Objectifs généraux du ministère

Le ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce (MDECEC) a pour mandat de contribuer à faire croître l’économie de l’Ontario en créant un climat d’affaires concurrentiel pour :

  • favoriser le démarrage et le développement d’entreprises;
  • attirer et conserver les investissements;
  • créer des emplois;
  • promouvoir la technologie et l’innovation;
  • remédier aux inégalités entre les régions;
  • explorer les possibilités commerciales stratégiques, tant au Canada qu’à l’étranger.

Le ministère s’engage à aider les entreprises de toutes tailles, des petites et moyennes entreprises (PME) aux grandes multinationales, à se développer dans des secteurs stratégiques comme l’automobile, l’aérospatiale, les sciences de la vie, la technologie numérique, la fabrication de pointe, les produits chimiques, l’acier, les technologies propres, la technologie financière et la cybersécurité. Les entrepreneurs et les petites entreprises jouent un rôle capital dans les communautés de la province en créant des emplois, en approvisionnant les grandes entreprises et en mettant de nouvelles idées, méthodes et ressources au service de l’économie.

Le ministère aide les entreprises à innover et à demeurer compétitives dans une économie mondiale en constante évolution. Il peut aider les entrepreneurs et les entreprises en démarrage à transformer leurs idées en produits et services. En garantissant aux entreprises ontariennes l’accès à une main-d’œuvre hautement qualifiée, les programmes du ministère contribuent à créer un climat d’affaires concurrentiel en Ontario. Ils lui permettent entre autres de travailler avec les entreprises pour comprendre leurs besoins en personnel et d’attirer des gens hautement qualifiés de l’étranger.

La promotion et l’essor du secteur du capital-risque en Ontario sont essentiels pour faciliter l’accès des entreprises à fort potentiel aux capitaux dont elles ont besoin pour croître et prospérer. La Société ontarienne de financement de la croissance (SOFC) est l’organisme de capital-risque du gouvernement de l’Ontario. Elle a été créée pour promouvoir et développer le secteur ontarien du capital-risque. Ses activités d’investissement se sont traduites par l’injection de plus de 300 millions de dollars dans des entreprises technologiques à fort potentiel, dont Shopify et ecobee, deux sociétés reconnues mondialement.

Le ministère s’engage à faire de l’Ontario un chef de file mondial en matière de croissance de l’emploi et une destination tout indiquée pour démarrer une entreprise. Il tient à ce que toutes les régions contribuent à cette prospérité.

Le ministère veille à ce que les intérêts de l’Ontario soient bien représentés tant

sur le plan commercial que dans le cadre des négociations visant à créer des emplois et à attirer des investissements en Ontario.

Le ministère poursuit le dialogue avec les entreprises canadiennes et tend la main aux investisseurs étrangers afin de s’assurer qu’ils ont les outils et le climat d’affaires nécessaires pour investir et prospérer dans la province. Il met l’avantage concurrentiel de l’Ontario en valeur auprès du reste du monde afin de présenter la province comme une destination de choix pour l’investissement et le commerce.

Intervention contre la COVID-19

Le ministère joue un rôle stratégique et prépondérant dans l’élaboration de mesures de soutien et de reprise économiques pour aider les entreprises touchées par la COVID-19. Notamment, il dirige une analyse interministérielle des questions concernant les secteurs et les intervenants et offre un cadre pour la prise de mesures économiques coordonnées avec ses partenaires fédéraux, provinciaux (y compris dans la FPO) et municipaux.

En mars 2020, le ministère a endossé un rôle clé dans L’Ontario, ensemble, une initiative lancée par le premier ministre pour aider l’Ontario à acquérir les fournitures, les technologies et les innovations nécessaires à son intervention contre la COVID‑19. Le personnel a mis son expertise à profit en évaluant plus de 6 000 soumissions reçues des quatre coins de l’Ontario pour des fournitures essentielles, des innovations et des idées. Une fois que le ministère a examiné les soumissions visant à répondre aux besoins de la Province, les candidats retenus sont jugés admissibles au financement ou désignés comme fournisseurs de nécessités.

Les dates limites de présentation des demandes et d’émission des avis dans le cadre du Programme pour le développement régional ont été repoussées pour aider les candidats à respecter les délais. Par exemple, le personnel du ministère travaille avec les entreprises qui ont reçu des fonds dans le cadre du Programme de modernisation pour le secteur automobile de l’Ontario pour cerner les changements qu’elles pourraient devoir apporter à la portée et aux calendriers de leurs projets. Le personnel travaille aussi avec les partenaires externes, comme les centres régionaux d’innovation et les centres d’encadrement des petits entrepreneurs, pour déterminer les changements qu’ils pourraient devoir apporter à leurs calendriers de prestation en réponse à la crise de la COVID-19.

En outre, le ministère suit de près les difficultés de recrutement que les petites entreprises de l’Ontario éprouvent en raison de la COVID-19 pour veiller à ce que les nouveaux programmes et initiatives comblent ces besoins en main-d’œuvre. Entre autres, il collabore avec le ministère du Travail, de la Formation et du Développement des compétences.

Le ministère aide les fournisseurs potentiels d’équipement de protection individuelle (EPI) essentiel à déterminer leur état de préparation, en plus de superviser le processus d’approvisionnement intérieur avec ses partenaires. Entre autres, il surveille et analyse la capacité de production intérieure réelle et potentielle pour garantir la disponibilité de sources locales d’EPI advenant une autre pandémie.

En réponse à la crise de la COVID-19, le réseau international de bureaux du commerce et des investissements de l’Ontario appuie les efforts d’approvisionnement de la Province en trouvant et en vérifiant des sources étrangères d’EPI et de fournitures médicales ainsi qu’en apportant des renseignements sur les retombées géopolitiques.

De plus, le ministère a entrepris d’importants travaux d’élaboration de politiques relativement au Règlement 82/20 pris en vertu de la Loi sur la protection civile et la gestion des situations d’urgence (décret d’urgence prévoyant la fermeture des établissements des entreprises non essentielles). Outre ces travaux, il s’est associé avec ses ministères partenaires pour élaborer des foires aux questions en ligne afin d’informer le public des mesures temporaires prises pour aider à freiner la propagation de la COVID-19 en Ontario.

Programmes du ministère

Le ministère offre divers programmes, services et outils pour aider les entreprises, stimuler l’innovation et présenter l’Ontario comme une source de produits et de services de grande qualité et l’endroit idéal pour investir et prospérer.

Le ministère donne la priorité à neuf domaines :

1. Création d’emplois

La création d’emplois et leur protection sont au cœur du mandat du ministère. Le MDECEC favorise un climat d’affaires concurrentiel à l’échelle mondiale en réduisant les formalités administratives et les règlements inutiles, ce qui fait de l’Ontario un bon endroit pour investir et créer des emplois. Il offre aux entreprises des programmes conçus pour les aider à se moderniser et à créer des emplois. En outre, il travaille directement avec les PME établies en Ontario pour comprendre les perspectives et les défis qui leur sont propres, et il favorise la croissance économique et la création d’emplois en aidant les entreprises à exporter leurs produits et services et à diversifier leurs ventes à l’échelle internationale.

Intervention contre la COVID-19

Les dates limites de présentation des demandes et d’émission des avis dans le cadre du Programme pour le développement régional ont été repoussées pour aider les candidats à respecter les délais. Par exemple, le personnel du ministère travaille avec les entreprises qui ont reçu des fonds dans le cadre du Programme de modernisation pour le secteur automobile de l’Ontario pour cerner les changements qu’elles pourraient devoir apporter à la portée et aux calendriers de leurs projets. Le personnel travaille aussi avec les partenaires externes, comme les centres régionaux d’innovation et les centres d’encadrement des petits entrepreneurs, pour déterminer les changements qu’ils pourraient devoir apporter à leurs calendriers de prestation en réponse à la crise de la COVID-19.

En outre, le ministère suit de près les difficultés de recrutement que les petites entreprises de l’Ontario éprouvent en raison de la COVID-19 pour veiller à ce que les nouveaux programmes et initiatives comblent ces besoins en main-d’œuvre. Entre autres, il collabore avec le ministère du Travail, de la Formation et du Développement des compétences.

2. Entrepreneuriat et croissance des entreprises

Le ministère s’engage à accélérer le lancement et la croissance des entreprises, en plus de les aider à prendre de l’expansion et à réussir dans l’économie du savoir. Grâce aux programmes d’aide au démarrage, les entreprises ontariennes peuvent non seulement surmonter les défis liés à la commercialisation, mais aussi attirer des talents, des capitaux et des clients afin de croître et de réussir sur les marchés internationaux.

L’expansion des PME grâce à l’augmentation des exportations et à la diversification des marchés d’exportation est essentielle à la compétitivité et à la croissance de l’économie ontarienne. Une autre façon pour le ministère de stimuler la croissance économique et la création d’emplois consiste à aider les entreprises à exporter leurs produits et services et à diversifier leurs ventes à l’échelle internationale.

3. Promotion de l’investissement

Le ministère s’efforce de présenter l’Ontario comme une destination de choix pour y attirer et augmenter les investissements, en offrant des services spécialisés aux entreprises qui veulent y venir et en les aidant à forger des liens utiles. Il offre notamment des services de veille stratégique, de renseignement sur les marchés, de génération de pistes, d’analyse des activités commerciales et des investissements et de certification de sites, en plus d’aider les entreprises à s’y retrouver au gouvernement et de contribuer à adapter la gamme complète de mesures de soutien et de services offerts par le gouvernement aux besoins précis des entreprises. Le ministère travaille directement avec des entreprises du Canada et de l’étranger et avec ses partenaires communautaires et régionaux pour créer, promouvoir et garantir des occasions d’investissement en Ontario.

