Faits en bref

En mars 2017, l’Ontario comptait 11,6 millions de personnes âgées de 15 ans ou plus, 7,6 millions de personnes, soit 65 %, travaillant ou cherchant activement un travail.

Sur les 11,6 millions de personnes, 7,1 millions de personnes étaient employées et 81 % travaillaient à plein temps.

Le taux de chômage de l’Ontario était de 6,4 %, avec 482 600 chômeurs.

Baisse de l’emploi en mars

Le graphique 1 : Emploi en Ontario, janvier 2012 à mars 2017.

Le graphique linéaire montre que l’emploi en janvier 2012 équivalait à 6 669 800 postes et qu'il est passé à 7 068 600 postes en mars 2017.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, Tableau 282-0087 (données désaisonnalisées).

En Ontario, l’emploi a affiché une baisse en mars (11 200 postes), faisant suite à une augmentation de 4 600 postes en février. Dans l’ensemble du Canada, l’emploi a affiché une hausse de 19 400 postes en mars, après avoir enregistré une augmentation de 15 300 postes en février.

Plein temps vs. temps partiel

L’emploi à plein temps a augmenté (11 300 postes) et l’emploi à temps partiel a fléchi (22 500 postes).

Augmentation/baisse de l’emploi selon l’âge

Les gens âgés de 25 à 54 ans ont enregistré des gains d’emplois (1 000 postes), de même que ceux âgés de 55 ans et plus (500 postes).

En mars, on a noté une baisse de l’emploi chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans (12 700 postes), faisant suite à une hausse de 7 500 postes en février.

Hausse du taux de chômage à 6,4 %

Le graphique 2 : Taux de chômage, Ontario et Canada, janvier 2012 à mars 2017.

Le graphique linéaire montre les lignes de tendance du taux de chômage en Ontario et au Canada de janvier 2012 à mars 2017.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, Tableau 282-0087 (données désaisonnalisées).

En mars, le taux de chômage de l’Ontario a augmenté, passant de 6,2 % en février à 6,4 % en mars. Le taux de chômage se situe en dessous de 6,5 % depuis six mois. Le taux de chômage du Canada a connu une hausse, passant de 6,6 % en février à 6,7 % en mars.

Augmentation du taux de chômage chez les jeunes

Le taux de chômage des jeunes s'est accru, passant de 13,9 % en février à 14,8 % en mars.

Taux de chômage chez les adultes

En mars, on a observé une hausse du taux de chômage chez les personnes de 25 à 54 ans (de 4,9 % en février à 5,0 % en mars). Le taux de chômage des personnes de 55 ans et plus s’est élevé, passant de 4,8 % en février à 4,9 % en mars.

Taux de chômage les plus faibles et les plus élevés

Le graphique 3 : Régions métropolitaines de recensement (RMR) avec les taux de chômage les plus élevés et les plus faibles au Canada, mars 2017.

Le graphique montre les RMR du Canada avec les cinq taux de chômage les plus élevés et les plus faibles. Les valeurs sont exprimées en pourcentages.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, Tableau 282-0135 (données désaisonnalisées, moyennes mobiles sur 3 mois pour réduire l’instabilité due à la petite taille de l’échantillon).

Taux de chômage les plus faibles et les plus élevés

En mars, Brantford affichait le taux de chômage le plus faible en Ontario (4,7 %). Au niveau national, c’est Victoria, en Colombie-Britannique, qui présentait le taux de chômage le plus faible (3,8 %).

Non représenté dans le graphique, le Grand Sudbury, dans le nord-est de l’Ontario, on notait le taux de chômage le plus élevé en Ontario (7,4 %) alors qu'au niveau national, c'est Calgary qui affichait le taux le plus élevé (9,3 %).

