Projections démographiques pour l’Ontario
Renseignements sur les projections démographiques de 2023 à 2051 pour l’Ontario et ses 49 divisions de recensement.
978-1-4868-8306-6 French HTML - Projections démographiques pour l’Ontario, 2023–2051
Carte des divisions de recensement de l'Ontario
Introduction
Le présent rapport renferme les projections démographiques pour l’Ontario et chacune de ses 49 divisions de recensement, selon l’âge et le genre, à partir de l’année de base 2023 jusqu’en 2051. Ces projections ont été publiées par le ministère des Finances de l’Ontario à l’automne 2024.
Le ministère des Finances publie une mise à jour annuelle des projections démographiques afin de refléter les données historiques et les tendances les plus récentes. Cette mise à jour est fondée sur les estimations démographiques de 2023 de Statistique Canada (publiées en may 2024 et fondées sur le recensement de 2021) et inclue des changements aux projections reflétant les tendances les plus récentes relatives à la fécondité, la mortalité et la migration.
Les nouvelles projections comportent trois scénarios pour l’Ontario. Le scénario moyen ou de référence est considéré comme le plus probable si les tendances récentes se maintiennent. Les scénarios de croissance faible et de croissance forte délimitent une fourchette de prévision raisonnable en fonction de changements plausibles dans les composantes de la croissance démographique. Les projections pour chacune des 49 divisions de recensement sont élaborées pour le scénario de référence seulement.
Ces projections démographiques ne représentent pas les objectifs des politiques du gouvernement de l’Ontario ni les résultats démographiques désirés. Elles n’intègrent pas non plus d’hypothèses explicites relativement à l’économie ou à la planification. Les projections sont élaborées en appliquant une méthodologie démographique standard où les hypothèses de croissance démographique découlent des tendances récentes dans tous les courants migratoires et de l’évolution continuelle des taux de fécondité et de mortalité à long terme dans chaque division de recensement. Les projections concernant les divisions de recensement sont cumulées afin d’obtenir le total pour l’Ontario.
Le rapport comprend une série de tableaux statistiques détaillés sur les nouvelles projections. Les principaux termes démographiques sont définis dans le glossaire.
Points saillants
Voici les points saillants du scénario de référence des nouvelles projections de 2023 à 2051
- Les projections prévoient pour la population de l’Ontario une croissance de 41,7 %, soit une hausse de plus de 6,5 millions, au cours des 28 prochaines années, passant d’un chiffre estimé de 15,6 millions au 1er juillet 2023 à plus de 22,1 millions d’ici le 1er juillet 2051.
- La population provinciale devrait croître rapidement à court terme, augmentant à un rythme annuel de 3,4 % en 2023–2024 et de 1,6 % en 2024–2025. Le taux de croissance devrait ensuite tomber à 0,5 % d’ici 2027–2028, avant de revenir à une croissance plus rapide de 1,3 % en 2029–2030. Par la suite, le taux de croissance démographique ralentira lentement au fil du temps, pour atteindre 1,2 % d’ici 2050–2051.
- Selon les projections, la migration nette représentera 97 % de toute la croissance démographique de la province de 2023 à 2051, avec les 3 % restants attribuables à l’accroissement naturel.
- Selon les projections, la population âgée de 65 ans et plus augmentera de manière significative, passant de 2,9 millions de personnes ou 18,3 % de la population totale en 2023 à 4,7 millions ou 21,3 % d’ici 2051. La croissance rapide de la part et du nombre des personnes âgées continuera au cours de la période 2023–2031, alors que les dernières cohortes de la génération du baby‑boom atteindront l’âge de 65 ans. Après 2031, la croissance du nombre de personnes âgées ralentira considérablement. Au cours des projections, la part de personnes âgées au sein de la population totale devrait culminer à 21,6 % en 2037.
- Selon les projections, le nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans augmentera de façon modérée, passant de 2,3 millions en 2023 à 3,0 millions d’ici 2051. La part des enfants au sein de la population totale baissera de 14,9 % en 2023 à 13,4 % en 2041, pour ensuite augmenter lentement jusqu’à 13,6 % en 2051.
- Selon les projections, la population âgée de 15 à 64 ans augmentera pour passer de 10,4 millions en 2023 à 14,4 millions d’ici 2051. La part de population de ce groupe d’âge au sein de la population totale devrait diminuer jusqu'au milieu des années 2030, passant d'un sommet de 67,1 % en 2024 à un creux de 64,9 % en 2037. Par la suite, cette part devrait rester relativement stable pour atteindre 65,1 % d'ici 2051.
- Chacune des six régions de la province devrait connaître une croissance démographique au cours de la période de projection. La région du Centre de l’Ontario connaîtra la plus forte croissance, avec une population qui augmentera de 1,6 millions (+46,8 %), passant de 3,5 millions en 2023 à 5,1 millions d’ici 2051. La région du grand Toronto (RGT) connaîtra la plus forte augmentation de population, ajoutant plus de 3,0 millions d'habitants d’ici 2051, avec une croissance de 41,4 %, passant de 7,4 millions en 2023 à 10,4 millions d'ici 2051. La part de la RGT au sein de la population provinciale totale devrait être de 47 % en 2051, soit la même part qu’en 2023.
- Dans toutes les régions, la structure par âge subira un vieillissement. La RGT demeurera la région ayant la structure par âge la plus jeune, en raison d’une forte migration internationale et d’un accroissement naturel positif.
Résultats des projections
Scénarios de référence, de croissance faible et de croissance forte
Les projections du ministère des Finances établissent trois scénarios de croissance pour la population de l’Ontario jusqu’en 2051. Le scénario de croissance moyenne ou scénario de référence est considéré comme le plus probable si les tendances récentes se maintiennent. Les scénarios de croissance faible et de croissance forte délimitent une fourchette de prévision en fonction de changements plausibles dans les composantes de la croissance démographique. La population est projetée pour chacune des 49 divisions de recensement, mais pour le scénario de référence seulement. Les diagrammes et les tableaux inclus au présent rapport illustrent le scénario de référence, à moins d’une indication contraire.
Ces trois scénarios prévoient tous que la population de l’Ontario connaîtra une croissance de 2023 à 2051. Selon le scénario de référence, la population devrait augmenter de 41,7 %, soit une hausse de plus de 6,5 millions au cours des 28 prochaines années, passant de 15,6 millions au 1er juillet 2023 à plus de 22,1 millions d’ici le 1er juillet 2051.
La population provinciale devrait croître rapidement à court terme, augmentant à un rythme annuel de 3,4 % en 2023–2024 et de 1,6 % en 2024–2025. Le taux de croissance devrait ensuite tomber à 0,5 % d’ici 2027–2028, avant de revenir à une croissance plus rapide de 1,3 % en 2029–2030. Par la suite, le taux de croissance démographique ralentira lentement au fil du temps, pour atteindre 1,2 % d’ici 2050–2051.
Le scénario de croissance faible prévoit une augmentation de la population de 23,0 % (3,6 millions) pour atteindre 19,2 millions d’habitants d’ici 2051. Le scénario de croissance forte prévoit une hausse de 61,7 % (9,6 millions), avec plus de 25,2 millions de personnes d’ici la fin de la période de projection.
Selon les projections du scénario de croissance faible, le taux annuel de croissance démographique devrait diminuer rapidement au cours des cinq premières années des projections, passant de 2,4 % en 2023–2024 à une décroissance démographique de 0,1 % en 2026–2027 et 2027–2028. Par la suite, la population recommencera à croître, atteignant un rythme d’augmentation de 0,9 % en 2029–2030, suivi d’un ralentissement progressif au fil du temps pour atteindre 0,7 % d’ici 2050–2051. Selon les projections du scénario de croissance forte, le taux de croissance annuel de la population devrait également chuter rapidement au cours des cinq premières années projetées, passant de 4,4 % à 1,0 % d'ici 2027–2028. Le taux remontera par la suite à 1,7 % en 2029–2030, pour ensuite ralentir graduellement, atteignant 1,6 % d'ici 2050–2051.
Les composantes de la croissance démographique en Ontario
Chaque année, la contribution de l’accroissement naturel et celle de la migration nette à la croissance démographique varient. Les tendances touchant l’accroissement naturel évoluent lentement, alors que la migration nette peut être plus volatile, en raison essentiellement des fluctuations de la migration interprovinciale et des variations de la migration internationale. Par exemple, au cours des dix dernières années, la part de la croissance démographique découlant de la migration nette a atteint un creux de 53 % en 2014–2015 et un sommet de 97 % en 2022–2023.
La moyenne annuelle des niveaux de migration nette en Ontario a été de près de 177 000 au cours de la dernière décennie, atteignant un creux de 49 000 en 2014–2015 et un sommet de 448 000 en 2022–2023. Le nombre de naissances a diminué tranquillement et les décès ont augmenté plus rapidement, alors que l’accroissement naturel a diminué, passant de 46 000 à 15 000 par an au cours des dix dernières années.
Récemment, la migration nette a été affectée par les perturbations liées à la pandémie de COVID-19, passant de 212 000 en 2018–2019 à 60 000 en 2020–2021. Cependant, les deux dernières années ont vu la migration nette atteindre des records de 283 000 en 2021–2022 et 448 000 en 2022–2023. Même si l’immigration était en hausse, les niveaux de migration nette très élevés observés récemment sont principalement dus à une augmentation rapide du nombre de résidents non permanents.
À moyen terme, à mesure que la variation nette du nombre de résidents non permanents passera de ses niveaux élevés actuels aux baisses annuelles annoncées par le gouvernement fédéral (plus de détails sur ce sujet ci-dessous), la migration nette passera d’un niveau projeté de 528 000 en 2023–2024 à 70 000 d’ici 2027–2028. Par la suite, la migration nette devrait rebondir pour atteindre 209 000 en 2029–2030 et augmenter progressivement au cours du reste de la période de projection, jusqu’à 255 000 d’ici 2050–2051. La part de la croissance démographique imputable à la migration nette devrait diminuer de 98 % en 2023–2024 à 87 % en 2027–2028, rebondir à 96 % en 2029–30, puis augmenter lentement par la suite pour atteindre plus de 99 % d’ici 2051.
