Préambule

La présente entente de mandat stratégique entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle (le « Ministère ») et l’Université d’Ottawa (« l’Université ») définit la fonction que l’Université remplit actuellement dans le système d’éducation postsecondaire et la manière dont elle s’appuiera sur ses forces actuelles pour concrétiser sa vision et contribuer à la réalisation des objectifs établis pour l’ensemble du système et des priorités du gouvernement.

L’entente de mandat stratégique (« l’Entente ») :

  • détermine et définit les objectifs et les priorités que partagent le gouvernement de l’Ontario et l’Université;
  • décrit les domaines de programme actuels et futurs qui constituent des forces;
  • appuie la vision, la mission et le mandat actuels de l’Université et détermine les forces dans le contexte des lois qui régissent l’Université;
  • décrit les éléments convenus du nouveau modèle de financement des universités, y compris :
    • les plans de l’université en matière d’effectifs et les niveaux initiaux de l’effectif de base selon les unités de financement pondérées qui seront financés au moyen du modèle de financement en fonction du système de couloirs différentiels pour la durée de l’Entente;
    • les éléments prioritaires en matière de différenciation, y compris les mesures et les cibles;
  • fournit des renseignements sur la viabilité financière de l’établissement;
  • éclaire les décisions du Ministère et lui permet d’harmoniser ses politiques et processus visant à soutenir davantage les forces de l’Université.

L’Entente sera en vigueur du 1er avril 2017 au 31 mars 2020.

L’Entente peut être modifiée dans le cas où des changements de fond qui auraient d’importantes répercussions sur les engagements pris dans le cadre de l’Entente seraient apportés aux politiques ou aux programmes (p. ex. accroissement majeur de la capacité et main-d’œuvre hautement qualifiée). Les deux parties devront valider toute modification dans un document écrit, qu’elles dateront et signeront.

Vision de l’Ontario en matière d’éducation postsecondaire

Grâce à l’enseignement, à l’apprentissage, à la recherche appliquée et aux services qu’ils offrent, les collèges et universités de l’Ontario stimuleront la créativité, l’innovation et l’engagement communautaire tout en favorisant le développement des savoirs et des compétences.

Ils auront à cœur de servir les intérêts des étudiantes et étudiants et d’offrir à toutes les personnes apprenantes qualifiées la meilleure expérience d’apprentissage possible à un coût abordable et de façon viable sur le plan financier. Les étudiantes et étudiants bénéficieront d’une formation de qualité qui leur permettra d’être concurrentiels sur le marché mondial tout en stimulant l’économie de l’Ontario.

Vision, mission et mandat de l’Université d’Ottawa

Mandat

La Loi de l’Université d’Ottawa 1965 confère à l’établissement le mandat unique de « [f]avoriser le développement du bilinguisme et du biculturalisme, [de] préserver et [de] développer la culture française en Ontario ». Ce mandat est renforcé par la désignation de l’Université en vertu de la Loi sur les services en français de l’Ontario, qui garantit aux générations à venir la sauvegarde des services et des programmes en français. Ces deux lois confèrent à l’Université d’Ottawa un rôle clé dans le développement en Ontario de communautés francophones fortes, résilientes et diversifiées sur les plans scolaire, économique, social et culturel.

Vision

L’Université d’Ottawa offre une expérience universitaire sans pareille. Grâce à un enseignement et à des recherches de qualité exceptionnelle, elle joue un rôle crucial dans la définition du monde de demain. Elle inculque une culture du service et de l’engagement ainsi que la conscience d’une responsabilité collective à tous ses diplômés et diplômées, afin de les préparer à la citoyenneté mondiale. Grâce à l’enseignement et à la recherche, l’Université effectue le transfert des connaissances et des apprentissages qui améliorent et transforment des vies, des collectivités et des nations.

Mission

Sa situation au cœur de la capitale fédérale, son bilinguisme, son engagement envers la promotion de la culture française en Ontario et son excellence en recherche constituent la spécificité de l’Université d’Ottawa. À forte vocation de recherche, l’Université offre une formation remarquable à sa population étudiante et contribue à la vie intellectuelle, économique et culturelle de l’Ontario.

Aspirations

Le Ministère reconnaît l’importance d’appuyer les établissements d’enseignement postsecondaire dans leur évolution, et il est conscient de leurs aspirations d’ordre stratégique. L’Entente ne vise pas à couvrir toutes les décisions et questions qui touchent le système d’éducation postsecondaire; un grand nombre d’entre elles seront abordées au moyen des politiques et des procédures habituelles du Ministère. Le Ministère n’approuvera pas, par exemple, les demandes de financement de projets d’immobilisation ni les demandes d’approbation de nouveaux programmes par l’entremise du processus d’entente de mandat stratégique.

Aspirations de l’établissement

L’Université d’Ottawa stimule la créativité, l’innovation, le savoir, le développement des compétences et l’engagement communautaire. Elle a généré des connaissances et des recherches à fort impact grâce à de solides bases dans les domaines généraux des sciences humaines, naturelles et sociales, ainsi que dans les domaines professionnels. Au cours des trois prochaines années de son évolution, l’Université d’Ottawa continuera de répondre aux besoins du marché du travail, qui exige des professionnels hautement qualifiés, et de l’économie ontarienne en offrant des programmes créatifs et adaptés qui transcendent les frontières traditionnelles des facultés en :

  • santé, grâce à des programmes et à des initiatives multidisciplinaires dans l’ensemble de l’établissement, par exemple en économie de la santé et en gestion des services de santé;
  • affaires publiques et internationales, en s’appuyant sur l’expertise présente;
  • sciences et technologie, en combinant les sciences, la technologie, l’entrepreneuriat et les disciplines technologiques non traditionnelles comme le droit.

À l’automne 2015, l’Université d’Ottawa a obtenu une désignation officielle en vertu de la Loi sur les services en français de l’Ontario. Cette désignation garantit que les programmes de premier cycle (sauf certains programmes en sciences et en génie) peuvent être suivis complètement en français. L’Université souhaite offrir des programmes de sciences et de génie entièrement en français afin de bien former la population francophone de l’Ontario dans tous les domaines, y compris les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM).

L’Université d’Ottawa offre un grand nombre d’occasions d’apprentissage concrètes, dont l’apprentissage intégré au travail, pour aider les étudiantes et étudiants à acquérir des compétences les rendant aptes à occuper un emploi. L’Université compte d’ailleurs mettre en œuvre de nouveaux systèmes pour assurer le suivi de ces expériences cruciales et pour jumeler les étudiantes et étudiants avec des employeurs. Au cours des trois prochaines années, elle offrira à ses étudiantes et étudiants plus d’occasions de développer leurs talents, leurs connaissances et leurs compétences pour les aider à entamer leur carrière dans un contexte économique en pleine évolution.

L’Université d’Ottawa a également défini ses besoins d’immobilisations à l’aide du plan directeur du campus et du processus d’inventaire des immobilisations importantes de 2015. Le plan directeur oriente le développement du campus dans le cadre de Destination 2020, le plan stratégique de l’Université. Il précise les exigences de réfection pour résoudre les problèmes d’entretien des installations et de maintenance de la technologie et pour combler le manque d’espace.

Les besoins les plus pressants se manifestent dans les domaines de la santé, du génie et de la technologie, du droit, de l’éducation et de la formation, des activités étudiantes, de la conservation d’immeubles du patrimoine, des exigences en matière de réglementation, de sûreté et de sécurité, et du logement étudiant. Outre leur non-conformité, les installations et les systèmes technologiques de l’Université ne sont plus adaptés aux pratiques d’enseignement et d’apprentissage contemporaines qui contribuent à la formation d’une main-d’œuvre hautement qualifiée. De plus, comme le soulignent les priorités de l’établissement en matière de conception de programmes, la mise sur pied de programmes STIM en français et la promotion de l’innovation auprès des francophones nécessiteront également l’amélioration et l’agrandissement des installations. Les futurs investissements dans de grands projets d’immobilisations tiendront compte des stratégies et des besoins de l’Université. Les priorités en matière d’immobilisations pourront devoir être revues en fonction du financement du gouvernement et de tierces parties.

L’Université d’Ottawa demeure résolue à intégrer une forte dimension internationale dans tous ses domaines d’activité essentiels, particulièrement en ce qui a trait aux communautés francophones, comme prévu dans son plan stratégique.

Priorités et objectifs communs en matière de différenciation

Expérience des étudiantes et étudiants

Cette section présente les forces de l’établissement en matière d’amélioration de l’expérience, des résultats et de la réussite des étudiantes et étudiants. Elle reconnaît la capacité de l’établissement à mesurer un environnement d’apprentissage plus large, comme la continuité des parcours d’apprentissage, la rétention, la satisfaction des étudiantes et étudiants, les activités parallèles au programme et les attestations de bénévolat, la préparation à la carrière, ainsi que les services et le soutien aux étudiantes et étudiants.

Approche de l’établissement à l’égard de l’amélioration de l’expérience des étudiantes et étudiants

L’Université d’Ottawa est un établissement d’études supérieures urbain entièrement bilingue situé au cœur de la capitale fédérale. Au cours des dernières années, elle a enregistré une croissance à la fois rapide et considérable de sa population étudiante, qui s’élève désormais à 41 800 membres. Cependant, cette hausse a été freinée par les mesures de l’Université visant à accueillir des étudiantes et étudiants mieux préparés (p. ex., l’augmentation des moyennes exigées à l’admission) et à offrir une expérience étudiante d’une plus grande qualité. Tout en restant déterminée à promouvoir cet aspect fondamental de sa culture organisationnelle, l’Université d’Ottawa maintient son engagement en faveur de la grande diversité culturelle de ses campus, qui constitue non seulement une force, mais aussi une représentation fidèle de notre société.

En tant qu’établissement bilingue axé sur les étudiantes et étudiants et sur la recherche, l’Université d’Ottawa désire continuellement améliorer l’expérience de sa population étudiante. Ainsi, nombre de ses initiatives, comme l’immersion en français, sont conçues pour favoriser l’acquisition de compétences en français langue seconde et faire en sorte que les étudiantes et étudiants puissent suivre presque tous les programmes de premier cycle dans la langue officielle de leur choix. En qualité d’établissement axé sur la recherche, l’Université d’Ottawa offre aussi aux étudiantes et étudiants un éventail d’occasions de participer à de la recherche concrète dans divers domaines tels que les sciences humaines.

Beaucoup d’étudiantes et étudiants sont inscrits à des programmes menant à un titre professionnel, par exemple dans des domaines de la santé (médecine, psychologie, les sciences infirmières, etc.), en gestion, en éducation, en travail social, en génie ou en droit. Ces programmes doivent satisfaire aux exigences d’autorités d’agrément externes qui veillent à ce que le curriculum permette l’acquisition des compétences et aptitudes nécessaires pour accomplir des tâches professionnelles complexes.

Au cours des dernières années, l’Université d’Ottawa a mis en œuvre des mesures visant à améliorer l’expérience et la satisfaction de la population étudiante. Récemment, divers services ont contribué à bonifier celles-ci. Le Service d’appui au succès scolaire (SASS) offre du counseling ainsi que des mesures d’accessibilité et d’adaptation. Les membres du corps professoral procurent désormais davantage d’aide scolaire et de mentorat. Ils ont plus d’occasions de se former aux stratégies pédagogiques favorisant l’apprentissage actif, grâce aux programmes de perfectionnement professionnel du Service d’appui à l’enseignement et à l’apprentissage (SAEA).

