Faits en bref

En avril 2022 :

  • L’Ontario comptait 12,5 millions de personnes âgées de 15 ans et plus :
    • 8,2 millions (65,5 %) faisaient partie de la population active. La population active a augmenté en avril de 0,3 % (26 100) par rapport à mars.
    • 7,7 millions (62,0 %) de personnes occupaient un emploi, soit une hausse de 14 300 (0,2 %) par rapport à mars.
  • Le taux de chômage de l’Ontario a légèrement augmenté, passant de 5,3 % en mars à 5,4 % en avril, et 441 600 personnes étaient sans emploi, soit une hausse de 2,7 % (11 800) par rapport à mars.

Remarque importante :

Le présent rapport est fondé sur l’Enquête sur la population active (EPA), menée auprès des ménages par Statistique Canada. Les résultats de l’EPA de mars illustrent les conditions du marché du travail dans la semaine du 10 au 16 avril.

Ces résultats correspondent à l’assouplissement, mis en œuvre à compter du 1er mars 2022, des mesures de santé publique instaurées en Ontario, y compris la levée des limites de capacité et de l’obligation de preuve de vaccination dans tous les établissements.

Hausse du nombre d’emplois en avril

Le nombre d’emplois en Ontario a augmenté de 14 300 (0,2 %) en avril, après avoir connu une hausse de 35 100 (0,5 %) en mars.

Du fait de la hausse d’avril, le nombre d’emplois en Ontario (7 737 200) était supérieur de 242 600 (3,2 %) au niveau enregistré avant la pandémie.

Le graphique 1 illustre le nombre d’emplois en Ontario entre janvier 2005 et avril 2022.

Le graphique linéaire 1 illustre le nombre d’emplois en Ontario entre janvier 2005 et avril 2022.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0287-01 (données désaisonnalisées).

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Emploi à temps plein et à temps partiel

Les emplois à temps partiel représentaient l’ensemble des emplois créés en avril, soit une hausse de 30 000 (2,2 %). Le nombre d’emplois à temps plein a diminué de 15 700 (-0,2 %).

Variation de l’emploi selon le sexe et l’âge

En avril, le nombre d’emplois a augmenté de 29 700 (0,8 %) chez les femmes et a diminué de 15 400 (-0,4 %) chez les hommes. Le nombre d’emplois chez les hommes dépassait de 3,3 % (131 500) le niveau enregistré en février 2020, avant la pandémie de COVID‑19, alors que le nombre d’emplois chez les femmes était supérieur de 3,1 % (111 000).

Le nombre d’emplois chez les jeunes (de 15 à 24 ans) a augmenté de 2 100 (0,2 %) en avril, après une hausse de 4 000 (0,4 %) en mars. Le nombre d’emplois chez les personnes de 25 à 54 ans est resté inchangé en avril, après une hausse de 13 500 (0,3 %) en mars. Le nombre d’emplois chez les personnes de 55 ans et plus a augmenté de 12 600 (0,7 %), après une hausse de 17 600 (1,0 %) en mars.

En avril, le nombre d’emplois chez les jeunes était équivalent par rapport au niveau enregistré en février 2020, avant la pandémie de COVID‑19. Il s’est néanmoins nettement amélioré depuis janvier, lorsqu’il était inférieur de 9 % (91 700) par rapport à ce niveau. Le nombre d’emplois chez les personnes de 25 à 54 ans était supérieur de 4,5 % (216 600) par rapport au niveau enregistré en février 2020. Le nombre d’emplois chez les personnes de 55 ans et plus a dépassé de 1,6 % (26 700) son niveau enregistré avant la pandémie. Il s’agit du deuxième mois consécutif où ce niveau a augmenté après ne pas avoir progressé depuis mars 2021.

Le nombre d’emplois au Canada a peu changé en avril, n’augmentant que de 15 300 (0,1 %), après avoir connu une hausse de 72 500 (0,4 %) en mars.