Les niveaux futurs d’accroissement naturel devraient diminuer lentement, passant de 13 000 en 2024–2025 à moins de 2 000 d’ici 2050–2051. La part de la croissance démographique imputable à l’accroissement naturel devrait passer de 2 % en 2023–2024 à 13 % en 2027–2028, puis chuter à 4 % en 2029-30 et continuer lentement à diminuer par la suite pour atteindre moins de 1 % d’ici 2051.
Le nombre de décès devrait augmenter avec le temps, à mesure que les grandes cohortes de baby-boomers continuent de vieillir. D’ici 2031, tous les baby-boomers auront 65 ans ou plus. Le nombre annuel de décès devrait passer de 126 000 en 2023–2024 à 192 000 d’ici 2050–2051.
Les naissances devraient également augmenter au cours de la période de projection, mais à un rythme légèrement plus lent que les décès. La hausse des naissances sera alimentée à court terme par le passage de l’écho du baby-boom (enfants des baby-boomers) aux années pic de fécondité et ensuite par la croissance démographique propulsée par les jeunes migrants internationaux. Le nombre annuel de naissances devrait passer de 137 000 en 2023–2024 à 194 000 d’ici 2050–2051.
Structure par âge
D’ici 2051, chaque âge comptera en Ontario plus de personnes qu’en 2023, avec beaucoup plus de personnes très âgées et d’adultes d’âge moyen. Les baby-boomers, dont les plus grandes cohortes étaient âgées d’environ 60 ans en 2023, auront rejoint la tranche d’âge des 80 ans et plus. Le nombre d'adultes âgés de 35 à 55 ans connaîtra également une augmentation relativement importante, stimulée par la forte migration internationale continue vers la province.
L'âge médian de la population de l'Ontario devrait poursuivre sa baisse actuelle à court terme, passant de 40,0 ans en 2023 à 39,3 ans d'ici 2025. Cette baisse de l'âge médian, alimentée par le récent afflux massif de jeunes migrants internationaux vers la province, sera suivie d'une augmentation progressive jusqu'à 42,6 ans d'ici 2051. De même, l'âge médian des femmes devrait baisser initialement de 41,4 à 40,8 ans d'ici 2025, puis augmenter progressivement pour atteindre 43,7 ans d'ici 2051. L'âge médian des hommes devrait aussi diminuer dans un premier temps de 38,5 à 37,9 ans d'ici 2025, puis augmenter au cours du reste des projections pour atteindre 41,6 ans d’ici 2051.
Selon les projections, la population âgée de 65 ans et plus augmentera de manière significative, passant de 2,9 millions de personnes ou 18,3 % de la population totale en 2023 à 4,7 millions ou 21,3 % d’ici 2051. Pour la première fois en 2016, les personnes âgées étaient plus nombreuses que les enfants âgés de 0 à 14 ans.
Selon les projections, au début des années 2030, lorsque tous les membres de la génération du baby‑boom auront dépassé l’âge de 65 ans, l’accroissement du nombre de personnes âgées ralentira sensiblement. Au cours des projections, la part de personnes âgées au sein de la population totale devrait culminer à 21,6 % en 2037. Le taux de croissance annuel du groupe des personnes âgées diminuera et passera d’une moyenne de 3,1 % entre 2023 et 2031 à 1,3 % d’ici la fin de la période de projection.
Parmi les personnes âgées, ce sont les groupes les plus âgés qui connaîtront la croissance la plus rapide. Selon les projections, le nombre de personnes de 75 ans et plus fera plus que doubler, passant de 1,3 million en 2023 à plus de 2,7 millions d’ici 2051. Le nombre de personnes âgées de plus de 90 ans fera plus que tripler, passant de 143 000 à 495 000 personnes.
Il existe un déséquilibre important entre les proportions de femmes et d’hommes dans les groupes plus âgés, en raison de l’espérance de vie plus courte des hommes. La proportion des femmes parmi les personnes les plus âgées demeurera supérieure à celle des hommes, tout en diminuant légèrement du fait que l’espérance de vie des hommes devrait augmenter relativement plus rapidement que celle des femmes. En 2023, il y avait 31 % plus de femmes que d’hommes dans le groupe des 75 ans et plus. D’ici 2051, les femmes seront 28 % plus nombreuses que les hommes dans le groupe des 75 ans et plus.
Selon les projections, le nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans augmentera de façon modérée, passant de 2,3 millions en 2023 à 3,0 millions d’ici 2051. La part des enfants au sein de la population totale baissera de 14,9 % en 2023 à 13,4 % en 2041, pour ensuite augmenter lentement jusqu’à 13,6 % en 2051.
Selon les projections, la population âgée de 15 à 64 ans augmentera pour passer de 10,4 millions en 2023 à 14,4 millions d’ici 2051. La part de population de ce groupe d’âge au sein de la population totale devrait diminuer jusqu'au milieu des années 2030, passant d'un sommet de 67,1 % en 2024 à un creux de 64,9 % en 2037. Par la suite, cette part devrait rester relativement stable pour atteindre 65,1 % d'ici 2051.
Le taux de croissance de la population âgée de 15 à 64 ans diminuera rapidement initialement et connaîtra une légère décroissance en 2026-2027 et 2027-2028 à mesure que le nombre de résidents non permanents en Ontario diminue. Par la suite, le rythme de croissance annuel de la tranche d’âge de 15 à 64 ans devrait osciller entre 1,1 % et 1,3 % jusqu’en 2051.
Au sein du groupe d’âge des 15 à 64 ans, le nombre de jeunes âgés de 15 à 24 devrait augmenter initialement, passant de 2,0 millions en 2023 à 2,2 millions d’ici 2026. De 2026 à 2028, de légères baisses annuelles sont prévues, suivies d’un retour à des augmentations progressives sur le reste de l’horizon de projection jusqu’à près de 2,6 millions. La part des jeunes dans la population totale devrait augmenter dans un premier temps de 12,8 % en 2023 à 13,5 % d’ici 2025, suivie d’une baisse progressive jusqu’à 11,5 % en 2051.
Toujours selon les projections, le nombre de personnes âgées de 25 à 44 ans augmentera au cours de la période de projection et passera de 4,5 millions en 2023 à 6,2 millions d’ici 2051, tandis que leur part de la population augmentera initialement de 28,7 % à 30,0 % d’ici 2034, pour ensuite redescendre à 28,2 % d’ici 2051.
Le nombre de personnes âgées de 45 à 64 ans demeurera plutôt stable juste en dessous des 4,0 millions jusqu’en 2032. La croissance de ce groupe reprendra à partir du début des années 2030 pour atteindre 5,6 millions d’ici 2051. La part de ce groupe dans l’ensemble de la population diminuera initialement de 25,3 % en 2023 à 22,5 % d’ici 2033, pour ensuite remonter à 25,3 % d’ici 2051.
Déterminants démographiques des changements régionaux de la population
Les principaux déterminants des tendances démographiques régionales sont la structure par âge actuelle, la vitesse de l’accroissement naturel et les mouvements migratoires d’entrée et de sortie de chaque région de l’Ontario. Ces déterminants varient considérablement parmi les 49 divisions de recensement qui forment les six régions géographiques de l’Ontario et entraînent des différences importantes dans les projections démographiques.
La structure par âge régionale actuelle influe fortement sur les naissances et les décès projetés. Une région ayant une part plus élevée de sa population formée de personnes âgées enregistrera vraisemblablement un plus grand nombre de décès à l’avenir qu’une région de taille comparable où la population est plus jeune. De même, une région ayant une grande part de jeunes adultes dans sa population devrait connaître un plus grand nombre de naissances qu’une région de taille comparable ayant une structure par âge formée de personnes plus âgées. En outre, étant donné que les taux de migration varient selon l’âge, la structure par âge d’une région ou d’une division de recensement aura une incidence sur la migration de sa population.
En raison du vieillissement général de la population, la plupart des divisions de recensement de l'Ontario (31 sur 49) ont connu un accroissement naturel négatif en 2022–2023, où les décès ont dépassé les naissances. Cette situation devrait se poursuivre pendant la période de projection. Même si elles continueront de représenter la majorité des divisions de recensement, la population combinée des 37 divisions de recensement ayant un accroissement naturel négatif d’ici 2051 ne représentera que 36 % de la population de l’Ontario.
Dans un grand nombre de divisions de recensement de l’Ontario où l’accroissement naturel était habituellement le principal, voire le seul facteur de croissance démographique, cette croissance a déjà ralenti, une tendance qui se poursuivra vraisemblablement à mesure que la population vieillira.
La migration est le plus important facteur de croissance démographique pour l’Ontario et pour la plupart de ses régions. Selon les projections, les gains migratoires nets, qu’ils soient de sources internationales, d’autres parties du Canada ou d’autres régions de l’Ontario, constitueront la principale source de croissance démographique dans presque toutes les divisions de recensement.
Selon les projections, les grandes régions urbaines, en particulier la région du grand Toronto (RGT), qui accueillent la plupart des migrants internationaux en Ontario, connaîtront les niveaux de croissance les plus élevés. Dans d’autres régions comme le Centre de l’Ontario, le maintien des gains migratoires provenant des autres régions de la province sera une source clé de croissance démographique. Certaines divisions de recensement du Nord de l’Ontario ont tendance à ne recevoir qu’une petite partie de la migration internationale et subissent une migration nette négative, principalement de jeunes adultes, ce qui réduit leur croissance démographique future.