Les résidences étudiantes ont été agrandies pour accueillir tous les étudiants et étudiantes de première année qui en font la demande, dans divers types de logements (appartements, suites, maisons, etc.). De plus, la qualité et l’accessibilité des services alimentaires ont été nettement améliorées.

Il y a un an, le cabinet du vice-recteur aux études a lancé la création d’un plan de gestion des effectifs scolaires (GES). Ce plan se penche sur les initiatives de rétention, les stratégies de recrutement (d’étudiantes et étudiants de premier cycle et de cycles supérieurs à l’étranger comme au pays) et l’harmonisation du curriculum avec les besoins de la communauté étudiante et du marché du travail. Des groupes de travail ont été mis sur pied; ils soumettront bientôt une première version du plan au Conseil d’administration.

Exemples d’initiatives de l’établissement

Structure et politiques de l’établissement

  • Création et mise en œuvre de normes de service pour augmenter la qualité des services offerts à la population étudiante.
  • Création et publication d’une politique interne sur la violence et le harcèlement à caractère sexuel.
  • Création d’un centre de ressources autochtones qui organise des activités sociales et aide les étudiantes et étudiants autochtones éprouvant des difficultés scolaires.
  • Création d’un groupe de travail permanent sur la rétention dans le cadre du plan de la GES.
  • Augmentation du nombre de cours au trimestre printemps-été pour offrir un plus grand choix à cet égard.
  • Diminution du nombre d’étudiantes et étudiants par membre du personnel enseignant grâce à l’embauche de 60 professeurs et professeures à temps plein, permanents ou en voie de permanence.
  • Fusion du Centre de développement de carrière et du Régime d’enseignement coopératif pour une meilleure synergie dans la préparation des étudiantes et étudiants au marché du travail.
  • Programmes d’enseignement coopératif au pays et à l’étranger.

Soutien administratif

  • Les processus des bureaux de conseil aux étudiantes et étudiants de premier cycle ont été examinés; un programme de formation du personnel est en cours d’élaboration pour augmenter la disponibilité des conseillères et conseillers pédagogiques ainsi que la rétention.
  • La Faculté des études supérieures et postdoctorales a été dissoute; la plupart de ses opérations et de ses activités de conseil pédagogique incombent désormais aux facultés, ce qui rapproche les étudiantes et étudiants des cycles supérieurs du personnel enseignant et des programmes et favorise l’unité et la progression scolaire.
  • Un bureau central d’assurance de la qualité a été mis sur pied pour harmoniser l’évaluation périodique des processus au premier cycle et aux cycles supérieurs et encourager une culture d’amélioration continue des programmes.
  • L’Université d’Ottawa offre un service de mentorat régional dans le cadre duquel des étudiantes et étudiants aident leurs pairs à s’intégrer à l’Université.
  • L’Université a mis en œuvre un système d’information scolaire pour favoriser l’autonomie des étudiantes et étudiants (grâce à une approche libre-service) concernant un vaste éventail d’opérations, de l’admission à l’obtention du grade.

Infrastructure

  • De nouvelles installations ont été aménagées pour la communauté étudiante, dont une salle à manger ouverte 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et quatre résidences, lesquelles augmentent de 33 % l’espace réservé au logement étudiant sur le campus.
  • Un centre d’apprentissage ouvrira ses portes en 2018, mettant à la disposition de la population étudiante des espaces novateurs pour étudier et socialiser. Il abritera des salles de classe modernes adaptées à l’apprentissage actif et fondé sur des cas pour améliorer l’expérience d’apprentissage.
  • Un immeuble consacré aux STIM abritant des laboratoires d’enseignement et de recherche pour les étudiantes et étudiants en sciences, en génie et en innovation ouvrira également ses portes en 2018. On y trouvera des zones d’entrepreneuriat qui favoriseront l’établissement d’une culture entrepreneuriale et l’offre de ressources aux étudiantes et étudiants par tout membre du personnel enseignant qui s’intéresse au domaine.

Pédagogie

  • Augmentation des occasions d’apprentissage hybride et à distance.
  • Amélioration de l’accès à des expériences de recherche pour les étudiantes et étudiants de troisième et de quatrième année de premier cycle grâce au Programme d’initiation à la recherche au premier cycle, une initiative à fort impact qui stimule l’intérêt pour les études aux cycles supérieurs et permet aux étudiantes et étudiants de premier cycle de participer directement à de la recherche concrète.
  • Accroissement de l’offre de régimes d’enseignement coopératif (ou coop) à l’Université d’Ottawa, qui se classe maintenant deuxième en Ontario à cet égard. Toutefois, pour augmenter les occasions d’enseignement coopératif au sein des programmes et entre les programmes, le Bureau coop a besoin d’un soutien financier accru pour assurer la participation d’un plus grand nombre d’employeurs et offrir plus de stages.
  • Possibilité de projets de fin d’études dans plusieurs programmes : génie, gestion, affaires publiques et internationales, etc.
  • Laboratoires de simulation, combinés à l’apprentissage appliqué en milieu communautaire, à la clinique interprofessionnelle, au centre d’essais en sciences de la santé et au laboratoire INSPIRE de la Faculté des sciences sociales, permettant aux étudiantes et étudiants de faire l’expérience de situations réelles sans quitter le campus. Formation à la gestion de portefeuille permettant aux étudiantes et étudiants de gérer un vrai fonds grâce au Laboratoire de recherche et d’apprentissage en finance et à un programme sur les marchés financiers.
  • Aide au développement des compétences en rédaction offerte par le Centre d’aide à la rédaction des travaux universitaires
  • Offre de cours encadrés aux étudiantes et étudiants dont l’anglais est la langue seconde.
  • Offre d’un programme d’immersion en français pour les étudiantes et étudiants anglophones qui désirent étudier et apprendre en immersion.
  • Mise en œuvre récente d’un système de gestion de l’apprentissage (SGA) pour améliorer le suivi de l’apprentissage, encourager l’apprentissage autonome et aider à la création d’un portfolio, en plus de faciliter la transition vers des programmes basés sur les compétences et vers la mesure des résultats d’apprentissage.
  • Mise en œuvre en 2016 d’uoSyllabus, un nouvel outil pour promouvoir la définition, l’atteinte et la communication des résultats d’apprentissage dans les cours et les programmes. Cet outil est déjà utilisé dans un millier de cours.

Activités communautaires

  • Les efforts d’internationalisation que déploie l’Université pour favoriser la mobilité étudiante et créer un milieu d’apprentissage accueillant et ouvert sur le monde constituent un pilier de son plan stratégique. Par exemple, l’École de gestion Telfer envoie chaque année plus de 150 étudiantes et étudiants dans 51 établissements postsecondaires de gestion réputés dans 24 pays, et organise des stages et des visites à l’étranger aux cycles supérieurs. De plus, tous les ans, de 150 à 200 étudiantes et étudiants de la Faculté des sciences sociales participent à des cours à l’étranger, à des cours sur le terrain, à des échanges universitaires ou à des simulations des Nations Unies.
  • L’expérience de vie en résidence a été améliorée avec le lancement, en 2016‑2017, d’une série de communautés d’apprentissage qui offrent à plus de 200 étudiantes et étudiants la chance d’établir des relations et d’apprendre à l’extérieur de la salle de classe. Les communautés d’apprentissage permettent aux étudiantes et étudiants qui partagent un champ d’intérêt de vivre ensemble en résidence, dans un espace qui leur est consacré. Les programmes de ces communautés sont axés sur les champs d’intérêt des membres et multiplient les occasions de former un réseau et d’apprendre hors de la salle de classe. On compte diverses communautés d’apprentissage sur le campus, qui donnent différentes possibilités aux étudiantes et étudiants. En voici des exemples :
    • Les étudiantes et étudiants en STIM peuvent se joindre à une communauté de STIM
    • Les étudiantes et étudiants canadiens et internationaux souhaitant acquérir des compétences en communications interculturelles tout en profitant d’une expérience enrichissante dans leur résidence peuvent se joindre à une communauté consacrée à ce champ d’intérêt.
    • Les étudiantes et étudiants désirant faire du bénévolat peuvent se joindre à une communauté qui leur permet notamment de travailler auprès d’élèves du primaire ou d’aider à promouvoir des initiatives en santé dans un centre de santé communautaire local

Mesures et cibles

Mesures à l’échelle du système Cible de 2019‑2020
Proportion d’étudiantes et étudiants de 4e année ayant au moins deux pratiques à fort impact (tiré de l’Enquête nationale sur la participation étudiante)53 % ou 1,78 pratique à fort impact par étudiante/étudiant
Taux de rétention de la 1re à la 2e année (Consortium for Student Retention Data Exchange)90 %
Proportion des dépenses de fonctionnement utilisées pour les services aux étudiantes et étudiants, à l’exception de l’aide financière aux étudiantes et étudiants (selon les données du Council of Ontario Finance Officers)3,2 %
Mesures propres à l’établissement Cible de 2019‑2020
Espace d’apprentissage par étudiante/étudiant à temps plein (m2 par ETP)[1]Augmenter de 10 % d’ici la fin de l’Entente 2
Nombre de stages de travail dans le cadre d’un programme d’éducation coopérative[2]Maintenir le nombre actuel

Innovation en matière d’excellence dans l’enseignement et l’apprentissage

Cette section se concentre sur les efforts d’innovation de l’établissement en ce qui concerne notamment les différentes pédagogies, la prestation des programmes et les services aux étudiantes et étudiants qui contribuent à la formation d’une main-d’œuvre hautement qualifiée et à des résultats positifs pour les étudiantes et étudiants.

Elle dresse un portrait des forces de l’établissement dans la prestation d’expériences d’apprentissage de grande qualité pour les étudiantes et étudiants, comme l’apprentissage par l’expérience, l’apprentissage lié à l’entrepreneuriat, l’apprentissage personnalisé et l’apprentissage numérique, afin de les préparer à des carrières enrichissantes. Elle comprend la reconnaissance des compétences qui améliorent l’employabilité des étudiantes et étudiants.

Elle recense les indicateurs de qualité actuellement disponibles et sur lesquels l’établissement a une influence.

Approche de l’établissement à l’égard de l’innovation en matière d’excellence dans l’enseignement et l’apprentissage

L’Université d’Ottawa est un établissement polyvalent qui offre de nombreux programmes professionnels intégrant des activités d’apprentissage expérientiel telles que des travaux pratiques non rémunérés dans des domaines comme l’éducation, les sciences infirmières et la psychologie, des stages dans des domaines comme la médecine, la criminologie et le travail social, ou des stages coop rémunérés pour les personnes qui choisissent cette option. L’apprentissage expérientiel comprend aussi le travail auprès d’organismes communautaires, d’associations étudiantes, de départements ou de services. Les étudiantes et étudiants peuvent également profiter de l’apprentissage en milieu communautaire, une forme d’apprentissage expérientiel qui leur permet d’effectuer des stages de service communautaire liés aux objectifs d’un cours et approuvés par l’enseignante ou l’enseignant. En outre, l’Université d’Ottawa collabore avec le gouvernement fédéral et diverses institutions nationales au sein de la capitale pour offrir des occasions d’apprentissage expérientiel. De nombreux étudiants et étudiantes ont la possibilité de découvrir de manière très concrète l’administration publique et le gouvernement fédéral d’un point de vue pancanadien. Ceux et celles qui participent à des programmes de recherche aux cycles supérieurs peuvent travailler dans un laboratoire de recherche; ceux et celles inscrits dans des programmes de langues modernes ou d’études internationales peuvent se rendre à l’étranger.

