Résumé

Le plan d’activités de Recherche et innovation agricoles Ontario (RIAO) de 2024-2027 présente les engagements de l’organisme en rapport avec les priorités du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Agroentreprise (MAAAO), les devoirs et les droits de l’organisme tels qu’ils figurent dans la Loi sur RIAO, le protocole d’entente (PE) entre RIAO et le MAAAO, la vision de RIAO et la lettre d’orientation annuelle de 2025-2026.

RIAO harmonisera son travail de manière à s’acquitter de ses responsabilités et des priorités énoncées par le MAAAO. Parmi ces domaines prioritaires :

  • Conseils : fournir des conseils stratégiques au ministre sur la recherche et l’innovation en ce qui concerne l’agriculture, l’alimentation et l’agroentreprise.
  • Engagement et relations : établir et renforcer des relations qui rehaussent la recherche et l’innovation en matière d’agriculture, d’alimentation et d’agroentreprise.
  • Surveillance des programmes et installations de recherche : consulter des spécialistes universitaires et des chercheurs, des producteurs, des transformateurs, des membres de l’industrie et d’autres organisations des secteurs de l’agriculture et de l’alimentation, afin de déterminer les besoins, de coordonner et de créer des programmes de recherche ouverte. Assurer, en outre, la surveillance des 14 propriétés de recherche appartenant à RIAO.
  • Mise en œuvre stratégique : poursuivre l’exécution du plan stratégique 2023-2032 de RIAO en vue de permettre une recherche transformationnelle à forte incidence pour les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise de l’Ontario.
  • Défense : encourager l’intérêt pour la recherche et mettre en avant ses avantages afin de stimuler l’innovation et la commercialisation au sein du système de recherche et d’innovation des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise de l’Ontario.
  • Gouvernance : moderniser la gouvernance, les procédures et les processus de RIAO pour renforcer les fondements de RIAO en tant qu’organisme moderne et efficace axé sur la recherche et l’innovation.
  • Connaissances : encourager et faciliter l’application et le transfert des connaissances (ATC) en matière d’agriculture, d’alimentation et d’agroentreprise.

Priorités du MAAAO

Le MAAAO renforce les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise en finançant le développement et le transfert de technologies innovantes, en favorisant les investissements, en stimulant les marchés, en exerçant une surveillance réglementaire et en offrant des outils efficaces pour la gestion des risques. En coopération avec le ministère des Affaires rurales (MAR), le MAAAO aide également l’Ontario rural à bâtir des communautés fortes et dynamiques, affichant des économies diversifiées et des climats sociaux et environnementaux sains.

Le MAAAO soutient directement et fait progresser la stratégie Cultiver l’Ontario, qui est le plan du gouvernement pour renforcer les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise, alimenter la croissance économique, contribuer à garantir un approvisionnement alimentaire efficace, fiable et responsable et régler les vulnérabilités actuelles du secteur agroalimentaire grâce à la recherche et à des innovations. Le MAAAO cherche à libérer le potentiel des systèmes de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise de l’Ontario au moyen de plusieurs priorités.

Parmi les facteurs clés pour atteindre ces objectifs :

  • instaurer des systèmes robustes de protection, de contribution et de garanties du réseau agroalimentaire dans le secteur de l’agroalimentaire (par exemple, faire respecter et améliorer la salubrité alimentaire et la santé des animaux, des plantes et des humains)
  • assurer l’intendance de la capacité de l’Ontario de produire des aliments (par exemple, qualité du sol et de l’eau, changements climatiques) et favoriser le développement de l’agriculture dans le Nord
  • stimuler le développement économique des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise (par exemple, traitement des aliments, bioproduits)

Ces initiatives visent à créer une économie plus forte pour la province, à garantir la durabilité des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise, et à offrir une qualité de vie élevée aux communautés rurales et urbaines de l’Ontario.

Loi sur la société Recherche et innovation agricoles Ontario

La Loi sur la société Recherche et innovation agricoles Ontario (la « Loi sur RIAO ») confère à RIAO son autorité en tant qu’organisme régi par un conseil d’administration qui relève du ministre du MAAAO. En 2024, la Loi sur RIAO a été mise à jour afin d’élargir le périmètre de la recherche en Ontario. Cette mise à jour vise à soutenir les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise en encourageant l’adoption de pratiques de production avancées et la commercialisation de nouvelles technologies. Le but est de contribuer à améliorer la compétitivité et la productivité du secteur.

En plus d’un mandat actualisé pour l’organisme qui met davantage l’accent sur les relations avec l’industrie et la consultation, la Loi sur RIAO confère des pouvoirs clés à l’organisme, notamment le pouvoir de :

  • devenir propriétaire de biens immobiliers
  • détenir des fonds pour mener à bien le mandat de l’organisme
  • mettre en place des programmes destinés à la recherche et à l’innovation dans le secteur agroalimentaire
  • conclure des ententes concernant la propriété intellectuelle

La modernisation de la Loi sur RIAO fait progresser la vision de l’Ontario qui consiste à être un chef de file mondial de la recherche et de l’innovation dans les domaines de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Améliorer la compétitivité et la productivité ainsi que développer et adopter de nouvelles technologies dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation sont des objectifs essentiels énoncés dans la stratégie Cultiver l’Ontario. Les mises à jour de la Loi sur RIAO sont un moyen pour le gouvernement de l’Ontario de renforcer le secteur de l’agriculture et de l’alimentation, de soutenir la croissance économique et de garantir un approvisionnement alimentaire efficace, fiable et responsable pour les Ontariens.

Protocole d’entente entre RIAO et le MAAAO

À titre d’organisme de services opérationnels régi par un conseil d’administration, RIAO a conclu un PE avec le MAAAO. Ce PE vise à :

  • établir les rapports de responsabilité entre le ministre du MAAAO, ainsi que le président et le directeur général de RIAO
  • préciser les rôles et les responsabilités du ministre et du sous-ministre du MAAAO ainsi que ceux du président, du directeur général et des membres du conseil d’administration de RIAO
  • clarifier et délimiter les dispositions opérationnelles, administratives, financières, en matière de dotation en personnel, de vérification des comptes et de communication de l’information entre RIAO et le MAAAO

Le PE entre le MAAAO et RIAO a été révisé pour la dernière fois en juin 2019 et confirmé en 2021. Le 1er octobre 2024, une version actualisée de la Directive concernant les organismes et les nominations (DON) a été publiée, introduisant des exigences révisées. En parallèle de ces nouvelles exigences, l’organisme continue de travailler à la mise à jour du PE. L’échéance pour faire approuver et signer le nouveau PE était le 1er février 2025. Cependant, une élection provinciale et une période de bref électoral ont entraîné des retards et RIAO n’a pas pu respecter l’échéance. Le processus d’approbation du PE visant à mettre l’organisme en conformité avec la DON a été relancé début 2025 et l’échéance a été fixée à la fin du printemps 2025.

Vision de RIAO

Vision

Mettre en œuvre des recherches ayant une incidence considérable et un pouvoir de transformation dans les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise de l’Ontario.

Mission

RIAO est un organisme qui prodigue des conseils fiables et crédibles au ministre en ce qui a trait à ce qui suit :

  • les priorités des rapports et programmes, les rapports et les programmes stratégiques
  • l’optimisation et l’utilisation de l’infrastructure de recherche qui appartient à RIAO
  • la transition de la recherche à l’action puis à l’évaluation et à la communication de la valeur de la recherche
  • la promotion de secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise prospères, durables et résilients

Piliers stratégiques

Infrastructure : tirer avantage des infrastructures et actifs de recherche et d’innovation en Ontario en vue de maximiser les avantages pour le secteur agroalimentaire

Conseil : offrir des conseils stratégiques éclairés et audacieux au ministre pour faciliter une recherche et une innovation ayant une incidence considérable et un pouvoir de transformation dans le secteur agroalimentaire

Rapports stratégiques : établir des rapports stratégiques qui améliorent l’écosystème de la recherche et s’alignent sur les priorités et les objectifs du ministère, de RIAO et du secteur

Communications : communiquer la valeur de la recherche relative au secteur agroalimentaire de l’Ontario, y compris les possibilités et les réussites associées à la recherche et l’innovation

Lettre d’orientation annuelle de RIAO pour 2024-2025

À l’automne 2024, l’honorable Robert J. Flack, ministre du MAAAO, a adressé une lettre d’orientation annuelle au président de RIAO. Cette lettre explicite les priorités et les attentes du gouvernement pour 2025-2026 à l’égard de tous les organismes, notamment les priorités propres à RIAO.

Priorités des organismes du MAAAO pour 2025-2026

Innovation
  • Simplifier les interactions avec les clients/consommateurs
  • Élargir et optimiser les offres de services numériques
  • Améliorer la satisfaction des clients/consommateurs
Durabilité
  • Renforcer la prestation du service public en optimisant les capacités organisationnelles et en orientant les ressources existantes vers les secteurs prioritaires
  • Utiliser les ressources publiques de manière efficiente et exploiter RIAO en respectant son budget
Responsabilisation
  • Créer et déclarer des mesures de la performance axées sur les résultats pour contrôler et évaluer la performance de façon efficace
  • Protéger les données des particuliers, des entreprises ou des organisations en gérant activement la sécurité des données et la cybersécurité, et en déclarant les recours à l’intelligence artificielle
  • Rendre compte de tous les risques élevés, ainsi que de plans d’atténuation efficaces
  • Aligner les politiques de travail hybrides sur la fonction publique de l’Ontario (FPO)
  • Mettre au point et encourager les initiatives en faveur de la diversité et de l’inclusion qui font la promotion d’un milieu de travail équitable, inclusif, accessible, antiraciste et diversifié

Priorités propres à RIAO

Construction d’immobilisations majeures
  • Continuer d’échanger avec les conseils du secteur de la volaille, l’Université de Guelph et les fournisseurs de services engagés pour permettre la planification, la conception et la construction de nouvelles installations de recherche consacrées à la volaille, à Elora
  • Poursuivre la planification liée au financement, à la conception et à la construction du Centre ontarien pour l’innovation en matière d’alimentation, une initiative de provenderie de recherche à petite échelle menée au centre de recherche à Elora pour remplacer la provenderie de recherche Arkell, vieillissante et obsolète
Propriété foncière, gestion et projets d’infrastructures durables
  • Continuer d’employer les ressources de manière optimale à titre de propriétaire et de gestionnaire des installations et des propriétés de recherche agroalimentaire de l’Ontario
  • Continuer à assurer un encadrement et une gestion efficaces à long terme des actifs physiques de RIAO, grâce au plan de gestion des biens (PGB) et à la politique de RIAO et à l’élaboration d’un plan stratégique de gestion des biens (PSGB) complet
  • Continuer d’accorder la priorité aux projets et initiatives ayant une incidence considérable grâce au programme d’immobilisations mineures et mettre à niveau les infrastructures des centres de recherche
  • Échanger avec le secteur de l’agriculture et l’industrie alimentaire, le milieu universitaire et les experts en innovation pour évaluer les besoins futurs en matière d’infrastructures de recherche
  • Pousser la revitalisation de l’infrastructure de recherche de la province, indispensable pour promouvoir les activités de recherche novatrice ainsi que la pérennité et la croissance à long terme des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise, en leur faisant acquérir une capacité de pointe et intégrée, soutenue par des modèles de financement conjoint et des partenariats entre l’industrie et le gouvernement
  • Améliorer l’approfondissement de rapports stratégiques en vue d’appuyer les priorités de l’industrie et du gouvernement en matière de recherche et d’innovation et de moderniser l’infrastructure de recherche
  • Poursuivre le développement, l’investissement et la mise en œuvre de technologies vertes et durables dans l’ensemble des infrastructures de RIAO, notamment des technologies et des mesures d’économie de coûts et de réduction du carbone comme des systèmes de conservation et de recirculation de l’eau, des systèmes de conservation et de production d’énergie, par exemple, en installant des réseaux solaires dans les centres de recherche
Planification stratégique et conseils
  • Continuer de stimuler l’adoption de l’innovation au sein du secteur en appuyant les objectifs de la stratégie Cultiver l’Ontario
  • Continuer de prodiguer des conseils stratégiques au ministre et au ministère sur les priorités et les programmes de recherche qui influent sur la prospérité, la compétitivité et la pérennité des secteurs de l’agriculture et de l’alimentation de l’Ontario
  • Échanger avec les membres de l’industrie, les universitaires et les spécialistes en innovation pour orienter l’élaboration des priorités de recherche, notamment à l’aide de tables rondes, de comités, de groupes de travail ou de jours de recherche dans les centres
  • Poursuivre la mise en œuvre de la vision de RIAO afin de permettre à la recherche et à l’innovation d’avoir un fort pouvoir de transformation
  • Continuer d’évaluer les occasions pour la recherche et l’innovation dans le secteur de l’agriculture et l’industrie alimentaire, notamment les priorités de recherche du MAAAO, l’agriculture dans le Nord, la génomique, la robotique et l’automatisation, le développement technologique et le traitement des aliments
  • Mettre en œuvre des stratégies et des programmes qui optimisent la gestion stratégique des intérêts de RIAO en matière de propriété intellectuelle et de commercialisation, y compris l’expansion du Programme de RIAO pour l’innovation en matière de recherche sur l’amélioration génétique (PIRAG) qui soutient la recherche sur la sélection de cultures et l’élevage en Ontario
  • Continuer de collaborer étroitement avec le MAAAO, l’industrie et le milieu universitaire pour relever de manière proactive les tendances susceptibles d’influer sur les secteurs de l’agroalimentaire et des produits agricoles de l’Ontario et s’y préparer, ainsi que pour positionner les installations de RIAO de façon à ce que les besoins liés aux nouvelles priorités en recherche soient comblés et que le secteur accède aux solutions, aux technologies et aux pratiques exemplaires « fabriquées en Ontario »
Gouvernance de RIAO
  • Recommander des candidats susceptibles d’élargir et de compléter les compétences actuelles du conseil d’administration et favoriser de nouvelles perspectives et possibilités d’engagement pour RIAO
  • Procéder à un examen du mandat de l’organisme axé sur la gouvernance, l’efficacité opérationnelle, la viabilité et l’efficience pour s’assurer que RIAO a la capacité de gérer efficacement les volets finance, infrastructure, stratégie et communication à long terme
  • Créer des comités composés de membres et de non-membres afin de faire progresser les objectifs de la stratégie Cultiver l’Ontario, ainsi que ceux de l’organisme et du gouvernement
  • Conformément aux directives du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) et suite à la récente modernisation de la Loi sur RIAO, modifier le PE de l’organisme et rédiger la version définitive de ses règlements administratifs en matière de finances et de gouvernance, et faire approuver tous ces éléments
Communications
  • Démarrer la mise en œuvre d’un plan de communication optimisé avec pour objectif principal de mieux faire connaître l’organisme en interne (au sein du MAAAO) et en externe
  • Promouvoir activement les activités de recherche et le réseau de centres de recherche au sein du secteur de l’agroalimentaire
  • Continuer de renforcer les relations de RIAO avec l’Université de Guelph, le Centre de recherche et d’innovation de Vineland (CRIV) et les autres parties pour communiquer :
    • l’incidence de la recherche en agroalimentaire en Ontario
    • les résultats de recherche destinés aux principaux clients du secteur agroalimentaire dans un format à la fois exploitable et accessible
  • Mettre en œuvre la phase suivante de la stratégie de promotion de la marque de RIAO et accroître la notoriété et la visibilité de l’organisme au sein du secteur agroalimentaire, en mettant l’accent sur la modernisation de la Loi sur RIAO et le profil élevé de l’organisme
Renforcement des collaborations, intensification des rapports stratégiques et exploitation des actifs
  • Accroître la collaboration avec les universités, les collèges, les établissements de recherche, ainsi que les associations sectorielles, dont les peuples, communautés et organisations autochtones, en vue d’exploiter les actifs de RIAO à l’appui des priorités de recherche et d’innovation de l’industrie et du gouvernement, au profit de la province et du secteur agroalimentaire
  • Poursuivre le travail sur la politique et le plan d’accès et d’utilisation de RIAO avec l’Université de Guelph pour améliorer et faciliter l’accès des tiers aux centres de recherche de RIAO
  • Échanger directement avec le secteur afin d’élargir le rayon des démonstrations des innovations et le déploiement des technologies par l’intermédiaire des rapports stratégiques dans les centres de recherche de RIAO

Directive concernant les organismes et les nominations (DON) : garantir la transparence, la responsabilisation et la bonne gouvernance

Conformément à la DON, RIAO continue de respecter les directives et les politiques applicables du gouvernement et de garantir la transparence et la responsabilisation dans ses rapports généraux et les autres rapports.

Une gouvernance solide, efficace et efficiente est essentielle au succès de RIAO. Il s’agit d’un élément essentiel pour la mise en œuvre du plan stratégique de RIAO et les efforts opérationnels et généraux de RIAO.

Fondements : Directive concernant les organismes et les nominations

Parmi les activités et fonctions qui permettent une bonne gouvernance :

  • la version modernisée de la Loi sur RIAO, et ses documents connexes, comme les règlements administratifs en matière de finances et de gouvernance
  • le PE de RIAO
  • la lettre d’orientation annuelle de RIAO
  • la conformité de RIAO à toutes ses obligations provinciales concernant les rapports à présenter, conformément à la DON (par exemple, rapport annuel, états financiers, plan d’activité, évaluations des risques, certificat d’assurance)
  • le processus normalisé concernant les nominations et les reconductions de l’organisme

Indicateurs de rendement clés (IRC) :

  • Les connaissances et les compétences de RIAO reflètent la matrice des compétences de ses membres en combinaison avec la DON.
  • Les membres sont consultés chaque année sur le programme et les priorités de recherche du MAAAO et sont informés des résultats des recherches, ce qui permet de conseiller le ministre au moyen de lettres de rapport.
  • Les membres de RIAO comprennent des représentants de chefs de file de groupes, de personnes et de communautés privés d’équité.
  • Au minimum trois séances annuelles de perfectionnement professionnel et d’apprentissage sur l’autochtonisation, l’équité, la diversité et l’inclusion (AEDI).

Le rapport annuel de RIAO reflète la manière dont l’organisme a directement respecté la lettre d’orientation annuelle et le plan d’activités.

Gouvernance opérationnelle et d’entreprise

Parmi les activités et fonctions qui permettent une bonne gouvernance :

  • un calendrier annuel des réunions fixées de RIAO et communiquées un an à l’avance
  • une fréquence normalisée de réunions entre le directeur général et le sous-ministre ainsi qu’entre le président de RIAO et le ministre, sur une base annuelle
  • des calendriers normalisés pour le partage des documents pour les réunions de RIAO
  • la rédaction du règlement administratif en matière de gouvernance de RIAO, en accord avec le PE de RIAO, portant notamment sur des aspects opérationnels comme les limites de mandat, les seuils d’assiduité et autres

IRC :

  • L’ordre du jour et les documents des réunions de RIAO sont communiqués dans le délai normalisé pour permettre aux membres d’examiner les différents points et de se préparer aux réunions.
  • Un minimum de quatre réunions est prévu entre le directeur général et le sous-ministre, chaque année.
  • Le président enverra une lettre de rapport au ministre après chaque réunion du conseil d’administration de RIAO.
  • Un sondage annuel sera envoyé aux membres de RIAO pour autoévaluer le rendement de l’organisme et les forces et faiblesses des groupes.
  • Les IRC du règlement administratif en matière de gouvernance prévoient une durée maximale de mandat de trois ans et au plus trois mandats pour les membres du conseil d’administration, des seuils d’assiduité et des rapports destinés au ministre, entre autres.
  • Les membres du conseil d’administration qui participent à des événements, à des conférences et à d’autres activités pour le compte de RIAO doivent produire des rapports qui sont ensuite enregistrés et transmis au reste du conseil d’administration.

Analyse de la conjoncture

L’analyse de la conjoncture décrit les paramètres dans lesquels RIAO mène ses activités. Elle indique les principaux événements, problèmes et tendances qui représentent un risque ou une occasion pour l’organisme, de sorte que celui-ci peut faire preuve d’initiative en évaluant les changements en interne et en externe qui sont susceptibles d’influencer son exploitation, ses stratégies et les tactiques entreprises ainsi qu’au moment d’y réagir. Les facteurs externes et internes ont été relevés et décrits en détail.

Parmi les facteurs externes examinés :

  • les changements législatifs, réglementaires ou politiques (gouvernement municipal, provincial ou fédéral)
  • l’environnement fiscal et les perspectives économiques
  • les changements et les tendances de l’environnement opérationnel
  • les changements démographiques, les conditions du marché du travail, les relations de travail et les conditions d’emploi

Parmi les facteurs internes examinés :

  • les principaux déterminants des coûts et de l’exécution des programmes
  • les données démographiques de la main-d’œuvre et les questions liées aux relations de travail
  • les changements structurels susceptibles d’avoir une incidence sur l’organisation
  • les examens de programme, les vérifications, les sondages et les recommandations des rapports fournis au ministère ou à l’organisme

Facteurs externes

Changements législatifs, réglementaires et politiques (à l’échelle municipale, provinciale et fédérale)

Le paysage législatif, réglementaire et politique du pays et de la province continue d’avoir une influence déterminante sur l’écosystème de la recherche agricole. Aux niveaux provincial et fédéral, les gouvernements accordent la priorité à la modernisation des politiques et des programmes afin de répondre aux questions liées à la durabilité, à l’adaptation aux changements climatiques et à l’innovation en agriculture. Les principaux changements législatifs fédéraux, provinciaux et territoriaux, ainsi que les principales politiques, y compris l’entente bilatérale entre le Canada et l’Ontario sur la mise en œuvre du Partenariat canadien pour une agriculture durable (le « PCA durable »), qui amorce la troisième année d’une entente de cinq ans, mettent l’accent sur l’agriculture adaptée au climat, la réduction des émissions et le renforcement de la résilience dans l’ensemble des systèmes agricolesfootnote 1. RIAO a déjà eu recours à ce levier de financement par le passé et continuera d’explorer les possibilités offertes par le financement octroyé dans le cadre du PCA durable, lorsque cela sera pertinent, que ce soit pour des projets en cours ou à venir.

