Partie IV : Exigences en matière de compétition
1. Durée du combat/du match
Catégorie d’âge | Catégorie A | Catégorie B | Catégorie C |
---|---|---|---|
Maître 41–55 | 3 rondes x 3 minutes, 1 minute de repos | 3 rondes x 2 minutes, 1 minute de repos | 3 rondes x 2 minutes, 1 minute de repos |
Seniors 18–40 et U23 18–23 | 3 rondes x 3 minutes, 1 minute de repos | 3 rondes x 2 minutes, 1 minute de repos | 3 rondes x 2 minutes, 1 minute de repos |
Youth 16–17 | 3 rondes x 2 minutes, 1 minute de repos | 3 rondes x 2 minutes, 1 minute de repos | 3 rondes x 2 minutes, 1 minute de repos |
Youth 14–15 | 3 rondes x 2 minutes, 1 minute de repos | 3 rondes x 2 minutes, 1 minute de repos | 3 rondes x 2 minutes, 1 minute de repos |
Youth 12–13 | s.o | 3 rondes x 1.5 minutes, 1 minute de repos | 3 rondes x 1.5 minutes, 1 minute de repos |
Youth 10–11 | s.o | 3 rondes x 1 minute, 1 minute de repos | 3 rondes x 1 minute, 1 minute de repos |
Youth 8–9 | s.o | 3 rondes x 1 minute, 1 minute de repos | 3 rondes x 1 minute, 1 minute de repos |
2. Méthodologie de pointage
- Pointage
- Un point est attribué pour chaque technique de Muay Thaï qui atteint une cible marquée sans être bloquée, sans faire l’objet d’une protection ou sans enfreindre les règles.
- Étapes de l’attribution des points
- Première : Un athlète gagne la ronde lorsqu’il utilise plus de techniques de Muay Thaï que son adversaire
- Une différence de 7 points ou moins dans le résultat du pointage des techniques de Muay Thaï entre les athlètes est considérée comme une petite marge
- Une différence de 8 à 14 points dans le résultat du pointage des techniques de Muay Thaï entre les athlètes est considérée comme une marge nette
- Une différence de 15 à 21 points dans le résultat du pointage des techniques de Muay Thaï entre les athlètes est considérée comme une domination totale
- Si les athlètes obtiennent le même nombre de points pour leurs techniques de Muay Thaï, alors :
- Deuxième : Un athlète gagne une ronde lorsqu’il utilise des techniques de Muay Thaï plus puissantes que celles de ses adversaires.
- Première : Un athlète gagne la ronde lorsqu’il utilise plus de techniques de Muay Thaï que son adversaire
- Points non attribués
- Les coups portés qui ne sont pas des techniques de Muay Thaï.
- Les coups qui sont bloqués de manière appropriée par les avant-bras/gants ou les tibias/pieds de l’adversaire.
- Les coups portés avec un manque de force, même lorsque ces coups ont atteint la cible.
- Projeter l’adversaire sans le frapper.
- Les coups portés en enfreignant toute règle.
- Système de pointage :
- L’athlète qui gagne la ronde reçoit 10 points, et son adversaire en reçoit proportionnellement moins (9-8-7 respectivement).
- En cas d’égalité, chaque athlète reçoit 10 points à la fin de la ronde.
- L’athlète qui remporte la ronde par une petite marge reçoit 10 points, et son adversaire reçoit 9 points.
- L’athlète qui remporte la ronde par une marge nette reçoit 10 points, et son adversaire reçoit 8 points.
- L’athlète qui remporte la ronde par une domination totale reçoit 10 points et son adversaire reçoit 7 points.
- Lorsqu’un athlète reçoit un compte de 8 coups dans le cadre d’un combat d’exhibition :
- L’athlète qui reçoit un compte de 8 coups dans une ronde reçoit 8 points, et son adversaire reçoit 10 points.
- L’athlète qui reçoit deux comptes de 8 coups dans une ronde reçoit 7 points, et son adversaire reçoit 10 points.
- L’athlète qui reçoit un compte de 8 coups pourrait recevoir un nombre de points inférieur si son adversaire l’emporte avec une grande marge.
- Si les deux athlètes reçoivent un compte de 8 coups, le pointage continue comme si les 8 coups comptés n’avaient pas eu lieu ; et l’athlète perd un (1) point pour chaque avertissement reçu.
