité qui respectent les dispositions de la Loi sur les fiduciaires auxquelles le PE et la politique de placement de la Commission font référence, tout en tenant compte des taux d’intérêt atteignant des planchers jamais vus. L’examen actuariel de 2021–2022 a également reconnu que les placements à court terme ont été privilégiés par rapport aux placements à long terme au cours des dernières années.
Prix des marchandises
Les prix des marchandises ont connu une grande volatilité, ce qui peut avoir pour effet de multiplier les problèmes de trésorerie et d’accroître le niveau de risque auquel sont exposés les marchands et les exploitants d’élévateur à grains, et par conséquent les fonds. Il est ainsi plus difficile de prévoir les prix futurs des marchandises La volatilité des prix des marchandises augmente le risque pour les fonds.
Marchands et exploitants d’élévateurs à grains
Durant les dernières années, nous avons remarqué une hausse du nombre d’entreprises de taille plus modeste qui offrent des services de marchand ou d’élévateur à grains. Un grand nombre de ces producteurs accroissent leur capacité de stockage sur la ferme et utilisent la capacité excédentaire pour stocker les grains d’autres producteurs. Une campagne de sensibilisation menée par des intervenants a entraîné une meilleure connaissance de l’exigence de faire affaire avec un établissement titulaire d’un permis. Agricorp traite les dossiers d’établissements et de marchands ne disposant pas d’un permis dès qu’elle en apprend l’existence en prenant les mesures prescrites par la Loi sur le grain.
Si un marchand ou un exploitant d’élévateur à grains n’est pas titulaire d’un permis, Agricorp réalise un examen visant à déterminer la saine gestion financière de l’organisation. Cet examen vise à déterminer le risque que l’organisme ne s’acquitte pas de ses obligations à l’égard d’un producteur ou d’un propriétaire. Agricorp reçoit à l’occasion des plaintes visant des exploitants non titulaires d’un permis, mais le nombre de telles plaintes est en chute depuis quelques années, quand un grand nombre de producteurs ont haussé leur capacité de stockage pour offrir de l’espace à des voisins sans détenir le permis nécessaire. Dans la majorité des cas, la plainte a poussé l’exploitant de l’élévateur à soumettre une demande et à obtenir le permis requis.
Marchands de l’extérieur de la province
Durant les dernières années, certains marchands du Québec et des États-Unis nous ont demandé des permis. Les producteurs ont le droit de vendre et de transporter des récoltes dans d’autres provinces ou territoires, mais toute entreprise qui effectue un achat auprès d’un producteur de l’Ontario doit être titulaire d’un permis. Certains marchands de l’extérieur de la province sont titulaires d’un permis.
Demande accrue de transparence et de responsabilisation de la part du gouvernement
Les organismes des secteurs privé et public étant de plus en plus surveillés, nous constatons de plus en plus de demandes de responsabilisation. Les gouvernements et leurs organismes doivent s’acquitter de leurs fonctions de manière efficace, transparente et responsable. Ils doivent démontrer leur respect des directives gouvernementales et les résultats qu’ils génèrent grâce à la production régulière de rapports. Le Conseil de gestion du gouvernement exige une responsabilisation et une transparence accrues de la part des commissions, ainsi qu’une amélioration de la production de rapports et de la désignation et de la gestion des risques. Pour répondre au besoin d’une plus grande transparence, la Commission remplit et soumet au ministère un rapport trimestriel d’évaluation des risques et une attestation annuelle de l’organisme et se conforme aux directives obligatoires du secteur public de l’Ontario.
Modifications sur les plans législatif, stratégique et des politiques
La Commission a été créée en vertu de la LRPPA qui est administrée par le MAAAO. Toute modification de la LRPPA pourrait avoir une incidence directe sur la Commission et ses activités.
En octobre 2024, des modifications ont été apportée à la DON. Le président a assisté à une séance de formation au cours de laquelle les modifications ont été présentées. La Commission s’efforce actuellement d’intégrer ces modifications à ses processus et en rendra compte dans son rapport annuel 2025–2026.
Depuis 2019, le ministre dirige un examen de la législation ontarienne régissant les programmes de protection financière (le Programme de protection financière des producteurs de céréales et le Programme de protection financière des bovins de boucherie de l’Ontario). La nouvelle Loi de 2023 visant à protéger les agriculteurs contre les défauts de paiement (réglementation des activités des marchands de produits agricoles et des exploitants de services d’entreposage) a été adoptée au printemps 2023 après consultation des intervenants du secteur, mais elle n’a pas encore été promulguée. Sous réserve du pouvoir discrétionnaire du ministre, le ministère fixe à 2025 la date d’entrée en vigueur de la proclamation de la nouvelle loi et des nouveaux règlements pris en application de la Loi. Un nouveau règlement est nécessaire pour que la Loi soit proclamée. Une fois les modifications réglementaires finalisées et approuvées, le ministère collaborera avec la Commission en vue d’intégrer les modifications qui ont une incidence directe sur la Commission, notamment sur son plan d’activités et son rapport annuel. La Commission fonctionne actuellement sous le régime de la LRPPA en attendant que la nouvelle loi soit promulguée et que les nouveaux règlements soient approuvés et opérationnalisés par le ministre.
Facteurs internes
Fonds
La Commission a procédé à un examen actuariel au cours de l’exercice 2021-2022. Selon ces résultats, les fonds reposent largement sur les revenus (droits obligatoires et revenus de placement). Le risque de ne pas atteindre la position excédentaire cible pour les fonds du maïs-grain et du canola augmente avec le temps, ce qui indique que le financement n’est pas suffisant. C’est pourquoi il est recommandé d’augmenter les droits obligatoires pour le maïs-grain et le canola dans un avenir proche afin que ces fonds demeurent solvables. La Commission a discuté des résultats et des recommandations de l’examen actuariel avec les intervenants et a respectueusement recommandé au ministre de modifier les droits obligatoires pour le maïs-grain et le canola. Un résumé des résultats actuariels pour 2021–2022 figure à la page 19. La recommandation d’augmenter les droits obligatoires est prise en compte dans le cadre de l’élaboration des nouveaux règlements par le biais de l’examen du Programme de protection financière.
L’examen actuariel est un rapport ponctuel et la Commission reconnaît que le contexte économique a changé depuis 2021–2022 (taux d’intérêt, prix des produits de base, etc.). En raison des changements survenus dans l’environnement économique depuis le dernier examen, la Commission a pris l’engagement de faire appel à un actuaire au cours de l’exercice 2024–2025 en vue de mettre à jour certains modèles et certaines analyses. Avec le déclenchement de l’élection provinciale le 29 janvier 2025, la Commission a endossé un rôle de « gardien ». Autrement dit, en tant qu’organisme du gouvernement de l’Ontario, pendant le bref électoral, la Commission n’entreprendra pas de nouvelles activités avec un fournisseur tiers indépendant, comme un actuaire. La Commission discutera de la date de l’examen actuariel lors de sa prochaine réunion. En général, la Commission effectue un examen actuariel tous les cinq ans, ce qui est conforme à la pratique de gouvernance exemplaire en vertu de laquelle cet examen devrait avoir lieu en 2026–2027.
Savoir-faire et perfectionnement des membres de la Commission
Les fonds ne font pas l’objet d’un grand nombre de réclamations. Cette situation n’aide pas les membres de la Commission à acquérir de l’expérience pratique en règlement de réclamations. Tous les ans, la Commission révise ses lignes directrices relatives aux décisions sur les réclamations et offre de la formation sur les réclamations afin d’aider ses membres à rendre des décisions convenables. Les membres de la Commission offrent une grande diversité de compétences et d’expérience, et l’examen annuel de ces lignes directrices favorise une approche uniforme en matière de règlement des réclamations.
