Avril 2014

Ce bulletin technique fait partie d’une série de dix-sept bulletinsfootnote 1 traitant de questions concernant les puits, destinés à une personne qui envisage d’abandonner ou doit abandonner un trou d’essaifootnote 2 ou un puits d’exhaurefootnote 3 ou qui est actuellement le propriétaire d’un trou d’essai ou d’un puits d’exhaure. Ce bulletin technique a pour but :

  • de résumer les renseignements figurant dans le manuel Test Holes and Dewatering Wells – Requirements and Best Management Practices publié par le ministère de l’Environnement en avril 2014 (appelé le « manuel » dans ce document) concernant l’abandon des trous d’essai et des puits d’exhaure, et
  • présenter les exigences relatives à l’abandon d’un trou d’essai ou d’un puits d’exhaure qui figurent dans le Règlement 903 (règlement sur les puits), tel que modifié, pris en application de la Loi sur les ressources en eau de l’Ontario.

Pour déterminer si un trou d’essai ou un puits d’exhaure doit être abandonné, les propriétaires de ce puits devraient consulter le règlement sur les puits. Le bulletin technique intitulé Règlement sur les puits – Abandon d’un puits – Quand boucher et obturer un trou d’essai ou un puits d’exhaure contient des renseignements utiles et un aperçu des exigences légales.

Personne qui abandonne le puits

Dans le cas d’un trou d’essai ou d’un puits d’exhaure devant être immédiatement abandonné, la personne qui abandonne le puits est soit :

  • la personne qui a arrêté la construction d’un nouveau puits avant l’achèvement des travaux,
  • l’acheteur d’un nouveau puits qui est sec, ou
  • le propriétaire d’un puits qui :
    • n’est pas utilisé ou entretenu afin d’être employé dans l’avenir en tant que puits,
    • roduit une eau qui est minéralisée ou n’est pas potable (ne s’applique pas aux trous d’essai et aux puits d’exhaure),
    • contient du gaz naturel ou d’autres gaz,
    • permet la circulation de matières, dont notamment du gaz naturel et des contaminants, qui risquent de dégrader la qualité des eaux, ou
    • est construit en infraction aux exigences du règlement sur les puits en ce qui concerne l’emplacement, les méthodes, les matériaux ou les normes, et pour lequel les mesures prises pour rectifier le problème ont échoué.

L’abandon d’un trou d’essai ou d’un puits d’exhaure n’est pas considéré comme la construction d’un puits. Pour cette raison, les exigences relatives aux licences nécessaires pour la construction d’un puits ne s’appliquent pas à un puits abandonné, et les obligations liées à l’abandon sont imposées à la personne qui abandonne le puits, c’est-à-dire souvent au propriétaire du puits.

Au terme des exigences du règlement sur les puits, la personne qui travaille à l’abandon d’un trou d’essai ou d’un puits d’exhaure n’est pas considérée comme la personne qui abandonne le puits.

Obligation d’engager un entrepreneur en construction de puits titulaire d’une licence

Sous réserve d’une exemption du règlement sur les puits, la personne qui abandonne le puits, c’est-à-dire souvent le propriétaire du puits, doit faire ce qui suit :

  • engager les services d’un entrepreneur en construction de puits titulaire d’une licence, et
  • s’assurer que le contrat conclu avec l’entrepreneur en construction de puits contient une disposition selon laquelle le technicien en construction de puits qui effectuera les travaux d’abandon est titulaire d’une licence pour la construction de puits du même type que celui qui doit être abandonné.

Exemption de l’obligation d’engager un entrepreneur en construction de puits titulaire d’une licence

La personne qui abandonne le puits est exemptée des exigences ci-dessus si la personne qui effectuera les travaux d’abandon du puits :

  • est le propriétaire du terrain ou un membre du ménage du propriétaire,
  • travaille sans rémunération (par exemple, n’est pas payée) pour une autre personne sur le terrain appartenant à cette autre personne ou sur le terrain appartenant à un membre du ménage de l’autre personne, ou
  • est une personne qui est titulaire d’une licence de technicien en construction de puits de catégorie 1 (forage).

En outre, la personne qui abandonne le puits est exemptée des exigences énoncées à la section « Obligation d’engager un entrepreneur en construction de puits titulaire d’une licence » si la personne qui effectue les travaux d’abandon du puits utilise une méthode ne faisant pas appel à un matériel mécanique et est :

  • titulaire d’une licence de technicien en construction de puits de catégorie 5 ou
  • un ingénieur expérimenté, un géoscientifique professionnel ou un professionnel inscrit en vertu de la loi intitulée Ontario Association of Certified Engineering Technicians and Technologists Act.

Considérations avant le début du bouchage et de l’obturation d’un puits

Un facteur initial à considérer est qui abandonnera (bouchera et obturera) le trou d’essai ou le puits d’exhaure. Quelle que soit la personne qui abandonnera le puits, les exigences du règlement sur les puits doivent toujours être respectées.

Si le propriétaire d’un puits est une société ou une municipalité, il doit retenir les services d’un entrepreneur en construction de puits titulaire d’une licence qui emploie des techniciens en construction de puits titulaires de la licence appropriée pour travailler sur l’abandon du puits, sous réserve d’exemption. Dans certains cas, la société ou la municipalité peut faire appel à une personne qui est titulaire d’une licence de technicien en construction de puits de catégorie 1 (forage) pour l’abandon d’un trou d’essai ou d’un puits d’exhaure. En outre, la société ou la municipalité peut utiliser une personne décrite dans la liste ci-dessous pour l’abandon du trou d’essai ou du puits d’exhaure si cette personne utilise un matériel non mécanique pour les travaux d’abandon :

  • un ingénieur titulaire d’un permis, y compris une personne titulaire d’un permis temporaire ou restreint,
  • un géoscientifique professionnel en exercice, ou titulaire d’un certificat temporaire ou restreint, ou
  • un professionnel membre de l’Ontario Association of Certified Engineering Technicians and Technologists, à titre de technicien, ingénieur technicien, technologiste en sciences appliquées ou ingénieur technologiste.

Un propriétaire foncier individuel ou les membres de sa famille peuvent abandonner n’importe quel puits situé sur sa propriété sans être titulaire d’une licence de technicien en construction de puits. En outre, d’autres personnes peuvent abandonner un puits sans être titulaires d’une licence de technicien en construction de puits pour le compte du propriétaire foncier individuel à condition de ne recevoir aucun type de rémunération.

Bien que la Loi sur les ressources en eau de l’Ontario et le règlement sur les puits permettent à un propriétaire foncier d’abandonner son ou ses puits sans être titulaire d’une licence, les matériels, les matériaux et l’expertise nécessaires pour se conformer aux exigences du règlement sur les puits peuvent dépasser les capacités et les ressources d’un propriétaire foncier moyen. Le propriétaire d’un puits doit comprendre comment mesurer des niveaux d’eau et les profondeurs des puits, et être capable de calculer les volumes d’eau de puits, des mélanges de produits chimiques et des mélanges de matériaux. Par exemple, si un propriétaire foncier individuel ne peut pas convenablement calculer des quantités de produits chimiques et les mélanger, n’a pas le matériel nécessaire ou ne peut pas appliquer des procédures de sécurité appropriées, les exigences du règlement sur les puits ne seront probablement pas respectées. Un puits abandonné de façon inadéquate peut présenter un risque pour la sécurité et l’environnement, et son propriétaire peut être astreint à se conformer ou faire l’objet de poursuites.