Les récents changements apportés à plusieurs lois provinciales et fédérales traduisent les inquiétudes croissantes concernant les répercussions environnementales et la durabilité dans l’agriculture et en général. Certains de ces changements visent à imposer des règlements plus stricts sur les facteurs de production agricole, afin de limiter les risques pour les écosystèmes, tout en encourageant l’adoption de solutions de rechange plus écologiques. Parmi ces règlements, certains pourraient exiger d’améliorer la planification de la gestion des éléments nutritifs pour le secteur agricole, dans le but de protéger les ressources en eau, tout en soutenant des pratiques agricoles durables. Ces politiques sont en accord avec les engagements pris par le Canada de manière plus générale dans le cadre d’ententes internationales comme l’Accord de Paris et les objectifs de développement durable des Nations Uniesfootnote 2.

Les projets d’immobilisations mineures et majeures de RIAO, en cours ou proposés, continuent d’intégrer une perspective de durabilité et de réduction des répercussions environnementales, notamment sous forme d’améliorations et d’intégrations d’énergie verte dans les centres de recherche de RIAO.

L’élaboration des politiques aux deux paliers de gouvernement met de plus en plus l’accent sur la collaboration entre le secteur public et le secteur privé pour tirer parti de l’innovation et maximiser l’efficacité du financement de la recherche. Ces collaborations visent à combler l’écart entre la recherche et l’application, en veillant à ce que les nouvelles technologies et pratiques profitent aux agriculteurs ainsi qu’aux secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise en général. Dans le cadre de son nouveau mandat, RIAO s’est fixé un nouvel objectif qui consiste à stimuler l’intérêt à l’égard de la recherche comme moyen d’accroître l’innovation et la commercialisation. RIAO a ainsi l’occasion de favoriser l’application et l’adoption de la recherche par les utilisateurs finaux, comme les agriculteurs ou les transformateurs d’aliments, pour obtenir une incidence maximale.

Il reste des défis à relever pour les utilisateurs finaux. Les complexités réglementaires et les exigences de conformité peuvent représenter des obstacles pour les petites et moyennes exploitations agricoles, ce qui met en évidence la nécessité de leur faciliter l’accès au financement et aux ressources, ainsi que l’importance de l’ATC auprès de cette population. RIAO peut mettre à profit son profil et ses relations avec ces utilisateurs finaux pour les aider à accéder à ces ressources. De même, l’efficacité de ces changements législatifs et politiques dépendra de la participation continue des intervenants du secteur, un aspect que RIAO peut appuyer, par le biais d’événements et de son réseau de centres de recherche.

Perspectives économiques et environnement budgétaire et financier

Les taux d’intérêt élevés tout au long de l’année dernière ont considérablement ralenti l’activité économique. Cependant, à mesure que les pressions inflationnistes s’atténuent, la Banque du Canada prévoit poursuivre les réductions de son taux directeur, ce qui a déjà été amorcé à la fin de 2024. Ces réductions devraient permettre de rapprocher le taux directeur de la fourchette neutre de 2 à 2,5 %, d’ici la fin de 2025footnote 3. Toutefois, l’incertitude demeure quant au rythme et à l’ampleur de ces ajustements de taux, certains analystes prévoyant une approche plus graduelle pour aider à maîtriser l’inflationfootnote 4. Malgré ces mesures, les risques d’un ralentissement économique prolongé, voire d’une crise économique, restent élevés, tandis que l’instabilité mondiale, les perturbations commerciales et les défis liés à la politique fiscale intérieure constituent autant de vents contraires à une croissance soutenue.

Contrairement aux années précédentes, les ajustements de taux pourraient améliorer le pouvoir d’achat de RIAO dans le cadre de ses projets d’immobilisations mineures et majeures. Toutefois, les chaînes d’approvisionnement ne sont toujours pas complètement rétablies, même plusieurs années après la pandémie, maintenant les coûts de construction à un niveau historiquement élevé. De plus, il n’est pas exclu que les retombées potentielles des réductions de taux soient entièrement annulées par les risques sérieux et probables de perturbations commerciales, en particulier avec les États-Unis, ce qui accentue encore l’incertitude économique. La menace de l’imposition de tarifs douaniers de 25 % sur un large éventail de marchandises perturbe, et continuera de perturber, les relations commerciales de longue date, l’agriculture étant particulièrement touchéefootnote 5. Étant donné qu’environ 60 % des exportations agroalimentaires du Canada sont destinées aux États-Unis, ces tarifs douaniers posent des risques importants pour les agriculteurs et les agroentreprisesfootnote 6. Les organismes agricoles, les agriculteurs et les producteurs ont souligné les répercussions potentielles de ces tarifs, indiquant que l’augmentation des coûts pour les agriculteurs pourrait se traduire par des prix plus élevés pour les consommateursfootnote 7. Ces tensions commerciales soulignent la nécessité de mettre en œuvre une politique concertée visant à améliorer la capacité de production intérieure et à diversifier les partenariats commerciaux pour aider à assurer la résilience des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise.

Le risque d’une récession prolongée en 2025 a été un sujet central dans les discussions sur l’économie. Bien que les indicateurs suggèrent que le Canada pourrait éviter un fort ralentissement, le niveau de fragilité économique demeure élevéfootnote 4. Les problèmes tels que l’augmentation de la dette des ménages, les coûts élevés d’exploitation des entreprises ainsi que la tourmente et les ralentissements économiques mondiaux pourraient affaiblir davantage les efforts de reprise. Par conséquent, le paysage économique de l’Ontario risque d’être inégal dans un avenir prévisible, certains secteurs ayant de la difficulté à retrouver leur dynamismefootnote 8. Le secteur agricole, véritable pierre angulaire de l’économie ontarienne, est confronté à des défis et occasions uniques, en particulier compte tenu des vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement et de l’évolution de la dynamique du commerce. Parmi les priorités phares pour l’avenir, citons le renforcement de la résilience de la chaîne d’approvisionnement grâce à une production nationale accrue, l’encouragement des dépenses de consommation intérieures, la réduction de la dépendance à des marchés internationaux volatils, ainsi que les investissements dans les infrastructures essentielles.

La politique fiscale du gouvernement aura une influence déterminante sur l’environnement de financement pour la recherche et l’innovation en agriculture, et RIAO en général. Bien que les efforts de stabilisation économique risquent d’être au premier plan des priorités à court terme, l’importance stratégique de l’agriculture pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance en milieu rural souligne le besoin fondamental d’investir en continu dans ce secteur, en particulier avec une population provinciale et nationale en pleine croissance. Les récents énoncés économiques du gouvernement vont en ce sens, et mettent de l’avant des investissements visant à favoriser l’innovation et la productivité, notamment par des moyens comme l’Initiative ontarienne pour la recherche agroalimentaire, dans le but de soutenir les projets de développement de nouvelles technologies et solutionsfootnote 9. En outre, les décideurs soulignent l’importance de l’approche « fait au Canada » en matière de production et de consommation, qui vise à réduire la dépendance aux marchés étrangers et à améliorer la compétitivité intérieurefootnote 10.

En recherchant des sources de financement durables et pérennes, RIAO continue de mettre en avant les retombées positives et prometteuses que pourrait avoir un investissement dans la recherche et l’innovation en agriculture, tout en mettant en garde contre les risques qu’impliqueraient des réductions budgétaires pour le secteur, la province et le pays. Il est à espérer qu’il soit possible de parvenir à un équilibre entre la réponse à apporter aux pressions économiques immédiates et la nécessité de favoriser la résilience à long terme de l’agriculture, grâce au financement de la recherche et de l’innovation.

Dans une hypothèse de récession aux effets modérés, les gouvernements pourront maintenir, voire légèrement augmenter, les allocations de financement pour la recherche agricole, reconnaissant l’importance de son rôle pour la productivité, la durabilité et l’adaptation au climat. Mais dans l’hypothèse d’un ralentissement économique plus marqué, les contraintes budgétaires pourraient nécessiter de prendre des décisions difficiles concernant l’allocation du financement et des ressources, y compris dans les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise. Un tel scénario risquerait d’intensifier la concurrence entre les autres secteurs, tels que la santé, les infrastructures ou les services sociaux, voire limiter la hausse des budgets dédiés à la recherche agricolefootnote 11.

RIAO a fait des progrès importants et continue de travailler sur ses perspectives et son plan financiers, afin de pouvoir répondre à ses besoins opérationnels et à ses engagements en matière d’immobilisations, aux termes de son mandat élargi. Ce plan continuera de s’appuyer sur un modèle de financement partagé et sur des collaborations entre le milieu universitaire, l’industrie et le gouvernement, ce qui pourrait favoriser une plus grande coopération sectorielle et stimuler la recherche et l’innovation dans les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise.

Compte tenu de l’importance stratégique des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise, des efforts de collaboration seront essentiels pour que la recherche et l’innovation agricoles demeurent des priorités. Le rôle et la force de RIAO dans la fourniture de conseils stratégiques et la mobilisation active des intervenants des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise, les partenaires de l’industrie et le MAAAO permettent à RIAO de recommander une recherche innovante pour l’industrie agroalimentaire afin de stimuler la productivité et d’améliorer l’avantage concurrentiel tout en créant un soutien plus fort de l’industrie pour les initiatives de recherche et d’innovation et leur adoption.

Les collaborations entre le gouvernement, l’industrie et le milieu universitaire joueront un rôle essentiel en faisant la promotion d’un investissement durable et en harmonisant les initiatives avec les objectifs plus vastes liés à la reprise économique. RIAO peut, et souhaite, favoriser la collaboration et s’aligner sur la stratégie Cultiver l’Ontario, en reliant et en coordonnant les besoins émergents et immédiats en agriculture exprimés par les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise. À terme, RIAO entend améliorer la capacité de ces secteurs à s’adapter aux défis émergents. Les investissements dans la recherche agroalimentaire ont un effet multiplicateur sur l’industrie. Que ce soit les investissements directs du gouvernement pour appuyer les projets et les infrastructures, ou les investissements effectués par le biais de ses mécanismes provinciaux ou fédéraux, ces financements procurent à la fois un stimulus économique immédiat et un coup de pouce à la croissance du secteur à long terme.

Changements de l’environnement opérationnel : taux d’intérêt, inflation et coût des biens

En 2025, l’environnement opérationnel de l’économie canadienne est toujours influencé par les ajustements continus apportés aux taux d’intérêt, ainsi que par les tendances inflationnistes et les pressions sur les coûts qui prévalent dans l’ensemble des secteurs clés. La Banque du Canada a indiqué qu’elle suivrait une approche prudente en ce qui concerne les réductions de taux. Le taux directeur devrait s’approcher de la fourchette neutre de 2 à 2,5 %, d’ici la fin de 2025footnote 3. Bien que l’inflation ait ralenti par rapport à son sommet, elle demeure proche de l’objectif de 2 % fixé par la Banque du Canada, ce qui continue de contribuer à des coûts d’emprunt élevés et à une pression financière sur les entreprises et les consommateursfootnote 12.

Comme les années précédentes, RIAO doit garder à l’esprit que, malgré la baisse des taux, l’érosion du pouvoir d’achat persiste, en particulier en ce qui concerne la construction d’immobilisations. Les estimations pour les nouvelles constructions d’immobilisations ne sont plus valables aussi longtemps qu’elles l’étaient auparavant, et les soumissions augmentent ou fluctuent, ce qui fait augmenter les besoins globaux d’investissement aux fins de la construction d’immobilisations. Les écarts de financement qui en découlent sont loin d’être négligeables et doivent être comblés, sous peine de voir les projets reportés, voire entièrement suspendus pour cause de réévaluation.

Le secteur agricole est confronté à des difficultés supplémentaires, et notamment des difficultés persistantes :

  • l’inflation des prix de l’alimentation
  • les perturbations de la chaîne d’approvisionnement
  • les tensions géopolitiques

Compte tenu de la persistance de la faiblesse du dollar canadien, sous l’effet des pressions commerciales et tarifaires américaines, la hausse des prix des aliments devrait se chiffrer entre 3 % et 5 % en 2025. Certaines denrées pourraient faire face à une plus grande volatilité encorefootnote 13. La priorité constante accordée par RIAO aux projets de recherche ciblant les problèmes urgents touchant l’agriculture, l’alimentation et l’agroentreprise permet à l’industrie d’atténuer les risques de hausse de l’inflation alimentaire, lesquels peuvent découler d’un large éventail de facteurs.

Parmi les efforts déployés pour relever ces défis, citons l’accent accru mis sur l’innovation et l’efficacité dans les opérations agricoles, ainsi que des possibilités de financement pour mener des initiatives de recherche et développement visant à réduire les coûts de production et à améliorer l’efficacité des ressources. Pour atteindre ces deux résultats, RIAO entend notamment poursuivre l’élaboration de son PSGB, tout en maintenant la priorisation et l’investissement dans son programme d’immobilisations mineures. En cherchant à renforcer la résilience du secteur grâce à des investissements dans les nouvelles technologies et à des infrastructures améliorées ou renouvelables/durables, RIAO peut également réduire ses coûts d’exploitation et accroître sa résilience contre l’inflation à long terme.

Changements démographiques, marché du travail, emploi et conditions d’emploi

Les changements démographiques et les tendances du marché du travail continuent d’influencer le contexte opérationnel de la recherche agricole en Ontario. La croissance démographique demeure une caractéristique déterminante et avec plus de 1,5 million de nouveaux immigrants attendus entre 2024 et 2026, l’augmentation de l’offre de main-d’œuvre devrait dépasser les niveaux de référence précédents. Toutefois, l’intégration de ces travailleurs sur le marché du travail présente des défis, notamment des écarts potentiels entre les compétences et les exigences professionnelles, ainsi que des disparités régionales en matière d’offres d’emploifootnote 14. Le rôle de RIAO est d’abord d’offrir des installations de recherche de calibre mondial capables d’attirer des chercheurs d’exception. L’attractivité des grandes initiatives de recherche est étroitement liée à un marché du travail solide avec des travailleurs qualifiés disponibles.

À long terme, la capacité des installations de recherche de classe mondiale de RIAO à attirer des chercheurs de haut niveau entraîne une croissance du marché de l’emploi en aval pour les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise, grâce à la formation de talents qualifiés dans le cadre des initiatives de recherche. Les initiatives de développement de la main-d’œuvre, comme les programmes de formation et les apprentissages dans les programmes de recherche, sont essentielles pour garantir un vivier stable de travailleurs qualifiésfootnote 15.

Les conditions d’emploi au sein du secteur agricole évoluent, sous l’influence de l’innovation technologique et de l’évolution des exigences réglementaires. L’automatisation et les outils numériques redéfinissent les emplois, générant une demande pour des compétences spécialisées dans des domaines comme l’analyse de données, l’agriculture de précision et les pratiques de durabilitéfootnote 16. RIAO continuera de soutenir cette transition et cette évolution technologique en veillant à moderniser en continu les centres de recherche à l’aide de technologies et d’infrastructures de pointe, grâce au programme d’immobilisations mineures et aux constructions d’immobilisations majeures. Le risque pour l’organisme serait de ne pas être en mesure de prendre le virage technologique en raison de contraintes de financement. Il pourrait alors manquer des occasions de faire des rénovations et être obligé de conserver des infrastructures désuètes, n’ayant pas les fonds pour mettre en œuvre un plan approprié de modernisation.

La collaboration entre le gouvernement, l’industrie et le milieu universitaire sera essentielle pour relever ces défis liés à la démographie et au marché du travailfootnote 17. Grâce à un plan solide de communication et de promotion de la marque, RIAO pourra accroître sa visibilité dans les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise, et rallier ainsi leur soutien, tout en tirant profit d’une plus grande adoption des initiatives de recherche et d’innovation. Les initiatives de consultation menées par RIAO auprès des intervenants ainsi que son étroite collaboration avec le secteur, les décideurs et les collectivités locales favoriseront la participation et la rétroaction pour éclairer et harmoniser la prise de décision stratégique.

Changements de l’environnement opérationnel

Géopolitique

En 2025, les risques géopolitiques, actuels et émergents, demeurent un facteur essentiel qui influence le paysage agricole à l’échelle nationale et mondiale. Les tensions et les conflits comme la guerre en Ukraine, l’escalade des conflits commerciaux entre les États-Unis et la Chine ainsi que les troubles au Moyen-Orient continuent de perturber les marchés de l’énergie, les chaînes d’approvisionnement et les échanges commerciaux mondiaux. Ces instabilités contribuent à l’incertitude quant aux coûts des principaux intrants, notamment les engrais et l’énergie, et posent des défis pour la recherche et les exploitations agricolesfootnote 18. RIAO est particulièrement vulnérable aux changements dans la dynamique du commerce, dans le monde, mais aussi à proximité, notamment en lien avec les relations commerciales nord-américaines.

Avec la nouvelle administration américaine au pouvoir et les divergences politiques grandissantes entre les gouvernements canadien, américain et mexicain, l’évolution des relations commerciales ajoute à l’incertitude. Le réexamen de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique est prévu en 2026, ce qui accroît les risques de renégociation qui pourraient avoir une incidence sur les exportations et les importations agricolesfootnote 9. D’éventuelles politiques protectionnistes, des ajustements tarifaires et de nouvelles normes réglementaires pourraient avoir des répercussions sur les entreprises agroalimentaires canadiennes qui dépendent du commerce transfrontalier. Ces risques accentuent la nécessité pour le Canada de rechercher activement d’autres arrangements commerciaux et de diversifier ses marchés d’exportation au-delà de l’Amérique du Nord, afin d’atténuer les éventuels chocs économiquesfootnote 10. Ces circonstances peuvent avoir des répercussions directes sur les futurs projets de construction d’immobilisations de RIAO et sa stabilité financière globale.

Les prix de l’énergie, qui étaient relativement stables au début de 2024, ont connu une certaine volatilité en raison des perturbations géopolitiques. Alors que l’approvisionnement en pétrole brut et en gaz naturel en provenance de la Russie demeure limité, l’évolution des alliances mondiales et des voies d’approvisionnement ont accentué l’imprévisibilité du marchéfootnote 19. Cette volatilité fait augmenter les coûts de production pour les utilisateurs finaux, les agriculteurs et les producteurs, mais affecte aussi directement RIAO, car elle empêche les chercheurs de planifier des projets à long terme qui dépendent de la pérennité des ressources. Cette volatilité perturbe également la gestion opérationnelle des centres de recherche, car les intrants nécessaires à l’exploitation des installations sont tributaires des coûts énergétiques, souvent corrélés aux prix mondiaux des combustibles fossiles.

Même s’il sera difficile d’atténuer tous les effets de la volatilité des prix liée aux combustibles fossiles, les efforts déployés de façon continue par RIAO en vue d’adopter et d’intégrer davantage de sources d’énergie renouvelable et de pratiques écoénergétiques dans ses centres de recherche contribuent progressivement à réduire les répercussions ultérieures de ces fluctuations des prix. L’organisme pourrait tirer parti de la possibilité d’explorer des solutions durables à long terme qui remédient au problème à la fois dans l’immédiat et pour l’avenir. RIAO a prévu ces risques et a planifié des initiatives dans le cadre du programme d’immobilisations mineures afin d’assurer la résilience énergétique et la réduction ou la récupération de l’utilisation de l’énergie.

Face à ces défis géopolitiques, RIAO doit continuer de prendre des mesures proactives pour améliorer la résilience dans la sphère de la recherche et de l’innovation pour les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise. RIAO doit notamment plaider en faveur de ce qui suit :

  • le renforcement et la promotion des capacités de production nationale
  • la diversification de la provenance des intrants
  • la diversification des échanges commerciaux
  • le renforcement de la résilience de la chaîne d’approvisionnement

Il sera essentiel que RIAO défende l’idée d’une collaboration plus étroite entre le gouvernement, l’industrie et le milieu universitaire pour atténuer les risques et assurer la stabilité des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise de l’Ontario. Ayant un rôle permanent d’« agent de mise en relation » entre les intervenants du secteur public et ceux du secteur privé, RIAO est bien placé pour fournir des conseils quant à la réponse apportée à ces risques mondiaux en évolution.

Conditions météorologiques extrêmes et répercussions environnementales, face aux changements climatiques

Les changements climatiques vont continuer de présenter des risques considérables pour les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise dans un avenir prévisible, avec des répercussions allant de la production alimentaire aux infrastructures et aux entreprises. L’industrie agroalimentaire de l’Ontario contribue à plus de 51 milliards de dollars au produit intérieur brut (PIB) de l’économie provinciale (soit 6,4 % du PIB total de l’Ontario), fait face à des risques précis comme la baisse de la productivité, les mauvaises récoltes et les problèmes liés à l’élevage à cause des changements climatiquesfootnote 20.

Les conséquences d’origine climatique affectent directement les pratiques agricoles et la productivité. Lorsqu’ils sont interrogés, bien des agriculteurs affirment avoir connu au moins un épisode, voire plusieurs, de sécheresse, de vague de chaleur, d’inondation, de feu de forêt, de grêle ou de tornade, ou l’émergence de nouveaux ravageurs et de nouvelles maladies, au cours des cinq dernières années seulementfootnote 21. Cette situation entraîne des risques et des occasions à la fois pour le secteur et pour RIAO. Il y a différentes façons de percevoir le réchauffement des températures, l’évolution des saisons de croissance et les défis climatiques. Certains de ces phénomènes ont permis d’allonger la durée des travaux de recherche menés dans les installations de RIAO, et d’envisager de cultiver différents produits et de différentes façons, en s’adaptant à un environnement climatique en pleine évolution. Ainsi, la hausse des températures de jour et de nuit profite aux cultures tardives en horticulture, un secteur qui est particulièrement avantagé par les températures au-dessus de la normale qui sont enregistrées à la fin de l’été ou à l’automnefootnote 22.