3. Techniques légales pour marquer
- Une technique de Muay thaï est un coup de poing, un coup de pied, un coup de genou ou un coup de coude appliqué avec force et dans le but de provoquer un effet.
4. Cibles légales pour marquer
- Cible : La cible à atteindre dans le cadre du Muay Thaï comprend toute partie du corps à l’exception de l’aine et de la colonne vertébrale.
5. Techniques illégales pour marquer
- En fonction de la catégorie de l’athlète :
- Les catégories pour les jeunes sans coup de tête : les coups de tête sont interdits.
- Catégorie C : Les coups de coude portés à la tête et les coups de genoux portés à la tête sont interdits.
- Catégorie B : Les coups de genoux portés à la tête et les coups de coude 12/6 portés à la tête sont interdits.
- Catégorie A : Tous les coups légaux sont autorisés.
L’utilisation d’un coup restreint dans une division compétitive quelconque est considérée comme une faute.
Coups restreints par catégorie d’expérience et d’âge Catégorie d’âge Catégorie A Catégorie B Catégorie C Maître 41–55 Toutes les techniques légales de Muay Thaï Pas de coups de genoux ou de coups de coude 12/6 (pointe) portés à la tête Pas de coups de genoux ou de coudes portés à la tête Seniors 18–40 & U23 18–23 Toutes les techniques légales de Muay Thaï Pas de coups de genoux ou de coups de coude 12/6 (pointe) portés à la tête Pas de coups de genoux ou de coudes portés à la tête Jeunes 16–17 Toutes les techniques légales de Muay Thaï Pas de coups de genoux ou de coups de coude 12/6 (pointe) portés à la tête Pas de coups de genoux ou de coudes portés à la tête Jeunes 14–15 Toutes les techniques légales de Muay Thaï Pas de coups de genoux ou de coups de coude 12/6 (pointe) portés à la tête Pas de coups de genoux ou de coudes portés à la tête Jeunes 12–13 s.o s.o Pas de coups de genoux ou de coudes portés à la tête Jeunes 10–11 s.o s.o Pas de coups portés à la tête Jeunes 8–9 s.o s.o Pas de coups portés à la tête
6. Cibles illégales pour marquer
- L’aine n’est pas une cible de pointage et les coups intentionnels contre l’aine peuvent être considérés comme des fautes. Les coups intentionnels sur la colonne vertébrale peuvent également être considérés comme des fautes.
7. Fautes/pénalités
- Traitement des fautes : L’athlète qui commet des fautes peut, à la discrétion de l’arbitre, recevoir un avertissement, une mise en garde ou être disqualifié sans préavis.
- Avertissements : L’arbitre peut donner un avertissement, en arrêtant ou pas le combat. Un avertissement doit être accompagné du signal physique approprié à l’infraction commise. Trois (3) avertissements pour le même type de faute entraînent une mise en garde. Un athlète peut recevoir un avertissement pour différents types de fautes ; par exemple, l’arbitre peut donner un avertissement pour une conduite antisportive.
- Mise en garde : Si l’arbitre veut donner une mise en garde à un athlète pour une infraction répétée ou grave aux règles, il doit arrêter le combat, envoyer l’adversaire dans le coin neutre et effectuer une démonstration de l’infraction. Puis, l’arbitre doit conduire l’athlète au centre du ring et signaler à chacun des trois juges qu’une mise en garde particulière a été donnée.
- Déduction de points : Si l’arbitre donne une mise en garde à l’un des athlètes, les juges peuvent attribuer un point à l’autre concurrent. Lorsqu’un juge décide d’attribuer un point à un athlète en accord avec la mise en garde de l’arbitre, il place un « W » dans la colonne appropriée à côté des points du compétiteur qui a reçu la mise en garde. L’athlète qui reçoit la mise en garde se voit déduire un (1) point de son total de points.
- Disqualifications : En cas d’infraction majeure ou dangereuse aux règles, l’arbitre peut décider de disqualifier immédiatement un athlète.
- Types de fautes :
- Mordre, donner des coups de tête, cracher sur un adversaire, appuyer sur les yeux de l’adversaire avec le pouce.
- Cracher intentionnellement son protège-dents.
- Plier le dos de l’adversaire.
- Étouffer intentionnellement un adversaire en lui couvrant la bouche et le nez.
- Enlever, détacher ou déplacer intentionnellement l’équipement.