Gestion des connaissances et planification de la relève pour la Commission
Les échéances des mandats des membres sont planifiées et prises en compte afin de minimiser la perte d’expérience et de connaissances pendant les périodes de transition des membres. Les mandats des membres actuels de la Commission font l’objet d’un examen lors de chaque réunion de la Commission. Lorsque d’éventuelles nominations sont soumises à l’examen du ministre, il est recommandé d’échelonner les mandats, notamment pour favoriser la continuité des activités de la Commission.
Mesures et cibles de rendement
Les indicateurs suivants définissent les résultats que la Commission s’est engagée à obtenir. Ces indicateurs constituent la base pour mesurer et évaluer les répercussions
Plan de mise en œuvre
Les mesures et cibles de rendement pour chacun des objectifs sont présentées ci-dessous. Dans le cadre du mécanisme d’amélioration continue de la Commission, il incombe à celle-ci d’exercer la surveillance nécessaire à l’atteinte de ses objectifs. La Commission réalise également un suivi de la progression relative à ces mesures et produit un rapport annuel.
Mesure de rendement | Référence | Cible 2023–2024 | Résultat réel 2023–2024 | Cible 2024–2025 | Cible 2025–2026 | Cible 2026–2027 |
---|---|---|---|---|---|---|
Examen actuariel réalisé tous les cinq ans environ | Examen actuariel tous les cinq ans environ ou au besoin | Dernier examen réalisé lors de l’exercice 2021–2022 | Sans objet, car un examen actuariel a été réalisé durant l’exercice 2021–2022 Résultats présentés à la Commission en février 2022 et aux intervenants (présentation suivie d’une discussion) en décembre 2022 | Examen actuariel tous les cinq ans environ ou au besoin | Examen actuariel tous les cinq ans environ ou au besoin | Engager un actuaire au cours de l’exercice 2026–2027 (cinq ans après le dernier examen) ou au besoin |
La vérification financière annuelle mène à une opinion sans réserve selon les principes comptables généralement reconnus au Canada. | Opinion sans réserve | Opinion sans réserve Objectif à atteindre d’ici décembre 2024 | Objectif atteint en janvier 2025 pour les états financiers vérifiés de 2023–2024 | Opinion sans réserve Objectif à atteindre d’ici décembre 2025 | Opinion sans réserve Objectif à atteindre d’ici décembre 2026 | Opinion sans réserve Objectif à atteindre d’ici décembre 2027 |
Solde cible du fonds pour le maïs-grain | Le solde minimal du fonds de 5 750 000 $ est maintenu. | Le solde minimal du fonds de 5 750 000 $ est maintenu. | Objectif atteint : solde de 6 044 600 $ | Le solde minimal du fonds de 5 750 000 $ est maintenu. | Le solde minimal du fonds de 5 750 000 $ est maintenu. | Le solde minimal du fonds de 5 750 000 $ est maintenu. |
Solde cible du fonds pour les fèves de soya | Le solde minimal du fonds de 4 500 000 $ est maintenu. | Le solde minimal du fonds de 4 500 000 $ est maintenu. | Objectif atteint : solde de 7 137 604 $ | Le solde minimal du fonds de 4 500 000 $ est maintenu. | Le solde minimal du fonds de 4 500 000 $ est maintenu. | Le solde minimal du fonds de 4 500 000 $ est maintenu. |
Solde cible du fonds pour le canola | Le solde minimal du fonds de 1 000 000 $ est maintenu. | Le solde minimal du fonds de 1 000 000 $ est maintenu. | Objectif atteint :solde de 1 124 448 $ | Le solde minimal du fonds de 1 000 000 $ est maintenu. | Le solde minimal du fonds de 1 000 000 $ est maintenu. | Le solde minimal du fonds de 1 000 000 $ est maintenu. |
Solde cible du fonds pour le blé | Le solde minimal du fonds de 3 250 000 $ est maintenu. | Le solde minimal du fonds de 3 250 000 $ est maintenu. | Objectif atteint :solde de 4 913 909 $ | Le solde minimal du fonds de 3 250 000 $ est maintenu. | Le solde minimal du fonds de 3 250 000 $ est maintenu. | Le solde minimal du fonds de 3 250 000 $ est maintenu. |
Recevoir les états financiers des fonds d’Agricorp et les analyser | Chaque trimestre | Chaque trimestre | Objectif atteint Présentation faite à la Commission qui a donné son approbation | Chaque trimestre | Chaque trimestre | Chaque trimestre |
Maintien du solde de chaque fonds à un niveau au moins égal au solde minimal prévu selon l’examen actuariel (cible établie en vertu de l’examen actuariel 2021–2022).
Mesure de rendement | Référence | Cible 2023–2024 | Résultat réel 2023–2024 | Cible 2024–2025 | Cible 2025–2026 | Cible 2026–2027 |
---|---|---|---|---|---|---|
Réclamations traitées avec un minimum de retards. | Requérants avisés dans les 2 jours suivant la réception d’une réclamation, et marchands et élévateurs dans les 4 jours. | Requérants avisés dans les 2 jours suivant la réception d’une réclamation, et marchands et élévateurs dans les 4 jours. | Lors de l’exercice 2023–2024, aucune réclamation n’a exigé de discussions ou de décisions de la part de la Commission. | Requérants avisés dans les 2 jours suivant la réception d’une réclamation, et marchands et élévateurs dans les 4 jours. | Requérants avisés dans les 2 jours suivant la réception d’une réclamation, et marchands et élévateurs dans les 4 jours. | Requérants avisés dans les 2 jours suivant la réception d’une réclamation, et marchands et élévateurs dans les 4 jours. |
Les réclamations sont traitées de manière équitable. | Les réclamations font l’objet d’un examen individuel et les lignes directrices établies en matière de règlement sont respectées. | Les réclamations font l’objet d’un examen individuel et les lignes directrices établies en matière de règlement sont respectées. | Aucune réclamation n’a été soumise lors de l’exercice 2023–2024. | Les réclamations font l’objet d’un examen individuel et les lignes directrices établies en matière de règlement sont respectées. | Les réclamations font l’objet d’un examen individuel et les lignes directrices établies en matière de règlement sont respectées. | Les réclamations font l’objet d’un examen individuel et les lignes directrices établies en matière de règlement sont respectées. |
Les requérants sont avisés de la décision de la Commission | Dans les 10 jours suivant la décision de la Commission | Dans les 10 jours suivant la décision de la Commission | Aucune réclamation n’a été soumise lors de l’exercice 2023–2024. | Dans les 10 jours suivant la décision de la Commission | Dans les 10 jours suivant la décision de la Commission | Dans les 10 jours suivant la décision de la Commission |
Mesure de rendement | Référence | Cible 2023–2024 | Résultat réel 2023–2024 | Cible 2024–2025 | Cible 2025–2026 | Cible 2026–2027 |
---|---|---|---|---|---|---|
La Commission analyse les réclamations pour établir leur recevabilité. | La Commission se reporte à la LRPPA et fait appel à des avocats si nécessaire pour déterminer la recevabilité des réclamations. | La Commission se reporte à la LRPPA et fait appel à des avocats si nécessaire pour déterminer la recevabilité des réclamations. | Aucune réclamation n’a été soumise lors de l’exercice 2023–2024. | La Commission se reporte à la LRPPA et fait appel à des avocats si nécessaire pour déterminer la recevabilité des réclamations. | La Commission se reporte à la LRPPA et fait appel à des avocats si nécessaire pour déterminer la recevabilité des réclamations. | La Commission se reporte à la LRPPA et fait appel à des avocats si nécessaire pour déterminer la recevabilité des réclamations. |
