Introduction

Au cours du prochain quart de siècle, la population de l’Ontario devrait augmenter considérablement, ce qui aura des répercussions importantes sur l’économie et la prestation des services publics. Les tendances démographiques de l’Ontario diffèrent à bien des égards de celles d’autres territoires développés sur le plan économique dans le monde. La province accueille chaque année un nombre plus élevé de migrants internationaux comparativement à d’autres territoires, ce qui se traduit par une croissance démographique plus rapide. Les jeunes migrants qui s’installent en Ontario assurent la croissance de la population en âge de travailler et contribuent à ralentir le vieillissement de la population. Toutefois, comme la plupart des nouveaux migrants internationaux s’installent dans les régions métropolitaines, les perspectives démographiques sont différentes d’une région à l’autre de la province.

On décèle les tendances à long terme suivantes quant aux perspectives démographiques de l’Ontario :

  1. poursuite de la croissance rapide de la population;
  2. croissance démographique attribuable aux immigrants et aux résidents non permanents; 
  3. concentration de la croissance démographique dans les régions métropolitaines;
  4. augmentation du nombre de personnes de 65 ans et plus et de l’âge de ces personnes.

Les perspectives démographiques découlent des plus récentes projections démographiques publiées par le ministère des Finances de l’Ontariofootnote 1. Ces projections reposent sur des hypothèses qui tiennent compte des tendances antérieures dans tous les courants migratoires et de l’évolution continue des tendances à long terme ayant trait à la fécondité et à la mortalité. Les projections contenues dans le présent rapport s’appuient sur le scénario de référence, ou le scénario de croissance modérée, que l’on juge plus susceptible de se concrétiser si les tendances récemment observées se maintiennent. D’autres scénarios sont également examinés.

Perspectives démographiques de l’Ontario : quatre tendances à long terme

i. Poursuite de la croissance rapide de la population

Depuis 1971, la population de l’Ontario a doublé. Entre 1971 et 2023, elle est passée de 7,8 millions à 15,6 millions de personnes, soit une augmentation de 1,3 % en moyenne, ou de 149  000 personnes, par année. La part de la population canadienne que représente l’Ontario a également progressé, passant de 35,7 % en 1971 à 38,9 % en 2023.

La croissance de la population provinciale s’est accélérée au cours des dernières années, s’établissant à 303 000 (2,0 %) en 2021-2022 et à 463 000 (3,1 %) en 2022-2023. Cet accroissement est beaucoup plus rapide que la croissance annuelle moyenne de 158  000 (1,1 %) observée pendant la décennie précédente (2011 à 2021) et plus rapide que dans la plupart des autres territoires. La population de la province a augmenté plus rapidement en raison d’une hausse de l’immigration et de la croissance rapide du nombre de résidents non permanents.

Personnes traversant la route en ville

Graphique 1.1 : Taux de croissance récente de la population de certains pays et de l’Ontario

Description accessible du graphique 1.1

On prévoit que la population de l’Ontario continuera d’augmenter rapidement à court terme, mais que cette croissance ralentira, avec une hausse de 413 000 (2,6 %) en 2023-2024, de 331 000 (2,1 %) en 2024-2025 et de 276 000 (1,7 %) en 2025-2026. Le ralentissement du rythme de croissance de la population jusqu’en 2026 correspond à un retour prévu à des augmentations annuelles plus normales du nombre de résidents non permanents par rapport à la croissance record actuelle.

Après 2026 et à long terme, on s’attend à ce que, sous la poussée de l’immigration, la population de l’Ontario continue d’afficher une croissance significative. Le rythme de croissance devrait ralentir quelque peu à long terme, passant de 1,4 % en 2026-2027 à 1,3 % d’ici 2045-2046. Toutefois, le nombre de personnes devrait augmenter progressivement au fil du temps, passant de 227 000 en 2026-2027 à 271 000 par an d’ici 2045-2046. La population de la province devrait passer de 15,6 millions de personnes en 2023 à 21,7 millions en 2046, ce qui représente une hausse de 6,1 millions de personnes (39 %) au cours des 23 prochaines années.

Graphique 1.2 : Taux de croissance de la population de l’Ontario

Description accessible du graphique 1.2

ii. Croissance démographique attribuable aux immigrants et aux résidents non permanents

La part de la croissance démographique annuelle découlant de l’accroissement naturel, c’est-à-dire le nombre de naissances moins le nombre de décès, diminue depuis les 50 dernières années. Les faibles taux de fécondité, le vieillissement de la population et la hausse de la migration internationale ont contribué à faire augmenter l’apport du solde migratoire à la croissance démographique de la province. Le solde migratoire en Ontario est la somme de tous les flux migratoires provinciaux entrants moins les flux migratoires sortants au cours d’une période donnée, y compris les migrants internationaux et interprovinciaux. 

Dans les années 1970, environ le tiers de la croissance démographique était attribuable au solde migratoire, et les deux tiers, à l’accroissement naturel. La situation s’est renversée. Au cours des 10 années précédant la pandémie de COVID-19, l’accroissement naturel représentait 28 % de la croissance démographique en Ontario et le solde migratoire, 72 %.

Graphique 1.3 : Accroissement naturel et migration nette en Ontario

Description accessible du graphique 1.3

Cette tendance devrait se poursuivre pendant la période de projection, soit d’ici 2046, car on prévoit que les taux de fécondité demeureront faibles et que le vieillissement de la population se poursuivra. Au cours de cette même période, on prévoit que 17 % de la croissance démographique de l’Ontario sera attribuable à l’accroissement naturel et que le solde migratoire demeurera la principale source de cette croissance (83 %).

