Introduction

Le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF) est responsable de la gestion du poisson et de la faune en Ontario. Cela  signifie qu’il doit, entre autres, élaborer et mettre en œuvre des politiques, des plans et des programmes qui assurent le maintien de populations ichtyologiques et fauniques en santé. En 1995, le MRNF a créé un compte distinct comme mécanisme de financement pour affecter les recettes tirées des ressources ichtyques et fauniques à la gestion du poisson et de la faune.

Tous les droits de licence, les amendes et les redevances perçus en vertu de la Loi sur la protection du poisson et de la faune (LPPF) sont versés dans le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune et sont utilisés pour financer des programmes de gestion du poisson et de la faune, notamment les programmes de surveillance des populations et d’application des règlements.

Selon le paragraphe 85(4) de la LPPF , le ministre des Richesses naturelles et des Forêts doit faire en sorte que soit rédigé annuellement un rapport sur la situation financière du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune. Le rapport annuel de 2014‑2015 contient des renseignements financiers et un aperçu des réalisations associées accomplies grâce aux fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune.

Commission du patrimoine chasse et pêche

La Commission du patrimoine chasse et pêche, qui a été établie en vertu des dispositions de la Loi sur la chasse et la pêche patrimoniales, fait des recommandations sur des questions qui lui sont soumises par le ministre. La Commission compte onze membres, dont le président qui représente différents intérêts clés dans l’utilisation durable de nos ressources ichtyques et fauniques. En 2014-2015, neuf membres et le président ont été nommés à la Commission par le ministre. La Commission du patrimoine chasse et pêche, qui était active durant cette période, a examiné des documents et a formulé des commentaires et des suggestions sur différents sujets :

  • Examen des politiques relatives aux appâts
  • Programme pilote de gestion des ours noirs
  • Mise en valeur du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune
  • Stratégie de durabilité dans le cadre du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune
  • Surveillance à grande échelle des pêches
  • Droits aux organismes de délivrance de licences de chasse et de pêche
  • Programme de formation des chasseurs
  • Renouvellement du Service automatisé de délivrance des permis
  • Gestion de l’orignal
  • Projet de loi sur les espèces envahissantes
  • Stratégie provinciale de gestion des pêches
  • Gestion du dindon sauvage

Les séances d’information et les consultations n’ont peut-être pas toutes mené à la formulation de recommandations au ministre, mais les consultations ont permis dans bien des cas d’élaborer des programmes et des politiques. Les membres de la Commission du patrimoine chasse et pêche sont nommés par décret. Voici les membres de la Commission en 2014-2015 :

Les membres de la Commission en 2014-2015
PosteNomLieu
PrésidentBrooke, Thomas (Tom)Campbellford
MembreMorin, Conrad R.Hearst
MembreReid, KathleenNorwood
MembreWilliamson, John C.Inverary
MembreDickinson, LeonardFerguson Falls
MembreRicher, GeraldAylmer
MembreTufts, BruceElginburg
MembreWheeler, ShannonBradford
MembreMitchell, GordonField
MembreRivard, DeborahThunder Bay

Coup d’œil sur le Programme de gestion de la pêche et de la faune

  • En 2014-2015, le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune a contribué 69,8 millions de dollars à la gestion de la pêche et de la faune en Ontario.
  • Tous les droits de pêche et de chasse, ainsi que toutes les amendes et les redevances, sont versés dans le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune.
    • Deux-tiers des activités de gestion de la pêche et de la faune sont assurées grâce à des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune.
    • L’autre tiers l’est grâce à d’autres fonds publics de l’Ontario.
  • Tous les ans, en Ontario, 1,2 millions de pêcheurs à la ligne autorisés s’adonnent à de la pêche récréative.
  • Plus de 2 millions de cartes Plein air ainsi que des permis de pêche et de chasse sont vendus annuellement.
  • Les recettes annuelles moyennes tirées des permis de pêche et de chasse s’élèvent à 60 millions de dollars.
  • La pêche récréative contribue près de 2,5 milliards de dollars à l’économie ontarienne.
  • La pêche commerciale contribue 230 millions de dollars à l’économie ontarienne.
  • Il y a 250 000 lacs en Ontario.
  • On compte 145 espèces de poissons en Ontario.
  • Les résidents de l’Ontario dépensent 371 millions de dollars pour des activités de chasse.
  • Les terres publiques couvrent 84,3 millions d’hectares en Ontario.

Résumé financier

Dépenses liées au programme de gestion de la pêche et de la faune

Les dépenses liées au Programme de gestion de la pêche et de la faune sont couvertes en partie grâce à des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune et en partie grâce à des fonds généraux du Trésor. Les dépenses d’immobilisation pour assurer l’exécution du programme (p. ex. navires, véhicules, stations piscicoles) sont couvertes uniquement grâce à des fonds du Trésor.

En 2014‑2015, les dépenses de fonctionnement du Programme de gestion de la pêche et de la faune, notamment aux fins d’application des règlements, s’élevaient à 109,0 millions de dollars. Près de 64 % de ces dépenses (69,8 millions de dollars) ont été couvertes par des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune. Le reste des dépenses (39,2 millions de dollars) ont été financées par le Trésor. Ces dix (10) dernières années, les dépenses du Programme de gestion de la pêche et de la faune ont augmenté alors que la part des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune affectée aux activités de gestion du poisson et de la faune est demeurée relativement stable. Les contributions depuis 2005-2006 du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune et du Trésor sont résumées dans le tableau suivant.

Les contributions depuis 2005-2006 du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune et du Trésor (millions de dollars)
Exercice financier2005-062006-072007-082008-092009-102010-112011-122012-132013-142014-15
Montant des dépenses couvertes par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune58,3 $58,7 $60,5 $61,6 $64,2 $64,5 $67,6 $68,6 $65,8 $69,8 $
Montant des dépenses couvertes par le Trésor15,4 $12,3 $19,6 $34,2 $34,8 $44,0 $38,4 $*43,7 $*46,7 $39,2 $
Montant total des dépenses73,7 $71,0 $80,1 $95,8 $99,0 $108,5 $106,0 $112,3 $112,5 $109,0 $

* Par rapport aux données du rapport annuel de 2013-2014, les dépenses couvertes par le Trésor pour 2012-2013 et 2013-2014 ont été retraitées afin de bien tenir compte des dépenses pour l’application des règlements et les agentes et agents de protection de la nature travaillant pour la protection du poisson et de la faune.

Recettes et dépenses dans le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune

La LPPF exige que les montants reçus aux termes de la présente loi soient détenus dans le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune. Ces montants sont notamment les droits de licence, les redevances et les amendes à payer en vertu de la LPPF et ses règlements. Les fonds détenus dans le compte serviront seulement :

  • à la protection et à la gestion des populations d’animaux sauvages et de poissons ou des écosystèmes dont font partie ces populations;
  • à une question ayant trait aux activités des personnes lorsque celles-ci interagissent avec les populations d’animaux sauvages ou de poissons ou ont un impact sur elles, y compris toute question ayant trait à la sécurité;
  • au remboursement total ou partiel de droits ou de redevances.

Les recouvrements annuels du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune sont planifiés selon une moyenne mobile des recettes prévues sur trois ans, en raison d’importantes fluctuations annuelles attribuables au cycle d’achat de la Carte Plein air de trois (3) ans. Le Conseil du Trésor approuve les taux de recouvrement pour le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune à la présentation du budget annuel du ministère.

