Vue d’ensemble du ministère

Objectifs généraux du ministère

En collaboration avec ses partenaires communautaires, le ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires (MSESC) finance, conçoit et offre des programmes et des services afin de protéger et d’aider les Ontariennes et Ontariens pendant les périodes difficiles. Le MSESC s’efforce d’améliorer les résultats pour les enfants, les jeunes, les familles et les personnes qui ont besoin de soutien ainsi que les possibilités sociales et économiques pour les femmes dans l’ensemble de l’Ontario.

Il s’agit notamment d’appuyer :

  • les enfants et les jeunes qui ont besoin de services de protection;
  • les enfants, les jeunes et les adultes ayant une déficience intellectuelle;
  • les jeunes qui ont des démêlés avec la justice;
  • les Ontariennes et Ontariens qui ont besoin d’un soutien financier ou autre pour améliorer leur qualité de vie grâce à l’indépendance économique;
  • les collectivités des Premières Nations, des Métis et des Inuits et les collectivités autochtones en milieu urbain de l’ensemble de la province, notamment par le biais de services et soutiens dirigés par des Autochtones;
  • les femmes sur le marché du travail, les entreprises dirigées par des femmes, les femmes entrepreneures ainsi que les femmes et les filles qui développent leurs compétences et acquièrent de l’expérience pour se préparer à l’économie de demain;
  • les survivants et les victimes de violence, y compris les survivants de la traite des personnes, les survivants de violence fondée sur le sexe ainsi que les personnes, les familles et les collectivités autochtones touchées par la violence.

Les investissements du MSESC en 2025‑2026 se répartissent en quatre catégories clés :

  • Services financiers et d’emploi dans le cadre du programme Ontario au travail et du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH) et soutiens connexes comme le Programme de médicaments de l’Ontario.
  • Soutien aux personnes et aux familles, notamment aux adultes ayant une déficience intellectuelle, aux enfants et aux jeunes ayant des besoins particuliers, y compris l’autisme, aux femmes et aux enfants victimes de violence, à la communauté des personnes sourdes et aveugles de l’Ontario et aux jeunes des communautés confrontées à des obstacles systémiques.
  • Soutien aux enfants et aux jeunes à risque, y compris les services de protection de l’enfance fournis par les sociétés d’aide à l’enfance, les services de justice pour la jeunesse, ainsi que le soutien à la communauté et à la prévention.
  • Soutien financier direct aux familles à revenu faible ou modéré par le biais de la Prestation ontarienne pour enfants.

Au MSESC, nous offrons des programmes et des services qui soutiennent les Ontariennes et Ontariens à des moments clés de leur vie et les aident à donner le meilleur d’eux‑mêmes.

Protéger la population de l’Ontario et investir en elle

  • Nous avons poursuivi la mise en œuvre du programme À vos marques, prêts, partez avec un investissement de 170 millions de dollars sur trois ans à compter de 2023‑2024. Ce programme aide les jeunes pris en charge à se préparer à la vie adulte en les aidant à acquérir les aptitudes à la vie quotidienne dont ils auront besoin une fois qu’ils auront quitté le système de prise en charge.
  • Ce programme offre également de l’aide financière aux jeunes jusqu’à l’âge de 23 ans ainsi qu’une aide financière supplémentaire pour l’éducation postsecondaire et les cheminements de carrière. En 2024‑2025, entre le 1er avril et le 31 décembre 2024, ce programme a soutenu près de 3 500 jeunes dans leur préparation à la vie adulte.
  • Nous avons annoncé un accord triennal de 108,5 millions de dollars avec le gouvernement fédéral dans le cadre du Programme national d’alimentation scolaire, dont 45 millions de dollars en 2025‑2026, afin d’améliorer l’accès des élèves à des aliments nutritifs dans les écoles. On estime que cet investissement permettra de fournir des repas sains à 175 000 élèves supplémentaires chaque jour dans le cadre du Programme d’alimentation saine pour les élèves et 375 000 repas de plus dans le cadre du Programme d’alimentation saine pour les élèves des Premières Nations.
  • Nous avons prolongé pour une quatrième année l’investissement de trois ans dans l’initiative d’accès pour les enfants et les jeunes ayant des besoins particuliers complexes. Le MSESC investira 12,9 millions de dollars supplémentaires dans cette initiative conjointe, qui est cofinancée par le ministère de la Santé, pour un total de 32,3 millions de dollars en 2025‑2026. Ce service innovant met les enfants ayant des besoins particuliers complexes et leurs familles en contact avec une équipe multidisciplinaire de professionnels qui travaillent ensemble pour fournir un soutien sur mesure en fonction des besoins individuels de l’enfant ou du jeune et de sa famille.
  • Nous avons investi 11,8 millions de dollars supplémentaires dans le financement permanent du programme « Bébés en santé, enfants en santé », du programme de services aux jeunes parents et du Programme du développement du nourrisson et de l’enfant, afin de mieux soutenir le bien‑être des familles et le développement des enfants, et de veiller à ce que les enfants qui ont besoin d’un soutien supplémentaire bénéficient de services spécialisés le plus tôt possible.
  • Nous avons exempté la nouvelle Prestation canadienne pour les personnes handicapées en tant que revenu pour le POSPH, le programme Ontario au travail et le Programme d’aide à l’égard d’enfants qui ont un handicap grave (AEHG), afin de garantir que la prestation apporte un soutien significatif aux bénéficiaires de l’aide sociale. Ces changements permettent aux bénéficiaires de l’aide sociale et de l’AEHG qui ont droit à la Prestation canadienne pour les personnes handicapées de recevoir cette prestation, jusqu’à concurrence de 200 dollars par mois et par personne, sans subir de réduction de leurs paiements ou de leurs droits.
  • Nous avons augmenté de 4,5 % les taux de soutien du revenu le 1er juillet 2024. Les taux augmenteront encore de 2,8 % le 1er juillet 2025 pour les personnes bénéficiant du POSPH, ainsi que le montant mensuel maximal des paiements du Programme d’aide à l’égard d’enfants qui ont un handicap grave. Avec cette dernière augmentation, le gouvernement aura augmenté les taux de près de 20 % depuis septembre 2022 pour les bénéficiaires du programme.
  • Nous avons continué à investir dans des options de logement supervisé pour les adultes et les enfants handicapés afin de favoriser leur habilitation et de les mettre en contact avec les services dont ils ont besoin, notamment au moyen d’un engagement 16 millions de dollars pour la Luso Canadian Charitable Society à Hamilton et de 21 millions de dollars pour le projet de réaménagement du site Bloor de l’organisme Safehaven à Toronto.
  • Nous avons investi 59 millions de dollars supplémentaires pour aider les partenaires municipaux et des Premières Nations du programme Ontario au travail à administrer le programme et à soutenir les clients. Ce montant comprend 52 millions de dollars supplémentaires pour les partenaires municipaux du programme Ontario au travail et 7 millions de dollars supplémentaires pour les partenaires des Premières Nations.
  • Nous avons poursuivi la mise en œuvre du Programme ontarien des services en matière d’autisme (POSA), y compris l’inscription continue des enfants et des jeunes aux services cliniques de base, aux programmes de la petite enfance gérés par des fournisseurs de soins et au programme de préparation aux débuts scolaires pour les jeunes enfants, aux services familiaux de base et aux services d’intervention d’urgence. AccèsPOSA aide des milliers d’enfants inscrits au POSA en leur offrant des services liés à la présentation d’une demande, à l’inscription et à la coordination des soins.
  • Lors de la troisième ronde du Fonds pour l’optimisation des ressources humaines dans le cadre du POSA, nous avons approuvé 70 projets de renforcement des capacités axés en priorité sur les collectivités nordiques, rurales et éloignées, ainsi que sur les familles autochtones et francophones, afin de constituer et de conserver une main‑d’œuvre stable et qualifiée.
  • Dans le cadre du Plan d’action de l’Ontario pour mettre fin à la violence fondée sur le genre, nous investissons environ 98 millions de dollars sur trois ans dans 85 nouveaux services et soutiens en matière de lutte contre la violence fondée sur le sexe qui préviennent la violence et répondent aux besoins des communautés et populations locales. Pendant la durée du plan d’action, la province investira 1,4 milliard de dollars pour atteindre l’objectif de prévention et d’élimination de la violence fondée sur le sexe dans l’ensemble de la province.
  • Nous avons annoncé le renouvellement de la Stratégie ontarienne de lutte contre la traite des personnes pour les années 2025‑2030, avec un investissement de plus de 345 millions de dollars au cours de cette période pour aider à soutenir les survivants, à accroître la sensibilisation, à protéger les victimes et à faire en sorte que les contrevenants soient tenus responsables de leurs actes. Il s’agit notamment de soutenir les équipes d’intervention auprès des enfants à risque d’exploitation (équipes INTERE) à Toronto et à Durham, et de mettre en place une troisième équipe INTERE dans le nord de l’Ontario, à Kenora.
  • Nous avons poursuivi la mise en œuvre du plan Parcours vers la sécurité : Stratégie de l’Ontario en réponse au rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, qui a été élaboré en partenariat avec le Conseil consultatif des femmes autochtones. La stratégie de l’Ontario est une réponse pangouvernementale qui trace la voie à suivre pour affronter et traiter les causes profondes de la violence et des mauvais traitements, afin que les générations futures de femmes et filles autochtones et leurs familles soient en sécurité et puissent vivre leur vie à l’abri de la violence.
  • Nous avons annoncé un investissement pouvant atteindre 26,7 millions de dollars sur trois ans dans le cadre du Programme pour la sécurité économique des femmes afin de soutenir 25 programmes dans l’ensemble de la province offrant des possibilités de formation pour les femmes à faible revenu. Le programme aide les femmes à acquérir les compétences, les connaissances et l’expérience nécessaires pour trouver un emploi ou lancer une entreprise et accroître leur sécurité financière.
  • Nous avons lancé en 2025 le système de gestion de cas Paiements de transfert Ontario (PTO) pour le Programme de services particuliers à domicile et le Programme pour les enfants dont la santé est fragile ou dépend de moyens technologiques, afin de réduire le fardeau administratif lié à la gestion des dossiers. Le nouveau système permettra d’augmenter l’efficacité des bureaux régionaux et d’améliorer l’expérience des familles en ce qui concerne les programmes.

Programmes du ministère : 2024‑2025

Le ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires effectue le suivi d’indicateurs de rendement clés afin d’évaluer l’efficacité de ses politiques et de mieux éclairer sa prise de décisions et la conception de ses programmes.

Ces mesures statistiques des résultats des programmes permettent au ministère d’appliquer une optique quantitative pour déterminer le succès de ses politiques et programmes et leur incidence sur les Ontariennes et Ontariens qui en dépendent.

En fixant des objectifs et en effectuant le suivi des résultats des programmes par rapport aux objectifs du ministère, les indicateurs de rendement clés garantissent que le ministère dispose des renseignements dont il a besoin pour prendre de bonnes décisions sur l’utilisation optimale de l’argent des contribuables et sur les changements à apporter pour renforcer les programmes existants.

Comme indiqué ci‑dessous, le ministère a accompli plusieurs réalisations importantes au cours de l’année écoulée afin de protéger l’Ontario en habilitant les personnes qui ont besoin d’aide, en modernisant la prestation des services et en mettant en place un système durable de soutien social.

Amélioration de l’aide sociale

La vision du ministère pour l’amélioration de l’aide sociale est axée sur la mise en place d’un système d’aide sociale plus réceptif, efficace et centré sur la personne. Le gouvernement a modernisé la manière dont l’aide sociale est offerte afin que les personnes reçoivent le soutien dont elles ont besoin, tout en veillant à ce que les personnes qui ne sont pas admissibles à l’aide sociale soient aiguillées vers d’autres prestations disponibles et formations qui les aideront à réussir.

En date du mois de mai 2025, la province a centralisé le processus initial de prise de décision en matière d’admissibilité et de réception des demandes pour le programme Ontario au travail en ce qui concerne les 47 municipalités et conseils d’administration de district des services sociaux partenaires. Cette transformation permet aux chargés de cas de se concentrer sur la prestation de soutiens à fort impact axés sur la personne.

En date du mois de mars 2025, le modèle des services d’emploi intégrés a été entièrement mis en œuvre dans toute la province, les services d’emploi et d’aide sociale en dehors des sites de prestation des Premières Nations étant désormais assurés par Emploi Ontario. Nous avons collaboré avec le ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences pour créer un meilleur système de services d’emploi, plus facile à utiliser, plus localisé, et qui améliorera l’accès aux services d’emploi et de formation pour les Ontariennes et les Ontariens, y compris les bénéficiaires de l’aide sociale.

En 2024‑2025, le ministère a réalisé ce qui suit :

  • Nous avons amélioré la prestation de services grâce à la centralisation de la réception des demandes et de la détermination de l’admissibilité pour l’ensemble des 22 000 demandes d’aide sociale présentées chaque mois.Le modèle centralisé comporte une vérification automatisée des renseignements avec des sources de données tierces afin que le ministère puisse déterminer plus rapidement l’admissibilité, réduisant ainsi les délais d’attente des demandeurs pour les décisions en matière d’admissibilité, renforçant l’intégrité du programme et détournant les pertes potentielles. Le nouveau modèle a permis d’éviter des pertes de plus de 35 millions de dollars dans le cadre de la réception des demandes pour le programme Ontario au travail.
  • Nous avons pleinement mis en œuvre les services d’emploi intégrés avec le ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences pour créer un système de services d’emploi plus facile à utiliser, plus localisé, et qui améliorera l’accès aux services d’emploi et de formation pour les Ontariennes et les Ontariens, y compris les bénéficiaires de l’aide sociale.
    • Au 31 mars 2025, les gestionnaires de système de services ont aidé plus de 93 000 personnes aiguillées des services d’aide sociale à trouver un emploi intéressant.
    • Parmi les bénéficiaires de l’aide sociale qui ont suivi les activités des services de préparation à l’emploi, 69 % ont trouvé un emploi. En 2024, le nombre de bénéficiaires de l’aide sociale qui ont pu trouver un emploi est passé de 28 599 à 34 994, une augmentation de 22 %, poursuivant ainsi une tendance à la hausse depuis 2021.
  • Nous avons facilité et accéléré le processus de présentation d’une demande d’aide sociale grâce à un processus simplifié de demande en ligne qui permet aux personnes de présenter une demande pour le programme Ontario au travail et le POSPH au moyen d’une seule demande. La nouvelle demande par voie numérique permet à la plupart des demandeurs d’économiser environ 74 minutes lors de la présentation d’une demande pour les programmes d’aide sociale. Des formulaires relatifs à l’invalidité améliorés ont également été mis en place pour permettre aux clients et aux fournisseurs de soins de santé de remplir plus facilement les éléments nécessaires d’une demande.
  • Nous avons mis en place des canaux de communication numériques permettant aux clients de communiquer plus facilement avec leurs chargés de cas en envoyant des messages et des documents et d’accéder à des renseignements et de signaler des changements en ligne. En date du mois de mars 2025, plus de 10,4 millions de messages avaient été envoyés et reçus par l’intermédiaire de MesPrestations.
  • Nous avons établi un partenariat avec ServiceOntario pour offrir un meilleur soutien aux demandeurs d’aide sociale qui ont besoin d’aide ou de renseignements supplémentaires sur les programmes provinciaux existants. Cette approche permet d’apporter le soutien nécessaire aux demandeurs tout en permettant aux bureaux locaux de se concentrer sur la prestation de soutien aux clients existants. ServiceOntario reçoit chaque mois plus de 70 000 appels de demandeurs d’aide sociale et de clients.
  • Le 1er juillet 2024, nous avons augmenté de 4,5 % les taux de soutien du revenu pour les personnes bénéficiant du POSPH et augmenté le montant mensuel maximal des paiements du Programme d’aide à l’égard d’enfants qui ont un handicap grave.
  • Nous avons commencé le recouvrement provincial centralisé des nouveaux trop‑payés inactifs du programme Ontario au travail en tant qu’agent de prestation désigné pour les 47 sites municipaux du programme Ontario au travail et des conseils d’administration de district des services sociaux, ce qui a permis de confier 2 938 cas à la province.
  • Parmi les principales réalisations en matière de soins dentaires pour les bénéficiaires de l’aide sociale, citons la garantie de la durabilité des programmes de soins dentaires financés par le secteur public de l’Ontario en établissant que le gouvernement fédéral paie d’abord les soins dentaires pour les Ontariennes et Ontariens admissibles, et la mise en œuvre d’une stratégie provisoire de coordination des prestations avec le Régime canadien de soins dentaires afin de maximiser l’accès aux soins dentaires pour les bénéficiaires du POSPH.
  • Nous avons centralisé l’administration de plusieurs prestations pour les clients du POSPH dans toute la province, ce qui a permis de traiter 399 179 factures, de rembourser à 3 924 fournisseurs 162,9 millions de dollars de services et de traiter 73 157 demandes d’approbation de l’admissibilité relatives à l’Allocation pour régime alimentaire spécial et aux appareils de mobilité.
  • Reconnaissant les répercussions économiques potentielles des droits de douane des États‑Unis, le ministère collabore avec ses partenaires de prestation afin de mieux comprendre les répercussions précoces et potentielles sur le système d’aide sociale et les possibilités de soutien et de ressources dans les communautés locales.