- Avoir l’intention de frapper l’adversaire avec la toile en utilisant une technique autre que le Muay Thaï, notamment, mais sans s’y limiter, les techniques suivantes :
- Faire trébucher un adversaire sans utiliser une technique de Muay Thaï lorsqu’il y a trois points de contact avec le corps.
- Projeter un adversaire en utilisant la hanche (techniques de judo ou de lutte)
- Plaquer le corps ou les jambes de l’adversaire.
- Utiliser le dessous du pied pour faire trébucher un adversaire.
- Accrocher ou immobiliser les jambes de l’adversaire en utilisant le mollet, la cheville ou le talon du pied pour le faire trébucher.
- Soulever un adversaire par le corps.
- Bloquer ou étirer excessivement les articulations des bras, des jambes, de la tête, du cou ou du dos de l’adversaire.
- Attaquer en tenant les cordes ou faire un usage déloyal des cordes.
- Tomber sur un adversaire allongé sur le sol.
- Attaquer l’adversaire qui est au sol ou qui est en train de se relever.
- Frapper en ayant une partie du corps autre que les pieds en contact avec le sol.
- Empêcher un adversaire de remonter sur le ring.
- Se défendre de manière totalement passive au moyen d’une double couverture et d’une chute intentionnelle pour éviter un coup.
- Frapper l’aine de l’adversaire, si l’athlète est involontairement touché par une technique de Muay Thaï et incapable de continuer le combat, l’arbitre doit interrompre le combat pendant cinq minutes au maximum pour permettre à l’athlète touché de se reposer. Si l’athlète refuse de reprendre le combat après cinq minutes de repos, il est déclaré « perdant » et son adversaire est déclaré « vainqueur ».
- Tenir la jambe de l’adversaire et pousser vers l’avant plus de deux (2) pas dans n’importe quelle direction sans donner de coup en utilisant l’une des techniques de Muay Thaï (labourage).
- Frapper un adversaire après la fin de la ronde.
- Ne pas suivre l’ordre de l’arbitre de « Yoot » (« Arrêt ») ou « Yaek » (« Pause ») et faire un pas en arrière.
- Tenter de frapper l’adversaire avant que l’arbitre n’ait ordonné « Chock » (« combat ») après l’ordre « Yoot » ou « Yaek ».
- Avoir des propos inutiles, agressifs ou offensants pendant le combat.
- Agresser ou avoir des comportements agressifs envers l’arbitre à tout moment.
- Donner de l’eau à un athlète par un moyen autre qu’une bouteille d’eau ou un vaporisateur.
- Utiliser une quantité excessive d’eau pendant la période de repos entre les rondes, entraînant un retard dans le début de la ronde suivante.
- Utiliser toute substance interdite reconnue par l’Agence mondiale antidopage (AMA) ou par le Code antidopage de MTO.
8. Déclarations des résultats
- Victoire par points
- À la fin d’un combat, l’athlète qui obtient la décision de la majorité des juges est déclaré vainqueur. Si les deux athlètes sont blessés ou mis K.O. simultanément et ne peuvent pas continuer le combat, les juges enregistrent les points gagnés par chaque athlète jusqu’à la fin du combat, et l’athlète ayant le plus grand nombre de points est déclaré vainqueur.
- Victoire par arrêt de l’arbitre
- Arrêt de l’arbitre pour des questions de sécurité : lorsqu’un athlète, selon l’avis de l’arbitre, est surclassé ou qu’il reçoit une punition excessive, le combat doit être arrêté et son adversaire est déclaré vainqueur.
- Arrêt de l’arbitre en raison d’une blessure — lorsqu’un athlète, selon l’avis de l’arbitre, n’est pas en mesure de poursuivre le combat en raison d’une blessure subie à la suite de coups légaux ou d’une autre action, ou qu’il est inapte pour toute autre raison physique (par exemple, luxation d’une articulation, vomissements, hémorragie nasale abondante), le combat est arrêté et l’adversaire est déclaré vainqueur.
- Le droit de prendre cette décision appartient à l’arbitre, qui peut consulter le médecin dans le coin neutre. Si le médecin lui conseille d’arrêter le combat, l’arbitre doit suivre son conseil. Il est recommandé que l’arbitre vérifie également que l’autre athlète n’est pas blessé avant de prendre cette décision.
- Lorsqu’un arbitre appelle un médecin à monter sur le ring pour examiner un athlète, seuls ces deux officiels peuvent être présents. Aucune autre personne n’est autorisée à monter sur le ring ou sur le tablier.
