Influenza aviaire (grippe aviaire)

L’influenza aviaire, en particulier l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), est un virus très contagieux qui peut infecter toutes les espèces d’oiseaux, le plus souvent :

  • la sauvagine
  • les oiseaux de rivage
  • les rapaces (oiseaux de proie)
  • les corvidés (corneilles et corbeaux)
  • les élevages domestiques, comme :
    • les poules et poulets
    • les dindes
    • les cailles

Certains mammifères ont également été infectés, notamment :

  • les animaux sauvages, comme :
    • le renard roux
    • la mouffette
    • le lynx
  • les espèces domestiques, comme :
    • la vache laitière aux États-Unis

Augmentation des cas d’IAHP

Depuis le printemps 2022, on observe une augmentation de l’IAHP à l’échelle mondiale, y compris des détections continues au Canada et aux États-Unis. On s’attend à ce que la hausse des cas se poursuive partout en Amérique du Nord à l’avenir, surtout pendant la migration des oiseaux au printemps et à l’automne.

Le risque d’infection humaine par le virus de l’influenza aviaire est actuellement faible, mais celui-ci peut causer une maladie, voire la mort. Faites preuve de prudence lorsque vous manipulez des oiseaux et des mammifères sauvages afin de réduire le risque d’exposition à cette maladie ainsi qu’à d’autres maladies.

Évitez tout contact avec la faune

La population en général et les propriétaires d’animaux de compagnie doivent éviter tout contact direct avec les animaux sauvages (vivants ou morts), notamment :

  • les oiseaux sauvages
  • les mammifères sauvages
  • les matières fécales

Si un contact avec des animaux sauvages est inévitable, apprenez à prendre les précautions appropriées et suivez les conseils généraux sur la manipulation pour protéger votre santé.

Apprenez-en davantage sur les éclosions d’IAHP et les lignes directrices à suivre au Canada sur la page Influenza aviaire (grippe aviaire).

Si vous apercevez un animal sauvage malade ou mort, signalez-le au Réseau canadien de la santé de la faune au 1 866 673-4781 ou en ligne.

Prévention de l’encéphalopathie des cervidés

L’encéphalopathie des cervidés (EC) est une maladie mortelle et incurable qui affecte les membres de la famille des cervidés, notamment :

  • le cerf de Virginie
  • le wapiti
  • l’orignal
  • le caribou

Il n’y a pas de cas détectés d’EC chez les cervidés sauvages en Ontario, mais il est important d’être vigilant. Nous prenons des mesures pour empêcher l’entrée de l’EC en Ontario, notamment :

  • les restrictions sur l’importation et le déplacement de cervidés vivants
  • les restrictions sur l’importation de cervidés chassés à l’extérieur de l’Ontario
  • l’interdiction d’utiliser et de posséder des appâts et des attractifs naturels conçus pour les cervidés

Apprenez-en davantage sur la façon dont nous empêchons l’apparition de la MDC en Ontario.

Deuxième vignette de chasse à l’ours noir 2025 — Renseignements

Unités de gestion forestière (UGF) émettant des deuxièmes vignettes de chasse à l’ours noir en 2025
UGFNombre de deuxièmes vignettes disponiblesDistrictRégion
1C10Far NordNord-Ouest
25Red Lake-Sioux LookoutNord-Ouest
11B5Thunder Bay-IgnaceNord-Ouest
1335Thunder Bay-IgnaceNord-Ouest
145Nipigon-GeraldtonNord-Ouest
16A10Far NordNord-Ouest
16C10Thunder Bay-IgnaceNord-Ouest
1710Nipigon-GeraldtonNord-Ouest
18B5Nipigon-GeraldtonNord-Ouest

L’apprêtage, le transport et la transformation du gibier

Nous rappelons aux chasseur(se)s de dresser adéquatement le gibier récolté pour que l’aliment servi à table soit de qualité. La viande de gibier sauvage n'est pas soumise à une inspection gouvernementale. Il incombe aux chasseurs de veiller à ce qu'ils apprêtent, transportent et transforment correctement le gibier sauvage afin de garantir que le produit carné final est aussi sûr que possible pour la consommation humaine.

Voici quelques pratiques exemplaires :

  • Apprêter immédiatement le gibier sur place, retirer ses entrailles et sa peau, et le refroidir à une température d'au moins 5 °C (ou 40 °F) pour éviter toute détérioration.
  • Enlever les tissus endommagés autour des points d'entrée et de sortie des balles ou des flèches.
  • Lors de l'apprêtage du gibier sauvage, éviter de contaminer la viande avec de la terre, des débris ou des sources d'eau naturelles. Ne pas laver la cavité abdominale avec des sources d'eau naturelles. Utiliser du papier essuie-tout propre pour essuyer la carcasse.
  • Être prudent si vous devez traîner l'animal afin d'éviter que l'eau, la boue et les débris ne pénètrent dans sa cavité abdominale.
  • Utiliser toujours des outils propres et si possible, porter des gants jetables.
  • Refroidir l'animal dès que possible et par temps chaud, retirer la peau pour faciliter le refroidissement. Utiliser de la toile à fromage ou des sacs à viande, et non du plastique, afin de garder la viande propre. Ne pas empiler les morceaux chauds les uns sur les autres.
  • Pour le gros gibier, prévoir toujours un lieu d’entreposage frigorifique à proximité de votre zone de chasse avant votre départ afin de garantir la disponibilité d'installations adéquates en cas de température chaude.
  • Enlever la peau et les entrailles du petit gibier, comme les lapins, les lièvres et les écureuils, et les entrailles du gibier à plumes dès que possible et découper la viande endommagée par les plombs. Préparer une glacière remplie de glace pour garder le petit gibier au frais pendant le transport, surtout si vous voyagez sur de longues distances.
  • Lors de la préparation du gibier sauvage pour la consommation, garder la viande crue loin des autres aliments.
  • Veiller à ce que les ustensiles, le matériel et les surfaces qui entrent en contact avec les aliments soient nettoyés et désinfectés après chaque utilisation.
  • Cuire la viande à point.

Pour plus de renseignements sur la manipulation et la préparation sécuritaires, communiquer avec le service de santé publique de votre région.

Animaux récoltés portant une vignette à l’oreille

Si vous récoltez un animal ayant une vignette à l’oreille sur laquelle se trouve le numéro de téléphone 1 866 514-2327, cet animal a déjà été immobilisé au moyen de drogues vétérinaires. Santé Canada a établi des lignes directrices pour la consommation. Composez le 1 866 514-2327 pour en savoir plus sur la salubrité de la viande.

Cadmium

Le ministère conseille de ne manger ni le foie ni les reins de l’orignal, du wapiti et du chevreuil en raison de leur teneur possible en cadmium.

Plomb

De récentes recherches montrent que la quantité de plomb qu’on trouve dans un faible pourcentage de viande de gibier pourrait avoir des effets nocifs sur la santé des personnes qui mangent de façon régulière du gibier abattu à l’aide de munition au plomb. Actuellement, il n’existe aucune preuve connue établissant un rapport entre la consommation de viande sauvage et l’empoisonnement au plomb.

Vous pouvez réduire votre exposition au plomb en :

  • rappelant à votre débiteur d’éviter la viande fortement endommagée par les plombs et d’enlever un bon morceau de viande autour des blessures causées par la munition
  • vous servant de munition sans plomb (par ex. au cuivre)
  • pratiquant votre tir de façon à éviter les groupes de muscles importants et en visant les organes vitaux du gros gibier
  • évitant de manger les organes internes