L’Université d’Ottawa cherche à offrir à chaque membre de sa communauté étudiante des occasions d’apprentissage expérientiel concrètes et enrichissantes afin de les préparer à suivre l’évolution des besoins du marché du travail de demain. L’apprentissage expérientiel est généralement décrit comme une activité concrète liée aux résultats d’apprentissage d’un programme précis et visant à fournir des compétences pratiques utiles en milieu professionnel. L’Université privilégie pour sa part une définition vaste qui engloberait différentes activités adaptées à divers contextes et donnant droit à des crédits ou pouvant être incluses dans le dossier d’activités parallèles au programme des étudiantes et étudiants.

La qualité de l’enseignement est également un facteur clé de l’expérience des étudiantes et étudiants. Le SAEA favorise le perfectionnement professionnel continu de tous les membres du personnel enseignant, y compris des professeures et professeurs à temps partiel et des assistantes et assistants d’enseignement, grâce à une série d’ateliers en personne ou en ligne visant l’amélioration des compétences pédagogiques et l’intégration de la technologie en classe. Il promeut les méthodes d’apprentissage actif, y compris l’apprentissage fondé sur des cas, l’apprentissage en équipe et l’apprentissage autonome.

Exemples d’initiatives de l’établissement

  • Programme d’initiation à la recherche au premier cycle : Ce programme offre aux étudiantes et étudiants de premier cycle des occasions uniques et passionnantes de découvrir la recherche de pointe à l’Université au moment de définir leurs objectifs professionnels. Chaque personne qui y participe reçoit une bourse de 1 000 $ et consacre, pendant une année scolaire, au moins 50 heures au projet de recherche parrainé par le membre du personnel enseignant qu’elle a choisi. Le professeur ou la professeure qui parraine un projet dans le cadre du programme reçoit 500 $ en fonds de recherche.
  • Système de gestion de l’apprentissage (SGA) : L’Université d’Ottawa est en train d’adopter un SGA. Créée pour l’apprentissage numérique, cette plateforme infonuagique fonctionne sur les appareils mobiles et offre un riche environnement multimédia pour augmenter la participation et la productivité et favoriser le maintien des connaissances. Elle facilite la conception de cours, la création de contenu et l’évaluation de travaux, ce qui donne aux enseignantes et enseignants plus de temps à consacrer à l’amélioration de l’enseignement et de l’apprentissage. Parallèlement, la fonction d’analyse permet de suivre les résultats et d’obtenir un aperçu du rendement à l’échelle des départements, des cours ou des personnes.
  • Cartographie des résultats d’apprentissage : L’outil uoSyllabus combine les meilleures pratiques de conception de cours accessibles au corps professoral. Il propose un éventail de stratégies pédagogiques et de méthodes d’évaluation qui encouragent le personnel enseignant à déterminer les activités les mieux adaptées aux résultats d’apprentissage ciblés dans leurs cours. Comme uoSyllabus peut inclure les résultats d’apprentissage des programmes, il est possible d’analyser la cohérence des cursus à des fins d’auto-évaluation ou d’agrément.
  • Chaires en enseignement universitaire : La ou le titulaire d’une chaire mène un programme de recherche de trois ans qui a trait à la transformation des pratiques d’enseignement et d’apprentissage dans son domaine et qui a des retombées pédagogiques sur l’ensemble des membres de la communauté universitaire en enseignement. La personne se consacre à la recherche-développement dans le domaine de l’enseignement universitaire et se joint à l’unité de recherche sur l’enseignement et l’apprentissage en milieu universitaire du SAEA.
  • Éducation coopérative : Avec plus de 75 programmes d’études dans sept facultés, le régime d’enseignement coopératif de l’Université d’Ottawa est le deuxième en importance dans la province et le quatrième au pays. L’option coop est offerte dans le cadre d’un programme ordinaire et permet de mettre en pratique les concepts vus en classe au cours de stages de travail rémunérés. Le régime coop existe depuis 35 ans. En 2016, 3 111 étudiantes et étudiants ont effectué un stage de travail dans son cadre.
  • Simulation : Les laboratoires de simulation permettent aux étudiantes et étudiants de mieux se préparer à des situations réelles dans les domaines des sciences de la santé et de la médecine.

Apprentissage assisté par la technologie

  • L’Université d’Ottawa offre 302 cours en ligne, 45 cours par audioconférence et 113 cours par vidéoconférence.
  • L’Université a adopté l’enseignement hybride à grande échelle en 2013 pour améliorer les résultats d’apprentissage et la productivité et réduire les coûts. En 2016, 159 cours hybrides avaient été conçus, et 360 membres du corps professoral avaient été formés à l’élaboration et à l’enseignement de ces cours. En 2015‑2016, 6 000 étudiantes et étudiants ont suivi ce type de cours.
  • L’Université utilise des scénarios de simulation avancés en anglais et en français; elle est un chef de file du développement de cette expertise en français.
  • L’Université dispose de ressources technologiques et pédagogiques qui lui permettent de contribuer à l’offre de contenu en ligne, en français et bilingue. Par exemple, la prestation de cours en ligne dans des programmes comme le baccalauréat et la maîtrise en éducation permet de servir les étudiantes et étudiants francophones partout en Ontario.
  • Engagement mondial et communautaire : Le Centre Michaëlle-Jean pour l’engagement mondial et communautaire a permis à des étudiantes et étudiants de participer à 4 463 activités de bénévolat avec 391 partenaires communautaires. De plus, le Centre gère l’initiative d’apprentissage en milieu communautaire.
  • Mobilité étudiante internationale : Le Bureau international de l’Université d’Ottawa est chargé de faciliter la mobilité internationale. À ses efforts s’ajoutent les différentes initiatives des facultés. Par exemple :
    • La Faculté des sciences sociales offre quatre programmes de mobilité internationale : des stages à l’étranger, des cours sur le terrain, des échanges universitaires à l’étranger et des activités de simulation (simulation nationale des Nations Unies et SPECQUE, une simulation francophone internationale du Parlement européen)
    • La Faculté de médecine offre des programmes d’été structurés à l’École conjointe de médecine Ottawa-Shanghaï (à Shanghaï)
    • La Faculté de génie a créé la Bourse de l’expérience internationale, financée par le programme de formation des enseignantes et enseignants. Durant l’année scolaire 2016‑2017, 58 étudiantes et étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs ont reçu cette bourse d’un montant maximal de 6 000 $ pour financer leurs recherches dans des universités ou des établissements à l’étranger.
  • Ateliers Makerspace : Trois ateliers ont été installés sur le campus principal. L’atelier Makerspace Richard-L’Abbé constitue le premier espace d’invention, de construction et de jeu de l’Université d’Ottawa. Géré par la communauté étudiante, il permet aux étudiantes et étudiants intéressés de collaborer et de réaliser les projets de leurs rêves.
  • Garage Démarrage : lancé il y a huit ans, Garage Démarrage est un programme d’entrepreneuriat et d’apprentissage expérientiel par cohorte qui a permis la création de 57 entreprises depuis 2010. Ce qui était à l’origine un programme pilote comptant trois équipes a pris de l’expansion pour devenir un programme régional intégré à la communauté entrepreneuriale et hébergé par Investir Ottawa dans le cadre du Programme des accélérateurs de l’entrepreneuriat sur les campus. De plus, 13 autres équipes et entreprises étudiantes ont été invitées à se joindre à la cohorte de l’été 2017.
  • Évaluation des pratiques et des espaces d’innovation : Vu l’importance de l’innovation en enseignement et en apprentissage, l’Université d’Ottawa a l’intention, au cours de l’Entente 2, de mettre en œuvre un système de mesure pour faire le suivi de la participation des étudiantes et étudiants aux occasions d’apprentissage innovatrices contribuant à la formation de professionnels hautement qualifiés et à la réussite scolaire. Ce système devrait inclure un suivi du nombre d’étudiantes et étudiants qui participent à des cours intégrant des volets d’enseignement novateurs, ainsi que d’autres méthodes de quantification de l’apprentissage expérientiel. En outre, l’Université concevra des systèmes pour repérer et surveiller les espaces réservés à l’innovation, comme les laboratoires du Complexe de recherche avancée, les laboratoires de simulation en santé et les espaces de simulation de procès. Elle souhaite aussi faire le suivi de la satisfaction des étudiantes et étudiants relativement aux nouveaux espaces d’apprentissage novateurs.

Mesures et cibles

Mesures à l’échelle du système Cible de 2019‑2020
Résultat global des questions de l’Enquête nationale sur la participation étudiante (NSSE) relatives aux gains perçus par les étudiantes et étudiants en matière de résultats d’apprentissage avancés2,7
Proportion de programmes ayant des programmes d’études explicites bien élaborés et des résultats d’apprentissage clairement définisÉtablissement d’une valeur de référence en 2017
Taux d’obtention de diplôme (Consortium for Student Retention Data Exchange)Taux de rétention : 90 %
Taux d’obtention de diplôme : 69 %
Mesures propres à l’établissement Cible de 2019‑2020
Nombre de visites d’étudiantes et étudiants dans les espaces d’apprentissage novateurs (p. ex. : ateliers Makerspace, centre d’apprentissage, laboratoires de simulation, Laboratoire de recherche et d’apprentissage en finance ou espaces en ligne tels que le nouveau SGA)[3]Établissement d’une valeur de référence en 2017

Accès et équité

Cette section souligne les efforts de l’établissement à l’égard de l’amélioration de l’équité de l’éducation postsecondaire et de l’accès à celle-ci. Les établissements jouent un rôle important dans le maintien d’environnements équitables et inclusifs grâce auxquels les étudiantes et étudiants de diverses communautés peuvent poursuivre leurs études et réussir.

Les établissements seront également reconnus pour la création d’un accès équitable qui peut comprendre de multiples voies d’accès ainsi que des politiques et des programmes souples, et qui met l’accent sur les étudiantes et étudiants qui, sans aide ni intervention, n’auraient pas accès à l’éducation postsecondaire. À titre d’exemples, citons l’accès pour les jeunes marginalisés ainsi que les programmes de transition, de formation relais et d’accès pour les adultes ayant une expérience scolaire atypique et qui ne répondent pas aux exigences d’admission.

Approche de l’établissement à l’égard de l’amélioration de l’accès et de l’équité

Outre sa mission d’enseignement et de recherche, l’Université d’Ottawa est la seule université ontarienne qui a reçu le mandat prescrit par la loi de « [f]avoriser le développement du bilinguisme et du biculturalisme, [de] préserver et [de] développer la culture française en Ontario ». Ce mandat découle de ses forts liens historiques avec la communauté franco-ontarienne, particulièrement dans l’Est de l’Ontario. Depuis plus de 150 ans, l’Université d’Ottawa contribue au développement et à la formation de la communauté franco-ontarienne locale en contribuant à la création de débouchés économiques et d’une capacité de résilience collective. Elle prend très au sérieux sa responsabilité de préserver son bilinguisme ainsi que son mandat de développer les communautés francophones de la province. Elle a travaillé en étroite collaboration avec la communauté franco-ontarienne pour mettre en place des programmes dont ce groupe a besoin, comme des programmes de travail social ou d’ergothérapie, et a offert des versons adaptées du programme de baccalauréat en éducation à Toronto et à Windsor pour renforcer ces communautés et répondre à leurs besoins. Sur le plan scolaire, le bilinguisme à l’Université d’Ottawa favorise l’offre simultanée de programmes dans les deux langues officielles. L’Université s’efforce de garantir un bon équilibre linguistique sur le campus de manière à offrir des programmes de formation en anglais comme en français. Elle a récemment réaffirmé cet engagement dans la version révisée de sa politique sur le bilinguisme.