- Si la blessure survient lors de la dernière ronde d’un combat pour la médaille d’or, le vainqueur est déterminé en fonction de la majorité des points marqués dans toutes les rondes précédentes seulement.
- Le médecin ne peut examiner un athlète pendant le repos que sur demande directe de l’arbitre. Dans les cas où le médecin lui conseille d’arrêter le combat, l’arbitre va demander au chronométreur de commencer le temps de la ronde. Puis, l’arbitre va arrêter immédiatement le combat et déclarer l’adversaire vainqueur par arrêt de l’arbitre en raison d’une blessure.
- Arrêt de l’arbitre en raison d’une blessure à la tête : Lorsqu’un athlète reçoit des coups durs à la tête ou des coups à la tête qui le rendent sans défense et incapable de poursuivre le combat. L’arrêt de l’arbitre en raison d’une blessure à la tête ne peut pas être utilisé lorsqu’un athlète est simplement surclassé et qu’il reçoit trop de coups marquant sans pour autant marquer lui-même. Une attention particulière est accordée aux athlètes qui enregistrent une défaite par un arrêt de l’arbitre en raison d’une blessure à la tête.
- Arrêt de l’arbitre en raison d’une blessure au corps : Lorsqu’un athlète reçoit un coup violent sur n’importe quelle partie du corps à l’exception de la tête, le rendant sans défense et incapable de poursuivre le combat.
- Limite du décompte obligatoire :
- L’arbitre arrête le combat lorsqu’une limite prescrite de huit (8) coups a été atteinte, en fonction de la catégorie d’âge du combat :
- Senior, U23 et Maître : trois (3) coups comptés dans la même ronde ou quatre (4) coups comptés dans l’ensemble du combat.
- Jeunes 16–17 : deux (2) coups comptés dans la même ronde ou trois (3) coups comptés dans l’ensemble du combat.
- Jeunes 8–9, 10–11, 12–13, and 14–15 : deux (2) coups comptés dans l’ensemble du combat.
- L’arbitre arrête le combat lorsqu’une limite prescrite de huit (8) coups a été atteinte, en fonction de la catégorie d’âge du combat :
- Victoire par mise hors de combat (K.O.) :
- Si un athlète est « au sol » et ne reprend pas le combat dans les dix secondes suivantes, son adversaire est déclaré vainqueur par K.O.
- Victoire par abandon :
- L’adversaire d’un athlète est déclaré vainqueur lorsque :
- L’athlète reste dans son coin après la pause entre les rondes.
- L’athlète refuse de continuer après avoir reçu un décompte.
- Le représentant de l’athlète abandonne en son nom.
- L’adversaire d’un athlète est déclaré vainqueur lorsque :
- Victoire par disqualification :
- Si un athlète est disqualifié, son adversaire est déclaré vainqueur. Si les deux athlètes sont disqualifiés, la décision est annoncée en conséquence. Un athlète disqualifié n’a droit à aucun prix, médaille, trophée, distinction honorifique ou classement, en rapport avec une étape du combat au cours duquel l’athlète a été disqualifié ; dans des cas exceptionnels, le Conseil d’administration (ou, en son absence, le jury) peut en décider autrement. Toutes ces décisions, lorsqu’elles n’ont pas été prises par le Conseil d’administration, sont réexaminées et confirmées par ce dernier après réception du rapport d’incident qu’il peut exiger.
- Non-combat :
- Un combat peut être interrompu par l’arbitre pendant la durée prévue en raison d’un événement matériel hors de la responsabilité des athlètes ou du contrôle de l’arbitre, tel que l’endommagement du ring, une panne d’éclairage, des conditions météorologiques exceptionnelles, etc. Dans de telles circonstances, le combat est déclaré « non-combat » et, dans le cas des championnats, le jury détermine les mesures à prendre.
- Victoire par forfait :
- Lorsqu’un athlète se présente sur le ring en tenue de boxe et que son adversaire ne se manifeste pas après l’appel de son nom par le système de sonorisation. Après un délai maximum de cinq (5) minutes, l’arbitre déclare le premier athlète vainqueur par forfait. L’arbitre informe d’abord les juges pour qu’ils marquent leurs documents et les rassemblent, puis il convoque l’athlète au centre du ring et, après l’annonce de la décision, il lève la main de l’athlète déclaré vainqueur.
- Égalité se produit lorsque :
- Les trois juges attribuent le même pointage aux athlètes (tirage unanime).