Tableau 1 : Résumé des recettes, des recouvrements et des soldes de compte en fin d’exercice (millions de dollars)

Résumé des recettes, des recouvrements et des soldes de compte en fin d’exercice (millions de dollars)
Crédit2012-13 Montants réels2013-14 Montants réels2014-15 Montants prévus2014-15 Montants réels2014-15 Écart2015-16 Montants prévus
Solde d’ouverture21,1 $12,5 $19,5 $19,5 $0,0 $19,2 $
Recettes60,0 $72,8 $64,4 $69,5 $5,1 $65,4 $
Recouvrements(68,6 $)(65,8 $)(72,4 $)(69,8 $)2,6 $(71,3 $)
Solde du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune en fin d’exercice12,5 $19,5 $11,5 $19,2 $7,7 $13,3 $

En 2014-2015, les recettes étaient plus élevées que prévues vraisemblablement en raison des changements dans les tendances en matière de renouvellement des licences qui peuvent s’étirer sur plus d’un exercice financier.

Tableau 2 : Recettes du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune au cours des trois (3) derniers exercices financiers (millions de dollars)

Licences et redevances pour fourrure

Recettes du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune au cours des trois (3) derniers exercices financiers (millions de dollars)
Source des recettes2012-132013-142014-15
Licences et permis de chasse et de pêche récréative pour les résidents de l’Ontario36,2939 $49,0927 $44,6589 $
Licences et permis de chasse et de pêche récréative pour les non‑résidents19,5315 $19,0010 $19,4191 $
Licences et redevances pour la pêche commerciale1,0267 $1,1965 $1,1394 $
Licences d’appâts pour la pêche0,2978 $0,2849 $0,2963 $
Licences et redevances pour fourrure1,1789 $1,2184 $1,0945 $
Amendes et sanctions0,6445 $0,7040 $0,5643 $
Intérêt0,3366 $0,2669 $0,2998 $
Frais de gestion0,0000 $0,0000 $0,6817 $
Autres recettes0,6511 $0,9920 $1,3533 $
Recettes totales59,9610 $72,7564 $69,5073 $

Tableau 3 : État des dépenses en 2014-2015 (millions de dollars)

2014-15 État des dépenses (millions de dollars)
CréditDépenses
Planification, politiques et règlements18,7627 $
Espèces et données scientifiques sur l’écosystème14,9188 $
Agentes et agents de protection de la nature et application des règlements13,4874 $
Santé, restauration et amélioration des populations10,1827 $
Cartes Plein air et permis  9,5534 $
Sécurité, sensibilisation et promotion  2,8760 $
Total69,7810 $

Tableau 4 : Dépenses prévues en 2015-2016 par service (millions de dollars)

Dépenses prévues en 2015-2016 par service (millions de dollars)
CréditDépenses prévues
Planification, politiques et règlements18,0632 $
Espèces et sciences des écosystèmes14,7262 $
Agentes et agents de protection de la nature et application des règlements13,4083 $
Santé, restauration et amélioration des populations10,0155 $
Cartes Plein air et permis  9,3764 $
Sécurité, sensibilisation et promotion  5,6704 $
Total71,2600 $

Services financés par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune

Le MRNF soutient la gestion des populations de poissons et d’animaux sauvages de bien des façons, notamment :

Agentes et agents de protection de la nature et application des règlements

Les agentes et agents de protection de la nature assurent l’application des règlements afin de protéger les ressources naturelles de l’Ontario et de garantir la sécurité publique. Cela demande, entre autres, d’établir des unités et des services spécialisés pour soutenir les activités d’application des règlements sur le terrain, tels qu’une unité canine de détection, des enquêtes spéciales et des opérations d’infiltration ou encore des bureaux mobiles à l’intérieur de véhicules d’agentes et d’agents de protection de la nature. Les agentes et agents mènent des campagnes d’éducation et de sensibilisation afin d’informer et de conscientiser davantage le public et de l’encourager à respecter la Loi sur la protection du poisson et de la faune de l’Ontario.

Les dépenses couvertes avec des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune comprennent les salaires et les avantages sociaux des agentes et agents, les coûts opérationnels tels que les dépenses de carburant, de déplacement et de patrouille, les uniformes, les activités de sciences judiciaires et les services de renseignement. Les dépenses liées aux technologies de l’information TI, telles que les dépenses engagées pour des logiciels spécialisés d’application des règlements, les bureaux mobiles et les services de surveillance radio et de surveillance de sécurité du personnel, sont également prises en compte.

  • 77 % des activités d’application des règlements portent sur la protection du poisson et de la faune, dont 43 % sont financées par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune.
  • Il y a eu, en 2014‑2015, 176 000 interventions d’agentes et d’agents de protection de la nature; 5 600 avertissements ont été émis et 4 100 accusations ont été portées.

Dépenses en 2014-2015 (millions de dollars)

Dépenses en 2014-2015 (millions de dollars)
CréditDépenses
Salaires et avantages sociaux  9,4 $
Opérations sur le terrain  3,0 $
TI et communications  0,7 $
Surveillance de sécurité  0,4 $
Total13,5 $

Mesures du rendement des agentes et agents de protection de la nature et application des règlements

Mesures du rendement des agentes et agents de protection de la nature et application des règlements
Mesure du rendementCibleChiffres réelsPourcentage atteint
Heures consacrées à l’application des règlements de protection des poissons et de la faune97,68796,24099%
Heures consacrées à la sensibilisation du public14,35811,85583%

Cartes Plein air et permis

La délivrance des cartes Plein air et des permis inclut la délivrance de permis de chasse et de pêche sportives, ainsi que l’administration des tirages de chasse gros gibier et du soutien public par l’entremise du Centre des Cartes Plein air et du Centre d’information sur les ressources naturelles.

Les dépenses couvertes par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune sont celles associées à la délivrance de permis et à l’organisation de tirages ainsi qu’aux services de soutien de l’Infocentre. Ces dépenses comprennent les coûts de personnel, de production de Cartes Plein air, de licences, de sceaux et de vignettes, d’affranchissement, du Service automatisé de délivrance des permis, ainsi que les droits payés à des émetteurs privés de permis pour la vente de cartes Plein air et de licences.

Les centres des Cartes Plein air et d’information sur les ressources naturelles ont reçu en tout 201 197 demandes de renseignements : 86 % des demandes ont été reçues par téléphone et 14 %, par courriel.

En tout, 254 073 demandes de participation au tirage de chasse gros gibier ont été traitées : 76 % avaient été faites par voie électronique (téléphone et Internet), et 24 %, en personne.

Dépenses en 2014-2015 (millions de dollars)

Dépenses en 2014-2015 (millions de dollars)
CréditDépenses
Système de demande de permis4,8 $
Services de délivrance de permis extérieurs1,5 $
InfoCentres1,4 $
Permis et services à la clientèle1,2 $
Production de cartes Plein air0,7 $
Total9,6 $

Nombre total de titulaires de carte

Nombre total de titulaires de carte
Titulaires de cartes par résidenceNombre
Titulaires de cartes par résidence900 000
Titulaires de Cartes Plein air, version pêche, qui sont résidents420 000
Titulaires de Cartes Plein air, version chasse, qui sont résidents550 000
Titulaires de Cartes Plein air, version chasse, non résidents  33 000

Permis et Cartes Plein air délivrés en 2014-2015

Permis et Cartes Plein air délivrés

Permis et Cartes Plein air délivrés en 2014-2015
Permis et Cartes Plein air délivrésNombre
Permis de pêche délivrés1 022 307
Permis de chasse délivrés   557 874
Cartes Plein air délivrées   635 196
Ventes de permis de chasse et de pêche récréative auprès de résidents de l’Ontario
Permis de chasse et de pêche récréative auprès de résidents de l’OntarioVolumeRecettes (millions de dollars)
Cartes Plein air, version pêche,
auprès de résidents
  316 773  2,7 $
Permis de pêche
auprès de résidents
  647 30018,6 $
Cartes Plein air, version chasse,
auprès de résidents
  146 834  1,2 $
Permis de chasse auprès de résidents  535 563 22,1 $
Total1 646 470 44,6 $
Ventes de permis de chasse et de pêche récréative auprès de non-résidents
Permis de chasse et de pêche récréative
auprès de non-résidents
VolumeRecettes (millions de dollars)
Cartes Plein air auprès de résidents canadiens  20 783  0,2  $
Permis de pêche auprès de résidents canadiens  58 743  1,6 $
Cartes Plein air, version pêche,
auprès de résidents canadiens
140 963  1,2 $
Permis de pêche auprès de non-résidents316 264 12,8 $
Cartes Plein air, version chasse,
auprès de non-résidents
    9 843   0,1 $
Permis de chasse auprès de non-résidents  22 311   3,5 $
Total568 907 19,4 $

Sécurité, sensibilisation et promotion

Les activités de sécurité, de sensibilisation et de promotion contribuent à conscientiser davantage le public aux avantages sociaux et économiques de la pêche et de la chasse, ainsi qu’à leurs avantages pour la santé et le mode de vie, afin de créer un héritage solide de chasse et de pêche récréative. Elles contribuent également à sensibiliser davantage le public à la menace des espèces envahissantes et à l’encourager à prendre des mesures positives en vue de prévenir l’introduction d’espèces envahissantes et, quand ces espèces sont présentes, afin de les détecter et de prendre les mesures d’intervention, de gestion et d’adaptation nécessaires.