L’Université d’Ottawa est déterminée à travailler activement à améliorer l’accès et l’équité pour les membres de groupes sous-représentés comme les étudiantes et étudiants de première génération, handicapés (particulièrement ceux qui ont des problèmes de santé mentale), autochtones, néo-canadiens, réfugiés et bénéficiaires du Régime d’aide financière aux étudiants de l’Ontario.

En 2016‑2017, l’Université a mis sur pied un groupe de travail du recteur pour examiner la diversité et l’inclusion sur le campus. Les recommandations de ce groupe jetteront les bases d’un plan d’action visant à répondre aux besoins mis en évidence. Le groupe est en train de nouer des liens avec le groupe de travail sur la rétention.

L’Université d’Ottawa intensifie ses efforts visant à établir une culture autochtone sur le campus et à concevoir un plan d’action pour les Autochtones au cours de la période de l’Entente 2. Ces objectifs sont cruciaux, étant donné l’emplacement de l’Université dans la capitale nationale ainsi que l’importance de sa population étudiante autochtone. L’établissement compte s’appuyer sur les bases fournies par le programme d’études autochtones et par l’Institut d’études canadiennes et autochtones.

Exemples d’initiatives de l’établissement

Étudiantes et étudiants francophones

  • Depuis 2015, les étudiantes et étudiants internationaux qui s’inscrivent à un programme en français paient les mêmes droits de scolarité que les étudiantes et étudiants ontariens. Cette mesure aide à garantir un équilibre adéquat entre les cours en anglais et en français.
  • L’Université d’Ottawa est un membre fondateur très actif du Consortium national de formation en santé. Financé par Santé Canada, ce consortium appuie la formation de professionnelles et professionnels de la santé travaillant auprès de minorités francophones et finance des projets de recherche sur les problèmes de santé propres à ces communautés.
  • L’Université d’Ottawa est la seule université canadienne à offrir des programmes d’immersion en français. Ces derniers permettent aux diplômées et diplômés de programmes d’immersion en français d’écoles secondaires canadiennes et nord-américaines de poursuivre leurs études dans leur langue seconde, ce qui valorise les investissements provinciaux dans les programmes d’immersion de la maternelle à la 12eannée. Les étudiantes et étudiants en immersion française de l’Université ont généralement des moyennes plus élevées que les autres à l’admission, et leur taux de rétention de la première à la deuxième année dépasse 90 %.

Étudiantes et étudiants autochtones

  • L’Université d’Ottawa bénéficie du Financement de l’éducation postsecondaire pour les apprenants autochtones, qui soutient le Conseil de l’éducation autochtone et le Centre de ressources autochtones. Le Centre de ressources autochtones organise des activités sociales et aide les étudiantes et étudiants autochtones éprouvant des difficultés scolaires. De plus, il travaille à réduire l’érosion de l’effectif autochtone.
  • En réponse au rapport de la Commission de vérité et réconciliation, la section des affaires autochtones de l’Université fera l’objet d’une restructuration. La nouvelle structure intégrera le Conseil de l’éducation autochtone et un comité permanent des affaires autochtones.
  • Les étudiantes et étudiants des Premières Nations, inuits et métis ont accès à une gamme complète de programmes de formation dans toutes les disciplines, y compris des programmes intégrant des volets liés aux Autochtones, comme le baccalauréat spécialisé avec majeure en études autochtones (Faculté des arts), le programme de formation de personnel enseignant autochtone (Faculté d’éducation), les mini-cours d’introduction à la médecine (Faculté de médecine) et les cours sur l’économie autochtone.

Autres groupes sous-représentés

  • L’Université d’Ottawa s’efforce de remplir ses engagements en matière d’accessibilité malgré la hausse considérable de ses exigences, y compris des mesures de soutien à l’accessibilité pour les personnes ayant une déficience sensorielle (p. ex., une déficience visuelle). En outre, l’Université travaille à réviser ses politiques d’adaptation et d’accès.
  • Le SASS s’occupe de répondre aux besoins des étudiantes et étudiants en matière de mesures d’adaptation scolaire. En 2015‑2016, le SASS a fait passer plus de 7 000 examens différés.
  • Le SASS offre également des services en santé mentale; il a notamment mené 7 800 séances de counseling en 2015‑2016. De plus, le Service de santé de l’Université donne aux étudiantes et étudiants l’accès à des services de counseling et à des soins psychiatriques spécialisés; le nombre de rendez-vous a dépassé 5 000 en 2016.
  • Le mandat commun du Comité sur l’équité, la diversité et l’inclusion et de l’Association des professeurs de l’Université d’Ottawa a été élargi : il ne traite plus seulement de la représentation des genres sur le campus, mais aussi de la représentation des membres de groupes visés par l’équité, comme les Autochtones, les personnes handicapées et les minorités visibles.

Mesures et cibles

Mesures à l’échelle du système Valeurs prévues pour 2019‑2020
Nombre et proportion des groupes suivants inscrits à l’établissement : 
Étudiantes et étudiants autochtones1 000 (2,8 %)
Étudiantes et étudiants de première génération4 250 (11,8 %)
Étudiantes et étudiants handicapés2 100 (5,9 %)
Étudiantes et étudiants francophones16 000 (45 %)
Proportion des bénéficiaires du Régime d’aide financière aux étudiants de l’Ontario (RAFEO) dans un établissement par rapport au nombre total d’étudiantes et étudiants admissibles dans cet établissement44 %
Nombre de demandes de transfert de crédits et d’inscriptions au transfert de crédits, selon les données recueillies par le Centre de demande d’admission aux universités de l’OntarioDemandes : 1 600
Inscriptions : 160
Mesures propres à l’établissement Cible de 2019‑2020
Nombre de programmes de premier cycle offerts entièrement en français[4]850
Pourcentage de cours de premier cycle offerts en français et en anglais[5]70 %

L’excellence en recherche et son impact

Cette section présente les forces de l’établissement en matière de production de recherches de grande qualité, tant sur le plan de la recherche fondamentale que de la recherche appliquée, par l’intermédiaire d’initiatives qui contribuent à améliorer la réputation de l’Ontario à titre de carrefour mondialement reconnu de la recherche et de l’innovation. Elle reconnaît également que la capacité de recherche est étroitement liée aux études supérieures.

Approche de l’établissement à l’égard de l’excellence en recherche et de son impact

L’Université d’Ottawa est une université axée sur la recherche qui promeut l’excellence en recherche dans une vaste gamme d’activités scientifiques et savantes. Dans les classements nationaux et internationaux indépendants (comme RE$EARCH Infosource, QS World University et Times Higher Education), elle fait constamment partie des trois meilleures universités ontariennes, des 10 meilleures universités de recherche canadiennes et de la tranche supérieure de 2 % des universités au monde. Selon ces sources, l’Université se démarque encore davantage en se hissant parmi les 100 meilleures universités dans plusieurs champs d’études, y compris en sciences infirmières, en géographie, en linguistique, en développement international et en études politiques et internationales. En chimie, en droit, en médecine et en photonique, elle se classe parmi les 150 meilleures universités au monde.

En tant qu’établissement bilingue, l’Université d’Ottawa est fière d’offrir un environnement de recherche en français et en anglais. Le bilinguisme offre de nombreux avantages, y compris des perspectives de collaboration régionales et internationales uniques dont tirent profit les étudiantes et étudiants et les chercheuses et chercheurs. De plus, les chercheuses et chercheurs de l’Université sont encouragés à publier leurs découvertes dans l’une ou l’autre des langues officielles, ce qui élargit la portée des travaux de recherche de l’établissement.

Au cours des dernières années, l’Université d’Ottawa a intensifié ses activités de recherche dans tous les domaines, considérablement amélioré son infrastructure de recherche et entamé d’excellentes collaborations régionales, nationales et internationales. Ces efforts ont bonifié le milieu d’apprentissage, les travaux savants et les découvertes, qui contribuent largement à l’excellence en recherche et en enseignement.

La stratégie de recherche de l’Université d’Ottawa repose sur l’idée fondamentale que la recherche et l’enseignement sont deux activités inséparables qui s’enrichissent mutuellement. En plus de favoriser l’acquisition de connaissances et le respect de priorités sociales comme la santé, la durabilité de l’environnement et l’emploi, la recherche contribue directement à l’innovation en enseignement et à la préparation à l’emploi. C’est pourquoi l’Université d’Ottawa continue de créer de multiples occasions de participer à la recherche pour les étudiantes et étudiants de premier cycle. Par exemple, l’année prochaine, un programme de premier cycle novateur axé sur la recherche en sciences biomédicales s’ajoutera à la liste des nombreux programmes offrant un projet de recherche ou de rotation. Après les deux premières années, les étudiantes et étudiants de ce programme termineront leur formation en participant à diverses rotations de laboratoire et activités d’apprentissage par l’expérience pratique.

L’Université d’Ottawa accorde une grande valeur à l’interdisciplinarité, qu’elle place au cœur de ses efforts pour résoudre les questions sociales les plus pressantes de notre époque. À cet effet, et conformément à son engagement énoncé dans l’Entente 1, elle a réuni des groupes de chercheuses et chercheurs de disciplines et de facultés variées pour qu’ils se penchent sur certains thèmes. Ces groupes ont contribué à augmenter la notoriété de l’établissement, à favoriser les relations internationales, à attirer de grands esprits et à offrir un milieu d’apprentissage exceptionnel. Plus précisément, voici ce qu’a accompli l’Université d’Ottawa :

  • Elle a créé des instituts et des centres de recherche multidisciplinaires et interfacultaires ou interuniversitaires dans des domaines définis comme prioritaires. Citons notamment l’Institut de recherche sur le cerveau, l’Institut de l’environnement, l’Institut de recherche sur la science, la société et la politique publique, le Centre de recherche en photonique, le Centre de recherche sur les matériaux de pointe, et le Centre de droit, politique et éthique de la santé. Ces nouveaux instituts et centres s’ajoutent à d’autres, déjà établis dans des domaines comme la biologie des systèmes (Institut de la biologie des systèmes d’Ottawa), la chimie verte (Centre de recherche et d’innovation en catalyse), l’éducation et la culture. On compte aussi le Centre interdisciplinaire de recherche sur la citoyenneté et les minorités, le Centre de recherche et d’enseignement sur les droits de la personne et le Centre de recherche sur les services éducatifs et communautaires. Ces centres offrent des occasions uniques de renforcement des capacités multidisciplinaires, de découverte en recherche, de collaboration internationale et de partenariat multisectoriel.
  • Elle a créé de multiples occasions d’apprentissage par la recherche, particulièrement au premier cycle. Parmi eux, on trouve le Programme d’initiation à la recherche au premier cycle, les bourses de stage d’été et l’initiative de recherche internationale durant l’été. Au cours des trois dernières années, plus de 1 000 étudiantes et étudiants de premier cycle ont profité de ces programmes d’apprentissage par l’expérience pratique et ont formulé des commentaires extrêmement positifs à leur sujet. De plus, l’Université a créé de nombreuses occasions de recherche dans des disciplines précises, comme le Système intégré de participation à la recherche de l’École de psychologie.
  • Elle a rassemblé une masse critique dans plusieurs des grappes de recherche désignées en recrutant des professeures et professeurs qui ont d’excellentes compétences en recherche, des intérêts convergents et des expertises complémentaires. L’Université peut ainsi offrir un environnement d’enseignement et de formation remarquable et collaborer étroitement avec différents secteurs socioéconomiques. Ces grappes se penchent sur la politique et l’économie environnementales, le droit, l’économie et la gestion de la santé, la science des matériaux, l’intelligence artificielle, la santé du cerveau et la santé mentale, et les maladies chroniques.

