Tableau : Résumé des cas et des recommandations de 2019
No de dossier du Comité Nombre de recommandations Résumé du cas Recommandation Thème
2019-01 3 Ce cas porte sur le décès d’une femme de 86 ans des suites d’une hémorragie gastro-intestinale attribuable à un traitement au dabigatran et à une coagulopathie. La famille et le coroner investigateur ont soulevé des préoccupations quant à la médication prescrite.
  1. Ce cas devrait être utilisé à des fins pédagogiques pour sensibiliser les médecins et les pharmaciens aux dangers potentiels de la prise conjointe de vérapamil et de dabigatran.
  2. On rappelle aux médecins que les pharmaciens d’officine font partie intégrante de l’équipe de soins. Ils doivent donc porter attention à leurs alertes concernant les médicaments à haut risque.
  3. Les médecins doivent aussi se rappeler l’importance de suivre et de réévaluer étroitement les patients à qui ils prescrivent un médicament à haut risque afin de détecter les effets secondaires.
Usage des médicaments chez les personnes âgées
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2019-02 3 Ce cas était un renvoi obligatoire, donc il devait être examiné par le Comité puisqu’il s’agit d’un homicide. La victime, âgée de 91 ans, est décédée après une dispute avec un autre résident (résident A) du foyer de soins de longue durée.
  1. Tout incident survenant dans un foyer de soins de longue durée qui entraîne des blessures graves ou un décès doit rapidement faire l’objet d’une enquête.
  2. Si le personnel sait qu’un résident présente des problèmes de comportement qui exigent un encadrement qui va au-delà de ce que peut assurer l’établissement, mais que ce résident est en attente d’une évaluation en vue d’intégrer un milieu de soins spécialisés, il faut mettre en place les mesures de soutien adéquates en attendant son transfert.
  3. Tous les foyers de soins de longue durée de la province doivent avoir accès aux ressources du Projet ontarien de soutien en cas de troubles du comportement afin que le personnel puisse prodiguer des soins aux résidents atteints de démence.
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2019-03 2 Ce cas porte sur le décès d’une femme de 87 ans qui a été poussée par une autre personne résidant au même Foyer de soins de longue durée. Il s’agissait d’un renvoi obligatoire, donc le cas devait être examiné par le Comité puisqu’il s’agit d’un homicide.
  1. Le MSSLD devrait tenir compte de la « normalisation » de la violence au moment d’élaborer la Stratégie ontarienne en matière de démence.
  2. Il faudrait envisager d’augmenter le financement au titre des besoins élevés des foyers de soins de longue durée.
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2019-04 3 Ce cas était un renvoi obligatoire, donc il devait être examiné par le Comité puisqu’il s’agit d’un homicide. Il porte sur le décès d’un homme de 88 ans qui a subi une fracture de la hanche après avoir été poussé par un autre résident (résident A) du foyer de soins de longue durée.
  1. Le MSSLD devrait envisager, dans le processus d’élaboration d’une approche systémique relative aux symptômes comportementaux et psychologiques de la démence et aux comportements réactifs, de multiplier le nombre d’unités de soutien spécialisées dans les troubles du comportement non transitionnels dans les foyers de soins de longue durée à l’échelle de la province. Ces unités, qui interviennent spécifiquement auprès de personnes présentant des problèmes graves et persistants de comportement, devraient disposer des ressources et de l’effectif nécessaires et être composées de personnel formé.
  2. Il faudrait augmenter en continu les ressources pour former et sensibiliser le personnel et les médecins des foyers de soins de longue durée à la gestion des symptômes comportementaux et psychologiques de la démence ainsi que des comportements réactifs. Il faudrait aussi financer la hausse de l’effectif général (approche proactive) plutôt que de recourir au Fonds d’aide à la prestation de soins spéciaux (approche réactive).
  3. Il faut rappeler aux psychiatres spécialisés en gériatrie, lorsqu’ils interviennent auprès de patients qui présentent des signes complexes d’agression sexuelle masculine ou de désinhibition, d’envisager un traitement par antiandrogènes (ex. : acétate de cyprotérone ou progestérone) plutôt qu’une augmentation des médicaments psychiatriques ayant un effet sédatif.