Services aux personnes ayant une déficience intellectuelle

Le gouvernement est déterminé à protéger l’Ontario en habilitant les personnes qui ont besoin d’aide et en mettant en place un système durable répondant à leurs besoins particuliers.

En 2024‑2025, l’Ontario a investi environ 3,5 milliards de dollars dans les services aux personnes ayant une déficience intellectuelle. Ce montant comprenait un financement consacré aux services et aux soutiens à l’autonomie.

En quête d’appartenance : Choix et inclusion

En mai 2021, le ministère a publié En quête d’appartenance : Choix et inclusion, une vision à long terme de réforme des services aux personnes adultes ayant une déficience intellectuelle.

Depuis sa publication, le ministère continue de prendre des mesures afin d’améliorer les services et les soutiens actuels, de rationaliser les processus pour les personnes ayant une déficience intellectuelle, les familles et les fournisseurs de services, et de renforcer la capacité de dotation grâce aux efforts de recrutement et de maintien en poste. Le ministère a également pris des mesures fondamentales pour faire avancer les engagements de réforme à long terme, y compris l’élaboration continue d’une nouvelle approche de financement fondée sur les besoins, et une stratégie visant à constituer un effectif des services aux personnes ayant une déficience intellectuelle possédant les compétences nécessaires pour soutenir les gens, s’adapter à l’évolution des modèles de prestation des services et offrir un soutien de qualité centré sur la personne.

Voici les principales réalisations :

  • Poursuite du partenariat avec le ministère de la Santé dans le cadre d’une initiative ciblée qui a aidé 35 adultes ayant un diagnostic mixte (ayant une déficience intellectuelle et des besoins complexes en matière de santé mentale) et qui sont désignés comme ayant besoin d’autres niveaux de soins à passer des lits d’hôpitaux à des services en milieu communautaire.
  • Mise en œuvre du projet pilote chapeauté par Microboards Ontario, une approche innovante visant à promouvoir des soutiens plus collaboratifs et durables dirigés par la personne. Les Microboards (microconseils) officialisent le réseau de soutien des personnes ayant une déficience intellectuelle, en partageant les rôles et les responsabilités de soutien d’une manière qui permet à la personne de diriger sa vie et de prendre des décisions clés, et qui est plus durable et moins susceptible de conduire à une crise. La première cohorte de dix familles a été lancée avec succès en janvier 2025 et progresse activement vers la constitution en personne morale.
  • Poursuite du partenariat avec le secteur des services aux personnes ayant une déficience intellectuelle dans le cadre des initiatives relatives aux effectifs des services aux personnes ayant une déficience intellectuelle, en réunissant divers partenaires du secteur pour mettre en œuvre des projets de renforcement des capacités des effectifs à court et à long terme. Ces initiatives permettent d’attirer des talents divers et de renforcer le maintien en poste en dotant le personnel des compétences nécessaires à la prestation d’un soutien plus adapté et axé sur la personne, et en mettant l’accent sur la santé et le bien‑être du personnel des services aux personnes ayant une déficience intellectuelle.
  • Lancement d’une table technique sur la conception de budgets individualisés à l’automne 2024 afin de mobiliser les partenaires du secteur et de leur demander conseil sur l’élaboration d’une nouvelle approche de financement des services aux adultes ayant une déficience intellectuelle fondée sur les besoins, qui soit centrée sur la personne, équitable et transparente. La table réunit des personnes du secteur des services aux personnes ayant une déficience intellectuelle possédant des expériences diverses en matière de prestation de services dans différentes régions de la province.

Application et transfert des connaissances

  • Le Carrefour et réseau d’Application et transfert des connaissances, financé par le ministère, offre une approche globale et fondée sur des données probantes en matière de recherche, d’innovation, de renforcement des capacités et de modernisation de la prestation de services dans le secteur des services aux personnes ayant une déficience intellectuelle et au‑delà.
  • À ce jour, le centre collabore chaque semaine avec 2 675 membres, dont 647 organisations des secteurs des services aux personnes ayant une déficience intellectuelle, des services aux enfants ayant des besoins particuliers et de la lutte contre la traite des personnes.
  • Les ressources élaborées par le Carrefour et réseau d’Application et transfert des connaissances ont été rendues bilingues en 2024‑2025, avec la traduction en français de 7 modules, 5 enregistrements de webinaires et 15 vidéos, ainsi que 65 présentations et autres ressources.
  • Le programme de mentorat offert dans le cadre de cette initiative continue de se développer avec 14 catégories de mentorat disponibles et 15 liens de mentorat établis entre mentors et mentorés.

Programmes de soutien aux enfants, aux familles et aux collectivités autochtones

Parcours vers la sécurité

L’Ontario a poursuivi la mise en œuvre du plan Parcours vers la sécurité : Stratégie de l’Ontario en réponse au rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, élaboré en partenariat avec le Conseil consultatif des femmes autochtones. La stratégie de l’Ontario est une réponse pangouvernementale qui trace la voie à suivre pour affronter et traiter les causes profondes de la violence et des mauvais traitements, afin que les générations futures de femmes autochtones et leurs familles soient en sécurité et puissent vivre leur vie à l’abri de la violence.

Les investissements de cette année comprennent 35,4 millions de dollars en financement annualisé pour 34 partenaires des Premières Nations, des Inuits, des Métis et des collectivités autochtones en milieu urbain afin de mettre en œuvre le Programme pour le bien‑être des familles, qui a été élaboré conjointement avec des partenaires autochtones pour aider les enfants, les jeunes et leurs familles à guérir et à se remettre des effets de la violence et des traumatismes intergénérationnels.

Le ministère a également investi 1 million de dollars dans le Programme des agents de liaison pour la lutte contre la traite des personnes autochtones, qui aide les collectivités à lutter contre la traite des personnes et à soutenir les survivants autochtones, et 2,3 millions de dollars dans le programme Kizhaay Anishinaabe Niin / « Je suis un homme bon », un programme d’éducation et de guérison holistique pour les hommes et les jeunes qui est fondé sur les enseignements autochtones.

Stratégie de ressourcement pour le mieux‑être des Autochtones

Le gouvernement continue de collaborer avec les collectivités et les organismes autochtones afin de bâtir des collectivités prospères et en bonne santé. Cette collaboration comprend la réduction de la violence familiale et de la violence contre les femmes et les enfants autochtones, et le soutien du ressourcement, de la santé et du mieux‑être des membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis, des Autochtones en milieu urbain ainsi que de leurs collectivités en Ontario par l’intermédiaire de la Stratégie de ressourcement pour le mieux‑être des Autochtones (SRMA) établie depuis longtemps.

Dans le cadre du programme Parcours vers la sécurité, le ministère continue d’investir 2 millions de dollars par an dans la stabilisation du financement d’Abris autochtones de l’Ontario afin de renforcer la capacité du système de maisons d’hébergement pour femmes autochtones et de soutenir l’agrandissement de pavillons de ressourcement dans le cadre de la SRMA, qui offrent des services de ressourcement holistiques et adaptés à la culture autochtone.

Depuis 2018‑2019, dans le cadre de la stratégie Vers le mieux‑être de l’Ontario, le MSESC et le ministère de la Santé soutiennent les centres de traitement des problèmes de santé mentale et de toxicomanie pour Autochtones ainsi que d’autres initiatives de santé mentale mises en œuvre dans le cadre de la SRMA. Le MSESC continue également de soutenir les réponses communautaires aux crises sociales et au besoin urgent de soins de santé mentale dans les collectivités des Premières Nations du Nord et des régions éloignées.

Dans le cadre de la stratégie Vers le mieux‑être de l’Ontario, qui prévoit un investissement de 3,8 milliards de dollars sur 10 ans, le MSESC investit 2,6 millions de dollars en financement de fonctionnement permanent à partir de 2024‑2025 dans un programme qui fournit aux jeunes autochtones victimes de trafic sexuel des soins spécialisés tenant compte des traumatismes et un accès à des services de soutien en matière de santé mentale et de toxicomanie. Ce programme novateur est le premier du genre et contribue à combler une lacune importante en matière de soutien spécialisé et dirigé par des Autochtones pour les jeunes autochtones.

En plus des investissements réalisés par le MSESC, l’Ontario a financé des investissements pangouvernementaux dans les services pour les Autochtones dans le cadre de la stratégie Vers le mieux‑être de l’Ontario :

  • Un plan pour bâtir le système ontarien de santé mentale et de lutte contre les dépendances, qui comprend 4 millions de dollars pour l’amélioration et l’agrandissement des pavillons de ressourcement et des centres de traitement des problèmes de santé mentale et de toxicomanie pour Autochtones dans le cadre de la SRMA, et 1,5 million de dollars à l’appui d’une démarche d’intervention souple en cas de crise dans les collectivités des Premières Nations par l’intermédiaire de la SRMA.
  • En 2024‑2025, les partenaires autochtones ont reçu une augmentation de 23,5 millions de dollars de financement pour des programmes accessibles dirigés et développés par des Autochtones. Ces programmes comprennent des programmes d’intervenants du mieux‑être communautaire, des programmes d’intervenants de la sensibilisation à la santé, des programmes de santé mentale et d’intervention en situation de crise ainsi que le programme Bébés en santé, enfants en santé à l’intention des Autochtones. En outre, l’Ontario a fourni un investissement de 1,3 million de dollars pour tous les pavillons de ressourcement de la SRMA et les centres de traitement des problèmes de santé mentale et de toxicomanie pour Autochtones.
  • Les partenaires de la SRMA ont également reçu plus de 4,4 millions de dollars en 2024‑2025 dans le cadre du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe afin de renforcer le secteur de la lutte contre la violence fondée sur le sexe en améliorant les programmes et les services existants.
Soutenir les programmes dirigés par des Autochtones

Le ministère continue d’investir plus de 96 millions de dollars dans une série de programmes dirigés par des Autochtones visant à améliorer la santé et le bien‑être des enfants, des jeunes, des familles et des collectivités autochtones.

Les programmes de bien‑être communautaire pour les enfants, les jeunes et les familles autochtones font partie des efforts continus du ministère dans le cadre de la Stratégie ontarienne pour les enfants et les jeunes autochtones (SOEJA) et appuient l’élaboration d’une approche distincte pour les Autochtones de la prestation des services à l’enfance et à la famille.

Grâce à ces programmes du ministère, les partenaires autochtones offrent des programmes et des services communautaires holistiques souples et adaptés à la culture aux enfants, aux jeunes et aux familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis ainsi qu’aux Autochtones en milieu urbain de toute la province.

  • Le Programme de développement des aptitudes de leadership des femmes autochtones soutient des initiatives élaborées par des femmes autochtones pour leur offrir des possibilités de formation et de mentorat afin de leur permettre de participer pleinement aux rôles de leadership dans leur collectivité.
  • Dans le cadre du Programme d’alimentation saine pour les élèves des Premières Nations, le ministère fournit plus de 4 millions de dollars pour financer le déjeuner, le dîner ou les repas du milieu de la matinée dans 161 établissements des Premières Nations de 66 collectivités des Premières Nations et 27 communautés autochtones en milieu urbain afin de favoriser l’apprentissage et le développement sain des enfants. Ce programme fournit environ 1,65 million de repas aux enfants et aux jeunes autochtones chaque année.
  • En 2024‑2025, le ministère a signé un accord triennal de 108,5 millions de dollars avec le gouvernement du Canada, dont 18,5 millions de dollars pour l’année scolaire 2024‑2025, dans le cadre du Programme national d’alimentation scolaire. Le Programme d’alimentation saine pour les élèves et le Programme d’alimentation saine pour les élèves des Premières Nations de l’Ontario ont permis à un plus grand nombre d’enfants et de jeunes de la province d’avoir accès à des aliments nutritifs en fournissant environ 9,8 millions de repas nutritifs supplémentaires aux élèves de l’Ontario en 2024‑2025.
  • Le Programme pour le bien‑être des familles est un investissement clé dans le cadre de la SOEJA et forme la pierre angulaire de l’architecture de prévention et de bien‑être des enfants, des jeunes et des familles, mise en place en collaboration par les collectivités autochtones et le ministère. L’investissement annuel total pour le Programme pour le bien‑être des familles est de 35,4 millions de dollars, dont 5,4 millions proviennent des investissements du ministère de la Santé dans la stratégie Vers le mieux‑être. Le Programme pour le bien‑être des familles a été élaboré conjointement avec des partenaires autochtones et aide les collectivités autochtones à déterminer comment mener et offrir des programmes et des services holistiques qui répondent aux besoins uniques de leurs collectivités locales. Les objectifs à long terme du programme sont les suivants :
    • Mettre fin à la violence à l’encontre des femmes autochtones et au sein des familles et des communautés autochtones;
    • Réduire le nombre d’enfants autochtones pris en charge par les services de bien‑être de l’enfance et les services de justice pour la jeunesse;
    • Améliorer la santé et le bien‑être globaux des collectivités autochtones.
  • À compter de 2023‑2024, 7,3 millions de dollars sur quatre ans seront versés au Programme pour le bien‑être des familles dans le cadre du plan d’action quadriennal pour lutter contre la violence fondée sur le sexe.
  • Le ministère soutient également les négociations avec les partenaires autochtones qui souhaitent mettre en œuvre ou mettent en œuvre leurs propres modèles de services à l’enfance et à la famille, régis par le droit autochtone.Cela inclut les négociations en vertu de la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis fédérale. En date du mois de mai 2025, l’Ontario avait signé trois accords de coordination avec des partenaires autochtones pour soutenir la mise en œuvre de leurs propres lois, le plus récent ayant été signé en mars 2025 avec les Algonquins de la Première Nation de Pikwàkanagàn.
  • À compter de 2024‑2025, le ministère a investi 7 millions de dollars supplémentaires pour aider les partenaires des Premières Nations à administrer le programme Ontario au travail et à soutenir les clients. Cela comprend 5 millions de dollars pour la prestation des services du programme Ontario au travail dans les communautés des Premières Nations, ce qui porte le financement total à 35,9 millions de dollars, et 2 millions de dollars pour le Fonds d’aide transitoire pour les Premières Nations, ce qui porte l’investissement total à 10 millions de dollars. Le Fonds d’aide transitoire pour les Premières Nations aide les personnes et les familles à faible revenu des communautés des Premières Nations qui ont besoin d’un soutien en matière de logement pour obtenir, conserver ou maintenir un logement stable.