Croissance démographique régionale
Selon les projections, la RGT connaîtra la plus forte augmentation de population parmi les régions, représentant un peu plus de 47 % de la croissance démographique nette de l’Ontario jusqu’en 2051. Sa population passera de 7,4 millions d’habitants en 2023 à plus de 10,4 millions en 2051. La part de la région dans la population totale de l’Ontario devrait diminuer dans un premier temps, passant de 47,0 à 46,5 % d’ici 2029, puis remonter à 47,0 % d’ici 2051.
Selon les projections, au sein de la RGT, la population de Toronto passera de 3,1 millions en 2023 à 4,2 millions en 2051, soit un gain de 1,1 million de personnes, le plus important parmi les divisions de recensement. Néanmoins, ce taux de croissance de 34,7 % d’ici 2051 à Toronto sera plus faible que le taux provincial de 41,7 %. Les quatre divisions de recensement des banlieues de la RGT verront une augmentation totale de 2 millions de personnes au cours des projections. Peel (52,8 %), Halton (52,5%) et Durham (44,7 %) afficheront des taux de croissance supérieurs à la moyenne pour l’Ontario, tandis que la population de York (35,9 %) croitra à un rythme plus lent que celui de la province.
La région du Centre de l’Ontario connaîtra la croissance la plus rapide parmi les régions, avec une augmentation de 1,63 million résidents pour une croissance de 46,8 %, passant de 3,47 millions en 2023 à 5,10 millions en 2051. La part de la région dans la population provinciale augmentera légèrement de 22,3 à 23,1 % au cours de la même période. Plusieurs divisions de recensement du Centre de l’Ontario continueront à connaître une croissance démographique significativement supérieure à la moyenne, menées par Waterloo avec 59,5 %, Dufferin avec 54,3 % et Wellington avec 52,6 %.
Au cours de la période de projection, la population de l’Est de l’Ontario augmentera de 45,7 % (de 2,06 millions à 3,00 millions). Ottawa, la division de recensement avec la plus forte croissance en Ontario, croîtra de 60,2 % et sa population passera de 1,11 million en 2023 à 1,79 million en 2051. Les autres divisions de l’Est de l’Ontario connaîtront une croissance inférieure à la moyenne provinciale, allant de 18,4 % pour Prince Edward à 40,2 % pour Lanark.
La population du Sud-Ouest de l’Ontario passera de 1,86 million en 2023 à 2,63 millions en 2051, soit une croissance de 41,1 %. Les divisions de recensement du Sud-Ouest afficheront des taux de croissance variés. Middlesex et Oxford connaîtront la croissance la plus rapide (56,7 et 51,9 % respectivement). Chatham-Kent et Lambton connaîtront la croissance la plus lente (19,4 et 18,6 % respectivement).
La population du Nord de l’Ontario augmentera lentement au cours de la période de projection, avec une hausse de 15,2 %, passant de 854 000 en 2023 à 984 000 d’ici 2051. Dans cette région, le Nord-Est enregistrera une croissance de 94 000 (15,6 %), de 606 000 à 700 000. La population du Nord-Ouest augmentera de 35 000 (14,2 %), de 249 000 à 284 000.
Part de la population de l'Ontario (%) | 1991 | 2001 | 2011 | 2021 | 2031 | 2041 | 2051 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
RGT | 42,0 | 44,5 | 47,2 | 47,2 | 46,7 | 46,7 | 47,0 |
Centre | 22,2 | 22,1 | 21,6 | 21,1 | 22,8 | 23,0 | 23,1 |
Est | 13,9 | 13,5 | 13,2 | 13,3 | 13,5 | 13,6 | 13,6 |
Sud-Ouest | 13,7 | 13,0 | 12,0 | 11,9 | 12,0 | 12,0 | 11,9 |
Nord-Est | 5,8 | 4,8 | 4,3 | 3,9 | 3,7 | 3,4 | 3,2 |
Nord-Ouest | 2,4 | 2,1 | 1,8 | 1,7 | 1,5 | 1,4 | 1,3 |
Sources: Statistique Canada pour les données de 1991 à 2021 et projections du ministère des Finances de l’Ontario.
Structure par âge régionale
Dans toutes les régions, la structure par âge subira un vieillissement. Les changements les plus marqués à cet égard prendront place dans les divisions de recensement, surtout dans le Nord and les zones rurales, où l’accroissement naturel et la migration nette prévus demeureront ou deviendront négatifs. La RGT demeurera la région ayant la structure par âge la plus jeune, en raison d’une forte migration internationale et d’un accroissement naturel positif. Le Nord-Est continuera d’avoir la structure par âge la plus vieille.
En 2023, la proportion des personnes âgées de 65 ans et plus dans la population de chaque région allait de 16,2 % dans la RGT à un sommet de 23,1 % dans le Nord‑Est. Parmi les divisions de recensement, elle allait de 14,5 % dans Waterloo à 36,4 % dans Haliburton.
En 2051, la proportion des personnes âgées dans la population de chaque région ira de 19,4 % dans la RGT à 25,6 % dans le Nord-Est. Parmi les divisions de recensement, elle ira de 16,8 % dans Waterloo à 39,2 % dans Haliburton.
Même si la proportion des personnes âgées dans les divisions de recensement situées à l’intérieur et autour des banlieues de la RGT demeurera inférieure à la moyenne provinciale, c’est dans ce secteur géographique que l’augmentation du nombre de personnes âgées sera la plus marquée.
Le nombre de personnes âgées augmentera de 83 % dans les banlieues de la RGT. À l’inverse, la croissance la plus lente (moins de 10 %) du nombre de personnes âgées aura lieu dans Timiskaming et Rainy River.
Le nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans augmentera dans toutes les régions, sauf the Nord-Ouest, pendant la période de projection. Toutefois, la proportion des enfants dans chaque région diminuera tout au long des projections. En 2023, le Nord-Ouest affichait la part la plus élevée d’enfants (16,2 %) tandis que la plus faible était celle du Nord‑Est (14,0 %). En 2051, le Nord‑Est demeurera la région ayant la proportion d’enfants la plus basse (13,0 %) et le Sud-Ouest aura la proportion la plus élevée (14,4 %).
Waterloo, Peel et Ottawa enregistreront une croissance de plus de 40 pour cent du nombre d’enfants de 0 à 14 ans entre 2023 et 2051. À l’inverse, Rainy River, Timiskaming, Cochrane et Sudbury devraient connaître une décroissance du nombre d'enfants âgés de 0 à 14 ans au cours de cette période. En 2023, c’est dans Kenora (20,4 %) que l’on a enregistré la proportion d’enfants la plus élevée et dans Haliburton (9,6 %) la proportion la plus faible. En 2051, Kenora conservera la proportion d’enfants la plus élevée (17,1 %) tandis que Haliburton continuera d’avoir la proportion la plus faible (8,2 %).
La part de la population âgée de 15 à 64 ans, laquelle variait en 2023 de 62,9 % dans le Nord-Est à 69,3 % dans la RGT, diminuera dans chaque région d’ici 2051, sauf dans le Nord-Ouest. La part de ce groupe d’âge ira de 61,5 % de la population du Nord‑Est à 67,1 % de celle de la RGT en 2051.
Le nombre de personnes âgées de 15 à 64 ans devrait augmenter dans toutes les divisions de recensement de la province, à l'exception de Rainy River, Timiskaming et Cochrane. La part de la population appartenant à ce groupe d’âge devrait diminuer dans 45 divisions de recensement, tandis que Kenora, Thunder Bay, Bruce et Peterborough connaîtront une légère hausse d’ici 2051. En 2023, la proportion la plus élevée des personnes âgées de 15 à 64 ans était dans la division de Toronto (71,0 %) et la plus faible dans Prince Edward (53,9 %). En 2051, c’est à Toronto que l’on trouvera la proportion la plus élevée (70,0 %), suivie de Waterloo, Peel et Ottawa. Prince Edward (50,9 %) et Haliburton (52,6 %) devraient avoir les parts les plus faibles d'ici 2051.
Méthodologie et hypothèses
Méthodologie
La méthodologie utilisée dans les projections démographiques à long terme du ministère des Finances est celle des composantes et cohortes, qui s’apparente essentiellement à un système de comptabilité démographique. Le calcul commence par la répartition de la population de l’année de base (2023) selon l’âge et le genre.
La méthodologie prévoit chaque année une analyse et une projection distinctes de chaque composante de la croissance démographique, en commençant par les naissances. Les décès et les niveaux annuels prévus pour les cinq composantes de la migration (l’immigration, l’émigration, le changement net de résidents non permanents, la migration interprovinciale d’entrée et de sortie et la migration intraprovinciale d’entrée et de sortie) sont ensuite générés et ajoutés aux cohortes démographiques pour obtenir la population de l’année subséquente, par âge et par genre.
On réalise cette étape pour chacune des 49 divisions de recensement. On obtient ensuite la population de l’Ontario en additionnant les populations projetées des divisions de recensement.
Il convient de noter que les projections ont un caractère démographique, dans la mesure où elles reposent sur des hypothèses relatives aux naissances, aux décès et à la migration durant la période visée. Les hypothèses sont basées sur l’analyse des tendances à long terme et plus récentes de ces composantes, ainsi que sur l’orientation future prévue. Pour l’Ontario, le degré d’incertitude inhérent aux projections est représenté par l’écart entre les scénarios de croissance faible et de croissance forte, le scénario de référence représentant le résultat le plus probable.
Population de base
Ce rapport présente des projections démographiques publiées par le ministère des Finances qui utilisent les données les plus récentes du recensement de 2021 ajustées en fonction du sous-dénombrement net. Plus précisément, elles sont fondées sur les estimations démographiques postcensitaires provisoires du 1er juillet 2023 de Statistique Canada.
En plus de fournir un nouveau point de départ pour la population totale selon le groupe d’âge et le genre, l’établissement d’une nouvelle base pour les projections modifie la structure d’âge et la croissance démographique prévues dans chaque division de recensement. Cela a aussi une incidence sur de nombreuses composantes de la croissance démographique qui sont projetées à l’aide de taux par âge, tels que les naissances, les décès et plusieurs courants migratoires.