Comparaisons d’une année à l’autre

Au cours des trois premiers mois de 2017, on estime que l’emploi a augmenté de 92 800 postes chez les adultes de 25 ans et plus, par rapport aux trois premiers mois de 2016 :

  • On observait les gains les plus importants chez les personnes ayant un niveau d’études secondaires (80 400 postes en chiffres nets).
  • Les personnes titulaires d’un grade universitaire ont enregistré des gains de 38 900 postes, alors que chez les personnes possédant un certificat ou un diplôme d’études postsecondaires (EPS), on notait un gain de 3 400 postes.
  • Les personnes ayant fait des études secondaires partielles et celles ayant fait des études postsecondaires partielles affichaient des pertes d’emplois respectives de 16 500 postes et de 13 500 postes.

Le graphique 4 : Variation de l’emploi en Ontario selon le niveau de scolarité le plus élevé, 25 ans et plus, variation entre mars 2016 et mars 2017, cumul annuel.

Le graphique à barres montre les cinq catégories de niveau de scolarité : Études secondaires partielles, Études secondaires, Études postsecondaires partielles, Certificat/diplôme d’études postsecondaires et Grade universitaire.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, Tableau 282-0003 (données non désaisonnalisées).

Taux de chômage selon le niveau de scolarité

Le taux de chômage chez les adultes de 25 ans et plus, titulaires d’un diplôme d’EPS, était de 4,5 % au cours des trois premiers mois de 2017, soit en baisse par rapport à 5,1 % un an plus tôt.

Le taux de chômage chez les adultes non titulaires d’un diplôme d’EPS était de 7,2 %, soit en baisse par rapport à 7,8 % un an plus tôt.

Augmentation et baisse de l’emploi selon la profession

Le graphique 5 : Croissance de l’emploi en Ontario selon la profession, variation entre mars 2016 et mars 2017, cumul annuel.

Le graphique à barres montre les gains et les pertes d’emplois selon la profession.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, Tableau 282-0041 (données non désaisonnalisées).

Sept des dix principaux groupes professionnels principaux groupes professionnels en Ontario ont affiché une croissance de l’emploi au cours des trois premiers mois de 2017, par rapport à un an plus tôt.

Apprenez-en davantage sur le système de Classification nationale des professions (CNP).

Les gains d’emplois les plus importants ont été enregistrés dans les secteurs suivants :

  • le secteur de la santé (48 900 postes);
  • les métiers, le transport, la machinerie et les domaines apparentés (37 200 postes); et
  • la vente et les services (29 500 postes).

Au cours de la même période, on a noté des baisses dans les secteurs suivants :

  • les affaires, la finance et l’administration (31 300 postes);
  • l’enseignement, le droit et les services sociaux, communautaires et gouvernementaux (23 800 postes); et
  • les ressources naturelles, l’agriculture et la production connexe (6 100 postes).

Hausse du chômage de longue durée

Le graphique 6 : Chômage de longue durée de l’Ontario (27 semaines ou plus) en tant que part du chômage total, mars 2009 à mars 2017, cumul annuel.

Le graphique à barres montre les données de mars 2009 à mars 2017 : 2009, 12,7 %; 2010, 24,6 %; 2011, 23,8 %; 2012, 23,6 %; 2013, 24,0 %; 2014, 23,3 %; 2015, 19,7 %; 2016,19,7 %; 2017, 20,3 %.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, Tableau 282-0047 (données non désaisonnalisées).

Augmentation de la part du chômage de longue durée

Au cours des trois premiers mois de 2017, on estime que 98 900 personnes étaient confrontées à un chômage de longue durée (27 semaines ou plus), ce qui constitue une baisse par rapport à 100 700 personnes au cours des trois premiers mois de 2016, mais dépasse largement les niveaux d’avant la récession.

Les chômeurs de longue durée représentaient 20,3 % du nombre total de chômeurs au cours des trois premiers mois de 2017, comparativement à 19,7 % un an plus tôt et à 12,7 % au cours des trois premiers mois de 2009.

Durée moyenne du chômage de longue durée

La durée moyenne du chômage de longue durée s'est accrue, passant de 19,5 semaines un an plus tôt à 20,3 semaines au cours des trois premiers mois de 2017.