Services et soutiens pour le développement sain des enfants

  • Nous avons poursuivi la modernisation du Système d’information sur le développement des enfants en améliorant le processus numérique pour le test universel de dépistage des troubles auditifs chez les nouveau‑nés et en créant une nouvelle connexion directe avec les systèmes d’information sur les clients de l’organisation. Ces projets numériques permettent de réduire la saisie manuelle des données. Depuis le lancement du processus numérique pour le test universel de dépistage des troubles auditifs chez les nouveau‑nés en mars 2024, plus de 47 000 formulaires de dépistage ont été remplis. Le formulaire numérique et sa transmission automatique à Dépistage néonatal Ontario ont permis d’intervenir plus rapidement auprès des nouveau‑nés présentant un risque de perte auditive permanente.
  • Au cours de l’été 2024, le ministère a commencé le transfert du Programme de dépistage néonatal des troubles auditifs et d’intervention précoce à un nouvel organisme de surveillance. À la suite d’un appel de propositions, le ministère a retenu un partenariat entre Dépistage néonatal Ontario, au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, et le National Centre for Audiology, à l’Université Western, en tant que nouvel organisme de surveillance du Programme de dépistage néonatal des troubles auditifs et d’intervention précoce. Depuis juillet 2024, l’organisme supervise la prestation des composantes essentielles des services de dépistage des troubles auditifs et d’audiologie pour les enfants identifiés comme souffrant d’une perte auditive permanente. La mise en place de l’organisme de surveillance a permis de rationaliser la surveillance et l’administration financière en passant de 16 ententes de paiement de transfert à une seule, et a favorisé un programme de dépistage avec une forte cohérence à l’échelle de la province.

Services et soutiens aux enfants et aux jeunes ayant des besoins particuliers, y compris le Programme ontarien des services en matière d’autisme

  • Le ministère investit 105 millions de dollars supplémentaires par an dans les services de réadaptation pour enfants. Dans le cadre de la Stratégie LIFT pour l’innovation et le renouvellement, ce financement est utilisé pour réduire les listes d’attente et améliorer l’accès aux évaluations cliniques, aux interventions précoces et aux services d’orthophonie, de physiothérapie et d’ergothérapie.
  • Le ministère a investi 12,9 millions de dollars par an de 2022‑2023 à 2024‑2025 dans le programme pilote d’accès pour les enfants et les jeunes ayant des besoins particuliers complexes. Ce service, financé conjointement avec le ministère de la Santé pour un montant total de 32,3 millions de dollars par an, met les enfants ayant des besoins complexes et leurs familles en contact avec une équipe multidisciplinaire de professionnels qui travaillent ensemble pour fournir un soutien sur mesure en fonction des besoins individuels de l’enfant ou du jeune et de sa famille. Le financement du projet pilote a été prolongé d’une année supplémentaire, jusqu’en 2025‑2026.

Programme ontarien des services en matière d’autisme

Pour répondre aux besoins individuels des enfants et des jeunes atteints du trouble du spectre de l’autisme ainsi que de leur famille, le Programme ontarien des services en matière d’autisme (POSA) offre une gamme de services et de soutiens, y compris des services cliniques de base, des services familiaux de base, des programmes pour la petite enfance gérés par des fournisseurs de soins, un programme de préparation aux débuts scolaires, des services d’intervention d’urgence et la coordination des soins. En 2024‑2025, le ministère a continué d’investir dans des services et des soutiens pour les familles, notamment des services de diagnostic, des projets d’optimisation des ressources humaines et le répertoire des fournisseurs de services du POSA.

  • En 2024‑2025, le gouvernement a investi 120 millions de dollars supplémentaires dans le POSA, ce qui représente une augmentation de 20 % du financement, pour desservir plus d’enfants dans les services cliniques de base et augmenter la capacité du secteur de fournir des services du POSA.
  • AccèsPOSA, l’organisme indépendant de réception des demandes dans le cadre du POSA, a continué d’inviter les enfants dans les services cliniques de base dans l’ordre où ils se sont inscrits au programme. En date du mois de mars 2025, 22 000 enfants et jeunes étaient activement inscrits à des services cliniques de base.
  • Dans le cadre des trois rondes du Fonds pour l’optimisation des ressources humaines, le ministère a accordé un financement à 255 projets de renforcement des capacités mis en œuvre par des fournisseurs de services à l’enfance et leurs partenaires communautaires.La priorité a été accordée au financement de projets axés sur le renforcement des capacités dans les collectivités nordiques, rurales et éloignées, et de projets axés sur les familles autochtones et francophones. Les projets de la quatrième ronde seront lancés au printemps 2025.
  • Nous avons collaboré avec le ministère de la Santé pour réglementer la profession d’analyste du comportement en tant que nouvelle profession relevant du nouvel Ordre des psychologues et des analystes du comportement de l’Ontario à compter du 1er juillet 2024, afin d’accroître la confiance des familles qui reçoivent des services d’analyse comportementale appliquée.

Bien‑être de l’enfance

Le ministère s’efforce d’améliorer le système de bien‑être de l’enfance afin de fournir des services de haute qualité qui donnent la priorité à la sécurité et à la protection et qui répondent aux besoins des enfants, des jeunes et des familles. Ce travail s’articule autour de trois priorités :

  • Fournir des soutiens améliorés qui contribuent à renforcer les familles et les communautés.
  • Améliorer l’expérience des personnes qui ont besoin de services de protection de la part de sociétés et de fournisseurs de services de placement hors domicile.
  • Remédier à la surreprésentation de certaines populations dans le système de bien‑être de l’enfance.

Dans le cadre de ces travaux, la Loi de 2024 visant à soutenir l’avenir des enfants a reçu la sanction royale en juin 2024 et modernise et normalise d’importantes garanties dans l’ensemble du secteur des services à l’enfance et à la jeunesse.

Les modifications apportées à la Loi de 2017 sur les services à l’enfance, à la jeunesse et à la famille renforcent la surveillance des établissements de prise en charge hors du domicile titulaires de permis, y compris les familles d’accueil et les foyers de groupe. Elles permettent de moderniser le modèle d’application et favoriseront le respect par le secteur des exigences en matière de permis conçues pour protéger la sécurité des enfants et des jeunes placés dans des établissements de prise en charge hors du domicile titulaires de permis et pour garantir que les enfants et les jeunes bénéficient d’une prise en charge de grande qualité.

Les changements apportés comprennent les suivants :

  • Renforcer la surveillance du ministère en ce qui concerne les familles d’accueil et les foyers de groupe.
  • Renforcer la surveillance des sociétés d’aide à l’enfance en ce qui concerne les enfants confiés aux soins d’une société en augmentant les visites, le partage de renseignements et la coordination des services, et en exigeant des évaluations de sécurité, des plans de sécurité et des plans de prise en charge pour les enfants confiés aux soins d’une société de façon prolongée dans le cadre d’un placement en vue d’une adoption.
  • En 2024‑2025, le ministère s’est engagé à verser 53,6 millions de dollars en paiements financiers directement aux jeunes qui participent au programme À vos marques, prêts, partez. Ce programme favorise une indépendance financière à long terme et permet aux jeunes pris en charge par les services de bien‑être de l’enfance d’avoir accès à des services et soutiens supplémentaires pour mieux se préparer à la vie après la prise en charge. Ces services et soutiens comprennent le perfectionnement des aptitudes à la vie quotidienne, les études postsecondaires et les voies d’accès à l’emploi. Entre le 1er avril et le 31 décembre 2024, ce programme a soutenu près de 3 500 jeunes non autochtones dans leur préparation à la vie adulte. Les rapprochements financiers de fin d’exercice seront effectués en juillet 2025, date à laquelle le ministère disposera de plus de détails sur les allocations finales pour le programme À vos marques, prêts, partez.
  • En 2024‑2025, 500 000 dollars ont été investis dans le cadre du Plan d’action de l’Ontario pour mettre fin à la violence fondée sur le genre afin d’élaborer une nouvelle formation sur la lutte contre la traite des personnes destinée spécifiquement au secteur des services de bien‑être de l’enfance, afin d’aider le personnel des services de bien‑être de l’enfance à mieux intervenir dans les cas de traite des personnes et à identifier les enfants et les jeunes à risque, ainsi qu’à mieux soutenir les victimes et à les mettre en contact avec les ressources locales de lutte contre la traite des personnes.
  • Un montant supplémentaire de 900 000 dollars a été investi pour renforcer la sensibilisation et l’éducation en personne des enfants et des jeunes pris en charge par le système de bien‑être de l’enfance et des fournisseurs de soins, ce qui a permis de sensibiliser davantage les enfants, les jeunes et les fournisseurs de soins et de leur donner les moyens de cerner les facteurs de risque en ce qui concerne la traite des personnes et de savoir où, dans leur communauté, ils peuvent avoir accès à des soutiens et à des ressources pour lutter contre la traite des personnes. Ce financement permettra également de relever les pratiques exemplaires qui peuvent être partagées avec d’autres sociétés d’aide à l’enfance afin de soutenir les occasions d’apprentissage et les événements en personne.
  • En 2024‑2025, le ministère a alloué 5 millions de dollars dans le cadre du Programme d’innovation et de renouvellement pour les services de bien‑être de l’enfance afin de soutenir des modèles de services et de programmes novateurs fondés sur des données probantes qui contribueront à améliorer les résultats pour les enfants, les jeunes et les familles qui font l’objet d’une intervention dans le cadre du système de bien‑être de l’enfance.
  • Comme annoncé dans le Budget de l’Ontario de 2024, le gouvernement a également investi 310 millions de dollars supplémentaires sur trois ans pour tenir compte des coûts opérationnels des organismes communautaires. Pour le secteur des services de bien‑être de l’enfance, l’augmentation est de 36,5 millions de dollars. Ce financement supplémentaire est une augmentation de base et sera permanent.

En 2024‑2025, le ministère a sélectionné le cabinet KPMG LLP dans le cadre d’un processus concurrentiel de demande de services pour réaliser un examen complet du système de bien‑être de l’enfance. Les résultats de l’examen fourniront au ministère un portrait complet de l’état actuel du système de bien‑être de l’enfance de l’Ontario et orienteront les stratégies afin que les sociétés fournissent le meilleur service aux enfants et aux familles desservis.

Examen de la Loi de 2017 sur les services à l’enfance, à la jeunesse et à la famille

La Loi de 2017 sur les services à l’enfance, à la jeunesse et à la famille (LSEJF) est la principale loi régissant les services à l’enfance, à la jeunesse et à la famille qui sont fournis, autorisés ou financés par le ministère, y compris les services de bien‑être de l’enfance, d’adoption, de justice pour la jeunesse, de soutien communautaire et de prise en charge hors du domicile.

Dans le cadre de cette loi, un examen officiel et un rapport public doivent être réalisés tous les cinq ans afin de s’assurer que la LSEJF continue de promouvoir l’intérêt supérieur, la protection et le bien‑être des enfants et des jeunes dans tous les services visés par la loi.

À partir de mai 2023, le ministère a entrepris un examen législatif quinquennal de la LSEJF, conformément aux articles 336 à 338 de la Loi, le premier depuis que la LSEJF a été promulguée en 2018, afin d’évaluer l’efficacité et la pertinence de la législation et de solliciter des commentaires sur les six domaines d’intérêt suivants :

  • Droits des enfants et des adolescents;
  • Premières Nations, Inuits et Métis;
  • Équité et lutte contre le racisme;
  • Prévention et soins en milieu communautaire;
  • Services de qualité;
  • Responsabilisation.

En réponse à cet examen, le ministère a modifié la LSEJF et d’autres lois dans le cadre de la Loi de 2024 visant à soutenir l’avenir des enfants, qui a reçu la sanction royale en juin 2024. Les modifications visent à améliorer la sécurité, le bien‑être et la protection de la vie privée des enfants et des jeunes recevant des services en vertu de la LSEJF en créant un cadre pour renforcer la protection de la vie privée des enfants ayant déjà fait l’objet d’une intervention au sein du système de bien‑être de l’enfance, en clarifiant les circonstances dans lesquelles un enfant pris en charge doit être informé de l’existence de l’Ombudsman de l’Ontario et en permettant un meilleur partage de l’information entre les fournisseurs de services et les ordres de professionnels.

Perspectives sociales et économiques pour les femmes

Nous sommes déterminés à ce que l’Ontario soit un endroit où toutes les filles et les femmes ont les moyens de réaliser leur plein potentiel. Le ministère soutient les services et les programmes qui font progresser l’égalité des sexes pour les femmes et les filles et collabore avec les organisations de femmes et l’ensemble du gouvernement pour faire progresser l’égalité des femmes, soutenir leur sécurité et leur bien‑être et améliorer leur sécurité économique et leur prospérité.

  • En août 2024, le ministère a annoncé un investissement pouvant atteindre 26,7 millions de dollars sur trois ans dans le cadre du Programme pour la sécurité économique des femmes (PSEF). L’investissement soutient 25 programmes locaux à travers la province qui aident les femmes à faible revenu à acquérir les compétences, les connaissances et l’expérience dont elles ont besoin pour trouver un emploi, lancer une entreprise et atteindre l’indépendance financière.De 2018 à 2024, 5 700 femmes ont bénéficié du PSEF, dont 2 700 ont poursuivi leurs études ou leur formation, ou ont commencé un apprentissage, lancé une entreprise ou trouvé un emploi.
  • Nous avons continué à offrir le programme Investir dans l’avenir des femmes dans 34 sites à l’échelle de la province, au bénéfice de plus de 10 400 femmes. Le programme comprend une gamme de services et d’aides à l’emploi qui contribuent à prévenir la violence fondée sur le sexe, à promouvoir la guérison et le bien‑être et à permettre aux femmes d’acquérir les compétences dont elles ont besoin pour trouver un emploi et parvenir à la stabilité financière.