Les dépenses couvertes par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune comprennent le Concours d’illustration du Permis de jeune pêcheur, le Programme de formation des chasseurs, le programme Apprendre à pêcher, ainsi que des activités d’information et de sensibilisation du public lors d’activités communautaires. Les activités comprennent intervenir en cas de mortalité massive de poissons, inspecter les dégâts sur place à des cultures afin de faire des recommandations pour prévenir d’autres dommages et promouvoir le respect de la Loi sur la protection du poisson et de la faune.

  • 24 695 étudiants ont suivi la formation des chasseurs en 2014.
  • 4 243 adultes et enfants ont participé au programme « Apprendre à pêcher ».
  • 273 séances de deux (2) heures du programme « Apprendre à pêcher » ont été présentées dans six (6) parcs provinciaux.
  • 200 membres du public ont visité le navire l’Ontario Explorer et ont appris au sujet de la gestion des pêches dans les Grands Lacs.
  • Le site Web « ON pêche en ligne » a reçu 154 000 visites.
  • « ON pêche en ligne » contient des renseignements sur 13 000 lacs.
  • En tout, 424 participants ont pris part au Concours d’illustration du Permis de jeune pêcheur.

Dépenses en 2014-2015 (millions de dollars)

Dépenses en 2014-2015 (millions de dollars)
CréditDépenses
Coûts opérationnels et de marketing0,8 $
Formation des chasseurs0,6 $
Promotion du respect des règlements de protection de la faune et gestion d’incidents0,5 $
Information/Communication en matière de faune0,4 $
Prévention et gestion du conflit être humain/faune0,3 $
Gestion des incidents de pêche dans le secteur0,2 $
Sensibilisation du public0,1 $
Total2,9 $

Espèces et sciences des écosystèmes

Les activités liées aux espèces et aux sciences des écosystèmes comprennent des programmes de surveillance et de recherche visant à mieux comprendre l’état des ressources afin d’éclairer les décisions de gestion.

Les dépenses couvertes par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune comprennent notamment l’analyse de sondages auprès de chasseurs et de pêcheurs à la ligne, le relevé aérien des orignaux ainsi que la surveillance à grande échelle et la surveillance de lacs intérieurs. Les rapports sur l’état des ressources sont publiés afin de faire connaître la situation d’un enjeu, d’une zone géographique, d’une espèce ou d’un habitat précis, ainsi que les menaces, les tendances et les mesures de gestion associés.

  • 17 520 déclarations de prise quotidienne de poisson aux fins commerciales ont été validées.
  • 580 échantillons d’ADN environnemental ont été prélevés aux fins de surveillance de la carpe asiatique à l’échelle du bassin hydrologique du lac Érié.
  • Plus de 21 000 échantillons de poissons ont été prélevés pour en évaluer l’âge, le poids et l’état de santé.
  • 200 lacs de l’Ontario ont été surveillés par le truchement de sondages menés auprès de pêcheurs, de tests de la qualité de l’eau, d’enquêtes sur les filets de pêche et de la surveillance d’espèces envahissantes en vue de recueillir de l’information et de gérer les populations de poissons.
  • 200 404 sondages ont été envoyés par la poste à des chasseurs pour qu’ils les remplissent et les retournent au MRNF aux fins de compilation de données :
    • 103 125 chevreuils
    • 75 899 orignaux
    • 17 482 ours
    • 3 898 loups/coyotes
  • Entre 2013 et 2015, des relevés aériens ont été menés dans 88 % des unités de gestion de la faune où la chasse à l’orignal est pratiquée.
  • 25 relevés aériens de l’orignal ont été menés.

Dépenses en 2014-2015 (millions de dollars)

Dépenses en 2014-2015 (millions de dollars)
CréditDépenses
Recherche sur la gestion des pêches et surveillance connexe  7,2 $
Recherche sur le gibier sauvage  3,2 $
Surveillance des populations et des habitats de poissons dans les Grands Lacs  1,9 $
Surveillance des populations et des habitats de gibier sauvage  0,9 $
Gestion des pêches commerciales  0,7 $
Relevé aérien des orignaux  0,7 $
Sondages auprès de chasseurs  0,3 $
Total14,9 $

Santé, réhabilitation et amélioration des populations

Les fonds pour la santé, la réhabilitation et l’amélioration des populations visent à assurer la viabilité des populations de poissons et d’animaux sauvages indigènes. Le MRNF fixe des objectifs de production de poissons aux fins d’empoissonnement, notamment pour des programmes communautaires d’alevinage. Les chiffres réels dépendent toutefois de la disponibilité et de la qualité d’œufs fécondés prélevés.

Les dépenses couvertes par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune comprennent la collecte de données (dénombrement, surveillance), la gestion de l’information, l’analyse et l’évaluation de données, ainsi que la production de rapports.

Les dépenses comprennent également la surveillance d’espèces envahissantes, la gestion des piégeages d’animaux sauvages à fourrure, notamment la délivrance de permis de piégeage, l’établissement de quotas et la surveillance des récoltes, ainsi que la surveillance des maladies du poisson et de la faune.

Les fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune servent à couvrir les coûts d’exploitation du Centre canadien coopératif de la santé de la faune, une coopérative d’organismes provinciaux, territoriaux, fédéraux et privés qui assurent l’accès à des connaissances à et des services spécialisés en matière de santé de la faune tels que le diagnostic de maladies, la prestation de services de laboratoire vétérinaire, la recherche et des collaborations universitaires qui profitent au public, à des organismes gouvernementaux/non gouvernementaux et au secteur privé.

Neuf stations piscicoles provinciales produisent et déversent des poissons dans des eaux publiques afin de reconstituer les stocks de poissons et de créer, de maintenir et d’améliorer les occasions de pêche sportive.

  • 200 tonnes de poissons déversés dans 1 200 plans d’eau par année.
  • 7,73 millions de poisons produits aux fins d’empoissonnement des Grands Lacs et des lacs intérieurs : 94 % de l’objectif.
  • 1,52 million d’œufs fécondés de poissons ou d’alevage fournis à des partenaires du Programme communautaire d’alevinage aux fins ultimes d’empoissonnement d’eaux publiques : 104 % de l’objectif.
  • 0,72 million de stocks supplémentaires d’œufs fécondés de poissons ou d’alevage fournis à des établissements universitaires et à des organismes gouvernementaux pour  soutenir la recherche.
  • 0,32 million de stocks supplémentaires d’œufs fécondés de poissons ou d’alevage vendus à des intérêts commerciaux pour soutenir l’industrie.
  • Des échantillons ont été prélevés dans 50 sites à Thunder Bay et à Sault Ste. Marie dans le cadre d’un relevé binational des espèces envahissantes aquatiques. Aucun nouveau cas d’espèces envahissantes n’a été détecté.
  • Plus de 460 chevreuils et wapitis ont été soumis à un test de dépistage de la maladie débilitante chronique. Les résultats sont à ce jour tous négatifs.