La migration internationale est de loin le principal moteur du solde migratoire. Alors que les migrations interprovinciales fluctuent entre des périodes de gains nets et de pertes nettes, la migration internationale assure en revanche un afflux relativement régulier de jeunes migrants. L’immigration est généralement la composante la plus importante du solde migratoire, mais, en 2022-2023, elle a été dépassée par l’augmentation nette du nombre de résidents non permanents.

Immigrants

En 2022-2023, 199 000 immigrants se sont établis en Ontario, représentant 43 % de toutes les personnes ayant immigré au Canada. Ce nombre est supérieur à l’ensemble de la population de l’Île-du-Prince-Édouard (174 000) et au nombre de résidents de la ville de Burlington (194 000). Ce niveau d’immigration est presque deux fois plus important que celui des années 2010, lorsque l’Ontario accueillait en moyenne 112 000 immigrants par an.

Atterrissage d'un avion sur la piste d'un aéroport

Les niveaux d’immigration plus élevés dans la province découlent de la forte augmentation des objectifs fédéraux en matière d’immigration au Canada au cours de la dernière décennie, qui sont passés de 253 000 en 2013 à 465 000 en 2023. Selon le plan fédéral, les niveaux d’immigration au pays devraient encore s’accroître pour atteindre 500 000 d’ici 2025, soit presque le double des chiffres enregistrés depuis 2013. Cette forte augmentation des objectifs annuels en matière d’immigration est l’un des principaux moteurs de l’importante croissance démographique à long terme prévue pour l’Ontario.

Pour l’horizon de projection jusqu’en 2046, l’immigration annuelle vers l’Ontario devrait demeurer élevée et augmenter graduellement à mesure que la population de la province s’accroît. Au cours des 23 prochaines années, on prévoit que plus de 5,4 millions de nouveaux immigrants s’établiront en Ontario.

Graphique 1.6 : Immigration vers l’Ontario

Description accessible du graphique 1.6

Groupe diversifié de personnes souriantes

Résidents non permanents

En 2022-2023, le nombre de résidents non permanents vivant en Ontario est passé de 682 000 à 987 000, soit un bond de 305 000 ou 45 %, en seulement 12 mois. Cette augmentation record fait suite à une hausse nette de 101 000 en 2021-2022, qui était aussi historiquement très élevée. Par le passé, le nombre de résidents non permanents dans la province augmentait à un rythme plus lent, avec une hausse nette moyenne de 21 000 par an au cours des deux décennies précédant 2021.

Graphique 1.8 : Résidents non permanents en Ontario

Description accessible du graphique 1.8

La plupart des résidents non permanents en Ontario sont titulaires d’un permis de travail ou d’études, une faible proportion d’entre eux étant des personnes demandeuses d’asile (9 %) ou faisant partie d’autres catégories (3 %). La plus grande proportion est constituée d’étudiants étrangers (45 %). Environ deux tiers de ces étudiants sont titulaires d’un permis d’études uniquement et un tiers, d’un permis d’études et de travailfootnote 2. Les étudiants participant à un programme d’éducation coopérative représentent la majorité de ceux qui possèdent à la fois un permis d’études et un permis de travail.

Les résidents non permanents qui sont titulaires d’un permis de travail ne représentent que 43 % du total, mais plus de la moitié d’entre eux sont liés d’une manière ou d’une autre à la catégorie des étudiants étrangers, y compris les titulaires d’un permis de travail postdiplôme, leurs conjoints et les conjoints des étudiants étrangers actuels.

Graphique 1.9: Composition de la population de résidents non permanents en Ontario

Description accessible du graphique 1.9

L’augmentation rapide du nombre de résidents non permanents avant et après la pandémie est due à de multiples facteurs, dont les suivants :

  • un système d’immigration en mutation qui cible de plus en plus les candidats ayant des diplômes canadiens et une expérience professionnelle au Canada;
  • une forte demande de la part d’étudiants étrangers désireux d’étudier en Ontario;
  • la hausse du nombre d’étudiants étrangers dans les établissements d’enseignement de l’Ontario;
  • des cohortes de plus en plus importantes d’étudiants étrangers diplômés devenant admissibles à un permis de travail postdiplôme;
  • la demande croissante de la part d’employeurs désirant embaucher des travailleurs étrangers temporaires;
  • l’augmentation subite du nombre de demandeurs d’asile au Canada.

En outre, les mesures spéciales prises en faveur de l’Ukraine ont contribué aux dernières hausses. Depuis la fin du mois de mars 2022, près de 300 000 Ukrainiennes et Ukrainiens sont arrivés au Canada dans le cadre de l’Autorisation de voyage d’urgence Canada-Ukraine (AVUCU), environ la moitié d’entre eux s’étant installés temporairement en Ontario.

Compte tenu de l’impact que ces facteurs devraient continuer d’avoir sur le nombre de résidents non permanents dans la province, on prévoit toujours enregistrer des augmentations nettes à court terme, mais à un rythme décroissant. Au début de l’année 2024, le gouvernement fédéral a annoncé un plafonnement pour une période de deux ans de l’admission de certains types d’étudiants étrangers, ainsi que d’autres mesures visant à ralentir la hausse de la population des résidents non permanents au Canadafootnote 3. Les projections à court terme pour l’Ontario témoignent de cette baisse significative, passant d’une augmentation nette de 265 000 en 2023-2024 à 145 000 en 2024-2025 et 75 000 en 2025-2026. À long terme et compte tenu de l’expiration des permis AVUCU à moyen terme, la hausse moyenne entre 2026 et 2046 devrait être de 15 000 par an.