Violence fondée sur le sexe

Le gouvernement continue de prendre des mesures pour prévenir et combattre la violence fondée sur le sexe sous toutes ses formes. L’Ontario est actuellement à l’avant‑garde au Canada en ce qui concerne la prise en compte de la violence fondée sur le sexe et la prise de mesures pour la prévenir. En décembre 2023, le ministère a lancé le plan d’action quadriennal de l’Ontario pour prévenir et combattre la violence fondée sur le genre, afin de créer des communautés plus sûres et plus saines, de prévenir la violence avant qu’elle ne se produise et d’aider les survivants à guérir et à reconstruire leur vie.

Le plan d’action s’appuie sur les investissements existants de l’Ontario de 1,4 milliard de dollars dans les services de lutte contre la violence fondée sur le sexe au cours des quatre mêmes années, et est soutenu par un investissement de 162 millions de dollars sur quatre ans provenant du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe du gouvernement fédéral.

  • En août 2024, le ministère a lancé un appel de propositions pour investir dans de nouveaux projets communautaires qui répondent aux besoins des victimes, des survivants, des familles et des communautés. L’appel de propositions portait sur quatre domaines clés :

    • Éducation et sensibilisation
    • Intervention précoce et prévention
    • Planification communautaire et intégration des services
    • Sécurité économique et indépendance financière

    Dans le cadre de l’appel de propositions, l’Ontario investit environ 98 millions de dollars sur trois ans (2024‑2025 à 2026‑2027) dans 85 nouveaux projets innovants à travers la province.

  • À partir de 2024, l’Ontario investit 310 millions de dollars sur trois ans pour faire face à l’augmentation des coûts opérationnels des organismes communautaires qui soutiennent les survivants de la violence fondée sur le sexe, les victimes de la traite des personnes, les enfants et les jeunes pris en charge, les enfants ayant des besoins particuliers et les personnes ayant une déficience intellectuelle.
  • L’Ontario fournit également 13,5 millions de dollars supplémentaires sur trois ans pour améliorer les initiatives qui soutiennent les femmes, les enfants, les jeunes et d’autres personnes qui sont plus à risque d’être victimes de violence ou d’exploitation, comme les personnes des communautés autochtones et racisées, ainsi que les enfants et les jeunes dans le système de bien‑être de l’enfance. Ces initiatives comprennent les suivantes :
    • un montant de 6 millions de dollars sur trois ans pour soutenir l’équipe d’intervention auprès des enfants à risque d’exploitation (équipe INTERE) dans le district de Kenora, afin d’améliorer l’accès à des soutiens spécialisés tenant compte des traumatismes pour les enfants et les jeunes victimes de trafic sexuel;
    • un montant supplémentaire de 4,5 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2024‑2025, pour le Programme d’intervention rapide+ auprès des victimes afin d’aider les victimes et leurs familles immédiatement après un crime;
    • un montant de 2,5 millions de dollars sur trois ans pour l’éducation et les ressources destinées aux enfants et aux jeunes pris en charge qui sont à risque ou qui ont été victimes de trafic sexuel;
    • un montant de 0,5 million de dollars en 2024‑2025 pour aider à améliorer la formation des travailleurs des services de bien‑être de l’enfance afin qu’ils puissent répondre aux menaces de traite des personnes et identifier les enfants et les jeunes à risque.
  • À partir de 2024‑2025, le ministère a annualisé un investissement permanent de 7,1 millions de dollars pour le Programme d’appui transitoire et de soutien au logement. Le programme aide les survivants de la violence conjugale et de la traite des personnes à optimiser les prestations et soutiens au logement, à accéder à un logement sûr et abordable et à bénéficier des services dont ils ont besoin pour reconstruire leur vie. En 2023‑2024, plus de 20 000 femmes ont bénéficié du programme.
  • En 2024‑2025, le ministère a investi jusqu’à 6,5 millions de dollars en financement annualisé pour aider les femmes et les enfants qui ont été victimes de violence et les survivants de la traite des personnes à accéder aux soutiens et aux services dont ils ont besoin pour rester en sécurité et reconstruire leur vie. Ce montant comprend 2,9 millions de dollars pour les services et le soutien aux enfants et aux jeunes et 3,6 millions de dollars pour les services et le soutien dans les régions rurales ou éloignées.
  • En 2024‑2025, le ministère a poursuivi la mise en œuvre de l’accord Canada‑Ontario sur les lignes d’assistance téléphonique en cas de violence fondée sur le sexe. Ce financement fédéral de 8 millions de dollars sur quatre ans s’appuie sur les investissements existants de l’Ontario dans les lignes d’assistance téléphonique, contribue à répondre à la demande accrue de services et soutient les améliorations visant à rendre les services plus robustes, plus réactifs et plus durables dans toute la province. En 2024‑2025, le ministère a investi 2,4 millions de dollars pour soutenir les lignes d’assistance téléphonique en cas de violence fondée sur le sexe en Ontario.

Lutte contre la traite des personnes

La Stratégie ontarienne de lutte contre la traite des personnes a démontré le leadership de l’Ontario dans la lutte contre la traite des personnes en Amérique du Nord. La stratégie tire parti de programmes et de partenariats interreliés pour maximiser les résultats des investissements et soutient une intervention coordonnée et cohérente pour lutter contre la traite des personnes en Ontario.

Les indicateurs des progrès réalisés depuis son lancement comprennent les suivants :

  • En moyenne, chaque année, les équipes INTERE de Toronto et de Durham offrent des services à plus de 200 enfants et jeunes âgés de 12 à 17 ans qui sont victimes de trafic sexuel ou à risque de l’être.
  • Le 1er mai 2025, l’Ontario a annoncé le renouvellement de la Stratégie ontarienne de lutte contre la traite des personnes pour la période 2025‑2030 et s’est engagé à investir plus de 345 millions de dollars au cours de cette période. La stratégie renouvelée comprend des améliorations opérationnelles et continuera à renforcer les efforts collectifs dans l’ensemble du gouvernement afin d’élargir et de renforcer les initiatives relevant des quatre piliers de la stratégie :
    • Sensibiliser au problème
    • Protéger les victimes et intervenir de façon précoce
    • Soutenir les survivantes et les survivants, y compris les enfants et les jeunes
    • Tenir les contrevenants responsables
  • En date du mois de juin 2025, 1 300 travailleurs de première ligne de différents secteurs avaient suivi la formation sur la compréhension des jeunes qui ont été victimes d’exploitation sexuelle et sur le travail avec eux.
  • Cinquante‑deux organisations du Fonds de soutien communautaire et du Fonds pour les initiatives autochtones ont offert des services à plus de 29 000 personnes entre 2020‑2021 et 2023‑2024 grâce à des services spécialisés qui répondent aux besoins uniques des survivants et des personnes à risque d’être victimes de la traite des personnes.
  • En date du mois de décembre 2024, laStratégie provinciale des opérations policières conjuguées axées sur les renseignements pour la lutte contre la traite des personnes a permis de mener 114 enquêtes, d’aider 174 victimes, de porter 366 accusations de traite des personnes et 290 accusations supplémentaires, et d’inculper 61 personnes.
  • En mai 2024, l’Ontario a lancé un examen de la Stratégie ontarienne de lutte contre la traite des personnes, comprenant des engagements sectoriels, des commentaires du public, une analyse documentaire, des données de mesure du rendement et des évaluations de programmes. Dans le cadre de cet examen, le ministère a entendu des témoignages du public, y compris de survivants de la traite des personnes, ainsi que ceux des personnes, des fournisseurs de services de première ligne, des collectivités et des organisations qui subissent le plus de conséquences. Dans l’ensemble, les conclusions de l’examen font état de progrès significatifs réalisés dans le cadre de la stratégie 2020‑2025. Les commentaires reçus ont contribué à définir les prochaines étapes de la lutte de l’Ontario contre la traite des personnes, notamment la meilleure façon de soutenir les survivants et de protéger les personnes qui courent un grand risque d’être ciblées et d’être victimes de tels actes.
  • La stratégie renouvelée prévoit un investissement de 19 millions de dollars au cours des cinq prochaines années pour les équipes INTERE de la ville de Toronto, de la région de Durham et du district de Kenora. Ces équipes jumellent et forment des agents de police et des travailleurs des services de protection de l’enfance, y compris des travailleurs autochtones, afin de repérer les enfants âgés de 12 à 17 ans qui sont victimes d’exploitation sexuelle ou de trafic sexuel, et de les mettre en contact avec les services et les soutiens appropriés.
  • En s’appuyant sur le financement existant fourni par l’entremise du Fonds de soutien communautaire et du Fonds pour les initiatives autochtones, l’Ontario investit plus de 100 millions de dollars dans les services destinés aux survivants de la traite des personnes sur une période de cinq ans (2025‑2030). Le Fonds de soutien communautaire et le Fonds pour les initiatives autochtones accordent la priorité aux projets qui mettent l’accent sur l’intervention précoce, la protection accrue des enfants et des jeunes qui ont été exploités sexuellement et le soutien spécialisé aux survivants élaboré et offert par des survivants de la traite des personnes. Un certain nombre de ces programmes sont conçus pour et par des organisations dirigées par des Autochtones et des collectivités autochtones et (ou) des survivants de la traite des personnes, ou encore des survivants travaillent au sein de l’organisation et contribuent à l’orientation et à l’élaboration du programme.
  • En 2024‑2025, 2,6 millions de dollars de financement continu ont été investis dans un nouveau programme dans le cadre de la Stratégie de ressourcement pour le mieux‑être des Autochtones (SRMA) qui fournit aux jeunes autochtones victimes de trafic sexuel des soins spécialisés tenant compte des traumatismes et un accès à des services de soutien en matière de santé mentale et de toxicomanie. Financé dans le cadre de la stratégie Vers le mieux‑être de l’Ontario, ce programme novateur est le premier en son genre – il vise à soutenir les jeunes autochtones qui ont été victimes d’exploitation sexuelle, et il combler une lacune importante en matière de soutien global spécialisé et dirigé par des Autochtones pour les enfants et les jeunes autochtones.
  • Le ministère a également achevé la deuxième extension du Programme des intervenants auprès des jeunes en transition, en investissant 450 000 dollars supplémentaires en financement annualisé pour fournir un soutien spécialisé aux jeunes qui quittent la prise en charge par les sociétés d’aide à l’enfance et qui sont à risque d’être victimes de la traite des personnes ou qui l’ont été, ce qui porte à 12 le nombre total d’intervenants auprès des jeunes en transition spécialisés dans la lutte contre la traite des personnes dans la province.
  • Nous investissons 47 millions de dollars sur cinq ans dans les établissements de prise en charge hors du domicile pour les enfants et les jeunes. Deux établissements de prise en charge collective agréés pour les enfants et les jeunes victimes de la traite des personnes ont été établis dans les mêmes administrations que les équipes INTERE et peuvent accueillir jusqu’à six enfants à la fois. Un troisième établissement est en train d’être mis en place avec l’équipe INTERE dans le district de Kenora. Une partie de cet investissement soutient également un projet pilote de prise en charge alternative qui propose des placements hors du domicile spécialisés pour les enfants et les jeunes autochtones pris en charge qui ont été victimes de trafic sexuel.

Services aux victimes

Le gouvernement est déterminé à défendre les droits des victimes d’actes criminels et à assurer la sécurité des collectivités dans toutes les régions de la province, y compris dans les collectivités nordiques et rurales.

  • Dans le cadre de l’engagement de l’Ontario à veiller à ce que toutes les Ontariennes et tous les Ontariens aient accès à des services aux victimes réactifs et résilients, nous investissons 2,1 millions de dollars en financement annualisé pour renforcer les services de première ligne dans les régions mal desservies de la province.
  • En 2024‑2025, le gouvernement a alloué environ 55 millions de dollars à huit des programmes de services aux victimes transférés du ministère du Procureur général en 2022. Le Programme de visites surveillées a également été transféré du ministère du Procureur général et disposera en 2024‑2025 d’une allocation annuelle d’environ 8,8 millions de dollars, soit une augmentation par rapport à l’allocation annuelle initiale de 7,9 millions de dollars au moment du transfert.

Bureau des obligations familiales

Le Bureau des obligations familiales (BOF) a donné la priorité à l’amélioration de l’efficience et de la résolution des problèmes de services aux clients de sorte que plus de fonds puissent être octroyés aux familles et aux enfants, leur permettant ainsi de planifier leur avenir. Cette amélioration a été réalisée en investissant dans des améliorations aux services et aux technologies, notamment de nouveaux modes de prestation des services pour les clients, des processus de gestion des cas accessibles et efficaces et des améliorations apportées au système de technologie de l’information de gestion des cas du BOF.

  • En novembre 2024, le site BOF en ligne a fait l’objet d’améliorations majeures afin d’améliorer l’expérience des clients et de rendre le site plus convivial. Le site BOF en ligne permet aux clients d’accéder aux renseignements relatifs à leur dossier 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, de soumettre des documents, de remplir un certain nombre de formulaires par voie électronique et d’entrer en contact avec les personnes chargées de leur dossier au sein du BOF. De nombreuses améliorations ont été apportées au site à la suite de recherches menées auprès des clients et du personnel. Le site est désormais entièrement conforme à la Loi de 2005 sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario et accessible sur tous les appareils mobiles. Le BOF a également mis en place une authentification multifactorielle qui ajoute une couche de protection supplémentaire aux comptes des utilisateurs.
  • Le BOF a également collaboré avec le Service de paiement de l’autorité centrale des États‑Unis pour moderniser les paiements entre les États‑Unis et l’Ontario, en remplaçant les chèques papier par des transferts de fonds électroniques. Cette initiative permet de faire des économies en ce qui concerne le traitement des paiements et de faire parvenir les paiements aux clients du BOF plus rapidement. Les familles qui ont besoin d’une aide reçoivent désormais leurs paiements au moins une semaine plus tôt des 28 États américains qui utilisent le paiement électronique. L’utilisation du Service de paiement de l’autorité centrale des États‑Unis devrait s’étendre à au moins 38 États américains d’ici la fin du mois de mars 2026.

Investir dans un système de justice pour la jeunesse durable

La Division de la justice pour la jeunesse se concentre sur le développement d’un système complet et durable de services de justice pour la jeunesse afin de répondre aux besoins des jeunes qui ont des démêlés avec la justice. Cela inclut les jeunes en détention et en probation. Il s’agit notamment de mettre l’accent sur la réadaptation et son rôle important pour soutenir les jeunes et favoriser la participation active dans les collectivités.