Intervention contre la COVID-19

L’incertitude économique qui plane préoccupe vivement l’ensemble de la population, en Ontario comme ailleurs dans le monde. La pandémie a changé nos façons de faire des affaires et d’encourager l’établissement de partenariats internationaux. Ce qui n’a pas changé, c’est la volonté de l’Ontario de favoriser le commerce, et non de l’entraver.

À mesure que l’économie sera relancée, le ministère s’efforcera de rétablir un climat d’affaires favorable et concurrentiel en Ontario. Avant la pandémie, l’Ontario se présentait comme une destination idéale pour l’investissement et le commerce grâce aux efforts du ministère pour créer une conjoncture propice à la croissance économique en réduisant le coût des activités commerciales et les formalités administratives.

Le ministère continuera de consulter les industries et les secteurs pour se faire une idée des répercussions économiques qu’ils subissent et trouver des façons de les aider.

4. Représentation à l’étranger

Sur les marchés mondiaux, le ministère fait valoir les avantages de venir en Ontario, un lieu où les entreprises s’épanouissent et prospèrent. En outre, il conclut de nouvelles ententes sur le commerce et l’investissement en plus de diriger le réseau de bureaux du gouvernement de l’Ontario à l’étranger. Il stimule la création d’emplois en facilitant l’établissement de partenariats avec les entreprises sur les marchés mondiaux grâce aux délégations commerciales qu’il envoie et reçoit. Enfin, il défend les intérêts économiques de l’Ontario en organisant des missions internationales.

Le réseau international de l’Ontario comprend :

  • 15 bureaux du commerce et des investissements situés à l’étranger qui travaillent à améliorer le profil commercial de l’Ontario partout dans le monde;
  • un bureau à Washington qui établit des relations entre les gouvernements et avec les intervenants, défend les intérêts économiques de l’Ontario auprès des États‑Unis et tire parti des occasions qui se présentent grâce à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).

Intervention contre la COVID-19

La COVID-19 a eu d’importantes répercussions sur les ventes et les activités interprovinciales et internationales des entreprises ontariennes. Les voyages ont pratiquement cessé; de grands salons commerciaux et d’autres événements internationaux de développement des affaires ont été reportés, voire annulés.

L’économie de l’Ontario repose largement sur l’exportation de produits et de services, qui représentait le tiers du produit intérieur brut (PIB) de la province en 2018. Un emploi sur cinq dépend du commerce, et la Province doit absolument continuer d’aider les exportateurs en ces temps difficiles, surtout au moment où se dessine la relance économique.

En réponse à la crise de la COVID-19, le réseau international de bureaux du commerce et des investissements de l’Ontario appuie les efforts d’approvisionnement de la Province en trouvant et en vérifiant des sources étrangères d’EPI et de fournitures médicales ainsi qu’en apportant des renseignements sur les retombées géopolitiques.

5. Politiques commerciales interprovinciales et internationales

Le ministère veille à ce que les intérêts de l’Ontario soient bien représentés dans l’ensemble des dossiers commerciaux. Pour ce faire, il dirige la participation du gouvernement provincial à toutes les étapes des négociations commerciales et dans d’autres dossiers stratégiques relatifs au commerce. Il mène les activités de mise en œuvre et d’application des accords sur le commerce et l’investissement qui concernent la Province. En outre, il prend en main la gestion des différends commerciaux pour l’Ontario en représentant et en défendant les intérêts de la Province, y compris dans les différends auxquels elle est partie.

Connaissant la valeur immense des échanges entre l’Ontario et les États‑Unis, le ministère défend vigoureusement les intérêts stratégiques de la Province dans tous les dossiers commerciaux avec les États‑Unis, dont l’ACEUM et les politiques « Buy American ».

Le ministère continue de diversifier les activités commerciales de l’Ontario en mettant en œuvre et en évaluant les stratégies provinciales qui visent à augmenter les exportations, à accroître le nombre d’exportateurs et à diversifier les marchés grâce aux accords sur le commerce international et l’investissement du Canada, y compris à l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste et à l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne.

Enfin, le ministère défend les intérêts économiques et stratégiques de l’Ontario dans les dossiers de commerce interprovincial et assure le respect de l’engagement de la Province à abattre les obstacles au commerce interprovincial grâce à diverses initiatives entreprises pour améliorer le commerce, comme la mise en œuvre et le renforcement de l’Accord de libre-échange canadien (ALEC) et le resserrement des liens commerciaux bilatéraux avec les autres provinces.

Intervention contre la COVID-19

L’incertitude économique qui plane préoccupe vivement l’ensemble de la population, en Ontario comme ailleurs dans le monde. La pandémie a changé nos façons de faire des affaires et d’encourager l’établissement de partenariats internationaux. Ce qui n’a pas changé, c’est la volonté de l’Ontario de favoriser le commerce, et non de l’entraver.

À mesure que l’économie sera relancée, le ministère s’efforcera de rétablir un climat d’affaires favorable et concurrentiel en Ontario. Avant la pandémie, l’Ontario se présentait comme une destination idéale pour l’investissement et le commerce grâce aux efforts du ministère pour créer une conjoncture propice à la croissance économique en réduisant le coût des activités commerciales et les formalités administratives.

Le ministère continuera de consulter les industries et les secteurs pour se faire une idée des répercussions économiques qu’ils subissent et trouver des façons de les aider.

6. Soutien aux régions et aux secteurs

Le ministère mène diverses initiatives et activités pour favoriser la croissance des régions et des secteurs. Il se charge de dialoguer avec les intervenants régionaux du milieu économique pour mieux cerner leurs priorités, leurs problèmes et leurs perspectives et ainsi orienter l’élaboration des politiques, des programmes et des plans. Des experts possédant une solide expérience de leur industrie et un savoir-faire indéniable offrent leur soutien et leurs services aux moyennes et grandes entreprises à fort potentiel. Ce faisant, ils attirent des investisseurs potentiels en Ontario et aident les entreprises déjà établies à croître et à prospérer dans des secteurs stratégiques comme l’automobile, l’aérospatiale, les sciences de la vie, la technologie numérique, la fabrication de pointe, les produits chimiques, l’acier, la technologie financière et la cybersécurité.

En collaboration avec les industries, les principaux ministères et d’autres partenaires clés, le MDECEC élabore et mène des stratégies pour les industries et secteurs prioritaires, y compris l’élaboration et la mise en œuvre du plan Piloter la prospérité : L’avenir du secteur de l’automobile de l’Ontario et du plan proposé pour les sciences de la vie. Ces stratégies ont été orientées par des consultations exhaustives auprès des intervenants, dont les tables rondes régionales organisées par le ministère en septembre 2019. Elles ont mené à la création de programmes ministériels de base, comme le Programme de modernisation pour le secteur automobile de l’Ontario.

Le ministère collabore aussi avec le reste du gouvernement et avec les entreprises pour cerner les besoins en personnel de ces dernières et veiller à ce qu’elles emploient des gens talentueux qui leur permettront de croître.

7. Technologie et innovation

Le gouvernement provincial s’emploie toujours à créer des conditions propices à la croissance en stimulant l’innovation commerciale et technologique. En Ontario, les secteurs de l’innovation et de la technologie sont un important gisement d’emplois et de croissance économique et contribuent largement au PIB. Ils sont devenus une source importante d’emplois bien rémunérés. Dans certains domaines du secteur de la technologie, l’emploi a connu une croissance rapide en Ontario. Le ministère épaule ses partenaires commerciaux, comme les centres régionaux d’innovation, qui offrent à ce secteur des services de soutien opérationnel tels que des services de renseignement sur les marchés, de l’expertise et des services liés au personnel et aux capitaux. 

Le ministère appuie d’autres plateformes et projets innovateurs, comme le projet Évolution des services en nuage dans le corridor Québec-Ontario pour la recherche et l’innovation et le Centre of Excellence in Next Generation Networks.

La Société ontarienne de financement de la croissance (SOFC) fournit du capital-risque pour stimuler la croissance des entreprises technologiques les plus prometteuses en Ontario. La SOFC a été créée et désignée comme organisme de capital-risque du gouvernement pour promouvoir et développer l’industrie du capital-risque en Ontario. Les 330 millions de dollars qu’elle a investis ont attiré un capital de croissance de plus de 3 milliards de dollars dans un portefeuille d’entreprises prometteuses.

8. Réduction des formalités administratives et du fardeau réglementaire

Le ministère joue un rôle prépondérant dans le respect de l’un des principaux engagements du gouvernement en réduisant les formalités administratives et le fardeau réglementaire de façon à diminuer le coût des activités commerciales dans la province, à augmenter la compétitivité des entreprises ontariennes et à indiquer que l’Ontario est ouvert aux affaires. Il est chargé d’attirer, de conserver et d’accélérer les investissements dans les entreprises en collaborant avec le reste du gouvernement pour lever les obstacles réglementaires. 

Intervention contre la COVID-19

  • Le ministère aide à rendre l’Ontario ouvert aux affaires, notamment en améliorant la qualité des interactions avec les entreprises, en réduisant les fardeaux administratif et réglementaire ainsi qu’en maintenant un climat d’affaires concurrentiel dans la province.
  • Le ministère dirige les travaux d’élaboration de politiques sur la COVID-19 relativement au Règlement 82/20 pris en vertu de la Loi sur la protection civile et la gestion des situations d’urgence (Fermeture des établissements des entreprises non essentielles).
  • Le ministère a créé un site Web de demande de pause réglementaire permettant aux Ontariennes et Ontariens de recommander des changements au cadre de conformité pour appuyer les efforts de réorganisation et de diminution des pressions budgétaires en période de COVID-19.
  • Le ministère a offert des conseils et du soutien analytique concernant la réduction du fardeau réglementaire que les projets de règlement imposent aux entreprises.
  • Le ministère a établi des ententes en matière de réglementation avec les autres gouvernements du pays pour alléger le fardeau administratif des entreprises et favoriser la croissance économique, l’harmonisation des règlements et le commerce à l’échelle nationale.
  • Le ministère aide les fournisseurs potentiels d’EPI essentiel à déterminer leur état de préparation, en plus de superviser le processus d’approvisionnement avec ses partenaires.
  • Le ministère surveille et analyse la capacité de production intérieure réelle et potentielle pour garantir la disponibilité de sources locales d’EPI advenant une autre pandémie.
  • Le ministère fait le point avec les entreprises pour obtenir un inventaire exact de leur EPI.