Comme les matériels spécialisés et les compétences techniques nécessaires peuvent être au-delà des capacités d’un propriétaire foncier individuel, il est important, en tant que pratique de gestion exemplaire, que les puits présentant un ou plusieurs facteurs de complication soient bouchés par un entrepreneur en construction de puits titulaire d’une licence qui emploie des techniciens en construction de puits titulaires d’une licence. Il peut aussi être souhaitable que des géoscientifiques professionnels ou des ingénieurs soient engagés. Les facteurs de complication sont notamment :

  • Trous d’essai ou puits d’exhaure dont l’eau risque d’être dégradée par des contaminants présents sur les lieux ou non (par exemple, essence, mazout, pesticides ou activités agricoles).
  • Trous d’essai à proximité de champs de captage municipaux.
  • Puits d’exhaure ou trous d’essai artésiens jaillissant librement pour lesquels l’eau souterraine provenant du puits s’écoule sur la surface du terrain du puits ou à proximité.
  • Présence de formations mouvantes, se soulevant et (ou) fluides (par exemple, sable ou gravier).
  • Crevasses souterraines dans des formations karstiques.
  • Trous d’essai ou puits d’exhaure de plus de 9 m (30 pi) de profondeur.
  • Trous d’essai ou puits d’exhaure dans lesquels des eaux de ruissellement, des insectes ou d’autres vermines entrent à travers le tubage.
  • Trous d’essai ou puits d’exhaure qui produisent des gaz toxiques ou explosifs, de l’eau salée ou de l’eau riche en sulfates.
  • Trous d’essai ou puits d’exhaure dans lesquels le tubage s’est effondré, ou encore dont l’enlèvement est difficile ou pas raisonnablement possible sans un matériel approprié.
  • Zones dont l’accès est difficile ou pour lesquelles un matériel spécialisé est nécessaire.
  • Composant anormalement lourd associé au trou d’essai ou puits d’exhaure.
  • Faisceau de trous d’essai avec tubages multiples et couches de bentonite et de matériaux filtrants (par exemple, faisceaux de trous d’essai avec matériaux d’étanchéité).
  • Trous d’essai ou puits d’exhaure pour lesquels le matériel de pompage est difficile ou pas raisonnablement facile à retirer.
  • Trous d’essai ou puits d’exhaure à l’intérieur de bâtiments résidentiels, agricoles, commerciaux ou industriels (occupés ou vides).
  • Trous d’essai ou puits d’exhaure situés à proximité d’autres puits en exploitation.
  • Trous d’essai ou puits d’exhaure situés très près d’eaux de surface.
  • Puits abandonnés de façon inappropriée (par exemple, bouchés avec des grumes ou d’autres matériaux).

Il peut y avoir des conditions autres que celles énumérées ci-dessus pour lesquelles il peut être conseillé que le trou d’essai ou le puits d’exhaure soit bouché par des professionnels titulaires d’une licence.

Pour de plus amples renseignements, voir les exigences relatives aux licences présentées en détail au chapitre 4, Well Contractors & Well Technicians – Licences, Responsibilities & Exemptions, du manuel. Des numéros où appeler le ministère figurent également à la section « Resources » du manuel.

Examen des registres et conduite des évaluations des sites

Les personnes qui bouchent des trous d’essai et des puits d’exhaure peuvent utiliser les renseignements des registres des puits ainsi que les évaluations des sites des puits pour évaluer les méthodes et les matériaux nécessaires avant de commencer à boucher et obturer des puits.

Pour obtenir des renseignements pertinents sur un trou d’essai ou un puits d’exhaure devant être abandonné, on devrait se demander s’il existe des dossiers historiques sur le puits.

Par exemple, un entrepreneur en construction de puits a peut-être dressé un registre de puits et un relevé durant la construction originale du puits. On peut obtenir une copie du registre de puits original en s’adressant :

  • au propriétaire foncier actuel ou antérieur,
  • à l’entrepreneur en construction de puits initial, ou
  • au ministère de l’Environnement.

Dans certains cas, il ne sera peut-être pas possible d’obtenir un registre de puits original pour le trou d’essai ou le puits d’exhaure. Par exemple, il est possible que, pour certains trous d’essai ou puits d’exhaure ayant une durée de vie de moins de 30 jours, aucun registre de puits n’ait été déposé au ministère ou conservé par le propriétaire du puits.

Une autre source de renseignements pertinente est les rapports hydrogéologiques. Des rapports hydrogéologiques peuvent être préparés à la suite de diverses activités, notamment :

  • évaluations environnementales de sites de phase 2,
  • travaux associés au nettoyage de délimitation, à la surveillance et au nettoyage des contaminants, et
  • études hydrogéologiques des approvisionnements en eau.

Une évaluation d’un trou d’essai ou d’un puits d’exhaure devrait être effectuée avant de le boucher et de l’obturer. L’évaluation devrait prendre en compte les facteurs suivants :

  • profondeur du puits,
  • niveau de l’eau,
  • géochimie de l’eau dans le puits,
  • matériel de pompage ou autre dans ou autour du puits,
  • structure du puits, et
  • formations géologiques autour du puits.

Des technologies vidéo devraient être mises en oeuvre par des professionnels formés dans les puits profonds pour en confirmer visuellement les caractéristiques et l’état actuel.

Comment abandonner un trou d’essai ou un puits d’exhaure – les neuf (9) étapes

La personne doit s’assurer que les neuf (9) étapes ont été exécutées dans l’ordre ci-dessous, sauf indication contraire :

  1. Si le puits a une plaque d’identification, celle-ci doit être retirée et retournée au directeur dans les 30 jours qui suivent sa dépose.
  2. Si le tubage ou le filtre du puits s’est effondré, des efforts raisonnables doivent être déployés pour retirer le tubage ou le filtre du puits. Tous les autres matériels et débris présents dans le puits doivent être retirés.
  3. Le puits, y compris tout espace annulaire doit être bouché de la façon suivante :

    Pour tous les puits :

    Le matériau de la barrière d’abandon doit être mis en place de façon continue dans le puits de bas en haut jusqu’à environ 2 m (6,6 pi) de la surface du sol. Ceci n’empêche pas de mettre en place du gravier ou du sable lavé et propre dans l’espace adjacent aux fractures dans la roche-mère ou aux zones aquifères afin de minimiser les pertes de matériau d’étanchéité de la barrière d’abandon.

    La barrière d’abandon doit être placée de manière à prévenir tout mouvement d’eau, de gaz naturel, de contaminant ou d’autres matériaux entre des formations souterraines, qui incluent des formations aquifères, ou entre une formation souterraine et le haut du matériau de la barrière d’abandon.