Dépenses en 2014-2015 (millions de dollars)

Dépenses en 2014-2015 (millions de dollars)
CréditDépenses
Pisciculture  5,7 $
Maintien des écosystèmes du poisson et de la faune, ainsi que production de rapports connexes  3,2 $
Surveillance des maladies de poisson et de la faune  0,5 $
Gestion de la fourrure d’animaux sauvages  0,5 $
Gestion/maîtrise des espèces envahissantes  0,3 $
Total10,2 $

Services de planification, de politiques et de règlementation

Les services de planification, de politiques et de règlementation comprennent l’élaboration et la mise en œuvre de plans, de politiques, de lois, de programmes et de normes de gestion des ressources se rapportant à la gestion des pêches récréatives et commerciales et à la gestion de la faune en Ontario. Les règlements et les politiques énoncent où, quand et comment se déroulent les activités de pêche et de chasse dans la province.

Les fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune servent à couvrir les coûts de personnel chargé de mener les activités de gestion de la pêche et de la chasse, notamment l’examen et la délivrance de permis d’aquaculture et d’appâts de pêche, le respect des règlements sur la pêche commerciale, les occasions de planification et de participation publiques telles que les conseils consultatifs de la Zone de gestion des pêches, les activités de planification et de participations publiques et le développement des ressources sur des terres autorisées de la Couronne. Les outils tels que « ON pêche en ligne », la base de données d’empoissonnement et le système d’attribution pour la récolte d’orignaux sont inclus dans les coûts de TI.

  • La province est divisée en 20 zones de gestion des pêches (ZGP) avec 14 conseils consultatifs de la ZGP en place pour soutenir la planification de la gestion des pêches.
  • Le quota de poissons capturés à des fins commerciales dans le lac Érié est fixé à de 22,8 millions de livres.
  • 6 millions de livres de poissons capturés à des fins commerciales dans le lac Érié ont été inspectés.
  • 446 permis de pêche commerciale ont été délivrés.
  • 62 permis d’aquaculture ont été délivrés.
  • 1 399 permis pour appâts de pêche ont été délivrés.

Des partenariats stratégiques et des accords commerciaux pour l’offre d’une formation sur le piégeage et pour la délivrance de permis de piégeage ont été établis avec les organismes suivants :

  • Ontario Fur Managers Federation
  • Grand Council Treaty #3
  • Union of Ontario Indians
  • Nishnawbe Aski Nation

Dépenses en 2014-2015 (millions de dollars)

Dépenses en 2014-2015 (millions de dollars)
CréditDépenses
Élaboration de lois, de règlements et de politique sur le poisson et la faune  8,2 $
Plans de gestion des pêches et allocations de pêche  2,6 $
Programme d’exploitation des navires pour la gestion des pêches

  2,4 $

Planification des habitats et des populations fauniques et autorisations connexes

  2,1 $

Information sur le poisson et la faune et technologie de l’information  0,9 $
Gestion des pêches commerciales (règlements)  0,7 $
Gestion des pêches récréatives  0,6 $
Gestion de l’habitat du poisson  0,5 $
Gestion des appâts de pêche  0,4 $
Gestion de l’aquaculture  0,2 $
Soutien de comités et de conseils de zone provinciaux  0,2 $
Total18,8 $

Élaboration de lois, de règlements et de politiques

  • affiché l’ébauche de la Stratégie provinciale de gestion des pêches afin de recevoir des commentaires du public et d’y apporter des modifications en fonction des commentaires recueillis durant les consultations publiques;
  • élaboré le projet de loi 37, Loi de 2014 sur les espèces envahissantes, qui a été à nouveau déposée devant l’Assemblée législative en novembre 2014;
  • conclu une entente d’assistance mutuelle avec les États limitrophes des Grands Lacs et le Québec pour le partage des ressources au cas où la présence d’une espèce envahissante est détectée et qu’un territoire ne peut à lui seul la combattre;
  • dirigé l’élaboration du Système de gestion de l’information pour l’industrie du tourisme en matière de chasse à l’orignal afin d’éclairer les décisions prises sur l’attribution de vignettes de chasse à l’orignal au secteur touristique;
  • poursuivi l’Examen des politiques provinciales relatives aux appâts;
  • poursuivi l’élaboration de la politique sur la pêche commerciale, y compris sur la capture accessoire;
  • modernisé l’inscription de cabanes à pêche sur glace en mettant en œuvre l’inscription en ligne des cabanes à pêche sur glace en Ontario;
  • modernisé le processus d’approbation en harmonisant les conditions de permis d’aquaculture et en permettant aux personnes d’exploiter des aquariums éducatifs publics sans permis d’aquaculture à condition qu’elles respectent les règlements;
  • mené à bien la politique collaborative en matière de sédiments qui a permis de mettre la dernière main aux conditions de permis de surveillance des effets de l’aquaculture en cage sur la qualité des sédiments;
  • élaboré des Lignes directrices relatives aux demandes des sites d’aquaculture en cage aux fins de consultation future;
  • mené des activités de sensibilisation dans le cadre du Projet ontarien de gestion de l’orignal, examinant des façons de réduire les contraintes exercées sur l’orignal en vue d’assurer et d’accroître la population d’orignaux de l’Ontario;
  • fait partie de comités et soutenu ceux-ci, notamment :
    • des conseils consultatifs de la Zone de gestion des pêches de la région
    • des comités locaux de citoyens
    • le Comité consultatif de gestion de la chasse au gros gibier
    • le Comité consultatif ontarien d’attribution en matière de chasse à l’orignal et à l’ours
    • la Commission du patrimoine chasse et pêche
    • le Groupe consultatif et comité consultatif en matière de conflits entre humains et animaux sauvages
    • le Comité des directeurs canadiens de la faune
    • l’International Hunter Education Association Canada (Association internationale de formation des chasseurs - Canada)
    • le Groupe de travail en matière de conflits entre agriculteurs et animaux sauvages
    • le Groupe de travail sur le bien-être des animaux
    • l’Asian Carp Regional Coordinating Committee (Comité régional de coordination de la carpe asiatique)
    • le Groupe consultatif d’examen de la gestion des appâts

Pleins feux sur les initiatives

Chaque année, le MRNF gère des populations de poissons et d’animaux sauvages ainsi que leurs habitats afin d’assurer leur viabilité à long terme. Il adopte aussi des mesures de rétablissement d’espèces en péril et améliore les possibilités de loisirs pour les pêcheurs à la ligne, les chasseurs et les piégeurs. La section suivante sur les réalisations contient des exemples détaillés de quelques initiatives entreprises par le ministère en 2014-2015.

Concours d’illustration du Permis de jeune pêcheur

Le 12e Concours annuel d’illustration du Permis de jeune pêcheur, une initiative de collaboration entre le MRNF et des entreprises partenaires, vise à trouver des illustrations gagnantes créées par des élèves de la 4e à la 12e année de l’Ontario dans le but de sensibiliser des élèves d’âge élémentaire à la conservation et à la viabilité des poissons et de les faire découvrir la pêche comme passe‑temps. En 2014, on a demandé à des élèves de présenter un dessin d’une truite moulac ou d’un poisson-castor avec un exposé d’une page sur l’habitat de l’espèce et la façon de la protéger pour les prochaines générations. Les gagnants du 12Concours annuel d’illustration du Permis de jeune pêcheur pour 2014 étaient :

  • Charisse Fung, grande gagnante et gagnante de la catégorie 10e à 12e année
  • Olivia Symons, gagnante de la catégorie 7e à 9e année
  • Aaminah Kidwai, gagnante de la catégorie 4e à 6e année

Apprendre à pêcher

Apprendre à pêcher 2014

Le programme Apprendre à pêcher vise à accrocher les Ontariennes et Ontariens à la pêche et à inspirer de nouvelles générations de pêcheurs à la ligne.