Recouvrer toute somme à laquelle la Commission a droit en vertu de la LRPPA | Nous consultons un avocat avant d’entreprendre une procédure de recouvrement. | Nous consultons un avocat avant d’entreprendre une procédure de recouvrement. | Aucun effort de recouvrement pour les fonds lors de l’exercice 2023–2024, car il n’y a eu aucune réclamation. | Nous consultons un avocat avant d’entreprendre une procédure de recouvrement. | Nous consultons un avocat avant d’entreprendre une procédure de recouvrement. | Nous consultons un avocat avant d’entreprendre une procédure de recouvrement. |
Mesure de rendement | Référence | Cible 2023–2024 | Résultat réel 2023–2024 | Cible 2024–2025 | Cible 2025–2026 | Cible 2026–2027 |
---|---|---|---|---|---|---|
Modification effectuée de la PE en vigueur | La modification respecte la section 1.9.1 de la Directive concernant les organismes et les nominations. | La modification respecte la section 1.9.1 de la Directive concernant les organismes et les nominations (si applicable). | En décembre 2021, le président et le ministre ont confirmé le maintien de l’utilisation du PE de juin 2017. | Collaborer avec le ministre pour mettre à jour le PE conformément au nouveau modèle, en vertu de la DON | La modification respecte la section 1.9.1 de la Directive concernant les organismes et les nominations (si applicable). | La modification respecte la section 1.9.1 de la Directive concernant les organismes et les nominations (si applicable). |
Soumettre le rapport annuel en vertu des exigences de la DON | Chaque année | Dans les 90 jours suivant la réception par l’organisme des états financiers vérifiés, ce qui satisfait aux exigences de la DON | Objectif atteint : exigences de la DON respectées. Le rapport pour 2023–2024 a été soumis au ministre par l’agent de liaison du MAAAO le 5 février 2025, c’est-à-dire dans les 90 jours suivant l’achèvement de la vérification des états financiers. | Dans les 90 jours suivant la réception par l’organisme des états financiers vérifiés, ce qui satisfait aux exigences de la DON | Dans les 90 jours suivant la réception par l’organisme des états financiers vérifiés, ce qui satisfait aux exigences de la DON | Dans les 90 jours suivant la réception par l’organisme des états financiers vérifiés, ce qui satisfait aux exigences de la DON |
Soumettre le plan d’activités en vertu des exigences de la DON | Chaque année | Mars 2024 pour la version définitive du plan d’activités 2024–2027 | Objectif atteint Soumission du plan 2024–2027 effectuée le 1er mars 2024 | Mars 2025 pour le plan d’activités 2025–2028 | Mars 2026 pour le plan d’activités 2026–2029 | Mars 2027 pour le plan d’activités 2027–2030 |
Soumettre le rapport trimestriel d’évaluation des risques | Chaque trimestre | Chaque trimestre | Objectif atteint Soumis à la Commission par l’intermédiaire de l’agent de liaison du MAAAO | Chaque trimestre | Chaque trimestre | Chaque trimestre |
Soumettre l’attestation de la conformité de l’organisme | Chaque année | Chaque année | Objectif atteint Soumis à la Commission par l’intermédiaire de l’agent de liaison du MAAAO le 16 février 2024 | Chaque année | Chaque année | Chaque année |
Mesure de rendement | Référence | Cible 2023–2024 | Résultat réel 2023–2024 | Cible 2024–2025 | Cible 2025–2026 | Cible 2026–2027 |
---|---|---|---|---|---|---|
Réunion avec les intervenants | Tous les deux ou trois ans ou selon les besoins | Dernière réunion des intervenants en 2022–2023 | Sans objet, car aucune réunion n’était requise durant l’exercice 2023–2024 | Prochaine réunion des intervenants en 2025–2026 ou au besoin | Prochaine réunion des intervenants en 2025–2026 ou au besoin | Prochaine réunion des intervenants en 2028–2029 |
Communiquer la politique de placement aux intervenants | Chaque année, après examen et approbation par la Commission | Sans objet, car il s’agit d’un nouvel objectif à compter de 2024–2025 | Sans objet, car il s’agit d’un nouvel objectif à compter de 2024–2025 | Chaque année | Chaque année | Chaque année |
Fournir aux intervenants une copie des états financiers vérifiés de la Commission | Chaque année, après que le rapport a été approuvé et signé par la Commission | Sans objet, car il s’agit d’un nouvel objectif à compter de 2024–2025 | Sans objet, car il s’agit d’un nouvel objectif à compter de 2024–2025 | Chaque année | Chaque année | Chaque année |
Communiquer le rapport annuel de la Commission aux intervenants | Chaque année, après approbation par le ministre | Chaque année | Objectif atteint | Chaque année | Chaque année | Chaque année |
Fournir aux intervenants une mise à jour des nominations à la Commission (nouvelles nominations et renouvellements de mandat) | Chaque année et en fonction des disponibilités après la nomination d’un membre par le ministre au sein de la Commission | Sans objet, car il s’agit d’un nouvel objectif à compter de 2024–2025 | Sans objet, car il s’agit d’un nouvel objectif à compter de 2024–2025 | Chaque année et au besoin | Chaque année et au besoin | Chaque année et au besoin |
Budget financier
Une estimation des revenus pour les trois prochaines années se trouve dans le tableau 1 (ci-dessous). La Commission est assujettie à une vérification annuelle par le Bureau du vérificateur général de l’Ontario.
La vérification des états financiers pour l’exercice 2023–2024, achevée en janvier 2025, s’est soldée par une opinion sans réserve. Le total des revenus pour 2023–2024 est de 1 349 939 $, et les dépenses totales se chiffrent à 498 258 $. Le solde des quatre fonds s’élève à 19 220 561 $ au 31 mars 2024.
Projection des revenus de la Commission pour 2025–2028
La Commission tire les revenus de chacun des quatre fonds de deux sources distinctes. Les revenus sont tirés des droits obligatoires versées par les producteurs et des intérêts générés par les soldes des fonds.
Droits obligatoires
Les producteurs contribuent aux fonds par le versement de droits obligatoires perçus lorsqu’ils vendent l’un de ces quatre produits : le maïs-grain, le soja, le canola ou le blé. Chaque produit a ses droits obligatoires exprimés en dollars par tonne. Les droits obligatoires se fondent sur le volume de cultures vendues, et voici les droits actuels pour les quatre marchandises en question :
- Maïs : 0,1 cent/tonne
- Blé : 5 cents/tonne
- Soya : 10 cents/tonne
- Canola : 20 cents/tonne
Si l’on suppose que les ventes prévues des quatre produits devraient être semblables à celles des années précédentes, les revenus provenant de la perception des droits obligatoires s’élèveront à environ 504 600 $ par an pour les exercices 2025 à 2028, selon la moyenne des trois dernières années et les activités de l’exercice en cours.
L’examen actuariel réalisé en 2021–2022 recommande une augmentation des droits obligatoires pour le maïs-grain et le canola dans le court terme. Le risque de ne pas atteindre la position excédentaire cible pour les fonds du maïs-grain et du canola augmente avec le temps, ce qui indique que le financement n’est pas suffisant. C’est pourquoi il est recommandé d’augmenter les droits obligatoires pour le maïs-grain et le canola dans un avenir proche afin que ces fonds demeurent solvables. La Commission a discuté des recommandations de l’examen actuariel avec les intervenants en décembre 2022. La Commission a envoyé une lettre pour recommander respectueusement au ministre d’envisager une modification des droits obligatoires pour le maïs-grain (de 0,001 $ à 0,019 $ par tonne vendue) et le canola (de 0,20 $ à 0,417 $ par tonne vendue) sur la base des résultats de l’examen actuariel. Les montants des droits obligatoires sont indiqués dans le règlement ministériel. Le ministre doit donc approuver toute modification des droits obligatoires. La recommandation d’augmenter les droits obligatoires est prise en compte dans le cadre de l’élaboration du nouveau règlement par le biais de l’examen.