De la même façon, cependant, la nature instable du climat qui se manifeste par des phénomènes météorologiques extrêmes de façon imprévisible pose un risque financier énorme pour les agriculteurs et les chercheurs, ainsi que le secteur en général. Les effets financiers des changements climatiques sont toujours négatifs nets. En effet, on estime que les 10 années ayant précédé 2025 ont fait baisser le PIB national de 25 milliards de dollars, traduisant une conséquence directe ou en aval des changements climatiquesfootnote 23. Certes, s’adapter à la nouvelle réalité climatique pourrait éventuellement s’avérer très bénéfique, mais la recherche et l’innovation seront essentielles pour accompagner cette transition et transformer le risque en occasion. RIAO jouera ici un rôle essentiel en soutenant une recherche qui vise à trouver des solutions aux changements climatiques et aux risques environnementaux, ce qui se produit déjà avec succès dans le cadre d’initiatives clés comme le développement d’espèces cultivées résilientes.

Les actifs, les infrastructures et les installations de recherche désuets du secteur sont particulièrement vulnérables aux effets des changements climatiques. Les installations vieillissantes ont du mal à s’adapter à l’évolution des conditions, ce qui nuit à leur fonctionnalité et à leur capacité à mener des études à la pointe de l’innovation. Il sera primordial de remédier à ces lacunes par l’entremise du programme d’immobilisations mineures et de gérer ces actifs et infrastructures vieillissants grâce à l’élaboration et à la mise en œuvre du PSGB. Pour cela, il faudra procéder à une évaluation complète du portefeuille d’infrastructures existant. Maintenir les installations de RIAO dans un état moderne et écoénergétique sera essentiel pour conserver le leadership de l’Ontario en matière d’innovation agricole.

Développement et conservation de la propriété intellectuelle

Dans une économie du savoir en évolution, la gestion et la conservation efficaces de la propriété intellectuelle (PI) demeurent essentielles pour RIAO et le secteur de la recherche agricole de l’Ontario. La PI joue un rôle essentiel pour :

  • stimuler la croissance économique
  • favoriser l’innovation
  • améliorer la compétitivité à l’échelle mondiale

Ces défis demeurent présents au Canada, où une grande partie des brevets, marques de commerce et dessins sont commercialisés à l’étranger plutôt qu’à l’intérieur du pays. Cette situation, souvent attribuée à des lacunes dans les connaissances en matière de PI et l’accessibilité des ressources, nuit à la commercialisation des innovations et réduit les retombées économiques pour les intervenants canadiens. En 2025, les initiatives provinciales et fédérales continuent d’accorder la priorité à la résolution de ces problèmes en instaurant des mesures visant à renforcer les cadres de développement, de conservation et de commercialisation de la PI.

Parmi les éléments clés :

  • Éducation et sensibilisation à la PI : Le gouvernement de l’Ontario, par l’entremise de l’initiative Propriété intellectuelle Ontario (PIO), a élargi l’accès en ligne à la formation normalisée sur la PI et aux services consultatifs pour les innovateurs et les chercheursfootnote 24.
  • Ressources de soutien centralisées : PIO tient lieu de centre d’expertise de la PI, offrant des conseils juridiques, des orientations en matière de commercialisation et un accès à des outils stratégiques liés à la PI. Ce centre aide les établissements de recherche et universitaires, dont l’Université de Guelph, et par extension, en collaboration avec RIAO, à protéger leurs innovations et à explorer des pistes viables de commercialisationfootnote 25.
  • Améliorations liées à la législation et à la gouvernance : La province a notamment mis en œuvre des cadres dans le but de normaliser la gouvernance de la PI dans l’ensemble des organismes qui prennent part à des activités d’entrepreneuriat et d’innovationfootnote 26.

Véritable moteur de l’économie de la province, le secteur de la recherche agricole de l’Ontario, avec le soutien de RIAO, pourrait tirer un avantage considérable de ces avancées en matière de PI. Cela peut être accompli grâce à une commercialisation complète, à la fois intérieure et économique, des innovations générées par la recherche dans des domaines tels que l’agriculture de précision, la biotechnologie et des pratiques agricoles durables. Il se peut que le PIRAG actuel de RIAO aboutisse au développement de PI. Cela pourrait favoriser la croissance économique et la compétitivité du secteur en renforçant les débouchés à l’exportation, en améliorant la capacité de recherche et d’innovation, en créant de nouvelles propriétés intellectuelles fabriquées en Ontario, tout en générant des fonds de réinvestissement pour RIAO.

RIAO doit continuer d’encourager les connaissances en matière de PI et de soutenir l’intégration de l’éducation sur la PI au sein de son portefeuille de recherche. Notamment, RIAO doit continuer de faire connaître les ressources provinciales et fédérales pour que les innovations agricoles participent à la croissance économique de la province en exploitant la valeur de cette PI tirée de la recherche.

Sécurité de la recherche

En 2025, le milieu canadien de la recherche continue de faire face à une menace accrue d’atteintes à la sécurité des données, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Ces menaces posent des risques pour l’intégrité de la recherche agricole, la sécurité nationale et la compétitivité économique. Conscients de ces problèmes, les gouvernements provinciaux et fédéral continuent de faire porter leurs efforts sur la sécurité de la recherche, prônant des politiques robustes et des mesures de précaution pour protéger les données sensibles et la propriété intellectuellefootnote 27.

Étant donné que RIAO est bien établi dans la sphère de recherche, la sécurité de la recherche est primordiale tant pour l’organisme que pour les chercheurs qui travaillent dans ses installations. Il n’est pas exclu que RIAO soit tenu d’instaurer une politique relative à la sécurité de la recherche, ainsi que des procédures connexes, s’appliquant à toute future activité de recherche que l’organisme pourrait être amené à soutenir directement, comme l’élargissement du PIRAG. Heureusement, à ce jour, RIAO a pu s’appuyer sur la vaste expertise de l’Université de Guelph dans le cadre de l’accord de l’Alliance pour l’innovation agroalimentaire en Ontario (ci-après « l’accord de l’alliance ») pour mettre en œuvre des politiques de sécurité de la recherche au sein de ses propriétés.

Les risques liés à la sécurité de la recherche sont multiples et comportent des dimensions économiques, géopolitiques, institutionnels et de biosécurité, notamment l’émergence de l’intelligence artificielle dans bien des domaines. Dans le cadre plus large de la sécurité de la recherche, les universités, les institutions et les organismes alignent leurs politiques sur les directives provinciales et nationales. Cela inclut des considérations relatives à la sécurité provinciale/nationale, à la protection des droits de PI, tout en veillant à ce que les retombées de cette PI restent en Ontario, ainsi qu’à l’adoption et à l’évolution de processus renforcés d’inspection dans la recherchefootnote 28. Les décideurs soulignent l’importance de tenir compte de ces risques dès le stade de la soumission et de l’élaboration du projet, ce que RIAO entend faire dans le cadre de sa collaboration continue avec l’Université de Guelph sur la sécurité de la recherche.

Facteurs internes

Accord de l’Alliance pour l’innovation agroalimentaire en Ontario 2023-2028

L’accord de l’alliance appuie la recherche agroalimentaire et rurale, les services liés aux laboratoires, la capacité de services de médecine vétérinaire, la gestion des centres de recherche et la formation réglementaire pour le secteur de l’agroalimentaire. Depuis 1997, le ministère conclut des accords globaux avec l’Université de Guelph. L’accord actuel de l’alliance avec l’Université de Guelph s’étend de 2023 à 2028 et prévoit des programmes essentiels pour la province visant les objectifs suivants :

  • consolider la confiance du public dans le secteur de l’agroalimentaire, et asseoir la compétitivité et la productivité de ce dernier, grâce à des activités qui veillent à la sécurité et la qualité des aliments, protègent les végétaux, les animaux et la santé publique, et favorisent un environnement durable
  • veiller à ce que l’Ontario dispose des outils et des ressources nécessaires pour fournir des réponses rapides et efficaces aux situations d’urgence dans son secteur de l’agroalimentaire, à savoir les épidémies et les événements extrêmes ou soudains et imprévisibles qui menacent la viabilité et la sécurité de ce secteur
  • soutenir un système efficace de recherche et d’innovation dans le secteur de l’agroalimentaire pour : maintenir les capacités de base de manière à générer de nouvelles capacités en vue de mener des recherches de classe mondiale; maximiser les infrastructures de recherche de manière à créer des avantages pour toutes les régions de l’Ontario; éclairer les politiques publiques fondées sur des données probantes; augmenter la sensibilisation du public et le dialogue; appuyer la commercialisation de nouvelles technologies et promouvoir une collaboration fréquente et de qualité entre la communauté de recherche agroalimentaire et rurale, l’Université de Guelph et le secteur agroalimentaire en Ontario
  • soutenir la formation d’une main-d’œuvre qualifiée à même de saisir les occasions d’emploi offertes par le secteur de l’agroalimentaire et l’Ontario rural, notamment le développement d’une capacité de services de médecine vétérinaire hautement compétente en vue de répondre aux besoins de l’Ontario
  • accroître les investissements tiers dans les projets de recherche, l’innovation et les initiatives de données, qui seront axés sur le secteur de l’agroalimentaire
  • améliorer l’accès aux données et l’échange de données en vue de faciliter les nouvelles recherches agroalimentaires, ainsi que la mise en pratique de recherches financées dans le cadre de l’accord de l’alliance

L’accord de l’alliance poursuit également la création de nouvelles occasions de collaboration avec les principaux intervenants afin d’atteindre les buts et objectifs de l’alliance. À cette fin, il importe d’attirer des investissements et d’engager des collaborations avec les secteurs privé et public à l’appui de la recherche et de l’innovation dans l’agroalimentaire. Eu égard aux centres de recherche de RIAO, l’accord de l’alliance devrait aider pour ce qui suit :

  • favoriser l’utilisation des centres de recherche de RIAO comme plateformes de recherche et d’innovation, notamment la promotion et la formation de collaborations entre la communauté de chercheurs en agroalimentaire et en développement rural, l’université, le secteur de l’agroalimentaire et l’Ontario rural
  • exploiter, entretenir et réparer les propriétés de RIAO d’une manière qui est rentable et respectueuse de l’environnement, produit une valeur économique pour la province de l’Ontario, et s’inscrit dans la droite ligne de la recherche et de l’innovation dans les domaines agricole et rural
  • maximiser les infrastructures de recherche disponibles dans les centres de recherche de RIAO, d’une manière avantageuse pour le secteur de l’agroalimentaire et les collectivités rurales de l’Ontario

L’accord de l’alliance est un important moteur économique en Ontario. Sa contribution au PIBfootnote 29 de l’Ontario est estimée à 1,44 milliard de dollars, dépassant largement l’investissement de la province. L’accord de l’alliance témoigne de la vision commune du MAAAO et de l’Université de Guelph qui entendent appuyer la réussite des secteurs de l’agriculture, de la transformation des aliments et des bioproduits de l’Ontario, le dynamisme de ses collectivités rurales, ainsi que la santé et le bien-être des citoyens et de l’environnement de la province.

L’accord de l’alliance favorise le plan stratégique de RIAO et s’aligne sur ce dernier, notamment :

  • accroître le droit de regard du gouvernement de l’Ontario et de RIAO sur les centres de recherche
  • favoriser l’accès élargi des tiers aux centres de recherche
  • renforcer l’engagement à l’égard des valeurs relatives à l’AEDI
  • poursuivre la gestion des 13 centres de recherche de RIAO

Partenariat canadien pour une agriculture durable (PCA durable) 2023-2028

Le PCA durable, entré en vigueur le 1er avril 2023, constitue un engagement de 5 ans de 3,5 milliards de dollars des gouvernements fédéral-provinciaux-territoriaux du Canada en vue de financer un large éventail de projets, y compris des projets de recherche agricole. Au cours de l’exercice 2025-2026, le PCA durable est entré dans sa troisième année (le programme compte cinq années). Des ententes de paiements de transfert dans le cadre du PCA durable sont actuellement exécutées entre RIAO et des établissements universitaires et des organismes.

Voici les projets en cours :

  • entente d’exécution d’infrastructures du Centre de recherche et d’innovation de Vineland
  • conception du Centre ontarien de recherche sur la volaille (Université de Guelph)
  • mises à jour de la plateforme de la station de recherche (Université de Guelph)
  • entente d’exécution d’infrastructures de la station de recherche agricole de l’Université Lakehead

Les programmes ontariens du PCA durable comprennent :

  • la science, la recherche et l’innovation
  • la productivité et la croissance
  • la protection et la résilience face aux risques
  • l’intendance

Son objectif est de créer des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise à la fois durables, résilients, fiables et prospères en Ontario, qui innovent pour stimuler la croissance économique intégrée et les solutions uniques en matière de santé, augmentant ainsi la probabilité d’améliorer la santé des personnes, des animaux et de l’environnement partagé. Ce programme peut ouvrir la voie à des investissements supplémentaires en immobilisations pour RIAO, en déployant le PCA durable de manière méthodique et stratégique pour répondre à des besoins d’infrastructures critiques et hautement prioritaires. Il permettrait aussi d’accroître les possibilités de montrer le déploiement des innovations et technologies aux centres de recherche de RIAO.

Cultiver l’Ontario : une stratégie agroalimentaire provinciale

Parmi les vulnérabilités des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise, citons des pénuries de main-d’œuvre, des infrastructures désuètes dans la chaîne d’approvisionnement, une baisse des capacités de traitement, ainsi qu’une volatilité accrue dans les relations avec les États-Unis et le risque d’imposition de droits de douane. Les pénuries temporaires ont souligné les vulnérabilités relatives à l’approvisionnement alimentaire de l’Ontario, ce qui a suscité de vives préoccupations parmi les consommateurs quant à la sécurité alimentaire.

L’innovation et la recherche constituent des piliers essentiels de la sûreté, de la sécurité et de la résilience de la chaîne d’approvisionnement agroalimentaire. Toutefois, le développement et l’adoption des innovations est l’un des principaux obstacles qui se dressent face à la compétitivité et à la productivité du secteur agroalimentaire canadien au niveau mondial. La pandémie de COVID-19 a révélé au grand jour les failles majeures (notamment la faible automatisation avec un matériel moderne) quant à la capacité de transformation, qui mettent en péril la sécurité alimentaire des Ontariens.

Pour remédier aux vulnérabilités du secteur, le gouvernement de l’Ontario, par la publication de Cultiver l’Ontario, a annoncé en novembre 2022 un plan visant la construction d’une chaîne d’approvisionnement alimentaire robuste et sûre et la consolidation de sa position de chef de file en matière d’alimentation au Canada grâce à la recherche et à l’adoption d’innovations.

La stratégie Cultiver l’Ontario s’articule autour de trois grands axes :

  • renforcer la stabilité de la chaîne d’approvisionnement agroalimentaire
  • intensifier l’innovation et en accroître l’adoption dans le secteur agroalimentaire
  • attirer et perfectionner les talents de l’agroalimentaire en Ontario

D’ici 2032, la province a défini les trois priorités de la stratégie en vue d’atteindre plusieurs objectifs, à savoir augmenter :

  • de 30 % la consommation d’aliments cultivés et préparés en Ontario
  • de 30 % la production d’aliments cultivés et préparés en Ontario
  • de 10 % le PIB de l’Ontario tiré du secteur de la fabrication d’aliments et de boissons
  • de 8 % les exportations agroalimentaires annuelles de l’Ontario
  • le nombre de brevets et de licences (plus de 250) délivrés dans le cadre de la recherche financée par le MAAAO

Cultiver l’Ontario a souligné le rôle que joue RIAO dans la mise en œuvre de la stratégie de la province et des activités que l’organisme est en mesure de mener dans le cadre de la priorité 2 : accroître l’innovation et l’adoption de produits agroalimentaires. Il s’agit notamment de ce qui suit :

  • mettre à profit la version modernisée de la Loi sur RIAO et les mécanismes connexes qui en découlent (le PE actualisé, les règlements administratifs de l’organisme) afin de répondre aux besoins futurs du secteur, y compris en matière d’innovation et de technologie, qui représentent des domaines d’intérêt clé
  • élargir les consultations menées par l’organisme auprès des partenaires du secteur en vue de renforcer l’écosystème de la recherche agroalimentaire et d’augmenter les possibilités de démonstration des innovations et de déploiement des technologies dans les centres de RIAO de façon à saisir les occasions sectorielles
  • continuer d’investir dans les infrastructures de recherche, afin d’encourager l’utilisation des innovations et d’améliorer la rentabilité de l’agroentreprise et la commercialisation à terme des innovations dans les secteurs de l’agroalimentaire (notamment, progresser dans les projets comme les travaux de conception du Centre ontarien de recherche sur la volaille et le début des travaux de conception du Centre ontarien pour l’innovation en matière d’alimentation à Elora, prévu en 2025)

Changements organisationnels structurels : la modernisation de la Loi sur RIAO et l’amélioration de la gouvernance

Le SCT assure la surveillance des organismes régis par un conseil d’administration aux termes de la DON. Cette directive, associée à la version modernisée de la Loi sur RIAO, permet d’exécuter immédiatement de nombreux mécanismes, et (ou) d’en élaborer dans un avenir prévisible, afin d’améliorer la gouvernance, la surveillance générale, les activités de l’organisme et la vérification préalable globale, notamment :

Protocole d’entente entre RIAO et le MAAAO

Refonte complète du PE entre l’organisme et le gouvernement provincial, tant sur la forme que dans le fonds, pour refléter la nouvelle Loi sur RIAO.

Règlements administratifs de RIAO

Élaboration de règlements administratifs en matière de finances et de gouvernance, ainsi que la possibilité de créer des règlements administratifs supplémentaires, selon les besoins de l’organisme.

Examen du mandat de RIAO

Obligation de réaliser un examen complet du mandat de l’organisme, portant en particulier sur deux volets, la gouvernance et les activités de l’organisme, visant à cerner les efficiences possibles.

Rôles et responsabilités, nouveaux et (ou) actualisés

La Loi sur RIAO commençait à dater et il semblait logique de revoir ses principes clés ainsi que son libellé, ses définitions, ses principaux axes et l’accent mis sur certaines priorités. Cette mise à jour a également donné lieu à une actualisation des rôles au sein de l’organisme.

Ces initiatives permettront à RIAO de se réaligner sur les grandes stratégies d’orientation provinciales, comme Cultiver l’Ontario, tout en maximisant les retombées positives pour les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise, à l’échelle provinciale et nationale.

Préparation aux situations d’urgence

Au cours des premières phases de la pandémie de COVID-19 et lors des confinements ultérieurs, RIAO, en consultation avec le MAAAO et l’Université de Guelph, a mis en place des politiques et des procédures supplémentaires à l’appui des activités essentielles des opérations de recherche. Ce plan a permis de réduire les répercussions d’une situation d’urgence ou d’un incident sur les centres de recherche et de favoriser un retour à la normale le plus rapidement possible. Dans l’ensemble, les activités de recherche dans les centres de RIAO demeurent considérables et devraient retrouver des niveaux proches de la normale en 2022-2023.

Pour assurer la continuité des activités, les centres de recherche de RIAO sont dotés de plans d’intervention en cas d’urgence et de plans de continuité des activités qui énoncent les moyens de poursuite des travaux dans les centres dans le cas d’une interruption imprévue des services. Ces plans sont mis à jour chaque année en fonction du retour d’information reçu des exercices de simulation d’urgence dans les centres de recherche de RIAO.

Réunions virtuelles et supports numériques

RIAO a adopté une approche hybride pour les réunions de ses membres. Cette approche économique permet aux membres d’échanger entre eux et avec les présentateurs invités à la fois en personne et de façon virtuelle. RIAO continue à renforcer son approche numérique dans le cadre de ses opérations. Notamment, le calendrier des réunions a été élargi, puisqu’il compte désormais deux réunions intérimaires spécifiquement virtuelles. Les membres organisent régulièrement des réunions supplémentaires quand et dès que c’est nécessaire pour aborder des questions pressantes pouvant survenir entre deux réunions prévues. Ces réunions sont toujours virtuelles, à moins qu’il n’y ait une raison valable de procéder autrement.

En plus de la tenue virtuelle des réunions de RIAO, la communication numérique entre l’organisme et le secrétariat est en cours de restructuration. Un portail SharePoint en ligne a été créé pour les membres. Après un projet pilote fin 2024, le portail sera généralisé à compter de 2025.

Le secrétariat sera chargé de la maintenance et de la tenue à jour du site SharePoint sur lequel les principaux supports seront téléversés et hébergés sous forme numérique. Les membres ou le président de RIAO pourront accéder au portail quand ils le souhaitent pour récupérer facilement des supports ou des documents historiques de référence, et échanger avec le secrétariat.

Orientation stratégique de RIAO

Mise en œuvre de la lettre d’orientation annuelle, aperçu des programmes et activités actuels et à venir, et initiatives faisant intervenir des tiers

RIAO poursuit la mise en œuvre du plan stratégique 2023-2032 et l’affinement des IRC adoptés pour suivre et mesurer l’efficacité et l’incidence des projets et initiatives en cours. Ces IRC et ces méthodes de mesure sont essentiels pour approfondir les analyses et les données utilisées pour soutenir la prise de décision stratégique, les conseils et l’orientation fournis par le conseil d’administration de RIAO afin de contribuer à garantir que les efforts de l’organisme cadrent avec les objectifs définis dans son plan stratégique et dans la stratégie Cultiver l’Ontario, et qu’ils les atteignent.

Le conseil d’administration de RIAO continuera de consulter ses membres au sujet de son plan stratégique et de veiller à son harmonisation avec la lettre d’orientation annuelle, les éléments d’innovation et de technologie de la stratégie Cultiver l’Ontario et les priorités de recherche plus générales de la province.

Les objectifs à long terme du plan stratégique de RIAO concernent les principaux piliers et champs de travail que sont les infrastructures, les conseils, les rapports stratégiques et les communications.

Pilier de l’infrastructure : maximiser les actifs de l’Ontario en matière de recherche et d’innovation

RIAO poursuivra ses activités de surveillance de l’exploitation et de la gestion pour les 14 propriétés de recherche agroalimentaire de la province, comprenant plus de 200 bâtiments et de 5 600 acres, pour veiller à la gestion efficace du portefeuille d’infrastructure de recherche.