    Autre méthode pour les puits ayant un diamètre > 65,0 cm (2.1 pi)

    Une barrière d’abandon consistant en une colonne continue doit être mise en place de la façon suivante jusqu’à environ 2 m (6,6 pi) en dessous de la surface du sol :

    • Du gravillon ou du sable propre doit être mis en place depuis le bas du puits jusqu’au moins le haut de la zone la plus profonde produisant de l’eau ou du filtre du puits.
    • Au moins 0,1 m (4 po) de copeaux ou de granules de bentonite doit être placé sur le sable ou le gravillon.
    • Si le niveau de l’eau est en dessous de la partie supérieure des granules ou des copeaux de bentonite ou peut être abaissé à ce niveau :
      • elle doit être abaissée à ce niveau,
      • un coulis de bentonite d’au moins 0,3 m (1 pi) d’épaisseur constitué d’eau propre et d’au moins 20 % de bentonite sous forme solide, compatible avec la qualité de l’eau du puits, doit être mis en place sur les copeaux ou les pastilles de bentonite, et
      • du gravier, du sable, du limon ou de l’argile propre doit être déposée sur le coulis de bentonite pour remplir le reste du puits, une épaisseur de coulis de bentonite d’au moins 0,3 m devant être maintenue au-dessus de l’accumulation croissante de gravier, de sable, de limon ou d’argile.
    • Si le niveau de l’eau ne peut pas être abaissé jusqu’à la partie supérieure de la couche de copeaux ou de pastilles de bentonite, le reste du puits doit être rempli jusqu’à environ 2 m sous la surface du sol avec une barrière d’abandon qui peut être entrecoupée de sable ou de gravillon propre mis en place dans chaque zone aquifère du puits.

    Les matériaux d’étanchéité qui sont sélectionnés et mis en place doivent posséder la résistance structurelle appropriée pour supporter le poids des personnes et des véhicules qui pourraient circuler sur la zone après le remblayage.

  4. Après la mise en place de la barrière d’abandon, le tubage ou le filtre du puits doit être retiré, à condition que cela soit raisonnablement possible. Durant l’enlèvement du filtre ou du tubage du puits, le bas du tubage doit être noyé dans l’accumulation du matériau de la barrière d’abandon jusqu’à ce que le niveau requis soit atteint.
  5. Si la totalité du filtre ou du tubage du puits ne peut pas être raisonnablement enlevée de la façon indiquée ci-dessus, au moins 2 m (6,6 pi) de tubage en dessous de la surface du sol doit être retiré, à condition que cela soit raisonnablement possible.
  6. Si la barrière d’abandon contient du ciment, on doit laisser durcir ce dernier et en rajouter au besoin jusqu’à ce qu’il arrive à environ 2m en dessous la surface du sol.
  7. En tout temps avant l’obturation du puits jusqu’à la surface du sol (étape 8), les structures, fondations et dalles souterraines en béton doivent être enlevées, sauf si cela risque de déstabiliser, endommager ou rendre dangereux les ouvrages qui restent. Les structures doivent être enlevées jusqu’à une profondeur permettant d’effectuer l’obturation de la façon décrite ci-dessous à l’étape 8.
  8. Pour éviter tout accès par inadvertance ou non autorisé, on doit obturer le puits et son ouverture (y compris toute excavation) jusqu’à la surface du sol par :
    • mise en place de 50 cm (20 po) à 150 cm (59 po) de copeaux, pastilles, granules ou poudre de bentonite, conformément aux spécifications du fabricant, et
    • mise en place sur la bentonite et jusqu’à la surface du sol d’un sol de couverture ou d’un autre matériau de même nature que le matériau immédiatement adjacent à l’ouverture du puits, afin d’éviter tout accès par inadvertance ou non autorisé.
  9. La zone perturbée doit être stabilisée afin de prévenir l’érosion.

Barrière d’abandon

Barrière d’abandon – Règles générales

La barrière d’abandon doit :

  • être compatible avec la qualité de l’eau présente dans le puits,
  • ne pas contenir de matériaux qui pourraient dégrader l’intégrité de la barrière d’abandon, notamment de la terre ou des déblais de forage, et
  • être stable en présence de tout contaminant avec lequel le puits est en contact.

Barrière d’abandon – Puits 6,5 cm (2,5 po) de diamètre

Le tubage et le filtre du puits ont été enlevés ou sont en train de l’être, la barrière d’abandon doit être un coulis constitué de la façon suivante :

  • eau propre, ciment Portland et pas plus de 5 % de bentonite sous forme solide par poids, ou
  • eau propre et au moins 20 % de bentonite sous forme solide par poids.

Dans le cas d’une barrière d’abandon contenant 20 % de bentonite sous forme solide par poids, cette barrière doit être mise en place au moyen d’un tube à trémie, dont la partie inférieure est noyée dans l’accumulation croissante de la barrière, jusqu’à ce que le niveau requis soit atteint.

Les exigences énoncées dans cette section s’appliquent aussi, avec les modifications nécessaires, à un puits non tubé dont le diamètre est égal ou inférieur à 6,5 cm (2,5 po).

Si le tubage et le filtre du puits n’ont pas été enlevés, la barrière d’abandon doit être réalisée avec :

  • un coulis constitué d’eau propre, de ciment Portland et de pas plus de 5 % de bentonite sous forme solide par poids, ou
  • de copeaux ou de pastilles de bentonite qui ont été tamisés et mis en places conformément aux spécifications du fabricant.

Barrière d’abandon – Puits > 6,5 cm (2,5 po) de diamètre

La barrière d’abandon doit être réalisée avec :

  • un coulis constitué d’eau propre et d’au moins 20 % de bentonite sous forme solide par poids,
  • un coulis constitué d’eau propre, de ciment Portland et de pas plus de 5 % de bentonite,
  • un coulis constitué d’eau propre et de ciment Portland,
  • un coulis constitué d’eau propre, de ciment Portland et de sable propre,
  • un coulis constitué en poids égaux de ciment Portland et de gravier propre, mélangés avec de l’eau propre,
  • un coulis (parfois appelé coulis de béton) constitué d’eau propre, de ciment Portland, de sable propre et de gravier propre,
  • des copeaux ou des pastilles de bentonite qui ont été tamisés et mis en place conformément aux spécifications du fabricant, ou
  • d’autres matériaux approuvés par écrit par le directeur en vertu de la Loi si le directeur estime que la performance de ces autres matériaux est équivalente à celle des coulis indiqués ci-dessus.

La barrière d’abandon mouillée d’un puits dont le diamètre est supérieur à 6,5 cm (2,5 po) doit être mise en place au moyen d’un tuyau à trémie, dont la partie inférieure est noyée dans l’accumulation croissante de la barrière, jusqu’à ce que le niveau requis soit atteint.

Autre barrière d’abandon – Puits > 65 cm (2,1 pi) de diamètre :

Voir les autres matériaux et méthodes de construction des barrières d’abandon précédemment décrits à l’étape 3 de la section « Comment abandonner un trou d’essai ou un puits d’exhaure » de ce bulletin technique.

Abandon d’un puits jaillissant

Si le puits est un puits jaillissant, de la boue de forage de fabrication commerciale qui ne dégrade pas la qualité de l’eau avec laquelle elle entre en contact peut être utilisée dans les étapes exigées ci-dessus pour faciliter le forage ou la mise en place d’une barrière d’abandon. La boue de forage ne peut toutefois pas être utilisée comme barrière d’abandon.

Fosses de visite

Les fosses de visite doivent être abandonnées de la même manière que les puits.

Surforation

Les exigences relatives à l’enlèvement d’un tubage et d’un filtre de puits dans l’ordre indiqué (c’est-à-dire les étapes 2, 4 et 5 ci-dessus) ne s’appliquent pas si une personne surfore (alèse) le puits au complet avant de le remplir avec la barrière d’abandon.

Si le puits au complet, y compris le tubage et le filtre de puits, est surforé, le tubage et le filtre de puits doivent être retirés afin que la barrière d’abandon puisse être convenablement mise en place.