L’examen actuariel est un rapport ponctuel et la Commission reconnaît que le contexte économique a changé depuis 2021–2022 (taux d’intérêt, prix des produits de base, etc.). En raison des changements survenus dans l’environnement économique depuis le dernier examen, la Commission a pris l’engagement de faire appel à un actuaire au cours de l’exercice 2024–2025 en vue de mettre à jour certains modèles et certaines analyses. Avec le déclenchement de l’élection provinciale le 29 janvier 2025, la Commission a endossé un rôle de « gardien ». Autrement dit, en tant qu’organisme du gouvernement de l’Ontario, pendant le bref électoral, la Commission n’entreprendra pas de nouvelles activités avec un fournisseur tiers indépendant, comme un actuaire. La Commission discutera de la date de l’examen actuariel lors de sa prochaine réunion. En général, la Commission effectue un examen actuariel tous les cinq ans, ce qui est conforme à la pratique de gouvernance exemplaire en vertu de laquelle cet examen devrait avoir lieu en 2026–2027.
Le dernier ajustement des droits obligatoires avait été approuvé par le ministre et était entré en vigueur le 1er juillet 2013. Il s’agissait d’une augmentation des droits obligatoires pour le soja et d’une diminution des droits pour le blé. Aucune modification n’avait été apportée aux droits obligatoires pour le maïs grain ou le canola.
Intérêts de placement
La seconde source de revenus provient des intérêts sur les placements réalisés sur les soldes des fonds détenus. Il s’agit d’une source importante de revenus sur les soldes des fonds. La Commission investit dans des instruments autorisés par le protocole d’entente et conformément à sa politique de placement, qui est revue chaque année.
Depuis mars 2022, les taux d’intérêt ont augmenté, ce qui a permis à la Commission de bénéficier d’un taux de rendement plus élevé sur ses placements. Cette augmentation a entraîné une hausse rapide des taux d’intérêt tout au long de l’exercice financier et a ainsi augmenté les revenus d’intérêt sur le solde de trésorerie ainsi que le rendement des placements effectués durant l’exercice 2024. Bien que les taux d’intérêt augmentent à court terme, la courbe des taux s’est inversée, ce qui indique des taux d’intérêt bas à long terme (c.-à-d., trois à cinq ans). L’examen actuariel de 2021–2022 a également reconnu que les placements à court terme ont été privilégiés par rapport aux placements à long terme au cours des dernières années.
Les prévisions d’investissement de la Commission anticipent une baisse des revenus de placement pour les exercices 2026 et 2027, et au cours de l’exercice 2028. Dans l’ensemble, le rendement des intérêts pour l’exercice 2025 devrait s’élever à 4,1 %. Les rendements devraient être du même ordre au cours du prochain exercice et s’établir à 4,15 % pour l’exercice 2026, avec des baisses à prévoir lors des deux examens suivants, soit 3,63 % en 2027 et 3,48 % en 2028. Les taux d’intérêt sont actuellement en baisse et les taux d’un à cinq ans sont stables par rapport à la courbe inversée qui a caractérisé ces dernières années. Les taux d’intérêt sont actuellement en baisse et les taux d’un à cinq ans sont stables par rapport à la courbe inversée qui a caractérisé ces dernières années.
La stratégie actuelle de placement de la Commission consiste, dans la mesure du possible à échelonner les placements pour réduire l’influence des fluctuations des taux d’intérêt et maximiser les rendements. La Commission continuera à examiner les placements chaque trimestre pour s’assurer que les fonds investissent dans des placements de grande qualité, et faire des rajustements au besoin, en conformité avec les dispositions de la Loi sur les fiduciaires auxquelles le PE et la politique de placement de la Commission font référence, tout en tenant compte des taux d’intérêt atteignant des planchers jamais vus.
Dépenses de la Commission prévues pour les exercices 2025 à 2028
La Commission a pu gérer efficacement ses dépenses durant les dernières années. Les dépenses prévues au budget de l’exercice 2025–2026 devraient demeurer à peu près les mêmes par rapport à celles de l’exercice précédent.
Dès le 1er janvier 2020, dans le cadre du nouveau règlement ministériel (Règlement de l’Ontario 467/19 : Paiements des dépenses par les commissions), la LRPPA a été modifiée pour permettre l’adoption de règlements exigeant que la Commission assume toutes les dépenses liées à l’administration de la Loi sur le grain (dépenses liées à la détermination chaque année de la situation financière des marchands, à la délivrance de permis, aux enquêtes et à l’application de la loi) et de la LRPPA (dépenses liées à la gestion des fonds et au règlement des réclamations).
En vertu de ce règlement entré en vigueur le 1er avril 2020, la Commission a commencé à assumer certains coûts liés à l’examen des réclamations et aux démarches juridiques liées à la LRPPA. La Commission n’est pas tenue de payer les dépenses liées aux révisions judiciaires de ses décisions ou à tout appel subséquent en vertu de la LRPPA. La Commission n’est pas non plus tenue de payer les dépenses liées aux appels, aux révisions judiciaires, aux frais de poursuites ou juridiques liés à la Loi sur le grain.
Les personnes nommées reçoivent une rémunération (indemnités quotidiennes, frais de déplacement et de repas) en fonction de leur rôle et comme indiqué dans la DON pour les réunions des membres de la Commission, leur formation et leur orientation. Cette rémunération est versée par le MAAAO et non par les fonds.
Dépenses liées à la Loi sur le grain
Examen de la situation financière, délivrance de permis, inspection et application de la loi
Comme l’indique le Règlement de l’Ontario 467/19, la Commission est tenue de rémunérer la ou les personnes chargées de déterminer la situation financière des demandeurs et des titulaires de permis de marchand de grains (détermination annuelle de la situation financière des marchands, délivrance de permis, inspections et application de la loi). À l’heure actuelle, cette personne morale est Agricorp.
Les projections de dépenses pour les exercices 2025 à 2028 reflètent le fait que la Commission assume toutes les dépenses administratives liées à l’exécution du programme (coûts) prévues dans la Loi sur le grain (à l’exception des modalités prévues aux termes du Règl. de l’Ont. 467/19). Bien que la Commission soit tenue d’assumer toutes les dépenses administratives du programme en puisant dans les fonds, elle n’est pas habilitée à intervenir dans le processus de délivrance des permis des marchands et exploitants d’élévateurs à grains, ni à faire appliquer la Loi sur le grain. Ce pouvoir continue d’appartenir à Agricorp.
Comité d’examen de la situation financière (CESF)
Créé dans les années 1980, le CESF a pour fonction de fournir des conseils d’experts tiers sur l’évaluation de la situation financière des demandeurs de permis au titre du PPPC. Le CESF compte deux experts-comptables tiers, recrutés par Agricorp, qui examinent tous les dossiers des titulaires de permis et formulent des conseils et des recommandations à l’intention de l’inspecteur en chef concernant l’évaluation des risques financiers associés aux demandes de permis pour le grain. Les membres du CESF examinent environ 300 dossiers par année. En 2023, Agricorp a signé une entente contractuelle avec les deux membres actuels du CESF, entente qui prendra fin en octobre 2027. Les services et le rôle du CESF sont décrits dans un document de mandat.
En 2021, le ministère a dirigé un examen du mandat du CESF en vue d’établir le rôle joué par l’organisme à l’appui du programme. Selon les commentaires des intervenants du secteur et d’Agricorp, il a été déterminé que le CESF continuerait de jouer un rôle important en soutien aux programmes.
La Commission est tenue d’assumer toutes les dépenses liées à l’administration de la Loi sur le grain (dépenses administratives liées à l’exécution du PPPC) depuis le 1er janvier 2020, y compris les dépenses du CESF.