Variation de l’emploi selon le secteur

Il convient de situer les variations sectorielles de l’emploi dans le contexte des restrictions et des mesures de santé imposées par le gouvernement (ainsi que de leur assouplissement) dans le but de réduire l’incidence de la COVID‑19.

Les secteurs des services d’enseignement (15 000 soit 2,7 %), de la fabrication (9 400 soit 1,2 %), des services professionnels, scientifiques et techniques (8 200 soit 1,0 %), de l’information, de la culture, des loisirs et des sports (7 100 soit 2,1 %) ainsi que de l’hébergement et de la restauration (6 500 soit 1,7 %) ont été les principales sources de création d’emplois en avril. Des pertes d’emplois notables ont été enregistrées dans les secteurs du commerce de gros et de détail (-21 900 soit -1,9 %), des services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien (-8 800 soit -3,0 %) ainsi que de la finance, des assurances, et des services immobiliers et de location (-6 900 soit -1,0 %).

En avril, 11 des 16 plus grands groupes industriels affichaient des taux d’emploi supérieurs à ceux enregistrés en février 2020, avant la pandémie de COVID‑19, avec, en tête, les services professionnels, scientifiques et techniques (136 400 soit 20,3 %), la finance, l’assurance, l’immobilier, la location et la location à bail (52 900 soit 8,8 %), l’information, la culture, les loisirs et le sport (40 800 soit 13,6 %), la construction (34 300 soit 6,1 %) et les administrations publiques (31 000 soit 8,0 %).

Le secteur des services d’hébergement et de restauration (-53 600 soit -12,1 %) a connu la plus forte baisse de l’emploi par rapport au niveau enregistré en février 2020, avant la COVID‑19, suivi du secteur des autres services, à l’exception des administrations publiques (-48 500 soit -15,8 %) et des services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien (-41 000 soit -12,5 %).

Le graphique 2 illustre la variation de l’emploi selon le secteur en Ontario, entre mars et avril 2022.

Le graphique 2 est un graphique à barres.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0355-02 (données désaisonnalisées).

Le graphique 2 est un graphique à barres.

Baisse du taux de chômage à 5,4 %

Le graphique 3 illustre les taux de chômage en Ontario et au Canada, entre janvier 2005 et avril 2022.

Le graphique 3 est un graphique linéaire

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0287-01 (données désaisonnalisées).

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Le taux de chômage de l’Ontario était de 5,4 % en avril, soit un niveau légèrement supérieur à celui enregistré en mars (5,3 %), mais inférieur au niveau enregistré en février 2020, avant la pandémie (5,5 %).

Le taux de chômage du Canada était de 5,2 % en avril. Le taux de chômage provincial n’a pas été inférieur au taux du Canada depuis juin 2020, alors que le taux en Ontario était de 12,0 %, comparativement à celui du Canada de 12,2 %. Le taux de chômage du Canada était de 5,3 % en mars, et celui enregistré en février 2020, avant la pandémie était de 5,7 %.

Taux de chômage selon le sexe, l’âge et l’appartenance à une minorité visible

En avril, le taux de chômage chez les femmes a diminué à 5,4 %, tombant ainsi sous le taux de 5,6 % enregistré en février 2020, avant la pandémie. Il était de 6,1 % en mars. Le taux chez les hommes est passé à 5,4 % en avril, ce qui le place au même niveau que le taux enregistré en février 2020, avant la pandémie. Il était de 4,5 % en mars.

Le taux de chômage chez les personnes de 15 à 24 ans a augmenté, passant de 10,4 % en mars à 11,2 % en avril. Le taux de chômage chez les jeunes était de 11,3 % en février 2020, et a atteint son plus haut niveau, soit 29,5 %, en mai 2020.

En avril, le taux de chômage chez les personnes de 25 à 54 ans a diminué à 4,5 %, légèrement sous le niveau enregistré en février 2020, avant la pandémie (4,6 %). Il était de 4,7 % en mars.