Excavation complète du puits

À l’exception de l’étape 1 (concernant les plaques d’identification de puits), les exigences ci-dessus relatives au bouchage et à l’obturation ne s’appliquent pas lorsqu’une personne abandonne un puits en l’excavant complètement au cours de travaux dont le but est différent (par exemple, construction d’une fondation).

Une personne peut abandonner un puits avant une excavation complète. Dans ce cas, cette personne, qui est souvent le propriétaire du puits, doit s’assurer que :

  • les indications des sections « Obligation to Retain a Licensed Well Contractor » (obligation d’engager un entrepreneur en construction de puits titulaire d’une licence) ou « Exemption - Obligation to Retain a Licensed Well Contractor » (exemption de cette obligation), du chapitre 4, Well Contractors & Well Technicians – Licences, Responsibilities & Exemptions, du manuel, sont respectées;
  • le puits est abandonné selon les neuf étapes séquentielles décrites dans ce bulletin technique; et
  • sous réserve d’exemption, un registre de puits est dressé et présenté de la façon décrite au chapitre 15, Well Records, Documentation, Reporting & Tagging, du manuel.

Pour de plus amples renseignements sur les circonstances dans lesquelles l’excavation complète d’un trou d’essai ou d’un puits d’exhaure peut être appropriée, se reporter à la section « Excavating the Entire Test Hole or Dewatering Well » (excavation complète d’un trou d’essai ou d’un puits d’exhaure) du chapitre 17, Abandonment: How to Plug & Seal Test Holes & Dewatering Wells, du manuel.

Figures à la fin de ce bulletin technique

Les figures 1 à 6 sont des exemples de divers types de puits qui ont été bouchés et obturés selon le processus en neuf étapes. Les figures 7 et 8 sont des exemples d’enlèvement du tubage et du filtre d’un puits construit par fonçage et faisant partie d’un système d’exhaure.

Trous d’essai ou puits d’exhaure exploités pas plus de 30 jours

Sous réserve d’exemption, les exigences relatives à l’abandon figurant dans ce chapitre s’appliquent à un trou d’essai ou à un puits d’exhaure qui est abandonné dans les 30 jours qui suivent l’achèvement des travaux de construction. Aucun registre de puits n’est exigé pour ces trous d’essai et puits d’exhaure. Pour de plus amples renseignements et des pratiques de gestion exemplaires concernant les registres de puits, voir le chapitre 15, Well Records, Documentation, Reporting & Tagging, du manuel.

Abandon d’un trou d’essai aux termes du Règlement de l’Ontario 267/03

L’article 68 du Règlement de l’Ontario 267/03 (règlement général sur la gestion des éléments nutritifs) tel que modifié, pris en application de la Loi sur la gestion des éléments nutritifs, exige que le professionnel qualifié supervisant la construction ou l’expansion d’un établissement permanent de stockage d’éléments nutritifs s’assure que les trous d’essai qui sont excavés au cours de la caractérisation d’un site et qui ne sont pas ensuite nécessaires à d’autres fins, soient bouchés et obturés afin que le niveau de conductivité hydraulique reste le même ou devienne inférieur à celui du sol non déplacé avoisinant.

Ouvrages peu profonds et puits exemptés

Le règlement sur les puits exempte certains types de puits, tels qu’un étang ou un caniveau, des exigences du règlement sur les puits et des articles sur les licences de la Loi sur les ressources en eau de l’Ontario qui visent les puitsfootnote 4.

Toute personne qui construit, entretient ou abandonne un ouvrage peu profond :

  • est exemptée des exigences des articles sur les licences de la Loi sur les ressources en eau de l’Ontario qui vise les puitsfootnote 5, et
  • doit seulement satisfaire aux exigences de l’article 1.1 du règlement sur les puits.

Par conséquent, les exigences et les exemptions d’activités figurant dans le règlement sur les puits ne s’appliquent pas aux puits et aux ouvrages peu profonds. Toutefois, l’exemption des ouvrages peu profonds figurant à l’article 1.1 du règlement sur les puits ne s’applique pas à un puits de surveillance construit pour les besoins d’une évaluation environnementale de site de phase 1 ou 2 devant être jointe au dossier de l’état d’un site.

Voir les bulletins techniques Règlement sur les puits – Comprendre le sens des termes puits, trou d’essai et puits d’exhaure et Règlement sur les puits – Trous d’essai et puits d’exhaure peu profonds pour de plus amples renseignements.

Puits d’approvisionnement en eau

Certaines exigences des licences et exigences relatives à la construction des puits d’approvisionnement en eau sont différentes des exigences visant les trous d’essai et les puits d’exhaure, telles qu’elles sont définies dans le règlement sur les puits. Pour de plus amples renseignements sur les exigences visant les puits d’approvisionnement en eau, se reporter au manuel Water Supply Wells – Requirements and Best Management Practices, publié par le ministère de l’Environnement, décembre 2009, et au règlement sur les puits.

Sources d’information supplémentaires

Les dix-sept bulletins techniques sur les trous d’essai et les puits d’exhaure sont :

  • Règlement sur les puits – Comprendre le sens des termes puits, trou d’essai et puits d’exhaure
  • Règlement sur les puits – Trous d’essai et puits d’exhaure peu profonds
  • Règlement sur les puits – Activités exemptées effectuées sur les puits, y compris les trous d’essai et les puits d’exhaure
  • Règlement sur les puits – Licences pour les trous d’essai et les puits d’exhaure
  • Règlement sur les puits – Licences (catégorie 5) pour les personnes qui effectuent des essais sur des puits
  • Règlement sur les puits – Considérations sur le site et planification initiale pour les trous d’essai et les puits d’exhaure
  • Règlement sur les puits – Construction de nouveaux puits d’exhaure et trous d’essai non tubés exploités pendant pas plus de trente jours
  • Règlement sur les puits – Construction de nouveaux trous d’essai et puits d’exhaure exploités pas plus de 180 jours
  • Règlement sur les puits – Construction de nouveaux trous d’essai et puits d’exhaure
  • Règlement sur les puits – Construction de nouveaux trous d’essai de surveillance à niveaux multiples
  • Règlement sur les puits – Achèvement de la structure des nouveaux trous d’essai et puits d’exhaure
  • Règlement sur les puits – Trous d’essai et puits d’exhaure jaillissants
  • Règlement sur les puits – Entretien des trous d’essai et des puits d’exhaure
  • Règlement sur les puits – Registre de puits, rapports et plaque d’identification pour un trou d’essai ou un puits d’exhaure
  • Règlement sur les puits – Réparations et modifications des trous d’essai et des puits d’exhaure
  • Règlement sur les puits – Abandon d’un puits – Quand boucher et obturer un trou d’essai ou un puits d’exhaure
  • Règlement sur les puits – Abandon des puits - Comment boucher et obturer un trou d’essai ou un puits d’exhaure

Ces bulletins techniques sont disponibles à Ontario.ca.

On trouvera de plus amples renseignements sur l’abandon d’un trou d’essai ou d’un puits d’exhaure au 16, Abandonment: When to Plug & Seal Test Holes & Dewatering Wells, et au chapitre 17, Abandonment: How to Plug & Seal Test Holes & Dewatering Wells, du manuel.

Il est possible d’obtenir une copie du manuel Test Holes and Dewatering Wells – Requirements and Best Management Practices à Ontario.ca.

Un exemplaire de la Loi sur les ressources en eau de l’Ontario, du Règlement 903 (le règlement sur les puits) tel que modifié pris en application de la Loi sur les ressources en eau de l’Ontario et d’autres règlements peut être obtenu sur le site Web Lois-en-ligne.