Dépenses liées à la LRPPA
Versement d’indemnités
Les versements d’indemnités et les dépenses administratives connexes sont réglés à même les quatre fonds. Le coût total des dépenses varie en fonction du nombre et de la complexité des réclamations reçues par la Commission, ainsi que des montants des réclamations approuvées. La Commission établit son budget d’indemnités en présupposant qu’il est possible de devoir verser des indemnités liées à des réclamations tous les ans à partir des fonds. Bien que le nombre de réclamations reçues par la Commission ait été peu élevé, celle-ci continue de prendre en compte cette hypothèse à des fins budgétaires, conformément à son mandat qui consiste à veiller à ce qu’il y ait toujours suffisamment de fonds pour verser des indemnités.
Le précédent rapport actuariel avait retenu un montant de 263 000 $ comme montant budgété pour le paiement des indemnités. L’examen actuariel réalisé en 2021–2022 proposait plutôt de réserver 347 000 $ par année, une somme plus élevée qui s’explique par la hausse des prix des marchandises depuis l’examen actuariel précédent et l’hypothèse selon laquelle il est possible que les indemnités à verser augmentent.
En 2024-2025, la Commission n’a traité aucune réclamation et n’a par conséquent versé aucun paiement lié à des réclamations au titre des fonds.
Services de gouvernance, de secrétariat et de soutien financier
La LRPPA exige de la Commission qu’elle tire toutes ses dépenses des fonds, exception faite de la rémunération des employés qui sont des fonctionnaires visés par la partie III de la Loi de 2006 sur la fonction publique de l’Ontario. La Commission a conclu un contrat avec Agricorp pour la prestation de services administratifs à la Commission (gestion des fonds, règlement des réclamations, services de gouvernance et de secrétariat pour la Commission). Ce contrat est arrivé à échéance le 31 mars 2026.
Aide professionnelle, assistance technique ou autre forme d’aide offerte à la Commission
Il s’agit par exemple de dépenses pour l’examen actuariel réalisé environ tous les cinq ans. Un examen actuariel a été réalisé pour la dernière fois durant l’exercice 2021–2022.
Services juridiques et d’étude de réclamations de la Commission
Depuis le 1er avril 2020, la Commission paie les coûts des services juridiques associés à l’administration de la LRPPA et les frais d’étude de réclamations. Les services juridiques passent également en revue tout contrat conclu par la Commission et tout document de gouvernance en plus de prodiguer des conseils juridiques sur demande. Cette nouvelle dépense est prise en compte dans les états financiers de la Commission à partir de l’exercice 2020–2021. La Commission prévoit un budget en tenant compte des services d’étude réclamations et juridiques en se fondant sur l’hypothèse selon laquelle elle statuera sur des réclamations exigeant de tels services. Le budget est prévu pour gérer ces éventualités.
Toute dépense pour des services juridiques ou d’étude de réclamation facturée à la Commission (c.-à-d. examen d’un contrat) sera répartie parmi les quatre fonds selon la politique d’affectation des dépenses de la Commission. Les montants facturés à la Commission pour des services juridiques et d’étude de réclamations liés au règlement des réclamations seront affectés au fonds de la marchandise visée par la réclamation. Si une réclamation vise plus d’une marchandise, la répartition sera effectuée au prorata selon le pourcentage de tonnes des denrées en question visées par la réclamation. Ce processus est présenté dans la politique sur l’affectation des dépenses que la Commission passe en revue tous les ans.
Dépenses en immobilisations projetées
La Commission ne prévoit aucune dépense en immobilisations pour les exercices de 2025 à 2027.
Tableau 1. Tableau financier – Dépenses et revenus (au 28 février 2025)
Exercice | Budget 2023–2024 | Résultat réel 2023–2024 | Budget 2024–25 | Résultat réel | Budget 2025–26 | Budget 2026–27 | Budget 2027–2028 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Cotisations des producteurs | 498 000 $ | 512 092 $ | 520 900 $ | 567 300 $ | 504 600 $ | 504 600 $ | 504 600 $ |
Revenus de placement | 793 000 $ | 837 847 $ | 950 000 $ | 955 800 $ | 858 000 $ | 732 000 $ | 726 000 $ |
Recouvrements d’indemnités | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ |
Total des revenus | 1 291 000 $ | 1 349 939 $ | 1 470 900 $ | 1 523 100 $ | 1 362 600 $ | 1 236 600 $ | 1 230 600 $ |
Exercice | Budget 2023–2024 | Résultat réel 2023–2024 | Budget 2024–25 | Résultat réel | Budget 2025–26 | Budget 2026–27 | Budget 2027–2028 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Examen de la situation financière, délivrance de permis et application de la loi | 536 000 $ | 442 317 $ | 556 800 $ | 487 700 $ | 511 000 $ | 523 000 $ | 535 000 $ |
Exercice | Budget 2023–2024 | Résultat réel 2023–2024 | Budget 2024–25 | Résultat réel | Budget 2025–26 | Budget 2026–27 | Budget 2027–2028 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Indemnités versées | 347 000 $ | 0 $ | 347 000 $ | 0 $ | 347 000 $ | 347 000 $ | 347 000 $ |
Services de gouvernance et de secrétariat | 47 000 $ | 19 219 $ | 52 000 $ | 38 000 $ | 44 000 $ | 44 000 $ | 44 000 $ |
Services financiers | 33 700 $ | 36 672 $ | 34 300 $ | 38 000 $ | 39 000 $ | 40 000 $ | 42 000 $ |
Services juridiques et d’enquête | 10 000 $ | 49 $ | 10 000 $ | 300 $ | 10 000 $ | 10 000 $ | 10 000 $ |
Frais professionnels (c.-à-d. coût de l’examen actuariel) | 0 $ | 0 $ | 45 000 $ | 0 $ | 0 $ | 45 000 $ | 0 $ |
Exercice | Budget 2023–2024 | Résultat réel 2023–2024 | Budget 2024–25 | Résultat réel | Budget 2025–26 | Budget 2026–27 | Budget 2027–2028 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Total des dépenses | 973 700 $ | 498 257 $ | 1 045 100 $ | 564 000 $ | 951 000 $ | 1 009 000 $ | 978 000 $ |
Exercice | Budget 2023–2024 | Résultat réel 2023–2024 | Budget 2024–25 | Résultat réel | Budget 2025–26 | Budget 2026–27 | Budget 2027–2028 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Solde net (total des revenus – total des dépenses) | 317 300 $ | 851 682 $ | 425 800 $ | 959 100 $ | 411 600 $ | 227 600 $ | 252 600 $ |
Exercice | Budget 2023–2024 | Résultat réel 2023–2024 | Budget 2024–25 | Résultat réel | Budget 2025–26 | Budget 2026–27 | Budget 2027–2028 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Solde des fonds au début de l’exercice | 18 368 880 $ | 18 368 880 $ | 19 212 680 $ | 19 220 561 $ | 20 179 661 $ | 20 591 261 $ | 20 818 861 $ |
Solde des fonds à la fin de l’exercice | 18 686 180 $ | 19 220 561 $ | 19 638 480 $ | 20 179 661 $ | 20 591 261 $ | 20 818 861 $ | 21 071 461 $ |
L’annexe 3 présente un sommaire des revenus et des dépenses réels par fonds pour les exercices 2022–2023 et 2023–2024.
Initiatives faisant intervenir des tiers
Tous les cinq ans environ, la Commission effectue un examen actuariel, une initiative qui fait appel à un fournisseur tiers indépendant, afin de déterminer comment les indemnités issues des réclamations pourraient influer sur les fonds. En tant qu’organisme gouvernemental, la Commission respecte la directive sur l’approvisionnement applicable au secteur public de l’Ontario lorsqu’elle achète des produits ou services d’un fournisseur tiers.