  • En 2024‑2025, 25 places de détention ont été ajoutées pour répondre aux pressions urgentes en matière de capacité que connaît actuellement le système de justice pour la jeunesse en raison de l’augmentation du nombre de crimes violents commis par des jeunes. La Division de la justice pour la jeunesse continue à travailler pour ajouter au système la capacité dont il a un besoin urgent.
  • Le ministère s’est engagé à remédier à la surreprésentation des jeunes autochtones et noirs dans le système de justice en améliorant des services et soutiens qui sont adaptés à la culture et menés par la collectivité. Dans le cadre de cet engagement, le ministère a :
    • alloué des fonds pour soutenir la prestation de cinq programmes de services de santé mentale et de justice pour les jeunes autochtones à Ottawa, Thunder Bay, Kenora, Dryden et Sault Ste. Marie, qui améliorent l’accès des jeunes à des soutiens individualisés, holistiques et flexibles, ainsi qu’à des connaissances culturelles et à des pratiques traditionnelles;
    • mis en œuvre des initiatives de prévention communautaires pour les enfants et les jeunes autochtones et leurs familles dans quatre collectivités éloignées des Premières Nations;
    • versé un financement dédié au maintien et à l’amélioration de quatre programmes de déjudiciarisation communautaires et adaptés à la culture à l’intention des jeunes noirs et autochtones;
    • investi 2 millions de dollars supplémentaires en 2024‑2025 pour soutenir des organisations dirigées par des Noirs et des Autochtones et des collectivités noires et autochtones, ce qui se traduira par quinze nouveaux programmes adaptés à la culture à l’intention des jeunes noirs et autochtones.
  • En 2024‑2025, le ministère a investi 2 millions de dollars dans treize programmes de prévention de la violence chez les jeunes et de la traite des personnes, dont quatre s’adressent spécifiquement aux jeunes autochtones, visant à soutenir les communautés marginalisées.
  • De plus, le ministère a obtenu des fonds pour soutenir et améliorer quatre programmes de prévention de la violence fondée sur le sexe et d’intervention des services de justice pour la jeunesse, qui visent à réduire les facteurs de risque qui contribuent à ce que des jeunes hommes se livrent à la violence fondée sur le sexe. Trois de ces programmes s’adressent aux jeunes autochtones et noirs à risque ou ayant commis des actes de violence fondée sur le sexe.

Stratégie de réduction de la pauvreté

Le ministère est responsable de la Stratégie de réduction de la pauvreté de la province. Il dirige l’élaboration d’une stratégie pangouvernementale mise à jour tous les cinq ans. La stratégie est mise en œuvre par le biais d’initiatives intergouvernementales reposant sur quatre piliers principaux :

  • Encourager la création d’emplois
  • Offrir aux gens les soutiens et les services appropriés
  • Rendre la vie plus abordable et renforcer la résilience financière
  • Accélérer les mesures et favoriser le progrès

Grâce à cette stratégie, le gouvernement fournit des soutiens et des services pour augmenter le nombre de bénéficiaires de l’aide sociale qui se trouvent un emploi, tout en progressant sur d’autres indicateurs qui mesurent la pauvreté, l’éducation et les résultats en matière d’emploi.

  • En 2024, près de 35 000 ménages ont quitté l’aide sociale, ce qui représente une augmentation de plus de 28 000 ménages par rapport à l’année précédente.

Aux termes de la Loi sur la réduction de la pauvreté, la province doit présenter chaque année à l’Assemblée législative un rapport sur la stratégie du gouvernement, y compris les progrès réalisés vers l’atteinte de la cible et des mises à jour sur les indicateurs et les initiatives liés à la réduction de la pauvreté.Le ministère collaborera avec des partenaires communautaires, y compris des personnes exposées à un risque accru de pauvreté, afin d’orienter l’élaboration d’une nouvelle stratégie.

Infrastructure

Le ministère travaille en partenariat avec environ 750 bénéficiaires de paiements de transfert qui fournissent des programmes et des services financés par le MSESC dans 4 500 emplacements essentiels à la bonne exécution des programmes et des services du ministère. Ces actifs physiques constituent la base de la prestation de services dans des espaces sûrs, accessibles et appropriés qui permettront à ces enfants de réussir et de s’épanouir.

Voici quelques faits saillants concernant l’infrastructure :

  • Le ministère a accordé un financement de plus de 21 millions de dollars à divers organismes de services sociaux et de services à l’enfance de l’Ontario pour les aider à moderniser et à réparer leurs installations afin d’en améliorer l’accessibilité et de mieux soutenir les programmes.
  • Hôpital pour enfants de l’est de l’Ontario – L’Ontario s’est engagé à financer ce projet en 2023.La construction d’un centre de traitement pour enfants d’environ 200 000 pieds carrés est en cours à Ottawa; ces travaux augmenteront la capacité de service du centre, réduiront les temps d’attente et moderniseront les services. On s’attend à ce que ce projet soit achevé à l’automne 2028.
  • Centre de traitement pour enfants Grandview – La construction de ce centre de 106 000 pieds carrés à Ajax a été achevée à l’automne 2024. Ce nouveau centre a permis de créer plus de places pour les traitements et de réduire les temps d’attente, le tout dans une installation moderne, afin que les familles d’Ajax et de la région de Durham puissent accéder plus rapidement aux soins dont elles ont besoin.
  • Centre de traitement pour enfants de Chatham‑Kent – Le ministère investit dans la construction d’un centre d’environ 58 000 pieds carrés, qui devrait être achevé en 2026‑2027. Cette nouvelle construction permettra d’élargir la prestation de services à Chatham‑Kent et aux collectivités avoisinantes, notamment aux collectivités autochtones et francophones et aux personnes à faible revenu.
  • Résidence familiale Frankfort de l’organisme Reena – L’Ontario a investi 7,7 millions de dollars en fonds d’immobilisation pour soutenir la construction de la résidence familiale Frankfort de l’organisme Reena, qui fournira un foyer à 168 personnes, dont des personnes ayant une déficience intellectuelle, des adultes ayant un handicap physique et des personnes âgées. Cette résidence innovatrice de 20 étages comprendra 111 unités résidentielles conçues en tenant compte de l’accessibilité et de l’intégration communautaire. Ce projet de logements supervisés s’inscrit dans la priorité de l’Ontario d’investir dans des infrastructures sociales clés afin d’habiliter les personnes concernées et de les mettre en contact avec les services dont elles ont besoin.
  • Centre pour enfants de Lansdowne – L’Ontario commence à planifier la construction d’une nouvelle installation moderne pour le centre pour enfants de Lansdowne, afin d’améliorer l’accès aux services pour les enfants et les jeunes ayant des besoins particuliers et leurs familles des comtés de Brantford, Brant, Haldimand et Norfolk, des Six Nations de la rivière Grand et de la Première Nation des Mississaugas de Credit.
  • Refuge pour femmes de l’organisme Anduyhaun – L’Ontario a versé 7,6 millions de dollars pour soutenir la construction d’un nouveau refuge pour femmes de l’organisme Anduhyaun. L’organisme Anduyhaun aide les femmes autochtones et les personnes à leur charge qui fuient la violence à préserver leur identité culturelle et leur bien‑être économique, physique et spirituel. L’organisme Anduyhaun est le seul organisme autochtone financé par le ministère à Toronto qui offre un refuge d’urgence temporaire adapté à la culture aux femmes autochtones et aux personnes à leur charge.

Collaboration interministérielle sur les priorités de la politique sociale

  • Le MSESC continuera également de travailler en partenariat avec des ministères comme le ministère de la Santé et le ministère des Affaires municipales et du Logement sur des initiatives de politique sociale afin d’assurer l’harmonisation stratégique entre les diverses initiatives de transformation, comme la stratégie Vers le mieux‑être, la Stratégie de santé mentale et de lutte contre les dépendances et le plan d’action pour le logement avec services de soutien.
  • Le MSESC s’appuie sur les relations et les collaborations actuelles pour mettre fin à la violence contre les femmes autochtones par l’intermédiaire de Parcours vers la sécurité, la stratégie gouvernementale de l’Ontario en réponse au rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Parcours vers la sécurité comprend des initiatives dans dix ministères, l’Ontario continuant de respecter son engagement initial avec de nouvelles mesures et initiatives qui répondent aux Appels à la justice mentionnés dans l’Enquête nationale.
  • En 2024‑2025, le MSESC a collaboré avec le ministère des Finances, le ministère de la Santé, le ministère des Affaires municipales et du Logement et le ministère des Soins de longue durée pour élaborer une réponse politique à l’élargissement de l’admissibilité au programme du Régime de revenu annuel garanti (RRAG) de l’Ontario et à l’indexation de la prestation du RRAG en fonction de l’inflation à compter du 1er juillet 2024.
  • Le MSESC collabore avec le ministère de la Santé, le ministère de la Réduction des formalités administratives et des partenaires externes, notamment l’Ontario Medical Association, afin de réduire le fardeau administratif et d’aider les médecins à consacrer moins de temps aux formalités administratives et plus de temps au traitement des patients. Il s’agit notamment de simplifier les formulaires médicaux d’aide sociale remplis par les médecins et de minimiser les doublons et les inefficacités en améliorant les politiques et les processus.
  • Le MSESC continue de collaborer avec plusieurs ministères pour mettre en œuvre le Plan d’action de l’Ontario pour mettre fin à la violence fondée sur le genre. Pour aider la province à adopter des solutions plus intégrées, les ministères collaboreront à la mise en œuvre de mesures couvrant les secteurs de l’éducation, des services sociaux, du logement, de la santé et de la justice.
  • Le MSESC intègre les activités de plusieurs ministères dans le cadre de la Stratégie ontarienne de lutte contre la traite des personnes. Le plan d’action pangouvernemental de l’Ontario sensibilise davantage les gens à la question par des campagnes de formation et de sensibilisation du public. Il permet aux fournisseurs de services de première ligne de prendre rapidement des mesures pour prévenir la traite des personnes avant qu’elle se produise, soutient les survivants au moyen de services spécialisés et donne aux autorités chargées de l’application de la loi les outils et les ressources dont elles ont besoin pour tenir les contrevenants responsables.
Tableau 1 : Dépenses prévues du ministère 2025‑2026 (M$)
PosteMontant (M$)
Fonctionnement20 247,7
Immobilisations110,9
Total20 358,7

Données financières détaillées

Tableau 2 : Chiffres combinés – Fonctionnement et immobilisations par crédit

Charges de fonctionnement
DescriptionPrévisions 2025–2026
$
Variations par rapport aux prévisions de 2024–2025
$
Variations par rapport aux prévisions de 2024–2025
%
Prévisions 2024–2025footnote 1   
$
Chiffres réels provisoires 2024–2025footnote 1   
$
Chiffres réels 2023–2024footnote 1   
$
Administration du ministère101 753 6004 235 7004,397 517 900121 749 500124 411 723
Services aux enfants et aux adultes20 125 389 900576 252 6002,919 549 137 30020 355 897 00019 055 676 832
Total à voter - Charges de fonctionnement20 227 143 500580 488 3003,019 646 655 20020 477 646 50019 180 088 555
Crédits législatifs107 430 76556 493 100110,950 937 665113 238 66566 398 029
Total du ministère - Charges de fonctionnement20 334 574 265636 981 4003,219 697 592 86520 590 885 16519 246 486 584
Redressement de consolidation(86 837 400)(30 298 600)53,6(56 538 800)(82 578 900)(95 319 067)
Total du ministère - Charges de fonctionnement, y compris redressement de consolidation20 247 736 865606 682 8003,119 641 054 06520 508 306 26519 151 167 517
Actifs de fonctionnement
DescriptionPrévisions 2025–2026
$
Variations par rapport aux prévisions de 2024–2025
$
Variations par rapport aux prévisions de 2024–2025
%
Prévisions 2024–2025footnote 1   
$
Chiffres réels provisoires 2024–2025footnote 1   
$
Chiffres réels 2023–2024footnote 1   
$
Services aux enfants et aux adultes122 305 00065 800 000116,456 505 000113 605 00052 849 481
Services à l'enfance et Services sociaux et communautaires - Programme d'immobilisations1 000s.o.s.o.1 0001 000s.o.
Total à voter - Actifs de fonctionnement122 306 00065 800 000116,456 506 000113 606 00052 849 481
Total du ministère - Actifs de fonctionnement122 306 00065 800 000116,456 506 000113 606 00052 849 481
Charges d'immobilisations
DescriptionPrévisions 2025–2026
$
Variations par rapport aux prévisions de 2024–2025
$
Variations par rapport aux prévisions de 2024–2025
%
Prévisions 2024–2025footnote 1   
$
Chiffres réels provisoires 2024–2025footnote 1   
$
Chiffres réels 2023–2024footnote 1   
$
Services à l'enfance et Services sociaux et communautaires - Programme d'immobilisations194 297 60016 785 5009,5177 512 100164 552 100159 059 375
Total à voter - Charges d'immobilisations194 297 60016 785 5009,5177 512 100164 552 100159 059 375
Crédits législatifs12 323 700(13 287 100)(51,9)25 610 80016 061 00019 733 832
Total du ministère - Charges d'immobilisations206 621 3003 498 4001,7203 122 900180 613 100178 793 207
Redressement de consolidation(95 684 700)(14 396 400)17,7(81 288 300)(64 065 600)(47 948 989)
Total du ministère - Charges d'immobilisations, y compris redressement de consolidation110 936 600(10 898 000)(8,9)121 834 600116 547 500130 844 218
Biens immobilisés
DescriptionPrévisions 2025–2026
$
Variations par rapport aux prévisions de 2024–2025
$
Variations par rapport aux prévisions de 2024–2025
%
Prévisions 2024–2025footnote 1   
$
Chiffres réels provisoires 2024–2025footnote 1   
$
Chiffres réels 2023–2024footnote 1   
$
Services à l'enfance et Services sociaux et communautaires - Programme d'immobilisations22 164 8006 493 30041,415 671 5003 800 80012 543 918
Total à voter - Biens immobilisés22 164 8006 493 30041,415 671 5003 800 80012 543 918
Total du ministère - Biens immobilisés22 164 8006 493 30041,415 671 5003 800 80012 543 918
Total du ministère - Fonctionnement et immobilisations, y compris redressement de consolidation (excluant les biens immobilisés)20 358 673 465595 784 8003,019 762 888 66520 624 853 76519 282 011 735

Tableau des tendances historiques

Données d’analyse des tendances historiques
DescriptionChiffres réels 2022–2023footnote 2   
$
Chiffres réels 2023–2024footnote 2   
$
Prévisions 2024–2025footnote 2   
$
Prévisions 2025–2026footnote 2   
$
Total du ministère — Fonctionnement et immobilisations, y compris redressment de consolidation et autres redressements (excluant les biens immobilisés)17 916 846 57619 282 011 73519 762 888 66520 358 673 465
Changement en pourcentages.o.8 %2 %3 %

Pour obtenir de l’information financière supplémentaire, consulter les sites suivants :

Coordonnées : Ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires

Organismes provinciaux

Organismes provinciaux
Commission2025–2026 Prévisions
$
2024–2025 Chiffres réels provisoires
$
2023–2024 Chiffres réels
$
Commission d’aide aux anciens combattants1 550 0001 462 5001 159 003

Dans le cadre de son mandat, la Commission d’aide aux anciens combattants (la Commission) accorde un soutien financier à tous les anciens combattants admissibles de la province et aux membres de leur famille immédiate en vertu de la Loi de 2020 sur la Commission d’aide aux anciens combattants. Les récentes modifications apportées à cette loi et à ses règlements d’application facilitent la présentation d’une demande d’aide financière et permettent à la Commission de fournir aux demandeurs admissibles jusqu’à 3 000 dollars, contre 2 000 dollars auparavant, sur une période de 12 mois par ménage, pour couvrir les dépenses admissibles.En outre, les membres de la Commission joueront désormais un rôle plus actif dans les activités de sensibilisation et de promotion visant à faire connaître le programme au sein de la communauté des anciens combattants.

Le MSESC fournit à la Commission un financement annuel afin de verser une aide financière aux demandeurs approuvés et soutenir le programme.