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2019-05 4 Ce cas est celui d’une femme de 89 ans décédée d’une pneumonie par aspiration découlant d’un traumatisme contondant à la tête et aux épaules après être tombée du lève-personne qui servait à la déplacer dans le foyer de soins de longue durée où elle résidait. Il y avait divergence entre les différents récits des événements à l’origine de la blessure.
  1. On rappelle au personnel des foyers de soins de longue durée l’importance de remplir les documents le plus rapidement possible après un incident touchant la sécurité afin d’éviter le biais de rappel.
  2. Il faut respecter les procédures de sécurité et plans de soins des patients recommandés.
  3. L’équipement désuet ou non sécuritaire utilisé pour les transferts et les bains doit être examiné régulièrement et remplacé, au besoin.
  4. Il faut effectuer des rondes d’amélioration de la qualité multidisciplinaires pour examiner les blessures (expliquées ou non) et favoriser une culture de sécurité dans l’établissement.
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2019-06 0 Ce cas est celui d’une femme de 82 ans décédée des suites d’une fracture intertrochantérienne de la hanche droite subie lors d’une chute dans la maison de retraite où elle résidait dans le cadre d’un programme de foyers municipaux. La famille de la défunte a soulevé des préoccupations quant aux soins prodigués par l’établissement. s.o.

s.o.

2019-07 1 Ce cas est celui d’un homme de 88 ans atteint de démence et sujet à des comportements d’errance décédé à la suite d’une altercation avec un autre résident du foyer de soins de longue durée.
  1. Le MSSLD devrait évaluer la pertinence des chambres à quatre lits (surtout pour les résidents qui ont des troubles cognitifs) dans les foyers de soins de longue durée.
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2019-08 2 On a demandé au Comité d’examiner le cas d’une femme de 89 ans décédée des suites de complications de blessures subies dans le foyer de soins de longue durée où elle résidait. La famille et le coroner ont soulevé des préoccupations quant aux soins reçus.
  1. Le ministère de la Santé devrait envisager de réglementer la profession de préposé aux services de soutien à la personne (PSSP) afin d’établir un niveau de soins cohérent et uniforme.
  2. Les foyers de soins de longue durée sont invités à créer un environnement de travail où le personnel se sentira libre de parler ouvertement et honnêtement des problèmes et des erreurs afin de rectifier le tir.
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2019-09 0 Ce cas porte sur le décès d’un homme de 93 ans qui résidait dans un foyer de soins de longue durée. Le résident a été retrouvé mort dans son lit qui était en position horizontale, alors qu’il dormait habituellement avec la tête du lit relevée. Des préoccupations ont été soulevées quant au rôle de la position horizontale du lit dans le décès de l’homme. s.o.

s.o.

2019-10 3 Le défunt, un homme sourd et muet de 58 ans ayant une infirmité motrice cérébrale, résidait dans un foyer de soins de longue durée (FSLD). Il est décédé d’une sepsie en raison d’une péritonite attribuable à une perforation du tractus gastro-intestinal. Des préoccupations ont été soulevées concernant les soins prodigués au FSLD.
  1. On rappelle aux fournisseurs de soins des FSLD que les comportements réactifs requièrent l’adoption d’une approche réfléchie pour comprendre les facteurs de cause et de soulagement de façon organisée. Le « comportement réactif » est un diagnostic d’exclusion, une fois les autres causes éliminées. Les causes physiques sont souvent écartées chez les personnes ayant une déficience intellectuelle ou atteintes de démence.
  2. Lorsqu’un patient reçoit son congé de l’hôpital, il faut communiquer clairement les conclusions et recommandations relatives au traitement à la famille et à l’équipe de soins du FSLD. Il est important de discuter des recommandations avec le patient/résident ou son mandataire spécial, et de les soumettre à l’équipe de soins du FSLD en vue de l’établissement d’un plan de soins qui tient compte des conclusions de l’hôpital.
