Introduction

L’Ontario s’engage à poursuivre la mise en œuvre du Plan de protection du lac Simcoe (PPLS), ce qui comprend une collaboration continue avec les partenaires clés, notamment les offices de protection de la nature, les collectivités autochtones, les organisations non gouvernementales et les universités, afin d’atteindre les objectifs fixés dans la Loi de 2008 sur la protection du lac Simcoe. Cet engagement est reflété dans l’investissement de plus de 13 millions de dollars depuis 2018 dans des programmes et des mesures de soutien gouvernementaux pour des projets menés par nos partenaires en lien avec les mesures environnementales prioritaires dans le bassin versant, qui ont une incidence favorable sur le lac et son bassin versant.

Le présent rapport décrit ce qui a été fait en 2023 pour protéger et restaurer la santé du lac Simcoe et de son bassin versant, à savoir :

  • l’exécution et le soutien de projets de recherche et de surveillance;
  • la réduction de l’apport en phosphore et l’amélioration de la qualité de l’eau;
  • la protection et la mise en valeur du patrimoine naturel et la restauration de la vie aquatique;
  • le développement du projet de réduction du phosphore dans le lac Simcoe

Les pages suivantes fournissent plus d’information sur les mesures prises relativement aux priorités du PPLS, comme l’amélioration de la qualité de l’eau et la restauration de la santé aquatique.

Surveillance et science

Le PPLS a notamment pour objectif de prévoir des recherches et une surveillance scientifiques continues en ce qui concerne la santé écologique du lac Simcoe et de son bassin versant. La province surveille la qualité de l’eau du lac depuis plus de 40 ans. En 2023, elle a maintenu son appui à la recherche et à la surveillance, y compris la collecte de données sur la qualité de l’eau et la vie aquatique, les études scientifiques sur les facteurs qui influent sur la qualité de l’eau et la santé des écosystèmes. Grâce à des programmes de surveillance et à la recherche dans des secteurs sensibles, l’Ontario peut cibler plus efficacement son approche de gestion adaptative et appliquer des solutions novatrices afin d’améliorer et de protéger la qualité de l’eau.

Principales mesures prises en 2023 :