Fécondité
On obtient la projection des naissances pour une année donnée en appliquant les taux de fécondité par âge aux cohortes de femmes en âge de procréer, soit le groupe des 15 à 49 ans. Le modèle de projection utilise quatre paramètres
Les hypothèses découlent d’une analyse soigneuse des tendances relatives à la fécondité par âge observées en Ontario et d’un examen des tendances relatives à la fécondité ailleurs au Canada et dans d’autres pays. Une tendance générale et commune est qu’une proportion grandissante de femmes donnent naissance dans la trentaine, voire le début de la quarantaine.
La diminution générale du taux de fécondité parmi les jeunes femmes s’accompagne d’une augmentation des taux de fécondité parmi les femmes plus âgées. C’est parmi les adolescentes et les femmes au début de la vingtaine que la diminution des taux de fécondité a été la plus marquée au cours des 20 dernières années et plus récemment.
Les taux de fécondité des femmes de la trentaine et plus ont connu une hausse modérée au cours des années 1990, suivie d’une ascension plus rapide durant la majorité des années 2000. Cependant, le rythme de cette hausse s’est ralenti ces dernières années. Ces cohortes de femmes sont celles qui ont préféré ne pas avoir d’enfant dans leur vingtaine et en ont maintenant dans leur trentaine et jeune quarantaine.
L’indice synthétique de fécondité (ISF) en Ontario, qui était de 3,8 enfants par femme autour de 1960, est passé en dessous du seuil de remplacement de 2,1 enfants par femme en 1972. Durant le reste des années 1970, l’ISF a chuté rapidement vers la fourchette des 1,50–1,70, où il s’est maintenu jusqu'à récemment. Il est tombé sous 1,40 pour la première fois en 2020, et les dernières données disponibles pour l'Ontario (2022) font état d'un ISF de 1,27.
La dernière baisse rapide de l’ISF est due aux groupes d’âge plus jeunes, dont les taux de fécondité sont désormais relativement très faibles par rapport aux juridictions similaires, ainsi que d’un point de vue historique. Cette baisse de la fécondité des femmes plus jeunes devrait se poursuivre à un rythme plus lent à court terme, entraînant une baisse continue de l’ISF. Cependant, une lente augmentation projetée de la fécondité chez les femmes âgées de 35 ans et plus devrait par la suite entraîner une augmentation progressive de la fécondité globale dans la province jusqu'en 2051, pour revenir aux valeurs de l'ISF observées plus récemment.
Dans le scénario de référence, l’ISF devrait baisser initialement de 1,22 en 2023–2024 à 1,16 en 2026–2027, puis augmenter lentement à mesure que les taux de fécondité des femmes plus jeunes se stabilisent et que ceux des femmes plus âgées continuent d’augmenter progressivement, atteignant 1,28 enfant par femme en 2051.
Les scénarios de croissance faible et de croissance forte prévoient également une baisse initiale du taux de fécondité, suivie d’une légère augmentation. En 2051, le scénario de croissance faible suppose un ISF de 0,98, tandis que le scenario de croissance forte suppose un ISF de 1,58.
Hypothèses sur la fécondité à l'échelle des divisions de recensement
Les données complètes les plus récentes au niveau des divisions de recensement (2021) montrent que l’indice synthétique de fécondité varie selon les divisions, allant de 2,08 pour Bruce à 1,09 pour Toronto. Les paramètres projetés pour la fécondité à l’échelle des divisions de recensement sont modélisés de façon à maintenir les différences régionales. Le rapport entre la division de recensement et la province pour ce qui est de l’âge moyen de fécondité des femmes dans la période la plus récente demeure constant dans ces projections. La variance et l’asymétrie de la répartition de la fécondité à l’échelle des divisions de recensement évoluent au cours de la période de projection en suivant les mêmes changements absolus de ces paramètres à l’échelle de l’Ontario.
Mortalité
L’espérance de vie des Ontariens figure parmi les plus élevées au Canada et dans le monde industrialisé. L'espérance de vie à la naissance la plus récemment publiée était de 84,1 ans en 2022 pour les femmes et de 79,6 ans pour les hommes. Les décès dus aux surdosages d'opioïdes et à la pandémie de COVID-19 ont récemment eu des effets négatifs sur le rythme de l'amélioration de l'espérance de vie. Cependant, l'opinion généralement acceptée est que l'espérance de vie continuera d'augmenter à long terme au Canada et dans le monde.
Jusqu’au milieu des années 1990, les gains annuels quant à l’espérance de vie avaient diminué et on s’attendait à ce que les améliorations futures continuent à se produire à ce rythme plus lent. La cadence des gains s’est ensuite accélérée au cours des deux décennies suivantes et la progression de l’espérance de vie est devenue plus linéaire. Jusqu'au milieu des années 2010, les gains annuels moyens d’espérance de vie étaient de l’ordre de 0,16 année pour les femmes et de 0,23 année pour les hommes. Cependant, l’espérance de vie moyenne n’a pas augmenté en Ontario au cours des dernières années, incluant la période précédant la pandémie, un phénomène partiellement expliqué par l’augmentation des décès reliés aux surdosages d'opioïdes, mais principalement dû au ralentissement de l’amélioration des taux de survie des maladies du cœur, qui était la source principale de l’augmentation de l’espérance de vie au cours des dernières décennies. On suppose que d'autres facteurs, comme le progrès continu dans la lutte contre le cancer, entraîneront des augmentations de la durée de vie moyenne à un rythme graduel au cours de la période de projection.
Le nombre projeté de décès chaque année est obtenu en appliquant les taux de mortalité projetés par âge aux cohortes de population d'âges correspondants. Les hypothèses sur les taux futurs de mortalité par âge sont fondées
Les hypothèses pour les trois scénarios à l’échelle de la province illustrent toutes une continuité quant aux gains de l'espérance de vie moyenne. Selon chacune des trois hypothèses relatives à la mortalité à long terme, l’espérance de vie des hommes devrait augmenter plus rapidement que celle des femmes. Cela concorde avec les tendances récentes indiquant que les hommes enregistrent des gains légèrement supérieurs à ceux des femmes. L’écart global entre les hommes et les femmes a diminué progressivement, et cette tendance devrait se poursuivre. De plus, selon les tendances récentes, l’augmentation de l’espérance de vie est modélisée de façon à se concentrer davantage à des âges plus avancés et à être plus modeste chez les nouveau-nés.
Dans le scénario de référence, l’espérance de vie en Ontario continue d’augmenter, mais plus lentement que la moyenne observée avant le début du ralentissement au milieu des années 2010. Par la suite, le rythme de l’augmentation diminue graduellement au cours des projections. D’ici 2051, l’espérance de vie atteindra 84,6 ans chez les hommes et 88,0 ans chez les femmes, représentant des gains d’espérance de vie de 5,1 ans pour les hommes et de 3,9 ans pour les femmes entre 2022 et 2051.
Selon le scénario de croissance faible, l’espérance de vie augmente plus lentement, atteignant 83,0 et 86,6 ans d’ici 2051 pour les hommes et les femmes, respectivement. Le scénario de croissance forte suppose une espérance de vie atteignant 86,4 et 89,6 ans en 2051 pour les hommes et les femmes, respectivement.
Demographiques | 1991 | 2001 | 2011 | 2021 | 2031 | 2041 | 2051 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Hommes à la naissance | 74,9 | 77,4 | 79,9 | 79,6 | 81,3 | 83,0 | 84,6 |
Hommes à 65 ans | 15,7 | 17,2 | 19,0 | 19,6 | 20,7 | 21,9 | 23,1 |
Femmes à la naissance | 80,7 | 82,0 | 84,1 | 84,4 | 85,4 | 86,7 | 88,0 |
Femmes à 65 ans | 19,6 | 20,3 | 22,0 | 22,5 | 23,2 | 24,3 | 25,3 |
Sources: Statistique Canada pour les données de 1991 à 2021 et projections du ministère des Finances de l’Ontario.
Hypothèses sur la mortalité à l'échelle des divisions de recensement
À l’échelle des divisions de recensement, les hypothèses sur la mortalité ont été établies à l’aide d’une méthodologie de ratios. La structure de mortalité à l’échelle de l’Ontario a été appliquée à la structure par âge de chaque division de recensement au cours des six dernières années pour lesquelles des données comparables étaient disponibles, et le nombre de décès anticipés calculé. Ce nombre a ensuite été comparé au nombre annuel réel de décès au cours de la même période pour chaque division de recensement afin de créer les ratios de décès réels par rapport aux décès anticipés. Ces ratios ont été multipliés par les taux de mortalité provinciaux par âge et par sexe de manière à créer les taux de mortalité pour chaque division de recensement. Ceux-ci ont ensuite été appliqués aux populations correspondantes afin d’établir le nombre de décès pour chaque division de recensement.
Les ratios de décès réels par rapport aux décès prévus dans chaque division de recensement ont été plutôt stable et n’ont pas révélé de tendance constante ni d’évolution vers une réduction ou une intensification des variances régionales. Pour cette raison, les plus récents ratios moyens sur dix ans dans chaque division de recensement ont été maintenus constants pendant toute la période de projection.
Composantes de la migration nette
Les sections qui suivent présentent les hypothèses et la méthodologie utilisées pour les composantes de la migration nette (l’immigration, l’émigration, les résidents non permanents, la migration interprovinciale et la migration intraprovinciale).
Immigration
Les niveaux d’immigration au Canada sont déterminés par les politiques du gouvernement fédéral. Le ministre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) établit la cible et la fourchette-cible d’immigration au niveau national pour les prochaines années. Pour l’année civile 2024, la cible est établie à 485 000 immigrants, suivie d’un plan de 500 000 pour 2025 et 2026. Ces cibles sont en hausse significative si on les compare à celles des dernières années. La part des immigrants arrivant au Canada et s’installant en Ontario a augmenté quelque peu au cours de l’année civile 2023, de 42,3 % en 2022 à 43,8 %. Ces dernières parts sont conformes aux tendances prépandémiques, supérieures à la part de l’Ontario dans la population canadienne (38,9 %). Cela devrait se poursuivre dans les projections.