9. Modernisation de la réglementation

Le ministère dirige les efforts d’innovation réglementaire du gouvernement visant à rationaliser les services d’inspection et à moderniser les activités de conformité de façon à mieux protéger le public. Il conseille à ses partenaires des façons de moderniser la réglementation, y compris des solutions de rechange à la réglementation, et les encourage à se fonder sur les risques pour définir la priorité de leurs activités de réglementation et prendre leurs décisions, tout en renforçant leur culture du service à la clientèle. De plus, le ministère met en œuvre la Stratégie ontarienne pour la réussite des petites entreprises pour donner aux petites entreprises de l’Ontario les moyens de soutenir la concurrence à l’échelle provinciale et internationale. Il veut ainsi faciliter la réussite des entreprises et favoriser une bonne conjoncture économique.

Intervention contre la COVID-19

  • Le ministère supervise l’élaboration et la mise en œuvre de la Stratégie ontarienne pour la réussite des petites entreprises afin d’aider ces dernières à surmonter les difficultés économiques posées par la pandémie de COVID-19.
    • À l’automne 2019, le gouvernement s’est engagé à aider les petites entreprises de tous les secteurs d’activité et de toutes les régions à prospérer grâce à la Stratégie ontarienne pour la réussite des petites entreprises, lancée le 11 mars 2020.
    • Compte tenu des lourdes conséquences de la pandémie de COVID-19 pour les petites entreprises et les entrepreneurs de l’Ontario, la stratégie sera réorientée pour résoudre les difficultés actuelles et les problèmes de compétitivité à long terme. La stratégie révisée propose une démarche en deux étapes : 1) soutien et reprise – mesures pour répondre aux besoins immédiats des petites entreprises, atténuer les répercussions de la baisse des revenus ou des fermetures d’entreprise temporaires et aider les petites entreprises à se relever; 2) réussite – mesures pour favoriser la croissance, la compétitivité et la viabilité économiques des petites entreprises et pour résoudre les problèmes de compétitivité à long terme.

Plan Stratégique 2020‑2021

La COVID-19 a des conséquences économiques considérables qui préoccupent vivement la population ontarienne. En Ontario comme ailleurs, la pandémie a changé nos façons de faire des affaires et d’encourager l’établissement de partenariats internationaux.

À mesure que l’économie sera relancée, le ministère s’efforcera de rétablir un climat d’affaires favorable et concurrentiel en Ontario. Avant la pandémie, l’Ontario se présentait comme une destination idéale pour l’investissement et le commerce grâce aux efforts du ministère pour créer une conjoncture propice à la croissance économique en réduisant le coût des activités commerciales et les formalités administratives. Le gouvernement de l’Ontario continuera de consulter les industries et les secteurs pour se faire une idée des répercussions économiques qu’ils subissent et trouver des façons de les aider.

Le ministère a lancé le nouveau fonds L’Ontario, ensemble, doté de 50 millions de dollars, afin d’aider les entreprises à formuler des solutions novatrices et à réorganiser leurs activités pour fabriquer des fournitures et du matériel médicaux essentiels dans le but d’endiguer la propagation de la COVID-19.

Le ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce (MDECEC) s’engage à collaborer avec les entreprises pour garantir une économie stable et concurrentielle qui protège les travailleurs, crée des emplois et des débouchés et stimule la croissance. Il modernise ses programmes en se consacrant aux grandes priorités pour assurer une prestation efficace aux intervenants. Le ministère cherche des façons d’aider directement les entreprises, par exemple en réduisant les formalités administratives et le fardeau réglementaire et en instaurant un climat concurrentiel qui favorise la prospérité et la création de bons emplois pour la population ontarienne.

Il tarde au ministère de poursuivre l’intégration du Bureau des petites entreprises et de la réduction des formalités administratives (Bureau PERFA) pendant la prochaine année tout en reliant harmonieusement la stratégie gouvernementale concernant le commerce, l’investissement et la compétitivité à la stratégie de ce bureau. Le Bureau PERFA a le mandat ambitieux de rationaliser et de moderniser une réglementation désuète, trop complexe et redondante ainsi que d’améliorer le processus de conformité avec les règlements.

La principale priorité du ministère consiste à s’assurer que l’Ontario est ouvert aux affaires, ce qui implique de créer des emplois et de les protéger, d’aider les entreprises ainsi que de stimuler les investissements et le commerce pour assurer la prospérité économique de l’Ontario.

Pour 2020‑2021, le ministère s’est fait allouer des charges de fonctionnement de 579,3 millions de dollars pour ses programmes, ce qui représente une diminution de 11 % par rapport à son allocation de 653,3 millions pour 2019‑2020.

Le budget global affecté aux activités de fonctionnement du ministère a subi une diminution nette de 74 millions de dollars de 2019‑2020 à 2020‑2021, principalement en raison d’une réduction des investissements de durée limitée provenant du Fonds pour l’emploi et la prospérité et du secteur des assembleurs de véhicules automobiles.

Voici quelques‑uns des principaux programmes de paiements de transfert au titre du fonctionnement du MDECEC :

  • Fonds pour l’emploi et la prospérité – 137,5 millions de dollars
  • Soutien aux réseaux d’innovation et de commercialisation – 30,1 millions de dollars
  • Développement de réseaux 5G et de nouvelle génération – 30 millions de dollars
  • Investissements dans le secteur des assembleurs de véhicules automobiles – 15 millions de dollars
Tableau 1 : Dépenses prévues du ministère 2020‑2021 (M$)
PosteMontant
Administration du ministère23,447,200
Crédits législatifs529,565
Développement économique et investissements236,434,100
Stratégies et politiques9,186,500
Démarrage et expansion21,733,300
Commerce international40,562,200
Innovation247,468,500
Charges d’immobilisations4,000
Total579,365,365
Tableau 2 : Dépenses prévues du ministère 2020‑2021
PosteMontant
Charges de fonctionnement*579 361 365
Charges d’immobilisations*4 000
Total des charges579 365 365
Actifs de fonctionnement10 001 000
Biens immobilisés2 000

*Ne comprend pas les redressements de consolidation suivants :
-Redressement de consolidation – Société ontarienne de financement de la croissance

Organigramme du ministère

  • Ministre du Développement économique, de la Création d'emplois et du Commerce – L’honorable Victor Fedeli
    • Chef de cabinet, Développement économique, Création d'emplois et Commerce - Rahul Bedi
    • Sous-ministre, Développement économique, Création d’emplois et Commerce / Petites Entreprises et Réduction des formalités administratives– Giles Gherson
      • Directeur des communications - Jonathan Leigh
      • Sous-ministre adjoint, Services ministériels - Todd Kilpatrick
        • Directrice, Planification des activités et finances - Muneeb Chaudhary
        • Directeur, Gestion des services et des installations - Nelson Janicas
        • Directrice, Gestion stratégique des RH - Annette Azzopardi
      • Sous-ministre adjointe, Politiques de développement économique– Jennifer Block
        • Directrice, Politiques stratégiques et ministérielles – Sirad Mohamoud
        • Directeur, Analyse des données économiques – Richard Kikuta
        • Directrice, Politiques de développement économique – Tiffany Mah
        • Directeur, Développement économique régional – Derek Burgess
      • Sous-ministre adjoint, Stratégies pour les industries et les secteurs - Trevor Dauphinee
        • Directeur, Industrie automobile – Tom Bedford
        • Directeur, Industries de la fabrication de pointe – Joe Veloce
        • Directeur, Technologiesde pointe – Andrew Guy
        • Directrice, Stratégies sectorielles - Stephanie Appave
      • Sous-ministre adjoint, Commerce et investissements - David Barnes
        • Directrice, Services aux investisseurs directs étrangers - Jenarra Desouza
        • Directeur, Promotion du commerce intérieur – Matthew Gordon
        • Directrice, Stratégies pour le commerce international et l’investissement– Rakhi Lad
        • Directeur général, Promotion du commerce international - Hugo Cameron
      • Sous-ministre adjointe, Représentation à l’étranger et promotion – Alexandra Sutton
        • Directrice, Croissance commerciale à l’étranger – Corie McDougall
        • Directrice, Marketing et services de création - Maureen Hall
        • Directrice, Représentation à l’étranger – Christina Critelli
        • Directrice, Délégations commerciales étrangères – Carla Tsambourlianos
      • Sous-ministre adjointe, Partenariats et programmes pour les entreprises– Anne Bermonte
        • Directrice, Renouvellement des programmes – Franca Sacchetti
        • Directrice, Administration du financement – Clara Chan
        • Directeur, Programmes de formation – Enrico Di Nino
        • Directrice, Services aux entreprises – Lynn Groulx
        • Directeur, Services pour l’expansion – George Cadete
        • Directrice, Talents et entrepreneuriat / Réseaux pour la commercialisation et l’expansion – Lyn Doering
      • DG, Société ontarienne de financement de la croissance – Steve Romanyshyn
      • Sous-ministre adjoint, Modernisation de la réglementation et réduction des formalités pour les entreprises – Victor Severino
        • Directrice, Innovation réglementaire et renouvellement des services – Patricia Bishop
      • Sous-ministre adjoint, Politiques et planification – Kevin Perry
        • Directeur, Politiques et activités de réduction des formalités administratives pour les entreprises – Robert Tom Kaszas
        • Directeur, Harmonisation intergouvernementale et évaluation de la réglementation – Richard Caine
        • Directeur, Projets spéciaux – Tim Lewis