  • Mesure des conditions physiques, chimiques et biologiques dans le lac et collecte d’information sur ces conditions, notamment la température, l’oxygène dissous, la transparence de l’eau, le phosphore, l’azote, le pH, l’alcalinité, la conductivité, le carbone organique et inorganique dissous, les chlorures, la silice et d’autres ions, les métaux, la chlorophylle-a, les algues et le zooplancton (petits animaux qui mangent les algues et constituent la nourriture de poissons). Ces données sont mises à la disposition du public dans le Catalogue de données – Surveillance du lac Simcoe et incluses dans les rapports de surveillance du lac Simcoe.
    • Le niveau d’oxygène dissous en eau profonde dans le lac Simcoe à la fin de l’été s’établissait à 6,9 milligrammes par litre, soit légèrement sous la cible de 7 milligrammes par litre fixée dans le PPLS. Globalement, le niveau d’oxygène dissous en eau profonde dans le lac Simcoe à la fin de l’été a augmenté considérablement depuis 1980. Toutefois, il fluctue d’une année à l’autre; par exemple, on a mesuré des concentrations inférieures en 2021 (4,03 milligrammes par litre) et en 2022 (5,05 milligrammes par litre).
    • Les facteurs qui influent sur l’oxygène dissous en eau profonde dans le lac Simcoe sont différents de ceux observés dans les années 1980. Dans le passé, le niveau d’oxygène dissous présent dans le fond du lac diminuait au fil de l’été, du fait que l’apport en phosphore était substantiel. Cette situation faisait en sorte que, à la fin de l’été, les niveaux d’oxygène étaient très faibles. Ces dernières années, des espèces envahissantes et les effets des changements climatiques ont modifié l’apport en phosphore et les cycles du phosphore dans le lac, ce qui a eu un effet sur la quantité d’oxygène dissous. Nous travaillons avec l’office de protection de la nature de la région du lac Simcoe (LSRCA) afin de mieux comprendre ces récents changements dans le lac.
    • La quantité de phosphore présent dans le lac au printemps diminue depuis 1980, avec une moyenne de 6,34 microgrammes par litre.
  • Maintien du soutien à la LSRCA pour la surveillance de la qualité de l’eau et des communautés aquatiques dans les affluents, et la surveillance à l’échelle du bassin versant pour déterminer les charges de phosphore. Ces charges sont une estimation de tout le phosphore entrant dans le lac chaque année. Le rapport le plus récent sur les charges de phosphore se trouve à la page suivante (en anglais seulement) :  Phosphorus Loads Update 2018-2020 – Lake Simcoe Region Conservation Authority.
  • Poursuite, de concert avec la LSRCA, de l’étude des récents changements qui sont survenus dans le lac et ont perturbé les liens entre la quantité de phosphore entrant dans le lac et les conditions du lac, comme les concentrations de phosphore et les niveaux d’oxygène dissous en eau profonde.
  • Octroi de 69 114 $ à la LSRCA pour une étude scientifique sur les niveaux de contaminants chimiques dans l’eau et les sédiments du lac Simcoe et de ses affluents, y compris des métaux lourds et des substances chimiques organiques. Cette étude peut contribuer aux activités visant à déterminer les causes de la diminution de la qualité de l’eau et à s’y attaquer. Vous pouvez trouver les résultats de l’étude ici : Chemical Contaminants in Lake Simcoe and its Tributaries (en anglais seulement) .
  • Versement d’un montant de 63 599 $ à la LSRCA pour une étude sur la quantité de phosphore dans l’eau provenant du marais Holland. L’étude visait à améliorer l’exactitude des estimations des charges de phosphore et à éclairer les mesures de gestion, comme la promotion de l’adaptation des opérations à la station de pompage Art Janse.
  • Versement de 115 000 $ à l’Université métropolitaine de Toronto pour étudier l’incidence des étangs de gestion des eaux de ruissellement sur le déplacement des chlorures dans les affluents d’amont en zone urbaine. En hiver et au printemps, les chlorures sont transportés des surfaces pavées vers les installations de gestion des eaux de ruissellement, et ils peuvent être déversés plus tard dans les cours d’eau. Lors de l’étude, on a examiné la fréquence à laquelle une eau contenant des niveaux de chlorures suffisamment élevés pour perturber la vie aquatique a été déversée à partir de 5 étangs de gestion des eaux de ruissellement dans la région du grand Toronto sur une période de 2 ans. L’étude a mis en évidence la nécessité d’explorer des façons de concevoir ces étangs de manière à réduire la quantité de chlorures qu’ils déversent dans les cours d’eau. 
  • Maintien du soutien au projet de l’Université Western Ontario visant à mieux évaluer l’incidence des fosses septiques sur les charges de phosphore dans les affluents du lac Simcoe. Les résultats du projet pourront orienter la formation et la sensibilisation en matière de fosses septiques dans le bassin du lac Simcoe. Trois publications sont en cours de rédaction.
  • Des scientifiques provinciaux ont publié une étude révisée par les pairs dans le Journal canadien des sciences halieutiques et aquatiques sur les changements dans le zooplancton dans le lac Simcoe entre 1986 et 2012. Le zooplancton – petits animaux aquatiques – est essentiel à la chaîne alimentaire des lacs, créant un lien entre les algues et les poissons. Le zooplancton est sensible aux changements dans l’écosystème, ce qui en fait un excellent indicateur de la santé d’un lac. Cette étude, qui s’appuie sur des données de surveillance à long terme, a démontré que les populations de nombreux types de zooplancton ont diminué ou sont disparues au milieu des années 1990, après que le lac a été envahi par le cladocère épineux, un gros zooplancton qui se nourrit de petit zooplancton. Avec le déclin de la population de cladocère épineux dans les années 2000, les communautés de zooplancton ne se sont pas totalement rétablies, peut-être en raison de l’augmentation de la température de l’eau dans le fond du lac causée par les changements climatiques.
  • Coprésidence, avec la LSRCA, de l’activité scientifique intégrée bisannuelle pour le lac Simcoe, organisée le 11 mai 2023. C’était dans le cadre d’une séance spéciale de la 66e conférence annuelle de l’Association internationale de recherche sur les Grands Lacs. Durant l’activité, les partenaires et parties prenantes des bassins versants ont échangé les plus récentes informations et connaissances scientifiques. Des chercheurs et gestionnaires de bassins versants ont fait 10 présentations sur divers thèmes, notamment les progrès vers l’atteinte des objectifs de gestion des lacs, les tendances en matière de variables environnementales, les tendances et défis éventuels, y compris l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à ces changements. Le programme est disponible ici .