Dans le scénario de référence, les niveaux d'immigration annuels au Canada devraient rester à 500 000 jusqu'en 2029–2030, ce qui correspond à environ 217 000 pour l'Ontario avec un taux d'immigration provincial de 1,28 %. À long terme, le nombre d’immigrants s’accroît au fil du temps parallèlement à la croissance de la population, de façon telle que le niveau d’immigration annuel augmentera à 262 000 d’ici 2050–2051. Le taux d'immigration diminuera graduellement après 2029–2030 pour atteindre 1,2 % d'ici la fin de la période de projection.
Les niveaux d'immigration à long terme dans le scénario de croissance faible sont fixés à 85 % des niveaux du scénario de référence, ce qui se traduit par des niveaux d’immigration atteignant 223 000 d’ici 2050–2051. Dans le scénario à croissance forte, les niveaux d'immigration à long terme sont fixés à 115 % des niveaux du scénario de référence, ce qui se traduit par une forte augmentation des niveaux d’immigration à 302 000 d’ici 2050–2051.
Hypothèses sur l'immigration à l'échelle des divisions de recensement
Les parts prévues de l’immigration allant à chaque division de recensement sont fondées sur les tendances de la distribution des immigrants par division de recensement ces dernières années. Ces parts évoluent tout au long de la période de projection en suivant des tendances établies. La distribution moyenne des immigrants par âge et par genre observée au cours des cinq dernières années demeure constante tout au long de la période de projection. Presque 90 % des immigrants s’étant établi en Ontario en 2022–2023 étaient âgés de 0 à 44 ans.
Émigration
L’émigration totale est définie comme étant le flux d’émigration internationale moins les émigrants de retour. Le niveau d'émigration totale de l'Ontario était de 14 200 en 2022–2023, sensiblement similaire aux niveaux observés au cours des cinq années précédentes.
Dans le scénario de référence, les taux moyens d’émigration selon le genre et l’âge observés sur la période 2017 à 2023 (excluant l’année pandémique 2020–2021) sont utilisés pour modéliser le nombre prévu de personnes qui émigreront chaque année de chaque division de recensement. La modélisation est dynamique, elle tient compte des changements annuels de la structure par âge dans les divisions de recensement. Pour l’ensemble de l’Ontario, cela se traduit par une augmentation progressive du nombre d’émigrants pendant la période de projection, atteignant 21 200 d’ici 2050–2051.
Dans le scénario de croissance faible, les taux d’émigration selon le genre et l’âge utilisés dans le scénario de référence sont augmentés de 30 % et correspondent ainsi à 130 % des taux enregistrés récemment. Cela donne un niveau d’émigration qui atteint 24 600 en 2050–2051.
Dans le scénario de croissance forte, les taux d’émigration selon le genre et l’âge utilisés dans le scénario de référence sont abaissés de 30 % et correspondent ainsi à 70 % des taux enregistrés récemment. Cela donne un niveau d’émigration qui atteint 15 800 en 2050–2051.
Résidents non permanents
Il y avait presque un million de résidents non permanents (p. ex., étudiants internationaux, travailleurs étrangers, demandeurs d’asile) en Ontario au 1er juillet 2023. Ces résidents étrangers font partie de la population de base puisqu’ils sont dénombrés dans le recensement et inclus dans les composantes de la croissance démographique. Les variations annuelles du nombre total de ces résidents doivent être comptabilisées en tant que composante de la croissance démographique dans les projections. L’établissement d’hypothèses pour cette composante est compliqué en raison de la nature transitoire du groupe et des fluctuations considérables d’une année à l’autre dues aux politiques fédérales changeantes.
L’augmentation du nombre de RNP en Ontario s’est élevée en moyenne à 71 000 par année au cours des trois années précédant la pandémie (2016–2019), ce qui est nettement supérieur à la moyenne des 20 années précédentes (11 000). En 2019–2020 et 2020–2021, les restrictions de voyage et les initiatives d'immigration ciblant les candidats déjà au Canada en vertu d'un permis de résidence temporaire ont ralenti l'augmentation du nombre de résidents non permanents en Ontario. Cependant, les années 2021–2022 et 2022–2023 ont connu des augmentations records de 101 000 et 305 000, respectivement.
Ces dernières augmentations records de la population de résidents non permanents ont amené le gouvernement fédéral à annoncer dès mars 2024 de multiples mesures visant à réduire leur nombre en proportion de la population canadienne. L'annonce initiale prévoyait une réduction de 6,2 % vers 5,0 % de la population nationale au cours des trois prochaines années. Toutefois, depuis l’annonce, cette proportion n’a cessé d’augmenter pour atteindre 6,8 % au 1er avril 2024. Par conséquent, une réduction vers 5,0 % entraînerait désormais une réduction d’environ un quart de la part des NPR dans la population nationale.
Dans le scénario de référence, la proportion de résidents non permanents dans la population de l’Ontario devrait diminuer, conformément à l’objectif fédéral, de 24 %. Cependant, le calendrier de réduction devrait être de 5 ans (2024 à 2029), au lieu de l'objectif annoncé de trois ans. Compte tenu des augmentations continues de la proportion depuis l’annonce et du délai important attendu pour que les nouvelles politiques, certaines devant encore être annoncées, entrent en vigueur, l’horizon de cinq ans semble plus réaliste. De plus, étant donné que le gouvernement fédéral ne contrôle pas entièrement l’afflux de nombreuses catégories de résidents non permanents en croissance rapide, comme les demandeurs d’asile, le nombre et la part de résidents non permanents dans la population de l’Ontario devraient continuer d’augmenter à court terme.
Pour 2023–2024, l’augmentation nette du nombre de résidents non permanents dans le scénario de référence est fixée à 377 000, ce qui a déjà eu lieu en grande partie selon les dernières estimations démographiques de Statistique Canada au 1er avril 2024. Un gain net nettement inférieur de 75 000 personnes est également prévu pour 2024–2025. Viennent ensuite des pertes nettes annuelles consécutives de 42 000, 110 000, 125 000 et 35 000 au cours des quatre années suivantes jusqu’en 2029. Par la suite, un retour à de petits gains nets annuels est prévu, alors que le nombre de résidents non permanents en Ontario devrait augmenter de 1,3 % par an, un taux similaire au taux d'augmentation de la population totale, ce qui maintiendra à peu près leur proportion de la population provinciale. Le gain annuel net de résidents non permanents qui en résulte augmentera lentement au cours du reste des projections, passant de 15 000 en 2029–2030 à 19 000 en 2050–2051.
Les scénarios de croissance faible et de croissance forte sont définis selon une fourchette de 30 % en dessous et au-dessus du gain net du scénario de référence. D’ici 2050–2051, le gain annuel net atteint 13 000 dans le scénario de croissance faible et 25 000 dans le scénario de croissance forte.
Hypothèses sur les résidents non permanents à l'échelle des divisions de recensement
La part prévue de chaque division de recensement pour ce qui est de l’augmentation nette de résidents non permanents, de même que de leurs distributions par âge et par genre, sont fondées sur les parts correspondantes à chaque division de recensement observées au cours des cinq dernières années. Aux fins des projections, cette distribution demeure constante pour toute la période visée.
Migration interprovinciale
La migration interprovinciale est une composante de la croissance qui varie considérablement d’une année à l’autre. Même si l’Ontario continue à attirer de nombreuses personnes provenant de certaines autres provinces, l’analyse des tendances des trois dernières décennies révèle une répartition inégale de plusieurs années de gains suivies de plusieurs années de pertes. Ces tendances suivent habituellement les cycles économiques.
Au cours des 30 dernières années, la migration interprovinciale nette n’a pas contribué à la croissance démographique de l’Ontario, affichant une perte annuelle moyenne de 4 400 personnes. Entre 2015 et 2020, la migration interprovinciale nette vers l’Ontario avait été positive. Cependant, les données les plus récentes montrent un revirement de cette tendance avec des pertes nettes au cours de trois dernières années.
Dans le scénario de référence, le solde migratoire interprovincial annuel vers l’Ontario est fixé à -30 000 pour 2023–2024, reflétant les données les plus récentes, suivi de pertes nettes de 21 700 en 2024–2025 et de 13 300 en 2025–2026. L’hypothèse à long terme d’une perte annuelle nette de 5 000 commence en 2026–2027 et reste à ce niveau pour le reste de la période de projection.
Les scénarios de croissance faible et de croissance forte sont définis comme une fourchette de 10 000 au-dessus et en-dessous de la perte nette du scénario de référence en 2023–2024 et 2024–2025. Cette fourchette est réduite à 7 500 en 2025–2026 et à 5 000 pour le reste de la période de projection.
Les flux d’entrée correspondant aux niveaux de migration nette à long terme prévus dans les scénarios de croissance faible, de référence et de croissance forte s’établissent respectivement à 60 000, 62 500 et 65 000. Les flux de sortie correspondants se chiffrent à 70 000, 67 500 et 65 000.
Hypothèses sur la migration interprovinciale à l'échelle des divisions de recensement
Pour chaque division de recensement, les flux migratoires interprovinciaux reflètent les taux de migration selon l'âge et le genre observés au cours des cinq dernières années et varient au cours de la période de projection en fonction des fluctuations à l'échelle de l'Ontario. La part de la migration interprovinciale d’entrée et de sortie de l’Ontario correspondant à chaque division de recensement au cours des cinq dernières années est appliquée aux flux prévus pour la province et maintenue constante tout au long de la période de projection.