  3. Les équipes et unités de gestion des comportements à court terme ne peuvent pas pleinement répondre aux besoins des personnes ayant des problèmes de comportement chroniques. Les FSLD doivent être en mesure de fournir les soins appropriés à ces personnes et avoir les ressources nécessaires pour le faire.
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2019-11 4 Ce cas porte sur le meurtre d’une femme de 76 ans par son mari de 82 ans atteint de la maladie d’Alzheimer. Le mari est décédé peu de temps après d’une infection urinaire. Des préoccupations ont été soulevées quant aux soins prodigués à l’homme pour sa démence.
  1. Quand une personne est arrêtée par la police aux termes de la Loi sur la santé mentale, il faut remettre à l’hôpital qui l’accueille un résumé des motifs de son arrestation, tant pour tenir lieu de récit des événements que de preuve que le patient a été arrêté sous le régime de cette loi.
  2. Une progression des comportements agressifs chez les patients atteints de psychose en raison d’un trouble neurocognitif majeur est un facteur de risque connu de violence physique, de décision impulsive et possiblement de suicide ou d’homicide. Il est possible que le personnel hospitalier doive établir un diagnostic clair à l’admission et proposer un plan de traitement efficace avant le retour sécuritaire du patient au foyer.
  3. Pour les transitions à haut risque entre l’hôpital et un foyer, il importe de maintenir une bonne communication et d’établir un plan de traitement clair.
  4. Les patients atteints de démence et leur famille devraient pouvoir obtenir rapidement et facilement un lit de répit en cas de crise, soit dans les 24 à 48 heures.
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2019-12 0 Ce cas porte sur le décès d’une femme de 92 ans après une chute dans le foyer de soins de longue durée où elle résidait. La famille de la défunte a soulevé des préoccupations quant à la surveillance et au transfert à l’hôpital. s.o. s.o.
2019-13 1 Ce cas porte sur le décès d’un homme de 84 ans (résident A) après avoir été poussé par une femme de 82 ans (résidente B) ayant des antécédents de comportements réactifs qui habitait dans le même foyer de soins de longue durée. Il s’agissait d’un renvoi obligatoire, donc il devait être examiné par le Comité puisqu’il s’agit d’un homicide.
  1. Les foyers de soins de longue durée doivent avoir en place un processus de surveillance et de signalement des comportements violents. Ce processus devrait prévoir un examen obligatoire par une équipe multidisciplinaire composée de fournisseurs de services de soutien spécialisés.
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2019-14 0 Le cas est celui d’un homme de 91 ans décédé d’un choc septique attribuable à une pneumonie par aspiration et à une ostéomyélite. Le défunt utilisait un corset lombaire pour traiter une fracture vertébrale instable. Des préoccupations ont été soulevées quant au rôle joué par le corset dans le décès de l’homme. s.o. s.o.
2019-15 4 Ce cas est celui d’une femme de 95 ans ayant des antécédents d’ostéoporose et de cardiopathie artérioscléreuse décédée d’une bronchopneumonie bilatérale aiguë compliquée par des fractures fémorales distales obliques. L’étiologie des fractures est inconnue. La famille de la défunte a soulevé des préoccupations concernant les soins prodigués par le foyer de soins de longue durée et l’enquête de police sur le décès.
  1. Un service de radiographie mobile devrait être accessible en tout temps dans les foyers de soins de longue durée de la province, y compris la fin de semaine.
  2. On rappelle aux cliniciens et au personnel des foyers de soins de longue durée le risque de fracture par une force de traction minimale chez les personnes atteintes d’ostéoporose, même si elles ne sont pas dans une position de mise en charge.
  3. Les cliniciens doivent utiliser l’échelle de risque de fracture prévue dans l’évaluation du RAI-MDS pour cibler les résidents présentant un haut risque de fracture.
  4. Les chercheurs en médecine doivent saisir ici l’occasion d’étudier les fractures découlant de traumas mineurs et les fractures pour lesquelles il n’y a ni blessure apparente ni trauma minimal.