Protection et amélioration de la qualité de l’eau

D’autres objectifs du PPLS visent à protéger et à améliorer la qualité de l’eau du lac Simcoe en réduisant l’apport de phosphore et en s’attaquant à d’autres contaminants qui altèrent la qualité de l’eau, comme

  • le sel de voirie
  • les produits pharmaceutiques
  • les microplastiques
  • les produits de soins personnels
  • des bactéries comme E. coli

En 2023, la province a continué de soutenir ses partenaires du bassin versant dans leurs efforts de réduction de la pollution et d’amélioration de la qualité de l’eau. Voici les grandes lignes de ces activités :

  • Contribution de 165 250 $ à la Holland Marsh Growers Association pour soutenir l’élaboration de normes sur les engrais 4B pour les cultures horticoles en terres tourbeuses organiques. En collaboration avec l’Université de Guelph, l’Association a effectué un examen exhaustif de la littérature afin de documenter l’information scientifique existante sur la gestion du phosphore dans ces sols. Elle a interrogé des producteurs pour obtenir de l’information sur les méthodes actuelles de la culture maraîchère.
  • La Holland Marsh Growers Association a reçu 51 560 $ pour faire des audits de l’utilisation du plastique et des déchets de plastique dans les installations de production et de transformation de légumes, afin d’améliorer les connaissances sur la quantité et les types de plastique utilisés et d’en faciliter la collecte et le recyclage. 
  • Octroi de 25 850 $ à la Holland Marsh Growers Association pour des essais sur le terrain de machines robotiques autopropulsées et de drones pulvérisant de l’eau pour démontrer des façons plus efficaces d’appliquer les d’herbicides.
  • Kawartha Conservation a reçu 68 927 $ pour des projets de démonstration qui améliorent les zones riveraines et pour réduire les risques d’écoulement de lisier dans l’eau de surface. Des échantillons d’eau ont été pris à chaque endroit pour recueillir plus d’information sur la qualité de l’eau et sensibiliser les propriétaires fonciers. Dans le cadre de chaque projet, on a érigé des clôtures, installé des systèmes solaires d’approvisionnement en eau du bétail, mis en place des installations de confinement du lisier et planté des arbustes et des arbres adaptés au climat.
  • Dans le cadre du projet « Drains Done Differently », la province a versé 60 500 $ à l’office de protection de la nature de Nottawasaga Valley et, avec le soutien technique de R.J. Burnside & Associates Limited, produit 2 documents et vidéos techniques décrivant la façon d’intégrer des caractéristiques naturelles à la conception et à la construction de drains municipaux. Ces documents ont été présentés lors de plusieurs congrès d’inspecteurs et d’entrepreneurs en drainage. Il y a un intérêt grandissant dans la province pour l’amélioration des caractéristiques environnementales des drains municipaux, et ces documents techniques fournissent des concepts et des études de cas détaillés.
  • L’Ontario Soil Network a poursuivi son programme novateur Ontario Soil Leaders grâce à un octroi de 110 955 $ dans la région du lac Simcoe et d’autres régions de la province. Ce financement a aidé des réseaux d’agriculteurs à améliorer la qualité des sols au moyen de l’apprentissage par les pairs. Les participants reçoivent une formation sur la façon de faire des démonstrations et de la promotion sur les médias sociaux pour faire partager leurs méthodes de gestion des sols. Les agriculteurs qui assistent aux démonstrations sur le terrain ont souvent dit qu’il était bénéfique de discuter avec d’autres agriculteurs pour savoir comment ils appliquent des mesures de gestion de la santé des sols.
  • L’Université de Guelph met au point des techniques de mesure des microplastiques dans le sol qui peuvent provenir d’amendements organiques comme le compost et les biosolides. Cette année, l’Université a reçu 68 000 $ pour prélever et analyser des échantillons.
  • La province a soutenu des projets visant à examiner les pratiques exemplaires de gestion pour optimiser le rendement des stations d’épuration et les décisions relatives aux infrastructures dans le cadre des processus d’approbation environnementale et de planification. Elle a également appuyé des projets qui assurent le respect des limites annuelles de concentration et de charge en phosphore par les stations d’épuration. Les propriétaires et exploitants d’usines de traitement des eaux usées ont poursuivi le perfectionnement de leurs processus de traitement pour obtenir les plus grandes réductions possibles des charges de phosphore.