Migration intraprovinciale
À l’échelle des divisions de recensement, la migration intraprovinciale ou le mouvement de la population d’une division à une autre au sein de la province constitue un facteur significatif de croissance démographique. Ce facteur influe directement sur la croissance démographique uniquement à l’échelle des divisions de recensement.
De 2001 à 2021, le nombre annuel de migrants intraprovinciaux en Ontario a fluctué entre 358 000 et 442 000. Cependant, la propension à migrer en Ontario a augmenté en raison de la pandémie, avec 568 000 migrants intraprovinciaux en 2021–2022 et 549 000 en 2022–2023.
À court terme, le nombre annuel de migrants intraprovinciaux devrait revenir à des niveaux plus normaux, passant de 526 000 en 2023–2024 à 469 000 d’ici 2027–2028. Pour le reste des projections, il devrait augmenter lentement pour atteindre 514 000 d’ici 2050–2051. Le taux de migration intraprovinciale en Ontario qui en résulte diminuera, passant de 3,4 % en 2023–2024 à 2,8 % en 2027–2028, et à 2,4 % en 2050–2051.
Hypothèses sur la migration intraprovinciale à l'échelle des divisions de recensement
Aux fins des projections, on établit le nombre de personnes par âge qui partent de chaque division de recensement pour chaque année des projections, ainsi que leur destination dans la province, en utilisant la moyenne des taux migratoires origine-destination des cinq dernières années par âge pour chaque division de recensement. Étant donné que les taux de migration diffèrent pour chaque division de recensement, et puisque les différents groupes d’âge ont des comportements différents dépendant de leur origine et affectant leur destination, la méthodologie fournit un outil pour projeter les déplacements de personnes en fonction de leur âge et de leur comportement migratoire en termes d’origine et de destination. La modélisation est dynamique, elle tient compte des changements annuels de la structure par âge dans les divisions de recensement.
L’évolution des tendances de migration intraprovinciale dans chaque division de recensement a été étudiée afin de repérer des tendances particulières, et les hypothèses sur les taux de migration intraprovinciale ont été modifiées pour tenir compte de ces tendances.
Glossaire
- Accroissement naturel
- Le nombre de naissances moins le nombre de décès.
- Âge médian
- L’âge médian est l’âge auquel exactement la moitié de la population est plus vieille et l’autre moitié est plus jeune. Cette mesure est souvent utilisée pour comparer les structures par âge entre diverses régions.
- Cohorte
- Groupe de personnes qui a connu un événement démographique précis au cours d’une période donnée, qui peut être une année. Par exemple, la cohorte de naissance de 1966 se compose du nombre de personnes nées en 1966.
- Espérance de vie
- Mesure statistique reflétant le nombre moyen d'années de vie restantes pour les membres d'une population donnée à un âge donné s'ils devaient connaître au cours de leur vie les taux de mortalité par âge observés au cours d'une année donnée.
- Estimations démographiques
- Mesures de la population historique et courante de résidents établies au moyen de données administratives et issues du recensement.
- Écho du baby-boom
- Personnes nées entre 1972 et 1992. Les enfants des membres de la génération du baby-boom.
- Génération du baby-boom
- Personnes nées au cours de la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, de 1946 à 1965, et qui a été marquée par un accroissement marqué des taux de fécondité et du nombre absolu de naissances.
- Indice synthétique de fécondité
- La somme des taux de fécondité par âge dans une année donnée. Indique le nombre moyen d’enfants qu’une génération de femmes aurait si, au cours de leur vie de reproduction, elles avaient des taux de fécondité identiques à ceux de l’année en question.
- Migration internationale
- Mouvement de population entre l’Ontario et un pays étranger. La migration internationale comprend les immigrants, les émigrants et les résidents non permanents. La migration internationale nette est la différence entre le nombre de personnes en provenance d’autres pays qui s’installent dans la province et le nombre de personnes qui quittent cette dernière pour s’installer à l’étranger.
- Migration interprovinciale
- Mouvement de population entre l’Ontario et le reste du Canada. La migration interprovinciale nette est la différence entre le nombre de personnes qui s’installent en Ontario en provenance d’autres parties du Canada et le nombre de personnes qui quittent l’Ontario pour s’installer autre part au Canada.
- Migration intraprovinciale
- Mouvement de population entre les 49 divisions de recensement de l’Ontario. La migration intraprovinciale nette d’une division de recensement donnée est la différence entre le nombre de personnes qui s’installent dans cette division en provenance d’autres parties de l’Ontario et le nombre de personnes qui quittent cette division pour s’installer autre part dans la province.
- Migration nette
- Différence entre le nombre de personnes qui s’installent dans un secteur géographique donné et le nombre de personnes qui quittent ce même secteur. Ce chiffre tient compte de toutes les composantes de la migration comprises dans la migration internationale nette, la migration interprovinciale nette et la migration intraprovinciale nette (en ce qui concerne les régions de la province).
- Résidents non permanents
- Citoyens étrangers vivant en Ontario avec un permis de travail, d'études ou autre valide, ou qui ont revendiqué le statut de réfugié (p. ex., étudiants internationaux, travailleurs étrangers et demandeurs d’asile).
- RGT
- La région du grand Toronto est formée des divisions de recensement de Toronto, Durham, Halton, Peel et York.
- Vieillissement de la population
- Expression utilisée pour décrire un changement dans la structure des âges vers plus de personnes âgées. Un indicateur du vieillissement de la population est l’accroissement de la proportion des personnes âgées (de 65 ans et plus) dans l’ensemble de la population.
Tableaux statistiques
Consultez les tableaux statistiques connexes dans le Catalogue de données ouvertes de l'Ontario.
Description accessible des diagrammes
Diagramme 1: Population de l’Ontario de 1971 à 2051
Ce diagramme linéaire indique la population totale estimative de l’Ontario de 1971 à 2023 ainsi que les projections jusqu’en 2051 selon trois types de scénario (scénario de référence, de croissance forte et de croissance faible). Au cours de la période de données historiques, la population de l’Ontario est passée de 7,8 millions d’habitants en 1971 à 15,6 millions en 2023. Sur la période de projection de 2023 à 2051, les trois scénarios divergent graduellement. Dans le scénario de référence, la population totale atteint 22,1 millions d’habitants en 2051. À la fin de la période de projection, la population s’établit à 25,2 millions de personnes dans le scénario de croissance forte et à 19,2 millions dans le scénario de croissance faible.
Diagramme 2: Taux annuel de croissance démographique en Ontario de 1971 à 2051
Ce diagramme illustre le taux annuel de croissance démographique en Ontario au moyen de barres pour la période de données historiques de 1971 à 2023, et le taux de croissance projeté au moyen de lignes pour les trois types de scénario (scénario de référence, de croissance forte et de croissance faible). Au cours de la période de données historiques, le taux de croissance annuel est de 1,5 % en 1971-1972 et diminue jusqu’à 0,8 % en 1980-1981. Une période de taux de croissance élevé fait alors suite et culmine à 2,7 % en 1988-1989 pour atteindre un sommet moindre à 1,8 % en 2000-2001, pour ensuite se replier à 0,7 % en 2014-2015 et terminant à 3,1 % en 2022-2023. Le taux annuel de croissance démographique projeté en Ontario dans le scénario de référence est de 3,4 % en 2023-2024 et il tend à diminuer pour atteindre 1,2 % en 2050-2051. Dans le scénario de croissance forte, le taux de croissance annuel passe de 4,4 % en 2023-2024 à 1,6 % au cours de la période de projection. Dans le scénario de croissance faible, ce taux passe de 2,4 % en 2023-2024 à 0,7 % en 2050-2051.
Diagramme 3: Contribution de l’accroissement naturel et de la migration nette à la croissance démographique de l’Ontario de 1971 à 2051
Ce diagramme illustre la contribution annuelle de l’accroissement naturel et de la migration nette à la croissance démographique de l’Ontario de 1971 à 2051. Au cours de la période de données historiques, l’accroissement naturel a été plus stable que la migration nette, partant à environ 69 000 personnes en 1971-1972, pour atteindre un sommet intermédiaire de 79 000 en 1990-1991 avant d’amorcer un repli et s’établir à 15 000 en 2022-2023. L’accroissement naturel devrait diminuer graduellement jusqu’à 2 000 en 2050-2051. La migration nette a été plus instable au cours de la période de données historiques, partant à environ 45 000 personnes en 1971-1972, tombant dans un creux à 10 000 en 1978-1979 et rebondissant vers des sommets de 194 000 en 1988-1989, 168 000 en 2000-2001 et 448 000 en 2022-2023. Le gain migratoire annuel net devrait chuter initialement de 528 000 en 2023-2024 à 70 000 en 2027-2028, suivi d’une augmentation graduelle jusqu’à 255 000 d’ici 2050-2051.
Diagramme 4: Pyramide des âges de la population de l’Ontario en 2023 et 2051
Cette pyramide des âges indique le nombre de personnes dans chaque groupe d’âge en Ontario en 2023 et en 2051, distinctement pour les hommes et les femmes. En 2023, la pyramide commence au bas avec environ 70 000 personnes chacun pour les hommes et les femmes âgés de zéro, et s’élargit graduellement à plus de 130 000 personnes par cohorte dans leur vieille vingtaine. Nous observons ensuite un rétrécissement de la pyramide à environ 90 000 personnes vers la vieille quarantaine et une remontée à plus de 107 000 à l’âge de 60 ans. La pyramide s’amincit par la suite pour n’indiquer que quelques milliers de personnes par cohorte de 95 ans et plus. La ligne de 2051 commence autour de 100 000 personnes chacun pour les hommes et les femmes âgés de zéro, suivi d’une pointe abrupte à 162 000 à l’âge de 23 ans. Vient ensuite un déclin autour de 150 000 près de l’âge de 29 ans, une autre pointe a 139 000 à l’âge de 39 ans, puis un rapetissement graduel de la pyramide jusqu’à 95 ans et plus.