Le conseil d’administration de la Commission se compose d’au moins trois et d’au plus onze particuliers nommés par le lieutenant-gouverneur en conseil. La majorité des membres du conseil d’administration sont des anciens combattants ou des particuliers qui sont soit le parent, le conjoint, l’enfant, le frère ou la sœur d’un ancien combattant.Le président de la Commission relève directement du ministre.

En 2024‑2025, dans le cadre des engagements du gouvernement visant à protéger les anciens combattants de l’Ontario, le MSESC a fourni un financement totalisant 1 100 000 dollars provenant de l’allocation de la Commission à la Fondation Les Fleurons glorieux pour appuyer un éventail d’initiatives ontariennes pour les anciens combattants et leurs familles, en mettant l’accent sur la santé mentale et le bien‑être.

De plus, en 2024‑2025, le MSESC a versé 60 556 dollars à la Direction de l’Ontario de la Légion royale canadienne pour appuyer la refonte d’un site Web qui comprend un format plus convivial et une page d’accueil consacrée à la Commission d’aide aux anciens combattants avec des renseignements sur la façon de présenter une demande. Ce financement a permis de renforcer la capacité à soutenir les demandes de la Légion auprès de la Commission d’aide aux anciens combattants et de créer des possibilités de promouvoir la Commission au sein de la Légion par le biais d’événements en personne et de réseaux.

Organigramme du ministère

  • Sous‑ministre – Daniele Zanotti
    • Directrice, Services juridiques – Elaine Atkinson
    • Directeur, Communications – Murray Leaning
    • Attachée de direction de la sous-ministre – Brigitte Marleau
    • Directeur de l’information, Groupement ITI pour les services sociaux et les services à l’enfance et à la jeunesse (double rôle avec le ministère des Services au public et aux entreprises et de l’Approvisionnement) – Alex Coleman
    • SMA, Division des programmes d’aide sociale – Cordelia Clarke Julien
      • Directrice, Politiques relatives aux programmes d’aide sociale –Julie Shouldice
      • Directeur, Performance et responsabilisation des services d’aide sociale – Jeff Bowen
      • Directeur, Services centralisés en matière d’aide sociale – Andres Laxamana
      • Directrice de la prestation des services d’aide sociale (régions du Centre, de l’Est et du Nord) –Sharareh (Shari) Kamali
      • Directrice de la prestation des services d’aide sociale (régions de l’Ouest et de Toronto) – Colleen Hardie
      • Directeur, Direction de l’innovation opérationnelle et de la mise en œuvre – Sunny Sharma
      • Directrice, Direction du soutien et de l’intégration pour la Division – Natalie Prystay
    • SMA, Division de la justice pour la jeunesse – Trevor Sparrow
      • Directeur, Innovation stratégique et modernisation – Sebastian Mueller
      • Directrice, Assurance de la qualité et surveillance – Mateen Khan
      • Directrice, Programmes, interventions et évaluation – Bridget Sinclair
      • Directrice, Direction de la prestation des services – Sonia Bozzo
      • Directrices de la prestation des services régionaux – Kristina Lombardi (région du Centre), Liane Proulx (région de l’Est), Mamta Chail (région de l’Ouest), Sherri Rennie (région de Toronto), Sandra Russell (région du Nord)
    • SMA, Bien‑être et protection de l’enfance – Linda Chihab
      • Directrice, Opérations relatives aux services de bien‑être de l’enfance – Sandra Bickford
      • Directeur, Secrétariat au bien‑être de l’enfance – Peter Kiatipis
      • Directrice, Enfants et jeunes à risque – Emma Willer
      • Directeur, Direction du bien‑être des enfants – Chester Langille
      • Directrices de la prestation des services régionaux – Kristina Lombardi (région du Centre), Liane Proulx (région de l’Est), Mamta Chail (région de l’Ouest), Sherri Rennie (région de Toronto), Sandra Russell (région du Nord)
    • SMA, Enfants ayant des besoins particuliers – Jeff Gill
      • Directrice, Direction des services en autisme – Sarah Hardy
      • Directrice, Établissements pour les enfants – Tanya Kelly
      • Directrice, Direction de l’intégration et de l’efficacité des programmes – Stacey Weber
      • Directeur, Direction du développement des enfants et des services spécialisés – Ziyaad Vahed
      • Directrices de la prestation des services régionaux – Kristina Lombardi (région du Centre), Liane Proulx (région de l’Est), Mamta Chail (région de l’Ouest), Sherri Rennie (région de Toronto), Sandra Russell (région du Nord)
    • SMA, Services communautaires – Jacqueline Cureton
      • Directrice, Direction du soutien communautaire et du soutien aux Autochtones – Harriett Grant
      • Directrice, Direction des services aux personnes ayant une déficience intellectuelle et des services de soutien – Jody Hendry
      • Directrice, Direction des politiques pour les services communautaires et les services aux personnes ayant une déficience intellectuelle – Amy Olmstead
      • Directrice, Direction de la mise en œuvre et des rapports – Christine Kuepfer
      • Directrices de la prestation des services régionaux – Kristina Lombardi (région du Centre), Liane Proulx (région de l’Est), Mamta Chail (région de l’Ouest), Sherri Rennie (région de Toronto), Sandra Russell (région du Nord)
    • SMA, Veille stratégique et fonctionnement organisationnel – Jennifer Morris
      • Directrice, Stratégies et plateforme des solutions relatives aux données – Binh Lu
      • Directrice, Analytique et mesure de la performance – Cindy Perry
      • Directrice, Exploration analytique intégrée – Heidi Gordon
    • SMA, Politiques stratégiques – Jennifer Morris
      • Directeur, Direction de l’élaboration des politiques et collaboration – Mike Bannon
      • Directrice, Direction de l’harmonisation des politiques et des relations intergouvernementales – Anshoo Kamal
      • Directeur, Planification de la prestation et soutien à la mise en œuvre – Chris Ling
      • Directrice, Direction de la recherche et des connaissances en matière de politiques – Molly Mann
      • Directeur, Examen de la Loi sur les services à l’enfance, à la jeunesse et à la famille – Aly Alibhai
    • SMA et DGA, Services ministériels et planification des activités – Shella Salazar
      • Directrice, Planification des activités – Kate Anderson
      • Directeur, Direction du contrôle et des rapports financiers – Andrew Chung
      • Directrice, Financement opérationnel – Angela Allan
      • Directrice, Unité des activités stratégiques des ressources humaines – Tara Jones
      • Directeur, Services de vérification pour les services à la collectivité – Gordon Nowlan
      • Directeur, Planification et prestation des services en matière d’immobilisations – Jeremy Grootenbooer
      • Directeur de projet, logement avec services communautaires de soutien – Robin Furmah
      • Directrice, Services ministériels – Cate Parker
      • Directrice, Opérations – Seema Chhabra
    • SMA, Bureau des obligations familiales – George Karlos
      • Directrice, Direction de la liaison avec les clients – Bani Bawa
      • Directrice, Direction du triage et du règlement des cas – Tina Connelly
      • Directrice, Direction de l’efficacité stratégique et opérationnelle – Kelly Burnham
      • Directrice, Direction des opérations clients – Erin O’Connor
      • Directeur, Services juridiques au BOF – Hari Viswanathan
    • SMA, Office des perspectives sociales et économiques pour les femmes – Taunya Paquette
      • Directrice, Direction des politiques stratégiques et de l’analyse – Huma Durrani
      • Directrice des programmes et de l’intégration – Vena Persaud

Rapport annuel

Retour sur 2024‑2025

Services aux personnes ayant une déficience intellectuelle et services communautaires

En 2024‑2025, l’Ontario a investi environ 3,5 milliards de dollars dans les services aux personnes ayant une déficience intellectuelle. Ce montant comprend un financement consacré aux services et aux soutiens à l’autonomie.

De tels services peuvent comprendre des services de logement subventionné et d’aide à la participation communautaire ou aux activités associées à la vie quotidienne. Certaines personnes peuvent nécessiter un niveau de soutien plus important, par exemple, des soins complets en milieu de soutien et d’autres services spécialisés.

En date du 31 mars 2025, le programme Passeport a appuyé 70 968 adultes ayant une déficience intellectuelle en fournissant un financement direct visant à soutenir les activités de la vie quotidienne, la participation communautaire et les services de relève pour fournisseurs de soins. Au 31 mars 2025, cela comprenait 6 489 approbations effectuées par les organismes qui offrent le programme.

Services d’interprétation

Les services d’interprétation facilitent la communication entre des adultes sourds, devenus sourds, malentendants ou sourds et aveugles et ceux qui entendent et (ou) qui n’utilisent pas l’American Sign Language (ASL), la langue des signes québécoise (LSQ) ou d’autres formes atypiques de langage visuel dans divers établissements de santé, de santé mentale et de services communautaires.

En outre, conformément à la reconnaissance des droits à l’égalité en vertu de la Charte énoncés dans la décision Eldridge rendue par la Cour suprême du Canada (1997), les services d’interprétation permettent l’administration et le financement des services d’interprétation d’urgence en langage des signes en ce qui concerne les services de santé ou de santé mentale.

L’Ontario a financé les Services canadiens de l’ouïe afin de fournir des services d’interprétation à des personnes sourdes, devenues sourdes, malentendantes ou sourdes et aveugles. En 2024‑2025, le financement a permis de fournir environ 14 000 heures de services à environ 3 470 personnes.

En 2024‑2025, le ministère a investi environ 7,8 millions de dollars dans les services d’interprétation.

Services d’intervention

Les services d’intervention fournissent des renseignements auditifs et visuels aux personnes qui sont à la fois sourdes et aveugles en leur donnant accès à des services et à des renseignements et facilitent la communication pour que ces personnes puissent prendre part à la vie de leur collectivité, prendre des décisions éclairées ainsi que vivre de manière autonome.

En 2024‑2025, le ministère a investi environ 59,9 millions de dollars dans les services d’intervention pour servir environ 470 personnes. L’Ontario a financé environ 22 bénéficiaires de paiements de transfert afin d’offrir des services d’intervention à des personnes qui sont à la fois sourdes et aveugles.

Services et soutiens aux enfants ayant des besoins particuliers, y compris le Programme ontarien des services en matière d’autisme

Le ministère finance des programmes, des services et des soutiens pour le développement sain des enfants et des jeunes ayant des besoins particuliers, y compris ceux qui sont atteints du trouble du spectre de l’autisme.

Il favorise également l’accès à des services spécialisés d’évaluation, de traitement et d’intervention par l’intermédiaire de l’Institut des ressources pour les enfants et les parents, un établissement géré par le ministère à London qui dessert chaque année environ 2 200 enfants et jeunes ayant les combinaisons les plus complexes de besoins particuliers.

Le ministère finance les centres de traitement pour enfants et les organismes offrant des services de rééducation de la parole et du langage pour les enfants d’âge préscolaire afin de fournir des services aux enfants et aux jeunes ayant des besoins particuliers dans les écoles et les lieux communautaires. Des investissements supplémentaires lancés au cours des années précédentes ont porté le nombre d’enfants desservis chaque année à plus de 210 000.

Le ministère soutient également des initiatives qui aident à mettre en relation les enfants et les jeunes ayant des besoins particuliers complexes avec la prise en charge et les services. En 2024‑2025, le MSESC et le ministère de la Santé ont continué de financer l’initiative d’accès pour les enfants et les jeunes ayant des besoins particuliers complexes. Cette initiative pilote offre des soins intégrés aux enfants et aux jeunes ayant des besoins complexes, notamment des déficiences intellectuelles, des problèmes de santé mentale ou des problèmes de santé chroniques, dans trois hôpitaux pour enfants à Hamilton, Ottawa et Toronto.En 2024‑2025, cette initiative a permis de soutenir environ 1 100 enfants et jeunes.

Le Programme ontarien des services en matière d’autisme (POSA) offre un éventail de services et de soutiens conçus pour répondre aux besoins individuels des enfants et des jeunes atteints du trouble du spectre de l’autisme ainsi que de leur famille.

En 2024‑2025, le ministère a fait des progrès importants en ce qui a trait aux nouveaux cheminements de services et soutiens offerts dans le cadre du POSA :

  • Lors de la troisième ronde du Fonds pour l’optimisation des ressources humaines dans le cadre du POSA, nous avons approuvé 70 projets de renforcement des capacités axés en priorité sur les collectivités nordiques, rurales et éloignées, ainsi que sur les familles autochtones et francophones, afin de constituer et de conserver une main‑d’œuvre stable et qualifiée.
  • AccèsPOSA a continué d’envoyer des invitations pour des services cliniques de base en fonction de la date d’inscription de l’enfant au POSA, comme l’a recommandé le Groupe consultatif du POSA. Les services cliniques de base comprennent l’analyse comportementale appliquée, l’orthophonie, l’ergothérapie et les services de santé mentale, y compris le counseling ou la psychothérapie et la technologie, le matériel de programme ou l’équipement de thérapie sur la recommandation d’un professionnel de la santé réglementé.
  • En date du mois de mars 2025, 22 000 enfants et jeunes étaient activement inscrits à des services cliniques de base.

Les services d’intervention d’urgence ont continué de fournir des services et des soutiens afin d’intervenir rapidement auprès des enfants et des jeunes admissibles ayant un besoin particulier et urgent, pour aider à stabiliser la situation, à prévenir les crises et à réduire les risques qu’ils se fassent du mal à eux‑mêmes, nuisent aux autres ou endommagent des biens. Ces services sont offerts gratuitement aux familles d’enfants inscrits au POSA. Du 1er avril au 30 septembre 2024, les services d’intervention d’urgence ont aidé 1 557 enfants et jeunes.

  • Des coordonnateurs de soins ont épaulé les familles tout au long de leur cheminement en offrant une initiation au programme, une orientation dans le système de services, ainsi que de l’aide pour gérer les transitions.

En avril 2024, AccèsPOSA, l’organisme indépendant de réception des demandes dans le cadre du POSA, a entamé sa troisième année complète d’activité. AccèsPOSA est un point d’accès unique au POSA et joue un rôle essentiel dans l’administration des éléments clés du programme, y compris la réception des demandes et l’inscription, l’orientation dans le système de services et le soutien aux familles, ainsi que dans la mise en œuvre du processus de détermination des besoins et la mise à disposition d’un financement à un plus grand nombre de familles afin qu’elles puissent recourir à des services cliniques de base pour leurs enfants et leurs jeunes.

Les familles admissibles ayant de jeunes enfants reçoivent des invitations à accéder aux programmes et aux soutiens pour la petite enfance, comme les programmes de la petite enfance gérés par des fournisseurs de soins et le programme de préparation aux débuts scolaires, au moment de s’inscrire au POSA, pour appuyer leur développement et leurs objectifs.

Le ministère a continué de fournir un financement provisoire ponctuel aux familles admissibles qui ont présenté leur formulaire d’inscription et les documents justificatifs au plus tard le 31 mars 2021, y compris le renouvellement du financement provisoire ponctuel donnant lieu à paiement de 5 500 dollars ou de 22 000 dollars, en fonction de l’âge de leur enfant au 1er avril 2024, afin que les familles puissent continuer à recourir aux services et aux soutiens admissibles qu’elles estiment les plus appropriés pour leur enfant.