RIAO continuera de surveiller et de mettre en œuvre les activités de rénovation stratégique de l’infrastructure, lesquelles prévoient le rajeunissement des installations et des plateformes du portefeuille provincial. Il s’agit notamment de veiller à la gestion des opérations financières et des programmes en lien avec les propriétés destinées aux activités de recherche agroalimentaire, à la communication de l’information financière et à l’administration des ententes de paiements de transfert connexes.

Les grands investissements à cet égard préserveront la pérennité et l’avantage concurrentiel des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise de l’Ontario.

Gestion et maintenance des biens de l’infrastructure de recherche : Université de Guelph et Centre de recherche et d’innovation de Vineland

L’Université de Guelph, et le CRIV de manière indépendante, assurent la prestation des programmes, la gestion, l’entretien et la modernisation de l’infrastructure des centres de recherche afin de répondre aux besoins en matière de recherche. De plus, l’Université de Guelph et le Centre de recherche et d’innovation de Vineland supervisent le programme d’immobilisations mineures dans toutes les propriétés de RIAO.

L’Université de Guelph et le Centre de recherche et d’innovation de Vineland présentent à RIAO des plans annuels d’immobilisations mineures qui sont approuvés au début de tous les exercices et décrivent les projets privilégiés par chaque centre de recherche. Ces projets peuvent être menés à bien tout au long de l’exercice ou s’étendre sur plusieurs exercices en fonction de la taille et de la portée du projet. L’Université de Guelph et le Centre de recherche et d’innovation de Vineland présentent une liste de priorités actualisée au cours du troisième trimestre de chaque année aux fins d’approbation et de mise en œuvre au cours de l’exercice suivant.

Le financement destiné aux services de gestion immobilière à Vineland est reçu tous les deux ans aux termes d’une entente d’exécution entre RIAO et le CRIV, dans le cadre du PCA durable. Les services de gestion immobilière pour les 13 autres centres de recherche sont financés dans le cadre du programme de gestion immobilière (PGI), en vertu de l’accord de l’alliance.

L’Université de Guelph et le Centre de recherche et d’innovation de Vineland continuent de travailler sur plusieurs projets d’immobilisations mineures au début de 2025. Les projets actuels couvrent les 14 propriétés de recherche (13 avec l’Université de Guelph et Vineland avec le CRIV), les projets allant du remplacement du cycle de vie et de la conformité au code à l’amélioration de la capacité des programmes de recherche.

Université de Guelph

Le PGI en vertu de l’accord de l’alliance soutient les opérations et l’entretien quotidiens, la réparation et les améliorations, ainsi que l’utilisation de 13 centres de recherche de RIAO. RIAO, l’Université de Guelph et le MAAAO ont pour objectif commun d’optimiser l’utilisation des actifs disponibles pour la recherche dans les centres de recherche et d’innovation de RIAO.

Dans le plan d’activités annuel consolidé de l’accord de l’alliance pour 2025-2026, l’Université de Guelph a défini plusieurs activités pour faire progresser les objectifs et le résultat souhaité du PGI.

Dans le cadre du programme d’immobilisations mineures, l’Université de Guelph continuera à soutenir RIAO dans la planification, la conception et la proposition de construction des principaux développements d’infrastructures en vertu de la stratégie d’infrastructure de RIAO, la gestion des projets du programme d’immobilisations mineures de RIAO et l’élaboration d’un PSGB général et de PGB propres aux centres, entre autres.

CRIV

Le CRIV, un centre horticole indépendant sans but lucratif créé en 2007, assure la gestion du centre de recherche de Vineland, qui appartient à RIAO. Le CRIV est dirigé par un conseil d’administration indépendant composé des principaux représentants de l’industrie. Sa vision est d’« être reconnu comme chef de file canadien en matière de recherche et d’innovation en horticulture ». Sa proposition de valeur pour le Canada et le secteur horticole consiste à renforcer les entreprises canadiennes en renforçant leur compétitivité à l’échelle mondiale grâce à la mise en place d’innovations soutenues par le CRIV.

Le centre de recherche de Vineland est la seule propriété de RIAO qui est gérée en marge de l’accord de l’alliance. Depuis le 1er avril 2023, une entente d’exécution de cinq ans signée entre RIAO et le CRIV, et financée dans le cadre du PCA durable, prévoit l’octroi de 2,4 millions de dollars par an au CRIV pour financer la planification des immobilisations, la gestion des biens et des activités de gestion immobilière au centre de recherche de Vineland. Le CRIV continuera à soutenir RIAO dans l’élaboration d’un PGB destiné au CRIV et d’un plan directeur d’immobilisations pour le site qui fournira des renseignements à RIAO lui permettant de prendre des décisions opérationnelles et de faire des investissements stratégiques à l’échelle de son portefeuille.

Dans le cadre du programme d’immobilisations mineures, le CRIV continuera de soutenir RIAO dans l’identification, la planification et l’exécution de projets d’infrastructure visant à assurer la santé et la sécurité, la conformité au code, et plus encore, et à moderniser la plateforme d’infrastructure de recherche pour répondre aux besoins de recherche.

Encadrement stratégique et élaboration de politiques : priorités opérationnelles

Stratégie relative à l’infrastructure

Souhaitant se rallier au mandat du MAAAO qui consiste à favoriser la croissance des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise, RIAO joue un rôle de premier plan dans le maintien de la capacité du portefeuille de centres de recherche. La stratégie relative à l’infrastructure de RIAO est la feuille de route en matière de rajeunissement de l’infrastructure de recherche agroalimentaire et de consolidation de l’innovation en Ontario grâce à la mise en place de plateformes de recherche de pointe.

Depuis 2008 jusqu’à nos jours, période qui représente la première phase de la stratégie relative à l’infrastructure, l’organisme a réalisé des progrès majeurs pour raviver le système de recherche grâce à des investissements ciblés dans de nouvelles installations de grandes cultures, d’élevage et de serres. Durant cette phase, il s’est avéré que les installations de recherche sur l’élevage et les serres dans l’ensemble système avaient largement dépassé leur durée de vie prévue. Leur fonctionnement était coûteux et leur modernisation, prohibitive, compte tenu de la nature complexe de leurs activités. Ces installations avaient l’un des taux d’utilisation les plus élevés au monde. Les investissements dans de nouvelles installations, avec le soutien de l’industrie, ont amélioré les ressources et les types de recherche pouvant être réalisés pour soutenir la compétitivité et la durabilité du secteur.

On a également reconnu, en 2008, que certains actifs étaient en si mauvais état qu’une stratégie de consolidation et de cession était également nécessaire, car de nombreux actifs n’étaient plus adaptés à la recherche et/ou ne pouvaient plus être remis en service de manière productive. Le développement par RIAO d’un PSGB fournira une analyse et des renseignements clés qui permettront d’évaluer et de hiérarchiser les projets d’infrastructure.

La stratégie prévoit des investissements dans la construction de nouvelles infrastructures de pointe dans l’attente de fonds et prônera un financement continu et stable en vue de répondre aux besoins permanents du secteur en matière d’infrastructures de recherche, ce qui mènera à une industrie concurrentielle et pérenne qui assoit son statut de chef de file mondial dans de multiples disciplines de la recherche appliquée à l’agroalimentaire.

Politique et plan de gestion des biens

RIAO poursuit son travail d’élaboration d’un PSGB. La gestion des biens est un processus efficient pour guider :

  • la planification
  • l’acquisition
  • l’exploitation
  • l’entretien
  • le renouvellement
  • la disposition des biens

RIAO possède un vaste ensemble de biens d’infrastructure, à la fois complexes et diversifiés, qui lui permettent de mener des travaux de recherche essentiels pour les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise.

La mise en application de principes et pratiques de gestion des biens vise à assurer une approche coordonnée, uniforme, efficace et durable de la gestion de cet ensemble diversifié d’infrastructures. Une gestion efficace des biens exige un cadre général pour établir et guider cette pratique de sorte qu’elle occupe une place centrale dans la prise de décision sur le plan stratégique, financier et opérationnel, à tous les échelons. Ce cadre, ainsi que la politique de gestion des biens de RIAO, constituera le fondement qui permettra d’élaborer un PGB propre à chaque centre de recherche. Il fournira également un processus systématique et reproductible qui alimentera le processus de planification stratégique (PPS) annuel, tout en répondant aux futurs besoins de la stratégie relative à l’infrastructure. Cette approche s’aligne sur la politique globale du gouvernement en matière de gestion des actifs provinciaux.

Cette approche favorisera une prise de décisions éclairées en ce qui a trait à l’entretien, à la modernisation et au remplacement des principaux biens de recherche, aujourd’hui et à l’avenir. RIAO continuera de mettre au point des indicateurs chiffrés axés sur les investissements ayant le meilleur rendement du capital investi du point de vue du bien public, de la pérennité et de la compétitivité du secteur.

En 2024-2025, l’organisme a cherché à mettre au point un modèle d’infrastructure, communément appelé le « modèle en étoile », pour son réseau de centres de recherche, un modèle potentiel pour centraliser les atouts en recherche. Après évaluation et analyse, l’organisme a décidé de suspendre la création de ce modèle jusqu’à nouvel ordre, pour accorder la priorité à l’élaboration du PSGB, entre autres initiatives stratégiques. L’achèvement du PSGB sera déterminant pour orienter tout développement futur de nouvelles approches, notamment le modèle en étoile de RIAO.

Perspectives et plan financiers de RIAO

En 2024, RIAO a commencé à élaborer sa stratégie de financement, compte tenu de contraintes budgétaires, afin de réaliser son orientation et de mener à bien son mandat désormais élargi. L’exercice s’est transformé en la création de perspectives et d’un plan financiers visant à atteindre les résultats du mandat élargi de RIAO et de son plan stratégique. Ce plan financier exige un financement provincial et un financement de l’industrie à la fois accrus et stables pour répondre aux besoins opérationnels, aux initiatives stratégiques et aux engagements en immobilisations de RIAO, à l’appui de son nouveau mandat.

En 2025, il se peut que ce plan financier soit mis à jour pour tenir compte de l’évolution des perspectives financières de l’organisme. Tout changement apporté au plan financier sera conforme au plan stratégique de l’organisme de sorte que les livrables d’exploitation et d’immobilisations prévus correspondent aux fonds dont dispose RIAO.

Infrastructure immobilière : priorités opérationnelles

Selon la disponibilité des fonds, RIAO continuera de mettre en œuvre et d’achever la construction de nouveaux projets d’immobilisations majeures à l’échelle de son portefeuille de centres de recherche, durant les prochaines années.

Projets d’immobilisations majeures
Centre ontarien de recherche sur la volaille, renouvellement de l’infrastructure – Elora

En avril 2023, RIAO a signé un protocole d’entente avec les conseils du secteur de la volaille et l’Université de Guelph pour permettre la planification, la conception et la construction de nouvelles installations de recherche consacrées à la volaille, à Elora.

Ces nouvelles installations faciliteront des travaux de recherche novateurs au profit du secteur pour les prochaines décennies dans les domaines suivants :

  • nutrition
  • génétique
  • durabilité
  • économie
  • environnement
  • santé et bien-être des animaux
  • bâtiments

Le projet proposé vise à soutenir la recherche qui profitera aux producteurs de volaille de l’Ontario pendant les décennies à venir. Le nouveau centre proposé sera construit à Elora et remplacera les installations actuelles de recherche sur la volaille de la station de recherche Arkell, qui ont largement dépassé leur durée de vie prévue et dont l’exploitation est coûteuse et la modernisation difficile en raison de leur âge.

En septembre 2024, un sous-comité de conception a entrepris la phase de conception avancée du projet aux côtés de conseillers en architecture et en ingénierie. Cette phase du projet devrait prendre 12 à 18 mois. RIAO appuiera la phase de conception dirigée par l’Université de Guelph et la phase de construction proposée du projet. Le travail relatif à l’entente de paiement de transfert avec l’Université de Guelph devrait être terminé en 2025.

Le coût de construction final proposé pour le projet n’est pas encore déterminé et sera établi en 2025-2026, à la fin de la phase de conception avancée du projet.

Programme d’immobilisations mineures

Le programme d’immobilisations mineures de RIAO est un programme pluriannuel permanent qui verse des fonds à l’ensemble du portefeuille immobilier de RIAO en vue de soutenir des investissements importants dans les domaines suivants :

  • l’entretien
  • la mise aux normes
  • les systèmes liés aux programmes
  • l’équipement
  • l’infrastructure des bâtiments et des installations

Le programme d’immobilisations mineures s’harmonise avec la stratégie relative à l’infrastructure plus vaste de RIAO visant le développement et le renouvellement de l’infrastructure de recherche de base de RIAO ainsi que l’abandon des infrastructures vieillissantes en créant des efficacités opérationnelles.

Les critères favorisant la détermination des besoins annuels du programme d’immobilisations mineures dépendent de domaines prioritaires tels que la santé et la sécurité humaines, la santé et le bien-être des animaux, la conformité aux codes, l’intégrité des bâtiments, le remplacement selon la durée de vie, l’efficacité, la conservation et la capacité des programmes (entretien ou amélioration) qui influent sur l’exploitation des bâtiments et des programmes dans l’ensemble du réseau de propriétés de RIAO.

Priorités relatives aux immobilisations mineures

Sur la base de l’approbation de l’année précédente, les projets prioritaires et les faits marquants à prendre en considération à partir de 2025 sont les suivants :

  • achat d’équipement de recherche pour les centres ontariens de recherche multi-espèces et sur les moutons situés à Ponsonby
  • planification de projets liés à la durabilité, notamment la conception d’un système de recyclage de l’eau afin de traiter les flux de fumier pour les centres ontariens de recherche sur le bétail situés à Elora
  • station de recherche d’Elora : installation d’un système de production d’énergie solaire photovoltaïque dans diverses installations
    • nécessité d’un approvisionnement en énergie durable et renouvelable pour gérer l’augmentation des coûts d’exploitation des stations
    • accueil possible de 170 000 pieds carrés de réseaux solaires dans les installations d’Elora
      • phase 1 : bâtiment des porcs et des bovins laitiers, phase 2 : centre pour les bovins et les aliments du bétail
      • phase 1 : installation prévue début 2025
      • coût du projet : environ 2 millions de dollars sur 5 ans (le projet a commencé en 2023)
  • emplacements de RIAO : achat et installation d’une nouvelle signalétique pour le centre et la station
  • réparations et remplacement des génératrices selon leur cycle de vie dans divers centres de recherche (Alma, Bradford, Ponsonby, Simcoe)
  • Ponsonby – Établissement général pour animaux : installations de recherche sur les veaux
  • Ponsonby – Établissement général pour animaux : chambres environnementales pour le bétail pour les émissions et le travail métabolique
  • réparation et modernisation en continue de la station de pompage et du système de filtration de l’eau au centre de recherche de Vineland

De plus, les programmes d’immobilisations mineures de l’Université de Guelph et du Centre de recherche et d’innovation de Vineland comprennent la poursuite des rapports et des analyses sur l’état des immeubles. Ils permettront à RIAO et aux gestionnaires immobiliers d’évaluer les installations et les infrastructures sur les sites de RIAO afin d’appuyer la planification, le financement et la prise de décision. Ces analyses continuent de soutenir l’élaboration du PSGB de RIAO et font partie intégrante de l’anticipation des coûts importants au cours des prochaines années.

Il convient toujours de noter le déficit de financement prévu pour le programme d’immobilisations mineures. Actuellement, le programme est encombré et sous-financé, les estimations sur une fenêtre de cinq ans détaillant plus de 200 projets à entreprendre avec un budget estimé à environ 50 millions de dollars, soit plus du double du budget alloué actuel de 20 millions de dollars. Les projets entrepris continuent de suivre une priorisation stricte visant à respecter le budget disponible et à privilégier les projets importants pour l’environnement, la santé et la sécurité, entre autres filtres clés de hiérarchisation.

Pilier de conseil : offrir des conseils audacieux et stratégiques au ministre

RIAO est résolu à offrir des conseils stratégiques audacieux et éclairés au ministre en matière de priorités de recherche agricole qui sont conformes aux priorités stratégiques du gouvernement comme Cultiver l’Ontario. Le président de RIAO continue de formuler des recommandations à l’intention du ministre après chaque réunion du conseil d’administration de RIAO. Cette pratique permet à RIAO de conseiller le ministre de manière directe et fréquente. Elle sera maintenue.

L’organisme continuera de coordonner étroitement son travail avec le MAAAO, l’industrie et le milieu universitaire pour relever de manière proactive les tendances susceptibles d’influer sur les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise de l’Ontario, et pour s’y préparer, ainsi que pour positionner ses installations de façon à ce que les besoins liés aux priorités en recherche soient comblés et que le secteur accède aux solutions, technologies et pratiques exemplaires « fabriquées en Ontario ».

Les priorités opérationnelles de cette section permettent de détailler la façon dont RIAO améliorera ses données sur les systèmes de recherche et ses conseils afin de garantir le succès à long terme de l’écosystème de recherche agroalimentaire et la concurrence ainsi que la pérennité des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise.

Cultiver l’Ontario : une stratégie agroalimentaire provinciale

L’innovation et l’adoption de la technologie constituent des piliers essentiels de la sûreté, de la sécurité et de la résilience de la chaîne d’approvisionnement. Cultiver l’Ontario dispose d’un plan visant à renforcer les chaînes d’approvisionnement des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise grâce au développement et à l’adoption d’innovations et de nouvelles technologies qui renforcent le secteur, améliorent la compétitivité et créent de nouvelles occasions de croissance.

Dans le cadre de la stratégie Cultiver l’Ontario, RIAO joue un rôle déterminant dans le développement, le déploiement et l’adoption d’innovations. Dans le cadre de cette initiative, RIAO collaborera avec le MAAAO et favorisera les échanges avec l’industrie pour :

  • mettre en œuvre la version modernisée de la Loi sur RIAO qui répond aux besoins des producteurs et des agroentreprises d’aujourd’hui, notamment des modifications en matière d’innovation et de technologie qui représentent des domaines d’intérêt majeurs
  • créer et maintenir des infrastructures de recherche de classe mondiale afin de favoriser l’innovation et d’améliorer la pérennité et la rentabilité des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise; notamment, collaborer avec le secteur pour maintenir et étendre le corridor de recherche moderne à Elora, y compris la progression proposée pour la conception et la construction du nouveau Centre ontarien de recherche sur la volaille et le début de la conception et de la construction proposée du nouveau Centre ontarien pour l’innovation en matière d’alimentation
  • intensifier les relations de recherche stratégiques et les investissements conjoints avec le secteur privé, notamment en élaborant des programmes qui appuient la commercialisation, la mise à l’essai et les démonstrations de nouvelles technologies et qui mettent en pratique les innovations dans les fermes, dans les installations de transformation et dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement
  • renforcer la gestion du programme de recherche en cours et, en collaboration avec PIO, augmenter la production et la conservation de la propriété intellectuelle dans l’agroalimentaire
  • exploiter les données des centres de recherche, notamment en les publiant, et si possible, de façon à élargir leur utilisation en vue de soutenir les décisions opérationnelles et d’augmenter l’efficacité au sein des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise, et des chaînes de valeur

Rôle de RIAO dans l’établissement des priorités en recherche du MAAAO

Le MAAAO engage RIAO pour fournir des conseils de façon à façonner le programme de recherche du MAAAO qui offre des documents consolidés portant sur les besoins actuels en matière de recherche et de science. RIAO aide le ministère à communiquer, à explorer, à entretenir et à investir conjointement dans des activités de recherche dans le but de créer de nouvelles connaissances, compétences et solutions qui résorberont les principaux défis au sein des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise de l’Ontario et des collectivités rurales. Dans le cadre de la période 2025-2028, le rôle de RIAO gagnera en importance. L’organisme sera tenu de fournir des conseils stratégiques au ministère en ce qui concerne les priorités de recherche tout en optimisant la collaboration sur les priorités en matière de recherche entre le milieu universitaire, le gouvernement et l’industrie. Cela prendra la forme suivante :

  • fournir des renseignements relatifs aux secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise en habilitant le programme de recherche du MAAAO et en conseillant ce dernier afin que le programme s’aligne sur les priorités de l’industrie et du gouvernement en matière de recherche
  • prodiguer des conseils concernant les activités d’ATC, à savoir la communication des constats de la recherche à un vaste public afin de contribuer à garantir la pertinence et l’applicabilité des pratiques usuelles à la ferme ou dans l’usine

La Loi sur RIAO dans sa version modernisée et ses mécanismes connexes

La Loi sur RIAO dans sa version modernisée

La législation sur RIAO, la « Loi sur RIAO », a été modernisée par la Loi de 2024 modifiant la Loi sur l’Institut de recherche agricole de l’Ontario, qui a été adoptée par l’Assemblée législative et proclamée le 1er juillet 2024. Cette loi est un texte d’habilitation, et les modifications proposées permettent à l’organisme de mieux répondre aux besoins actuels et futurs des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise. Les avantages pour les intervenants sont notamment une plus grande priorité accordée à l’innovation. Ces changements contribuent, en outre, à garantir que l’Ontario reste un chef de file en matière de meilleures pratiques innovantes dans les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise, tout en augmentant la compétitivité et la durabilité du secteur.