Dans l’Entente 1, l’Université d’Ottawa désignait des domaines prioritaires reflétant les priorités gouvernementales et pour lesquels elle possède des atouts indéniables et un avantage concurrentiel. Ces priorités, décrites ci‑dessous, restent au premier plan de l’Entente 2 et sont prises en compte dans toute l’Université, c’est-à-dire dans l’ensemble de ses disciplines et de ses méthodes.

  • Santé, sur les plans clinique, biomédical, politique et économique : les priorités de recherche dans ce domaine de force de l’Université sont le vieillissement en santé, le cerveau, la santé cardiovasculaire, la médecine régénérative, les nouveaux traitements et la recherche visant à modifier les pratiques.
  • Sciences et technologie : la recherche s’effectue avec des leaders mondiaux dans plusieurs domaines, notamment en photonique et en optique quantique, en technologies permettant le développement de la cybersociété (intelligence artificielle et Internet des objets) et en technologies durables et propres (catalyse et science des matériaux).
  • Administration et politiques publiques : l’Université possède des atouts et une portée considérable dans ce domaine prioritaire, y compris en ce qui a trait à l’étude des conflits et aux droits de la personne, à la sécurité, au droit et aux politiques environnementaux ainsi qu’au droit et aux politiques internationaux et comparés.

En collaborant avec des particuliers et des établissements, l’Université d’Ottawa a formé beaucoup de partenariats de recherche locaux, nationaux et internationaux dans ces domaines stratégiques.

À l’échelle locale, l’Université entretient de solides partenariats avec ses cinq hôpitaux affiliés et leurs instituts de recherche. Chaque partenaire a signé une entente d’affiliation commune, ce qui garantit l’harmonisation du plan stratégique de recherche et de formation dans le secteur de la santé. Les partenaires ont conjugué leurs efforts dans le cadre de nombreuses initiatives, ce qui a permis l’acquisition d’équipement de pointe, le recrutement de gens de talent et l’obtention d’investissements de sources extérieures à la province.

L’Université d’Ottawa étant située dans la capitale nationale, elle a le privilège unique de pouvoir coopérer avec des institutions gouvernementales (y compris des laboratoires et des ministères), des entreprises locales et des organisations non gouvernementales. Ces collaborations en recherche offrent aux étudiantes et étudiants d’innombrables occasions d’apprentissage par l’expérience, de formation en milieu de travail et de développement de l’entrepreneuriat. En outre, elles favorisent le transfert de connaissances et la création d’emplois bien rémunérés. L’Université est particulièrement fière de ses partenariats étroits avec les laboratoires et les ministères fédéraux, par exemple de sa collaboration avec le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) qui a donné lieu au Laboratoire mixte pour la science de l’attoseconde, et de ses excellentes relations avec le dynamique secteur de la technologie d’Ottawa.

À l’échelle nationale, l’Université est membre de multiples réseaux de centres d’excellence en plus d’entretenir d’autres partenariats partout au pays. Les membres de son corps professoral dirigent plusieurs initiatives nationales, dont le Réseau de cellules souches, le réseau Biothérapies pour le traitement du cancer, le Partenariat canadien pour le rétablissement de l’AVC et le Consortium pour la recherche sur le Parkinson.

L’Université a également bâti d’importants partenariats internationaux dans ses domaines prioritaires. Des renseignements supplémentaires se trouvent à la section 7.2.

Exemples d’initiatives de l’établissement

Continuum de la santé du cerveau

Les facultés et les hôpitaux de l’Université d’Ottawa accueillent plus de 150 chercheuses et chercheurs de haut calibre qui étudient le cerveau et la santé mentale. L’Institut de recherche sur le cerveau a été créé pour stimuler la recherche et la formation multidisciplinaires dans les domaines de la santé présentant des besoins cliniques et sociaux majeurs. Basé à la Faculté de médecine, l’Institut regroupe des chercheuses et chercheurs de cinq facultés et de cinq hôpitaux. Chef de file dans les domaines des accidents vasculaires cérébraux, des troubles neuromusculaires, des troubles du mouvement et des maladies dégénératives, il a galvanisé la communauté entière, permis de concevoir des programmes de formation et de sensibilisation du public et réussi à attirer des investissements majeurs en subventions de fonctionnement et en fonds d’infrastructure. En associant les recherches fondamentale, clinique, comportementale et socioéthique, le travail de l’Institut a déjà des répercussions sur les pratiques en santé et au sein de la communauté. Au cours des trois dernières années, l’Université d’Ottawa a aussi recruté une douzaine de professeures et professeurs dans le domaine, réunissant une impressionnante masse critique et augmentant sa visibilité et son prestige. L’intérêt et les collaborations qu’elle a ainsi suscités sur la scène internationale ont mené à la mise sur pied d’un centre de recherche neuromusculaire conjointement avec l’Institut NeuroMyoGène de Lyon, en France.

Science et application de la photonique et de l’optique quantique

L’Université d’Ottawa est un chef de file de l’étude et de l’application de la photonique et de l’optique quantique. Toujours en faisant fond sur son excellence et sur ses importantes relations avec la communauté internationale et le secteur privé, elle attire des ressources et des gens de talent provenant de l’extérieur de la province. Elle souhaite réunir toutes les recherches dans le domaine sous un même toit, élaborer des programmes interdisciplinaires pour tous les cycles et faciliter l’échange et le transfert de connaissances. Plusieurs changements notables ont eu lieu durant la période visée par l’Entente 1. En effet, grâce à l’appui de la Fondation canadienne pour l’innovation et du Fonds pour la recherche en Ontario, l’Université a terminé la construction du complexe de recherche et y a installé l’ensemble de ses chercheuses et chercheurs en génie et en physique et leurs équipes. Des programmes interfacultaires en génie physique et en photonique ont été mis sur pied. Des domaines d’application tels que l’énergie solaire, le diagnostic médical, la microscopie et les capteurs ont attiré des investissements considérables du secteur privé, permettant aux étudiantes et étudiants de travailler sur des problèmes concrets. Parmi les partenariats importants avec le secteur privé, citons le premier en son genre avec le géant de l’optique Zeiss. En collaboration avec la société allemande Max-Planck, l’Université a créé le prestigieux Centre Max-Planck-Université d’Ottawa en photonique extrême et quantique, le seul centre de ce type en Ontario, qui témoigne de la brillante réputation de l’établissement. Le Centre offre entre autres aux étudiantes et étudiants des expériences d’apprentissage inégalées et la possibilité d’échanger avec des leaders exceptionnels des secteurs universitaire et privé.

Institut de l’environnement

Cet institut étudie les politiques et l’économie environnementales. Grâce à un excellent groupe de chercheuses et chercheurs en droit et en économie qui travaillent de concert avec des biologistes, des chimistes et des ingénieures et ingénieurs, l’Institut a soutenu d’impressionnantes activités de sensibilisation et initiatives publiques, en plus de concevoir un programme de maîtrise interdisciplinaire très populaire ainsi qu’un programme de doctorat, qui sera lancé prochainement. Les étudiantes et étudiants ont l’occasion de s’attaquer à des problèmes concrets aux côtés de chercheuses et chercheurs éminents, que ce soit à la clinique Écojustice ou dans des projets de recherche (individuels ou en groupe) financés par les subventions de partenariat du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Parmi les activités à fort degré d’engagement, on compte la convocation de la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie, qui rassemble des chefs d’entreprise, des membres d’organisations non gouvernementales, de hauts fonctionnaires et des chercheuses et chercheurs éminents de tout le pays. Le corps professoral de l’Institut fait preuve d’un engagement actif auprès des gouvernements provincial et fédéral. Il illustre l’influence que peut exercer le milieu universitaire sur la formation, l’innovation sociale et les politiques publiques.

Mesures et cibles

Mesures à l’échelle du système Cible de 2019‑2020
Financement des trois conseils (total et part par conseil)Total : Parmi les 3 premières universités ontariennes
CRSH : Parmi les 3 premières universités ontariennes
CRSNG : Parmi les 6 premières universités ontariennes
IRSC : Parmi les 3 premières universités ontariennes
Nombre de documents (total et par professeur à temps plein)17 300 (sur 5 ans)
13,4 par professeur (sur 5 ans)
Nombre de citations (total et par document)176 000 (sur 5 ans)
10,3 (par document sur 5 ans)
Mesures propres à l’établissement Cible de 2019‑2020
Admissions à un programme de doctorat300
Intensité de la recherche par professeur (en dollars), d’après la moyenne sur 3 ans (de 2012 à 2014) de RE$EARCH InfosourceParmi les 3 premières universités ontariennes

Innovation, développement économique et engagement communautaire

Cette section souligne le rôle unique que joue chaque établissement au sein de sa communauté pour stimuler le développement économique de cette dernière et pour mettre sur pied des partenariats dynamiques avec des entreprises, des industries, des membres de la collectivité et d’autres collèges et universités. Elle se concentre sur les groupes régionaux, la formation personnalisée, les activités entrepreneuriales, l’emploi, les efforts de revitalisation de la collectivité, les collaborations internationales et l’accueil d’étudiantes et étudiants étrangers, les partenariats avec les établissements autochtones de l’Ontario et une gamme de programmes qui répondent aux besoins à l’échelle locale et régionale et à plus grande échelle.

Approche de l’établissement à l’égard de l’innovation, du développement économique et de l’engagement communautaire

Innovation

L’Université d’Ottawa s’engage activement auprès de sa communauté, de ses diplômés et de l’écosystème régional. Par exemple, elle fait partie des membres du conseil ayant fondé Investir Ottawa (et de plusieurs organismes l’ayant précédé, comme le Centre de recherche et d’innovation d’Ottawa), en plus d’être un partenaire actif du Centre d’Innovation à Bayview Yards. Les entreprises et les entrepreneuses et entrepreneurs bien établis et en pleine croissance de la région et de l’étranger travaillant dans des domaines axés sur le savoir, comme l’intelligence artificielle, la cybersécurité, les véhicules autonomes, la photonique, la fabrication de pointe, la nanotechnologie, la biotechnologie, les richesses naturelles, la bioéconomie et l’environnement, collaborent avec les chercheuses et chercheurs de l’Université et emploient ses étudiantes et étudiants.

L’Université d’Ottawa collabore avec les secteurs public, privé et à but non lucratif, y compris avec les organismes des administrations fédérale, provinciale et municipale (recherche collaborative, consultation, élaboration de politiques), d’autres établissements d’enseignement, les communautés des Premières Nations, la communauté internationale (dans les consulats et les ambassades), les entreprises en démarrage, les investisseuses et investisseurs, les entrepreneuses et entrepreneurs, ainsi que les entreprises technologiques multinationales. La qualité de l’expérience de chaque étudiante et étudiant constitue la priorité absolue de l’Université, dans ce domaine comme dans toutes ses activités.