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2019-16 6 Ce cas est celui d’une femme de 79 ans habitant un foyer de soins de longue durée admise dans un hôpital local avec des comportements réactifs. Traitée avec plusieurs médicaments psychiatriques, elle est décédée subséquemment d’une aspiration, avec pour facteur contributif une grave démence vasculaire mixte. Des problèmes concernant la toxicité de multiples médicaments psychiatriques, le bilan comparatif des médicaments, le traitement des comportements réactifs et la confidentialité du patient ont été recensés.
  1. Les fournisseurs de soins de santé sont invités à développer et à mettre en place un système d’accès contrôlé pour les médicaments « au besoin » (PRN). Le médicament pourrait par exemple être accessible uniquement selon l’ordonnance ou nécessiter l’approbation de plus d’un fournisseur lorsque les doses PRN sont administrées.
  2. Un électrocardiogramme (ECG) devrait être prévu pour tous les patients admis à l’hôpital qui prennent des médicaments allongeant l’intervalle QT et les cliniciens et pharmaciens devraient s’informer et communiquer davantage entre eux à propos de ce type de médicament et du risque accru d’arythmie qu’il pose. Les pharmaciens devraient envisager d’examiner les algorithmes du QT long chez les patients.
  3. Il faudrait envisager une approche graduelle ou rationnelle pour la prescription et la posologie des médicaments pour les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence (SDPD).
  4. L’hôpital concerné devrait faire une vérification du dossier pour revoir les soins prodigués à la défunte.
  5. Les hôpitaux devraient envisager :
    • d’admettre les patients gériatriques présentant des troubles du comportement au service psychiatrique ou dans un service spécialisé;
    • d’accroître le financement pour la formation du personnel infirmier qui ne travaille pas en gérontopsychiatrie (e.x. : formation P.I.E.C.E.S. pour les services non psychiatriques);
    • d’accroître le financement pour les gardiens et accompagnateurs de patients ayant des comportements réactifs;
    • de voir à ce que les unités de comportement psychiatrique gériatrique spécialisées (comme les lits pour les soins tertiaires) limitent les admissions pour trouble de comportement dans les services de médecine.
  6. Il faut rappeler aux fournisseurs de soins de santé leur obligation de confidentialité envers les patients, selon la Loi de 2004 sur la protection des renseignements personnels sur la santé (LPRPS), surtout s’ils utilisent des appareils de communication personnels et les réseaux sociaux.
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2019-17 2 Ce cas a été soumis au Comité après que des préoccupations ont été soulevées concernant le processus de mise en congé de l’hôpital et la capacité du défunt de 83 ans à reprendre une vie autonome malgré les inquiétudes exprimées par sa famille.
  1. L’hôpital concerné devrait envisager de demander à un éthicien de participer aux discussions avec la famille sur la capacité et le consentement.
  2. Au moment d’aiguiller un patient qui obtient son congé (ex. : vers le RLISS), il faudrait vérifier l’exactitude des renseignements, comme les coordonnées, le consentement et l’aiguillage, si le client est déclaré apte et a demandé à ce que la famille soit exclue du processus. En s’attardant à ces détails, on peut éviter de retarder la prestation des services et une atteinte à la vie privée.
Détermination de la capacité et consentement au traitement ou ordre de ne pas réanimer
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2019-18 4 Ce cas est celui d’un homme de 82 ans décédé des suites d’une blessure subie après avoir chuté d’un fauteuil releveur inclinable électrique. Les fonctions cognitives de l’homme avaient commencé à décliner, et on croit qu’il aurait appuyé par mégarde sur le mauvais bouton du dispositif de contrôle de la chaise.
  1. Il faut rappeler au personnel et à la famille que si l’on observe un changement dans l’état cognitif d’un résident qui se sert d’un appareil fonctionnel électrique et qu’il n’est plus sécuritaire pour lui de l’utiliser de façon autonome, il faudrait lui retirer le dispositif de contrôle ou le ranger sous clé.
  2. Il faudrait signaler à Santé Canada les circonstances du décès et le rôle qu’y a joué le fauteuil releveur inclinable.
  3. Santé Canada devrait revoir la classification des fauteuils releveurs inclinables électriques, surtout lorsqu’ils sont utilisés comme appareil fonctionnel.