Aide sociale

En 2024‑2025, le ministère a continué de faire progresser son plan de renouvellement de la prestation de services afin de mettre en place un système d’aide sociale mieux adapté, plus efficace et plus centré sur la personne pour les quelque 1 000 000 d’Ontariennes et d’Ontariens qui reçoivent chaque mois une forme ou une autre d’aide sociale. Le gouvernement améliore la manière dont l’aide sociale est offerte dans la province afin que les personnes reçoivent le soutien dont elles ont besoin, tout en veillant à ce que les personnes qui ne sont pas admissibles à l’aide sociale soient aiguillées vers d’autres prestations disponibles et formations qui les aideront à réussir.

En 2024‑2025, le ministère a réalisé ce qui suit :

  • Nous avons amélioré la prestation de services grâce à la centralisation de la réception des demandes et de la détermination de l’admissibilité pour la quasi‑totalité des 22 000 demandes d’aide sociale présentées chaque mois dans l’ensemble des 47 sites municipaux et des conseils d’administration de district des services sociaux partenaires de prestation, ce qui permet aux chargés de cas de se concentrer sur la prestation de services d’aide axés sur la personne. Le modèle centralisé comporte une vérification automatisée des renseignements avec des sources de données tierces afin que le ministère puisse déterminer plus rapidement l’admissibilité, réduisant ainsi les délais d’attente des demandeurs pour les décisions en matière d’admissibilité, renforçant l’intégrité du programme et détournant les pertes potentielles. Le nouveau modèle a permis d’éviter des pertes de plus de 35 millions de dollars dans le cadre de la réception des demandes pour le programme Ontario au travail.
  • Nous avons facilité et accéléré le processus de présentation d’une demande d’aide sociale grâce à un processus simplifié de demande en ligne qui permet aux personnes de présenter une demande pour le programme Ontario au travail et le POSPH au moyen d’une seule demande. La nouvelle demande par voie numérique permet aux demandeurs d’économiser environ 74 minutes lors de la présentation d’une demande pour les programmes d’aide sociale. Des formulaires relatifs à l’invalidité améliorés ont également été mis en place pour permettre aux clients et aux fournisseurs de soins de santé de remplir plus facilement les éléments nécessaires d’une demande.
  • Nous avons mis en place des canaux de communication numériques permettant aux clients de communiquer plus facilement avec leurs chargés de cas en envoyant des messages et des documents et d’accéder à des renseignements et de signaler des changements en ligne en tout temps. En date du mois de mars 2025, plus de 10,4 millions de messages et 4,2 millions de documents avaient été envoyés et reçus par l’intermédiaire de MesPrestations depuis son déploiement complet en juin 2021.
  • Nous avons établi un partenariat avec ServiceOntario pour offrir un meilleur soutien aux demandeurs d’aide sociale qui ont besoin d’aide ou de renseignements supplémentaires sur les programmes provinciaux existants. Cette approche permet d’apporter le soutien nécessaire aux demandeurs tout en permettant aux bureaux locaux de continuer à se concentrer sur la prestation de soutien aux clients existants.
  • Nous avons poursuivi l’amélioration de l’intégrité du programme et la réduction des efforts administratifs en développant l’utilisation des données et de l’automatisation afin de garantir que les décisions concernant les clients sont prises de manière cohérente en fonction des meilleurs renseignements disponibles, y compris les renseignements sur le crédit à la consommation et d’autres services liés à la lutte contre la fraude.
  • Nous avons pleinement mis en œuvre les services d’emploi intégrés avec le ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences pour créer un système de services d’emploi plus facile à utiliser, plus localisé, et qui améliorera l’accès aux services d’emploi et de formation pour les Ontariennes et les Ontariens, y compris les bénéficiaires de l’aide sociale. En 2024, le nombre de bénéficiaires de l’aide sociale qui ont pu trouver un emploi a augmenté de 22 %, passant de 28 599 en 2023 à 34 994, poursuivant ainsi une tendance à la hausse depuis 2021.
  • Les principales réalisations en matière de soins dentaires pour les bénéficiaires de l’aide sociale comprennent les suivantes :
    • Nous avons assuré la durabilité des programmes de soins dentaires financés par le secteur public de l’Ontario en établissant que le gouvernement fédéral paie d’abord les soins dentaires pour les Ontariennes et Ontariens admissibles.
    • Nous avons mis en œuvre une stratégie provisoire de coordination des prestations avec le Régime canadien de soins dentaires afin de maximiser l’accès aux soins dentaires pour les bénéficiaires du POSPH.
    • Nous avons continué à suivre le déploiement du Régime canadien de soins dentaires par le gouvernement fédéral, y compris la dernière étape de mise en œuvre en mai 2025 qui permettra à la plupart des bénéficiaires de l’aide sociale de s’inscrire.
  • Le personnel du ministère dans toute la province s’est rendu sur place dans les campements pour apporter un soutien en temps réel et orienter les personnes vers des ressources communautaires et des prestations discrétionnaires par l’intermédiaire du programme Ontario au travail afin de les aider à faire la transition vers un logement.
  • Nous avons commencé le recouvrement provincial centralisé des nouveaux trop‑payés inactifs du programme Ontario au travail en tant qu’agent de prestation désigné pour les 47 sites municipaux du programme Ontario au travail et conseils d’administration de district des services sociaux, ce qui a permis de confier 2 938 cas à la province à l’appui de cette centralisation.

Le ministère a également continué à progresser dans la mise en place de services numériques pour permettre aux demandeurs d’aide sociale d’accéder à des options de service plus rapides, plus simples et plus conviviales tout en réduisant le travail manuel pour le personnel, et à mettre en œuvre des moyens de traiter l’aide financière plus rapidement.

Services d’emploi intégrés

Le MSESC et le ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences travaillent ensemble pour renforcer les services d’emploi pour les bénéficiaires de l’aide sociale.

En date du mois de mars 2025, le modèle des services d’emploi intégrés a été entièrement mis en œuvre dans toute la province, les services d’emploi et d’aide sociale en dehors des sites de prestation des Premières Nations étant désormais assurés par Emploi Ontario. Nous avons collaboré avec le ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences pour créer un meilleur système de services d’emploi, plus facile à utiliser, plus localisé, et qui améliorera l’accès aux services d’emploi et de formation afin d’obtenir les meilleurs résultats pour les Ontariennes et les Ontariens, y compris les bénéficiaires de l’aide sociale. En 2024, le nombre de bénéficiaires de l’aide sociale qui ont pu trouver un emploi a augmenté de 22 %, passant de 28 599 en 2023 à 34 994, poursuivant ainsi une tendance à la hausse depuis 2021.

Bien‑être de l’enfance

Le ministère s’efforce d’améliorer le système de bien‑être de l’enfance afin de fournir des services de haute qualité qui donnent la priorité à la sécurité et à la protection et qui répondent aux besoins des enfants, des jeunes et des familles.

Voici quelques‑unes des réalisations de la dernière année :

  • En 2024‑2025, le ministère s’est engagé à verser jusqu’à 53,6 millions de dollars en paiements financiers directement aux jeunes qui participent au programme À vos marques, prêts, partez, qui met en relation les jeunes pris en charge par le système de bien‑être de l’enfance avec les services et les soutiens supplémentaires dont ils ont besoin pour se préparer et réussir à la fin de la prise en charge, et qui vise à améliorer leur indépendance financière à long terme grâce au perfectionnement des aptitudes à la vie quotidienne, aux études postsecondaires et aux voies d’accès à l’emploi. En 2024‑2025, entre le 1er avril et le 31 décembre 2024, ce programme a soutenu près de 3 500 jeunes dans leur préparation à la vie adulte.
  • En mars 2025, l’Ontario a conclu les négociations et signé un accord de coordination avec les Algonquins de la Première Nation de Pikwàkanagàn, son fournisseur de services, et le gouvernement du Canada en vertu de la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis fédérale. Il s’agit du troisième accord de coordination conclu en Ontario en vertu de la loi fédérale. L’Ontario a déjà signé des accords avec les Nations autonomes de Wabaseemoong et la Première Nation de Kitchenuhmaykoosib Inninuwug.
  • Le ministère continue de participer aux négociations dans le cadre de la loi fédérale et reconnaît l’importance de cette loi pour de nombreux représentants autochtones, car elle constitue un moyen de soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de modèles de services à l’enfance et à la famille dirigés par des Autochtones.

Violence fondée sur le sexe

En 2024‑2025, le ministère a poursuivi la mise en œuvre du Plan d’action de l’Ontario pour mettre fin à la violence fondée sur le genre. Nous avons lancé un appel de propositions pour investir environ 98 millions de dollars sur trois ans dans de nouveaux services et soutiens de lutte contre la violence fondée sur le sexe prévenant la violence et répondant aux besoins des communautés et populations locales dans quatre domaines clés :

  • Éducation et sensibilisation
  • Intervention précoce et prévention
  • Planification communautaire et intégration des services
  • Sécurité économique et indépendance financière

L’appel de propositions a eu lieu à l’automne 2024 et le ministère a reçu plus de 600 demandes d’organisations de tout l’Ontario.

Le plan d’action de l’Ontario s’appuie sur les investissements existants de la province de 1,4 milliard de dollars sur quatre ans pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe et soutenir les victimes. Le plan est également soutenu par un investissement de 162 millions de dollars provenant du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe du gouvernement fédéral.

En août 2024, le ministère a annoncé un investissement pouvant atteindre 26,7 millions de dollars sur trois ans dans le cadre du Programme pour la sécurité économique des femmes afin de soutenir 25 programmes locaux dans l’ensemble de la province qui aident les femmes à faible revenu à acquérir les compétences, les connaissances et l’expérience nécessaires pour trouver un emploi ou lancer une entreprise et parvenir à l’indépendance financière.

En 2024‑2025, le ministère a investi environ 167 millions de dollars pour offrir des services et des soutiens aux femmes et à leurs enfants qui ont été ou risquent d’être victimes de violence, notamment la violence fondée sur le sexe et la violence familiale. Ce financement aide directement divers organismes communautaires dans l’ensemble de la province, dont les organismes autochtones qui fournissent du soutien aux femmes et aux enfants autochtones.

Le ministère a aussi continué d’effectuer les investissements suivants :

  • Dans le cadre du Plan d’action de l’Ontario pour mettre fin à la violence fondée sur le genre, le financement de l’amélioration du Programme d’appui transitoire et de soutien au logement, des services et soutiens aux enfants et aux jeunes et des services et soutiens en régions rurales et éloignées a été annualisé dans les contrats de service à compter de 2024‑2025.
  • Programme d’appui transitoire et de soutien au logement : Financement annualisé de 7,1 millions de dollars visant à aider les survivants de la violence conjugale et de la traite des personnes à accéder à un logement sûr et abordable, et à bénéficier des services dont ils ont besoin pour reconstruire leur vie.
  • Services et soutiens en régions rurales et éloignées : Financement annualisé pouvant atteindre 3,6 millions de dollars pour les organismes de première ligne en milieu rural afin d’accroître la collaboration, de renforcer la prestation des services, d’améliorer le soutien adapté à la culture offert aux femmes autochtones et de réduire les obstacles liés à la géographie et au transport dans l’accès aux services et soutiens.
  • Services et soutiens pour les enfants et les jeunes : Financement annualisé pouvant atteindre 2,9 millions de dollars pour les services et les soutiens de prévention et d’intervention précoce destinés aux enfants et aux jeunes dans les refuges d’urgence pour femmes qui ont vécu la violence, les maisons d’hébergement de la Stratégie de ressourcement pour le mieux‑être des Autochtones, les pavillons de ressourcement et le programme de ressourcement pour la prévention de la violence familiale.

Lutte contre la traite des personnes

En 2024‑2025, le ministère a mis en œuvre et développé un certain nombre d’initiatives stratégiques visant à lutter contre la traite des personnes et à mieux soutenir les survivants. Parmi ces initiatives figuraient notamment les suivantes :

  • Un nouveau programme dans le cadre de la Stratégie de ressourcement pour le mieux‑être des Autochtones, à partir de 2024‑2025, pour fournir aux enfants aux jeunes autochtones victimes de trafic sexuel des soins spécialisés tenant compte des traumatismes et un accès à des services de soutien en matière de santé mentale et de toxicomanie. Ce programme reçoit un financement de fonctionnement de 2,6 millions de dollars en 2024‑2025 et est financé dans le cadre de la stratégie Vers le mieux‑être de l’Ontario.
  • En janvier 2024, le ministère a annoncé le lancement d’un processus de mobilisation communautaire en vue de la création d’une nouvelle équipe INTERE dans le district de Kenora, afin de lutter contre l’exploitation sexuelle et la traite des enfants et des jeunes dans le nord de l’Ontario. Les partenaires de la police et des services de protection de l’enfance dans le district travaillent ensemble pour établir et mettre en place l’équipe INTERE de Kenora en 2025.
  • Depuis 2021, plus de 1 300 professionnels de première ligne ont suivi une formation spécialisée sur la compréhension des jeunes qui ont été victimes d’exploitation sexuelle et sur le travail avec eux. Cette formation comprend une journée entière consacrée à la compétence culturelle autochtone et se concentre sur les professionnels de première ligne dans les secteurs où la probabilité de rencontrer des enfants et des jeunes à risque d’être victimes de trafic sexuel ou victimes de trafic sexuel ou d’intervenir auprès d’eux est élevée (p. ex. services de bien‑être de l’enfance, services policiers, services aux victimes, organisations de lutte contre la violence faite aux femmes, services de justice pour la jeunesse).
  • Les initiatives de sensibilisation du public se poursuivent, car il reste du travail à faire pour élargir la portée des efforts d’éducation à l’échelle de la province afin de sensibiliser davantage les gens à ce crime et de s’assurer que chaque personne sait où obtenir de l’aide, particulièrement les personnes les plus vulnérables comme les enfants et les jeunes. À ce jour, 260 000 documents ont été diffusés dans 980 lieux par l’intermédiaire de partenaires ministériels.
  • Nous élaborons des documents de sensibilisation du public pour répondre aux besoins précis du secteur et veillons à accroître la distribution des documents de sensibilisation existants par l’intermédiaire de partenariats à l’échelle du gouvernement et du secteur.
  • Le ministère a achevé la deuxième extension du Programme des intervenants auprès des jeunes en transition de la province, en investissant 450 000 dollars supplémentaires en financement annualisé pour fournir un soutien spécialisé aux jeunes qui quittent la prise en charge par les sociétés d’aide à l’enfance et qui sont à risque d’être victimes de la traite des personnes ou qui l’ont été. Ces extensions dans le cadre de la Stratégie de lutte contre la traite des personnes portent à 12 le nombre total d’intervenants auprès des jeunes en transition spécialisés dans la lutte contre la traite des personnes dans la province et complètent d’autres initiatives dans le cadre de la Stratégie de lutte contre la traite des personnes, comme les équipes INTERE. Bien que les données ne soient pas encore disponibles pour 2024‑2025, de 2022‑2023 à 2023‑2024, 472 jeunes ont été aiguillés par les intervenants auprès des jeunes en transition spécialisés dans la lutte contre la traite des personnes vers des programmes de lutte contre la traite des personnes pour obtenir un soutien supplémentaire.

Services aux victimes

Ces programmes communautaires visent à réduire les répercussions négatives de la criminalité et de la violence sur les personnes et les collectivités et desservent un large éventail de populations, y compris, mais sans s’y limiter, celles qui sont touchées par la violence familiale, la violence conjugale, l’exploitation sur Internet, la violence sexuelle, les homicides, la traite des personnes et les crimes haineux.