Organismes, conseils et commissions (OCC)

Société ontarienne de financement de la croissance

La Société ontarienne de financement de la croissance (SOFC) a été créée, notamment, pour recevoir, détenir et administrer la participation du gouvernement de l’Ontario dans la société en commandite appelée Fonds ontarien de capital-risque. À titre d’administratrice du Fonds ontarien de développement des technologies émergentes, la SOFC est chargée, entre autres, d’acquérir et de gérer un portefeuille d’investissements dans des sociétés qu’elle considère comme des entreprises de technologies émergentes. De plus, la SOFC peut participer à la création de fonds ainsi qu’acquérir, détenir et administrer des participations dans les fonds, lorsque chacun des fonds remplit les critères suivants :

  • Il reçoit un financement direct ou indirect, notamment d’une ou de plusieurs des entités suivantes : le gouvernement du Canada, la SOFC et des entités du secteur privé.
  • Il vise à promouvoir la création d’une industrie du capital-risque compétitive à l’échelle mondiale, à accroître l’offre et l’utilisation de capital d’investissement de départ et à augmenter l’effectif des administrateurs de fonds très performants pour gérer l’investissement en capital-risque, tant en Ontario qu’au Canada.
  • Il investit dans d’autres fonds qui fournissent du capital-risque à des entreprises ou dans des entreprises novatrices qui ont besoin de capital-risque.
  • Il est géré par un administrateur de fonds du secteur privé et contribue aux autres objectifs précisés par le lieutenant-gouverneur en conseil.

La SOFC a acheté une participation dans les sociétés en commandite connues sous les noms de Northleaf Venture Catalyst Fund, de fonds Démarrage et expansion et de Yaletown Innovation Growth, et contribue au Fonds de capital-risque pour le secteur des sciences de la vie par voie d’investissements prévus dans une société en commandite.

Intervention contre la COVID-19

De la même façon, le ministère continue à réaliser et à superviser des investissements en capital-risque dans des entreprises novatrices. Le gouvernement provincial étudie les besoins et envisage d’offrir des programmes pour aider le secteur de l’innovation de l’Ontario à traverser la crise économique actuelle.

Données Financières Détaillées

Tableau 3 : Chiffres combinés – Fonctionnement et immobilisations par crédit
Crédits et programmesPrévisions
2020-2021

$
Variations par rapport aux prévisions de
2019-2020
$
%Prévisions
2019-2020*

$
Chiffres réels provisoires
2019-2020*

$
Chiffres réels
2018-2019*

$

Charges De Fonctionnement

Programmed’administration du ministère23,447,2001,277,6005.822,169,60022,169,60026,812,836
Programmede développement économique, de création d’emplois et de commerce555,384,600(75,273,300)(11.9)630,657,900614,490,700779,106,153

Moins :Mandats spéciaux

Total à voter – Charges de fonctionnement578,831,800(73,995,700)(11.3)652,827,500636,660,300805,918,989

Mandatsspéciaux

Créditslégislatifs529,56522,3784.4507,187507,187319,406
Total duministère – Charges de fonctionnement579,361,365(73,973,322)(11.3)653,334,687637,167,487806,238,395
Redressementde consolidation – Société ontarienne de financement de la croissance(1,551,900)28,769,3000(30,321,200)(26,359,800)(24,455,921)
Redressementde consolidation – Portefeuille immobilier général08,721,9000(8,721,900)(8,721,900)(7,928,890)
Redressementdes charges de fonctionnement – Reclassement lié au compte deliquidation du programme de plafonnement et d’échange000002,320,938
Total, ycompris redressement de consolidation et autres redressements577,809,465(36,482,122)(5.9)614,291,587602,085,787776,174,522
Actifs De Fonctionnement000000
Programmed’administration du ministère1,000001,00000
Programmede développement économique, de création d’emplois et de commerce50,000,00040,000,000400.010,000,00010,000,0005,166,247

Moins :Mandats spéciaux

Total à voter – Actifs de fonctionnement50,001,00040,000,000400.010,001,00010,000,0005,166,247

Mandatsspéciaux

Créditslégislatifs000000
Total du ministère – Actifs de fonctionnement50,001,00040,000,000400.010,001,00010,000,0005,166,247

Charges D’immobilisations

Programmede développement économique, de création d’emplois et de commerce3,000003,000012,440,727

Moins :Mandats spéciaux

Total à voter – Charges d’immobilisations3,000003,000012,440,727

Mandatsspéciaux

Créditslégislatifs1,000001,00000
Total duministère – Charges d’immobilisations4,000004,000012,440,727
Redressementde consolidation – Portefeuille immobilier général00000(2,908,088)
Total,y compris redressement de consolidation et autres redressements4,000004,00009,532,639

Biens Immobilisés

Programmede développement économique, de création d’emplois et de commerce2,000002,00000

Moins :Mandats spéciaux

Total àvoter – Biens immobilisés2,000002,00000

Mandats spéciaux

Total du ministère – Biens immobilisés2,000002,00000
Totaldu ministère – Fonctionnement et immobilisations, y compris redressementde consolidation et autres redressements (excluant les biens immobilisés)577,813,465(36,482,122)(5.9)614,295,587602,085,787785,707,161

*Les prévisions, les chiffres réels provisoires et les chiffresréels des derniers exercices sont redressés afin de refléter les changementsrelatifs à l’organisation du ministère ou à la structure de ses programmes.Les chiffres réels provisoires correspondent aux données financières figurantdans le Budget de l’Ontario de 2020.

Pour obtenir de l’information financière supplémentaire, consulter les sites :

http://www.fin.gov.on.ca/fr/budget/estimates

http://www.fin.gov.on.ca/fr/budget/paccts

https://budget.ontario.ca/fr/2020/marchupdate/index.html

Ou

Pour obtenir des renseignements, communiquer avec :

Direction de la planification des activités et des finances
Ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce

Tél. : 647 289-4932

Téléc. : 416 327-4239

Lois

Lois dont l’application relève du ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce

Loi de 1992 sur les fonds communautaires de placement dans les petites entreprises, L.O. 1992, chap. 18, à l’égard de la partie III.2 et en application des dispositions des parties I et IV et des règlements touchant les sociétés de placement enregistrées en vertu de la partie III.2

Loi de 2008 sur la Société ontarienne de financement de la croissance, L.O. 2008, chap. 19, annexe O

Loi de 2010 sur le développement des technologies de l’eau, L.O. 2010, chap. 19, annexe 1, à l’égard de la partie II

Loi de 2012 visant à attirer les investissements et à créer des emplois, L.O. 2012, chap. 10

Loi de 2014 sur les partenariats pour la création d’emplois et la croissance, L.O. 2014, chap. 12, annexe 2

Loi de 2014 sur l’obligation de faire rapport concernant la réduction des fardeaux administratifs, L.O. 2014, chap. 12, annexe 1 Loi sur le ministère du Développement économique et du Commerce, L.R.O. 1990, chap. M.27

Loi de 2017 réduisant les frais liés à la réglementation pour les entreprises, L.O. 2017, chap. 20, annexe 4

Loi sur les sociétés de développement, L.R.O. 1990, chap. D.10

Abréviations

ACDF - Autres charges directes de fonctionnement          
ACEUM - Accord Canada–États-Unis–Mexique
ALENA - Accord de libre-échange nord-américain
Bureau PERFA - Bureau des petites entreprises et de la réduction des formalités administratives
CENGN - Centre of Excellence in Next Generation Networks
CEO - Centres d’excellence de l’Ontario
CEPE - Centre d’encadrement des petits entrepreneurs
CRI - Centre régional d’innovation
ENCQOR - Évolution des services en nuage dans le corridor Québec-Ontario pour la recherche et l’innovation
EPI - d’équipement de protection individuelle
FAI - Fonds d’accélération des investissements
IDE - Investissement direct étranger
MCU - Ministère des Collèges et Universités
MDECEC - Ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce
PAA - Programme d’accélération des affaires
PIB - Produit Intérieur Brut
PME - Petites et moyennes entreprises
PMSA-O - Programme de modernisation pour le secteur automobile de l’Ontario
PTPGP - Accord de partenariat transpacifique global et progressiste
R-D - Recherche-développement
RIVA - Réseau d’innovation pour les véhicules autonomes
SOFC - Société ontarienne de financement de la croissance

Annexe

Rapport Annuel

Réalisations 2019‑2020

Le ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce (MDECEC) fait la promotion d’une économie dynamique et innovante qui favorise la création d’emplois et de débouchés ainsi que la prospérité des Ontariennes et Ontariens.