En raison des changements survenus dans l’environnement économique depuis le dernier examen (c.-à-d., taux d’intérêt, prix des marchandises), la Commission a pris l’engagement de faire appel à un actuaire au cours de l’exercice 2024-2025. Il sera nécessaire de mettre à jour certains modèles et certaines analyses. Avec le déclenchement de l’élection provinciale le 29 janvier 2025, la Commission a endossé un rôle de « gardien ». Autrement dit, en tant qu’organisme du gouvernement de l’Ontario, pendant le bref électoral, la Commission n’entreprendra pas de nouvelles activités avec un fournisseur tiers indépendant, comme un actuaire. La Commission discutera de la date de l’examen actuariel lors de sa prochaine réunion. En général, la Commission effectue un examen actuariel tous les cinq ans, ce qui est conforme à la pratique de gouvernance exemplaire en vertu de laquelle cet examen devrait avoir lieu en 2026-2027. Les dépenses associées à cet examen actuariel sont payées à même les quatre fonds.
Aucune autre initiative faisant intervenir des tiers n’est prévue pour la période entre 2025 et 2028.
Technologies de l’information
Tout le soutien lié à la technologie de l’information est fourni par Agricorp, qui assure un accès immédiat et un stockage sécurisé des documents préparés et reçus pour le compte de la Commission. Celle-ci n’est pas tenue par son mandat de fournir des services électroniques.
Évaluation des risques et plan de gestion des risques
La DON exige l’utilisation d’une approche fondée sur le risque afin de consacrer les ressources du ministère et des organismes centraux sur les organismes associés à des risques plus élevés et ainsi respecter les exigences de la directive. Le tableau ci-dessous décrit les risques reconnus et les plans d’atténuation de ces risques. Outre les mesures décrites ci-dessous, la gestion du risque est aussi appuyée par un solide engagement de la Commission et de son prestataire de services en ce qui a trait à atteindre ou surpasser les cibles établies dans ce Plan pour les mesures du rendement.
Type de risque | Nom/description du risque | Cote pour l’évaluation des risques et risques intrinsèques | Plan d’action/activités d’atténuation des risques |
---|---|---|---|
Opérationnel | Risque lié au taux d’intérêt | Exposition modérée au risque |
|
Opérationnel | Marchands et exploitants d’élévateurs à grains | Exposition faible à minimale |
|
Opérationnel | Fluctuation des prix des marchandises | Exposition modérée au risque |
|
Opérationnel | Risque que la Commission n’atteigne pas le quorum | Exposition faible à minimale |
|
Opérationnel | Savoir-faire et perfectionnement des membres | Exposition faible à minimale |
|
Opérationnel | Connaissances des membres et planification de la relève | Exposition faible à minimale |
|
Opérationnel | Incapacité de verser les indemnités liées aux réclamations | Exposition faible à minimale |
|
Technologies de l’information et infrastructure | Atteinte à l’information ou à la sécurité de l’information | Exposition faible à minimale |
|
Plan de communication
Le plan de communication que suivra la Commission se trouve dans le PE conclu entre la Commission et le ministère.
Messages clés pour les communications
- Présenter clairement le processus et les règlements qui sont suivis pour rendre les décisions.
- Désigner les articles des lois et règlements applicables qui sont employés pour rendre des décisions.
Messages clés pour les communications plus générales
- Tous les fonds font l’objet d’une saine gestion financière selon une perspective actuarielle.
- La Commission rend des décisions pour les réclamations présentées en vertu de la LRPPA et fixe l’indemnité que le fonds versera, le cas échéant.
- La LRPPA protège les intérêts financiers des producteurs qui vendent du maïs-grain, du soya, du blé ou du canola à des marchands titulaires de permis. Elle protège de plus les intérêts financiers des propriétaires qui stockent du maïs-grain, du soya, du canola ou du blé chez des exploitants d’élévateurs à grains titulaires de permis.
- Agricorp est chargée, dans le cadre d’un contrat avec le MAAAO, d’administrer les volets de délivrance de permis, d’examen des réclamations et d’application de la loi pour le PPPC, ainsi que de déterminer la situation financière des candidats à l’obtention d’un permis.
Moyens utilisés pour communiquer les messages clés
- Informer chaque année les intervenants de la situation et des résultats des fonds en leur remettant une copie des états financiers vérifiés et du rapport annuel de la Commission dès qu’ils sont disponibles.
- Si elle reçoit une réclamation, la Commission informera le demandeur et le marchand ou l’exploitant d’élévateur à grains par lettre de la suite donnée à la réclamation.
- Communiquer la politique de placement établie par la Commission aux intervenants après l’examen annuel de la Commission.
- Rencontrer les intervenants et participer à au moins une réunion tous les deux ou trois ans ou plus fréquemment si nécessaire. Fournir aux intervenants de l’information à jour sur les nominations des membres de la Commission (c’est-à-dire les nouveaux membres et les renouvellements de mandat)
- Au besoin, le ministre consultera le président si de nouvelles orientations importantes sont envisagées à l’égard de la Commission. Le sous-ministre rencontrera, au besoin, le président pour discuter de questions d’importance pour la Commission et le MAAAO.
Rapport sur l’examen actuariel
- La Commission transmettre les résultats et les recommandations de l’examen actuariel aux intervenants du secteur céréalier après le prochain examen, dans un souci d’ouverture et de transparence.
- La Commission veillera, ce faisant, à ce que les intervenants comprennent la raison d’être des modifications apportées aux droits obligatoires des producteurs.
Nouvelle loi et nouveaux règlements
- Le ministère fixe à 2025 la date d’entrée en vigueur du nouveau règlement et de la proclamation de la nouvelle loi. Une fois les changements finalisés et approuvés, le ministère, Agricorp et la Commission décideront de la meilleure façon de les communiquer aux producteurs et aux marchands titulaires d’un permis.
Inventaire des cas d’utilisation de l’intelligence artificielle (IA)
La Commission ne compte aucun cas d’utilisation de l’IA.