- Deux juges attribuent les points aux athlètes séparément et le troisième juge attribue le même pointage pour l’ensemble du combat (tirage divisé).
- Deux juges attribuent le même pointage pour le combat (tirage à la majorité).
9. Tenue vestimentaire de l'athlète et équipement requis
- Gants :
- Les athlètes portent les gants fournis par l’organisateur du combat. Les gants sont rouges et bleus et coordonnés avec la couleur du coin de l’athlète. Les athlètes ne sont pas autorisés à porter leurs propres gants. Pour les événements à exhibition unique, l’organisateur peut fournir des gants de couleur différente selon le coin de l’athlète.
- Spécifications : Les gants pèsent dix onces (284 grammes), la partie en cuir ou en cuir synthétique ne pèse pas plus de la moitié du poids total et le rembourrage ne pèse pas moins de la moitié du poids total. Le rembourrage des gants ne doit pas être déplacé ou cassé. Tous les athlètes d’un même combat portent exactement les mêmes gants du même fabricant, et seuls des gants propres et en bon état de fonctionnement de couleur rouge et bleu sont utilisés.
- Vérification des gants : Tous les gants, enveloppes et bandages sont installés sous la supervision d’une ou deux personnes compétentes désignées à cet effet, qui veillent à ce que toutes les règles soient soigneusement respectées. Elles délèguent les tâches de sécurité pour s’assurer que toutes les règles sont respectées jusqu’à ce que les athlètes entrent dans le ring.
- Quand enlever les gants : Les gants sont enlevés immédiatement après la fin du combat, après l’annonce de la décision, à l’intérieur ou à l’extérieur du ring.
- Un officiel inspecte l’équipement de tous les concurrents avant le combat pour s’assurer que l’équipement du concurrent répond aux normes minimales et est en bon état.
- Bandages et enveloppes pour les mains :
- Les athlètes en combat portent des bandages pour les mains ou des bandages chirurgicaux. Un bandage de main est une bande de tissu protectrice, d’une longueur maximale de 2,5 m et d’une largeur maximale de 5 cm, fixée par du velcro, utilisé dans les sports de combat pour stabiliser la main et le poignet, prévenir les blessures et assurer une bonne répartition de la force lors des frappes. Chaque main doit être équipée de sa propre enveloppe ou de son propre bandage chirurgical. Les bandages peuvent être inspectés par un officiel à tout moment.
- Un morceau de ruban adhésif est autorisé pour fixer le Velcro ou le bandage au poignet. Aucun ruban n’est autorisé sur la main. Une décision peut être infirmée si les enveloppes ou les bandages ne sont pas fixés au poignet.
- Ruban :
- L’utilisation de tout type de ruban adhésif, de caoutchouc ou de pansement adhésif en guise de bandage est strictement interdite. Une seule bande adhésive de 20 cm de long et de 2,5 cm de large peut être utilisée au niveau des poignets supérieurs pour maintenir les bandages.
- Exception pour le ruban adhésif dans le cadre d’un combat pour le titre uniquement : Lors d’un combat pour le titre seulement, la gaze et le ruban adhésif sont autorisés lors d’une exhibition unique, à condition qu’ils soient appliqués sur la main et qu’ils restent à 2,5 cm (un pouce) en arrière des jointures. Une seule bande de ruban adhésif plate est autorisée entre chaque doigt. Les pare-chocs et les rubans roulés ne sont pas autorisés.
- Vérification des bandages :
- Les bandages et les enveloppes pour les mains de l’athlète sont inspectés et initialisés par un officiel avant que l’athlète reçoive son équipement pour le combat. Les bandages des mains peuvent être inspectés à tout moment par l’arbitre ou le jury, y compris après qu’une décision a été rendue.
- Renversement de décision :
- Une décision peut être infirmée si les bandages ou les enveloppes pour les mains d’un athlète ne sont pas conformes aux règles.
- Protège-tête, protège-tibias et protège-coudes :
Le port du protège-tête, des protège-tibias et des protège-coudes est obligatoire dans les catégories suivantes :
Catégorie Protège-tibias Protège-coudes Protège-tête A Facultatif Oui Facultatif B Facultatif à partir de dix combats Oui Facultatif à partir de dix combats C Oui Oui Oui
- Protège-tête :
- Le port du protège-tête est obligatoire dans toutes les catégories d’expérience et de combat, à l’exception de la Catégorie A où il est facultatif à condition que les athlètes dans les deux coins soient d’accord dans le cadre d’une exhibition unique. Le port du protège-tête est obligatoire dans toutes les catégories pour les jeunes. Le protège-tête ne doit pas comporter de protège-joues, de protège-menton ou d’écran facial. Il est recommandé d’attacher le protège-tête à l’aide d’une bande Velcro. Si le protège-tête est fixé par une boucle, celle-ci doit être recouverte d’un ruban protecteur.