Modernisation des programmes d’aide aux entreprises

  • Le gouvernement s’est engagé à examiner tous les programmes d’aide aux entreprises pour déterminer s’ils sont efficaces, s’ils font un usage optimal des ressources et s’ils sont viables. Son examen a révélé que ces programmes ne cadraient pas avec les priorités du gouvernement, qu’ils étaient fragmentés entre plusieurs ministères et que les données disponibles étaient insuffisantes pour permettre d’en évaluer l’utilité.
    • Le Plan directeur pour un Ontario ouvert à l’emploi est reconnu comme l’une de six initiatives audacieuses aux grandes répercussions qui pourraient fort probablement moderniser les programmes, améliorer les résultats et la prestation des services et accroître l’efficacité de l’aide gouvernementale aux entreprises.
    • En 2019‑2020, le MDECEC a créé et publié les outils stratégiques suivants pour appuyer les programmes et services d’aide aux entreprises :
      • une définition unique de l’aide aux entreprises, à adopter à l’échelle du gouvernement;
      • un cadre pour la réussite des entreprises qui aidera les ministères à évaluer les programmes et services d’aide aux entreprises et à en guider le remaniement;
      • une mesure de réussite des entreprises qui permettra de rendre compte des résultats des programmes et services d’aide aux entreprises, notamment en les comparant, de cerner les économies à réaliser et d’optimiser les ressources;
      • un modèle opérationnel et de gouvernance coordonné assurant la convergence des idées, la collaboration et la responsabilisation dans tous les ministères qui offrent leur aide aux entreprises.

Programme pour le développement régional

En décembre 2019, le ministère a lancé le Programme pour le développement régional dans le cadre de son engagement à transformer ses programmes d’aide aux entreprises afin d’optimiser les ressources des contribuables et de créer des possibilités durables pour les entreprises et les communautés de la province.

Le Programme pour le développement régional est le premier programme lancé dans le cadre de l’initiative du renouvellement du soutien aux entreprises. Il propose une nouvelle approche coordonnée pour favoriser la croissance des entreprises dans l’Est et le Sud-Ouest de l’Ontario grâce aux mesures suivantes :

  • assouplir les critères d’admissibilité des PME en faisant passer le seuil de création d’emplois de 10 à 5 emplois;
  • étendre l’aide financière aux municipalités, aux groupes sectoriels et aux organismes de développement économique admissibles pour le financement de projets qui pourraient mener à la durabilité régionale et répondre aux priorités locales;
  • offrir aux entreprises du financement et des services complémentaires pour mieux les aider à trouver et à former des personnes talentueuses;
  • simplifier les formulaires de demande en apportant des améliorations au système, ce qui permettra d’économiser du temps et des ressources.

Le nouveau programme permet aux entreprises et aux communautés d’obtenir de l’aide financière du Fonds de développement de l’Est de l’Ontario et du Fonds de développement du Sud-Ouest de l’Ontario. De plus, il les oriente vers un éventail de services et de mesures de soutien complémentaires, dont des services consultatifs, de l’aide relativement à la conformité, aux approbations, à l’acquisition de compétences et à la formation de même que de l’information sur les crédits d’impôt.

Le ministère met à l’essai des périodes fixes pour la présentation des demandes, la première ayant commencé le 2 décembre 2019. Les projets sont évalués en fonction des objectifs du programme et comparés aux autres projets proposés de manière à ce que les fonds soient alloués aux projets générant les retombées les plus importantes et aux communautés qui en bénéficieront le plus.

Le Programme pour le développement régional s’inscrit dans le plan de l’Ontario visant à rendre le gouvernement plus efficace et à protéger ses programmes et services de base.

Les contrats d’aide aux entreprises approuvés avant juin 2018 sont honorés. Le MDECEC a consacré plus de 225 millions de dollars à ses programmes d’aide aux entreprises en 2019‑2020. Pour que l’argent des contribuables soit dépensé à bon escient, des objectifs de rendement ont été établis, y compris un nombre d’emplois à créer et une somme précise devant être investie par le secteur privé.

Intervention contre la COVID-19

Le ministère offre du soutien et des services consultatifs essentiels aux PME de l’Ontario qui subissent les répercussions de la COVID-19 et continuera de le faire tout au long de la reprise. En plus d’aider les entreprises qui peuvent devoir interrompre leurs activités en raison de la COVID-19, le ministère s’associe à celles qui ont fait des soumissions par le portail L’Ontario, ensemble pour l’approvisionnement en fournitures d’urgence essentielles. Les conseillères et conseillers du ministère travaillent avec ces entreprises pour mieux comprendre leur état de préparation à cet égard et les aider à abattre les obstacles potentiels, comme les problèmes liés à la réglementation ou à la chaîne d’approvisionnement.

Dans le cadre de ce travail, le MDECEC collabore étroitement avec le ministère de l’Énergie, du Développement du Nord et des Mines, le ministère des Richesses naturelles et des Forêts et le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales pour servir les PME dans l’ensemble des secteurs et des régions de la province.

Soutien aux régions et aux secteurs

Le ministère s’est mis à l’écoute des intervenants du milieu économique pour mieux comprendre les priorités et les préoccupations des régions. Il a aussi informé les intervenants des nouveaux programmes et services pour favoriser la croissance et la prospérité dans toutes les régions de la province.

Le ministère a fourni des données, des analyses et des conseils stratégiques ayant trait aux préoccupations et aux tendances économiques des régions ainsi qu’aux questions d’intérêt pour les intervenants.

Le ministère a entrepris un examen régional à l’appui de l’initiative du renouvellement du soutien aux entreprises dans le but de trouver des options fondées sur des données probantes pour transformer la prestation des services. Ce projet contribuera à l’établissement d’un réseau coordonné et intégré chargé d’offrir aux entreprises et aux entrepreneurs de l’Ontario l’aide dont ils ont besoin, au moment opportun.

Le ministère a réalisé un inventaire et une cartographie à l’échelle régionale axés sur les organismes municipaux de développement économique et de prestation de services.

Le MDECEC a élaboré des politiques et des programmes intersectoriels de développement économique régional en collaboration avec ses ministères partenaires. Citons comme exemples le projet des zones d’emploi d’importance provinciale dirigé par le ministère des Affaires municipales et du Logement, les stratégies de transport régional du ministère des Transports et divers programmes de financement menés par le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales, le ministère de l’Énergie, du Développement du Nord et des Mines et le ministère de l’Infrastructure.

Pour mieux comprendre et corriger les inégalités économiques entre les régions, le ministère a élaboré un outil d’évaluation lui permettant de faire en sorte que ses programmes prennent en compte et comblent les besoins économiques propres aux régions.

Intervention contre la COVID-19

Au début du mois de mars, le ministère a mobilisé les comités des sous-ministres et des sous-ministres adjoints en matière de climat des affaires pour mener une démarche pangouvernementale coordonnée d’élaboration, d’examen et, au besoin, de mise en œuvre de mesures et d’interventions visant à aider les entreprises et les secteurs de l’Ontario touchés par la COVID-19.

Le MDECEC a rencontré les hauts dirigeants de tous les ministères en faveur d’une intervention économique pour parler des conséquences économiques et des nouvelles tendances.

Le ministère a adopté un outil d’évaluation sectoriel pour cerner les questions concernant les intervenants du milieu des affaires et les répercussions de la COVID-19 ainsi que pour trouver des mesures de soutien et de reprise à fort potentiel que le gouvernement peut appliquer.

Le MDECEC a organisé l’analyse interministérielle des questions d’intérêt et la coordination des mesures de soutien et de reprise avec ses partenaires fédéraux, provinciaux (y compris dans la FPO) et municipaux.

Le ministère a fourni des données, des analyses et les idées des intervenants pour orienter l’élaboration de mesures visant à atténuer, selon leur gravité, les répercussions économiques immédiates et à long terme de la COVID-19 pour les entreprises et les secteurs de l’Ontario.

Croissance et maintien des entreprises

Grâce au travail du ministère auprès de 4 230 PME établies en Ontario qui offrent des produits et des services commercialisables, la Direction des services consultatifs aux entreprises a attiré des investissements de plus de 447 millions de dollars dans la province, ce qui a permis de créer 1 665 emplois et d’en maintenir 7 107.

Le ministère a continué de travailler avec les entreprises établies pour comprendre leurs besoins et les perspectives de croissance dans les régions ainsi que pour renforcer la capacité des PME à croître et à prendre de l’expansion. Les conseils, les analyses d’experts et les recommandations pratiques adressés aux entreprises sont conçus sur mesure pour augmenter leur productivité et leur compétitivité. En outre, cette collaboration avec les entreprises permet au ministère d’utiliser la veille stratégique locale et régionale pour prendre des décisions quant à la conception de politiques et de programmes qui touchent à la croissance des PME.

En 2019‑2020, 457 sondages ont été menés auprès de PME. Ils portaient sur divers sujets : talents et main-d’œuvre, accès aux capitaux, développement des marchés, évaluation des forces organisationnelles et des points à améliorer ainsi que difficultés à résoudre relativement à la réglementation.

En 2019‑2020, le ministère a noué le dialogue avec des intervenants clés des secteurs de l’information, des communications et de la technologie, de l’automobile, de l’aérospatiale, de la fabrication de pointe, de l’acier, des produits chimiques, des technologies propres, des sciences de la vie ainsi que des services financiers et des services aux entreprises. Dans une perspective de croissance continue, le ministère a produit et tenu à jour des données détaillées et fiables sur les secteurs cruciaux et émergents de l’Ontario pour fournir une analyse rigoureuse et des conseils éclairés relativement aux enjeux qui touchent les entreprises et les secteurs importants.

Parmi ces enjeux, citons :

  • les effets des tarifs imposés au titre de l’article 232 de la Trade Expansion Act of 1962 sur les industries de l’automobile, de l’aluminium et de l’acier;
  • le transfert réussi du programme d’avions Q400 de Bombardier à Longview Aviation;
  • le dialogue avec le secteur de la fabrication de panneaux solaires à propos des tarifs imposés au titre de l’article 201 de la Trade Act of 1974;
  • le dialogue avec le secteur de la fabrication d’acier de construction à propos des enquêtes sur les droits antidumping et compensateurs aux États‑Unis;
  • la commande conjointe, avec le gouvernement fédéral, d’un examen stratégique du secteur ontarien de l’acier par un tiers;
  • les changements apportés par le gouvernement fédéral au Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés;
  • les occasions d’investissement stratégique;
  • la direction du travail de collaboration entre le gouvernement provincial et les divers secteurs prioritaires relativement à la COVID-19.