Développement économique

En janvier 2016, une étude des retombées économiques publiée par le Conference Board du Canada révélait que l’Université d’Ottawa a une empreinte économique majeure et procure d’importants avantages sur les plans social, culturel et communautaire. Le rapport concluait que :

  • les retombées économiques annuelles de l’Université totalisent de 6,8 à 7,4 milliards de dollars;
  • les activités de l’Université contribuent annuellement pour plus de 1,5 milliard de dollars au produit intérieur brut (PIB) du Canada et procurent plus de 29 500 emplois au pays;
  • grâce à leur grade, les diplômées et diplômés de l’Université d’Ottawa vivant dans la région métropolitaine de recensement d’Ottawa‑Gatineau profitent d’un avantage salarial de 2,3 milliards de dollars annuellement et versent 591 millions de dollars supplémentaires en impôt sur le revenu aux gouvernements fédéral et provincial;
  • les retombées cumulatives des dépenses annuelles en recherche de l’Université de 1971 à 2013 ont contribué pour près de 2,6 milliards de dollars au PIB de l’Ontario en 2013;
  • le rendement social estimatif des dépenses en recherche de l’Université d’Ottawa était de 479 à 958 millions de dollars en 2015;
  • l’Université joue un rôle prépondérant dans l’offre d’enseignement postsecondaire bilingue à Ottawa‑Gatineau et ailleurs, grâce un investissement annuel estimé à 61,3 millions de dollars, dont 30,3 millions qui proviennent des gouvernements fédéral et provincial.

Engagement communautaire

L’Université d’Ottawa coopère avec ses communautés locales, provinciales, internationales et francophones.

En tant qu’établissement urbain, elle participe à des activités qui resserrent le tissu socioéconomique et améliorent la qualité de vie à Ottawa. Par exemple, en partenariat avec la Mission d’Ottawa et l’église First Baptist, l’Université offre le programme Discovery University, qui permet aux personnes sans abri ou à faible revenu de suivre gratuitement des cours universitaires en sciences humaines ou sociales ne donnant pas droit à des crédits. Les cours sont donnés sur le campus par des membres du personnel enseignant, les manuels scolaires et le matériel de cours étant également fournis sans frais. Dans le prolongement de ses services de proximité existants, comme les cliniques d’aide juridique gratuites, l’Université travaille à mettre sur pied une maison communautaire pour regrouper et élargir ses services de façon à répondre aux besoins particuliers de la population du centre-ville.

Depuis plus de 150 ans, l’Université d’Ottawa entretient une relation privilégiée avec les francophones de l’Ontario en favorisant le développement, la croissance et la résilience des communautés de langue française dans toute la province. Aujourd’hui encore, elle joue un rôle majeur dans la survie de ces diverses communautés. Par exemple, elle offre depuis plus de 25 ans un baccalauréat en éducation uniquement en français à Windsor et à Toronto pour mettre du personnel enseignant francophone à la disposition de la population étudiante et des conseils scolaires locaux de langue française. Elle a répondu aux besoins constatés par les francophones en offrant un programme de travail social uniquement en français. Les communautés francophones de la province se voient également renforcées par les diplômées et diplômés de l’Université d’Ottawa de nombreux autres domaines comme les affaires, la santé, le droit, la médecine et les arts. L’Université exerce une influence positive sur tout ce qui compose les dynamiques communautés francophones de l’Ontario. Elle abrite et gère le Centre de recherche en civilisation canadienne-française, la plus grande collection d’archives franco-ontariennes.

Exemples d’initiatives de l’établissement

  • Garage Démarrage : lancé il y a huit ans, Garage Démarrage est un programme d’entrepreneuriat et d’apprentissage expérientiel par cohorte qui a permis la création de 57 entreprises depuis 2010. Ce qui était à l’origine un programme pilote comptant trois équipes a pris de l’expansion pour devenir un programme régional intégré à la communauté entrepreneuriale et hébergé par Investir Ottawa dans le cadre du Programme des accélérateurs de l’entrepreneuriat sur les campus. De plus, 13 autres équipes et entreprises étudiantes ont été invitées à se joindre à la cohorte de l’été 2017.
  • Chaire en génie entrepreneurial de la conception du CRSNG : octroyée à la professeure Hanan Anis en 2015, il s’agit de la première chaire du CRSNG en génie de la conception à être dirigée par une femme et à être consacrée à l’entrepreneuriat. Avec l’appui de plusieurs multinationales et entreprises en démarrage locales, la chaire favorise les interactions étudiantes en matière de génie entrepreneurial sur des projets d’intérêt pour les entrepreneuses et entrepreneurs et promeut le développement des compétences et les relations communautaires à partir de l’atelier Makerspace Richard-L’Abbé et du Maker Mobile.
  • Ponts de l’entrepreneuriat : depuis 2008, le programme de conférences et d’information Ponts de l’entrepreneuriat met les étudiantes et étudiants et les anciens élèves de la Faculté de génie et de l’École de gestion Telfer en relation avec des entrepreneuses et entrepreneurs, des innovatrices et innovateurs et des investisseuses et investisseurs de la communauté à l’occasion d’une série d’événements ayant lieu durant l’année.
  • Carrefour de l’entrepreneuriat : créé en 2014, le Carrefour de l’entrepreneuriat offre des ressources, des programmes, des réseaux et une multitude de possibilités aux étudiantes et étudiants tout au long de leur parcours entrepreneurial, qu’ils en soient simplement à rêver de lancer leur propre entreprise, qu’ils travaillent à concrétiser une nouvelle idée, ou qu’ils désirent acquérir des compétences en entrepreneuriat et en innovation en vue de leur carrière. Le Carrefour insuffle aux étudiantes et étudiants un esprit entrepreneurial qui les porte à considérer le changement non pas comme une source de risque, d’incertitude croissante, de stress et d’anxiété, mais plutôt comme une source d’ouverture, d’espoir, de croissance personnelle et de développement.
  • Complexe STIM : Le complexe consacré aux STIM, annoncé en décembre 2016, est en construction et devrait ouvrir ses portes en avril 2018. À l’intersection des sciences et du génie sur le campus, le complexe STIM constituera le nouveau cœur du district de la découverte de l’Université et abritera des superlaboratoires à aire ouverte, des ateliers Makerspace d’impression 3D et les nouveaux locaux du programme de la Chaire en génie entrepreneurial de la conception, de Garage Démarrage et du Carrefour de l’entrepreneuriat. Le complexe stimulera l’innovation en tant que valeur centrale de l’Université en créant un environnement et une culture d’innovation ouverte et d’échange d’idées, ingrédients essentiels à l’atteinte de l’excellence, à l’avancement des connaissances et à la résilience économique. Ce guichet unique dédié à la créativité, à l’innovation et à l’entrepreneuriat sera le noyau de l’Université d’Ottawa en matière d’activités d’innovation pour les prochaines décennies.
  • Maker Mobile : Le Maker Mobile de l’Université d’Ottawa est un atelier Makerspace en mouvement. Il voyage à temps plein d’un endroit à l’autre, équipé de numériseurs et d’imprimantes 3D, d’outils de découpe au laser et de microcontrôleurs Arduino. En utilisant des technologies avancées, il offre des activités amusantes d’apprentissage pratique aux écoles, aux bibliothèques et aux centres communautaires dans toute la région, complémentant ainsi les programmes scolaires. Le Maker Mobile a entre autres offert des expériences d’apprentissage pratique des STIM en français dans les conseils scolaires francophones du Centre et du sud-ouest de l’Ontario.
  • Centre Michaëlle-Jean pour l’engagement mondial et communautaire : Le Centre favorise la participation et la responsabilité sociales chez les étudiantes et étudiants de l’Université d’Ottawa. Par l’intégration du service bénévole aux programmes d’études grâce à des partenariats communautaires et facultaires, le Centre appuie la population étudiante en contribuant à renforcer les communautés, à amener des changements sociaux positifs et à accroître l’engagement de l’Université à l’échelle locale, nationale et internationale.

Mesures et cibles

Mesures à l’échelle du système Cible de 2019‑2020
Taux d’emploi après l’obtention du diplôme6 mois : 89 %
2 ans : 94 %
Nombre de diplômées et diplômés occupant un poste à temps plein lié à leur domaine d’études89 %
Mesures propres à l’établissement Cible de 2019‑2020
Nombre d’étudiantes et étudiants suivant des cours d’entrepreneuriat[6]Augmentation de 25 % au cours de l’Entente 2
Retombées économiques annuelles[7]Augmentation de 5 % au cours de l’Entente 2

Stratégie en matière d’effectif, orientation des programmes, viabilité et collaborations

Stratégie en matière d’effectif et orientation des programmes

Cette section indique l’effectif de base convenu, sur lequel reposera le financement relatif à l’effectif pour la durée de l’Entente.

Effectif de base

Aux fins de financement, l’effectif de base sera de 85 300,83 unités de subvention pondérées (USP) pour l’Université d’Ottawa. Cette valeur a été déterminée en fonction de l’effectif réel de l’établissement (exprimé en USP) pour l’année scolaire 2016‑2017. L’Université d’Ottawa recevra un financement correspondant à ce niveau d’effectif, sous réserve des politiques énoncées dans le manuel technique de réforme de la formule de financement des universités, version 1.0 (mai 2017).

Effectif admissible au financement prévu

Le tableau ci-dessous montre l’effectif admissible au financement prévu pour l’Université d’Ottawa.

 Prévisions
2017‑2018
Prévisions
2018‑2019
Prévisions
2019‑2020
Premier cycle – Effectif à temps plein 27 53027 50127 492

Remarque : Pour ce tableau, l’effectif à temps plein indiqué doit être celui de la session d’automne seulement.

Allocation de places aux cycles supérieurs – entente 2017‑2020

Le tableau ci-dessous montre pour l’Université d’Ottawa l’allocation de places aux cycles supérieurs admissibles au financement.

 Cible
2017‑2018
Cible 2018‑2019 Cible
2019‑2020
Maîtrise 2 6372 6372 644
Doctorat 1 0821 0821 114
Total 3 7193 7193 758

Remarque : Pour ce tableau, les allocations sont des effectifs à temps plein.

Effectif d’étudiantes et étudiants étrangers prévu

 Prévisions
2017‑2018
Prévision
2018‑2019
Prévision
2019‑2020
Premier cycle
Effectif à temps plein
3 2043 4573 693
Maîtrise
Effectif à temps plein
1 0621 0871 114
Doctorat
Effectif à temps plein
372384385
Effectif total
Effectif à temps plein
4 6384 9285 192

Remarque : L’effectif d’étudiantes et étudiants étrangers comprend ceux qui ne sont pas admissibles au financement.