Étudiants marchant en direction de l'université

iii. Concentration de la croissance démographique dans les régions métropolitaines

La croissance démographique de la province est de plus en plus alimentée par la migration internationale. Les immigrants s’établissent principalement dans la région du grand Toronto (RGT) et les résidents non permanents ont également tendance à vivre dans les grandes villes. Il en résulte une croissance démographique relativement plus forte dans les régions métropolitaines de la province, en particulier dans la RGT et les régions métropolitaines de recensement (RMR) du Sud de l’Ontario. 

Alors que 18 % de la population de l’Ontario vit en dehors des 16 RMR, seulement 7 % de la croissance de la population provinciale au cours des 20 dernières années s’est produite en dehors des RMR. De 2002 à 2022, la population vivant à l’extérieur des RMR a augmenté de 9 %, soit 222 000 résidents. En revanche, il s’est ajouté 2,8 millions de résidents dans les 16 RMR au cours de ces deux décennies, soit une croissance de 29 %. Cette dichotomie devrait perdurer.

Vue aérienne d’une ville de l’Ontario

En plus d’alimenter la croissance démographique, l’afflux annuel de jeunes migrants internationaux dans les régions métropolitaines de l’Ontario a ralenti le vieillissement de leur population. Comme quatre nouveaux arrivants sur cinq en Ontario ont moins de 40 ans, la structure par âge des régions privilégiées par les migrants internationaux est comparativement plus jeune.

Graphique 1.11 : Proportion de personnes âgées par division de recensement

Description accessible du graphique 1.11

Étant donné que la structure par âge des régions métropolitaines est plus jeune, l’accroissement naturel de ces régions diminue plus lentement, ce qui s’ajoute au rythme relativement plus rapide de croissance de la population due à la migration. En 2021-2022, seulement 19 des 49 divisions de recensement de la province ont affiché un accroissement naturel positif (plus de naissances que de décès), comparativement à 30 divisions il y a 20 ans. La plupart des divisions de recensement qui continuent à enregistrer plus de naissances que de décès sont situées dans la région élargie du Golden Horseshoe.

Graphique 1.12 : Accroissement naturel par division de recensement

Description accessible du graphique 1.12

Cette dichotomie des tendances démographiques au fil du temps entre les régions de la province a entraîné une concentration de l’accroissement démographique dans les zones métropolitaines de l’Ontario, un phénomène qui devrait perdurer. Néanmoins, malgré la structure d’âge plus vieille dans de nombreuses régions rurales et du Nord, la croissance démographique se poursuit dans ces régions, mais à un rythme plus lent que dans les zones métropolitaines. Cette croissance est attribuable aux migrants qui proviennent du reste de la province et à une partie de la migration internationale. En 2021-2022, les 49 divisions de recensement ont connu une croissance démographique, une tendance qui devrait aussi se poursuivre jusqu’en 2046.

Perspectives démographiques régionales

La population de la RGT devrait augmenter de 41 % entre 2023 et 2046, ce qui représente 3,1 millions de personnes de plus, pour un total de 10,5 millions d’habitants. Cette croissance est légèrement plus rapide que celle de l’ensemble de la province (+39 %). Selon les projections, c’est dans la région que se produira plus de la moitié de la croissance de la population provinciale au cours de la période. On prévoit que, d’ici 2046, 49 % de la population de l’Ontario habitera dans la RGT, une hausse par rapport aux taux de 46 % et de 48 % enregistrés en 2006 et en 2023, respectivement.

Le Centre de l’Ontario, qui compte sept des 16 RMR, devrait être la région de la province qui connaît la croissance la plus rapide, avec une augmentation de 43 %, passant d’une population de 3,4 millions en 2023 à 4,9 millions de personnes en 2046.

De 2023 à 2046, on prévoit que l’accroissement démographique dans l’Est et le Sud-Ouest de l’Ontario sera un peu plus rapide que dans le reste de la province. Dans la région de l’Est, la population devrait augmenter de 783 000 personnes, ou 39 %, pendant la période, le nombre d’habitants passant de 2,0 millions en 2023 à 2,8 millions d’ici 2046. La population de la région du Sud-Ouest de l’Ontario devrait augmenter de 665  000 personnes, ou 36 %, passant de 1,8 million à 2,5 millions de personnes.

Les tendances en matière d’accroissement démographique dans le Nord ont beaucoup changé au cours des dernières années, en raison surtout de l’augmentation rapide du nombre de résidents non permanents qui y vivent et du nombre accru d’immigrants participant au nouveau Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales et du Nord. On prévoit que la population de cette région augmentera de 104 000 personnes, ou 12 %, pour passer de 837  000 personnes en 2023 à 941  000 d’ici 2046. À l’intérieur de la région du Nord, le Nord-Est devrait voir sa population s’accroître de 83 000 personnes, ou 14 %, passant de 593  000 à 676  000 personnes. Dans la région du Nord-Ouest, on prévoit aussi que la population affichera une légère croissance de 21 000 personnes, ou 9 %, le nombre d’habitants passant de 244 000 à 265  000.

Graphique 1.14 : Projections de la population dans les régions

Description accessible du graphique 1.14

iv. Augmentation du nombre de personnes âgées de 65 ans et plus et vieillissement de ce groupe

Le vieillissement de la population en Ontario est le résultat des faibles taux de fécondité, de l’augmentation de l’espérance de vie, ainsi que du vieillissement des grosses cohortes de baby-boomers. Ce vieillissement se produit à un rythme plus lent que dans de nombreux autres territoires développés, en raison de l’importance de la migration internationale vers la province. Néanmoins, le nombre de personnes âgées devrait continuer à s’accroître rapidement jusqu’à la fin des années 2020 et au cours des années 2030. Parallèlement, le vieillissement des baby-boomers se traduira par une proportion croissante de personnes plus âgées dans le groupe des 65 ans et plus.