Le ministère sert les intérêts des secteurs émergents en prenant des mesures ciblées, par exemple en réunissant des représentantes et représentants de chaque secteur pendant le mois de la cybersécurité pour discuter des questions importantes, comme la protection de la vie privée dès la conception, l’intelligence artificielle, les nouvelles tendances, les talents, l’informatique quantique et le Règlement général sur la protection des données.

Le ministère communique régulièrement avec les autres ordres de gouvernement et les organismes de développement économique locaux à propos des occasions de développement économique propres à chaque secteur, ce qui englobe la promotion de l’investissement, le développement des pôles de compétitivité, l’échange de renseignements et les nouvelles technologies.

En mars 2020, des consultations ont été tenues auprès des principaux intervenants du secteur des sciences de la vie dans le but de miser sur les forces de l’Ontario en santé et en sciences de la vie, d’aider les entreprises qui mènent leurs activités dans la province et de renforcer le secteur. De plus, le ministère a collaboré à l’organisation de la conférence MedTech d’AdvaMed, qui se tiendra pour la première fois à Toronto en octobre 2020.

Le ministère s’est mis à l’écoute des intervenants du milieu économique pour mieux comprendre les priorités et les préoccupations des régions. Il s’est associé avec des groupes de leaders régionaux pour guider le gouvernement dans l’élaboration et l’amélioration de documents de stratégie à l’intention des régions et dans la recherche de moyens de mettre en œuvre les stratégies proposées.

Amélioration de la capacité de croissance des entreprises et de leur état de préparation

La Direction de la capacité et de la préparation des entreprises a dirigé l’organisation et la tenue de 18 séminaires et ateliers réunissant 590 participants, qui ont eu lieu en personne aux quatre coins de l’Ontario ou virtuellement, sous forme de webinaires. Divers sujets ont été abordés, comme l’utilisation des données et de l’intelligence artificielle par les PME de fabrication, la préparation au commerce électronique, l’exploitation du commerce électronique pour augmenter les exportations, l’adoption des technologies automobiles, la fabrication intelligente, les nouveaux exportateurs aux États frontaliers et la préparation à l’exportation ciblant différents marchés américains, européens et asiatiques. Les séminaires ont eu lieu un peu partout en Ontario, soit à Barrie, à Brampton, à London, à Toronto, à Whitby et à Windsor, de même qu’à Buffalo.

La Direction de la capacité et de la préparation des entreprises a coprésidé le Forum Canada-Ontario sur l’exportation en 2019‑2020 et contribué à l’organisation de plus de 25 événements tenus par des partenaires de développement économique, comme le programme d’accélération du commerce du Toronto Region Board of Trade, l’Advanced Transportation Manufacturing Summit et le Forum de l’exportation Amérique latine.

La Direction a conçu et lancé avec succès une nouvelle fonction d’exploration de projets pour accroître l’efficacité des programmes d’aide aux entreprises du ministère en offrant aux PME de l’Ontario l’accès à une gamme personnalisée de services et de mesures de soutien complémentaires interministériels.

Entrepreneuriat

L’Unité des services pour l’entrepreneuriat et l’Unité des partenariats ont simplifié les mesures concernant les centres régionaux d’innovation (CRI) dans les ententes de paiement de transfert des CRI pour 2020. Le nombre de mesures a diminué de plus de 60 % pour passer à 25. La fréquence de production de rapports sur les mesures est passée de trimestrielle à semestrielle pour alléger le fardeau des CRI. Les mesures révisées fourniront au ministère l’information nécessaire pour bien évaluer le rendement des programmes, les politiques et les résultats attendus. Ainsi, les décisions pourront être fondées sur des données de programme probantes.

Le ministère a conclu une nouvelle entente de paiement de transfert rationalisée de trois ans avec les centres d’encadrement des petits entrepreneurs (CEPE). Cette entente a réduit le nombre précédent d’ententes et allégé le fardeau imposé par la présentation des rapports et la collecte d’information sur les mesures tout en maintenant les niveaux d’intégrité et de surveillance.

Le cadre de gestion du rendement prévu par la nouvelle entente garantit l’obligation de communication des données et la fiabilité des données tout en permettant au ministère de bien évaluer le rendement des programmes, de manière à ce que les décisions à venir soient fondées sur des données probantes.

Par l’intermédiaire du ministère des Affaires francophones, le MDECEC a octroyé 120 000 $ sur quatre ans, à compter de 2019‑2020, dans le cadre d’une entente conclue entre l’Ontario et le Canada. Il s’agit d’une subvention visant à fournir plus de services en français et à favoriser le développement et la vitalité des communautés francophones en mettant l’accent sur les entrepreneurs francophones. Les CEPE des régions désignées bilingues peuvent demander une subvention de 10 000 $ pour offrir davantage de services et de ressources en français à la communauté entrepreneuriale francophone.

Fonds d’accélération des investissements (FAI)

Selon les normes de l’industrie du capital-risque, le FAI affiche un rendement exceptionnel. En 2019‑2020, son portefeuille s’est élargi pour comprendre plus de 160 entreprises, atteignant une taille environ trois fois supérieure à celle d’une firme privée comparable. Chaque dollar investi dans le cadre du FAI en rapporte 17 pour les entreprises du portefeuille, ce qui porte à plus d’un milliard de dollars les capitaux investis dans les entreprises de l’Ontario.

Société ontarienne de financement de la croissance (SOFC)

En 2019‑2020, les investissements de la SOFC ont continué de porter leurs fruits sur tous les plans : rendement du capital investi, mobilisation de fonds supplémentaires, création d’emplois et recherche-développement (R-D). Selon les dernières estimations, la valeur du portefeuille de la SOFC aurait augmenté de 31 % par rapport aux premiers capitaux investis. Le Groupe de travail pour l’examen des organismes a effectué une évaluation positive de la SOFC, tout comme EY dans son examen des programmes d’aide aux entreprises du ministère. La SOFC continue de contribuer au Fonds de capital-risque pour le secteur des sciences de la vie et de vouloir choisir plusieurs autres fonds de capital-risque dans lesquels investir.

Projet d’incubateur d’innovation d’IBM

Le Projet d’incubateur d’innovation d’IBM est issu d’un partenariat entre le gouvernement de l’Ontario, les Centres d’excellence de l’Ontario et IBM Canada.

La Province a versé 29 millions de dollars, et IBM et l’industrie ont versé leur propre contribution en contrepartie, ce qui porte à 67 millions de dollars l’aide octroyée aux PME ontariennes.

Le Projet d’incubateur d’innovation d’IBM offre aux entreprises de l’Ontario des ressources technologiques, comme des outils de calcul de haute performance et d’analyse de mégadonnées ainsi que des locaux et une expertise spécialisée, pour augmenter leur compétitivité, leur donner accès à des gens qualifiés et leur permettre de croître.

Au train où vont les choses, le projet aidera plus de 500 entreprises et créera plus de 2 600 emplois en Ontario d’ici 2020.

Les objectifs du Projet d’incubateur d’innovation d’IBM ayant tous été atteints, les demandes ne sont plus acceptées.

Le projet continue d’offrir des services aux participants actuels et prendra fin le 31 mars 2021.

Piloter la prospérité : L’avenir du secteur de l’automobile de l’Ontario

En février 2019, le gouvernement a annoncé un investissement de 10 millions de dollars sur trois ans dans le Programme de modernisation pour le secteur automobile de l’Ontario (PMSA-O). Ce programme s’inscrit dans le plan Piloter la prospérité : L’avenir du secteur de l’automobile de l’Ontario, qui vise à améliorer la compétitivité des secteurs de l’automobile et de la fabrication. Le PMSA-O octroie des subventions de contrepartie pour aider les petits et moyens équipementiers automobiles de l’Ontario à améliorer leurs processus en adoptant des technologies de pointe ou des pratiques de production allégée. À la première période de soumission des demandes suivant son lancement en septembre 2019, il a versé plus de 4,1 millions de dollars à 50 entreprises. Ces fonds, auxquels s’est ajouté en contrepartie un financement privé de 11,6 millions de dollars, permettront de créer ou de maintenir 278 emplois de grande valeur dans le secteur de l’automobile.

Toujours dans le cadre du plan Piloter la prospérité : L’avenir du secteur de l’automobile de l’Ontario, et en partenariat avec le ministère des Transports, le MDECEC a augmenté de 5 millions de dollars son investissement dans le Réseau d’innovation pour les véhicules autonomes (RIVA) pour le porter à 85 millions de dollars, dans le but d’accroître l’avantage de l’Ontario dans les secteurs convergents et en rapide évolution de l’automobile et de la technologie. À l’aide de ressources comme les fonds de R-D, le développement des talents, l’accélération technologique, l’aide aux entreprises, le soutien technique et les lieux réservés aux essais, le RIVA aide les entreprises du secteur ontarien des véhicules connectés et autonomes à prendre pied sur le marché. Le Réseau permet aux entreprises innovantes de la province de mettre leurs partenaires importants à contribution pour mettre au point en Ontario des technologies concurrentielles à l’échelle mondiale qui permettront de façonner l’avenir des transports et de la mobilité tout en développant des talents pour combler les emplois de demain.

Des 390 prototypes issus de ces partenariats, 35 se sont rendus à l’étape de la commercialisation.