- Les athlètes montent sur le ring sans leur protège-tête. Ils peuvent le mettre qu’après avoir été présentés au public, avoir fermé le ring et avoir terminé le Wai Kru. Le protège-tête est enlevé immédiatement après la fin du combat et avant l’annonce de la décision.
- Il est interdit d’enlever ou de détacher le protège-tête pendant un combat, sauf sous la supervision des juges ou de l’arbitre.
- Protège-tibia et protège-coude :
- Les protège-tibias et les protège-coudes sont tous deux constitués de mousse recouverte de tissu, d’une épaisseur maximale de 1 cm et de 2,5 cm. Les protège-tibias protègent le tibia du dessous du genou jusqu’à la cheville et le dessus du pied de la cheville jusqu’aux orteils. Les protège-coudes couvrent environ 15 cm de la zone du coude. Les protège-tibias et les protège-coudes sont attachés par une bande Velcro au point supérieur et fixés par du ruban adhésif avant d’entrer sur le terrain de jeu.
- Combats dans lesquels un titre est disputé au cours d’une seule exhibition :
- Les athlètes de la Catégorie A qui disputent un titre ne peuvent pas porter de protège-tibias ni de protège-tête. Les protège-coudes sont obligatoires. Les protège-tibias, le protège-tête et les protège-coudes sont obligatoires pour toutes les catégories de jeunes.
- Protège-corps :
- Tous les athlètes qui concourent dans les catégories Jeunes 8–9, Jeunes 10–11, Jeunes 12–13, Jeunes 14–15 et Jeunes 16–17 doivent obligatoirement porter un protège-corps de couleur assortie au coin lors de leurs combats. Il incombe à l’hôte ou au promoteur de l’événement de fournir des protège-corps à l’athlète.
- Le protège-corps consiste en une mousse dure qui couvre la poitrine, l’abdomen, l’avant et le côté des côtes de l’athlète. La mousse est recouverte d’un matériau en cuir ou en cuir synthétique et s’ajuste dans le dos à l’aide d’un lacet ou d’une bande Velcro.
- Protège-corps pour une exhibition unique :
Le protège-corps pour la catégorie A des Jeunes 14–15 et 16–17 peut être enlevé si les représentants des deux coins sont d’accord. Si l’un des représentants demande un protège-corps pour son athlète, alors les deux athlètes doivent porter le protège-corps. Le protège-corps n’est pas obligatoire pour les catégories suivantes : U23, Senior ou Maître.
Protège-corps exigences par âge et par classe Catégorie d’âge Catégorie A Catégorie B Catégorie C Maître 41–55 Pas obligatoire Pas obligatoire Pas obligatoire Seniors 18–40 & U23 18–23 Pas obligatoire Pas obligatoire Pas obligatoire Jeunes 16–17 Facultatif Obligatoire Obligatoire Jeunes 14–15 Facultatif Obligatoire Obligatoire Jeunes 12–13 s.o Obligatoire Obligatoire Jeunes 10–11 s.o Obligatoire Obligatoire Jeunes 8–9 s.o Obligatoire Obligatoire
- Protège-dents :
- Tous les athlètes doivent porter un protège-dents avant le début d’une ronde. Un protège-dents est un dispositif de protection, généralement fait d’un matériau durable et absorbant les chocs, porté sur les dents supérieures pour prévenir les blessures buccales lors de sports ou d’activités physiques à fort impact. Le protège-dents est ajusté ou moulé à l’occlusion particulière de l’athlète.
- Il est interdit à un athlète d’enlever intentionnellement son protège-dents pendant le combat et, si l’athlète le fait, il sera averti ou disqualifié. Si le protège-dents d’un athlète tombe, l’arbitre emmène l’athlète dans son coin pour que le protège-dents soit nettoyé et remis dans sa position correcte. Pendant ce temps, le représentant de l’athlète n’est pas autorisé à lui parler.