En 2024‑2025, le gouvernement a alloué environ 55 millions de dollars à huit des programmes de services aux victimes transférés du ministère du Procureur général en 2022. Le Programme de visites surveillées a également été transféré du ministère du Procureur général et disposera en 2024‑2025 d’une allocation annuelle d’environ 8,8 millions de dollars, soit une augmentation par rapport à l’allocation annuelle initiale de 7,9 millions de dollars au moment du transfert.

Bureau des obligations familiales

Le Bureau des obligations familiales (BOF) assure la sécurité financière de 500 à 600 nouvelles familles par mois en gérant le flux du paiement des pensions alimentaires entre les payeurs et les bénéficiaires de pensions. Plus de 116 000 familles ontariennes dépendent du BOF pour le paiement de pensions alimentaires représentant près de 612 millions de dollars par an. Le BOF sert d’intermédiaire impartial dans le contexte difficile de la séparation des familles, tout en faisant preuve de flexibilité lorsque les circonstances économiques changent.

Les bénéficiaires de pensions et leurs familles comptent sur l’expertise du BOF pour obtenir le soutien dont ils ont besoin. En 2024‑2025, le BOF a traité environ 116 000 dossiers, ce qui représente 235 000 bénéficiaires de pensions alimentaires, payeurs ou tiers. D’une année à l’autre, le BOF a augmenté le nombre d’appels traités en direct et le nombre de demandes de service traitées, et a enregistré une réduction de 28 % du nombre de clients souhaitant que leur dossier soit acheminé aux échelons supérieurs.

Le site BOF en ligne est le site Web qui permet aux clients du BOF d’accéder aux renseignements relatifs à leur dossier 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, de soumettre des documents, de remplir un certain nombre de formulaires par voie électronique et d’entrer en contact avec les personnes chargées de leur dossier au sein du BOF. Le site BOF en ligne fait l’objet d’améliorations constantes, mais en novembre 2024, le site a fait l’objet d’améliorations majeures afin d’améliorer l’expérience des clients et de rendre le site plus convivial. De nombreuses améliorations ont été apportées au site à la suite de recherches menées auprès des clients et du personnel. Le site a été mis à jour avec l’image de marque actuelle d’Ontario.ca et est maintenant entièrement conforme à la Loi de 2005 sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario et accessible sur tous les appareils mobiles. Le BOF a également mis en place une authentification multifactorielle qui ajoute une couche de protection supplémentaire aux comptes des utilisateurs.

Depuis le lancement du site BOF en ligne, plus de 5 millions de personnes se sont connectées au système. L’accent mis par le BOF sur l’amélioration de l’interaction avec les clients grâce à une numérisation accrue a entraîné une augmentation du nombre de clients qui se sont inscrits au BOF en ligne, soit une augmentation de 41 % entre mars 2024 et mars 2025.Au cours de la même période, le BOF a enregistré une augmentation de 32 % du nombre de formulaires numériques reçus des clients.

Soutiens aux collectivités autochtones et à la prévention

Le gouvernement poursuit sa collaboration avec ses partenaires autochtones en vue de réduire la violence familiale et la violence faite aux femmes et aux enfants autochtones, et de soutenir la santé et le bien‑être des membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis, des Autochtones en milieu urbain ainsi que de leurs collectivités en Ontario.

En 2024‑2025, par l’intermédiaire de la Stratégie de ressourcement pour le mieux‑être des Autochtones (SRMA) établie depuis longtemps, l’Ontario a augmenté son investissement dans les collectivités autochtones de l’Ontario d’un peu plus de 99 millions de dollars à près de 127 millions de dollars par le biais d’un financement gouvernemental commun (MSESC, ministère de la Santé et ministère des Affaires autochtones et de la Réconciliation économique avec les Premières Nations). Ces investissements soutiennent des programmes de ressourcement, de santé et de mieux‑être dans toute la province qui sont conçus par et pour des Autochtones, notamment des pavillons de ressourcement, des intervenants pour le mieux‑être des communautés, des équipes de gestion de crise, des maisons d’hébergement et des programmes de ressourcement pour les victimes de violence familiale, des centres de traitement des problèmes de santé mentale et de toxicomanie ainsi que des programmes de renforcement des capacités. Les programmes de la SRMA sont offerts dans plus de 240 sites dans l’ensemble de la province et fournissent plus de 650 emplois à temps plein aux Autochtones.

De plus, le ministère continue d’investir plus de 96 millions de dollars par année dans des programmes communautaires axés sur la prévention et dirigés par des Autochtones qui soutiennent les enfants et les jeunes, les familles, les personnes et les collectivités des Premières Nations, des Inuits, des Métis et des collectivités autochtones en milieu urbain.

Ces programmes comprennent le Programme pour le bien‑être des familles, la planification des systèmes autochtones, le Programme d’alimentation saine pour les élèves des Premières Nations, le Programme de lutte contre les troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale chez les Autochtones – Programme de nutrition des enfants autochtones, les programmes Akwe:go – Wasa-Nabin, le programme de résilience chez les jeunes, les services intégrés de réadaptation pour les Premières Nations du Nord et des régions rurales, les soins conformes aux traditions axés sur la prévention, le financement pour le renforcement des capacités, le service de soutien communautaire – soutiens aux Autochtones sur les réserves, l’Initiative de prévention du Nord‑Ouest, les Services de bien‑être de l’enfance pour les Autochtones dans les réserves et les Services d’intervention auprès des enfants et des familles – soutiens aux Autochtones sur les réserves.

Les programmes de bien‑être communautaire des enfants, des jeunes et des familles autochtones font partie des efforts continus du ministère dans le cadre de la Stratégie ontarienne pour les enfants et les jeunes autochtones (SOEJA) et appuient l’élaboration d’une approche distincte pour les Autochtones en matière de services à l’enfance et à la famille.

Le Programme pour le bien‑être des familles est un investissement clé dans le cadre de la SOEJA. Le programme a été élaboré conjointement avec des partenaires autochtones et aide les collectivités autochtones à déterminer comment mener et offrir des programmes et des services holistiques qui répondent aux besoins uniques de leurs collectivités locales. Les objectifs à long terme du Programme pour le bien‑être des familles, élaborés conjointement, sont les suivants :

  • Mettre fin à la violence à l’encontre des femmes autochtones et au sein des familles et des communautés autochtones;
  • Réduire le nombre d’enfants autochtones pris en charge par les services de bien‑être de l’enfance et les services de justice pour la jeunesse;
  • Améliorer la santé et le bien‑être globaux des collectivités autochtones.

Les services du Programme pour le bien‑être des familles comprennent des enseignements et des cérémonies traditionnels inspirés du territoire, des services de counseling tenant compte des traumatismes, des services de soutien en toxicomanie, des espaces sécuritaires et la coordination des services. Ces services et programmes aident les enfants, les jeunes et leurs familles à se ressourcer et à se remettre des effets de la violence et des traumatismes intergénérationnels, et contribuent à réduire la violence et à remédier à la surreprésentation des enfants et des jeunes autochtones dans les services de bien‑être de l’enfance et de justice pour la jeunesse.

En 2020‑2021, dans le cadre de la stratégie Vers le mieux‑être du ministère de la Santé, un investissement consenti de 5,4 millions de dollars a visé à élargir le Programme pour le bien‑être des familles, ce qui porte l’investissement annuel total à 35,4 millions de dollars. À compter de 2023‑2024, 7,3 millions de dollars supplémentaires sur quatre ans seront versés par le biais du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.

Le Programme pour le bien‑être des familles sert en moyenne 75 000 clients et membres de collectivités autochtones par année dans plus de 200 emplacements à travers la province. Il a notamment offert environ 42 000 soutiens et services aux enfants, aux jeunes et aux adultes autochtones, dont des séances de counseling individuelles, des séances de soutien familial, des séances de groupe et des événements communautaires.

Dans le cadre du Programme d’alimentation saine pour les élèves des Premières Nations, le ministère fournit plus de 4 millions de dollars pour financer le déjeuner, le dîner ou les repas du milieu de la matinée dans 161 établissements de 65 collectivités des Premières Nations et 27 collectivités autochtones en milieu urbain afin de favoriser l’apprentissage et le développement sain des enfants. Le Programme d’alimentation saine pour les élèves des Premières Nations fournit plus de 1,4 million de repas aux enfants et aux jeunes autochtones chaque année.

En 2024‑2025, le ministère a signé un accord triennal de 108,5 millions de dollars avec le gouvernement du Canada dans le cadre du Programme national d’alimentation scolaire pour accroître le financement, dont 18,5 millions de dollars pour l’année scolaire 2024‑2025. Au moyen du Programme national d’alimentation scolaire, le Programme d’alimentation saine pour les élèves et le Programme d’alimentation saine pour les élèves des Premières Nations de l’Ontario aideront un plus grand nombre d’enfants et de jeunes de la province à avoir accès à des aliments nutritifs en fournissant environ 9,8 millions de repas nutritifs supplémentaires aux élèves de l’Ontario.

Perspectives sociales et économiques pour les femmes

Le ministère bâtit un Ontario où toutes les filles et les femmes ont les moyens de réaliser leur plein potentiel en soutenant les services et les programmes qui font progresser l’égalité entre les sexes. Nous collaborons avec les organismes de femmes et avec tous les ordres du gouvernement pour faire progresser l’égalité des femmes, appuyer leur sécurité et leur bien‑être et améliorer leur sécurité et leur prospérité économiques.

Le ministère soutient également la mise en œuvre d’initiatives d’autonomisation économique et de prévention de la violence fondée sur le sexe, afin de favoriser la sécurité des femmes et d’améliorer leur sécurité économique. Voici des exemples de ces programmes :

  • Le Programme pour la sécurité économique des femmesoffre une formation à l’emploi et à l’entrepreneuriat ainsi qu’un soutien global aux femmes à faible revenu afin de les aider à acquérir les compétences, les connaissances et l’expérience nécessaires pour trouver un emploi ou lancer une entreprise. En août 2024, le ministère a annoncé un investissement pouvant atteindre 26,7 millions de dollars sur trois ans dans le cadre du Programme pour la sécurité économique des femmes afin de soutenir 25 programmes locaux à travers la province.
  • Le programme Investir dans l’avenir des femmes aide 34 organismes à l’échelle de la province à offrir une gamme de services et de soutiens à l’emploi qui préviennent la violence fondée sur le sexe, favorisent le ressourcement et le bien‑être et aident les femmes à acquérir les compétences dont elles ont besoin pour trouver un emploi et devenir financièrement autonomes.
  • Le Programme de développement des aptitudes de leadership des femmes autochtones est mis en œuvre par des femmes autochtones pour des femmes autochtones et offre des possibilités de formation et de mentorat en leadership aux femmes autochtones afin d’accroître leur pleine participation aux rôles de premier plan dans leurs collectivités.
  • Le Programme de prévention de la violence fondée sur le sexe a pour objectif de modifier les normes, les attitudes et les comportements nuisibles qui perpétuent la violence fondée sur le sexe par le biais d’une série de programmes comprenant l’éducation du public, la sensibilisation, l’intervention auprès des témoins, les services directs aux clients et le renforcement des capacités.
  • Le programme Kizhaay Anishinaabe Niin / « Je suis un homme bon », mis en œuvre par l’Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres, est une initiative d’action communautaire visant à lutter contre la violence dans les collectivités autochtones et à favoriser le bien‑être général de la collectivité. Ce programme incite les hommes et les jeunes autochtones à mettre fin à la violence contre les femmes et les filles autochtones en améliorant la compréhension par les hommes des rôles et responsabilités traditionnels dans la lutte contre la violence, la promotion de la résilience et la résolution des traumatismes.

Mobiliser les femmes autochtones leaders

En juin 2020, l’Ontario a mis sur pied le Conseil consultatif des femmes autochtones (CCFA) afin de fournir des commentaires sur les mesures relatives à la traite des personnes et au bien‑être des enfants, des jeunes et des familles.

Le CCFA est entre autres composé de chefs de file des Premières Nations, des Inuits, des Métis et des collectivités 2ELGBTQQIA+ en matière de prévention de la violence qui fournissent également leur avis sur le document Parcours vers la sécurité : Stratégie de l’Ontario en réponse au rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.

Le mandat du CCFA a été prolongé jusqu’en mars 2025. Le ministère continuera de travailler avec le CCFA sur les principaux problèmes de prévention de la violence et sur la mise en œuvre de la stratégie Parcours vers la sécurité.

Tout au long de l’année écoulée, l’Ontario a poursuivi sa collaboration avec le CCFA et les partenaires autochtones pour mettre en œuvre la stratégie Parcours vers la sécurité : Stratégie de l’Ontario en réponse au rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, ainsi que pour fournir d’autres services, soutiens et investissements de pair avec 12 autres partenaires du ministère.

L’Ontario continuera de travailler avec le CCFA et les collectivités tout au long de la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie en 2025‑2026.

Services de justice pour la jeunesse

Le ministère administre ou finance des programmes et des services destinés aux jeunes qui ont ou risquent d’avoir des démêlés avec la justice et qui sont âgés de 12 à 17 ans au moment de l’infraction.

Les programmes de justice pour la jeunesse que fournit ou finance le ministère visent à réduire les récidives, à contribuer à la sécurité communautaire et à prévenir la criminalité chez les jeunes en offrant des programmes de réadaptation, en tenant les jeunes responsables de leurs actes, en favorisant la transition des jeunes d’un placement sous garde et en créant des possibilités pour les jeunes à risque.

Il existe une gamme de programmes communautaires et axés sur la garde qui s’adressent aux jeunes qui ont des démêlés avec la justice et qui offrent un soutien et une intervention tenant compte des risques, des besoins et des forces de chaque jeune. Ces programmes comprennent notamment :

  • les programmes communautaires permettant à la police d’orienter les jeunes au lieu de les inculper;
  • les programmes communautaires de substitution aux procédures judiciaires officielles;
  • les programmes communautaires qui soutiennent la réintégration, le traitement et la réadaptation;
  • des options de programmes communautaires pour les tribunaux et des solutions de rechange à la détention qui répondent aux besoins des jeunes et assurent une supervision appropriée.

Ce continuum de services de justice pour la jeunesse comprend des programmes adaptés à la culture et au genre destinés à répondre aux différents besoins des jeunes. Tous les programmes de justice pour la jeunesse sont harmonisés avec les principes et les dispositions énoncés dans la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents fédérale et la Loi de 2017 sur les services à l’enfance, à la jeunesse et à la famille provinciale.

Depuis l’entrée en vigueur de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents en avril 2003, les programmes communautaires de prévention et de déjudiciarisation sont d’une priorité accrue. Le succès de ces programmes a entraîné une réduction de 82 % du nombre de jeunes admis dans un établissement de garde et de détention en Ontario de 2004‑2005 à 2023‑2024.

Tableau 3 : Dépenses ministérielles réelles provisoires 2024‑2025
PosteDépenses ministèrielles réelles provisoires (M$) 2024–2025footnote 3
Fonctionnement20 508,3
Immobilisations116,5
Total20 624,9
Effectiffootnote 4   
(au 31 mars 2025)
5 871,0