Le programme Apprendre à pêcher prévoit des leçons gratuites de deux heures; le matériel est inclus, y compris un permis d’un jour. Après une heure de formation interactive sur la terre ferme, les participants se dirigent vers l’eau pour y jeter leurs lignes, avec l’encouragement et le soutien d’instructeurs de haut calibre.

Le programme Apprendre à pêcher est présenté à la mi-juin à l’occasion de la fête du Travail dans six parcs provinciaux : Six Mile Lake, Grundy Lake, Sibbald Point, Darlington, Emily et Earl Rowe. En 2014, plus de 4 000 personnes y ont participé.

Apprendre à pêcher 2015

En 2015, des séances de formation ordinaires du programme Apprendre à pêcher seront à nouveau présentées dans les six parcs provinciaux.

La nouvelle caravane du programme Apprendre à pêcher sera en outre dévoilée. Après avoir fait sensation aux salons professionnels de l’hiver, le camion et la remorque ont été ravitaillés pour un horaire estival chargé.

Entre avril et septembre, la caravane participera à entre 50 et 75 activités à l’échelle de l’Ontario, y compris la Zone des célébrations des Jeux panaméricains, Carassauga et HarbourfrontKIDS.

La caravane comprend des moniteurs vidéo, un simulateur de pêche et un poste où les gens peuvent fabriquer leurs propres appâts. On prévoit dans l’avenir y installer de l’équipement pour faciliter la vente itinérante de permis de pêche.

En 2015, le programme Apprendre à pêcher lancera un nouveau programme pilote de sensibilisation. Plusieurs classes de 5e et de 6e années de conseils scolaires de Peterborough feront une excursion pédagogique sur le thème « plein air » au parc provincial Emily, où un cours complet « Apprendre à pêcher » sera présenté, ainsi que du contenu du Programme éducatif du patrimoine naturel, du programme Apprendre à camper/ de Parcs Ontario et la caravane de sensibilisation.

ON pêche en ligne

En 2011, le MRNF a lancé « ON pêche en ligne », un outil Web interactif de cartographie pour promouvoir la pêche récréative en Ontario. « ON pêche en ligne » contient de l’information sur plus de 13 000 lacs de l’Ontario. Depuis son lancement, l’outil est acclamé par les pêcheurs à la ligne. Le MRNF continue d’améliorer/de mettre au point l’outil en fonction des commentaires du public.

L’outil contient désormais les renseignements suivants :

  • les espèces de poissons disponibles;
  • les directions pour se rendre aux lacs et aux plans d’eau de l’Ontario à partir de n’importe où en Amérique du Nord;
  • les lieux où la province a déversé des poisons pour la pêche sportive;
  • les courbes isobathes;
  • les centres ServiceOntario où des permis de pêche sont vendus;
  • plus de 2 000 points d’accès pour la pêche tels que des mises à l’eau et des possibilités de pêche sur des rivages;
  • les bulletins de surveillance à grande échelle des pêches pour les cycles 1 et 2;
  • les règlements précis sur une zone au complet ou un plan d’eau;
  • des liens vers d’autres renseignements, y compris des fiches de renseignements sur les espèces de poissons, Parcs Ontario, le Guide de consommation du poisson de l’Ontario, les prévisions météorologiques locales et le programme TackleShare de l’Ontario Federation of Anglers and Hunters (Fédération des pêcheurs à la ligne et des chasseurs de l’Ontario).

ON pêche en ligne a fait l’objet d’une couverture médiatique provinciale et nationale, notamment dans le cadre de plus de 40 émissions radiophoniques, journaux et médias électroniques. Le site a aussi fait l’objet d’une promotion aux expositions de la chasse et de la pêche « Toronto Sportsmen’s Show » et  « Timmins Sportsmen’s Show » ainsi qu’au salon de chasse et de pêche de Thunder Bay. En 2014-2015, « ON pêche en ligne » a reçu plus de 154 000 visites, une hausse de 18 % par rapport à l’année précédente; il s’agit d’une des pages Web les plus visitées du MRNF sur Ontario.ca.

ON pêche en ligne a fourni à la population de l’Ontario un accès libre à de l’information gouvernementale qui était auparavant difficile à obtenir et a encouragé les pêcheurs à la ligne à essayer de nouvelles zones de pêche.

En 2012, une version mobile de « ON pêche en ligne » a été lancée pour les appareils iOS, BlackBerry et Android. Elle contient la plupart des fonctionnalités offertes dans la version de Bureau. Elle est par ailleurs l’une des premières applications mobiles offertes par le gouvernement de l’Ontario.

Étude à long terme sur l’achigan à petite bouche dans le lac Opeongo

La période de frai de l’achigan à petite bouche a lieu plus tôt au cours de l’été que jamais auparavant. C’est ce que le projet de surveillance à long terme de l’achigan à petite bouche dans le lac Opeongo a permis de découvrir. Mené dans le Laboratoire Harkness de recherche sur les pêches, au parc provincial Algonquin, ce projet a fourni une preuve directe du réchauffement climatique. Il montre l’effet du réchauffement climatique sur la période de frai d’un important poisson gibier et ce que cela veut dire pour les périodes de frai de l’achigan.

Les dates d’ouverture et de fermeture des saisons de pêche sont fixées par le MRNF en tenant compte des périodes de frai du poisson adulte. Les dates sont choisies de façon à accorder aux poissons adultes plus de temps pour quitter les aires de frai et de croissance où ils sont le plus vulnérables. La date d’ouverture de la saison de pêche de l’achigan à petite bouche et de l’achigan à grande bouche était auparavant le dernier samedi de juin dans bien des régions du centre-sud de l’Ontario.

Au cours des 50 dernières années, le personnel de l’installation de Harkness du MRNF a enregistré les arrivées de l’achigan à petite bouche dans les aires de frai dans le lac Opeongo et leurs départs. Selon ce qu’il a constaté, la journée de dégel et la journée moyenne de frai de l’achigan à petite bouche ont lieu environ deux jours plus tôt par décennie dans le lac Opeongo. Cela signifie que la période de frai a lieu 10 jours plus tôt qu’auparavant. Une période de frai précoce exige un changement dans les procédures de protection. La journée de dégel et la journée médiane de frai de l’achigan à petite bouche dans le lac Opeongo sont très proches dans les courbes de tendances.

Selon les observations et les relevés de température de l’étude sur l’achigan du lac Opeongo qui montrent les tendances de réchauffement, le MRNF a changé la saison de frai de l’achigan dans plusieurs zones de gestion des pêches dans le sud de l’Ontario au troisième samedi de juin. Certaines espèces telles que l’achigan à petite bouche réagissent bien aux nouvelles conditions, si bien que leurs populations augmentent. Ce changement a accru les occasions de pêche récréative pour les passionnés de la pêche à l’achigan dans le sud de l’Ontario.

Politique stratégique provinciale relative à la pêche pour l’Ontario : assurer la pérennité des ressources halieutiques

Au printemps de 2015, le MRNF a lancé la Politique stratégique provinciale relative à la pêche pour l’Ontario : assurer la pérennité des ressources halieutiques, un document d’orientation de la gestion des ressources halieutiques de l’Ontario. Il présente les objectifs à atteindre et les tactiques à suivre établis par la province en matière de pêches.

La stratégie vise avant tout à :

  • améliorer la conservation et la gestion des ressources halieutiques de l’Ontario;
  • promouvoir, faciliter et encourager la pêche en tant qu’activité qui contribue aux besoins  nutritionnels, ainsi qu’au bien-être social, culturel et économique des personnes et des communautés en Ontario.

La Stratégie provinciale de gestion des pêches donne des directives en matière de gestion au personnel du MRNF et permet au ministère d’être mieux en mesure de relever les défis environnementaux, sociaux, économiques, technologiques et stratégiques en constante  évolution se rapportant aux pêches en Ontario.