Les baby-boomers, nés entre 1946 et 1965, ont maintenant entre 59 et 78 ans. Les plus grosses cohortes sont nées au début des années 1960, le taux de fécondité en Ontario atteignant alors un sommet de 3,8 enfants par femme. Après le baby-boom, les taux de fécondité ont baissé rapidement pendant le reste des années 1960 et au cours des années 1970, s’établissant sous le seuil de remplacement des générations de 2,1 enfants par femme en 1972. Entre la fin des années 1970 et la fin des années 2000, le taux de fécondité global en Ontario a été assez stable, se situant entre 1,45 et 1,65. Toutefois, de nouvelles baisses ont été observées au cours de la dernière décennie, avec 1,27 enfant par femme en 2022.

Personnes âgées faisant du yoga dans un parc

Le taux de fécondité ne reviendra probablement pas aux niveaux élevés observés dans les années 1950 et au début des années 1960. On suppose qu’il augmentera légèrement pour atteindre 1,50 enfant par femme d’ici 2046. Étant donné que le taux de fécondité chez les jeunes femmes est maintenant très bas, il y a moins de chances qu’il subisse d’autres baisses marquées à l’avenir. Par ailleurs, la fécondité chez les femmes âgées de 30 ans et plus est susceptible de continuer à augmenter lentement, ce qui contribuera à la légère hausse prévue de l’indice synthétique de fécondité.

Graphique 1.15 : Fécondité en Ontario

Description accessible du graphique 1.15

La longévité accrue contribue également à la plus grande part qu’occupent les personnes âgées au sein de la population. Par exemple, au cours des 30 dernières années, l’espérance de vie à la naissance chez les hommes de la province est passée de 75,1 ans en 1992 à 79,6 ans en 2022, soit un gain total de 4,5 ans. L’espérance de vie à la naissance chez les femmes de l’Ontario a crû plus lentement au cours de la même période, passant de 81,1 ans à 84,1 ans, soit un gain total de 3,0 ans.

Au cours des dernières années, le rythme d’augmentation de la longévité a ralenti en raison de la COVID‑19, d’une mortalité élevée causée par des surdoses d’opioïdes et d’une baisse des gains provenant de l’amélioration de la survie aux maladies cardiaques. Néanmoins, l’espérance de vie devrait continuer d’augmenter à l’avenir, mais à un rythme plus lent que par le passé. Selon les projections, cette augmentation sera attribuable à l’amélioration continue des taux de survie à des cancers. D’ici 2046, on prévoit que l’espérance de vie à la naissance sera de 84,3 ans chez les hommes et de 87,6 ans chez les femmes.

Graphique 1.16 : Espérance de vie en Ontario

Description accessible du graphique 1.16

Au cours des 50 dernières années, la baisse du taux de fécondité, l’accroissement de l’espérance de vie et le vieillissement de la génération du baby-boom ont entraîné le vieillissement de la population. En 2016, pour la toute première fois, le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus en Ontario a dépassé le nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans. Les enfants représentent maintenant moins de 15 % de la population de la province, comparativement à 28 % en 1971. En revanche, la part de la population provinciale qu’occupent les aînés a atteint un sommet de 18 %, alors qu’elle était de 8 % en 1971.

Plus récemment, la hausse des niveaux de migration internationale a modifié le profil d’âge de la population de l’Ontario. Plus particulièrement, les cohortes d’âge les plus nombreuses dans la province ne sont plus celles des baby-boomers (aujourd’hui au début de la soixantaine). En 2023, les plus grandes cohortes d’âge de l’Ontario se situaient au milieu de la vingtaine et étaient composées de plus d’un quart de résidents non permanents (voir le graphique 1.10) et d’une proportion importante d’immigrants. Les nouveaux résidents permanents (immigrants) vieilliront avec le temps, comme le reste de la population, et deviendront un jour des personnes âgées. Toutefois, la population sans cesse croissante de résidents non permanents dans la province (1,5 million d’ici 2026) restera un groupe renouvelable de résidents à des âges plus jeunes. Grâce à eux notamment, le profil d’âge de la population provinciale ne vieillira pas aussi rapidement que ce qui se produira dans de nombreuses autres économies développées.

Graphique 1.17 : Pyramide des âges de la population de l’Ontario

Description accessible du graphique 1.17

Perspectives relatives au profil d’âge de la population de l’Ontario

Au cours de la période de projection allant jusqu’en 2046, le vieillissement de la population devrait se poursuivre en Ontario, mais à un rythme plus lent que celui qu’on a observé au cours des deux dernières décennies.

Graphique 1.18 : Répartition des âges de la population de l’Ontario

Description accessible du graphique 1.18

Le nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans devrait augmenter légèrement au cours de la période de projection, passant de 2,3 millions en 2023 à 3,3 millions d’ici 2046. La part des enfants dans la population devrait diminuer dans un premier temps, passant de 14,9 % en 2023 à 14,4 % d’ici 2026, puis augmenter lentement pour atteindre 15,4 % d’ici 2046.

Le nombre d’Ontariennes et d’Ontariens âgés de 15 à 64 ans devrait passer de 10,4 millions en 2023 à 14,0 millions d’ici 2046. Selon les projections, la part de ce groupe d’âge dans la population totale diminuera lentement pendant la majeure partie de la période de projection, passant d’un sommet de 66,9 % en 2024 à 64,0 % d’ici 2038, et augmentera lentement par la suite pour s’établir à 64,4 % d’ici 2046. Dans l’ensemble, la proportion d’Ontariennes et d’Ontariens âgés de 15 à 64 ans devrait rester plus élevée qu’au début des années 1970.