  • Octroi de 25 000 $ à l’Université métropolitaine de Toronto pour l’étude des programmes de compensation des nutriments comme moteur de l’adoption de pratiques de gestion exemplaires en milieu urbain et agricole pour réduire les charges de nutriments. Les chercheurs ont comparé 4 programmes de compensation et constaté qu’un plus grand partage de l’information et de l’expertise pourrait rendre ces programmes plus efficaces.
  • Maintien du soutien à l’étude que mène la LSRCA sur l’efficacité d’un programme de surveillance de récepteurs à l’échelle d’un bassin versant pour fournir de l’information sur les effets des infrastructures de contrôle des eaux de ruissellement sur les affluents locaux dans lesquels ces eaux sont drainées. Le projet a également encouragé des municipalités à mettre en œuvre des programmes de surveillance des récepteurs et à faire un suivi pour s’assurer que l’infrastructure de gestion des eaux de ruissellement est efficace et protège les affluents locaux.
  • Octroi d’un soutien continu à la LSRCA pour la mise à jour des lignes directrices sur l’évaluation des sous-bassins versants. Les fonds ont permis à la LSRCA d’obtenir les commentaires des utilisateurs de ces lignes directrices au sujet de leur expérience des évaluations des sous-bassins versants et de la façon dont d’autres organisations communiquent l’information sur le bassin versant. Le projet visait à améliorer l’expérience des utilisateurs et à favoriser l’échange d’information sur les évaluations des sous-bassins versants et les mesures précises, les cibles et les orientations détaillées sur la planification et la gestion des ressources hydrologiques et le patrimoine naturel locaux.
  • Maintien du soutien au projet mené par la LSRCA pour encourager le secteur commercial à adopter une infrastructure verte et favoriser des améliorations ciblées de la gestion des eaux de ruissellement, où les investissements peuvent avoir une incidence considérable sur la réduction des impacts en amont sur le lac. LA LSRCA a travaillé avec les propriétaires fonciers pour concevoir les travaux de restauration nécessaires à une gestion plus efficace de la pluie et de la fonte de la neige, et capturer le phosphore là où les eaux de ruissellement non contrôlées causent des inondations et l’érosion des sols dans la municipalité d’Innisfil et le canton de Bradford West Gwillimbury.
  • Octroi de fonds à la LSRCA pour aider les municipalités et les particuliers qui sont propriétaires fonciers à chercher des occasions d’améliorer la gestion des eaux de ruissellement dans les zones urbaines existantes. Ces fonds ont également servi à sensibiliser le public aux avantages des projets de restauration urbaine sur la santé du lac Simcoe et les cours d’eau du bassin versant. Les projets de la LSRCA promeuvent des mesures de réduction de la quantité d’eaux de ruissellement, de sédiments et de pollution qui pénètrent dans le lac Simcoe à partir de zones urbaines du bassin versant. Outre les projets en cours, la province a octroyé un montant additionnel de 389 647 $ en 2023 pour 3 projets de restauration d’installation de collecte des eaux de ruissellement à Innisfil, Newmarket et Oro-Medonte.
  • Maintien du financement du projet de la LSRCA visant à accroître la sensibilisation à la réduction de l’utilisation du sel, y compris la publication d’une série d’études de cas faisant état des avantages de l’adoption de pratiques exemplaires d’entretien hivernal. Les concentrations de chlorures sont en hausse dans le lac Simcoe, comme dans de nombreux lacs et rivières de l’Ontario, notamment à cause des quantités de sel utilisé sur les routes, les stationnements et les trottoirs en hiver. Le chlorure de sodium est l’agent de déglaçage le plus couramment utilisé sur les routes et les stationnements en Amérique du Nord. La province a également contribué à l’adoption de mesures d’entretien hivernal, qui ont mené à une réduction durable des niveaux de chlorures dans le lac Simcoe.
  • Soutien continu du programme de formation et de certification du Smart About Salt Council pour encourager l’adoption des meilleures pratiques en matière d’entretien hivernal. Le programme met l’accent sur de meilleures méthodes sûres de gestion de la neige et de la glace dans les stationnements et sur les trottoirs pour réduire la quantité de sel de voirie qui se retrouve dans l’environnement.