Dans l’ensemble, la nouvelle loi permet à RIAO :

  • de bénéficier d’un libellé actualisé de manière à refléter l’environnement de recherche actuel du secteur de l’agroalimentaire de l’Ontario
  • de mieux s’aligner sur les initiatives ministérielles et gouvernementales en lien avec l’innovation, comme la stratégie Cultiver l’Ontario du MAAAO
  • de jouer un rôle essentiel en permettant au gouvernement de l’Ontario d’atteindre les objectifs fixés dans cette stratégie

Parmi les modifications phares apportées par la nouvelle version de la loi :

  • mise à jour du nom de l’organisme et des définitions, créant une nouvelle base pour un organisme moderne axé sur la recherche et l’innovation
  • mise à jour du mandat de l’organisme, et mise à jour du directeur de la recherche qui devient « directeur général », ce qui permettra à l’organisme d’avoir une orientation plus pertinente et plus large
  • conservation par RIAO d’importants pouvoirs financiers et immobiliers qui lui permettent de prendre des décisions ayant une incidence directe sur les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise
Règlements administratifs de RIAO

En plus des principales modifications susmentionnées, la nouvelle loi met à jour certains aspects de la structure de gouvernance, notamment en mettant en place de nouveaux mécanismes, comme les règlements administratifs. Ces changements dans la structure de gouvernance de l’organisme renforcent l’efficacité de la surveillance générale et de la prise de décision. Ces changements vont de pair avec les nouvelles exigences de la DON, récemment mise à jour, concernant la production de rapports. Ils sont également opportuns, car ils coïncident avec l’examen du mandat prévu. Plus précisément, les règlements administratifs de l’organisme comprennent :

  • Comme l’indique la nouvelle Loi sur RIAO, l’organisme est désormais tenu de disposer d’un règlement administratif en matière de finances qui traite d’emprunt, de placement temporaire ou de gestion des risques financiers.
  • Le conseil d’administration peut prendre des règlements administratifs supplémentaires régissant la gestion des affaires de l’organisme, selon ce qu’il juge approprié, sous réserve de l’examen et de l’approbation du ministre.

En 2025, les règlements administratifs en matière de finances et de gouvernance seront terminés et soumis pour approbation.

Examen du mandat de RIAO

RIAO devait faire l’objet d’un examen du mandat suite à l’entrée en vigueur de la nouvelle Loi sur RIAO, et parce que l’organisme est tenu de le faire tous les 6 ans.

En plus de cet examen obligatoire, à l’automne 2024, RIAO a dû élargir la portée de l’examen afin d’y inclure un volet portant sur les aspects opérationnels de sa gouvernance. De la fin de 2024 et jusqu’en 2025, le processus d’approvisionnement a commencé pour cet examen exhaustif du mandat qui sera entrepris en 2025. L’examen élargi du mandat se divisera en trois parties :

  • Examen du mandat standard : C’est un exercice standard pour les organismes qui doivent le faire au moins une fois tous les 6 ans.
  • Examen de la gouvernance : La portée de cet examen dépasse celle de l’examen standard. L’examen de la gouvernance de RIAO visera à repérer les conflits potentiels ainsi que les inefficiences.
  • Examen opérationnel : La portée de cet examen dépasse celle de l’examen standard. Un examen plus approfondi des activités de RIAO sera mené pour repérer les améliorations possibles.

L’examen du mandat est prévu au T1 2025-2026 et tous les volets prévus devraient être terminés à la fin de l’exercice.

Gouvernance de RIAO

Les membres de RIAO assument un rôle essentiel en donnant des conseils sur les objectifs, le mandat et les orientations stratégiques de l’organisme. RIAO peut compter au minimum 7 membres et au maximum 15 membres nommés par le ministre du MAAAO. Les membres proviennent d’un large éventail de :

  • secteurs de produits
  • domaines d’activités
  • connaissances
  • territoires géographiques

Les membres ne représentent aucune organisation et on s’attend à ce qu’ils défendent leurs propres positions. Il est actuellement composé de 10 membres.

Un directeur d’Agriculture et Agroalimentaire Canada participe à certaines réunions et discussions de RIAO pour agir en tant que conseiller fédéral et fournir une perspective fédérale concernant les activités de recherche à travers le Canada. Lors de l’exercice 2024-2025, le mandat de trois membres (dont la vice-présidente) a été reconduit pour trois années supplémentaires et il se pourrait que l’organisme recherche d’autres membres.

Diversification et renforcement de la composition de RIAO

Au cours du prochain exercice, l’organisme cherchera à diversifier et à renforcer la composition de son conseil d’administration en recrutant des membres pour combler les sièges vacants, tout en visant à inclure des représentants ayant des compétences et de l’expérience dans les domaines suivants :

  • la gestion des biens/l’infrastructure
  • les principes de l’AEDI
  • de l’expérience avec les communautés autochtones
  • les données et les technologies perturbatrices
  • la robotique
  • l’intelligence artificielle (IA) générative
  • l’analyse des données
  • l’agriculture à valeur ajoutée
  • les bioproduits
  • l’horticulture
  • la fabrication de pointe

RIAO a donné la priorité à la prospection de membres potentiels dans le cadre du Système de gestion des nominations (SGN) afin de combler les lacunes en matière de compétences et de connaissances des membres. Une liste complète de candidats possédant des compétences et des expériences pondérées, en regard des besoins de l’organisme, continue d’être mise à jour et sera présentée au Bureau du ministre, comme demandé, pour examen par le ministre. Tous les membres sont nommés par le ministre pour un mandat pouvant aller jusqu’à trois ans, reconductible à la discrétion du ministre.

Relève de la présidence de RIAO

Après deux mandats consécutifs accomplis avec brio à la présidence de RIAO, le mandat du Dr Lorne Hepworth a pris fin le 17 janvier 2025. Un leadership fort de l’organisme continuera d’être nécessaire pour refléter le rôle et le profil élevés de RIAO dans l’environnement de la recherche et de l’innovation agroalimentaires. Par conséquent, l’honorable ministre Robert J. Flack, lors de la réunion de RIAO qui s’est tenue en novembre, a annoncé la nomination de Nevin McDougall à la présidence du conseil pour succéder au Dr Hepworth. À la réunion, tout le monde a remercié le président sortant Dr Hepworth qui occupait ce poste depuis 2019, en lui souhaitant une bonne continuation. Son leadership en tant que président de RIAO, ainsi que la recherche à forte incidence et les collaborations réalisées par l’organisme sous sa présidence, ont été mis de l’avant et salués.

Nevin McDougall a commencé son mandat de trois ans à la présidence du conseil d’administration de RIAO le 18 janvier 2025. M. McDougall possède de vastes connaissances et de solides compétences en leadership d’entreprise qui contribueront à façonner le paysage de la recherche agroalimentaire dans l’avenir. Il est un dirigeant d’entreprise accompli, un entrepreneur et un investisseur privé qui cumule 30 ans d’expérience au sein d’entreprises agroalimentaires novatrices à la pointe de l’industrie. Il a dirigé les opérations commerciales pour de grandes multinationales sur les marchés nord-américains et internationaux, et apporte une vaste expérience pratique des opérations commerciales, de la recherche et du développement et de la haute direction. M. McDougall est entré au conseil d’administration de RIAO en 2020, où il a siégé jusqu’à sa nomination à la présidence.

Structure organisationnelle de RIAO : changements suite à la modernisation de la Loi sur RIAO

La modernisation de la Loi sur RIAO a été l’occasion de revoir et de mettre à jour les rôles au sein de l’organisme. Ainsi, le directeur de la recherche est désormais appelé « directeur général », mais il dispose toujours du pouvoir d’administrateur des activités et des affaires de l’organisme.

Le directeur général de RIAO occupe également le poste d’agent administratif principal et de sous-ministre adjoint pour la Division de la recherche et des services ministériels. Les fonctions et le pouvoir dont dispose le directeur général de RIAO sont décrits dans la Loi sur RIAO, ainsi que dans le PE conclu entre RIAO et le MAAAO.

Cas d’utilisation de l’intelligence artificielle à RIAO

À l’heure actuelle, RIAO n’utilise pas l’IA). Par conséquent, conformément au paragraphe 6.3 de la Directive sur l’utilisation responsable de l’intelligence artificielle du gouvernement de l’Ontario, RIAO n’utilise pas l’IA pour élaborer ou exécuter des politiques, programmes ou services, ni pour prendre des décisions ou interagir directement avec le public (c’est-à-dire, un robot conversationnel), et elle ne tient pas de dossiers sur la gestion des risques liés à l’IA.

Programme novateur de recherche sur l’élevage de RIAO

RIAO reçoit une part proportionnelle (un tiers) des revenus tirés de la propriété intellectuelle provenant des investissements dans la recherche dans le cadre de l’accord de l’alliance, les fonds restants étant conservés par l’Université de Guelph. Le PIRAG réinvestira ces fonds dans la recherche sur l’élevage.

La première ronde de réception des demandes (phase 1) du PIRAG a été lancée auprès des chercheurs de l’Université de Guelph en janvier 2024 afin de répondre aux intérêts des parties prenantes et de combler une lacune existante dans le financement de la recherche sur la sélection. Les objectifs du programme sont les suivants :

  • s’attaquer à la durabilité et à la productivité des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise de l’Ontario en développant de nouvelles variétés de plantes, de bétail et d’aquaculture adaptées qui soutiennent l’approvisionnement alimentaire intérieur de l’Ontario, favorisent la biodiversité et la santé des plantes et des animaux et contribuent à renforcer la résilience face aux changements climatiques
  • favoriser la croissance économique et la compétitivité du secteur en renforçant les débouchés à l’exportation, en améliorant la capacité de recherche et d’innovation, en créant de nouvelles propriétés intellectuelles fabriquées en Ontario, et générant des fonds de réinvestissement pour RIAO

La phase 1 du PIRAG était axé sur les soumissions de projet de l’Université de Guelph et 7 projets ont été retenus, pour un investissement total de 1,28 million de dollars. Les attributions ont été annoncées par l’entremise de la salle de presse de la FPO, en septembre 2024.

La deuxième ronde de réception des demandes du programme s’est ouverte et prendra fin en février 2025. Comme lors de la première ronde, l’appel est principalement axé sur l’Université de Guelph.

La phase 2 est en cours d’élaboration, ce qui ouvrira le programme de façon plus large à d’autres établissements de recherche. Une politique de partage des revenus de PI qui s’applique aux établissements de recherche situés à l’extérieur de l’Université de Guelph sera un élément clé de ce travail de développement, s’appuyant sur les dispositions uniques de l’accord de l’alliance.

RIAO cherchera à créer de nouveaux soutiens de programmation dans le Système de gestion de l’information sur la recherche, un système conçu pour héberger les documents et les renseignements relatifs aux projets de recherche financés par le MAAAO, et d’appliquer les leçons tirées de la phase 1. L’administration des projets de la phase 1 se poursuivra pendant cette période.

Protection de la recherche et de la propriété intellectuelle

Le MAAAO, RIAO et le ministère du Solliciteur général mettent en place des mesures pour protéger la propriété intellectuelle et contribuer à garantir la sécurité de la recherche. Le ministère du Solliciteur général a collaboré avec le MAAAO et RIAO en vue de mettre au point une procédure d’évaluation fondée sur les risques en vertu de l’accord de l’alliance, qui a pour but d’évaluer les risques économiques ou géopolitiques potentiels associés aux propositions de recherche envoyées pour obtenir un financement ou soutien de la part du gouvernement et, par conséquent, de combler les lacunes en matière de sécurité et d’atténuer les risques.

AEDI

Conformément à l’engagement du ministère en faveur de l’équité, de la diversité et de l’inclusion dans le cadre de son Plan d’action contre le racisme (2021), RIAO vise à renforcer l’AEDI à la fois dans l’accord de l’alliance et au sein de l’organisme.

RIAO continuera d’élargir notre compréhension collective de l’héritage du système des pensionnats indiens au Canada et de ses répercussions perpétuelles sur la vie des peuples autochtones à travers le pays. RIAO est résolu à soutenir le travail entrepris par la province en ce qui concerne les appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada.

RIAO collabore étroitement avec de nombreux peuples et de nombreuses communautés et organisations autochtones, car ses propriétés sont situées sur de nombreux territoires traditionnels et terres visées par des traités. RIAO entretient des dialogues ouverts, actifs et continus avec plusieurs organismes autochtones. RIAO poursuit ses échanges avec les populations, communautés et organisations autochtones, afin de renforcer des relations significatives avec elles. RIAO a l’obligation de consulter les peuples autochtones, et s’y a lieu, de les accommoder, concernant toute décision ou mesure susceptible de nuire aux droits autochtones ou droits issus de traités, qu’ils soient revendiqués ou établis. RIAO s’engage à respecter ses obligations de consulter les communautés autochtones.

Durant la prochaine année, RIAO édifiera, renforcera et promouvra le perfectionnement professionnel, les valeurs et les priorités de l’AEDI au sein de l’organisme de manière à éclairer toutes ses fonctions et activités. Voici les priorités de l’organisme en matière d’AEDI :

  • élargir les connaissances de l’organisme et stimuler sa prise de conscience des défis historiques et actuels, tout en solidifiant des relations significatives et respectueuses avec les peuples, les communautés et les organisations autochtones. Lors des réunions des membres de RIAO, s’engager à se renseigner sur les possibilités dont elles disposent et dont disposent ses membres en matière de relations entre le gouvernement et les autochtones, et d’en discuter
  • reconnaître l’importance des dirigeants et des contributions autochtones à la réalisation d’une inclusion et d’une équité significatives pour les Autochtones. Par conséquent, RIAO prendra des mesures pour la nomination d’un nouveau membre qui fera office d’ambassadeur itinérant pour la recherche agroalimentaire. Il sera reconnu comme un chef de file au sein des communautés et des organisations autochtones
  • démontrer le soutien et le leadership continus de RIAO en faveur des principes de l’AEDI dans le cadre de l’entente de l’alliance entre le MAAAO, l’Université de Guelph et RIAO, notamment en ce qui concerne l’infrastructure de recherche
  • concrétiser encore plus, par l’exemplarité et le travail de RIAO en matière d’AEDI, les engagements pris par le ministère dans le cadre du Plan d’action contre le racisme

Pilier des rapports stratégiques : établir des relations qui améliorent l’écosystème de la recherche

RIAO poursuivra la progression de son travail concernant ses rapports stratégiques en vue d’accroître les collaborations avec les universités, les collèges, les institutions de recherche, les associations sectorielles. Il entend également tirer profit de ses actifs en vue de soutenir les priorités de l’industrie et du gouvernement en matière de recherche et d’innovation, y compris la stratégie Cultiver l’Ontario, au profit de la province et des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise.

Relations de RIAO : profils d’entreprises

Politique et plan d’accès et d’utilisation de RIAO

L’organisme soutiendra l’élaboration d’une politique d’accès et d’utilisation de RIAO qui guidera la création d’un plan d’accès et d’utilisation de RIAO en 2025. Comme stipulé dans l’accord de l’alliance, RIAO et l’Université de Guelph mettent au point un plan d’accès et d’utilisation pour les centres de recherche de RIAO afin de :

  • permettre d’accroître l’accès des tiers aux centres de recherche de RIAO et renforcer les activités de recherche et d’innovation
  • clarifier les dispositions relatives à l’utilisation et à l’accès, notamment la définition des priorités, la prise de décision et les activités des différents utilisateurs dans les centres de recherche
Cadre d’évaluation des rapports stratégiques de RIAO

Le cadre d’évaluation des rapports stratégiques initial de RIAO a été créé et utilisé pour évaluer la faisabilité et le risque des propositions non sollicitées en mettant l’accent sur l’amélioration des infrastructures de recherche. Les activités liées aux rapports stratégiques peuvent comprendre celles qui appuient l’avancement de la vision de RIAO consistant à permettre des activités de recherche innovantes et transformationnelles, notamment l’amélioration ou l’optimisation des ressources d’une manière que RIAO ne pourrait pas accomplir seul.

Le secrétariat de RIAO est toujours dans la phase réactive du pilier des rapports stratégiques. Toutefois, en 2025, RIAO envisagera d’entreprendre l’analyse, la planification et la mise en œuvre nécessaires pour créer les conditions qui lui permettront de se montrer plus proactif dans la recherche de relations stratégiques.

Parmi les conditions nécessaires :

  • des ressources appropriées
  • la mise à profit des structures de gouvernance et de la gestion des changements
  • l’élaboration de politiques
  • le financement à l’appui
Station de recherche agricole de l’Université Lakehead (SRAUL)

L’entente de paiement de transfert dans le cadre du PCA durable entre RIAO et l’Université Lakehead est entrée en vigueur le 1er avril 2023. Le gouvernement fédéral, la province et l’organisme investissent jusqu’à 1,65 million de dollars sur cinq ans afin d’appuyer les programmes de recherche, le transfert des connaissances ainsi que les activités et la gestion de la Station de recherche agricole de l’Université Lakehead. Durant l’année à venir, l’organisme continuera d’assurer la supervision des activités liées à l’entente de paiement de transfert et à surveiller l’évolution de ses objectifs.

Cette aide financière pluriannuelle aidera à améliorer la viabilité et le rendement des cultures dans le Nord ontarien, à développer et à diversifier l’industrie agricole et à la positionner à des fins de croissance continue. Elle s’appuie également sur de nombreuses actions visant à soutenir la résilience de l’approvisionnement agroalimentaire de l’Ontario afin d’atteindre les objectifs ambitieux d’expansion fixés dans la stratégie gouvernementale Cultiver l’Ontario.

Les travaux de recherche effectués à la SRAUL porteront sur des sujets tels que :

  • les meilleures pratiques de gestion pour l’agriculture du Nord de l’Ontario
  • la santé des sols
  • la durabilité environnementale dans le Nord
  • les émissions de gaz à effet de serre
  • le changement climatique et l’économie circulaire
  • la recherche et les connaissances développées conjointement avec des chercheurs et les communautés autochtones

Au printemps 2024, cinq propositions de projet ont été approuvées pour financement. Il s’agit de projets de recherche d’une durée d’un à trois ans qui s’inscrivent dans des domaines prioritaires, notamment :

  • les émissions de gaz à effet de serre
  • les changements climatiques
  • la viabilité agricole
  • la santé des sols
  • l’agroentreprise

En 2025-2026, la SRAUL continuera de soutenir ces projets de recherche tout en collaborant avec les autres centres de recherche agricole de l’Ontario pour promouvoir la recherche et la productivité agricoles dans la province.

En 2025-2026, la SRAUL continuera de mener des activités de recherche, de vulgarisation et de rayonnement visant à démontrer et à diffuser des technologies novatrices de production de cultures et de gestion des sols et des éléments nutritifs à l’intention des agriculteurs de la région. Les activités de vulgarisation comprendront des ateliers éducatifs ou de formation, la présentation des résultats de la recherche aux agriculteurs lors d’événements locaux, des visites guidées et des consultations en agriculture auprès des agriculteurs de la région.

Pilier des communications : communiquer la valeur de la recherche ontarienne en agroalimentaire

RIAO met en œuvre un plan de communication ayant pour objectif principal de mieux faire connaître l’organisme en interne (au sein du MAAAO) et en externe. Étant donné le profil accru de l’organisme suite à la modernisation de la Loi sur RIAO, une importance renouvelée sera accordée à l’exécution des prochaines phases de la stratégie de communication et de promotion de la marque de RIAO. L’objectif sera de veiller à ce que la stratégie communique les objectifs du mandat de RIAO et la façon dont l’organisme cherche à garantir la compétitivité des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise grâce à des investissements dans des plateformes de recherche capitalistiques.

Affiches renouvelées et permanentes pour les centres

Dans la continuité du projet entrepris au cours des années précédentes, en 2024, RIAO a coopéré avec l’Université de Guelph et le CRIV pour terminer la fabrication et l’installation de nouvelles affiches permanentes sur 13 propriétés (sauf la propriété de Ridgetown pour le moment). Ce travail aidera à mettre en avant le profil de l’organisme et à faire valoir ses investissements dans l’infrastructure en recherche et en innovation à l’échelle de la province. Cette initiative de communication mettra en lumière l’investissement continu de la province dans les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise, tout en mettant en valeur l’organisme grâce à une identité cohérente et claire pour chacun de ses centres de recherche (à l’exception de Ridgetown pour l’instant).

Élaboration de la stratégie de communication et de promotion de la marque

RIAO entreprend l’élaboration d’une stratégie de communication et de valorisation de la marque. La stratégie de communication est une priorité du ministre, comme l’indique la dernière lettre d’orientation de l’organisme.

En 2025, RIAO va entrer dans la deuxième phase de sa stratégie de communication. Le personnel fera l’acquisition de services afin de concevoir le logo de RIAO et d’élaborer ses messages clés ainsi qu’un plan de communication continue, dans le but d’établir sa présence dans le contexte sectoriel. Il sera éventuellement nécessaire de faire appel à du personnel supplémentaire au sein du secrétariat de RIAO pour mener à bien ce travail. Le secrétariat élaborera un plan de travail sur les directives d’un consultant externe et du conseil d’administration de RIAO.

Un consultant externe dirigera les initiatives prévues lors de la deuxième phase de la stratégie de communication. Le fournisseur s’appuiera sur le travail effectué au cours de la première phase de la stratégie de communication et de promotion de la marque. Cette première phase avait pour but de mieux comprendre les efforts actuels de communication de l’organisme. Elle visait également à connaître le point de vue des intervenants sur ce qui devrait être communiqué, ainsi que les méthodes de communication les plus appropriées.

Ressources nécessaires pour atteindre les objectifs, le mandat et l’orientation stratégique

Ressources et contraintes de RIAO

  • RIAO reçoit des paiements de transfert annuels de la part du MAAAO pour le programme d’immobilisations mineures ainsi que des paiements en remplacement d’impôts.
  • RIAO perçoit des revenus en louant des terrains et des bâtiments de son portefeuille d’infrastructures. Ces revenus servent à compenser et à couvrir l’intégralité du coût croissant des paiements en remplacement d’impôts.
  • RIAO perçoit des revenus tirés de la propriété intellectuelle et réalisés au fil du temps dans le cadre des projets de recherche financés par l’accord de l’alliance.
  • RIAO s’appuie également sur le PCA durable dans la mesure du possible pour soutenir des projets d’infrastructure dans l’ensemble de son portefeuille de centres de recherche.
  • Le financement des immobilisations majeures de RIAO s’est achevé le 31 mars 2023, et l’organisme a souligné la nécessité de disposer de sources de financement stables pour soutenir la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie relative à l’infrastructure. En l’absence d’une forme de financement continue des immobilisations majeures, les projets d’infrastructure de base et de renouvellement prévus dans le cadre de la stratégie feront l’objet d’un report à une date indéterminée dans l’attente de fonds, et les actifs en fin de vie seront liquidés sans être remplacés.
  • Depuis sa création en 2008, le budget de 4,5 millions de dollars du programme d’immobilisations mineures de RIAO n’a pas été augmenté. Compte tenu de la fin du financement des immobilisations majeures de RIAO en 2023 et de l’augmentation des coûts due à l’inflation, le programme d’immobilisations mineures est fortement sursouscrit. Il ne parvient pas à répondre à la demande en raison de contraintes budgétaires, ce qui entraîne une érosion des capacités de recherche, tandis que les actifs vieillissent et deviennent inefficaces ou incapables de soutenir la recherche.
  • Pour les projets d’infrastructure, RIAO continuera de rechercher des sources de financement gouvernementales et d’explorer des sources non gouvernementales. Il pourrait s’agir de sources de financement complémentaires comme l’augmentation de la contribution de l’industrie aux projets d’immobilisations et le développement des rapports stratégiques de RIAO pour des occasions de cofinancement afin de soutenir l’infrastructure, la recherche et l’innovation ainsi que le déploiement technologique.