Diagramme 5: Proportion des groupes de 0 à 14 ans, de 15 à 64 ans et de 65 ans et plus, de 1971 à 2051
Ce diagramme linéaire comporte trois lignes indiquant l’évolution de la proportion des groupes de 0 à 14 ans, de 15 à 64 ans et de 65 ans et plus en Ontario, de 1971 à 2051. Le groupe de 15 à 64 ans représente la proportion la plus élevée ayant été relativement stable au cours de la période de données historiques, se fixant entre 60 % et 70% et montrant une tendance à la baisse amorcée autour de 2010. Au cours de la période de projection, la proportion du groupe de 15 à 64 ans devrait fléchir pour passer de 66,7 % à 65,1 %. La proportion du groupe de 0 à 14 ans est en chute graduelle ayant passé de 28,4 % en 1971 à 14,9 % en 2023 et diminuera encore pour atteindre 13,4 % d’ici 2041, puis remontera à 13,6 % en 2051. La proportion des personnes âgées a augmenté de 8,3 % en 1971 à 18,3 % en 2023, et augmentera encore pour atteindre 21,6 % en 2037 avant de redescendre à 21,3 % en 2051. La proportion de personnes âgées a surpassé celle des enfants en 2016.
Diagramme 6: Rythme de croissance des groupes d’âge de 0 à 14 ans, de 15 à 64 ans et de 65 ans et plus, de 1971 à 2051
Ce diagramme linéaire illustre le rythme de croissance annuelle des groupes d’âge de 0 à 14 ans, de 15 à 64 ans et de 65 ans et plus en Ontario, de 1971 à 2051. La croissance du groupe de 65 ans et plus est plus rapide que celle des deux autres groupes pour la plus grande part de la période de données historiques et de la première moitié de la période de projection, atteignant un sommet à 4,3 % en 2011-2012 et un creux à près de 0,9 % au début des années 2040. Le rythme de croissance annuelle du groupe de 15 à 64 ans emprunte une tendance graduellement à la baisse passant de 2,4 % en 1971-72 à 0,2 % en 2014-15, suivi d'un sommet de 4,1 % en 2023-24, puis d'une décroissance en 2026-27 et 2027-28, passant au-dessus de 1,0 % de 2029 à 2051. Le groupe de 0 à 14 ans était en décroissance de 1971 à 1982, avec un creux de -2,3 % en 1978-1979, puis également de 2002 à 2011. La croissance du groupe des enfants devrait diminuer initialement, passant de 0,7 % en 2023-2024 à 0,1 % en 2027-2028, pour terminer à 1,4 % en 2050-2051.
Diagramme 7: Évolution de l’accroissement naturel par division de recensement de 2023 à 2051
Cette carte montre l’évolution de l’accroissement naturel par division de recensement en Ontario au cours de la période de projection de 2023 à 2051. Les divisions de recensement sont divisées en trois catégories.
Les divisions de recensement dans lesquelles l’accroissement naturel devrait être négatif de 2023-2024 à 2050-2051 sont : Rainy River, Thunder Bay, Cochrane, Algoma, Sudbury, Grand Sudbury, Timiskaming, Manitoulin, Parry Sound, Nipissing, Essex, Lambton, Chatham-Kent, Huron, Elgin, Bruce, Grey, Haldimand-Norfolk, Niagara, Simcoe, Muskoka, Haliburton, Kawartha Lakes, Peterborough, Northumberland, Hastings, Prince Edward, Lennox & Addington, Frontenac, Renfrew, Lanark, Leeds & Grenville, Prescott & Russell, et Stormont, Dundas & Glengarry.
Une division de recensement dans laquelle l’accroissement naturel devrait être positif en 2023-2024, mais négatif d’ici 2036 est : Perth.
Deux divisions de recensement dans lesquelles l’accroissement naturel devrait être positif en 2023-2024, mais négatif d’ici 2051 sont : Brant et York.
Les divisions de recensement dans lesquelles l’accroissement naturel devrait être positif de 2023-2024 à 2050-2051 sont : Kenora, Middlesex, Oxford, Waterloo, Wellington, Hamilton, Dufferin, Halton, Peel, Toronto, Durham, Ottawa.
Diagramme 8: Population des régions de l’Ontario en 2023 et 2051
Ce diagramme montre une carte des six régions de l’Ontario avec des barres indiquant leur population totale en 2023 et en 2051.
Pour 2023, le diagramme montre la population totale en millions pour chaque région comme suit :
Nord-Ouest, 0,25; Nord-Est, 0,61; Sud-Ouest, 1,9; Centre, 3,5; RGT, 7,4; Est, 2,1.
Pour 2051, le diagramme montre la population totale en millions pour chaque région comme suit :
Nord-Ouest, 0,28; Nord-Est, 0,70; Sud-Ouest, 2,6; Centre, 5,1; RGT, 10,4; Est, 3,0.
Diagramm 9: Changement démographique par division de recensement de 2023 à 2051
Cette carte montre la croissance démographique par division de recensement en Ontario au cours de la période de projection de 2023 à 2051. Les divisions de recensement sont divisées en quatre catégories.
Les divisions de recensement dans lesquelles la croissance démographique projetée est négative sont : Rainy River, Timiskaming.
Les divisions de recensement dans lesquelles la croissance démographique projetée est entre 0 et 30 % sont : Kenora, Thunder Bay, Cochrane, Algoma, Manitoulin, Sudbury, Grand Sudbury, Nipissing, Parry Sound, Lambton, Chatham-Kent, Huron, Northumberland, Hastings, Prince Edward, Renfrew, Lennox & Addington, Leeds & Grenville, Stormont, Dundas & Glengarry.
Les divisions de recensement dans lesquelles la croissance démographique projetée est entre 30 et 50 % sont : Essex, Elgin, Perth, Bruce, Grey, Haldimand-Norfolk, Niagara, Brant, Hamilton, Toronto, York, Durham, Simcoe, Haliburton, Peterborough, Kawartha Lakes, Muskoka, Frontenac, Lanark, Prescott & Russell.
Les divisions de recensement dans lesquelles la croissance démographique projetée est de plus de 50 % sont : Middlesex, Oxford, Wellington, Dufferin, Waterloo, Halton, Peel, Ottawa.
Diagramme 10: Proportion de personnes âgées dans la population de chaque division de recensement en 2051
Cette carte indique la proportion projetée de personnes âgées dans la population de chaque division de recensement de l’Ontario en 2051. Les divisions de recensement sont divisées en quatre catégories.
Les divisions de recensement comptant moins de 20 % de personnes âgées en 2051 sont : Kenora, Middlesex, Waterloo, Dufferin, Peel, Toronto, Durham, Ottawa.
Les divisions de recensement comptant de 20 à 25 % de personnes âgées en 2051 sont : Thunder Bay, Cochrane, Grand Sudbury, Essex, Elgin, Oxford, Brant, Hamilton, Halton, Wellington, Simcoe, York, Frontenac.
Les divisions de recensement comptant de 25 à 30 % de personnes âgées en 2051 sont : Rainy River, Algoma, Timiskaming, Nipissing, Lambton, Chatham-Kent, Perth, Bruce, Huron, Grey, Haldimand-Norfolk, Niagara, Peterborough, Hastings, Renfrew, Lennox & Addington, Prescott & Russell, Stormont, Dundas & Glengarry.
Les divisions de recensement comptant de plus de 30 % de personnes âgées en 2051 sont : Manitoulin, Sudbury, Parry Sound, Muskoka, Haliburton, Kawartha Lakes, Northumberland, Prince Edward, Lanark, Leeds & Grenville.
Diagramme 11: Croissance du nombre de personnes âgées par division de recensement de 2023 à 2051
Cette carte montre la croissance du nombre de personnes âgées dans la population de chaque division de recensement de l’Ontario entre 2023 et 2051. Les divisions de recensement sont divisées en quatre catégories.
Les divisions de recensement ayant une croissance projetée du nombre de personnes âgées inférieure à 36 % entre 2023 et 2051 sont : Kenora, Rainy River, Thunder Bay, Cochrane, Timiskaming, Algoma, Manitoulin, Sudbury, Nipissing, Lambton, Prince Edward.
Les divisions de recensement ayant une croissance projetée du nombre de personnes âgées de 35 à 50 % entre 2023 et 2051 sont : Grand Sudbury, Parry Sound, Chatham-Kent, Huron, Bruce, Haliburton, Peterborough, Northumberland, Renfrew, Frontenac, Leeds & Grenville, Stormont, Dundas & Glengarry.
Les divisions de recensement ayant une croissance projetée du nombre de personnes âgées de 50 à 70 % entre 2023 et 2051 sont : Essex, Elgin, Perth, Haldimand-Norfolk, Hamilton, Niagara, Grey, Toronto, Muskoka, Kawartha Lakes, Hastings, Lennox & Addington, Lanark.
Les divisions de recensement ayant une croissance projetée du nombre de personnes âgées supérieure à 70 % entre 2023 et 2051 sont : Middlesex, Oxford, Brant, Waterloo, Wellington, Dufferin, Simcoe, Halton, Peel, York, Durham, Ottawa, Prescott & Russell.
Diagramme 12: Changement du nombre d’enfants de 0 à 14 ans par division de recensement de 2023 à 2051
Cette carte montre la croissance du nombre d’enfants de 0 à 14 ans en Ontario par division de recensement entre 2023 et 2051. Les divisions de recensement sont divisées en quatre catégories.
Les divisions de recensement ayant une decroissance projetée du nombre d’enfants de 0 à 14 ans entre 2023 et 2051 sont : Rainy River, Kenora, Cochrane, Timiskaming, Sudbury.
Les divisions de recensement ayant une croissance projetée du nombre d’enfants de 0 à 14 ans de 0 à 15 % entre 2023 et 2516 sont : Thunder Bay, Algoma, Manitoulin, Grand Sudbury, Parry Sound, Nipissing, Lambton, Chatham-Kent, Huron, Haliburton, Northumberland, Prince Edward, Renfrew, Lennox & Addington, Leeds & Grenville, Prescott & Russell, Stormont, Dundas & Glengarry.