Annexe 1 : Membres actuels de la Commission (au 28 février 2025)
Poste | Nom du membre | Organisme | Mandat |
---|---|---|---|
Président (temps partiel) | Ron Campbell | Du 2018–01–29 au 2026–11–02 | |
Vice-président (à temps partiel) | Jeff Barlow | GFO | Du 2022–03–28 au 2027–08–05 *Nommé à la vice-présidence en août 2024 |
Membre (temps partiel) | Keith Black | GFO | Du 2022–03–28 au 2025–03–27 |
Membre (temps partiel) | Jennifer Doelman | GFO | Du 2019–06–26 au 2025–06–25 |
Membre (temps partiel) | Jennifer Macdonald | OCG | Du 2017–03–13 au 2026–03–18 |
Membre (temps partiel) | Paul Hazzard | OABA | Du 2020–08–21 au 2026–08–20 |
Membre (temps partiel) | Nadine Schwandt | OABA | Du 2017–10–27 au 2026–10–26 |
Membre (temps partiel) | Tyler McBlain | Nomination directe par le ministre | Du 2019–08–21 au 2027–08–20 *Mandat reconduit en août 2024 |
Annexe 2 : Historique des réclamations (au 28 février 2025)
Exercice financier (1er avril au 31 mars) | Nombre de réclamations analysées/décisions rendues | Nombre de paiements liés à des réclamations | Montant total d’indemnités versées par les fonds | Dollars recouvrés et ajoutés aux fonds | Montant versé par les fonds |
---|---|---|---|---|---|
1985–1988 | 271 | 98 | 1 087 205,04 $ | 338 979,00 $ | 748 253,04 $ |
1988–1989 | 2 | 2 | 15 806,69 $ | 0,00 $ | 15 806,69 $ |
1989–1990 | 13 | 13 | 249 748,02 $ | 0,00 $ | 249 748,02 $ |
1990–1991 | 20 | 18 | 279 367,75 $ | 2 000,00 $ | 277 367,75 $ |
1991–1992 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
1992–1993 | 11 | 11 | 266 814,40 $ | 40 000,00 $ | 226 814,40 $ |
1993–1994 | 27 | 24 | 270 500,59 $ | 0,00 $ | 270 500,59 $ |
1994–1995 | 5 | 1 | 15 993,09 $ | 8 000,00 $ | 7 993,09 $ |
1995–1996 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
1996–1997 | 51 | 45 | 434 282,39 $ | 0,00 $ | 434 282,39 $ |
1997–1998 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
1998–1999 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
1999–2000 | 21 | 21 | 57 786,98 $ | 0,00 $ | 57 786,98 $ |
2000–2001 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
2001–2002 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
2002–2003 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
2003–2004 | 8 | 8 | 147 204,67 $ | 11 379,00 $ | 135 825,67 $ |
2004–2005 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
2005–2006 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
2006–2007 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
2007–2008 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
2008–2009 | 19 | 18 | 731 797,00 $ | 267 000,00 $ | 464 797,00 $ |
2009–2010 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
2010–2011 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
2011–2012 | 3 | 0 | 0,00 $ | 0,00 $ | 0,00 $ |
2012–2013 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
2013–2014 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
2014–2015 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
2015–2016 | 5 | 4 | 7 617,23 $ | 7 617,23 $ | 0,00 $ |
2016–2017 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
2017–2018 | 15 | 2 | 29 132,89 $ | 29 132,89 $ | 0,00 $ |
2018–2019 | 8 | 0 | 0,00 $ | 0,00 $ | 0,00 $ |
2019–2020 | Néant | Néant | S.O. | S.O. | S.O. |
2020–2021 | 1 | 0 | 0,00 $ | 0,00 $ | 0,00 $ |
2021–2022 | Néant | Néant | 0,00 $ | 0,00 $ | 0,00 $ |
2022–2023 | Néant | Néant | 0,00 $ | 0,00 $ | 0,00 $ |
2023–2024 | Néant | Néant | 0,00 $ | 0,00 $ | 0,00 $ |
2024–2025 | Néant | Néant | 0,00 $ | 0,00 $ | 0,00 $ |
Total | 480 | 265 | 3 593 283,74 $ | 704 108,12 $ | 2 889 175,62 $ |
Annexe 3 : Revenus et dépenses par fonds pour les exercices 2022–2023 et 2023–2024
Résumé des revenus et des dépenses pour les exercices 2022-2023 et 2023-2024 par fonds (selon les états financiers vérifiés) :
- Dans l’ensemble, le total des soldes des quatre fonds s’élevait à 19,2 millions de dollars au 31 mars 2024, ce qui représente une augmentation par rapport à l’année précédente, principalement en raison des revenus de placements reçus.
- Aucune réclamation n’a été reçue et il n’y a pas eu de décision à prendre. Les indemnités versées ont été de 0 $ au cours des deux derniers exercices.
- Les revenus des fonds provenant des droits obligatoires ont augmenté au cours de l’exercice 2023-2024 par rapport à l’exercice précédent.
Sommaire par fonds | Maïs-grain 2022–2023 | Maïs-grain 2023–2024 | Soya 2022–2023 | Soya 2023–2024 | Canola 2022–2023 | Canola 2023–2024 | Blé 2022–2023 | Blé 2023–2024 | Total 2022–2024 | Total 2023–2024 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Droits obligatoires | 7 760 $ | 7 607 $ | 373 685 $ | 349 037 $ | 11 591 $ | 11 018 $ | 105 803 $ | 144 430 $ | 498 839 $ | 512 092 $ |
Intérêts issus des placements | 178 882 $ | 267 607 $ | 190 634 $ | 310 719 $ | 31 220 $ | 49 892 $ | 130 677 $ | 209 629 $ | 531 412 $ | 837 847 $ |
Recouvrements d’indemnités versées | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ |
Total des revenus | 186 642 $ | 275 214 $ | 564 319 $ | 659 756 $ | 42 811 $ | 60 910 $ | 236 480 $ | 354 059 $ | 1 030 252 $ | 1 349 939 $ |
Sommaire par fonds | Maïs-grain 2022–2023 | Maïs-grain 2023–2024 | Soya 2022–2023 | Soya 2023–2024 | Canola 2022–2023 | Canola 2023–2024 | Blé 2022–2023 | Blé 2023–2024 | Total 2022–2024 | Total 2023–2024 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Détermination de la situation financière/Délivrance de permis et application de la loi | 196 552 $ | 181 084 $ | 196 929 $ | 185 354 $ | 24 730 $ | 22 115 $ | 76 387 $ | 53 764 $ | 494 598 $ | 442 317 $ |
Sommaire par fonds | Maïs-grain 2022–2023 | Maïs-grain 2023–2024 | Soya 2022–2023 | Soya 2023–2024 | Canola 2022–2023 | Canola 2023–2024 | Blé 2022–2023 | Blé 2023–2024 | Total 2022–2024 | Total 2023–2024 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Gouvernance/Secrétariat | 8 194 $ | 7 868 $ | 8 210 $ | 8 054 $ | 1 031 $ | 961 $ | 3 185 $ | 2 336 $ | 20 620 $ | 19 219 $ |
Services financiers | 12 563 $ | 14 662 $ | 12 583 $ | 14 982 $ | 1 726 $ | 1 964 $ | 5 481 $ | 5 065 $ | 32 353 $ | 36 673 $ |
Frais professionnels (p. ex. actuariat) | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ |
Services juridiques et d’enquête pour la Commission | 128 $ | 20 $ | 128 $ | 21 $ | 16 $ | 2 $ | 50 $ | 6 $ | 322 $ | 49 $ |
Indemnités versées | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ | 0 $ |
Sommaire par fonds | Maïs-grain 2022–2023 | Maïs-grain 2023–2024 | Soya 2022–2023 | Soya 2023–2024 | Canola 2022–2023 | Canola 2023–2024 | Blé 2022–2023 | Blé 2023–2024 | Total 2022–2024 | Total 2023–2024 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Total des dépenses | 217 437 $ | 203 634 $ | 217 850 $ | 208 411 $ | 27 503 $ | 25 042 $ | 85 103 $ | 61 171 $ | 547 893 $ | 498 258 $ |
Sommaire par fonds | Maïs-grain 2022–2023 | Maïs-grain 2023–2024 | Soya 2022–2023 | Soya 2023–2024 | Canola 2022–2023 | Canola 2023–2024 | Blé 2022–2023 | Blé 2023–2024 | Total 2022–2024 | Total 2023–2024 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Solde net (total des revenus – total des dépenses) | (30 795 $) | 71 580 $ | 346 469 $ | 451 345 $ | 15 308 $ | 35 868 $ | 151 377 $ | 292 888 $ | 482 359 $ | 851 681 $ |
Sommaire par fonds | Maïs-grain 2022–2023 | Maïs-grain 2023–2024 | Soya 2022–2023 | Soya 2023–2024 | Canola 2022–2023 | Canola 2023–2024 | Blé 2022–2023 | Blé 2023–2024 | Total 2022–2024 | Total 2023–2024 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Solde des fonds au début de l’exercice | 6 003 815 $ | 5 973 020 $ | 6 339 790 $ | 6 686 259 $ | 1 073 272 $ | 1 088 580 $ | 4 469 644 $ | 4 621 021 $ | 17 886 521 $ | 18 368 880 $ |
Solde des fonds à la fin de l’exercice | 5 973 020 $ | 6 044 600 $ | 6 686 259 $ | 7 137 604 $ | 1 088 580 $ | 1 124 448 $ | 4 621 021 $ | 4 913 909 $ | 18 368 880 $ | 19 220 561 $ |
Annexe 4 : Lettre d’orientation du ministre pour l’exercice 2025–2026
Les pages suivantes comprennent la lettre d’orientation du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Agroentreprise à la Commission de protection financière des producteurs de céréales. Cette lettre présente les priorités du gouvernement de l’Ontario concernant la Commission pour l’exercice 2025–2026.