Ressources nécessaires

RIAO se conforme aux stratégies en matière de ressources humaines et de mesures d’adaptation qui cadrent avec les politiques de la FPO.

Résumé des conséquences sur les ressources humaines au cours des trois prochains exercices

RIAO n’a pas de personnel et, par conséquent, n’a pas d’employés, syndiqués ou autres, à temps plein ou à temps partiel. Les dépenses sont engagées par le MAAAO avec RIAO, et en son nom, pour soutenir sa gestion et ses activités.

Le personnel clé du MAAAO, principalement issu de l’Unité de la responsabilisation, de la gestion et de l’administration en matière de recherche de la Direction de la recherche et de l’innovation (DRI), relevant de la Direction de la recherche et des services ministériels, agit à titre de secrétariat pour RIAO. Ce secrétariat s’occupe de toutes les tâches administratives et aide RIAO à fonctionner efficacement. Il continuera de le faire dans un avenir prévisible.

Plan relatif à la technologie de l’information et à la prestation des services électroniques

RIAO ne possède pas de système informatique dédié ni d’autres plateformes informatiques lui appartenant, comme pour l’approvisionnement. L’organisme n’a donc pas de dépenses liées aux systèmes informatiques.

RIAO ne dispose pas de plan officiel relatif à la prestation électronique des services ni d’obligation de service électronique puisque, pour le moment, l’organisme ne fournit pas de services. Il ne nécessite pas, non plus, de provisions pour le commerce électronique dans le cadre de ses activités.

Dépenses prévues par le MAAAO pour le compte de RIAO

L’exercice a pris fin le 31 mars
Dépensesfootnote 30 engagées avec RIAO ou pour son compte et comptabilisées par le ministère2024–2025 Chiffres provisoires2025–2026 Chiffres budgétisés2026–2027 Chiffres prévus2027–2028 Chiffres prévus
Traitements et salairesfootnote 311,74651,78141,81701,8534
Transports et communications0,02050,02050,02050,0205
Services0,13340,13340,13340,1334
Fournitures et matériel0,00420,00420,00420,0042
Paiements de transfert – fonctionnement4,84384,11503,98003,9800
Paiements de transfert – immobilisations4,500014,700020,700023,2000
Autres opérations0000
Moins : recouvrements0000
Total des dépensesfootnote 31engagées avec RIAO ou pour son compte11,248520,7545026,655229,1915

Paiements de transfert : chiffres provisoires et prévisions

Total des paiements de transfert – fonctionnement
Nom du programme2024–2025 Chiffres provisoires2025–2026 Chiffres budgétisés2026–2027 Chiffres prévus2027–2028 Chiffres prévus
Subventions en remplacement d’impôts1,25001,25001,25001,2500
PCA durable : fédéral – recherche3,59382,86502,73002,7300
Total des paiements de transfert – fonctionnement4,84384,11503,98003,9800
Total des paiements de transfert – immobilisations
Nom du programme2024–2025 Chiffres provisoires2025–2026 Chiffres budgétisés2026–2027 Chiffres prévus2027–2028 Chiffres prévus
Entretien et réparations des infrastructures de recherche4,50009,15009,45009,2000
Renouvellement des infrastructures de recherche05,550011,250014,0000
Total des paiements de transfert – immobilisations4,500014,700020,700023,2000

Définition, évaluation et stratégies d’atténuation des risques

La mise en œuvre de la stratégie relative à l’infrastructure de RIAO continuera de nécessiter un grand soutien financier durant plusieurs années à venir pour que le renouvellement des plateformes de recherche centrales soit mené à bien et que leur exploitation assure la pérennité et la compétitivité des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise de l’Ontario.

RIAO doit gérer de lourdes contraintes budgétaires qui représentent un risque important pour l’organisme de ne pas être en mesure de satisfaire à ses principaux engagements découlant de son mandat en lien avec la modernisation de l’infrastructure de recherche du secteur agroalimentaire en Ontario. Le budget des immobilisations de l’organisme a cependant subi une réduction de plus de 42,5 millions de dollars sur 5 ans lors des exercices 2019-2020 et 2025-2026.

Cela a lourdement réduit la capacité de l’organisme à achever ou à entreprendre les projets d’immobilisations découlant de la stratégie relative à l’infrastructure de RIAO et des principaux objectifs de son plan stratégique.

Compte tenu de ces restrictions financières, RIAO continue d’examiner les projets d’immobilisations en cours de conception ou de construction, afin de décider si, en raison des écarts de financement (par exemple, le Centre ontarien de recherche sur la volaille), il est nécessaire de ralentir, reporter ou restreindre les projets pour qu’ils restent abordables. Bien que l’érosion du pouvoir d’achat des exercices précédents, liée à la hausse de l’inflation touchant les coûts des matériaux et de la main-d’œuvre, ait commencé à se stabiliser et à revenir à des niveaux quelque peu soutenables, les coûts demeurent supérieurs à ce qui avait été prévu au moment de la proposition et de la conception initiale d’un grand nombre de projets. Le secrétariat de RIAO continuera de travailler de pair avec le ministère, ainsi qu’avec les organismes centraux, pour présenter des améliorations et mises à jour annuelles de la stratégie prise en compte dans le PPS du ministère.

La capacité de respecter les obligations financières tout au long des projets de construction d’immobilisations, qui sont pluriannuels, dépendra grandement de la modification des priorités et des modalités de financement du gouvernement, deux facteurs dont l’évolution ne peut pas être prévue avec certitude.

Si les niveaux d’investissement pérenne ne sont pas rétablis dans les années à venir, le système de recherche agroalimentaire de l’Ontario risque de devenir obsolète. Cela pourrait provoquer le départ des capacités de recherche de la province et avoir une incidence sur l’aptitude de celle-ci à attirer des chercheurs de premier plan pour mener leurs travaux et développer ou faire progresser la recherche, la technologie et d’autres formes de propriété intellectuelle pour le secteur. Une fois ces capacités perdues, les investissements en recherche dans le secteur agroalimentaire de l’Ontario pourraient être réorientés et les activités de recherche pourraient alors se dérouler en dehors de la province. Dans un tel contexte, des travaux essentiels de recherche pourraient être laissés aux concurrents de l’Ontario, lequel deviendrait plus dépendant des activités de recherche, de développement technologique et d’innovation s’effectuant à l’extérieur de la province.

RIAO tâchera d’atténuer ces risques considérables qui se pointent à l’horizon en cherchant à obtenir des engagements financiers de la part du ministère et de l’industrie pour appuyer les projets de construction d’immobilisations utiles au secteur, tout en coordonnant étroitement ses activités avec celles des organismes centraux concernant les moyens novateurs de financer l’infrastructure.

Toutes les précisions sur le plan de gestion des risques de RIAO sont présentées à l’annexe B.

Information financière

Survol du financement

Les dispositions de la Loi sur RIAO autorisent RIAO à accepter les cadeaux, les subventions, les dons ou l’argent provenant de legs aux fins de recherche, ou de conservation, de protection ou d’entretien des terres agricoles. Le directeur général garde et administre ces fonds en respectant les conditions, s’il y en a, auxquelles ils ont été donnés.

Coûts d’exploitation (à part les coûts d’exploitation et de gestion des centres de recherche)

Les frais d’administration des programmes de RIAO (y compris les coûts proportionnels liés aux salaires et aux avantages sociaux du personnel du MAAAO qui offre les services de secrétariat) sont couverts dans le budget du ministère. Actuellement, on estime les coûts associés aux services de secrétariat à environ 1,9 million de dollars annuellementfootnote 33.

Les indemnités quotidiennes et les frais de déplacement des membres désignés leur sont versés en contrepartie de leur présence aux réunions prévues, aux événements et lors de missions exécutées sur le terrain au nom de RIAO. Ces indemnités sont conformes aux directives du Conseil du Trésor à l’intention des organismes, des conseils et des commissions et sont déboursées à même les fonds du ministère. De plus amples détails à cet égard sont fournis dans le manuel des membres de RIAO, conformément à la Directive sur les frais de déplacement, de repas et d’accueil, aux fins de la responsabilisation du gouvernement.

Projections financières (perspectives sur 3 ans)

RIAO doit soumettre son rapport annuel et ses états financiers vérifiés au ministre dans les 120 derniers jours de l’exercice financier (c’est-à-dire le 29 juillet de chaque année). Le rapport annuel est produit par le secrétariat de RIAO. Les états financiers qu’il contient sont préparés et vérifiés par un cabinet comptable externe choisi par le MAAAO.

Les activités de RIAO et du ministère ont été consolidées à des fins de production de rapports financiers, et RIAO a une valeur comptable actuelle de 126 millions de dollars au 31 mars 2024 en ce qui concerne ses propriétés.

Un état des résultats prévisionnel indiquant les dépenses et les revenus projetés se trouve à l’annexe A.

Indicateurs de rendement

Les indicateurs de rendement et les réalisations présentées dans cette section sont conformes au cadre relatif aux indicateurs de rendement en vigueur défini dans le protocole d’entente de RIAO et comprennent l’objectif de la stratégie de RIAO relative à l’infrastructure et l’élaboration du plan approuvé pour les objectifs, les mesures et les indicateurs de rendement clés pour le plan stratégique de RIAO.

Indicateurs de succès stratégique et IRC de RIAO

L’établissement d’IRC pour le plan stratégique de RIAO lui permettra d’obtenir des renseignements sur la manière dont ses initiatives et ses activités le rapprochent de ses objectifs déclarés et de ses buts à long terme. Ces IRC peuvent évoluer en fonction de l’affectation des ressources, des besoins en ressources (humaines ou financières) et (ou) des nouvelles directives et initiatives. Les IRC seront mis en place progressivement.

En 2025-2026, ces IRC permettent à RIAO d’évaluer l’état des initiatives en cours, par exemple :

  • les perspectives et le plan financiers de RIAO
  • la poursuite de l’élaboration du PSGB
  • la poursuite du travail lié aux mises à niveau et aux améliorations de l’infrastructure de RIAO
  • la poursuite du travail lié aux constructions d’immobilisations majeures de RIAO (le Centre ontarien de recherche sur la volaille)
  • le renforcement des collaborations et des rapports stratégiques

Ces IRC tiendront compte des facteurs environnementaux externes et internes pour que l’organisme reste souple et puisse réagir à des facteurs nouveaux et évolutifs. Par exemple, ils peuvent comprendre des facteurs évolutifs allant des rôles et responsabilités prévus dans l’accord d’alliance aux pressions budgétaires et économiques, en passant par le changement climatique.

Les IRC stratégiques de RIAO comprennent les trois catégories suivantes :

  • opérationnels (court terme, 2023-2025)
    • optimisation des actifs
    • obtention d’un financement à court terme pour répondre aux besoins essentiels afin de maintenir la viabilité des actifs et des opérations de RIAO
  • transformationnels (moyen terme, 2025-2028 et par la suite)
    • établissement de plusieurs rapports stratégiques avec les universités, les collèges et les institutions de recherche, le secteur agroalimentaire élargi et les organisations dirigées par des Autochtones
    • établissement de relations ciblées pour soutenir l’amélioration des infrastructures et des plateformes de recherche, élargir les démonstrations d’innovations et le déploiement de technologies et soutenir les connaissances et la recherche autochtones
  • stratégiques (long terme, 2028-2032)
    • obtention d’un financement stable et cohérent à long terme pour les infrastructures et les programmes de recherche, ainsi que pour un nombre important de projets innovants ayant une incidence et une forte capacité de transformation

PGI de l’Alliance et IRC

Les propriétés de RIAO ont servi de plateforme pour la réalisation de programmes de recherche dans le cadre du mandat du ministère. L’Université de Guelph aide RIAO à exploiter pleinement le potentiel de la plupart des propriétés appartenant à l’organisme. De plus, l’Université de Guelph dispose d’une expertise unique pour gérer et entretenir les propriétés et les installations de recherche. Les IRC ci-dessous peuvent démontrer que l’Université de Guelph a atteint les résultats et les objectifs du PGI.

Objectifs du programme

  • Le programme vise à favoriser l’utilisation des propriétés de RIAO et des installations de l’Université de Guelph comme plateformes de recherche et d’innovation, notamment la promotion et la formation de collaborations entre la communauté de chercheurs en agroalimentaire et en développement rural, l’Université de Guelph, les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’agroentreprise, au profit de l’ensemble des régions de l’Ontario.
  • Le programme vise également à exploiter, à entretenir, à réparer et à améliorer les propriétés de RIAO de manière rentable et respectueuse de l’environnement, ainsi qu’à produire une valeur économique pour la province de l’Ontario dans la droite ligne de l’utilisation envisagée.

Activités du programme

  • Une activité consistera à élaborer le plan d’accès et d’utilisation pour accroître l’utilisation des propriétés de RIAO, notamment en établissant les procédures permettent aux utilisateurs tiers d’y accéder.
  • Une autre activité consistera également à élaborer un PGB et un plan en vertu de l’accord de l’alliance.
  • Le travail continuera pour établir les gains d’efficience et les activités de génération de revenus permettant d’assurer une base financière stable et adéquate pour répondre aux objectifs, aux résultats et aux IRC du programme.
  • Le travail se poursuivra concernant le déploiement de la stratégie d’appellation et de promotion de la marque des centres de recherche.
  • Le travail se poursuivra également concernant la mise en œuvre du plan d’action en matière d’AEDI du PGI, notamment :
    • offrir la formation sur l’AEDI au personnel
    • mettre en œuvre les déclarations de reconnaissance des terres pour chaque propriété de RIAO (par exemple, lors des réunions et des assemblées, affiches aux entrées des installations)
    • déterminer comment utiliser les politiques existantes d’AEDI pour les infrastructures afin de guider les projets d’immobilisations mineures et majeures

La capacité et l’utilisation des propriétés de RIAO sont mesurées au moyen du taux annuel d’utilisation de chaque propriété. Le taux d’utilisation est déterminé en additionnant la superficie utilisée aux fins de recherche à celle en préparation selon les exigences relatives à la recherche, puis en divisant cette superficie totale par la capacité du centre de recherche. La superficie en préparation tient compte de la rotation des cultures nécessaire, du remplacement des animaux ou de la durée du cycle de recherche dans les établissements d’animaux où les activités sont régies selon l’espace accessible. L’Université de Guelph continue de collaborer avec RIAO, les chercheurs et les autres intervenants afin de cerner des occasions d’intensifier l’utilisation, quand les capacités le permettent. En s’appuyant sur les améliorations opérationnelles et liées aux immobilisations comme leviers, les discussions se poursuivent pour évaluer les obstacles et saisir les possibilités d’accroître l’utilisation des centres.

Résultats 2024-2027footnote 34 : utilisation des centres de recherche

Indicateurs de rendement 2024-2027 : niveau d’utilisation des centres destinés aux cultures et aux animaux

Objectifs 2024-2027 : objectif de 78 % d’utilisation des centres pour les cultures; objectif de 45 % d’utilisation des centres pour les animaux

Réalisations de 2023-2024 (provenant du rapport annuel consolidé de l’Université de Guelph)

Les centres de recherche sur le bétail avaient un taux d’utilisation moyen de 53,9 % en 2023-2024, ce qui dépasse de 5 % le taux de 2022-2023 et de 20 % l’objectif fixé à 45 %. Les taux d’utilisation dans les centres de recherche sur le bétail ont connu une amélioration dans la plupart des sites, à quelques exceptions près, et, par conséquent, une amélioration globale du taux d’utilisation moyen et un dépassement de l’objectif cible. Cette augmentation est en grande partie due à une forte augmentation de l’utilisation des animaux dans les essais actifs et du nombre d’animaux par essai, à l’utilisation des nouvelles installations (le Centre ontarien de recherche sur le porc) pour assurer la transition des essais de recherche en cours, démarrer de nouveaux essais et étendre les essais, nouveaux et existants, dans les installations récemment rénovées à l’échelle du portefeuille des centres de recherche.

Les taux d’utilisation des stations destinées au bétail sont habituellement plus faibles que ceux des stations destinées aux cultures, car les premières doivent se limiter à la nature du troupeau hébergé ainsi qu’au nombre ou type d’enclos accessibles. Par conséquent, il n’est pas facile d’assurer une réalisation à grande échelle pour augmenter les taux de réplication. De plus, les périodes consacrées aux recherches sur un troupeau isolé sont limitées (comme pendant et après le vêlage), réduisant ainsi les occasions de recherche supplémentaires, même s’il y a assez d’espace.

Les centres de recherche sur les cultures avaient un taux d’utilisation moyen de 73,2 % en 2023-2024, ce qui marque une légère hausse par rapport à l’exercice précédent, mais toujours 6 % de moins que l’objectif fixé à 78 %. Les centres de recherche sur les cultures ont enregistré des changements importants dans l’utilisation avec des effets positifs et négatifs. Les baisses importantes de l’utilisation sont imputables à la cessation de certains programmes de recherche, au départ à la retraite de chercheurs et à la relocalisation de certains programmes de recherche vers des sites ne relevant pas de RIAO. Les augmentations importantes de l’utilisation s’expliquent par le retour à la normale des niveaux d’activités dans les principaux centres après une année de plantation réduite en raison des intempéries, et par la reprise des activités de recherche dans les autres centres, dans le cadre d’initiatives de recherche nouvelles, relocalisées ou renouvelées.

Les stations destinées aux cultures ont tendance à afficher des taux d’utilisation plus élevés que ceux des stations destinées au bétail, car il est plus facile d’étendre les essais sur les cultures de façon à augmenter les taux de réplication ou le nombre de variétés cultivées. Les centres de recherche agronomique affichent également des taux d’utilisation plus stables, car il est possible d’ajuster les essais sur le terrain de façon à recourir aux zones disponibles. Dans les Centres ontariens de recherche sur les cultures, les réunions de coordination s’axeront sur le rendement des capacités, l’efficacité et le maintien des capacités, à l’aide d’équipements modernisés et d’infrastructures de soutien telles que le drainage, la capacité de transformation et de stockage, et les installations de soutien au personnel. La question de l’utilisation sera abordée lors de l’élaboration du plan d’accès et d’utilisation des propriétés de RIAO.

Résultats 2024-2027footnote 34 : On remarque une augmentation des investissements ou de la collaboration des tierces parties en lien avec l’infrastructure de recherche et développement.

Indicateur de rendement 2024-2027 : le niveau de financement de sources autres que le MAAAO qui sert à investir dans l’infrastructure

Objectifs 2024-2027 : 20 % en moyenne d’investissement en capital provenant de sources autres que le gouvernement provincial

Réalisations de 2023-2024 (provenant du rapport annuel consolidé de l’Université de Guelph)

L’Université de Guelph a continué de soutenir le MAAAO et RIAO ainsi que les conseils de l’industrie de la volaille en vue de construire le nouveau Centre ontarien de recherche sur la volaille proposé à la Station de recherche d’Elora. Un protocole d’entente entre les quatre conseils de l’industrie de la volaille, l’Université de Guelph, RIAO et le MAAAO a été signé en mai 2023, ce qui a permis de lancer officiellement la planification et la conception du projet.

Le ministre du MAAAO a annoncé 13,5 millions de dollars de financement pour le nouveau centre, auxquels devraient s’ajouter 3 375 millions de dollars de contributions des conseils de l’industrie de la volaille. Comme pour les précédents grands projets de recherche sur le bétail, et en vertu du PE, l’Université de Guelph dirige un comité de construction multi-intervenants pour aider à superviser le projet. Une entente de paiement de transfert est attendue, entre l’Université de Guelph et RIAO, aux fins du projet de conception et de construction des installations. En attendant, RIAO a fourni une subvention de 250 000 $ dans le cadre du PCA durable pour financer les activités de planification en cours.

L’équipe d’experts-conseils en conception qui a été retenue à l’issue d’un appel d’offres s’attellera au travail avec les intervenants du projet en 2024-2025. Il est prévu que les travaux de conception se poursuivent tout au long de 2024-2025 et que le projet proposé de construction démarre au début de l’exercice suivant.

L’industrie s’est engagée à couvrir 20 % des coûts du projet d’immobilisations pour la construction du nouveau Centre de recherche sur la volaille de l’Ontario, ce qui continue à démontrer le partage des investissements entre l’industrie et les sources non gouvernementales.

Résultats 2024-2027footnote 34 : élaboration et mise en œuvre du plan d’accès et d’utilisation des propriétés de RIAO

Indicateurs de rendement 2024-2027 : élaboration conjointe du plan d’accès et d’utilisation pour accroître l’utilisation des propriétés de RIAO

Objectifs 2024-2027 : établissement des procédures permettant à des utilisateurs tiers d’accéder aux propriétés de RIAO

Réalisations de 2023-2024 (provenant du rapport annuel consolidé de l’Université de Guelph)

L’Université de Guelph a établi une liste de 18 scénarios différents pour les types de travaux pouvant être menés dans les centres de recherche de RIAO (afin de mettre au point un plan d’accès et d’utilisation). Plusieurs réunions ont été organisées dans le but de discuter de ces scénarios en 2023-2024. Le processus se poursuivra en 2024-2025. Une politique de niveau 5 a également été mise au point pour établir et consigner les activités effectuées dans les centres de recherche de RIAO qui ne relèvent pas de la recherche, comme les essais sur le rendement et l’enregistrement des cultures. En outre, des discussions sont en cours concernant les demandeurs principaux extérieurs à l’Université de Guelph qui utilisent les centres de recherche de RIAO. L’élaboration de la politique en lien avec cette initiative aura lieu en 2024-2025.