Réseau d’innovation pour les véhicules autonomes (RIVA)

Les entreprises en démarrage et les PME du secteur florissant des véhicules connectés et autonomes de l’Ontario qui obtiennent des fonds du RIVA pour leurs projets reçoivent une contribution de contrepartie du secteur privé. Initialement, les lignes directrices du RIVA précisaient que les fonds octroyés aux projets pouvaient couvrir jusqu’à 50 % des coûts admissibles, à concurrence d’un million de dollars.

Après l’annonce du plan Piloter la prospérité, ce pourcentage est tombé à 33 % des coûts admissibles dans deux volets du RIVA, soit le volet de R-D de véhicules autonomes et le nouveau Programme de développement des technologies adaptées aux conditions hivernales, ce qui a optimisé l’investissement de fonds publics. Dans le volet de développement de talents, les niveaux de contribution de contrepartie n’ont pas changé.

En 2019‑2020, le RIVA a atteint les objectifs suivants :

  • Le Programme de développement des technologies adaptées aux conditions hivernales a été lancé avec quatre projets approuvés qui ont reçu une subvention totale de 1,6 million de dollars; les partenaires ont versé au total plus de 3,2 millions de dollars.
  • Le RIVA a octroyé 8,4 millions de dollars à 17 projets de R-D de véhicules autonomes réalisés par des PME en partenariat avec de grandes organisations, et l’industrie a versé 22,4 millions de dollars en contrepartie.
  • Le RIVA a subventionné 37 projets de développement de talents en versant 395 000 $ à 36 stagiaires et à 1 titulaire de bourse, et l’industrie a versé plus de 900 000 $ en contrepartie.
  • Douze PME participent à des projets d’intégration de véhicules dans la zone pilote de Stratford, et trois autres projets de ce type sont en cours d’élaboration.

Consortium de la fabrication de pointe

Le Consortium de la fabrication de pointe facilite l’accès des entreprises à de l’équipement et à une expertise hors pair pour les aider à résoudre leurs problèmes en usine et sur la chaîne de production.

Depuis son lancement en avril 2017, ce consortium a collaboré à plus de 450 projets avec l’industrie, aidant plus de 200 entreprises. Il a levé plus de 50 millions de dollars au total pour financer ces projets et facilité la commercialisation de plus de 130 produits, procédés et services.

Évolution des services en nuage dans le corridor Québec-Ontario pour la recherche et l’innovation (ENCQOR) et Centre of Excellence in Next Generation Networks (CENGN)

L’initiative ENCQOR et le CENGN jouent un rôle clé dans la mise en œuvre de la stratégie et du plan d’action pour l’accès aux services à large bande et au réseau cellulaire : ils font en sorte que l’Ontario reste ouvert aux affaires pour les générations futures. En 2019‑2020, ENCQOR a atteint, voire dépassé, ses principaux objectifs. Des bancs d’essai sont maintenant en service aux sites d’Investir Ottawa, de Communitech et de MaRS, au sein d’un réseau reliant les cinq sites de l’Ontario et du Québec. Les entreprises d’attache ont dépassé de 50 % leurs objectifs d’embauche, et les programmes d’ENCQOR ont aidé plus de 180 PME jusqu’à présent.

Réseau d’aide aux entreprises de l’Ontario

Le réseau d’aide aux entreprises aide les entreprises de l’Ontario à démarrer ou à prendre de l’expansion. Par l’intermédiaire de ce réseau, le gouvernement de l’Ontario offre divers programmes et types de soutien aux entrepreneurs pour les aider à démarrer ou à développer leur entreprise, qu’il s’agisse d’une entreprise locale ou d’une entreprise de technologie aspirant à dominer le marché mondial.

Le réseau compte 17 CRI financés, 47 CEPE, les CEO, MaRS et Communitech.

  • Les CRI favorisent la croissance des entreprises à fort potentiel dans le domaine de l’innovation en offrant des services et des programmes régionaux qui aident les entrepreneurs et les innovateurs des quatre coins de la province à éliminer les obstacles à la commercialisation et à attirer les talents, les capitaux et les clients dont ils ont besoin pour croître et réussir.
  • Deux grands CRI, soit Communitech à Kitchener-Waterloo et MaRS à Toronto, réunissent des entreprises de toutes tailles dans le domaine de l’innovation et les regroupent sous un même toit avec des fournisseurs de services, des partenaires universitaires, des apporteurs de capitaux et d’autres ressources pour stimuler la création d’emplois et la croissance des entreprises. Le Carrefour Communitech et MaRS servent de centres d’innovation dans leur région respective.
  • Les CEPE exercent leurs activités localement en collaboration avec les municipalités et les partenaires régionaux. Ils offrent aux petites entreprises (comptant moins de 10 employés) des séminaires, des ateliers, du mentorat et de la formation, de même que des possibilités de financement dans le cadre des programmes Entreprise d’été et Entreprise en démarrage Plus.
  • Vingt-six conseillères et conseillers principaux en développement des entreprises situés stratégiquement dans toutes les régions du Sud de l’Ontario travaillent à stimuler la croissance globale des PME qui offrent des produits et des services commercialisables.

Le réseau aide principalement les innovateurs et les entrepreneurs :

  • à créer des emplois;
  • à mettre leurs investissements à profit;
  • à servir leurs clients en leur offrant de la formation, des conseils éclairés et du mentorat.

Selon les résultats obtenus jusqu’à présent en 2019‑2020, les CEPE ont aidé au démarrage de 4 966 entreprises et à l’expansion de 1 579 autres, permettant la création de plus de 8 000 emplois.

Programme d’accélération des affaires (PAA) de MaRS

Administré par MaRS pour le compte de la Province, le PAA favorise la croissance et le développement d’écosystèmes régionaux d’innovation partout en Ontario. Il propose des services d’accélération financés par le MDECEC aux entreprises technologiques des quatre coins de la province par l’intermédiaire des 17 CRI. Le PAA facilite la création, la diffusion et l’intégration de services d’entrepreneuriat coordonnés pour aider les CRI à offrir les services spécialisés du PAA, comme des services de renseignement sur les marchés, de mentorat spécialisé et de formation à l’entrepreneuriat. Ensemble, l’équipe du PAA et les CRI aident les entrepreneurs innovateurs à réussir leur entrée sur le marché mondial grâce à des compétences et à des occasions ciblées.

Centres d’excellence de l’Ontario (CEO)

Partenaires du MDECEC pour la prestation de programmes de commercialisation à l’intention du milieu universitaire et de l’industrie, les CEO travaillent avec les universités, les collèges et les centres hospitaliers universitaires de la province pour accélérer la commercialisation de nouvelles technologies. Les CEO s’attachent à s’assurer que les retombées économiques de la recherche de pointe menée en Ontario sont générées en Ontario. La recherche en cours dans les universités, les collèges et les centres hospitaliers universitaires financés par les fonds publics peut aboutir au développement de technologies et de services qui amélioreront la qualité de vie et aideront à bâtir une économie concurrentielle à l’échelle mondiale et créatrice d’emplois en Ontario. Plus précisément, les CEO appuient :

  • la collaboration entre l’industrie et le milieu universitaire;
  • la commercialisation de la propriété intellectuelle universitaire ainsi que la mise au point et l’adoption de nouvelles technologies, y compris de plateformes technologiques de pointe;
  • les projets en premier développement dont le succès commercial et la rentabilité de l’investissement dans l’innovation sont très probables, mais dont les risques sont suffisamment élevés pour décourager les investissements privés.

Réduction des formalités administratives et du fardeau réglementaire

Le ministère a joué un rôle prépondérant dans le respect de l’un des principaux engagements du gouvernement en réduisant les formalités administratives et le fardeau réglementaire de façon à diminuer le coût des activités commerciales dans la province et à augmenter la compétitivité des entreprises ontariennes pour leur permettre de créer et de maintenir des emplois. Voici quelques réalisations :

  • Annonce, par le gouvernement, de la stratégie pour la compétitivité de l’Ontario et la réduction des fardeaux réglementaires. Cette stratégie établit deux objectifs ambitieux : diminuer d’au moins 400 millions de dollars par année les coûts imposés aux entreprises de l’Ontario relativement au respect des règlements et réduire le nombre d’exigences réglementaires touchant les entreprises.
  • Offre de conseils stratégiques indépendants sur la réduction du fardeau réglementaire pour orienter la prise de décisions du gouvernement à propos d’un volume important de dossiers prioritaires. Il s’agissait entre autres de jouer un rôle essentiel dans l’élaboration d’un ensemble de réformes de l’assurance, l’accès des employeurs à la main-d’œuvre qualifiée dont ils avaient besoin et la création d’un climat de certitude concernant l’impôt foncier pour les entreprises.
  • Aide individuelle aux entreprises pour relever les défis en matière de réglementation. L’Unité de la réduction des formalités pour les entreprises a travaillé directement avec plus de 110 entreprises et 35 groupes d’intervenants ou associations industrielles pour les aider à surmonter leurs obstacles réglementaires. Ces travaux ont été réorientés dans le but d’aplanir les obstacles réglementaires liés à la COVID-19 et d’opérer des changements. Obtention du prix Coupe-paperasse d’or, décerné par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, pour les travaux de l’Unité de la réduction des formalités pour les entreprises.
  • Lancement du défi Place à l’emploi, une nouvelle initiative visant à accroître la compétitivité économique de l’Ontario en trouvant de grands terrains industriels prêts à être aménagés dans la province. Le MDECEC s’associera avec ses ministères partenaires en économie et en réglementation pour établir un nouveau cadre d’approbation des demandes d’aménagement qui simplifiera les interactions entre le gouvernement et les entreprises et réduira le fardeau réglementaire relatif aux projets d’investissement stratégique.