On prévoit que le taux de croissance de la population âgée de 15 à 64 ans diminuera rapidement dans un premier temps pour se situer en moyenne à 0,8 % par an à la fin des années 2020, un rythme de changement similaire à celui qui a été observé au cours des années 2010. Par la suite, lorsque les petits-enfants des baby-boomers atteindront l’âge de 15 ans et que les fortes migrations internationales se poursuivront, le rythme de croissance annuelle du groupe des 15 à 64 ans devrait s’accélérer pour atteindre 1,3 % en 2045-2046.

Graphique 1.19 : Variation projetée de la taille de la population en âge de travailler

Description accessible du graphique 1.19

Le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus devrait augmenter de manière significative, passant de 2,9 millions, soit 18,3 % de la population en 2023, à 4,4 millions, soit 20,3 % d’ici 2046. Toutefois, la progression prévue de la part des aînés jusqu’en 2046 sera beaucoup plus lente que celle qui a été observée récemment. Depuis 2000, la part de ces personnes s’est accrue de 5,8 points de pourcentage, comparativement à une hausse projetée de 1,9 point de pourcentage entre 2023 et 2046.

Au début des années 2030, lorsque tous les baby-boomers auront atteint l’âge de 65 ans, le taux de croissance des aînés ralentira considérablement. La part des personnes âgées devrait atteindre un sommet de 20,9 % en 2036. On s’attend à ce que le taux de croissance annuelle du groupe des aînés diminue, pour passer d’une moyenne de 3,1 % entre 2023 et 2031 à 1,0 % d’ici la fin de la période de projection.

Les groupes de personnes plus âgées connaîtront la croissance la plus rapide parmi les aînés. Le nombre de personnes âgées de 75 ans et plus devrait doubler, passant de 1,3 million en 2023 à 2,6 millions d’ici 2046. Le nombre de personnes âgées de 90 ans et plus va presque tripler, passant de 143 000 à 417 000.

Graphique 1.20 : Croissance et vieillissement de la population de 65 ans et plus en Ontario

Description accessible du graphique 1.20

Par conséquent, le groupe des 65 ans et plus verra s’inverser la proportion des personnes moins âgées par rapport à celles qui sont plus âgées. En 2023, les cohortes des personnes les moins âgées, qui avaient entre 65 et 74 ans (tous les baby-boomers), représentaient la majorité (56 %) de la population âgée. D’ici 2046, le groupe des 75 ans et plus constituera 59 % de l’ensemble des aînés, une augmentation attribuable en grande partie au fait que les grandes cohortes de baby-boomers feront désormais partie des groupes de personnes plus âgées.

Graphique 1.21 : Proportion de personnes âgées dans certains pays et l’Ontario

Description accessible du graphique 1.21

Autres scénarios

Les projections du ministère des Finances de l’Ontario comportent trois scénarios de croissance démographique dans la province d’ici 2046. Le scénario de référence, qui est fondé sur une croissance modérée et est exposé dans le présent chapitre, est considéré comme le scénario le plus susceptible de se réaliser si les tendances récentes se maintiennent. Les scénarios de faible croissance et de forte croissance présentent un éventail de prévisions fondées sur les variations plausibles des composantes de la croissance.

Selon les trois scénarios, on prévoit que la population de l’Ontario augmentera au cours de la période de 2023 à 2046. Dans le scénario de référence, il est prévu que la population augmentera de 39 %, soit de près de 6,1 millions de personnes, au cours des 23 prochaines années, passant de 15,6 millions, estimation au 1er juillet 2023, à près de 21,7 millions d’habitants le 1er juillet 2046.

Dans le scénario de faible croissance, la population augmente de 22 %, ou de 3,4 millions de personnes, pour atteindre plus de 19 millions de personnes d’ici 2046. La population est plus âgée en raison d’un plus faible taux de fécondité et d’un moins grand nombre de migrants internationaux.

Dans le scénario de forte croissance, la population s’accroît de 57 %, ou de 8,9 millions de personnes, et passe à 24,5 millions de personnes à la fin de la période de projection. Dans ce scénario, le taux de vieillissement de la population ralentit en raison d’un plus fort taux de fécondité et d’un nombre accru de migrants internationaux.

Graphique 1.22 : Scénarios de projections démographiques pour l’Ontario

Description accessible du graphique 1.22

Tableau 1.1  
Scénarios relatifs à la croissance de la population et à la répartition selon l’âge
 Scénario de faible croissance  Scénario de référence  Scénario de forte croissance 
Population en 2046 19 038 542 21 692 236 24 542 399 
Croissance de la population (2023 à 2046) 3 430 173 6 083 867 8 934 030 
Taux de croissance de la population (total – 2023 à 2046) 22 % 39 % 57 % 
Taux de croissance de la population (moyenne annuelle – 2023 à 2046)  0,87 % 1,44 % 1,99 % 
Accroissement naturel (total – 2023 à 2046)  33 491 983 583 2 069 045 
Taux d’accroissement naturel (moyenne annuelle – 2023 à 2046) 0,01 % 0,23 % 0,44 % 
Solde migratoire (total – 2023 à 2046) 3 674 205 5 116 015 6 618 421 
Taux de migration nette (moyenne annuelle – 2023 à 2046)  0,93 % 1,22 % 1,47 % 
Part du groupe d’âge de 0 à 14 ans en 2046  13,8 % 15,4 % 16,8 % 
Part du groupe d’âge de 15 à 64 ans en 2046  64,5 % 64,4 % 64,0 % 
Part du groupe d’âge de 65 ans et plus en 2046  21,6 % 20,3 % 19,1 % 

Source p: projections du ministère des Finances de l’Ontario. 

Tableau 1.2  
Comparaisons de la croissance démographique prévue 
(variation en pourcentage)
 Statistique Canada 
2023-2043 
Ministère des Finances
2023-2046  
Université de Toronto
2023-2046  
Taux de croissance démographique moyenne annuelle 1,01 1,44 1,26 

Nota : Les prévisions de l’Université de Toronto proviennent du programme Policy and Economic Analysis (PEAP). 