Résultats 2024-2027footnote 34 : AEDI

Indicateurs de rendement 2024-2027 : tels qu’élaborés, en conformité avec les principes de l’AEDI énoncés dans l’accord de l’alliance

Objectifs 2024-2027 : sans objet

Réalisations de 2023-2024 (provenant du rapport annuel consolidé de l’Université de Guelph)

L’accord de l’alliance comprend une déclaration relative à l’AEDI et une déclaration de réconciliation qui démontrent l’engagement des signataires (MAAAO, Université de Guelph et RIAO) à agir pour faire progresser l’AEDI dans les programmes des accords de l’alliance et la mise en œuvre des programmes. L’année dernière, un groupe de travail sur l’AEDI a été mis sur pied avec pour mission de soutenir activement l’identification et la mise en œuvre des initiatives en AEDI dans l’accord de l’alliance. Tout au long de 2023-2024, le groupe s’est attaché à renforcer l’AEDI dans les programmes, les processus et la prise de décision en général relevant de l’accord de l’alliance.

En 2023-2024, la déclaration relative à l’AEDI et la déclaration de réconciliation ont été examinées, ainsi que le travail réalisé par le groupe consultatif sur l’AEDI de l’accord de l’alliance. Le groupe de travail sur l’AEDI a également mis au point des engagements en matière d’AEDI visant tout l’accord de l’entente. L’étape suivante consistait à concevoir des activités pour concrétiser ces engagements dans les faits. Un plan d’action pour l’AEDI a été préparé aux fins du programme de formation réglementaire et approuvé par le Comité de direction le 8 mars 2024. La mise en œuvre des initiatives définies commencera en 2024-2025. Parmi les éléments phares du plan d’action pour l’AEDI :

  • rédiger des déclarations de reconnaissance des terres (et [ou] les déclarations appropriées de reconnaissance des peuples autochtones) pour chaque centre de recherche, adaptées aux formations sur site (propres au centre) et en ligne
  • évaluer l’accessibilité du programme éducatif et de formation, ainsi que des installations d’enseignement
  • sélectionner et mettre en œuvre les supports et les ressources d’éducation et de formation sur l’AEDI pour les employés des centres de recherche de RIAO (direction, personnel et techniciens de recherche), accessibles depuis des sources universitaires (par exemple, diversité et droits de la personne, ressources humaines et éducation ouverte)
  • identifier les politiques existantes sur l’AEDI (provinciales et universitaires) pour les infrastructures et déterminer comment les utiliser pour appliquer ou éclairer des constructions d’immobilisations majeures et mineures en créant un répertoire des ressources en AEDI

Annexes

Annexe A : Situation financière

État des résultats pro forma : RIAO Plan de traitement stratégique 2024-2025 — prévisions

Revenus
Recherche
Revenus2023–2024 Chiffres réels vérifiés
$
2024–2025 Chiffres provisoires
$
2025–2026 Chiffres budgétisésfootnote 35
$
2026–2027 Chiffres prévusfootnote 35
$
Subventions – provinciales (dont le PCA durable)4 442 0003 368 8402 865 0002 730 000
Subventions fédérales0000
Autres subventions0000
Propriété intellectuelle631 869650 000650 000650 000
Total des revenus de recherche5 073 8694 018 8403 515 0003 380 000
Propriétés
Revenus2023–2024 Chiffres réels vérifiés
$
2024–2025 Chiffres provisoires
$
2025–2026 Chiffres budgétisésfootnote 35
$
2026–2027 Chiffres prévusfootnote 35
$
Subventions provinciales pour les immobilisations mineures4 500 0004 500 0009 150 0009 450 000
Subventions provinciales – paiements en remplacement d’impôts1 250 0001 250 0001 250 0001 250 000
Subventions – autres – paiements en remplacement d’impôts153 107140 000140 000140 000
Revenu locatif – provincial283 300325 000325 000325 000
Revenu locatif – secteur privé144 311184 937185 000185 000
Amortissement de l’ACR – provincial3 187 2463 078 9963 090 8463 090 846
Amortissement de l’ACR – non provincial361 705484 768487 730487 730
Total des revenus tirés des propriétés9 879 6699 963 22614 628 57614 928 576
Autres
Revenus2023–2024 Chiffres réels vérifiés
$
2024–2025 Chiffres provisoires
$
2025–2026 Chiffres budgétisésfootnote 35
$
2026–2027 Chiffres prévusfootnote 35
$
Produits de la cession des immobilisations réelles0000
Gains (pertes) réalisés sur la vente de placements(114 393)000
Revenus de placement1 099 3301 142 995934 514397 895
Divers65 771000
Total des autres revenus1 050 7081 142 995934 514397 895
Revenu total (A)16 004 24615 125 06019 078 09018 706 471
Dépenses
Recherche
Dépenses2023–2024 Chiffres réels vérifiés
$
2024–2025 Chiffres provisoires
$
2025–2026 Chiffres budgétisésfootnote 35
$
2026–2027 Chiffres prévusfootnote 35
$
Programme ou projet de recherche36 56615 0005 0000
SRAUL0000
Propriété intellectuelle28 16730 00030 00030 000
Total des dépenses de recherche64 73345 00035 00030 000
Propriétés
Dépenses2023–2024 Chiffres réels vérifiés
$
2024–2025 Chiffres provisoires
$
2025–2026 Chiffres budgétisésfootnote 35
$
2026–2027 Chiffres prévusfootnote 35
$
Paiements en remplacement d’impôts1 246 5621 250 0001 400 0001 400 000
Petites immobilisations7 886 8217 868 84012 015 00012 180 000
Fonctionnement et entretien179 207220 000220 000220 000
Baisse de la valeur des immobilisations réelles0000
Dépense d’accroissement – OMHS123 701130 54764 73521 128
Amortissement des OMHS70 14838 36611 37711 377
Amortissement des immobilisations3 548 9513 563 7643 578 5763 578 576
Total des dépenses liées aux propriétés13 055 39013 071 51717 289 68717 411 081
Autres
Dépenses2023–2024 Chiffres réels vérifiés
$
2024–2025 Chiffres provisoires
$
2025–2026 Chiffres budgétisésfootnote 35
$
2026–2027 Chiffres prévusfootnote 35
$
Perte issue de la cession des immobilisations corporelles0000
Total des dépenses (B)13 120 12313 116 51717 324 68717 441 081
Surplus (déficit) net (A - B)2 884 1232 008 5441 753 4031 265 390

Annexe B : Résumé du Plan de gestion des risques de RIAO

L’établissement de l’ordre de priorités des risques est un indice cumulatif combinant les pointages individuels alloués à la probabilité, aux répercussions stratégiques, aux conséquences sur la réputation, aux répercussions financières, à la vitesse d’apparition et à la tolérance face aux risques.

Orientation stratégique, objectifs et mandat

Catégorie de risque : stratégique

Cote du risque : faible

Description du risque

Orientations stratégiques, objectifs ou mandat mal compris par les intervenants externes et par certains employés du ministère.

Activités d’atténuation du risque en place

Des consultations auprès des intervenants et des discussions avec les membres de RIAO continuent d’être assurées, en fonction des besoins. RIAO s’est procuré les services d’un consultant en communication afin de mettre au point sa stratégie de communication et de rayonnement.

RIAO continue de prendre des mesures pour faire progresser sa stratégie de communication/promotion de la marque afin d’accroître sa notoriété et de promouvoir les efforts qu’il déploie (à l’interne et à l’externe) pour faciliter des travaux modernes et pertinents de recherche et d’innovation pour la chaîne de valeur agroalimentaire à l’échelle provinciale, nationale et mondiale, et attirer les meilleurs talents en recherche, des partenaires collaborateurs et des investissements.

RIAO a élaboré des produits de communication servant à présenter son orientation et ses activités et les a révisés en vue de poursuivre les plans de communication de l’organisme, y compris des documents de communication externes et internes. Les plans de communication visant les initiatives majeures (comme les bâtiments destinés aux bovins de boucherie, aux porcs ou à la recherche agronomique ainsi que les démarches de cession façonnant les activités de consolidation qui accroissent l’efficacité et qui modernisent le système de recherche) ont été mis au point ou perfectionnés pour tous les intervenants concernés en coordination avec la Direction des communications du ministère. Ces produits continueront d’évoluer et seront guidés par l’élaboration future de la stratégie de communication et de promotion de la marque de RIAO.

Raison de l’ordre de priorité

La stratégie de RIAO relative à l’infrastructure a rehaussé son profil et l’a fait connaître.

Cette démarche est conforme au plan stratégique de 10 ans de RIAO visant à soutenir l’infrastructure en place pour favoriser la recherche en agriculture et alimentation pour la province.

Plan de gestion des risques
  • Solution contre le risque choisie : accepter
  • Raison justifiant le choix de la solution : le risque est faible et il est atténué en permanence

Financement inadéquat

Catégorie de risque : stratégique

Cote du risque : élevé

Description du risque

Le risque est un financement inadéquat des programmes, des infrastructures et des coûts nouveaux et continus lié à la conformité, à la législation et aux directives en lien avec la propriété de biens immobiliers, comme les terrains et les actifs immobiliers. Un manque de financement est prévu pour l’exercice 2026-2027. Sans financement adéquat, RIAO devra procéder à la réduction progressive des opérations de certains centres de recherche et de certaines activités au cours de l’exercice 2025-2026. L’organisme risque, en outre, de devoir annuler des projets d’immobilisations majeures approuvés qui sont actuellement en cours et sous-financés.

Activités d’atténuation du risque en place

RIAO prodigue des conseils au ministère sur les besoins en ressources pour les programmes, l’exploitation et l’infrastructure, ainsi que sur l’affectation des ressources (y compris l’exploitation et l’infrastructure). Les décisions en matière d’affectation relèvent du ministère.

Programmes et exploitation

Continuer à cerner les besoins liés à l’affectation par le processus annuel de budgétisation et le PPS, tirer profit des fonds supplémentaires provenant d’autres ordres de gouvernement, des partenaires de l’industrie et du milieu universitaire. Les contraintes ont entraîné la redéfinition de certains projets dans les dernières années de la période de planification, voire entraîné le report de projets pour une durée indéterminée. RIAO a mobilisé des efforts pour rendre l’organisation, l’exploitation et la supervision du système d’infrastructure de recherche aussi épurées, efficaces et efficientes que possible, et optimiser ainsi les biens et la rentabilité. Notamment, RIAO a procédé à la consolidation et à la disposition de biens, et à l’élaboration de plans et d’une politique de gestion des biens pour son infrastructure, tout en menant des projets de durabilité visant à réduire les coûts d’exploitation.

Infrastructure

RIAO entend continuer à cerner les besoins liés à l’affectation en immobilisations par le processus annuel de budgétisation et le PPS, tirer profit des fonds supplémentaires provenant d’autres ordres de gouvernement (par exemple, le PCA durable), des partenaires de l’industrie et du milieu universitaire.

En 2024, RIAO a commencé à élaborer sa stratégie de financement, compte tenu des contraintes budgétaires, afin de réaliser son orientation et de mener à bien son mandat désormais élargi. L’exercice s’est transformé en la création de perspectives et d’un plan financiers ciblés et conçus pour mener à bien le mandat élargi de RIAO et son plan stratégique. Ce plan financier exige un financement provincial à la fois accru et stable pour répondre aux besoins opérationnels, aux initiatives stratégiques et aux engagements en immobilisations de RIAO, à l’appui de son nouveau mandat.

En 2025, il se peut que ce plan financier soit mis à jour pour tenir compte de l’évolution des perspectives financières de l’organisme. Tout changement apporté au plan financier sera guidé par le plan stratégique de l’organisme de sorte que les livrables d’exploitation et d’immobilisations prévus correspondent aux fonds dont dispose RIAO.

Raison de l’ordre de priorité

Composante essentielle de l’efficacité des programmes à long terme. Les infrastructures appartenant au gouvernement de l’Ontario permettent de mener des travaux de recherche agricole et alimentaire qui sont essentiels pour saisir les occasions et relever les défis pertinents à l’échelle locale (provinciale) pour le secteur, et pour assurer sa durabilité économique et sa croissance.

Plan de gestion des risques
  • Solution contre le risque choisie : accepter
  • Raison justifiant le choix de la solution : Continuer à informer la haute direction et les organismes centraux ainsi qu’à leur fournir des justifications par le biais du processus annuel de budgétisation et le PPS portant sur la nécessité de poursuivre l’investissement dans la stratégie de façon à entretenir la pérennité et la compétitivité du secteur. Afin de faire face aux difficultés budgétaires, RIAO a entamé un processus de hiérarchisation stricte des priorités en matière de projets selon les fonds disponibles. L’une des principales mesures d’atténuation a consisté à reporter les projets à faible priorité ainsi qu’à repérer d’autres sources de financement si cela est possible.

Manque de financement

Catégorie de risque : stratégique

Cote du risque : élevé

Description du risque

RIAO ne dispose pas de fonds suffisants pour répondre à ses besoins opérationnels, respecter ses engagements en immobilisations ou soutenir ses initiatives stratégiques en pleine expansion.

Avec un mandat élargi et un problème de financement, RIAO se trouve à un tournant. Le statu quo en matière de financement provincial représente un risque financier élevé pour RIAO. L’allocation actuelle ne permettra pas à l’organisme de gérer efficacement ses biens, de respecter ses engagements actuels/futurs en matière d’immobilisations (comme la construction des installations pour la volaille), de répondre à ses obligations opérationnelles (comme la conformité et la sécurité), ou de soutenir ses initiatives stratégiques en pleine expansion.

Activités d’atténuation du risque en place

Le secrétariat de RIAO a élaboré un plan financier ciblé (qui s’étale sur trois exercices financiers) pour combler le manque de financement de l’organisme et lui permettre de répondre à ses besoins opérationnels, de respecter ses engagements en matière d’immobilisations et de soutenir ses initiatives stratégiques en pleine expansion. Le ministre a été informé des perspectives et du plan financiers de RIAO en septembre. Le plan financier du secrétariat de RIAO contribuera notamment à éclairer le PPS du ministère (automne 2024-2025). En attendant les résultats de cette soumission, d’autres stratégies d’atténuation sont en cours d’élaboration. Elles viseront, notamment, à procéder à la réduction progressive des projets de recherche sur les sites de recherche, à mettre en veille les activités d’exploitation des installations (à l’exception de l’entretien extérieur de base) et plus encore.

Raison de l’ordre de priorité

Élargissement du mandat suite à la modernisation de la Loi sur RIAO et mise en œuvre de la stratégie Cultiver l’Ontario du MAAAO.

Plan de gestion des risques
  • Solution contre le risque choisie : accepter
  • Raison justifiant le choix de la solution : Éclairer la haute direction et les organismes centraux, et leur fournir une justification, dans le cadre du processus annuel de budgétisation et du PPS, quant à la nécessité de maintenir un niveau adéquat d’investissements et de ressources pour aider l’organisme à mener à bien son mandat élargi et à atteindre les objectifs de Cultiver l’Ontario. Pour résorber les difficultés budgétaires, RIAO a entamé un processus de hiérarchisation stricte des projets/activités et des ressources humaines. L’une des principales mesures d’atténuation a consisté à reporter les projets à faible priorité.

Caractère unique du rôle et de la structure de l’organisme

Catégorie de risque : responsabilisation/gouvernance

Cote du risque : faible

Description du risque

La perception qu’ont les organismes centraux du rôle et de la structure de RIAO.

Activités d’atténuation du risque en place

Discussions en cours avec les employés des organismes centraux pour les informer au sujet des tâches qu’accomplit le personnel du ministère à titre de secrétariat de l’organisme, le mandat de RIAO et les structures et les liens de gouvernance qui lient ce dernier au MAAAO.

La récente modernisation de la Loi sur RIAO a donné lieu à une revisite du mandat, de la structure et des pouvoirs juridiques de l’organisme. Ce travail a déclenché la mise à jour du PE et la création de règlements administratifs en matière de finances et de gouvernance. Un examen complet du mandat sera nécessaire et portera notamment sur le mandat, la structure et les processus opérationnels de RIAO. Ce travail continuera d’éclairer le SCT et le ministère des Finances sur les nuances et les complexités de RIAO. Le maintien des échanges avec le SCT quant au rôle et à la structure de RIAO permet aux centres de mieux comprendre comment les directives provinciales s’appliquent à RIAO, tout en garantissant l’alignement de celui-ci sur les objectifs généraux.

Raison de l’ordre de priorité

Poursuivre le travail effectué auprès des employés de ces organismes et les renseigner au sujet de RIAO.

Plan de gestion des risques
  • Solution contre le risque choisie : accepter
  • Raison justifiant le choix de la solution : les activités d’atténuation sont en cours et se poursuivront en permanence.

Composition de l’organisme

Catégorie de risque : responsabilisation/gouvernance

Cote du risque : faible

Description du risque

Incapacité de garder un nombre suffisant de membres qualifiés et diversifiés, et de procéder assez rapidement aux nominations afin de pourvoir les sièges vides.

Activités d’atténuation du risque en place

Les nominations de membres pour RIAO sont à la seule discrétion du ministre. Comme demandé par le conseil d’administration de RIAO, le secrétariat de RIAO a terminé le processus de recrutement et étudié les profils des candidats potentiels aux postes de membres de RIAO, issus du SGN, afin de combler les lacunes constatées en matière de compétences et de connaissances. Il a également rédigé une proposition de plan pour les prochaines étapes du renouvellement des membres de RIAO. Cette proposition, ainsi que le profil des meilleurs candidats, seront transmis au Bureau du ministre, afin que celui-ci les examine à sa convenance.

Le mandat de la plupart des membres du conseil d’administration a récemment été reconduit. Le premier mandat à échoir prendra fin en 2026, ce qui confère à l’organisme une certaine stabilité de composition pour les années à venir. En 2025, deux nouveaux membres ont été nommés, ce qui a permis de compenser le départ à la retraite, au début de cette année-là, d’un membre de longue date. Le secrétariat de RIAO poursuit le processus de recrutement en examinant les profils des candidats potentiels aux postes de membres de RIAO afin de combler les lacunes constatées en matière de compétences et de connaissances.

La nomination du président du conseil de RIAO est à la seule discrétion du ministre. Le mandat du nouveau président a commencé le 18 janvier 2025. Un leadership fort de l’organisme sera nécessaire pour refléter le rôle et le profil élevés de RIAO dans le milieu de la recherche et de l’innovation en agroalimentaire. Le secrétariat apportera son appui au nouveau président durant sa période de transition d’ancien membre à président en fonction.

Raison de l’ordre de priorité

Certaines difficultés à réaliser les éléments prioritaires en raison de l’absence de certaines connaissances ou compétences spécialisées parmi les membres.

Plan de gestion des risques
  • Solution contre le risque choisie : atténuation
  • Raison justifiant le choix de la solution : Travail en continu qui consiste surtout à trouver les bons candidats dont les connaissances et les compétences combleront les lacunes. Les nouveaux membres doivent remplir une matrice de compétences pour déceler les lacunes en matière de compétences et désigner de nouveaux membres à même de combler ces lacunes.

Responsabilité découlant des ententes de RIAO

Catégorie de risque : responsabilisation/gouvernance

Cote du risque : faible

Description du risque

Responsabilité du gouvernement découlant des ententes de RIAO (contrats de location ou accords de financement de la recherche), ce qui expose le gouvernement aux actions en justice.

Activités d’atténuation du risque en place

Un examen juridique de toutes les ententes avant de les signer pour limiter, dans la mesure du possible, toute responsabilité civile.

Le secrétariat de RIAO travaille avec la Direction des services juridiques (DSJ) en ce qui a trait aux contrats de location, aux ententes de paiement de transfert, aux protocoles d’entente et plus encore. Le secrétariat travaille avec la DSJ dans le but de créer des modèles de location normalisés ainsi que des ententes de paiement de transfert, dans la mesure du possible. L’article 13 de la version modernisée de la Loi sur RIAO énonce la responsabilité de la société.

Raison de l’ordre de priorité

Le secrétariat de RIAO collabore étroitement avec la DSJ en ce qui a trait à toutes les ententes comme les contrats de location et les ententes de paiement de transfert.

Plan de gestion des risques
  • Solution contre le risque choisie : accepter
  • Raison justifiant le choix de la solution : Des mesures d’atténuation sont en cours et se poursuivront en permanence en ayant largement recours à la DSJ et à la Direction de la planification des activités et de la gestion financière pour toutes les ententes.

Insuffisances immobilières et opérationnelles

Catégorie de risque : opérationnel

Cote du risque : élevé

Description du risque

Le sous-financement empêche d’exploiter et de gérer efficacement le portefeuille d’infrastructures. Ce contexte est aggravé par l’augmentation des coûts, ce qui a une incidence sur le programme d’immobilisations mineures et l’accord de l’alliance, en raison de l’inflation.

Toutes les propriétés de RIAO sont exploitées et gérées conformément aux ententes conclues avec les tierces parties. Par exemple, ces tâches incombent à l’Université de Guelph pour l’ensemble des propriétés, sauf la Station de recherche de Vineland, dont la responsabilité revient au Centre de recherche et d’innovation de Vineland.

Activités d’atténuation du risque en place

Pour remédier aux déficits du PGI, l’Université de Guelph et le MAAAO ont mis en œuvre une stratégie à court terme qui consiste notamment à réaffecter les fonds au sein du budget du programme et à transférer de l’argent du fonds d’urgence de l’accord de l’alliance (par exemple, les intérêts gagnés sur les fonds avancés et les fonds de réserve). Le travail se poursuit pour identifier des solutions à plus long terme qui permettraient de réduire les coûts et d’augmenter les revenus.