Stratégie et collaboration en ce qui concerne les étudiantes et étudiants étrangers

Selon le classement de Times Higher Education, l’Université d’Ottawa occupe le 6e rang des universités ontariennes en matière de perspectives internationales. Plus de 5 000 étudiantes et étudiants internationaux sont inscrits à l’Université d’Ottawa; ils représentent environ 12 % de sa population étudiante. L’établissement a noué bon nombre de collaborations et partenariats internationaux, y compris :

  • des laboratoires conjoints avec plusieurs instituts de l’Académie des sciences de Chine;
  • l’École conjointe de médecine Ottawa-Shanghaï offrant des programmes de formation et de recherche;
  • l’institut conjoint Ottawa-Lyon pour la santé neuromusculaire;
  • le Centre Max-Planck-Université d’Ottawa en photonique extrême et quantique;
  • de nombreux partenariats dans le domaine des politiques publiques avec de grands établissements étrangers, dont l’École d’Affaires Internationales de l’Institut d’Études Politiques de Paris (Sciences Po).

L’Université d’Ottawa voit plusieurs avantages non financiers à attirer des étudiantes et étudiants internationaux, y compris :

  • exposer ses étudiantes et étudiants à différentes cultures et façons de penser pour mieux les préparer à faire face à la concurrence dans l’économie mondiale;
  • former des réseaux de recherche internationaux;
  • préserver son bilinguisme;
  • améliorer sa réputation à l’étranger;
  • conscientiser ses étudiantes et étudiants aux avantages de la mobilité.

Objectifs liés aux étudiantes et étudiants internationaux

L’Université d’Ottawa s’attend à ce que son effectif international inscrit augmente pour atteindre environ 6 700 étudiantes et étudiants à temps plein et à temps partiel en 2019‑2020, ce qui représentera approximativement 15 % de sa population étudiante.

Facteurs de risque liés à la recherche d’étudiantes et étudiants internationaux

Le plan de la GES de l’Université d’Ottawa présente les facteurs de risque ci‑dessous liés à la croissance de l’internationalisation.

  • Taux de rétention : le taux de rétention des étudiantes et étudiants internationaux de premier cycle est plus faible que celui de leurs pairs canadiens.
  • Diversité des programmes choisis : près de 80 % des étudiantes et étudiants internationaux de l’Université sont inscrits à des programmes de génie, de gestion et de sciences sociales.
  • Diversité culturelle : plus du tiers des étudiantes et étudiants internationaux de l’Université proviennent de la Chine, ce qui rend l’établissement vulnérable aux changements socioéconomiques pouvant survenir dans ce pays.
  • Droits de scolarité : même si les droits sont semblables à ceux d’établissements comparables, ils représentent un obstacle quand vient le temps d’attirer des étudiantes et étudiants de pays en développement.

Le plan de la GES tient compte de ces facteurs et présentera des stratégies d’atténuation des risques.

Processus d’approbation de la stratégie en matière d’inscription d’étudiantes et étudiants internationaux

La stratégie de recrutement à l’étranger de l’Université se fonde sur son plan de la GES, élaboré sous la direction du vice-recteur aux études et du comité d’administration. On veille ainsi à ce que le plan soit axé sur les priorités scolaires, comme la réussite des étudiantes et étudiants.

Domaines de programme stratégiques qui constituent des atouts pour l’établissement et susceptibles de faire l’objet d’expansion

Domaines de programme constituant des atouts pour l’établissement

  1. Médecine
  2. Sciences de la santé
  3. Sciences
  4. Technologie
  5. Droit
  6. Sciences humaines
  7. Gouvernement et administration
  8. Éducation

Les domaines de programme proposés qui constituent des atouts pour l’établissement visent à éclairer les processus d’approbation de programme.

Domaines de programme susceptibles de faire l’objet d’expansion

  1. Santé
  2. Technologie
  3. Sciences
  4. Affaires publiques et internationales
  5. Éducation

Viabilité financière

Le Ministère et l’Université reconnaissent que la viabilité et la responsabilité financières sont d’une importance capitale pour l’accomplissement du mandat de l’établissement et la concrétisation de la vision de l’Ontario pour le système d’éducation postsecondaire. C’est pourquoi il est entendu :

Qu’il incombe au conseil d’administration et aux cadres supérieurs de l’Université de relever les pressions financières et les problèmes de viabilité, d’en assurer le suivi et de les résoudre. Parallèlement, le Ministère exerce une fonction de gérance financière. Le Ministère et l’Université conviennent de travailler en collaboration à l’atteinte de leur but commun de viabilité financière et de veiller à ce que les Ontariennes et Ontariens aient accès à une gamme complète d’options d’études postsecondaires abordables et de grande qualité, aujourd’hui et à l’avenir.

Que l’Université demeure responsable devant le Ministère pour l’utilisation efficace et efficiente des ressources du gouvernement provincial et des ressources des étudiantes et étudiants couvertes par les directives de politiques du Ministère ou pour les décisions qui ont une incidence sur ces ressources, afin de maximiser la valeur et l’impact des investissements consacrés au système d’éducation postsecondaire.

Mesures à l’échelle du système Données réelles pour 2015‑2016
Ratio du revenu net (pertes)(1,36 %)
Ratio de revenus nets d’exploitation6,43 %
Ratio de la réserve primaire115 jours
Ratio des frais d’intérêt1,17 %
Ratio de viabilité1,85

Collaborations et partenariats de l’établissement

Affiliation avec l’Université Saint-Paul

Quand l’Université d’Ottawa est devenue un établissement public en 1965, l’Université Saint-Paul a été créée à titre d’établissement bilingue affilié doté d’une charte pontificale. L’Université Saint-Paul offre 13 programmes. En tant qu’établissement affilié, elle a sa propre assemblée universitaire, mais ses programmes doivent aussi être approuvés par l’assemblée de l’Université d’Ottawa, qui veille à ce qu’ils répondent aux exigences de qualité communes et soient complémentaires à ses programmes. Cette entente permet à l’Université Saint-Paul et à l’Université d’Ottawa d’offrir des services en commun, comme l’évaluation de l’enseignement, l’inscription, l’accès aux bibliothèques et le soutien aux étudiantes et étudiants.

Partenariats avec d’autres établissements d’enseignement postsecondaire d’Ottawa

L’Université d’Ottawa entretient des collaborations et des partenariats avec divers intervenants de la région. En collaboration avec d’autres établissements d’enseignement postsecondaire d’Ottawa, elle offre plus de 40 programmes dans une vaste gamme de disciplines, dont les affaires, les communications, l’économie, le génie, les neurosciences, les sciences infirmières et le droit. Au total, ces programmes comptent 1 775 étudiantes et étudiants de premier cycle et 1 630 aux cycles supérieurs.

Ottawa, ville de l’éducation

Au cours des trois prochaines années, le Collège Algonquin, l’Université Carleton, La Cité collégiale et l’Université d’Ottawa collaboreront à un projet pilote dans le cadre d’un partenariat unique axé sur les apprenantes et apprenants et sur des méthodes d’enseignement et des parcours de carrière flexibles et personnalisés. Les cours cumulables ne menant pas à un grade viseront essentiellement à développer les compétences nécessaires pour satisfaire les besoins en main-d’œuvre hautement qualifiée des entreprises et de l’industrie à Ottawa et dans la vallée de l’Outaouais.

Les établissements entendent innover et trouver des façons de mettre à profit leur emplacement et leurs forces pour atteindre des objectifs communs d’excellence scolaire ainsi que pour augmenter les occasions de transfert et améliorer la gestion et les processus sous-jacents, tout en nouant des partenariats avec eCampus Ontario et le Conseil ontarien pour l’articulation et le transfert. Grâce à un partenariat unique avec Magnet, LinkedIn et le conseil local de planification en matière d’emploi d’Ottawa, les étudiantes et étudiants auront plus que jamais accès à l’apprentissage intégré au travail, à des parcours vers l’emploi et à de l’information sur le marché du travail.

Ces partenariats et collaborations permettront entre autres d’offrir des programmes courts axés sur les résultats et donnant droit à des attestations et à des certificats cumulables. Les membres du personnel enseignant se réuniront afin d’acquérir une meilleure compréhension du curriculum de chacun des établissements. Les partenaires proposent de nouveaux modes d’enseignement et programmes mixtes.

Les quatre établissements d’enseignement postsecondaire d’Ottawa se sont engagés à collaborer avec les communautés autochtones pour répondre aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation. En effet, les modes de connaissance autochtones seront intégrés au cadre du partenariat, au profit de l’ensemble des étudiantes et étudiants.

Il s’agira du premier partenariat-cadre entre quatre établissements d’une même ville offrant des cours collégiaux et universitaires dans les deux langues officielles du Canada. Grâce à lui, la deuxième ville ontarienne en importance deviendra un laboratoire de programmes d’éducation postsecondaire et de parcours de carrière flexibles et personnalisés. Les établissements aimeraient travailler avec le gouvernement à ce projet pilote pour orienter la politique d’éducation postsecondaire en faveur des étudiantes et étudiants, et pour répondre aux besoins actuels et futurs de l’industrie.

Partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur

  • L’Université d’Ottawa a conclu des ententes de collaboration avec le Collège Algonquin et La Cité collégiale concernant trois programmes en santé dans chacun des deux établissements.
  • L’Université offre des programmes d’études supérieures en sciences, en génie et en économie conjointement avec l’Université Carleton. Les deux établissements ont mis sur pied l’École supérieure d’économie d’Ottawa-Carleton. En tout, 20 programmes sont offerts dans le cadre de cette collaboration. Les deux établissements prévoient d’ailleurs de concevoir ensemble d’autres programmes d’études supérieures.
  • L’Université d’Ottawa collabore aussi avec d’autres universités en ce qui a trait à l’approvisionnement. Elle fait partie de l’Ontario University Procurement Management Association, qui promeut l’approvisionnement stratégique et coopératif et l’échange éthique de renseignements entre ses membres et affiliés. Grâce à diverses relations et initiatives de collaboration, l’Université d’Ottawa peut également échanger des renseignements avec d’autres universités concernant de nombreux projets comme l’achat au paiement. Ces collaborations permettent à l’Université d’optimiser son approvisionnement stratégique en discutant des pratiques exemplaires et, à l’occasion, d’accroître ses économies d’échelle.
  • L’Université d’Ottawa fait aussi partie du Consortium pour le transfert des crédits universitaires, un programme de parcours de transfert de crédits. Chaque année, elle accueille près de 2 000 étudiantes et étudiants en vertu d’ententes de mobilité étudiante et de transfert de crédits avec d’autres établissements d’enseignement postsecondaire ontariens, canadiens et étrangers. L’Université coopère avec d’autres établissements offrant des programmes en français pour élargir son curriculum à l’aide de programmes conjoints et du transfert de crédits.
  • L’Université d’Ottawa est membre de l’Association des universités de la francophonie canadienne, qui administre principalement le Consortium national de formation en santé. Elle est une leader au sein de ce groupe qui promeut la recherche et la formation de professionnelles et professionnels de la santé travaillant auprès de minorités linguistiques partout au Canada.
  • L’Université est membre de l’U15, qui regroupe les 15 universités canadiennes à plus forte intensité de recherche.
  • L’Université d’Ottawa est un membre très actif de l’Association des bibliothèques de recherche du Canada, qui favorise l’accès aux ressources documentaires de divers établissements, y compris de Bibliothèque et Archives Canada.
  • L’Université d’Ottawa a accepté d’aider à la mise sur pied d’une université de langue française à Toronto pour mieux servir les francophones.