  4. Santé Canada devrait encourager les fabricants de fauteuil inclinables/releveurs à modifier le dispositif de contrôle ou à installer un mécanisme pour prévenir l’activation accidentelle. Un mécanisme de verrouillage devrait être accessible sur tous les appareils de ce type.
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2019-19 3 Ce cas était un renvoi obligatoire, donc il devait être examiné par le Comité puisqu’il s’agit d’un homicide. La victime, âgée de 92 ans, est décédée après une dispute avec un autre résident (résident B) du foyer de soins de longue durée.
  1. Le foyer de soins de longue durée concerné devrait examiner les circonstances ayant mené au décès, notamment la façon dont il intervient lors d’incidents de violence et les signale à la police.
  2. Le foyer de soins de longue durée devrait envisager d’inclure tous les membres de l’équipe de soins (médecin traitant, infirmière autorisée de la catégorie spécialisée, spécialiste/consultant externe en comportement, etc.) dans l’évaluation des résidents ayant des comportements réactifs.
  3. Le foyer de soins de longue durée devrait envisager d’élaborer un protocole pour les résidents ayant des comportements violents qui comprend un examen médical complet dans les moindres délais.
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2019-20 2 Ce cas est celui d’une femme de 98 ans décédée d’une bactériémie découlant d’un carcinome squameux nécrosant. Des préoccupations ont été soulevées par la famille de la défunte concernant la qualité des soins de la plaie.
  1. Les foyers de soins de longue durée devraient interdire aux fournisseurs de soins privés de prodiguer des soins directs aux résidents.
  2. Les foyers de soins de longue durée devraient veiller à ce que les soins des plaies et de la peau soient exclusivement prodigués par des membres d’une profession réglementée qui font partie de son effectif.
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2019-21 4 Ce cas porte sur le décès d’un homme de 77 ans des suites de complications d’une démence avancée. La famille et le coroner investigateur ont soulevé des préoccupations concernant la gestion des comportements et le niveau de soins fourni aux personnes atteintes de démence, particulièrement dans les maisons de retraite.
  1. Il faut rappeler aux fournisseurs de soins de santé qu'il doit y avoir un seuil de consultation et d'admission bas pour les personnes âgées fragiles qui vont souvent à l’urgence. Si ces personnes reçoivent leur congé de l’hôpital, il faut élaborer un plan de soins complets en consultation avec l’équipe de soins.
  2. Il faut rappeler aux fournisseurs de soins actifs la différence de niveaux de soins entre les maisons de retraite et les foyers de soins de longue durée.
  3. Les fournisseurs de soins actifs doivent connaître la liste de Beers où figurent les médicaments potentiellement inappropriés pour les personnes âgées.
  4. Il est recommandé de revoir les indications et les dangers des agents anticholinergiques chez les personnes âgées fragiles, en portant une attention particulière au score obtenu pour le fardeau anticholinergique. Il faut surtout limiter, voire éviter, les médicaments du groupe benztropine pour les personnes âgées. Si ce type de médicament est utilisé, ce doit être chez des patients plus jeunes, dans le cas de troubles du mouvement liés aux médicaments cliniquement significatifs, en prenant soin de bien consigner la posologie.
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Usage des médicaments chez les personnes âgées
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2019-22 0 Ce cas a été soumis au Comité en raison de soupçons de maltraitance à l’égard du défunt, un homme de 82 ans. s.o.

s.o.

2019-23 1 Ce cas porte sur le décès d’un homme de 63 ans à la suite d’une altercation avec une autre personne résidant dans la même maison de retraite, qui donne des soins de soutien à des adultes ayant des besoins particuliers. Le mode de décès est indéterminé. On a demandé au Comité d’examiner les circonstances entourant le décès.
  1. Tous les établissements qui fournissent des soins aux personnes atteintes de démence devraient avoir accès aux équipes et au soutien en psychiatrie gériatrique du Projet ontarien de soutien en cas de troubles du comportement.