Ron Campbell
Président, Commission de protection financière des producteurs de céréales
1, chemin Stone Ouest
Guelph (Ontario) N1H 8M4
Monsieur Campbell,
J’ai l’honneur de vous dévoiler les priorités de notre gouvernement pour l’exercice 2025–2026 concernant la Commission de protection financière des producteurs de céréales (la « Commission »).
Faisant partie intégrante du gouvernement, les organismes sont censés agir dans l’intérêt de la population de l’Ontario et s’assurer qu’ils optimisent les ressources pour les contribuables. Les organismes doivent également respecter les politiques et les directives du gouvernement.
En vertu des exigences de la Directive concernant les organismes et les nominations, les organismes doivent aligner leurs buts, objectifs et orientation stratégique sur les priorités et l’orientation de notre gouvernement. En votre qualité de président, vous devez veiller à ce que le plan d’activités de la Commission témoigne de la volonté de l’organisme à répondre aux attentes et aux priorités du gouvernement énoncées plus bas. Vous devez également rendre compte des progrès et des réalisations de la Commission dans le rapport annuel. Chaque année, un rapport sur le respect de ces exigences est transmis au Conseil du Trésor/Conseil de gestion du gouvernement.
La présente lettre énonce mes attentes pour 2025–2026 afin que la Commission fasse preuve d’innovation, de durabilité et de responsabilisation aux termes de l’orientation suivante :
Innovation
- Simplifier les interactions avec les clients/consommateurs
- Élargir et optimiser les offres de services numériques
- Améliorer la satisfaction des clients/consommateurs
- Transmettre des données à Approvisionnement Ontario, sur demande, concernant les dépenses et la planification des approvisionnements, la passation de marchés et les relations avec les fournisseurs, dans le but d’orienter la prise de décisions fondées sur les données
Durabilité
- Renforcer la prestation du service public en orientant les ressources existantes vers les secteurs prioritaires
- Utiliser les ressources publiques de manière efficiente
Responsabilisation
- Créer et déclarer des mesures de la performance axées sur les résultats pour contrôler et évaluer la performance de façon efficace
- Protéger les données des particuliers, des entreprises ou des organisations en gérant activement la sécurité des données et la cybersécurité, et en déclarant les recours à l’intelligence artificielle
- Rendre compte de tous les risques élevés, ainsi que de plans d’atténuation efficaces
- Mettre au point et encourager les initiatives en faveur de la diversité et de l’inclusion qui font la promotion d’un milieu de travail équitable, inclusif, accessible, antiraciste et diversifié
Ce sont les engagements de l’ensemble du gouvernement pour les organismes provinciaux régis par un conseil d’administration. Veuillez consulter le guide ci-joint pour obtenir des détails sur chaque priorité et les mesures de la performance associées qui peuvent être utilisées au besoin.
Je vous communique également plusieurs priorités propres à la Commission :
- Assurer une surveillance efficace de ces deux volets : 1) la prestation par Agricorp des services de délivrance de permis des programmes; et 2) l’investissement et la gestion par Agricorp des fonds (c’est-à-dire des sommes générées par les droits obligatoires) dont la Commission est responsable. Il s’agit notamment de surveiller efficacement les dépenses et activités des programmes afin d’en assurer l’efficacité, la transparence, la responsabilisation financière et la durabilité à long terme.
- Maintenir une communication ouverte, fournir un service client de qualité supérieure et entretenir des relations avec les principaux groupes d’intervenants, notamment :
- En évaluant les rendements des fonds par rapport à des objectifs quantifiables et en produisant des rapports à ce sujet;
- En travaillant en coopération avec les groupes d’intervenants dans l’optique de les sensibiliser à leurs droits et responsabilités en vertu du programme (notamment les avantages de vendre leurs produits à des acheteurs titulaires de permis) et en renforçant la conformité;
- En se dotant d’une politique de placement bien établie faisant l’objet d’un examen annuel et communiquée aux intervenants;
- En veillant à ce que les intervenants comprennent clairement les dépenses administratives et opérationnelles financées par les fonds;
- En veillant à ce que les principaux groupes d’intervenants comprennent la raison d’être des modifications recommandées concernant les droits obligatoires des producteurs.
- Continuer d’examiner les réclamations et de statuer sur celles-ci de façon juste et équitable et dans des délais raisonnables, en se concentrant sur la réduction du fardeau et l’amélioration de l’expérience liée au service à la clientèle. La Commission est censée statuer sur les réclamations en se fondant sur une application prudente et cohérente des procédures opérationnelles établies, ainsi que sur un service à la clientèle efficace.
- Poursuivre le dialogue avec le ministère, si nécessaire, sur les travaux à venir pour mettre en œuvre la Loi visant à protéger les agriculteurs contre les défauts de paiement, ainsi que toute modification.
- Soutenir les priorités du gouvernement pour moderniser la prestation des programmes et encourager l’innovation et la résilience du secteur agroalimentaire en utilisant cette perspective pour éclairer les décisions opérationnelles de la Commission et en soutenant l’élaboration des politiques du ministère, au besoin, en tirant parti des connaissances et de l’expertise de ses membres sur l’industrie.
Je serai heureux de discuter de ces priorités lors de notre prochaine réunion et de savoir comment le plan d’activités à venir et les opérations courantes de la Commission en tiendront compte.
Merci à vous et aux membres de la Commission pour votre engagement continu envers la Commission de protection financière des producteurs de céréales. Vos efforts et votre soutien permanent ont une importance inestimable pour notre gouvernement et pour la population de l’Ontario.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec mon bureau ou avec David Hagarty, sous-ministre adjoint, Division des politiques.
Veuillez agréer l’expression de mes meilleurs sentiments.
Robert J. Flack
Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Agroentreprise
Pièce jointe :
- Tableau des priorités du gouvernement pour le secteur des organismes
Notes en bas de page
- note de bas de page[1] Retour au paragraphe Ces chiffres représentent les dépenses réelles des trois premiers trimestres pour 2024–2025 et une prévision pour le quatrième trimestre.
- note de bas de page[2] Retour au paragraphe Voici le rendement des placements prévu au budget : 2023–24 : 4,15 %; 2024–2025 : 4,1 %; 2025–2026 : 4,15 %; 2026–2027 : 3,63 % et 2027–2028 : 3,48 %.
- note de bas de page[3] Retour au paragraphe Les dépenses liées à l’examen de la situation financière, à la délivrance de permis et à l’application de la loi ont trait à l’administration de la Loi sur le grain, notamment à l’examen de la situation financière, à la délivrance de permis, à l’examen des réclamations et à l’application de la loi, à la rémunération de deux membres de la FRRC et à d’autres frais administratifs (par exemple, les frais bancaires). Depuis le 1er janvier 2020, la Commission assume l’intégralité des dépenses administratives du programme. Pour estimer le solde net, les droits des marchands et les frais d’octroi de permis sont déduits des dépenses prévues (environ 80 000 $ par exercice).
- note de bas de page[4] Retour au paragraphe Le montant relatif aux réclamations est ajouté à des fins d’établissement du budget uniquement en se fondant sur l’analyse de l’information figurant dans les examens actuariels réalisés en 2011, en 2016 et lors de l’exercice 2021–2022.
- note de bas de page[5] Retour au paragraphe Depuis le 1er avril 2020, la Commission est responsable du paiement de la plupart des services juridiques et services d’étude de réclamations.
- note de bas de page[6] Retour au paragraphe Examen actuariel : Le montant du budget est estimé en fonction des dépenses liées à l’examen réalisé au cours de l’exercice 2021–2022. Le prochain examen actuariel est prévu pour l’exercice 2026–2027.