- Protège-cheville :
- Dans les combats sous forme de tournoi, aucune protection de la cheville (bracelet en tissu, ruban adhésif, etc.) ne peut être portée. Dans les exhibitions uniques, les bracelets de cheville de style thaïlandais sont autorisés, mais aucun ruban adhésif n’est autorisé sous la protection de la cheville. Les bracelets de cheville de style thaïlandais sont des chevillères en tissu élastique portées autour des mollets, des chevilles et du dessus des pieds, fournissant une compression et une stabilité pour réduire le risque d’entorses et de blessures pendant l’entraînement et le combat de Muay Thaï. Les bracelets de cheville de style thaïlandais autorisés dans les exhibitions uniques ne doivent pas dépasser 20 cm de long.
- Coquille :
- Le port d’une coquille est obligatoire pour les athlètes masculins et féminins. Les athlètes masculins portent une coquille en métal ou en polycarbonate. Les athlètes féminines portent une coquille en polycarbonate ou en mousse dure. Dans tous les cas, les coquilles sont portées de manière à protéger la région de l’aine et sont fixées à l’aide de lacets ou de sangles qui (i) s’attachent depuis le haut de la coquille autour de la taille de l’athlète et (ii) s’attachent depuis le bas de la coquille, entre les jambes, et s’attachent à l’arrière de la taille de l’athlète. Pour des raisons d’hygiène, tous les athlètes, hommes et femmes, fournissent leur propre coquille.
- Protège-poitrine pour les femmes :
- L’utilisation d’un protège-poitrine est obligatoire pour toutes les athlètes féminines des catégories suivantes : Jeunes U23, Seniors et Maîtres lorsque le protège-corps n’est pas utilisé, afin d’éviter la formation d’hématomes dans les tissus mous de la poitrine proprement dite. Chaque protège-poitrine est inspecté avant le combat.
Le protège-poitrine des femmes est fait de plastique dur ou d’un matériau similaire dur et inflexible et il couvre entièrement les deux seins. Le protège-poitrine peut se présenter sous la forme de deux bonnets individuels en plastique en forme de demi-sphère, ou sous la forme d’une plaque thoracique d’une seule pièce en plastique couvrant les deux seins. Dans les deux cas, la taille et la forme du protège-poitrine sont adaptées à chaque athlète. Le protège-poitrine est porté sous l’uniforme de l’athlète.
Protège-poitrine exigences par âge et par classe Catégorie d’âge Catégorie A Catégorie B Catégorie C Maître 41–55 Obligatoire Obligatoire Obligatoire Seniors 18–40 Obligatoire Obligatoire Obligatoire U23 18–23 Exhibition unique Obligatoire Obligatoire Obligatoire Tournoi U23 18–23 Obligatoire Obligatoire Obligatoire Jeunes 16–17 Facultatif avec le protège-corps Facultatif avec le protège-corps Facultatif avec le protège-corps Jeunes 14–15 Facultatif avec le protège-corps Facultatif avec le protège-corps Facultatif avec le protège-corps Jeunes 12–13 s.o Facultatif avec le protège-corps Facultatif avec le protège-corps Jeunes 10–11 s.o Facultatif avec le protège-corps Facultatif avec le protège-corps Jeunes 8–9 s.o Facultatif avec le protège-corps Facultatif avec le protège-corps
- Vêtements et tenue vestimentaire : Les athlètes sont habillés conformément à ce qui suit :
- Mong-Kon et Prajiad : Les athlètes portent le bandeau sacré (Mong-Kon) pour rendre hommage avant d’entrer sur le ring. Un Krueng-Wrang (Prajiad/brassard) avec une amulette ou une breloque peut être porté autour du bras, du biceps ou de la taille, en étant soigneusement couvert. L’arbitre peut demander d’enlever un Prajiad si les ficelles sont plus longues que 5 cm.
- Shorts : Le port de shorts de Muay Thaï est obligatoire pour le combat. Les shorts de Muay Thaï sont généralement fabriqués en satin ou en polyester, avec un ourlet en haut de la cuisse et des fentes latérales pour améliorer la mobilité, et avec une ceinture élastique épaisse généralement comprise entre 5 et 8 cm. Les shorts de Muay Thaï peuvent également comporter des motifs audacieux, des logos brodés ou des lettres, reflétant l’héritage culturel et l’individualité de ce sport. Les cordons de serrage sont placés à l’intérieur des shorts pendant le combat.