Modernisation de la réglementation

Le Bureau des petites entreprises et de la réduction des formalités administratives (Bureau PERFA) joue un rôle essentiel dans le travail de modernisation de la réglementation :

  • La Stratégie de modernisation des processus de conformité, l’une des initiatives audacieuses aux grandes répercussions du gouvernement, améliore progressivement l’échange d’information et la collaboration interministérielle en axant la prestation de services de réglementation sur les résultats, compte tenu de l’évaluation des risques et des données disponibles.
  • Les ministères participent à la modernisation des processus de conformité pour veiller à l’élimination des obstacles réglementaires à la création d’emplois, y compris les longs processus d’approbation et les consultations inutiles. À cette fin, les normes de service sont resserrées dans l’ensemble des ministères.
  • La Stratégie de modernisation des processus de conformité est pilotée par deux groupes de travail stratégiques chargés de trouver et de mettre en œuvre des solutions à forte incidence applicables à petite échelle qui moderniseront les activités de prestation de services de réglementation et de conformité en Ontario.
  • Un des grands axes de la Stratégie de modernisation des processus de conformité est l’instauration d’une culture et de pratiques de réglementation modernes et mieux pensées dans le but d’alléger le fardeau des entreprises responsables. Le Bureau PERFA contribue à cet objectif, notamment en s’associant aux ministères pour prescrire l’adoption d’un code de pratique strict par les autorités de réglementation.
  • Toutes les autorités de réglementation devront intégrer ce code à leurs plans, politiques et procédures opérationnels pour garantir les normes de professionnalisme les plus strictes et les pratiques exemplaires les plus récentes.
  • Une option spéciale a été ajoutée à la Ligne Info-Entreprises (1 888 745‑8888) pour permettre aux entreprises de formuler des commentaires sur leurs interactions avec le personnel d’inspection et de vérification du gouvernement provincial. Les commentaires serviront à améliorer la prévisibilité et l’efficacité des rapports entre le gouvernement et les entreprises et autres entités réglementées. Cette mesure s’inscrit dans l’objectif de fonder les interactions avec les entreprises sur les normes de professionnalisme les plus strictes. Le projet de loi 132, Loi de 2019 pour mieux servir la population et faciliter les affaires, a été adopté. Il regroupe plus de 80 mesures de réduction des formalités administratives et de modernisation des règlements visant à faciliter la vie des particuliers et des entreprises, y compris dans les secteurs de l’agriculture et des transports.

Politiques commerciales interprovinciales et internationales

Pour respecter la priorité du gouvernement consistant à défendre les intérêts commerciaux de l’Ontario à l’échelle interprovinciale et internationale de façon à stimuler la croissance des entreprises et la création d’emplois, voici ce que le ministère a fait :

  • Il a entamé des négociations avec les États‑Unis à propos d’ententes stratégiques en matière d’investissement et d’approvisionnement. Ces ententes visent à faciliter l’accès des entreprises aux marchés publics et à définir des mesures clés qui permettraient d’améliorer et de promouvoir le commerce et les investissements bilatéraux. En outre, il s’est employé à relever les mesures d’intérêt commercial mises en place à l’échelle internationale qui pourraient empêcher l’Ontario d’acquérir les fournitures médicales nécessaires pour intervenir contre la COVID‑19. Il a aussi fait appel au gouvernement fédéral pour tenter d’atténuer les effets de ces mesures en Ontario.
  • Il a dirigé l’exécution d’un plan mûri et détaillé pour préparer l’Ontario à appliquer l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) et à tirer parti de ses avantages. En janvier 2019, après l’entrée en vigueur du PTPGP, la valeur des exportations de l’Ontario vers les pays signataires de l’accord est passée de 550 millions de dollars canadiens à 614 millions.
  • Il a défendu les intérêts de l’Ontario dans ses négociations commerciales en cours, y compris les négociations d’accords de libre-échange entre le Canada et les pays signataires du Mercosur, soit le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay.
  • Il a resserré les liens commerciaux de l’Ontario avec les autres provinces et territoires du Canada en endossant un rôle de direction dans la mise en œuvre de l’ALEC. Notamment, il a :
    • mené les négociations de l’ALEC pour intégrer à cet accord des règles sur les services financiers (la principale exportation de l’Ontario vers les autres provinces et territoires) et ainsi permettre aux fournisseurs de services financiers de mener leurs activités sans entrave dans tout le pays;
    • dirigé les travaux de modification de l’ALEC pour permettre aux gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux de lever de façon indépendante les obstacles inutiles au commerce intérieur et pour limiter les exceptions concernant le secteur énergétique de l’Ontario de manière à favoriser la construction de pipelines pétroliers et gaziers dans la province.

Promotion de l’investissement

Pendant les trois premiers trimestres de l’exercice 2019‑2020, la Division du commerce et des investissements s’est appliquée à attirer 74 investissements directs étrangers dans les immobilisations. Ces investissements, dont la valeur totale est estimée à 4,1 milliards de dollars canadiens, pourraient créer directement 3 976 emplois en Ontario. De plus, 116 nouvelles propositions ont été présentées.

Dans le cadre du Programme des sites certifiés prêts à l’investissement, 11 sites certifiés ont été vendus en tout ou en partie à des investisseurs établissant ou développant une entreprise en Ontario, ce qui représente au total 444 acres de terrain prêt à l’investissement.

Pendant l’exercice 2019‑2020, le ministère a tenu 40 rencontres de liaison communautaire pour susciter un intérêt à l’égard du Programme des sites prêts à l’investissement, rencontres qui ont mené à six réunions de consultation préalable avec des candidats potentiels.

Représentation à l’étranger

Le ministère s’attache à faire valoir sur les marchés mondiaux les avantages de venir en Ontario, où les entreprises s’épanouissent et prospèrent. En outre, il crée des occasions de commerce et d’investissement grâce aux délégations commerciales qu’il envoie et reçoit ainsi qu’aux missions internationales qu’il organise :

  • Le 20 juin 2019, huit postes de délégué général ont été créés par décret. De plus, deux délégués généraux ont été nommés, l’un à Chicago et l’autre à Dallas. Les délégués généraux travaillent au sein du réseau international bien établi de l’Ontario; en tant que principaux représentants du gouvernement sur des marchés précis, ils offrent des conseils stratégiques et défendent les intérêts commerciaux de la Province pour stimuler la création d’emplois.
  • En 2019‑2020, les 309 entreprises de l’Ontario qui ont participé aux 36 missions d’exportation sur les marchés mondiaux ont repéré des possibilités d’exportation totalisant plus de 555,5 millions de dollars. Le taux de satisfaction de ces entreprises s’est chiffré à 91 %. Dans leurs suivis réalisés après 6, 12 et 18 mois en 2018‑2019, les entreprises ontariennes ont déclaré avoir enregistré des ventes de 188,5 millions de dollars.
  • Les efforts de promotion de l’Ontario à l’étranger ont été soutenus par une campagne de marketing continue, intégrée et axée sur le contenu qui comportait l’utilisation du Web et des médias sociaux ainsi que des relations publiques, des salons et événements commerciaux et de la publicité. Ainsi, en 2019‑2020, la page Investir en Ontario (investinontario.com) a été consultée près de 360 000 fois, et 1 765 pistes ont été générées au total. Soulignons que le projet pilote de campagne publicitaire du ministère à l’étranger, qui ciblait les investisseurs potentiels du secteur des technologies de pointe aux États‑Unis et au Royaume-Uni, a donné de bien meilleurs résultats que la campagne de l’exercice précédent, à tous les égards : entre autres, sa portée a augmenté de 28 %, et le nombre de pistes générées, de 39 %. Le bulletin d’Investir en Ontario a été envoyé 11 fois pendant l’exercice à une base d’abonnés ayant augmenté de 29 % depuis le dernier exercice. Il a atteint plus de 55 000 personnes et affiché des taux de consultation et de clics de 28 % et de 10 % respectivement, bien au-delà des attentes dans l’industrie.
  • Au Canada, le travail de marketing et de promotion a été axé sur le recrutement de participants pour des missions d’exportation, des séminaires et des webinaires, principalement par publipostage électronique grâce aux médias sociaux. Le bulletin d’information sur les missions d’exportation, InfoExport, a été envoyé à quatre reprises en 2019‑2020, ce qui représente un total de 50 574 courriels, dont 20,72 % ont été ouverts. Toujours en 2019‑2020, 21 courriels géociblés portant sur des séminaires et des webinaires ont été envoyés à un total de 241 092 adresses; 20,64 % des courriels ont été ouverts. Ces courriels ont mené à 1 317 inscriptions.

Intervention contre la COVID-19

Avant la pandémie de COVID-19, les délégations étrangères avaient prévu 50 missions commerciales en Ontario pour 2020‑2021 et 10 événements de l’industrie en Ontario pour encourager les entreprises et les communautés de la province à nouer des relations de commerce et d’investissement. Ces missions et événements devaient générer un potentiel de vente et d’investissement d’une valeur de plus de 50 millions de dollars pour les entreprises ontariennes.

Ces plans ont été bouleversés en raison de la pandémie de COVID-19, qui a essentiellement mis fin aux déplacements internationaux, empêchant les délégations de se rendre en Ontario. De grands événements de l’industrie au Canada ont été annulés, reportés ou réorganisés pour avoir lieu en ligne.

Tableau 4 : Dépenses ministérielles réelles provisoires 2019-2020 (M$)
PosteMontant
Charges de fonctionnement*637.17
Charges d’immobilisations*0
Effectif** (au 31 mars 2020)623.95

*Les chiffres réels provisoires correspondent aux données financières figurant dans le Budget de l’Ontario de 2020.
**Postes équivalents à plein temps au sein de la fonction publique de l’Ontario.
*Ne comprend pas les redressements de consolidation suivants :
- Redressement de consolidation – Société ontarienne de financement de la croissance
- Redressement de consolidation – Portefeuille immobilier général