Répercussions des perspectives démographiques de l’Ontario

Les perspectives démographiques uniques de l’Ontario ont de nombreuses incidences potentielles sur les plans économique, financier et politique. Ces répercussions diffèrent de celles qui découlent des perspectives de la plupart des autres territoires du monde dont la population croît plus lentement et vieillit plus rapidement.

Le rythme accéléré d’accroissement démographique prévu à long terme en Ontario continuera de stimuler la demande de services publics. Voir le chapitre 3, Tendances et projections financières.

La croissance démographique de l’Ontario devant être à l’avenir de plus en plus alimentée par de jeunes migrants internationaux, il faudra probablement déployer des efforts constants pour que les nouveaux arrivants réussissent à s’intégrer à la population active de la province et dans leurs communautés. Puisque la récente augmentation rapide du nombre de résidents non permanents vivant en Ontario devrait également se poursuivre, la mise en place de nouveaux moyens ciblés pour soutenir cette population transitoire croissante pourra permettre d’assurer leur réussite et de renforcer leur contribution à l’économie provinciale. Voir le chapitre 2, Tendances et projections économiques.

Une croissance démographique toujours plus rapide dans les régions métropolitaines se traduira probablement par une demande élevée et soutenue en matière d’infrastructure, telle que les transports en commun, les autoroutes, l’eau, l’électricité et les écoles. Voir le chapitre 4, Mise à profit de l’infrastructure nécessaire à la croissance à long terme.

Même si la proportion de personnes âgées augmentera à un rythme plus lent que par le passé, il faudra continuer d’investir, tout particulièrement dans le secteur de la santé, en raison de la hausse importante du nombre d’aînés. Voir le chapitre 3, Tendances et projections financières.

La part croissante des personnes âgées devrait peser sur l’offre future de main-d’œuvre, car les travailleurs plus âgés qui arrivent à l’âge de la retraite ont des taux d’activité nettement inférieurs à ceux des autres groupes de personnes en âge de travailler. L’augmentation de la part de ces travailleurs devrait exercer une pression à la baisse sur le taux d’activité global. Voir le chapitre 2, Tendances et projections économiques.

Description des graphiques

Graphique 1.1 : Taux de croissance récente de la population de certains pays et de l’Ontario

Ce graphique à barres montre le taux de croissance de la population au cours des 12 mois les plus récents dans certains pays et en Ontario. Parmi les territoires, l'Ontario a enregistré le taux le plus élevé (3,5 %), suivi du Canada (3,2 %), de l'Australie (2,4 %), de l'Espagne (1,1 %), du Royaume-Uni (0,9 %), des Pays-Bas (0,8 %), des États-Unis (0,5 %), du Danemark (0,5 %), du Portugal (0,4 %), de l'Allemagne (0,4 %), de la France (0,3 %), de la Suède (0,2 %), de l'Italie (0,0 %), de la Corée du Sud (‑0,2 %), de la Grèce (-0,5 %) et du Japon (-0,5 %).

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Graphique 1.2 : Taux de croissance de la population de l’Ontario

Ce graphique à barres montre le taux de croissance de la population de l'Ontario de 1971 à 2046. Récemment, le taux de croissance annuel a augmenté de manière significative, atteignant 3,1 % en 2022-2023. Au cours de la période de projection, le taux de croissance annuelle diminue rapidement à court terme pour revenir à une tendance plus normale, se situant à 1,4 % en 2026-2027. Pour le reste de la période de projection, le taux de croissance annuelle diminue lentement pour se situer juste en dessous de 1,3 % en 2045-2046.

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Graphique 1.3 : Accroissement naturel et migration nette en Ontario

Ce graphique montre le niveau annuel de l'accroissement naturel et de la migration nette en Ontario de 1971 à 2046. Il montre qu'au cours des dernières années, la migration nette a augmenté de manière significative, atteignant 448 000 en 2022-2023, tandis que l'accroissement naturel est tombé à 15 000. Au cours de la période de projection, la migration nette diminue rapidement à court terme pour revenir à une situation plus normale en 2026-2027, avec 186 000 personnes, l'accroissement naturel étant de 41 000 personnes. À la fin de la période de projection, en 2045-2046, la migration nette atteint 224 000, avec un accroissement naturel de 47 000.

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Graphique 1.4 : Migration interprovinciale nette vers l’Ontario

Ce graphique à barres montre la migration interprovinciale nette annuelle vers l’Ontario de 1971 à 2023. Il montre des périodes successives de gains nets suivies de périodes successives de pertes nettes. Pour la dernière période (2022-2023), l'Ontario a enregistré une perte nette de 42 000 personnes en provenance du reste du Canada.

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Graphique 1.5 : Taux d’immigration de certains pays et de l’Ontario

Ce graphique à barres montre le nombre annuel de nouveaux immigrants pour 1 000 résidents en 2022 dans certains pays et en Ontario. Parmi les territoires, c'est l'Ontario qui arrive en tête avec 12,33 pour 1 000 résidents, suivi du Danemark avec 11,96, des Pays-Bas avec 11,78, du Portugal avec 11,73, du Canada avec 11,35, de l'Espagne avec 9,95, de la Suède avec 8,98, du Royaume-Uni et de l'Allemagne avec 11,71, de l'Australie avec 6,41, de l'Italie avec 4,60, de la France avec 4,40, de la Grèce avec 4,19, des États-Unis avec 3,15, de la Corée du Sud avec 1,19, et du Japon avec 0,85.