- Hauts : S’ils sont portés, les hauts ou les t-shirts sont près du corps et approuvés par l’arbitre comme étant adaptés au combat. Au minimum, un soutien-gorge de sport est requis pour les athlètes féminines.
- Chaussures : Les athlètes ne sont pas autorisés à porter des chaussures ou des chaussettes. Les ongles des orteils sont coupés et inspectés officiellement avant le combat.
- Cheveux : Les cheveux sont attachés de manière à ne pas gêner la vision de l’athlète. Si possible, les cheveux sont retenus avec du gel, de la laque ou des élastiques. Les accessoires métalliques pour les cheveux sont interdits (pas d’épingles à cheveux). Les cheveux sont attachés à l’intérieur du protège-tête de manière à ne pas gêner la vision ou les mouvements de l’athlète.
- Couvre-chef et un maillot de corps : Les athlètes peuvent porter un couvre-chef et un maillot de corps pour se conformer aux exigences culturelles qui sont composés des éléments suivants :
- Un couvre-chef tel qu’un hijab sportif complet semblable au modèle ResportOn ou une calotte en tissu blanc ou noir.
- Un maillot de corps facultatif (deux pièces, collant et haut du corps) en tissu blanc ou noir couvrant les jambes jusqu’aux chevilles et les bras jusqu’aux poignets.
- Tous les vêtements sont inspectés et approuvés par un officiel avant le combat.
- Il est à noter que, dans les combats internationaux, seul le tissu blanc est autorisé.
- Poils du visage : La barbe et la moustache sont autorisées à condition qu’elles ne protègent pas contre les chocs, qu’elles ne gênent pas le combat et qu’elles soient propres.
- Les poils du visage courts, d’une longueur maximale de 2 cm, sont autorisés. Les athlètes ayant une pilosité faciale plus longue peuvent être invités à l’attacher ou ne pas être autorisés à participer au combat.
- Une moustache est autorisée dans la mesure où ses extrémités ne dépassent pas l’angle de la bouche. Les poils de la moustache eux-mêmes doivent être inférieurs à 2 cm et ne pas descendre dans la région de la lèvre supérieure et de la bouche.
- Les favoris sont autorisés dans la mesure où les poils des favoris eux-mêmes sont inférieurs à 2 cm.
- Tenue vestimentaire interdite :
- Aucun autre objet ne peut être porté pendant le combat. Dans le cas des traditions culturelles, une certaine latitude est accordée de sorte que l’athlète ou l’adversaire ne soit pas exposé à une blessure pouvant résulter d’un vêtement, d’une amulette, d’une coiffure ou d’un bijou de peau porté par l’athlète en question. La décision sans appel est rendue par le jury après avoir discuté avec le médecin en chef.
- Drapeaux nationaux :
- Il est interdit de déployer des drapeaux de pays à l’intérieur du terrain de jeu.
- Liniment et Vaseline :
- Les produits de friction sont autorisés avec modération et ne peuvent être utilisés que sur le corps de l’athlète. Une quantité raisonnable de gelée de pétrole (Vaseline) est autorisée uniquement sur le visage afin de réduire le risque de coupures. Il est interdit de mélanger la Vaseline et le liniment.
- Infractions relatives à l’équipement et à la tenue :
- L’arbitre exclut du combat tout athlète dont l’équipement ou la tenue n’est pas conforme aux normes établies ci-dessus. Si le gant ou la tenue de l’athlète se défait pendant le combat, l’arbitre interrompt le combat pour le faire réparer.
- Présentation en vue du combat :
- L’athlète se présente sur le ring (terrain de jeu) en portant l’équipement suivant, prêt à être utilisé pour le combat :
- Équipement pour la tête
- Gants
- Protège-coudes
- Protège-tibias
- Coquille
- Protège-poitrine (si utilisé)
- Protège-corps (si utilisé)
- Le Mongkon, le protège-tête et le protège-dents sont tenus par les représentants de l’athlète (entraîneurs) en vue de la préparation au combat.
- L’athlète entre sur le ring entre la deuxième et la troisième corde ou entre la troisième et la quatrième corde. Après son entrée sur le ring, son représentant lui place le Mongkon sur la tête avant qu’il ne se présente au jury et aux juges. L’athlète, dans son coin, se présente ensuite à l’arbitre pour l’inspection de son équipement avant le Wai Kru.
- L’athlète se présente sur le ring (terrain de jeu) en portant l’équipement suivant, prêt à être utilisé pour le combat :