En avril, le taux de chômage chez les personnes de 55 ans et plus a augmenté pour atteindre 4,4 %, contre 3,5 % en mars, dépassant ainsi le niveau enregistré en février 2020, avant la pandémie (4,1 %).

En Ontario, le taux de chômage chez les groupes de la population désignés comme minorités visibles était estimé à 6,9 % en avril, contre 5,0 % chez les groupes n’appartenant pas à une minorité visible et les personnes ne s’identifiant pas comme des Autochtones (les données portent sur les personnes de 15 ans et plus et ne sont pas désaisonnalisées).

Chômage de longue durée

En avril, en Ontario, 90 100 personnes en moyenne (soit 20,4 % des personnes sans emploi) sont restées sans emploi pendant 27 semaines ou plus (chômage de longue durée). Ce chiffre est en hausse par rapport au nombre de personnes sans emploi enregistré en mars (86 200 soit 20,1 %), mais également par rapport au niveau enregistré en février 2020, avant la pandémie de COVID‑19 (71 100). Le nombre de personnes en chômage de longue durée a augmenté pour le deuxième mois consécutif, après une tendance à la baisse depuis septembre 2021, lorsqu’il s’était établi à 173 400.

La durée moyenne du chômage était de 22,1 semaines en avril 2022, contre 16 semaines en février 2020.

Le graphique 4 illustre le nombre de personnes sans emploi pendant 27 semaines ou plus en Ontario, entre mars 2005 et mars 2022.

Graphique linéaire 4

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0342-01 (données désaisonnalisées).

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Emploi et chômage dans les centres urbains

Variation de l’emploi dans les centres urbains

Le graphique 5 illustre la variation de l’emploi dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) de l’Ontario, entre avril 2021 et avril 2022.

Le graphique 5 est un graphique à barres.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0380-01 (données désaisonnalisées, moyenne mobile sur trois mois pour réduire la volatilité imputable à la petite taille de l’échantillon).

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En avril 2022, les niveaux d’emploi dans 14 des 16 régions métropolitaines de recensement (RMR) de l’Ontario étaient égaux ou supérieurs aux niveaux enregistrés en avril 2021, avec, en tête, Toronto (283 500 soit 8,6 %), suivi de St. Catharines-Niagara (37 400 soit 19,2 %) et Ottawa-Gatineau (28 100 soit 3,7 %). Les niveaux d’emploi ont baissé à Brantford (-1 800 soit -2,3 %).

En avril 2022, les niveaux d’emploi dans la plupart des 16 RMR de l’Ontario étaient égaux ou supérieurs aux niveaux enregistrés en février 2020, avant la pandémie de COVID‑19, avec, en tête, Toronto (124 100 soit 3,6 %), London (25 600 soit 9,5 %), Ottawa-Gatineau (23 800 soit 3,1 %) et St. Catharines-Niagara (23 400 soit 11,2 %).

Barrie (-9 100 soit -7,1 %), Belleville (-5 800 soit -10,0 %) et Kitchener-Cambridge-Waterloo (-5 200 soit -1,6 %) affichaient des niveaux d’emploi largement inférieurs aux niveaux enregistrés en février 2020, avant la pandémie de COVID‑19.

Taux de chômage les plus faibles et les plus élevés dans les centres urbains

Le graphique 6 montre les RMR affichant les taux de chômage les plus faibles et les plus élevés au Canada en avril 2022.

Le graphique 6 est un graphique à barres.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0380-01 (données désaisonnalisées, moyenne mobile sur trois mois pour réduire la volatilité imputable à la petite taille de l’échantillon).

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En avril, Calgary (Alberta) présentait le taux de chômage le plus élevé au Canada (7,2 %), suivie de Saint John (Nouveau-Brunswick) (7,1 %) et de Barrie (7,1 %).

En avril, la ville de Québec (Québec) présentait le plus faible taux de chômage au Canada (2,5 %), suivie de Sherbrooke (Québec) (2,9 %) et de Belleville (3,1 %).

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Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active

Rapport sur le marché du travail (mars 2022) :

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