Les divisions de recensement ayant une croissance projetée du nombre d’enfants de 0 à 14 ans de 15 à 30 % entre 2023 et 2051 sont : Elgin, Perth, Bruce, Grey, Brant, Haldimand-Norfolk, Niagara, York, Toronto, Durham, Kawartha Lakes, Peterborough, Hastings, Frontenac, Muskoka, Lanark.
Les divisions de recensement ayant une croissance projetée du nombre d’enfants de 0 à 14 ans supérieure à 30 % entre 2023 et 2051 sont : Essex, Middlesex, Oxford, Waterloo, Wellington, Hamilton, Halton, Dufferin, Peel, Simcoe, Ottawa.
Diagramme 13: Indice synthétique de fécondité en Ontario de 1979 à 2051
Ce diagramme linéaire montre l’indice synthétique de fécondité des femmes en Ontario de 1979 à 2022, et les projections selon trois scénarios pour la période de 2023 à 2051. Au cours de la période historique, l'indice synthétique de fécondité en Ontario oscillait dans une fourchette étroite entre 1,70 et 1,50, de la fin des années 1970 jusqu'à environ 2017. Il est ensuite tombé à 1,27 en 2022. L’indice synthétique de fécondité devrait atteindre 1,28 en 2050-51 dans le scénario de référence, 0,98 dans le scénario de croissance faible et 1,58 dans le scénario de croissance forte.
Diagramme 14: Espérance de vie à la naissance selon le sexe en Ontario de 1979 à 2051
Ce diagramme linéaire montre l’espérance de vie à la naissance selon le sexe en Ontario de 1979 à 2022, et les projections selon trois scénarios pour la période de 2023 à 2051.
Pour les femmes, l’espérance de vie à la naissance est passée de 78,9 ans en 1979 à 84,1 ans en 2022. Au cours de la période de projection, l’espérance de vie des femmes devrait augmenter graduellement pour atteindre, en 2051, 87,6 ans selon le scénario de référence, 89,1 ans selon le scénario de croissance forte et 86,4 ans selon le scénario de croissance faible.
Pour les hommes, l’espérance de vie à la naissance est passée de 71,8 ans en 1979 à 79,6 ans en 2022. Au cours de la période de projection, l’espérance de vie des hommes devrait augmenter graduellement pour atteindre, en 2051, 84,3 ans selon le scénario de référence, 86,0 ans selon le scénario de croissance forte et 82,8 ans selon le scénario de croissance faible.
Diagramme 15: Taux d’immigration en Ontario de 1971 à 2051
Ce diagramme linéaire montre le taux d’immigration en Ontario de 1971 à 2023, et les projections selon trois scénarios jusqu’à 2051. Au cours de la période de données historiques, le taux d’immigration a connu une forte volatilité, étant à 0,79 % au départ en 1971-1972, il a monté à 1,49 % en 1973-1974, pour ensuite baisser et atteindre un creux à 0,44 % au milieu des années 1980, pour augmenter à nouveau à 1,38 % en 1992-1993, avant de fléchir graduellement pour s’établir à 0,66 % en 2014-2015, suivi d’un rebondissement à 1,31 % en 2022-2023.
Au cours de la période de projection 2023-2051, le taux d'immigration en Ontario est initialement projeté à 1,26 % dans le scénario de référence en 2023-2024, à 1,58 % dans le scénario de croissance forte et à 0,95 % dans le scénario de croissance faible. Ceci est suivi par des changements progressifs jusqu'en 2050-51 dans tous les scénarios pour atteindre 1,20 % dans le scénario de référence, 1,21 % dans le scénario de croissance forte et 1,17 % dans le scénario de croissance faible.
Diagramme 16: Immigration en Ontario de 1971 à 2051
Ce diagramme montre le niveau d’immigration annuelle en Ontario de 1971 à 2023, et les projections selon trois scénarios jusqu’à 2051. Au cours de la période de données historiques, l’immigration a connu une forte volatilité, le nombre d’immigrants étant à 62 000 au départ en 1971-1972, il a monté à 120 000 en 1973-1974, pour tomber à 40 000 au milieu des années 1980, pour augmenter encore et atteindre un sommet à 153 000 en 2001-2002, avant de fléchir graduellement par la suite pour s’établir à 90 000 en 2014-2015, suivi d’un rebondissement à 227 000 en 2021-2022.
L’immigration en Ontario devrait augmenter pour passer de 197 000 immigrants en 2023-2024 à 262 000 en 2050-2051 selon le scénario de référence, de 246 000 à 302 000 selon le scénario de croissance forte, et de 148 000 à 223 000 selon le scénario de croissance faible.
Diagramme 17: Émigration de l’Ontario de 1971 à 2051
Ce diagramme montre le niveau d’émigration annuelle de l’Ontario de 1971 à 2023, et les projections selon trois scénarios jusqu’à 2051. Au cours de la période de données historiques, l’émigration a connu une forte volatilité, le nombre d’émigrants étant à 13 000 au départ en 1971-1972, il est monté à 22 000 en 1973-1974, pour tomber à 8 000 en 1980-1981, pour augmenter encore et atteindre un sommet à 27 000 en 1993-1994, puis demeurant autour des 14 000 depuis 2017.
L’émigration de l’Ontario devrait augmenter pour passer de 16 000 émigrants en 2023-2024 à 21 000 en 2050-2051 selon le scénario de référence, de 11 000 à 16 000 selon le scénario de croissance forte, et de 21 000 à 25 000 selon le scénario de croissance faible.
Diagramme 18: Changement annuel du nombre de residents non permanents en Ontario de 1971 à 2051
Ce diagramme montre la variation annuelle du nombre de résidents non permanents en Ontario de 1971 à 2023, et les projections selon trois scénarios jusqu’à 2051. Au cours de la période de données historiques, le gain net a connu une forte volatilité, affichant au départ des valeurs près de zéro au début des années 1970, atteignant un sommet de 95 000 résidents non permanents en 1988-1989, un creux de -54,000 en 1992-1993, ainsi qu’un autre haut niveau de 305 000 en 2022-2023.
Le gain annuel net projeté de résidents non permanents en Ontario, selon le scénario de référence, devrait fléchir de 377 000 en 2023-2024 à des pertes nettes de 2025 à 2029, pour ensuite atteindre un gain net de 19 000 en 2050-2051. Dans le scénario de croissance forte, le gain diminue de 540 000 en 2023-2024 à des pertes nettes de 2026 à 2029 et atteint un gain net de 25,000 en 2050-2051. Dans le scénario de croissance faible, le gain diminue de 302 000 en 2023-2024 à des pertes nettes de 2025 à 2029 et atteint un gain net de 13,000 en 2050-2051.
Diagramme 19: Migration interprovinciale nette en Ontario de 1971 à 2051
Ce diagramme montre la migration interprovinciale nette en Ontario de 1971 à 2023, et les projections selon trois scénarios jusqu’à 2051.
Au cours de la période de données historiques, la migration interprovinciale nette emprunte des cycles de gains nets suivis par des cycles de pertes nettes. La migration interprovinciale nette a généralement été négative au cours des années 1970, à la fin des années 1980 et au début des années 1990 et de 2003 à 2015. Les cycles positifs ont eu lieu au début des années 1980, à la fin des années 1990 et de 2015 à 2020. En 2022-2023, la migration interprovinciale nette en Ontario a été de -42 000.
Selon le scénario de référence, la migration interprovinciale nette s’établit à -30 000 en 2023-2024, augmentant à -5 000 en 2026-2027 et demeurant à -5 000 pour le reste des projections. Selon le scénario de croissance forte, la migration interprovinciale nette s’établit à -20 000 en 2023-2024, augmentant à zéro en 2026-2027 et demeurant à ce niveau pour le reste des projections. Selon le scénario de croissance faible, la migration interprovinciale nette s’établit à -40 000 en 2023-2024, augmentant à -10 000 en 2026-2027 et demeurant à ce niveau pour le reste des projections.
Carte des divisions de recensement de l'Ontario
Cette carte comprend les divisions de recensement suivantes :
RGT :
- Toronto
- Durham
- Halton
- Peel
- York
Centre :
- Brant
- Dufferin
- Haldimand-Norfolk
- Haliburton
- Hamilton
- Muskoka
- Niagara
- Northumberland
- Peterborough
- Simcoe
- Kawartha Lakes
- Waterloo
- Wellington
Est :
- Ottawa
- Frontenac
- Hastings
- Lanark
- Leeds et Grenville
- Lennox et Addington
- Prescott et Russell
- Prince Edward
- Renfrew
- Stormont, Dundas et Glengarry
Sud-Ouest :
- Bruce
- Elgin
- Essex
- Grey
- Huron
- Chatham-Kent
- Lambton
- Middlesex
- Oxford
- Perth
Nord-Est :
- Algoma
- Cochrane
- Manitoulin
- Nipissing
- Parry Sound
- Grand Sudbury
- Sudbury
- Timiskaming
Nord-Ouest :
- Kenora
- Rainy River
- Thunder Bay
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Notes en bas de page
- note de bas de page[1] Retour au paragraphe Les résultats sont présentés pour les années de recensement, qui vont du 1er juillet au 30 juin.
- note de bas de page[2] Retour au paragraphe Fondés sur la méthode de Pearson, un modèle paramétrique utilisé pour répartir les taux de fécondité estimés selon l’âge des mères.
- note de bas de page[3] Retour au paragraphe À partir de la méthode de projection de la mortalité Lee-Carter utilisée pour générer les taux annuels de mortalité par âge et sexe. Voir LEE R.D., CARTER L. [1992] « Modelling and forecasting the time series of US mortality », Journal of the American Statistical Association, vol. 87,659–671.