Partenariats avec des organismes publics

  • Les facultés des Sciences de la santé, de Médecine et des Sciences sociales et l’École de gestion Telfer ont signé des ententes avec l’Hôpital d’Ottawa, le Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, l’Hôpital Montfort, l’Hôpital Élisabeth-Bruyère, le Royal et l’Institut de cardiologie. Ces ententes aident les futurs professionnels et professionnelles de la santé à trouver des stages. Le réseau représente un atout majeur pour les initiatives de recherche, par exemple la collaboration avec le Centre de réadaptation post-AVC, l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa et l’Institut de recherche sur le cerveau.
  • Grâce à une collaboration entre OC Transpo et les établissements d’enseignement supérieur de la région d’Ottawa-Carleton, les étudiantes et étudiants à temps plein reçoivent l’U-Pass, un laissez-passer qui leur permet d’utiliser le transport en commun gratuitement.
  • L’École de musique de la Faculté des arts entretient des relations étroites avec l’Orchestre symphonique d’Ottawa et l’Orchestre du Centre national des Arts. De nombreux membres du corps professoral de l’École font partie de ces orchestres.
  • L’Université collabore aussi avec le Musée canadien de la nature. Des embauches mixtes ont été effectuées dans le cadre de leur entente.
  • Un partenariat entre Statistique Canada, l’Université d’Ottawa, l’Université Carleton et l’Université du Québec en Outaouais a mené à la création du Centre de données de recherche de Carleton, Ottawa, Outaouais, situé sur le campus de l’Université d’Ottawa. Ce centre est une ressource essentielle pour les membres de la population étudiante et du corps professoral qui souhaitent consulter des données détaillées de Statistique Canada. Au fil du temps, le développement de cette relation stratégique mènera à des initiatives de recherche en santé et en socioéconomie fondées sur des mégadonnées à l’Université d’Ottawa.

Le Laboratoire mixte pour la science de l’attoseconde fait d’Ottawa la capitale mondiale de la science de l’attoseconde. Situé dans les locaux du CNRC (promenade Sussex), le Laboratoire constitue un ajout unique à la gamme d’outils photoniques de l’Université, où le professeur Paul Corkum, du Département de physique, son équipe et ses étudiantes et étudiants peuvent intensifier les recherches dans un domaine au potentiel stratégique phénoménal.

  • Les facultés des Sciences sociales et des Arts ont établi un partenariat avec le Musée des sciences et de la technologie du Canada pour créer le premier laboratoire interactif en action visant à comprendre le développement du bilinguisme.

Partenariats avec des universités dans le reste du monde

  • L’Université d’Ottawa a noué des partenariats avec nombre d’établissements étrangers pour soutenir la collaboration en recherche. La plupart de ces collaborations concernent aussi la mobilité des étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs et des membres du corps professoral.
  • L’Université d’Ottawa a établi un solide partenariat avec l’Université Jiao Tong de Shanghaï, lequel a mené à la création de la première école sino-canadienne au monde, l’École conjointe de médecine Ottawa-Shanghaï. La première cohorte, constituée de 30 étudiantes et étudiants chinois, a commencé le programme en septembre 2016. De plus, l’Université d’Ottawa et l’Université Paris Descartes ont conclu un partenariat d’échanges universitaires pour les étudiantes et étudiants en médecine en 2008.
  • La Faculté des sciences de la santé héberge le premier et le seul International Longevity Centre au Canada, qui s’est joint au réseau mondial ILC Global Alliance en mai 2015. Ce réseau est un consortium multinational qui se concentre sur l’optimisation du potentiel des membres de diverses sociétés à vivre plus longtemps et sainement.
  • Depuis 2012, l’Université d’Ottawa et l’Institut Max-Planck pour la science de la lumière entretiennent une étroite collaboration en recherche sous forme d’échanges d’effectif et de personnel, d’ateliers internationaux et de projets de recherche communs. La réussite de cette collaboration a convaincu la société Max-Planck de la pertinence d’établir un Centre Max-Planck pour consolider ces assises.
  • En 2014, l’Université d’Ottawa, l’Université Claude Bernard Lyon 1 et les Hospices Civils de Lyon ont jeté les bases d’un nouveau partenariat en sciences de la vie, en sciences de la santé et en médecine. Des stages et des initiatives de recherche sont en cours.
  • Le Département de criminologie de la Faculté de sciences sociales a récemment créé une option de double diplomation à la maîtrise avec l’Université catholique de Louvain en Belgique.

Partenariats avec des organismes internationaux

  • L’Université d’Ottawa est un membre fondateur de CALDO, un consortium de cinq des meilleures universités de recherche canadiennes qui établit des partenariats stratégiques avec des gouvernements étrangers, des agences de parrainage et des groupes d’universités pour permettre aux étudiantes et étudiants et aux chercheuses et chercheurs d’Amérique latine d’obtenir un accès privilégié à une vaste gamme de programmes et d’installations de recherche des établissements membres.
  • L’Université d’Ottawa est un membre actif de l’Agence universitaire de la Francophonie.
  • L’Université d’Ottawa est un membre fondateur de l’Organisation universitaire interaméricaine, mise sur pied en 1980 pour favoriser le développement de relations internationales, améliorer la qualité de l’information universitaire et promouvoir la collaboration entre les établissements d’enseignement supérieur en Amérique. L’actuel recteur de l’Université d’Ottawa représente les universités canadiennes membres de l’Organisation et de son conseil d’administration.

Engagements du ministère/gouvernement

  • Le cycle 2017-2020 du processus d’élaboration des ententes de mandat stratégiques (EMS2) est axé sur la mise en œuvre des premières étapes du nouveau modèle de financement et sur la démonstration de l’engagement continu de tous les collèges et toutes les universités envers la réussite des étudiants. La croissance future de ces établissements sera financée uniquement au moyen de changements apportés à leur fourchette d’effectifs financée, à la suite de négociations. Lors du cycle d’élaboration des EMS2, le ministère poursuivra son étroite collaboration avec les établissements d’enseignement afin de s’assurer que tous les aspects du modèle de financement sont mis en œuvre.
  • Dans une note de service du 7 mars 2017 envoyée aux collèges et aux universités, le ministère s’était engagé à ce que le processus d’élaboration des EMS2 (2017-2020) soit une phase de transition permettant d’établir, de façon collaborative et mixte, des mesures et des cibles de rendement associées au financement qui seront intégrées aux EMS3 (2020-2023). Le ministère réaffirme cet engagement et rappelle que les mesures et les cibles des EMS2 ne sont pas associées au financement pour l’instant, mais qu’elles le seront dans les EMS3 et qu’elles constituent donc un point de départ pour les discussions à venir avec le secteur. Les collèges et les universités auront l’occasion de changer ou de modifier les mesures en question avant qu’elles soient intégrées à leur EMS3. Le ministère consultera par ailleurs d’autres intervenants dans le cadre de discussions visant à développer une stratégie à grande échelle sur les mesures.
    • Le ministère s’engage à mettre en place un groupe de travail mixte pour chaque secteur, à entamer des discussions détaillées sur les mesures et les cibles à l’automne 2017 et à solliciter des commentaires sur la méthode permettant de mesurer le rendement dans les EMS3.
  • Les collèges, les universités et le ministère tirent tous parti de processus transparents et exempts de chevauchement. Le ministère s’engage à collaborer avec les collèges et les universités afin de continuer à simplifier les processus et à chercher des occasions de réduire davantage le fardeau administratif (en partie grâce à un meilleur accès à de nouveaux outils), notamment en réduisant ou en éliminant les exigences de production de rapports qui sont répétitives.
  • Dans le cadre des discussions sur les EMS2, le ministère a pris connaissance de préoccupations concernant les défis associés à la prestation d’un large éventail de programmes aux étudiants francophones et francophiles, notamment en ce qui a trait aux coûts et au financement. Le ministère s’engage, dès l’automne 2017, à consulter les établissements dont le mandat officiel inclut la prestation de programmes bilingues ou de langue française afin de tenir compte de ces préoccupations et d’examiner la prestation des programmes de langue française
  • En 2016, le prolongement du cadre stratégique actuel en matière de frais de scolarité a été annoncé afin d’appuyer une importante réforme du Régime d’aide financière aux étudiantes et étudiants de l’Ontario (RAFEO). Le ministère consultera les secteurs collégial et universitaire au sujet du prochain cadre stratégique sur les frais de scolarité, notamment pour discuter de certaines irrégularités au niveau des frais de scolarité dans certains programmes professionnels, à la suite de changements apportés à la politique sur les frais de scolarité. Les collèges seront aussi consultés afin de comparer leurs frais de scolarité à ceux prescrits par les cadres stratégiques sur les frais de scolarité comparables en vigueur ailleurs au Canada
  • Au cours des dernières années et pendant le processus d’élaboration des EMS, nous avons constaté un intérêt croissant à l’égard de la création d’une nouvelle dénomination polytechnique dans le système d’éducation postsecondaire de l’Ontario. Le ministère s’engage, dès l’automne 2017, à réaliser un examen afin d’établir si les avantages qu’en tireraient les étudiants et les employeurs sont suffisants pour justifier un tel changement. Le ministère s’engage à collaborer avec les secteurs dans le cadre de cet examen.
  • Le ministère s’engage à poursuivre sa collaboration avec les universités afin d’évaluer le besoin anticipé de places supplémentaires aux cycles supérieurs dans des programmes qui sont en cours de développement.
  • À partir de l’automne 2017, le ministère, en collaboration avec les universités, s’engage à examiner la subvention pour les universités du Nord afin de déterminer si les critères d’accessibilité et d’attribution de cette subvention sont équitables.

[1] Espace d’apprentissage par équivalent temps plein : nombre de mètres carrés nets d’espace d’apprentissage attribuable par ETP chaque automne.

[2] Nombre de stages de travail dans le cadre d’un programme d’éducation coopérative : nombre de stages de travail réalisés par des étudiantes et étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs dans un poste temporaire lié à leur domaine d’études. Chaque stage dure de 13 à 17 semaines.

[3] Nombre total de visites d’étudiantes et étudiants dans les différents espaces d’apprentissage novateurs de l’Université d’Ottawa durant l’année scolaire. Parmi les espaces d’apprentissage novateurs, on compte les ateliers Makerspace, le centre d’apprentissage, les laboratoires de simulation et l’espace en ligne Brightspace. L’utilisation des espaces physiques sera indiquée séparément de celle des espaces virtuels. Comme il s’agit d’une nouvelle méthode pour mesurer l’utilisation des espaces d’apprentissage novateurs, l’Université d’Ottawa travaillera à l’établissement d’une valeur de référence en 2017‑2018.

[4] Nombre de programmes de premier cycle offerts à l’Université d’Ottawa dans le cadre desquels il est possible d’obtenir, avec le français comme langue d’enseignement, tous les crédits nécessaires dans une période d’études à temps plein de durée normale.

[5] Pourcentage de cours de premier cycle offerts en français et en anglais par rapport au nombre total de cours de premier cycle offerts à l’Université.

[6] Nombre d’étudiantes et étudiants suivant des cours désignés comme des cours d’entrepreneuriat : nombre total d’étudiantes et étudiants inscrits durant les sessions d’automne, d’hiver et de printemps-été à l’un des cours suivants à l’Université : ADM3313, ADM4903, ADM4313, ADM4314, ADX6262, ADX6271, GNG4120, GNG4520, MBA6262. (Remarque : il s’agit d’exemples et non d’une liste exhaustive.)

[7] Retombées économiques : contribution économique et sociale directe et indirecte de l’Université aux économies locale, régionale et nationale.

Entente de mandat stratégique pour 2014-2017 : Université d’Ottawa