La stratégie a été élaborée en vue de fournir des directives à jour aux responsables de la gestion des poissons et des pêches ainsi que des écosystèmes connexes de l’Ontario. Elle a été élaborée en se fondant sur d’importants apports de l’extérieur et avec la participation de communautés autochtones, d’organismes partenaires et de parties intéressées clés. La stratégie regroupe les directives stratégiques de sources multiples, notamment Our Sustainable Future : A Renewed Call to Action (« Notre futur durable : appel à l’action renouvelé »); Biodiversity : It’s in our Nature (« La biodiversité : C’est dans notre nature »); la Déclaration sur les valeurs environnementales pour le ministère des Richesses naturelles et des Forêts et Joint Strategic Plan for Management of Great Lakes Fisheries (« Plan stratégique conjoint de gestion des pêches dans les Grands Lacs »), et énonce clairement l’état visé de nos ressources halieutiques pour l’avenir, ainsi que le rôle du MRNF dans l’atteinte des résultats visés et notre dépendance à l’égard de nos partenaires. La Stratégie provinciale de gestion des pêches se veut un document d’orientation pour les employés, les partenaires et les parties intéressées avisées et, de ce fait, est rédigée dans un langage technique.

La stratégie permettra :

  • d’éclairer l’élaboration de politiques du MRNF sur le poisson, ainsi que les activités de planification et les décisions connexes;
  • d’établir l’ordre de priorité des efforts du MRNF et de coordonner les activités;
  • communiquer les priorités du MRNF en matière de pêche à d’autres;
  • de contribuer à d’autres initiatives de gestion des ressources naturelles;
  • de fournir des directives à d’autres ordres de gouvernement et des partenaires sur leurs propres activités, le cas échéant.

La stratégie sera mise en œuvre en faisant fond sur la transition en cours vers une gestion des ressources halieutiques de l’Ontario fondée sur une approche de gestion adaptative des paysages axée sur les risques, qui a été lancée en 2008 avec le Cadre stratégique pour la gestion écologique de la pêche, et se poursuit avec notre initiative de transformation.

Examen de la gestion des appâts de la province

Le MRNF entreprend un examen complet des politiques actuelles et éventuelles sur les appâts de la province. L’examen vise à déterminer comment réduire autant que possible les risques écologiques associés au déplacement et à l’utilisation des appâts (c.-à-d. poissons-appât et sangsues) afin d’assurer des pêches et des écosystèmes aquatiques sains, tout en réduisant la complexité des régimes de gestion actuels et en assurant une industrie des appâts durable.

La récolte et l’utilisation d’appâts vivants constituent depuis près d’un siècle des aspects importants de la pêche récréative en Ontario. Toutefois, le déplacement des appâts vivants comporte aussi des risques écologiques liés à la propagation de maladies et d’espèces envahissantes qui posent des menaces pour les pêcheries, les parcs provinciaux et les réserves de conservation, de même que pour la biodiversité en Ontario. Au cours des dix dernières années, le MRNF a géré la propagation de nouvelles menaces (p. ex. septicémie hémorragique virale), ce qui a mené à la création d’un régime de réglementation très complexe qui demande une gestion intensive et a créé un climat d’incertitude pour les entreprises de l’industrie des appâts.

Le présent examen des politiques relatives aux appâts portera sur des sujets tels que :

  • le déplacement et l’utilisation à des fins de pêche à la ligne;
  • les parcs et les zones protégées;
  • les ventes commerciales et le transport;
  • l’attribution;
  • la production de rapports.

Les quatre objectifs suivants ont été établis afin d’orienter l’élaboration d’options stratégiques afin de réduire les risques écologiques tout en assurant une approche équilibrée :

  • les appâts sont gérés afin de protéger la santé des écosystèmes aquatiques.
  • l’utilisation durable des appâts permet d’améliorer la qualité de vie de la population ontarienne en offrant des avantages sur les plans récréatif, social et économique.
  • les appâts sont gérés afin de conserver les ressources et d’assurer la viabilité de l’industrie des appâts.
  • la gestion des appâts, qui est simple à mettre en œuvre, est évolutive, efficace et uniforme à l’échelle de la province.

Le MRNF consulte activement des parties intéressées et les invite à participer au processus d’examen, notamment dans le cadre de la mise sur pied d’un groupe consultatif d’examen de la gestion des appâts (****GCEGA****) regroupant 13 intervenants provinciaux avec un intérêt pour la gestion des appâts afin de donner des avis et des points de vue sur les options stratégiques à envisager dans l’avenir.

Pêches des Grands Lacs

Des activités de pêche de calibre mondial sont menées dans les Grands Lacs et plusieurs espèces de poissons y sont pêchées. Les fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune servent à financer une partie des activités d’empoisonnement dans les lacs Ontario, Érié, Supérieur et Huron, ainsi que des activités de surveillance, d’évaluation, d’application des règlements et de planification de la gestion connexes.

Lac Ontario

Le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune soutient la pratique de la pêche de truite et de saumon de calibre mondial dans le lac Ontario avec plus de 2,3 millions de poissons déversés annuellement, notamment le saumon quinnat ainsi que le saumon coho, la truite arc-en-ciel, la truite de mer, le touladi et le saumon atlantique. Une nouvelle initiative pour le rétablissement du doré jaune au havre Hamilton, financée partiellement avec des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune, a été lancée en 2012 et a rendu la pêche sur glace possible depuis janvier 2015.

La toute première enquête par interrogation du pêcheur a été menée en 2014 auprès de pêcheurs à la ligne des affluents du lac; dix affluents, allant du ruisseau Bronte au ruisseau Shelter Valley, étaient visés. Les résultats du sondage mettront en lumière l’importance aux plans social, économique et écologique des pêches en eau migratoire à l’échelle du lac.

La pêche à la ligne au doré (comme poisson trophée) de calibre mondiale continue d’être pratiquée dans la baie de Quinte. Cette activité fait l’objet d’une surveillance courante assurée grâce à des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune, qui révèle que l’année 2014 a produit la meilleure classe d’âge du doré depuis 1994. L’avenir de cette importante pêcherie semble prometteur.

Lac Érié

Le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune soutient la gestion d’une des plus grandes pêcheries en eau douce du monde, avec 23 millions livres de poissons frais capturés dans les eaux du lac Érié en 2014. L’industrie de la pêche commerciale dans le lac Érié génère des recettes directes de 136 millions de dollars (valeur au débarquement d’environ 26 millions de dollars et, après transformation, de 110 millions de dollars). Elle crée plus de 900 emplois qui contribuent de façon considérable au bien-être des communautés situées à bâbord de Port Colborne, de Port Dover, de Port Stanley, d’Erieau, de Wheatley, de Leamington et de Kingsville. Des programmes de gestion des pêches sont mis en œuvre à l’échelle du lac durant trois saisons par année, et prévoient différentes techniques de surveillance de tout ce qui va du plancton à 100 kilogrammes et plus d’esturgeons.

Relations d’affaires dans le secteur de la pêche commerciale

Pour assurer la viabilité de l’industrie des pêches commerciales dans le lac Érié, des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune sont utilisés pour soutenir un important partenariat établi avec l’Ontario Commercial Fisheries Association (OCFA), dans le cadre de l’entente sur les relations d’affaires en matière de pêche commerciale de l’Ontario. En vertu de cette entente, l’OCFA recueille et entre tous les ans plus de 17 000 déclarations de captures quotidiennes de partout dans la province. Ces déclarations sont une source précieuse de données sur les récoltes commerciales et les efforts connexes ainsi que de données clés servant à produire des modèles de populations de doré et de perchaude dans le lac Érié. Les déclarations permettent également au MRNF de faire le contrôle des quotas, et des récoltes par quadrillage. En 2014, des données de récolte tirées des déclarations de captures quotidiennes ont été utilisées par l’ OCFA pour percevoir 1,1 millions de dollars en redevances et les verser au compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune.

