Description

Le VPH est un virus qui se transmet d’une personne à une autre lors des relations sexuelles. Ce virus touche plusieurs organes, y compris ceux de la région génitale, de la région anale et de la cavité buccale. L’infection au VPH est très répandue dans le monde entier. On estime qu’en l’absence de vaccination, 3 personnes sexuellement actives sur 4 au Canada contracteront le VPH à un moment ou un autre de leur vie. Il existe de nombreuses espèces de VPH et la plupart des personnes infectées sont asymptomatiques. Toutefois, certaines espèces de VPH peuvent causer des verrues génitales et des cancers, notamment le cancer du col de l’utérus ou le cancer du pénis. Heureusement, les infections les plus souvent associées aux espèces oncogènes du VPH peuvent être prévenues par la vaccination.

Transmission

Le VPH peut être transmis par contact cutané lors de différents types de relations sexuelles. Une personne infectée par le VPH peut transmettre le virus à une autre personne même si elle est asymptomatique. Il est donc difficile de savoir exactement quand ou comment le virus a été transmis.

Le VPH ne peut pas être transmis par un contact physique informel, comme serrer la main, faire une accolade, éternuer ou tousser. Il ne peut pas non plus se propager au contact de l’air, de la nourriture ou de l’eau.

Risques

Il n’existe aucun traitement pour guérir les infections au VPH, mais dans la plupart des cas (soit 9 cas sur 10), elles disparaissent sans traitement en moins de 2 ans, sans entraîner de problèmes de santé connus. Cependant, une infection à VPH persistante peut causer des problèmes de santé comme des verrues génitales ou un cancer, selon l’espèce virale.

Le VPH peut causer des cancers du col de l’utérus, de l’anus et des voies génitales. Il peut aussi provoquer certains cancers de la tête et du cou. Le cancer se manifeste souvent des années et même des décennies après une infection au VPH. Chez les personnes qui subissent régulièrement des tests Pap à compter de 21 ans, il est possible de prévenir le cancer du col de Virus du papillome humain (VPH) l’utérus ou de le détecter dès les premiers stades, lorsqu’il est encore possible de le guérir.

Le VPH peut également causer des verrues génitales qui apparaissent habituellement sous forme de petites protubérances ou d’excroissances dans la région génitale qui sont généralement indolores, mais qui peuvent aussi causer une douleur légère, de l’inconfort et des démangeaisons. Les verrues peuvent être petites ou grosses, plates ou surélevées ou encore ressembler à des choux-fleurs.

Les verrues génitales peuvent en général être diagnostiquées lors d’un examen de la région génitale et traitées par un professionnel de la santé. Par ailleurs, les verrues génitales non traitées peuvent disparaître, demeurer inchangées ou grossir et se multiplier.

Il n’existe aucun moyen de prévoir le développement d’un cancer ou d’autres troubles de santé à la suite d’une infection au VPH.

Les personnes non vaccinées qui ont eu divers types de relations sexuelles, notamment des contacts cutanés avec les muqueuses génitales et des rapports sexuels oraux, présentent un risque élevé d’infection au VPH. Le VPH est très répandu. En fait, il est plus répandu que toutes les autres infections sexuellement transmissibles confondues. Les condoms et les autres méthodes de barrière peuvent réduire le risque d’infection au VPH s’ils sont utilisés avant un contact cutané direct. Cependant, les régions qui ne sont pas couvertes permettent un contact cutané direct, ce qui pourrait permettre à l’infection au VPH de se propager. Par conséquent, l’utilisation de méthodes de barrière réduira, mais n’éliminera pas le risque d’infection au VPH.

Symptômes

La plupart des personnes ne développent jamais de symptômes et elles ne savent donc pas qu’elles sont infectées par le VPH. Certaines personnes découvrent qu’elles sont infectées lorsqu’elles remarquent l’apparition de verrues génitales. D’autres encore s’en aperçoivent lorsqu’elles obtiennent un résultat anormal à leur test Pap (lors d’un dépistage de routine du cancer du col de l’utérus). Certaines personnes ne le découvriront que lorsqu’elles éprouveront des problèmes de santé plus graves liés au VPH, comme un cancer.

Veuillez consulter ontario.ca/vph pour en savoir plus.

Protection et prévention

Vous pouvez vous protéger contre le VPH au moyen d’un vaccin sûr et efficace. La série complète du vaccin s’est révélée prévenir approximativement 70 % des cancers du col de l’utérus et 60 % des lésions cervicales précancéreuses à haut risque, ainsi que 90 % des verrues génitales (condylomes acuminés). Le vaccin est administré aux enfants de 7e année sous forme de 2 injections à intervalle de 6 mois, ainsi qu’aux personnes qui satisfont à certains critères de haut risque.

La vaccination est le meilleur moyen de se protéger contre le VPH. Des vaccins contre le VPH financés par le secteur public sont fournis à certains groupes de la population, notamment les enfants d’âge scolaire ainsi que les personnes qui satisfont à certains critères de risque élevé.

Il est recommandé de se faire vacciner contre le VPH avant d’être sexuellement actif et d’être exposé au VPH afin d’optimiser les bienfaits du vaccin.

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