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Graphique 1.6 : Immigration vers l’Ontario

Ce graphique à barres montre les niveaux d'immigration annuels en Ontario de 1971 à 2046. Ces dernières années, l'immigration dans la province a augmenté de manière significative, atteignant 227 000 en 2021-2022 et 199 000 en 2022-2023. Au cours de la période de projection, l'immigration annuelle devrait continuer à augmenter pour atteindre 257 000 en 2045-2046.

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Graphique 1.7 : Répartition des nouveaux immigrants, selon l’âge comparativement à la population totale de l’Ontario

Ce graphique montre la répartition des nouveaux immigrants en Ontario, selon l'âge, en 2022-2023 et de la population totale au 1er juillet 2023. Les deux tiers (67 %) des nouveaux immigrants qui se sont établis dans la province en 2022-2023 étaient âgés de 18 à 44 ans. L'âge médian des nouveaux arrivants de 2022-2023 était de 29 ans, comparativement à 40 ans pour les résidents.

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Graphique 1.8 : Résidents non permanents en Ontario

Ce graphique à barres montre le nombre de résidents non permanents vivant en Ontario le 1er juillet de chaque année, de 1971 à 2046. Ces dernières années, le nombre de résidents non permanents vivant dans la province a augmenté de manière significative, atteignant 987 000 le 1er juillet 2023. Au cours de la période de projection, ce nombre devrait continuer à augmenter à court terme pour atteindre 1 538 000 en 2026. D'ici 2026, ce nombre devrait atteindre 1 842 000.

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Graphique 1.9: Composition de la population de résidents non permanents en Ontario

Ce graphique circulaire montre la répartition des résidents non permanents par type de permis en Ontario au 1er juillet 2023. Sur un total de 987 000, 91 000 ou 9 % étaient des demandeurs d'asile, 32 000 ou 3 % étaient d'autres personnes, 285 000 ou 29 % étaient des titulaires d’un permis d'études, 160 000 ou 16 % étaient des titulaires d’un permis de travail et d’un permis d'études, et 420 000 ou 43 % étaient des titulaires d’un permis de travail.

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Graphique 1.10 : Résidents non permanents en proportion de la population de l’Ontario, par âge

Ce graphique à barres montre la proportion de résidents non permanents vivant en Ontario en fonction de l'âge au 1er juillet 2023. Les résidents non permanents représentaient plus de 5 % de la population à chaque âge entre 17 et 40 ans, avec un sommet de plus de 30 % entre 21 et 24 ans.

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Graphique 1.11 : Proportion de personnes âgées par division de recensement

Cette carte montre la part de la population âgée de 65 ans et plus dans chaque division de recensement de l'Ontario au 1er juillet 2022. Les personnes âgées de 65 ans et plus représentaient moins de 18 % de la population des divisions de recensement de Kenora, Middlesex, Waterloo, Wellington, Dufferin, Halton, Peel, York, Toronto, Durham et Ottawa. Ils représentaient de 18 à 22 % dans les divisions de recensement de Cochrane, du grand Sudbury, d'Essex, d'Elgin, de Perth, d'Oxford, de Brant, de Hamilton, de Simcoe, de Frontenac et de Prescott et Russell. Dans les divisions de recensement de Rainy River, Thunder Bay, Timiskaming, Nipissing, Lambton, Chatham-Kent, Huron, Haldimand-Norfolk, Niagara, Peterborough, Hastings, Lennox et Addington, Renfrew, Larnak, Stormont, Dundas et Glengarry, elles représentaient entre 22 et 26 %. Les personnes âgées de 65 ans et plus représentaient plus de 26 % de la population des divisions de recensement d'Algoma, de Subdury, de Manitoulin, de Parry Sound, de Bruce, de Grey, de Muskoka, de Haliburton, de Kawartha Lakes, de Northumberland, de Prince Edward, et de Leeds et Grenville.

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Graphique 1.12 : Accroissement naturel par division de recensement

Cette carte montre l'accroissement naturel (les naissances moins les décès) dans chaque division de recensement de l'Ontario en 2021-2022. Les divisions de recensement suivantes ont connu un accroissement naturel positif : Kenora, Bruce, Middlesex, Elgin, Oxford, Waterloo, Brant, Wellington, Hamilton, Halton, Dufferin, Peel, York, Toronto, Durham, Simcoe, Ottawa, et Prescott et Russell. Les divisions de recensement suivantes ont connu un accroissement naturel négatif : Rainy River, Thunder Bay, Algoma, Sudbury, Manitoulin, grand Sudbury, Cochrane, Timiskaming, Nipissing, Parry Sound, Essex, Chatham-Kent, Lambton, Huron, Grey, Haldimand-Norfolk, Niagara, Muskoka, Haliburton, Kawartha Lakes, Peterborough, Northumberland, Prince Edward, Hastings, Lennox et Addington, Frontenac, Renfrew, Lanark, Leeds et Grenville, et Stormont, Dundas et Glengarry.

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Graphique 1.13 : Croissance de la population dans les 15 régions métropolitaines les plus peuplées au Canada et aux États-Unis

Ce graphique à barres montre le taux de croissance de la population en 2021-2022 dans les 15 régions métropolitaines les plus peuplées du Canada et des États-Unis. En tête, Dallas (2,2 %), suivie de Toronto (2,1 %), Houston (1,7 %), Phoenix (1,5 %), Atlanta (1,3 %), Montréal (0,9 %), Miami et Riverside (0,5 %), Washington (0,1 %), Boston (-0,1 %), Philadelphie (-0,2 %), Los Angeles, New York et Chicago (-0,8 %), ainsi que San Francisco (-0,9 %).