Programme de décompte automnal de l’Ontario

Dans le cadre de l’entente sur les relations d’affaires en matière de pêche commerciale et sous la directive du ministère, l’OCFA a mis en œuvre un programme annuel de décompte automnal. En 2014, sept navires commerciaux et équipages ont été embauchés pour faire de la pêche dans 157 sites sur le lac Érié en Ontario. Plus de 40 000 poissons de 25 espèces différentes ont été capturés. Une équipe du laboratoire de l’OCFA a traité des données recueillies sur la longueur et le poids de plus de 12 000 poissons et a prélevé 4 700 otolites (osselets d’oreille de poissons) et 6 600 écailles pour déterminer l’âge des poissons. Ces données recueillies sur 25 ans sont la plus importante série chronologique de données indépendantes sur les pêcheries utilisée dans nos modèles de populations de « capture à l’âge ». Ces modèles sont utilisés pour déterminer par estimation l’abondance du doré et de la perchaude ainsi que le nombre total de prises autorisées par année au sein du comité chargé des affaires du Lac Érié.

Programme des agentes et agents de contrôle portuaire de l’Ontario

Les fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune ont également servi à assurer la durabilité de la pêche commerciale dans le lac Érié en soutenant  le programme des agentes et agents de contrôle portuaire du lac Érié. Trois agentes et agents de contrôle portuaire saisonniers sont postés à Wheatley et à Port Dover. Les agentes et agents de contrôle portuaire ont collaboré avec l’Unité des opérations maritimes pour l’application des règlements - Sud pour surveiller les récoltes de pêche commerciale à tous les grands ports de pêche. Nos agentes et agents de contrôle portuaire s’assurent que les poids déclarés par les pêcheurs sont consignés avec exactitude dans les déclarations de captures quotidiennes. En 2014, les agentes et agents de contrôle portuaire du MRNF ont compté 6 800 déclarations (65 %) remplies par des pêcheurs commerciaux du lac Érié.

Lac Supérieur

Conseil consultatif de la Zone de gestion des pêches (ZGP ) 9 dans le lac Supérieur

Le Conseil consultatif de la ZGP 9 offre au public un moyen efficace de participer à la gestion et à l’intendance des pêches dans le lac Supérieur et les ZGP 6, 7 et 10 avoisinantes. Les fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune ont permis au Conseil consultatif de la ZGP 9 de se réunir à deux reprises en 2014 pour discuter d’un certain nombre de propositions, notamment l’utilisation de deux lignes par pêcheur dans le lac Supérieur; l’organisation d’une campagne de sensibilisation du public pour promouvoir les bonnes techniques de capture et de remise à l’eau conformes à la Stratégie provinciale de gestion des pêches de l’Ontario : assurer la pérennité des ressources halieutiques; et la surveillance de la pêche de la truite arc-en-ciel dans le ruisseau Portage, le plus long ensemble de données recueillies sur la truite arc-en-ciel dans le lac Supérieur.

Décompte automnal de prises de dorés au filet dans la baie Black (***DAPDF***)

Grâce à des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune en 2014, le MRNF a mené le sixième DAPDF dans la baie Black depuis 2002 et le troisième décompte consécutif depuis 2012. En tout, 1 770 poissons de 18 espèces différentes ont été capturés, dont 1 131 poissons sur lesquels des échantillons biologiques ont été prélevés. Les captures de doré dans le décompte étaient légèrement inférieures en 2014 comparativement à 2013. Cette information est ajoutée aux tendances à long terme que nous avons dégagées à l’aide de données temporelles et est utilisée pour gérer le rétablissement de la population de doré dans la baie Black.

Échantillons de pêche commerciale

Les fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune permettent au personnel de l’évaluation de prélever des échantillons de pêche commerciale tout au long de l’année. En tout, 2 638 échantillons de grand corégone et de touladi capturés à des fins commerciales ont été prélevés, ainsi que 1 389 échantillons de cisco prélevés durant la pêche automnale du hareng rogué en 2014.

Lac Huron

Le lac Huron comprend le bassin principal, la baie Georgienne et le chenal North, qui sont trois bassins lacustres complexes très différents. Le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune soutient la gestion des pêches dans le lac Huron. Dans le but d’assurer la viabilité des populations de touladis dans le lac Huron, le Plan de rétablissement du touladi dans le lac Huron continue d’être mis en œuvre grâce à des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune. Les réalisations accomplies en 2014 comprennent le déversement de 1,9 million de touladis dans le lac Huron et la poursuite de l’évaluation du touladi dans la région du bras Parry dans l’est de la baie Georgienne où 99 sites ont été évalués et 619 échantillons de touladi ont été prélevés. Le nombre de touladis continue de croître à l’échelle du lac Huron, ce qui procure des avantages pour l’ensemble de l’écosystème lacustre.

L’industrie de la pêche commerciale du lac Huron compte plus de 40 pêcheurs titulaires de permis à l’échelle du lac. Des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune sont utilisés pour appuyer le programme d’échantillonnage de la pêche commerciale dans le lac Huron, qui permet aux techniciens de la pêche du MRNF de consigner les caractéristiques biologiques des espèces capturées à des fins commerciales. En 2014, des employés du MRNF ont prélevé plus de 8 300 poissons de 13 espèces différentes dans le lac Huron. Les données recueillies sont nécessaires pour évaluer l’état des stocks de ces espèces de poissons capturés à des fins commerciales et pour établir des quotas annuels de pêche commerciale.

Le programme de décompte de prises au filet au large du lac Huron permet de recueillir des données sur les tendances à long terme pour différentes populations de poissons à l’échelle du lac Huron. L’année 2014 était la 36e année consécutive du programme de décompte de prises au filet et 123 filets ont été installés à 5 emplacements différents autour du lac Huron. En tout, 4 014 échantillons de poissons de 23 espèces différentes ont été prélevés. Le programme est financé surtout grâce à des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune et fournit des renseignements utiles sur le rétablissement d’espèces telles que le touladi, des espèces importantes pour la pêche récréative telles que le doré, des espèces en péril telles que l’esturgeon jaune et des espèces importantes pour la pêche commerciale telles que le grand corégone.

Le doré, le poisson de pêche sportive le plus prisé en Ontario, a vu son importance auprès des pêcheurs récréatifs et commerciaux du lac Huron et des communautés autochtones locales au cours des dernières années s’accroître. Avec des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune, le MRNF a entrepris l’élaboration d’un plan de gestion des pêches au doré pour le lac Huron en Ontario. Un rapport technique a été produit en 2014 en tant que précurseur du plan et évaluations complètes du doré à deux endroits dans l’est de la baie Georgienne, qui pourrait bien être le plus important site de pêche au doré au lac Huron.

Recherche sur les loups et les coyotes

Le MRNF enquête sur la relation complexe entre les loups et les coyotes en Ontario. Par exemple, le loup de l’Est (Canis lycaon) figure sur la liste fédérale et la liste provinciale des espèces en péril. Le loup de l’Est, qui était autrefois largement réparti dans les forêts caducifoliées de l’Est de l’Amérique du Nord, est aujourd’hui limité surtout au parc provincial Algonquin et aux cantons avoisinants où la chasse et le piégeage de l’espèce sont interdits.

Les recherches menées par le MRNF au cours des dix dernières années ont permis de repérer quelques loups de l’Est à l’extérieur du parc provincial Algonquin et de conclure que la plupart d’entre eux sont vraisemblablement des émigrants du parc. Ces animaux survivent avec difficulté comparativement à d’autres loups et aux coyotes de l’Est et s’accouplent souvent avec les coyotes, qui sont plus nombreux et occupent maintenant l’ancienne aire de répartition du loup de l’Est.