Il est aussi possible d’obtenir ces publications en appelant le Centre d’information au 1 800 565-4923 ou au 416 325-4000.

Pour de plus amples renseignements sur les puits, communiquez avec le Service d’information sur les puits (1 888 396-9355) ou le bureau du ministère de l’Environnement le plus près de chez vous listé dans les pages bleues de l’annuaire téléphonique.

Avertissement : Le présent bulletin est fourni uniquement à titre informatif et ne propose aucunement des conseils juridiques. La législation environnementale applicable, notamment celle indiquée ci-dessous, devrait être consultée.

  • Loi sur les ressources en eau de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.40
  • R.R.O., 1990, Règlement 903 (Puits) tel que modifié pris en application de la Loi sur les ressources en eau de l’Ontario, L.R.O., 1990, chap. O.40
  • Règlement de l’Ontario 153/04, tel que modifié, pris en vertu de la Loi sur la protection de l’environnement, L.R.O. 1990, chap. E. 19

Comme la législation et les règlements changent de temps en temps, il est essentiel d’utiliser les versions les plus à jour.

PIBS 9627f

Available in English

Figure 1 : Bouchage et obturation des puits > 6,5 cm (2,5 po)

Voir le texte ci-dessous pour la description.

La figure 1 est une section transversale illustrant deux méthodes de bouchage et d'obturation des trous d’essai et des puits d’exhaure abandonnés dont le diamètre est supérieur à 6,5 cm (2,5 pouces). Les deux puits ont été initialement forés à travers la couverture et jusque dans la roche-mère.

L’exemple dans la partie gauche illustre le bouchage et l’obturation d'un puits dont le tubage a été complètement retiré.

Entre environ deux mètres en dessous de la surface du sol et le fond du puits, on voit dans l’exemple à gauche que du gravier ou du sable propre et lavé a été mis en place à l’intérieur du puits vis-à-vis de zones ou de fractures aquifères, de sorte à minimiser la perte de mastic d’étanchéité, et que le reste du puits a été rempli avec un matériau de barrière d’abandon.

Entre environ deux mètres en dessous de la surface du sol et la surface du sol, on voit dans l’exemple à gauche qu'une couche de 50 à 150 centimètres (1,6 à 5 pieds) de hauteur de copeaux, de pastilles, de granules ou de poudre de bentonite a été mise en place dans l’ouverture du puits selon les spécifications du fabricant, et que le reste de l’ouverture du puits a été remblayé jusqu’à la surface du sol avec un sol de couverture ou un matériau de même nature que le matériau de surface immédiatement adjacent à l’ouverture du puits, afin d’empêcher tout accès par inadvertance ou non autorisé.

L’exemple de la partie droite illustre le bouchage et l’obturation d'un puits dont les 2 mètres (6,6 pieds) supérieurs du tubage ont été retirés.

Entre environ deux mètres (6,6 pi) en dessous de la surface du sol et le fond du puits, on voit dans l’exemple à droite que du gravier ou du sable propre et lavé a été mis en place à l’intérieur du puits vis-à-vis de zones ou de fractures aquifères, de sorte à minimiser la perte de mastic d’étanchéité, et que le reste du puits a été rempli avec un matériau de barrière d’abandon.

Entre environ deux mètres (6,6 pi) en dessous de la surface du sol et la surface du sol, on voit dans l’exemple à droite qu’une couche de 50 à 150 centimètres (1,6 à 5 pieds) de hauteur de copeaux, de pastilles, de granules ou de poudre de bentonite a été mise en place dans l’ouverture du puits selon les spécifications du fabricant, et que le reste de l’ouverture du puits a été remblayé jusqu’à la surface du sol avec un sol de couverture ou un matériau de même nature que le matériau de surface immédiatement adjacent à l’ouverture du puits, afin d’empêcher tout accès par inadvertance ou non autorisé.

  • Cette procédure est habituellement utilisée pour les puits forés à la sondeuse et peut l'être aussi pour les puits fores par enfoncement direct, creuses ou forés à la tariere. Elle est autorisée pour n'importe quel type de puits dont le diamètre est supérieur à 6,5 cm (2,5 po).
  • Les coulis de la barrière d'abandon doivent être mis en place au moyen d'un tuyau à trémie.
  • La barrière d'abandon doit empêcher tout mouvement d'eau, de gaz naturel, de contaminants ou d'autres matières entre des formations souterraines (y compris des formations aquifères) et entre une formation souterraine (y compris une formation aquifère) et la partie supérieure de la barrière d'abandon.
  • De l'eau devrait être ajoutee aux copeaux, pastilles, granules ou poudre de bentonite pour démarrer l'hydratation.
  • Le sol de couverture peut être un autre matériau de même nature que le matériau de surface adjacent existant. Il doit empêcher tout acces par inadvertance ou non autorisé.
  • L'ouverture du puits est habituellement excavée de façon à ce que la partie supérieure du tubage du puits puisse être enievée.

Cette figure s’applique aux situations dans lesquelles des puits de petit diamètre ( 6,5 cm) sont surforés jusqu’à un diamètre > 6,5 cm. Elle s’applique aussi aux trous d’essai et aux puits d’exhaure ayant un diamètre > 6.5 cm qui sont construits avec des fosses de visite encastrées (voûtes).

Le diagramme ci-dessus n’est pas à l’échelle, est donné à titre d’illustration pour ce bulletin technique seulement et ne représente pas nécessairement la pleine conformité aux autres exigences figurant dans le règlement sur les puits.

Figure 2 : Bouchage et obturation des puits de petit diamètre 6,5 cm (2,5 po)

Voir le texte ci-dessous pour la description.

La figure 2 est une section transversale illustrant une méthode de bouchage et d’obturation des trous d’essai et des puits d’exhaure abandonnés étroits dont le diamètre est inférieur ou égal à 6,5 cm (2,5 pouces).

L’exemple illustre le bouchage et l’obturation d’un puits dont le tubage a été complètement retiré.

Entre environ 2 mètres (6,6 pi) en dessous de la surface du sol et le fond du puits, on voit dans l’exemple que le puits a été rempli avec un matériau de barrière d’abandon constitué de ciment Portland et d'un maximum de 5 % en poids de matières solides mélangées avec de l'eau propre, ou, avec au moins 20 % en poids de bentonite sous forme solide mélangée avec de l’eau propre et mise en place au moyen d'un tuyau à trémie.

Entre environ deux mètres (6,6 pi) en dessous de la surface du sol et la surface du sol, on voit dans l’exemple qu’une couche de 50 à 150 centimètres (1,6 à 5 pieds) de hauteur de copeaux, de pastilles, de granules ou de poudre de bentonite a été mise en place dans l’ouverture du puits selon les spécifications du fabricant, et que le reste de l’ouverture du puits a été remblayé jusqu’à la surface du sol avec un sol de couverture ou un matériau de même nature que le matériau de surface immédiatement adjacent à l’ouverture du puits, afin d’empêcher tout accès par inadvertance ou non autorisé.