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Graphique 1.14 : Projections de la population dans les régions

Cette carte montre la population projetée des régions de l'Ontario en 2023 et 2046. La population du Nord-Ouest de l'Ontario devrait passer de 0,24 million en 2023 à 0,27 million en 2046. Au cours de la même période, la population du Nord-Est de l'Ontario devrait passer de 0,59 à 0,68 million, celle du Sud-Ouest de 1,8 à 2,5 millions, celle du centre de l'Ontario de 3,4 à 4,9 millions, celle de l'Est de l'Ontario de 2,0 à 2,8 millions et celle de la région du grand Toronto de 7,5 à 10,5 millions.

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Graphique 1.15 : Fécondité en Ontario

Ce graphique à barres montre l'indice de fécondité total de l'Ontario chaque année de 1921 à 2046. Il montre la période du baby-boom, de 1946 à 1965. Il montre également que l'indice de fécondité provincial est passé sous le seuil de remplacement de la cohorte de 2,1 enfants par femme en 1972. Depuis 2008, l'indice de fécondité total en Ontario a diminué, passant de 1,63 à 1,27 en 2022. Au cours de la période de projection, il devrait augmenter lentement pour atteindre 1,50 en 2026.

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Graphique 1.16 : Espérance de vie en Ontario

Ce graphique linéaire montre l'espérance de vie à la naissance pour les hommes et les femmes en Ontario de 1980 à 2046. Pour les hommes, l'espérance de vie est passée de 72,0 ans en 1980 à 79,6 ans en 2022 et devrait atteindre 84,3 ans en 2046. Pour les femmes, l'espérance de vie est passée de 78,9 ans en 1986 à 84,1 ans en 2022 et devrait atteindre 87,6 ans en 2046.

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Graphique 1.17 : Pyramide des âges de la population de l’Ontario

Cette pyramide des âges montre le nombre d'hommes et de femmes en Ontario par année d'âge en 2023 et en 2046. Le sommet du baby-boom est visible autour de l'âge de 60 ans en 2023, ainsi que les grandes cohortes de résidents non permanents dans la vingtaine. Il y aura plus de personnes dans tous les groupes d'âge en 2046 qu'en 2023. D'ici 2046, les cohortes les plus nombreuses en Ontario resteront celles qui sont dans la vingtaine.

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Graphique 1.18 : Répartition des âges de la population de l’Ontario

Ce graphique en aires montre la répartition des âges de la population de l'Ontario de 1971 à 2046. La proportion d'enfants âgés de 0 à 14 ans est passée de 28,4 % en 1971 à 14,9 % en 2023 et devrait atteindre 15,4 % en 2046. La proportion de la population âgée de 15 à 64 ans est passée de 63,3 % en 1971 à 66,7 % en 2019 et devrait atteindre 64,4 % d'ici 2046. La proportion de personnes âgées de 65 ans et plus est passée de 8,3 % en 1971 à 18,3 % en 2023 et devrait atteindre 20,3 % en 2046.

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Graphique 1.19 : Variation projetée de la taille de la population en âge de travailler

Ce graphique à barres montre l'évolution du nombre de résidents âgés de 15 à 64 ans entre 2023 et 2046 dans certains pays et en Ontario. Parmi les territoires, c'est l'Ontario qui devrait connaître la plus forte croissance, avec une augmentation de 34 %, suivi du Canada (17 %), de l'Australie (14 %), de la Suède (8 %), des États-Unis (3 %) et du Danemark (2 %). Le Royaume-Uni devrait connaître une légère baisse (0 %). Les autres pays cités connaîtront une baisse de leur population âgée de 15 à 64 ans, notamment la France (-5 %), les Pays-Bas (-6 %), l'Allemagne (-13 %), le Portugal (‑21 %), la Grèce (-22 %), l'Espagne (-23 %), le Japon (-23 %), l'Italie (-25 %) et la Corée du Sud (-29 %).

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Graphique 1.20 : Croissance et vieillissement de la population de 65 ans et plus en Ontario

Ce graphique à barres montre le nombre et la répartition de la population de personnes âgées en Ontario de 1971 à 2046, par grands groupes d'âge. Le nombre total de personnes âgées est passé de 651 000 en 1971 à 2,9 millions en 2023 et devrait atteindre 4,4 millions en 2046. La proportion de personnes âgées de 65 à 74 ans devrait diminuer, passant de 56 % à 41 %. La proportion de personnes âgées de 75 à 84 ans devrait passer de 32 % à 37 %. La proportion de personnes âgées de plus de 85 ans devrait passer de 13 % à 22 %.

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Graphique 1.21 : Proportion de personnes âgées dans certains pays et l’Ontario

Ce graphique à barres montre la proportion de personnes âgées dans certains pays en 2022. Le Japon a la proportion la plus élevée avec 29,9 %, suivi de l'Italie avec 24,1 %, du Portugal avec 22,9 %, de la Grèce avec 22,8 %, de l'Allemagne avec 22,4 %, de la France avec 21,7 %, du Danemark avec 20,5 %, des Pays-Bas avec 20,3 %, de l'Espagne avec 20,3 %, de la Suède avec 20,2 %, du Royaume-Uni avec 19,1 %, du Canada avec 18,8 %, de l'Ontario avec 18,3 %, de la Corée du Sud avec 17,5 %, des États-Unis avec 17,1 %, et de l'Australie avec 16,9 %.

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Graphique 1.22 : Scénarios de projections démographiques pour l’Ontario

Ce graphique linéaire présente les scénarios de projections démographiques pour l'Ontario préparés par le ministère des Finances. Il montre que la population de l'Ontario est passée de 7,8 millions en 1971 à 15,6 millions en 2023. À la fin de la période de projection, en 2046, la population provinciale atteindrait 24,5 millions selon le scénario de croissance élevée, 21,7 millions selon le scénario de référence et 19,0 millions selon le scénario de faible croissance.

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Notes en bas de page