Le présent programme de recherche du MRNF sur le loup de l’Est vise à mieux connaître l’aire actuelle de répartition des loups de l’Est. Le programme vise à examiner différentes stratégies de gestion pour déterminer si elles sont réalisables et si elles permettent d’augmenter avec efficacité le nombre et l’aire de répartition des loups de l’Est. Plus particulièrement, le MRNF s’y prend en examinant les déplacements à petite échelle et la survie des loups et des coyotes de l’Est dans les paysages protégés et les paysages non protégées afin de mieux comprendre pourquoi les coyotes s’épanouissent dans les paysages où les loups arrivent difficilement à survivre, et aussi comment chacune de ces espèces réagit à différentes caractéristiques paysagères telles que celles occupées ou transformées par l’être humain.

Le MRNF enquête également sur les rôles respectifs des loups et des coyotes en tant que prédateurs du cerf, de l’orignal et du castor selon les différents types de paysages. Plus au sud, le MRNF mène des recherches visant à prévenir les conflits entre les coyotes et les agriculteurs en milieu rural et le grand public dans les régions plus urbanisées.

Programme de sensibilisation aux espèces envahissantes de l’Ontario

En 1992, le MRNF s’est associé avec la Fédération des pêcheurs et des chasseurs de l’Ontario pour établir le Programme de sensibilisation aux espèces envahissantes (PSEE) afin de lever les menaces croissantes posées par les espèces envahissantes en Ontario. Le programme s’est beaucoup élargi depuis lors à mesure que de nouvelles espèces envahissantes et de nouvelles voies se révèlent. Le programme a pour principaux objectifs de sensibiliser les gens aux espèces envahissantes aquatiques et terrestres, de fermer les principales voies d’introduction/de propagation des espèces envahissantes et de faciliter les initiatives de surveillance et de suivi de la propagation de nouveaux envahisseurs en Ontario.

Le PSEE soutient les objectifs du Plan stratégique de l’Ontario contre les espèces envahissantes par la mise en œuvre d’initiatives stratégiques qui facilitent les efforts de prévention, de détection, d’intervention et de gestion.

Prévention :

  • Utiliser l’éducation et la sensibilisation pour prévenir l’introduction/la propagation d’espèces envahissantes par différentes voies, y compris la navigation de plaisance, l’utilisation de appâts vivants, la pêche à la ligne et la chasse, le poisson de  consommation vivant et l’horticulture/l’industrie des animaux de compagnie.
  • Distribuer plus de 500 000 documents d’information sur les voies d’introduction et les espèces visées annuellement.
  • Inviter tous les ans des organismes et des groupes communautaires à participer aux activités de sensibilisation et d’intendance.
  • Établir et conserver « http://www.invadingspecies.com/ » comme le principal site Web d’information sur les espèces envahissantes.
  • Donner à des techniciens professionnels une formation sur l’identification des espèces envahissantes et la production de rapports connexes.
  • Embaucher 26 employés d’été pour la mise en œuvre d’initiatives communautaires de sensibilisation, de surveillance et de contrôle dans toute la province.
  • Participer à plus de 250 activités et ateliers provinciaux et régionaux en 2014.

Détection :

  • Faciliter la détection précoce et l’intervention rapide par la coordination et la mise en œuvre de systèmes de surveillance et de suivi provinciaux.
  • Établir la Ligne d’information sur les espèces envahissante, un numéro sans frais auquel le public peut appeler pour signaler la présence d’espèces envahissantes ou pour parler avec des biologistes afin d’obtenir les plus récents renseignements sur des questions touchant les espèces envahissantes.
  • Le PSEE a récemment mis au point un système Web de cartographie et une application mobile associée pour la consignation de la répartition des espèces envahissantes en Ontario appelée EDDMapS. Le système contient à l’heure actuelle plus de 2,6 millions documents sur des espèces envahissantes de l’Amérique du Nord.

Intervention :

  • Soutenir les efforts de la province pour écarter les nouvelles menaces (p. ex. l’aloès d’eau dans la voie navigable Trent-Severn).

Gestion :

  • Le personnel de l’OFAH fournit au public des outils et des renseignements pour prendre des mesures pour combattre les espèces envahissantes.

Projet de l’Ontario pour l’orignal

Le MRNF est responsable de la gestion durable des populations d’orignaux en Ontario. L’orignal revêt une grande importance écologique, socio-économique, récréative et culturelle pour la population ontarienne, notamment pour différents intervenants, pourvoyeurs touristiques, peuples et communautés autochtones.

Le MRNF surveille les tendances chez les populations d’orignaux en examinant les résultats de relevés aériens, les taux de réussite, les observations de chasseurs et les tendances prévues pour d’autres facteurs, telles que les tiques d’hiver et les vers des méninges. L’orignal subit différents niveaux de contraintes exercées par des facteurs dans l’écosystème complexe de l’Ontario, tels que des parasites, le changement climatique et d’habitat, la chasse et les prédateurs. Un relevé récent de la population d’orignal donne à penser que le nombre d’orignaux est en baisse dans certains régions de la province. Les nombres d’orignaux sont également en forte baisse au Minnesota et au Manitoba depuis les dernières années.

Le projet de l’Ontario pour l’orignal permet d’examiner des manières de réduire les contraintes exercées sur les orignaux afin d’assurer la viabilité et la croissance des populations d’orignaux en Ontario.

À la phase 1 du projet, le MRNF a consulté des chasseurs, des parties intéressées, des pourvoyeurs touristiques, des groupes et des communautés autochtones et le grand public sur leurs intérêts et leurs inquiétudes au sujet des orignaux. Ces perspectives ont éclairé l’élaboration de mesures visant à réduire au minimum l’incidence sur les chasseurs résidents et les pourvoyeurs touristiques dans la mesure du possible, tout en continuant à veiller à la réduction nécessaire des récoltes d’orignaux. En 2015, la saison de chasse des jeunes orignaux dans le Nord de l’Ontario a été raccourcie de deux semaines, et le début de la saison 2016 de chasse de l’orignal sera reporté d’une semaine dans presque tout le Nord de l’Ontario.

Les activités de sensibilisation entreprises durant la première phase du projet pour l’orignal ont également permis de recueillir différents points de vue qui ont contribué à mettre au point un certain nombre de mesures éventuelles qui seront examinées et débattues plus en profondeur à la deuxième phase des activités de sensibilisation. Durant la deuxième phase, le MRNF propose :

  • la prise de mesures supplémentaires pour aborder un nombre plus vaste de facteurs touchant l’orignal, notamment les parasites, le changement climatique et d’habitat, la chasse et les prédateurs
  • la taille voulue des populations d’orignal en Ontario
  • des moyens au public de participer et de faire part de ses commentaires et ses suggestions

Autres ressources Internet sur le poisson et la faune

Le rapport annuel 2014-2015 sur le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune contient des renseignements sur la façon dont les droits de permis de pêche et de chasse sont utilisés. Les documents de référence suivants traitent de quelques-uns des renseignements supplémentaires sur le poisson et la faune qui sont disponibles sur Internet :

Rapports et loi

Renseignements sur la gestion des pêches

  • Résumé des règlements sur la pêche
  • Cartes Plein air et permis
  • Cartes par zone
  • ON pêche en ligne
  • Consommation du poisson de l’Ontario

Programme d’empoissonnement de l’Ontario

  • Comment trouver un lac empoissonné
  • Stratégie d’empoissonnement
  • Visitez une station piscicole

Autres ressources de gestion des pêches

Pêches en Ontario

  • Stratégie provinciale de gestion des pêches
  • Pêche récréative, y compris les zones de gestion des pêches (ZGP)
  • Appât commercial
  • Pêche commerciale
  • Aquaculture

Renseignements sur la gestion de la faune

  • Biodiversité
  • Lois pour la protection de la faune
  • Orignal
  • Ours noir
  • Cerf de Virginie
  • Wapiti
  • Petit gibier
  • Loup/coyote
  • Autres espèces

Chasse

  • Cartes Plein air et permis
  • Résumé des règlements sur la chasse
  • Formation des chasseurs
  • Cartes d’unités de gestion de la faune

Espèces envahissantes (en anglais seulement)