  • Il s'agit de situations dans lesquelles le tubage et le filtre du puits sont enlevés ou absents.
  • C'est ce qui se passe habituellement avec les puits de petit diamètre forés à la sondeuse, par enfoncement direct, lançage et fonçage.
  • La barrière d'abandon doit empêcher tout mouvement d'eau, de gaz naturel, de contaminants ou d'autres matières entre des formations souterraines (y compris des formations aquifères) et entre une formation souterraine (y compris une formation aquifère) et la partie supérieure de la barrière d'abandon.
  • De l'eau devrait être ajoutee aux copeaux, pastilles, granules ou poudre de bentonite pour démarrer l'hydratation.
  • Voir la figure 17-68 lorsque le tubage et le filtre de puits sont laissés dans un puits de petit diamètre.
  • L'ouverture du puits est habituellement excavée de façon à ce que la partie supérieure du tubage du puits puisse être enievée.

Cette figure et les notes associées correspondent aux situations dans lesquelles des puits de petit diamètre ( 6,5 cm) sont construits avec une fosse de visite encastrée (voûte) et où le tubage et le filtre ont été obturés.

Le diagramme ci-dessus n’est pas à l’échelle, est donné à titre d’illustration pour ce bulletin technique seulement et ne représente pas nécessairement la pleine conformité aux autres exigences figurant dans le règlement sur les puits.

Figure 3 : Bouchage et obturation d’un trou d’essai ou d’un puits d’exhaure ayant un diamètre 6,5 cm comportant une fosse de visite encastrée (voûte)

Voir le texte ci-dessous pour la description.

La figure 3 est une section transversale illustrant une méthode de bouchage et d’obturation d’un trou d’essai ou d’un puits d’exhaure dont le diamètre est inférieur ou égal à 6,5 cm (2,5 pouces) comportant une fosse de visite encastrée (voûte).

L’exemple illustre le bouchage et l’obturation d'un puits dont les 2 mètres (6,6 pieds) supérieurs du tubage ont été retirés. Il y a un filtre de puits fixé au fond du tubage. L’espace annulaire autour du filtre du puits a été rempli avec un matériau d’étanchéité approprié lors de la construction du puits. L’espace annulaire autour du tubage a été rempli avec un scellant approprié lors de la construction du puits.

Entre environ 2 mètres (6,6 pieds) en dessous de la surface du sol et le fond du tubage du puits, on voit dans l’exemple que l’intérieur du puits a été rempli avec un matériau de barrière d’abandon. L’intérieur du filtre du puits a été rempli avec du sable ou du gravier lavé propre.

Entre environ deux mètres (6,6 pi) en dessous de la surface du sol et la surface du sol, on voit dans l’exemple qu’une couche de 50 à 150 centimètres (1,6 à 5 pieds) de hauteur de copeaux, de pastilles, de granules ou de poudre de bentonite a été mise en place dans l’ouverture du puits selon les spécifications du fabricant. Le reste de l’ouverture du puits a été remblayé jusqu’à la surface du sol avec un matériau de même nature que le matériau trouvé sur place. La surface du sol est recouverte d’un plancher de bâtiment ou d’une surface revêtue. L’ancien emplacement où se trouvait le couvercle de la fosse de visite encastrée est maintenant rempli avec du béton de même type que le plancher du bâtiment ou de l’asphalte de même type que la surface revêtue.

  • Si le tubage et le filtre de puits ne sont pas enlevés, la barrière d'abandon dooit être réalisée avec:
    • un coulis d'eau propre et de ciment Portland + jusqu'à 5% de bentonite sous forme solide par poids, ou
    • des copeaux ou des pastilles de bentonite tamisés et placés conformément aux spécifications du fabricant.
  • Un section d'au moins 2 m (6,6 pi) en haut du tubage doit être enlevée si cela est raisonnablement possible.
  • L'ouverture du puits est habituellement excavée de façon à ce que la partie supérieure du tubage du puits puisse être enievée (n'est pas illustré)

Cette figure et les notes associées correspondent aux situations dans lesquelles des puits de petit diamètre ( 6,5 cm) sont construits avec des fosses de visite encastrées (voûtes) et où le tubage et le filtre de puits n’ont pas été retirés.

Le diagramme ci-dessus n’est pas à l’échelle, est donné à titre d’illustration pour ce bulletin technique seulement et ne représente pas nécessairement la pleine conformité aux autres exigences figurant dans le règlement sur les puits. Il n’y est tenu compte d’aucune considération supplémentaire telle que la conception structurale.

Figure 4 : Bouchage et obturation d’un puits non tubé de faible diamètre < 6,5 cm (2,5 po)

Voir le texte ci-dessous pour la description.

La figure 4 est une section transversale illustrant une méthode de bouchage et d’obturation d’un trou d’essai ou d’un puits d’exhaure abandonné étroit dont le diamètre est inférieur à 6,5 cm (2,5 pouces).

L’exemple illustre le bouchage et l’obturation d’un puits dont le tubage et le filtre n’ont pas été installés.

Entre environ 2 mètres (6,6 pi) en dessous de la surface du sol et le fond du puits, on voit dans l’exemple que le puits a été rempli avec un matériau de barrière d’abandon constitué de ciment Portland et d'un maximum de 5 % en poids de matières solides mélangées avec de l'eau propre, ou, avec au moins 20 % en poids de bentonite sous forme solide mélangée avec de l’eau propre et mise en place au moyen d'un tuyau à trémie.

Entre environ deux mètres (6,6 pi) en dessous de la surface du sol et la surface du sol, on voit dans l’exemple qu’une couche de 50 à 150 centimètres (1,6 à 5 pieds) de hauteur de copeaux, de pastilles, de granules ou de poudre de bentonite a été mise en place dans l’ouverture du puits selon les spécifications du fabricant, et que le reste de l’ouverture du puits a été remblayé jusqu’à la surface du sol avec un sol de couverture stabilisé.

  • Ceci est la situation dans laquelle le tubage du puits et le filtre de puits n'ont jamais été installés.
  • C'est ce qui se passe habituellement avec les puits de petit diamètre forés à la sondeuse, par enfoncement direct.
  • La barrière d'abandon doit empêcher tout mouvement d'eau, de gaz naturel, de contaminants ou d'autres matières entre des formations souterraines (y compris des formations aquifères) et entre une formation souterraine (y compris une formation aquifère) et la partie supérieure de la barrière d'abandon.
  • De l'eau devrait être ajoutee aux copeaux, pastilles, granules ou poudre de bentonite pour démarrer l'hydratation.

Le diagramme ci-dessus n’est pas à l’échelle, est donné à titre d’illustration pour ce bulletin technique seulement et ne représente pas nécessairement la pleine conformité aux autres exigences figurant dans le règlement sur les puits.

Figure 5 : Bouchage et obturation des puits de grand diamètre > 6,5 cm (2,5 pi) – Autres méthodes

Voir le texte ci-dessous pour la description.

La figure 5 est une section transversale illustrant deux méthodes de bouchage et d'obturation des trous d’essai ou des puits d’exhaure abandonnés dont le diamètre est supérieur à 65 cm (2,5 pieds). Les deux puits ont initialement été forés à travers la couverture et aboutissent dans la nappe phréatique.

L’exemple à gauche est désigné par la lettre « A » et correspond aux scénarios dans lesquels le niveau de l’eau peut être abaissé. L’exemple à droite est désigné par la lettre « B » et correspond aux scénarios dans lesquels le niveau de l’eau ne peut pas être abaissé dans le puits.

Les exemples à gauche (« A ») et à droite (« B ») illustrent le bouchage et l’obturation d'un puits avec les 2 mètres (6,6 pieds) supérieurs du tubage retiré. Le tubage est constitué de tuiles en béton. Les tuiles en béton inférieures sous le niveau phréatique servent de filtre dans le puits, car les joints du tubage en béton ne sont pas étanches.