Protection et mise en valeur du patrimoine naturel et restauration de la vie aquatique

Le PPLS reconnaît l’importance de la protection et de la restauration des berges et du patrimoine naturel, comme les terrains boisés, les terres humides, les parcs et les espaces verts pour améliorer la santé globale dans le bassin versant. Le rétablissement de la santé des organismes aquatiques dans le bassin versant est également une priorité. Des écosystèmes sains, y compris des communautés aquatiques en santé, fournissent des fonctions écologiques essentielles ainsi que des avantages culturels, sociaux et économiques, et influent grandement sur la quantité et la qualité de l’eau.

En 2023, nous avons pris les mesures suivantes pour protéger et restaurer le patrimoine naturel et la vie aquatique :

  • Investissement de 31 millions de dollars sur 5 ans, à compter de l’exercice 2020-2021, pour le financement d’immobilisations dans le cadre du Programme de partenariat pour la conservation des terres humides . Canards Illimités Canada, l’Ontario Federation of Anglers and Hunters et Couchiching Conservancy ont mené ou mènent actuellement huit projets dans le bassin versant du lac Simcoe. Le plus vaste de ces projets, qui couvre 176 hectares (434,9 acres), est mené par Canards Illimités Canada et vise à restaurer le marais Holland Sud.
  • Octroi de 89 920 $ au Orillia Museum of Art and History (musée des beaux-arts et de l’histoire d’Orillia) pour son projet appelé Youth Stewardship, et soutien des efforts déployés pour intéresser les jeunes à l’environnement par le biais de l’art et de la science. Cette campagne de sensibilisation dans le bassin versant du lac Simcoe visait à inculquer des notions d’intendance environnementale aux élèves de 7e et 8e année de la Regent Park School à Orillia en les accompagnant dans la conception d’espaces urbains intégrant l’art et la science afin de gérer efficacement les eaux de ruissellement. Avec le soutien de Parklane Landscapes, le musée a sensibilisé les jeunes et les résidents aux avantages de la culture de végétaux indigènes et à la valeur des berges naturelles.
  • Soutien continu des initiatives d’éducation et de sensibilisation menées par l’Ontario Federation of Anglers and Hunters dans le bassin versant afin de prévenir et de gérer les impacts des espèces envahissantes dans le bassin versant du lac Simcoe. Ceci inclus:
    • Promotion de la vidéo explicative sur les espèces envahissantes dans le lac Simcoe (qui a été vue 22 550 fois) pour mieux faire connaître l’incidence de ces espèces sur les plans écologique, économique et récréatif
    • Poursuite des annonces au sujet de l’initiative « Don’t Dump Your Bait » (Ne jetez pas vos appâts) et du Invading Species Awareness Program (programme de sensibilisation aux espèces envahissantes) sur divers forums Web et dans les médias sociaux
    • Production et l’installation de plusieurs affiches et panneaux d’affichage « Clean, Drain, Dry » (Nettoyez, videz, asséchez) ou contenant des messages sur la pêche sur glace autour du lac Simcoe
    • Participation à diverses activités pour échanger de l’information sur les pratiques exemplaires de gestion dans le but de prévenir et de gérer les espèces envahissantes dans le bassin versant.
  • Poursuite de la mise en œuvre de mesures de gestion dans le contexte des objectifs pour la communauté de poissons du lac Simcoe et du PPLS, y compris le maintien de la communauté de poissons d’eau froide.
  • Coordination avec le Lake Simcoe Fisheries Stakeholder Committee (LSFSC, comité d’intervenants en matière de pêche du lac Simcoe) et le Lake Simcoe Fisheries Management Committee (LSFMC, comité de gestion des pêches du lac Simcoe) pour offrir des conseils et orienter la gestion des pêches.