On précise, dans l’accord de l’alliance entre RIAO, l’Université de Guelph et le ministère, de même que dans l’entente de gestion entre RIAO et le CRIV, tous les rôles et responsabilités de chaque partie en lien avec l’exploitation, la gestion et l’entretien des propriétés. Dans le cadre du programme d’immobilisations mineures, l’Université de Guelph et le CRIV présentent annuellement les plans de projets d’immobilisations mineures mis en priorité et dans lesquels on décrit en détail les travaux d’entretien et de réparation des biens qui sont nécessaires. Les décisions en matière de financement relèvent de RIAO.

RIAO, l’Université de Guelph, le CRIV et le MAAAO entretiennent une très bonne relation de travail. Les exigences relatives aux avis qui figurent dans l’accord de permis, l’accord de gestion et l’accord de l’alliance font en sorte que RIAO dispose d’assez de temps pour remplacer un gestionnaire immobilier, au besoin.

En ce qui concerne le risque de flambée des coûts, RIAO continuera à rechercher une allocation accrue de fonds auprès de la province ou d’autres sources pour faire face à l’inflation galopante de manière à pouvoir exploiter et gérer efficacement le portefeuille d’infrastructures. De plus, RIAO a mobilisé des efforts pour rendre l’organisation, l’exploitation et la supervision du système d’infrastructure de recherche aussi épurées, efficaces et efficientes que possible, et optimiser ainsi les biens et la rentabilité. Notamment, RIAO a procédé à la consolidation et à la disposition de biens, et à l’élaboration de plans et d’une politique de gestion des biens pour son infrastructure, tout en menant des projets de durabilité visant à réduire les coûts d’exploitation.

Raison de l’ordre de priorité

Travail en continu avec les fournisseurs de services (Université de Guelph et Centre de recherche et d’innovation de Vineland). Problèmes cernés et réglés dès leur apparition. Excellentes relations de travail avec le CRIV et l’Université de Guelph qui, forte de sa vaste expérience, continue à exceller dans l’exploitation et la gestion professionnelles des sites.

Plan de gestion des risques
  • Solution contre le risque choisie : accepter
  • Raison justifiant le choix de la solution : Les problèmes sont reconnus et gérés au quotidien en faisant appel à une expérience de presque 10 ans en gestion du portefeuille sans qu’un problème important ne soit survenu.

Insuffisance de l’assurance de l’organisme

Catégorie de risque : opérationnel

Cote du risque : élevé

Description du risque

Risques liés à détérioration ou à la destruction des biens. Le fonds d’autoassurance n’est pas suffisant pour protéger le portefeuille immobilier de RIAO contre les dommages/pertes catastrophiques.

Activités d’atténuation du risque en place

RIAO, à titre d’organisme gouvernemental, n’est couvert que par l’assurance responsabilité civile générale dans le cadre de la politique d’autoassurance du gouvernement de l’Ontario. Il n’est donc pas couvert pour la détérioration ou la destruction des biens ou des locaux, de sorte qu’il doit s’autoassurer à même ses fonds ou souscrire à un contrat d’assurance couvrant les biens et les locaux.

RIAO s’efforce de garder un montant en réserve en cas de problème, mais la réduction récente des virements qu’il reçoit l’a contraint à utiliser les fonds servant à l’autoassurance pour respecter les obligations prévues en vertu de l’entente de paiement de transfert et réaliser les opérations nécessaires. Depuis l’exercice financier 2019-2020, RIAO n’a pas gardé assez de fonds pour autoassurer les biens et les locaux de son portefeuille de stations.

Les contrats de location et d’occupation obligent les occupants, y compris l’Université de Guelph, à être assurés adéquatement. De plus, les occupants sont tenus de nommer RIAO et le gouvernement comme autres assurés sur leur police d’assurance.

RIAO doit identifier les fonds d’urgence dans le cadre du processus annuel de budgétisation et du PPS en cas de pertes, tous risques/dommages catastrophiques confondus.

Raison de l’ordre de priorité

Conformément aux entretiens avec l’Unité de la gestion des risques et des assurances du Ministère des Services au public et aux entreprises et de l’Approvisionnement (MSPE), RIAO est grandement exposé à toute responsabilité tirant son origine de la perte ou de la détérioration de biens en raison du manque de fonds en réserve.

Le MSPE a mentionné que RIAO devrait garder une somme suffisante en réserve pour éponger les pertes ou les dommages extrêmes qui touchent les biens ou les locaux (de 5 % à 10 % de la valeur du portefeuille), ou souscrire un contrat d’assurance auprès d’un fournisseur attitré et indiqué par le MSPE.

La valeur du portefeuille s’élève à 100 millions de dollars. Mais le coût de remplacement de certains actifs individuels comme le Centre ontarien de recherche sur les bovins laitiers, sont estimés seuls à 30 millions de dollars.

Plan de gestion des risques
  • Solution contre le risque choisie : accepter
  • Raison justifiant le choix de la solution : Couverture inadéquate des risques liés aux biens du portefeuille de RIAO (perte ou détérioration de biens), compte tenu des réductions récentes des transferts de fonds du MAAAO à RIAO. Obtention d’une soumission pour une couverture d’assurance de Marsh Canada Ltd au T3 de 2020-2021. La prime estimée pour RIAO est de 990 000 $ par an, assortie d’une franchise de 1 million de dollars, pour une assurance à la valeur de remplacement couvrant les incidents de dommages/pertes catastrophiques pour les biens de grande valeur de RIAO.

Pertes d’investissement potentielles

Catégorie de risque : autre

Cote du risque : faible

Description du risque

Risque de pertes financières liées aux placements.

Activités d’atténuation du risque en place

Les fonds sont investis selon une stratégie prudente, comme l’exige la Loi de 1990 sur l’administration financière, afin de protéger les fonds publics contre les pertes en capital. Les frais facturés par la société de gestion des placements (RBC depuis avril 2015) sont fondés sur la valeur des placements, ce qui l’incite à porter à leur maximum leur valeur et les rendements, de même qu’à éviter les pertes.

Raison de l’ordre de priorité

Le secrétariat rencontre régulièrement le fournisseur de services de gestion de placements.

Plan de gestion des risques
  • Solution contre le risque choisie : atténuer
  • Raison justifiant le choix de la solution : Le plan de placement de RIAO est très prudent et axé sur la préservation du capital, puis sur la liquidité et le rendement (selon cet ordre). On recourt aux services d’une société spécialisée en la matière pour gérer les placements, sous la surveillance de la DRI, au nom de RIAO.

Sécurité de la recherche au sein de l’organisme

Catégorie de risque : technologie de l’information et infrastructure

Cote du risque : faible

Description du risque

Sécurité de la recherche.

Activités d’atténuation du risque en place

L’Université de Guelph accorde une grande importance à la protection de la recherche (par exemple, en fournissant des renseignements et des conseils sur la sécurité de la recherche, en atténuant les risques grâce à un contrôle et à un audit actifs et à une gouvernance solide). Comme prévu dans l’accord de l’alliance, une politique sur la sécurité de la recherche a été élaborée et est appliquée aux projets de recherche depuis le 1er mai 2024. Les processus internes connexes à l’appui de cette politique sont toujours en cours d’élaboration. La DRI peut de nouveau faire appel au ministère du Solliciteur général pour l’aider à examiner les propositions de recherche.

Les signataires travailleront à l’élaboration d’une politique et d’un plan d’accès et d’utilisation qui prendront en compte les dispositions relatives à la sécurité de la recherche, y compris l’accès des tiers. Des mesures de sécurité physique, notamment des caméras de sécurité, des systèmes d’alarme mis à jour et des réseaux sans fil plus modernes sont ajoutés à divers sites de recherche afin d’améliorer la surveillance et la connectivité. Lorsqu’ils présentent leur candidature à des projets aux termes de l’accord de l’alliance, les chercheurs sont invités à tenir compte de la sécurité de la recherche dans leurs projets lors de l’élaboration de leur proposition de projet, conformément à la politique sur la sécurité de la recherche mentionnée plus haut.

Raison de l’ordre de priorité

Les dispositions de l’accord de l’alliance sur la sécurité de la recherche sont plus avancées que celles de diverses ententes de paiement de transfert dans la FPO. En vertu de l’article 18 de l’entente, l’Université de Guelph procédera à une évaluation de la sécurité de la recherche avant d’accorder des fonds de recherche et d’innovation ou d’accepter que des activités non financées par des fonds de recherche et d’innovation soient menées sur une propriété de RIAO.

L’Université de Guelph a également élaboré des politiques et des processus de gestion de la sécurité de la recherche, qui sont désormais en place, afin d’aider les chercheurs à identifier, à atténuer et à gérer les risques économiques, géopolitiques, institutionnels et de biosécurité liés à la sécurité de la recherche, qui peuvent être associés à un projet de recherche proposé évaluable, et d’aider les chercheurs à prendre conscience de ces politiques et processus et à être formés à leur utilisation.

Plan de gestion des risques
  • Solution contre le risque choisie : accepter
  • Raison justifiant le choix de la solution : Le risque est faible. Dans l’accord de l’alliance, les signataires ont travaillé ensemble pour établir des processus et des politiques pour la sécurité de la recherche et pour élaborer et mettre en œuvre un plan de formation lié à la sécurité de la recherche. La DRI peut de nouveau faire appel au ministère du Solliciteur général pour l’aider à examiner les propositions de recherche. Les signataires travailleront à l’élaboration d’une politique et d’un plan d’accès et d’utilisation qui prendront en compte les dispositions relatives à la sécurité de la recherche, y compris l’accès des tiers.

Directive sur les biens immobiliers du gouvernement

Catégorie de risque : responsabilisation/gouvernance

Cote du risque : faible

Description du risque

Non-conformité avec l’alinéa 5.2.5 de la directive sur les biens immobiliers

Activités d’atténuation du risque en place

Les ententes conclues entre RIAO et l’Université de Guelph (l’accord de l’alliance, l’entente de paiement de transfert entre RIAO, le MAAAO et l’Université de Guelph) et celles conclues avec le CRIV (plusieurs ententes, dont le PCA durable) accordent à ces parties le droit d’utiliser et d’occuper les propriétés de RIAO, conformément au mandat de RIAO et du MAAAO, et de promouvoir l’utilisation envisagée des propriétés de recherche (la recherche et l’innovation pour le développement, la croissance et la vitalité du secteur agroalimentaire, ainsi que le développement économique rural de l’Ontario).

Ces ententes permettent aux propriétés de recherche de RIAO d’être exploitées par des parties expérimentées et de longue date qui possèdent des capacités soutenues dont dépendent le ministère et RIAO (par exemple, des techniciens possédant une expertise et des connaissances essentielles), ainsi que des relations historiques et de longue date qui enrichissent les connaissances de RIAO, du ministère (notamment les connaissances tacites) et du secteur agroalimentaire. Les ententes prévoient des contrôles rigoureux visant à atténuer les risques et à garantir que l’Université de Guelph et le CRIV exécutent les activités, les obligations et les responsabilités stipulées dans ces ententes.

La DRI et RIAO ont récemment reçu des consignes sur comment appliquer au mieux la directive sur les biens immobiliers à RIAO ainsi que les ententes conclues avec l’Université de Guelph et le CRIV.

Raison de l’ordre de priorité

Le MAAAO a des ententes avec l’Université de Guelph depuis 1997, et le CRIV depuis 2007, concernant la gestion des propriétés de RIAO afin de permettre la réalisation du mandat de RIAO et de celui du ministère. Depuis, l’Université de Guelph ou le CRIV n’ont pas été obligés de payer un loyer courant en tant que gestionnaire immobilier des 14 stations de recherche de RIAO, car une telle obligation serait prohibitive et annulerait les avantages découlant de ces ententes.

L’incidence du risque est faible, car l’organisme possède des ententes de longue date avec l’Université de Guelph et le CRIV. Toutefois, l’incidence du risque peut évoluer (y compris, mais sans s’y limiter, l’incidence financière) si l’organisme ne se voit pas accorder d’exemption.

Plan de gestion des risques
  • Solution contre le risque choisie : atténuation

Annexe D : Lettre d’orientation annuelle pour 2025-2026

Monsieur Hepworth,

J’ai le plaisir de vous faire part des priorités de 2025-2026 pour Recherche et innovation agricoles Ontario (RIAO), énoncées par notre gouvernement.

Faisant partie intégrante du gouvernement, les organismes sont censés agir dans l’intérêt de la population de l’Ontario et s’assurer qu’ils optimisent les ressources pour les contribuables. Les organismes doivent également respecter les politiques et les directives du gouvernement.

En vertu des exigences de la Directive concernant les organismes et les nominations, les organismes doivent aligner leurs buts, objectifs et orientation stratégique sur les priorités et l’orientation de notre gouvernement. En votre qualité de président, vous devez veiller à ce que le plan d’activités de RIAO témoigne de la volonté de l’organisme à répondre aux attentes et aux priorités du gouvernement énoncées plus bas. Vous devez également rendre compte des progrès et des réalisations de la Commission dans le rapport annuel. Chaque année, un rapport sur le respect de ces exigences est transmis au Conseil du Trésor/Conseil de gestion du gouvernement.

La présente lettre énonce mes attentes pour 2025-2026 afin que RIAO fasse preuve d’innovation, de durabilité et de responsabilisation aux termes de l’orientation suivante :

Innovation

  • Simplifier les interactions avec les clients/consommateurs
  • Élargir et optimiser les offres de services numériques
  • Améliorer la satisfaction des clients/consommateurs

Durabilité

  • Renforcer la prestation du service public en optimisant les capacités organisationnelles et en orientant les ressources existantes vers les secteurs prioritaires
  • Utiliser les ressources publiques de manière efficiente et exploiter l’organisme en respectant son budget

Responsabilisation

  • Créer et déclarer des mesures de la performance axées sur les résultats pour contrôler et évaluer la performance de façon efficace
  • Protéger les données des particuliers, des entreprises ou des organisations en gérant activement la sécurité des données et la cybersécurité, et en déclarant les recours à l’intelligence artificielle
  • Rendre compte de tous les risques élevés, ainsi que de plans d’atténuation efficaces
  • Aligner les politiques de travail hybrides sur la FPO
  • Mettre au point et encourager les initiatives en faveur de la diversité et de l’inclusion qui font la promotion d’un milieu de travail équitable, inclusif, accessible, antiraciste et diversifié 

Ce sont les engagements de l’ensemble du gouvernement pour les organismes provinciaux régis par un conseil d’administration. Veuillez consulter la section suivante pour obtenir des détails sur chaque priorité et les mesures de la performance associées qui peuvent être utilisées au besoin.

Je vous communique également plusieurs priorités propres à RIAO :

Construction d’immobilisations majeures

  • Continuer d’échanger avec les conseils du secteur de la volaille et l’Université de Guelph pour permettre la planification, la conception et la construction de nouvelles installations de recherche consacrées à la volaille, à Elora
  • Poursuivre la planification liée au financement, à la conception et à la construction du Centre ontarien pour l’innovation en matière d’alimentation, une initiative de provenderie de recherche à petite échelle menée au centre de recherche à Elora pour remplacer la provenderie de recherche Arkell, vieillissante et obsolète
  • Collaborer avec l’industrie, l’Université de Guelph et le ministre en vue d’établir un plan en lien avec l’unité pour l’excellence en production et en distribution des végétaux de New Liskeard

Propriété foncière, gestion et projets d’infrastructures durables

  • Continuer d’employer les ressources de manière optimale à titre de propriétaire et de gestionnaire des installations et des propriétés de recherche agroalimentaire de l’Ontario
  • Continuer d’assurer un encadrement et une gestion efficaces à long terme des actifs physiques de RIAO en faisant progresser la mise au point d’une politique de gestion des actifs et d’un PGB exhaustif.
  • Continuer d’accorder la priorité aux projets et initiatives ayant une incidence considérable grâce au programme d’immobilisations mineures et mettre à niveau les infrastructures des centres de recherche
  • Consulter activement le secteur de l’agriculture et l’industrie alimentaire, le milieu universitaire et les experts en innovation pour évaluer les besoins futurs en matière d’infrastructures de recherche.
  • Pousser la revitalisation de l’infrastructure de recherche de la province, indispensable pour promouvoir les activités de recherche novatrice ainsi que la pérennité et la croissance à long terme du secteur agroalimentaire, en lui faisant acquérir une capacité de pointe et intégrée soutenue par des modèles de financement conjoint et des partenariats entre l’industrie, le secteur privé et le gouvernement.
  • Augmenter activement l’approfondissement de rapports stratégiques en vue d’appuyer les priorités de l’industrie et du gouvernement en matière de recherche et d’innovation et de moderniser l’infrastructure de recherche.
  • Poursuivre le développement, l’investissement et la mise en œuvre de technologies vertes et durables dans l’ensemble des infrastructures de RIAO, notamment des technologies et des mesures d’économie de coûts et de réduction du carbone comme des systèmes de conservation et de recirculation de l’eau, ainsi que des systèmes de conservation et de production d’énergie et d’électricité

Planification stratégique et conseils

  • Continuer de stimuler l’adoption de l’innovation au sein du secteur en appuyant les objectifs de la stratégie Cultiver l’Ontario
  • Continuer de prodiguer des conseils stratégiques au ministre et au ministère sur les priorités et les programmes de recherche qui influent sur la prospérité, la compétitivité et la pérennité des secteurs de l’agriculture et de l’alimentation de l’Ontario
  • Échanger avec les membres de l’industrie, les universitaires et les spécialistes en innovation pour orienter l’élaboration des priorités de recherche, notamment à l’aide de tables rondes, de comités, de groupes de travail ou de jours de recherche dans les stations
  • Poursuivre la mise en œuvre de la vision de RIAO afin de permettre à la recherche et à l’innovation d’avoir un fort pouvoir de transformation
  • Continuer d’évaluer les occasions pour la recherche et l’innovation dans le secteur de l’agriculture et l’industrie alimentaire, notamment les priorités de recherche du MAAAO, l’agriculture dans le Nord, la génomique, la robotique et l’automatisation, le développement technologique et le traitement des aliments
  • Mettre en œuvre des stratégies et des programmes qui optimiseront la gestion stratégique des intérêts de RIAO en matière de propriété intellectuelle et de commercialisation, y compris l’expansion du Programme de RIAO pour l’innovation en matière de recherche sur l’amélioration génétique qui soutient la recherche sur la sélection de cultures et l’élevage en Ontario, ainsi que des possibilités d’instaurer des pôles de commercialisation et d’innovation dans les stations de recherche
  • Continuer de collaborer étroitement avec le MAAAO, l’industrie et le milieu universitaire pour relever de manière proactive les tendances susceptibles d’influer sur les secteurs de l’agroalimentaire de l’Ontario et s’y préparer, ainsi que pour positionner les installations de RIAO de façon à ce que les besoins liés aux nouvelles priorités en recherche soient comblés et que le secteur accède aux solutions, aux technologies et aux pratiques exemplaires « fabriquées en Ontario »

Gouvernance de RIAO

  • Recommander des candidats susceptibles d’élargir et de compléter les compétences actuelles du conseil d’administration et favoriser de nouvelles perspectives et possibilités d’engagement pour RIAO
  • Procéder à un examen du mandat de l’organisme axé sur la gouvernance, l’efficacité opérationnelle, la viabilité et l’efficience pour s’assurer que RIAO a la capacité de gérer efficacement les volets finance, infrastructure, stratégie et communication à long terme
  • Créer des comités composés de membres et de non-membres afin de faire progresser les objectifs de la stratégie Cultiver l’Ontario, ainsi que ceux de l’organisme et du gouvernement
  • Conformément aux directives du SCT et suite à la récente modernisation de la Loi sur RIAO, modifier le PE de l’organisme et rédiger la version définitive de ses règlements administratifs en matière de finances et de gouvernance, et faire approuver tous ces éléments

Communications

  • Démarrer la mise en œuvre d’un plan de communication optimisé avec pour objectif principal de mieux faire connaître l’organisme en interne (au sein du gouvernement) et en externe
  • Promouvoir activement les activités de recherche et le réseau de stations de recherche au sein du secteur de l’agroalimentaire
  • Continuer de renforcer les relations de RIAO avec l’Université de Guelph, le CRIV et les autres parties pour communiquer :
    • l’incidence de la recherche en agroalimentaire en Ontario
    • les résultats de recherche destinés aux principaux clients du secteur agroalimentaire dans un format à la fois exploitable et accessible
  • Mettre en œuvre la phase suivante de la stratégie de promotion de la marque de RIAO et accroître la notoriété et la visibilité de l’organisme au sein du secteur agroalimentaire, en mettant l’accent sur la modernisation de la Loi sur RIAO et le profil élevé de l’organisme

Renforcement des collaborations, intensification des rapports stratégiques et exploitation des actifs

  • Accroître la collaboration avec des universités, des collèges, des établissements de recherche, des associations sectorielles, dont les peuples, communautés et organisations autochtones, le secteur privé et des organisations en vue d’améliorer les rapports stratégiques et de mettre à profit les actifs et l’expertise de RIAO au profit de la province et du secteur de l’agroalimentaire
  • Poursuivre le travail sur la politique et le plan d’accès et d’utilisation de RIAO avec l’Université de Guelph pour améliorer et faciliter l’accès des tiers aux centres de recherche de RIAO
  • Échanger directement avec le secteur afin d’élargir le rayon des démonstrations des innovations et le déploiement des technologies par l’intermédiaire des rapports stratégiques dans les centres de recherche de RIAO

Je serai heureuse de discuter de ces priorités lors de notre prochaine réunion et de savoir comment le plan d’activités à venir et les opérations courantes de l’organisme en tiendront compte.

Merci à vous et aux membres du conseil d’administration pour votre engagement continu envers RIAO. Vos efforts et votre soutien permanent ont une importance inestimable pour notre gouvernement et pour la population de l’Ontario.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec mon bureau ou avec David Hagarty, sous-ministre adjoint, Division des politiques.

Veuillez agréer l’expression de mes meilleurs sentiments.

L’hon. Lisa M. Thompson

Ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales

c.c. Gregory Wootton, sous-ministre adjoint, Division de la recherche et des services ministériels


Notes en bas de page