Entre environ 2 mètres en dessous de la surface du sol et le fond du puits, on voit dans les exemples à gauche et à droite que du sable ou des gravillons propres ont été mis en place depuis le fond du puits jusqu’à la partie supérieure de la formation aquifère la plus profonde alimentant le puits ou jusqu'en haut du filtre du puits si celui-ci est à un niveau plus profond. Une couche dont l’épaisseur est supérieure ou égale à 0,1 mètre (0,4 pouce) de copeaux de bentonite a été mise en place sur le sable ou les gravillons propres.

L’exemple à gauche (« A ») montre qu’une couche de coulis de bentonite (minimum de 20 % de solides de bentonite en poids) mélangée avec du gravier, du sable, du limon ou de l’argile propre (la méthode de mise en place est importante) a été mise en place dans le puits au-dessus des copeaux de bentonite. Une couche supérieure ou égale à 0,3 mètre (1 pied) de coulis de bentonite (minimum de 20 % de solides de bentonite en poids) a été placée au-dessus de la bentonite mélangée avec du gravier, du sable, du limon ou de l’argile. La partie supérieure du coulis de bentonite doit être à environ 2 mètres (6,6 pieds) en dessous de la surface du sol.

Entre environ deux mètres en dessous de la surface du sol et la surface du sol, on voit dans l’exemple à gauche qu'une couche de 50 à 150 centimètres (1,6 à 5 pieds) de hauteur de copeaux, de pastilles, de granules ou de poudre de bentonite a été mise en place dans l’ouverture du puits selon les spécifications du fabricant, et que le reste de l’ouverture du puits a été remblayé jusqu’à la surface du sol avec un sol de couverture ou un matériau de même nature que le matériau de surface immédiatement adjacent à l’ouverture du puits, afin d’empêcher tout accès par inadvertance ou non autorisé.

Entre environ 2 mètres en dessous de la surface du sol et le fond du puits, on voit dans l’exemple à droite (« B ») que du sable ou du gravier lavé propre a été mis en place à l’intérieur du puits vis-à-vis des zones ou des fractures aquifères, de sorte à minimiser la perte de matériau d’étanchéité, le reste du puits étant rempli avec un matériau de barrière d’abandon.

L’exemple à droite (« B ») montre qu'une couche de barrière d’abandon a été mise en place au-dessus des copeaux de bentonite. La barrière d’abandon peut être entrecoupée de sable ou de gravillon en couche dans chaque zone aquifère. La partie supérieure de la barrière d’abandon doit être à environ 2 mètres (6,6 pieds) en dessous de la surface du sol.

Entre environ deux mètres en dessous de la surface du sol et la surface du sol, on voit dans l’exemple à droite qu’une couche de 50 à 150 centimètres (1,6 à 5 pieds) de hauteur de copeaux, de pastilles, de granules ou de poudre de bentonite a été mise en place dans l’ouverture du puits selon les spécifications du fabricant, et que le reste de l’ouverture du puits a été remblayé jusqu’à la surface du sol avec un sol de couverture ou un matériau de même nature que le matériau de surface immédiatement adjacent à l’ouverture du puits, afin d’empêcher tout accès par inadvertance ou non autorisé.

  • Cette autre methode est habituellement utilisée pour des puits de grand diamètre creusés ou forés à la tarière.
  • Les coulis de la barrière d'abandon doivent être mis en place au moyen d'un tuyau à trémie.
  • Le sol de couverture peut être un autre matériau de même nature que le matériau de surface adjacent existant. Il doit empêcher tout acces par inadvertance ou non autorisé.
  • La barrière d'abandon doit empêcher tout mouvement d'eau, de gaz naturel, de contaminants ou d'autres matières entre des formations souterraines (y compris des formations aquifères) et entre une formation souterraine (y compris une formation aquifère) et la partie supérieure de la barrière d'abandon.
  • De l'eau devrait être ajoutee aux copeaux, pastilles, granules ou poudre de bentonite pour démarrer l'hydratation.
  • L'ouverture du puits est habituellement excavée de façon à ce que la partie supérieure du tubage du puits puisse être enievée.

Le puits du diagramme « A » de la figure 5 ci-dessus est rempli avec un coulis de bentonite (minimum de 20 % de solide de bentonite par poids) + de l’argile, du limon, du sable ou du gravier propre. Dans ce cas, la mise en place est importante. Voir la méthode de mise en place à l’étape 3 de la section « Comment abandonner un trou d’essai ou un puits d’exhaure – les neuf (9) étapes » de ce bulletin technique.

Le diagramme ci-dessus n’est pas à l’échelle, est donné à titre d’illustration pour ce bulletin technique seulement et ne représente pas nécessairement la pleine conformité aux autres exigences figurant dans le règlement sur les puits.

Figure 6 : Bouchage et obturation de puits foré à la sondeuse à travers une fosse de visite ou d’un puits creusé de grand diamètre

Voir le texte ci-dessous pour la description.

La figure 6 est une section transversale illustrant le bouchage et l’obturation d’un trou d’essai ou d’un puits d’exhaure abandonné, foré à travers une fosse de visite ou un puits creusé de grand diamètre. Le puits a été initialement foré à travers la couverture et jusque dans la roche-mère. La partie forée du puits capte l’eau souterraine des fractures de la roche-mère aquifère. La partie forée du puits comporte un tubage qui commence dans le puits creusé et se termine dans la partie supérieure de la roche-mère. Le bas du tubage comporte un sabot. Le haut du tubage arrive à 2 mètres en dessous de la surface du sol. Le reste du puits foré dans la roche mère constitue un trou ouvert.

Un dépôt de couverture d’argile recouvre la roche mère. Un dépôt de couverture de gravier recouvre l’argile et contient un aquifère. Un dépôt de limon recouvre le gravier jusqu’à la surface du sol. La nappe phréatique atteint l’interface entre le limon et le gravier. La partie creusée du puits capte de l’eau souterraine provenant de l’aquifère de gravier. Le reste du tubage du puits creusé ou de la fosse de visite du puits commence 2 mètres en dessous de la surface du sol et se termine dans le dépôt de gravier.

Entre environ le fond du puits creusé et le fond du puits, la partie forée du puits a été remplie avec du gravillon ou du sable propre mis en place dans le trou du puits vis-à-vis de fractures aquifères, de sorte à minimiser la perte de mastic d’étanchéité, et le reste a été rempli avec un matériau de barrière d’abandon.

Entre environ 2 mètres en dessous de la surface du sol et le fond du puits creusé ou de la fosse de visite, du gravillon ou du sable propre a été mis en place entre le fond du puits creusé (ou de la fosse de visite) et la partie supérieure de l’aquifère de gravier (qui coïncide avec le niveau phréatique). Une couche dont l’épaisseur est supérieure ou égale à 0,1 mètre (0,4 pouce) de copeaux de bentonite a été mise en place sur le sable ou les gravillons propres. Une couche de coulis de bentonite (minimum de 20 % de solides de bentonite en poids) mélangée avec du gravier, du sable, du limon ou de l’argile propre (la méthode de mise en place est importante) a été mise en place dans le puits au-dessus des copeaux de bentonite. Une couche de 0,3 mètre (1 pied) ou plus de hauteur de coulis de bentonite (minimum de 20 % de solides de bentonite en poids) a été placée au-dessus de la bentonite mélangée avec du gravier, du sable, du limon ou de l’argile. La partie supérieure du coulis de bentonite doit être à environ 2 mètres (6,6 pieds) en dessous de la surface du sol.