  • De concert avec le LSFSC et le LSFMC, poursuite de l’examen du Coldwater Stocking Program (programme d’ensemencement en poissons d’eau froide) pour s’assurer qu’il va dans le sens des objectifs en matière de pêche et du PPLS. De nouveaux sites d’ensemencement de touladi ont été utilisés en 2023. La province a cherché de nouveaux emplacements à proximité d’habitats en eau profonde et d’habitats de frai connus.
  • Utilisation de données récentes pour actualiser la cartographie des hauts-fonds de frai du touladi, du grand corégone et du cisco dans le lac Simcoe. Ces données ont été saisies dans Information sur les terres de l’Ontario afin d’offrir une meilleure protection de ces sites contre les perturbations futures et les ouvrages aquatiques.
  • Fourniture de conseils techniques aux partenaires et d’autorisations relatives à leurs études à l’appui de l’exécution de leurs activités de surveillance (tel que la surveillance du bassin versant par la LSRCA).
  • Recherche et surveillance pour mieux comprendre la santé aquatique et le statut des populations de poissons, y compris :
    • Poursuite de l’évaluation de l’état de rétablissement de la communauté de poissons d’eau froide dans le lac Simcoe au moyen de l’hydroacoustique, et étude de la diète et de la croissance des larves de poissons. On a dressé un relevé hydroacoustique et effectué une analyse des données afin d’évaluer les populations de poissons pélagiques. L’analyse des données sur les larves de poissons comprenait une comparaison par rapport aux résultats du lac Huron. Les plans et les résultats de la télémétrie acoustique ont été communiqués au LSFMC.
    • Évaluation des taux de survie des touladis ensemencés et des modèles de déplacements des touladis sauvages et des ciscos à l’échelle du lac dans le cadre d’une recherche télémétrique continue. D’autres ciscos et touladis adultes ont été marqués. On a étudié les déplacements à petite échelle des poissons vers leur habitat estival et analysé les données obtenues. Les données sur les mouvements des poissons à l’échelle du lac ont été analysées et les résultats ont été présentés lors du congrès de l’Association internationale de recherche sur les Grands Lacs.
    • Surveillance des poissons et de la pêche pour soutenir les mesures de gestion, y compris l’échantillonnage de la biodiversité des petits poissons, des enquêtes estivales et hivernales auprès des pêcheurs à la ligne, des relevés de surveillance à grande échelle et collecte d’œufs de grands corégones.

Projet de réduction du phosphore dans le lac Simcoe

En 2022, le gouvernement a annoncé un investissement de 24 millions de dollars sur trois ans pour lancer un projet novateur de réduction du phosphore dans le lac Simcoe. En 2023, l’Agence ontarienne des eaux a entrepris une étude en vue d’actualiser les choix de conception et les estimations de coûts de construction dans le cadre de ce nouveau projet de réduction du phosphore. Une fois mené à terme, le projet permettra de réduire les rejets de phosphore dans le lac Simcoe, ce qui profitera aux collectivités de tout le bassin versant, y compris:

  • Région de York
  • Comté de Simcoe
  • Mmunicipalités
  • Collectivités autochtones.

Conclusion

Les mesures constantes prises pour restaurer et protéger le lac Simcoe et son bassin versant illustrent l’esprit de collaboration et l’engagement à long terme de la province et de ses partenaires.

La province reconnaît la nécessité de travailler avec ses partenaires du bassin versant pour la mise en œuvre des politiques énoncées dans le PPLS. Nous avons mis en œuvre ces politiques ensemble et, lorsqu’un travail continu s’impose, nous continuons à suivre et à soutenir les activités sur le terrain.