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2019-24 3 Ce cas porte sur le décès d’une femme de 79 ans atteinte de démence qui habitait dans l’unité de sécurité du foyer de soins de longue durée. La femme a fait une chute mortelle de la fenêtre de sa chambre du troisième étage. On a demandé au Comité d’examiner les circonstances du décès.
  1. Tous les foyers de soins de longue durée de la province devraient avoir facilement et rapidement accès aux équipes et au soutien en psychiatrie gériatrique du Projet ontarien de soutien en cas de troubles du comportement pour les aider dans les soins aux résidents dont la démence entraîne des problèmes de comportement complexes.
  2. Il est recommandé aux foyers de soins de longue durée de la province de faire une vérification de la sécurité et de la conformité des fenêtres et portes, et de répéter l’exercice annuellement.
  3. On rappelle aux médecins qui travaillent dans les foyers de soins de longue durée que les personnes âgées atteintes de démence sont susceptibles de développer un syndrome sérotoninergique avec l’âge, même si elles ont démontré une tolérance à des doses de médicaments psychiatriques par le passé. Le risque de développer ce syndrome augmente en fonction du nombre de médicaments sérotonergiques prescrits.
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2019-25 3 Ce cas porte sur le décès d’une femme de 90 ans des complications d’une fracture de l’humérus subie après être tombée de son lit dans un foyer de soins de longue durée. Des préoccupations ont été soulevées quant à la qualité des soins prodigués et à l’utilisation de dispositifs de sécurité.
  1. Lorsqu’une hausse du nombre de chutes – réelles ou évitées de justesse – est observée, ce devrait être le signe qu’il faut procéder à un examen médical, dont un examen exhaustif des médicaments susceptibles d’accroître le risque pour le patient et des analyses en laboratoire pour chercher les causes de cette hausse des chutes et de l’agitation.
  2. Les admissions dans les foyers de soins de longue durée donnent l’occasion de procéder à une revue exhaustive des médicaments et d’en déprescrire, lorsque c’est possible.
  3. Les mesures d’urgence en cas de panne devraient prévoir un téléphone fonctionnel pour communiquer avec les services médicaux d’urgence. Tous les employés devraient connaître l’adresse de l’établissement, et celle-ci devrait être affichée à différents endroits à l’intérieur.
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2019-26 2 Ce cas porte sur le décès d’une femme de 98 ans des complications liées à la démence alors qu’elle habitait dans un foyer de soins de longue durée. Ce cas a été soumis au Comité puisque des préoccupations ont été soulevées quant aux soins reçus par la résidente, particulièrement en ce qui a trait à son régime alimentaire.
  1. On rappelle aux fournisseurs de soins l’importance d’une évaluation multidisciplinaire lorsque surviennent des changements dans l’état de santé.
  2. On rappelle aussi aux fournisseurs de soins à quel point il est important de maintenir une alimentation adéquate malgré les changements d’état de santé et de milieu.
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2019-27 4 La défunte est une femme sourde et muette de 64 ans atteinte de schizophrénie et ayant le diabète qui était confinée à son lit. Des préoccupations ont été soulevées, car il est évident qu’il s’est écoulé un certain moment avant que la femme obtienne des soins d’urgence.
  1. On rappelle au personnel infirmer et aux médecins que lorsque l’état de santé d’un résident d’un foyer de soins de longue durée change, une évaluation complète est requise pour diagnostiquer et traiter tout problème médical sous-jacent. Cette évaluation doit être consignée dans un format normalisé, comme le modèle « SOAP ».
  2. Lorsque l’état de santé d’un résident se dégrade de façon inexpliquée et que celui-ci avait consenti à ce que son état soit examiné et traité de façon active, une évaluation complète rapide ou le recours immédiat aux services d’urgence (9‑1‑1) est requis.
  3. L’utilisation d’un outil normalisé pour la communication entre le personnel infirmier et les médecins (ex.. : SBAR) est recommandée dans les foyers de soins de longue durée.
  4. L’Ordre des médecins et chirurgiens de l’Ontario est invité à rédiger un article sur ce cas axé sur la communication et la documentation entre les médecins, le personnel infirmier et les autres membres de l’équipe soignante, et à le publier dans Dialogue.
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