Entre environ deux mètres en dessous de la surface du sol et la surface du sol, une couche de 50 à 150 centimètres (1,6 à 5 pieds) de hauteur de copeaux, de pastilles, de granules ou de poudre de bentonite a été mise en place dans l’ouverture du puits selon les spécifications du fabricant, et le reste de l’ouverture du puits a été remblayé jusqu’à la surface du sol avec un sol de couverture stabilisé.

  • Les exigences visant les puits > 6,5 m (2,5 po) s'appliquent à la partie forée, et l'autre méthode pour les puits > 65 cm (2,5 pi) pourrait être utilisée depuis le fond du puits creusé ou de la fosse de visite jusqu'à la surface du sol.
  • Les coulis de la barrière d'abandon doivent être mis en place au moyen d'un tuyau à trémie.
  • Le sol de couverture peut être un autre matériau de même nature que le matériau de surface adjacent existant. Il doit empêcher tout acces par inadvertance ou non autorisé.
  • La barrière d'abandon doit empêcher tout mouvement d'eau, de gaz naturel, de contaminants ou d'autres matières entre des formations souterraines (y compris des formations aquifères) et entre une formation souterraine (y compris une formation aquifère) et la partie supérieure de la barrière d'abandon.
  • De l'eau devrait être ajoutee aux copeaux, pastilles, granules ou poudre de bentonite pour démarrer l'hydratation.
  • L'ouverture du puits est habituellement excavée de façon à ce que la partie supérieure du tubage du puits puisse être enievée.

Si de l’eau ne peut pas être pompée jusqu’en haut de la couche de copeaux ou de pastilles de bentonite de 0,1 m (4 po) d’épaisseur, voir la figure 5 (B) pour la méthode de mise en place de matériau. Si une fosse de visite comporte un plancher construit avec un matériau d’étanchéité approprié, celui-ci doit être retiré pour permettre la mise en place de gravillon ou de sable propre.

Le diagramme ci-dessus n’est pas à l’échelle, est donné à titre d’illustration pour ce bulletin technique seulement et ne représente pas nécessairement la pleine conformité aux autres exigences figurant dans le règlement sur les puits.

Figure 7 : Enlèvement du filtre de puits, de la pointe foncée et de là où des colonnes montantes normalement utilisés dans la construction d’un système d’exhaure par lançage

Voir le texte ci-dessous pour la description.

La figure 7 est une section transversale illustrant l’enlèvement du filtre d’un puits, de la pointe foncée et de la ou des colonnes montantes normalement utilisées dans la construction d’un système d’exhaure par lançage.

Le diagramme illustre deux étapes, soit l'étape A (lançage et fonçage dans le sol adjacent au puits existant) et l'étape B (barrière d’abandon pompée à travers le tubage temporaire pendant que le tubage existant, le filtre du puits et le tubage temporaire sont levés).

Dans la partie gauche de la figure, l’étape A illustre le lançage et le fonçage du matériel mis en place dans le sol adjacent au puits existant. Le puits existant est constitué d’un tubage qui commence au-dessus de la surface du sol et se termine dans la subsurface en dessous du niveau phréatique. Un filtre de puits est fixé au fond du tubage. Une pointe foncée est fixée au fond du filtre du puits.

Le matériel de fonçage et de lançage est installé directement à droite du puits. Il est constitué d’un tubage temporaire qui commence au-dessus de la surface du sol et se termine dans la subsurface. Le fond du tubage est situé à côté du filtre du puits. Un raccord a été posé en haut du tubage temporaire afin de permettre le raccordement d’une conduite d’eau horizontale à la partie supérieure du tubage. Une colonne descendante commençant au dessus de la partie supérieure du tubage temporaire et se terminant au fond du tubage temporaire a été mise en place à l’intérieur du tubage. Cette colonne est équipée d'un trépan tranchant de lançage qui dépasse du fond du tubage temporaire. Une tête d’injection raccorde le sommet de la colonne descendante à un tuyau de lançage. Un câble a été fixé en haut de la tête d’injection et de la colonne descendante. Une ligne bleue avec des flèches illustre l’écoulement de l’eau à travers le tuyau de lançage, dans la colonne descendante et à sa sortie du trépan tranchant de lançage. L’eau et les déblais circulent dans la conduite d’eau horizontale et sont rejetés dans une fosse où s'accumulent les fluides de forage.

Dans la partie droite de la figure, le diagramme de l’étape B illustre le tubage, le filtre du puits et la pointe foncée du puits ainsi que le tubage temporaire situé directement à côté du puits en train d’être tirée du sol. La colonne descendante et le trépan tranchant de lançage ont déjà été retirés du tubage temporaire. À cette étape de l’enlèvement, le filtre du puits a atteint le niveau phréatique. Durant l’enlèvement du puits et du tubage temporaire, la barrière d’abandon (p. ex., coulis de bentonite) est pompée à travers le tubage temporaire afin de remplir le vide créé par l’enlèvement du puits et du tubage temporaire.

Cette figure n’est pas à l’échelle, est donné à titre d’illustration pour ce bulletin technique seulement et ne représente pas nécessairement la pleine conformité aux autres exigences figurant dans le règlement sur les puits.

Figure 8 : Enlèvement du filtre de puits, de la pointe et de la ou des colonnes montantes normalement utilisés dans la construction d’un système d’exhaure par fonçage

Voir le texte ci-dessous pour la description.

La figure 8 est une section transversale illustrant l’enlèvement d’un filtre de puits, d’une pointe et d’une ou plusieurs colonnes montantes qui font normalement partie d’un système d’exhaure construit par fonçage.

Le diagramme illustre deux étapes, soit l’étape A [pointe foncée non réutilisable et colonne montante (tubage temporaire) foncée dans le sol adjacent au puits existant] et l'étape B (barrière d’abandon pompée à travers le tubage temporaire pendant que le tubage existant, le filtre du puits et le tubage temporaire sont levés).

Dans la partie gauche du diagramme, l’étape A illustre le matériel de fonçage mis en place dans le sol adjacent au puits existant. Le puits existant est constitué d’un tubage qui commence au-dessus de la surface du sol et se termine dans la subsurface en dessous du niveau phréatique. Un filtre de puits est fixé au fond du tubage. Une pointe foncée est fixée au fond du filtre du puits.

Le matériel de fonçage est installé directement à droite du puits. Il est constitué d’un tubage temporaire qui commence au-dessus de la surface du sol et se termine dans la subsurface. Il y a une pointe foncée non réutilisable au fond du tubage.

Dans la partie droite de la figure, le diagramme de l’étape B illustre le tubage, le filtre du puits et la pointe foncée du puits ainsi que le tubage temporaire situé directement à côté du puits en train d’être tirée du sol. La pointe foncée non réutilisable reste dans le sol au même endroit qu’à l’étape A. Durant l’enlèvement du puits et du tubage temporaire, la barrière d’abandon (p. ex., coulis de bentonite) est pompée à travers le tubage temporaire afin de remplir le vide créé par l’enlèvement du puits et du tubage temporaire.

Cette figure n’est pas à l’échelle, est donné à titre d’illustration pour ce bulletin technique seulement et ne représente pas nécessairement la pleine conformité aux autres exigences figurant dans le règlement sur les puits.