Introduction

Le présent chapitre décrit les changements que le profil démographique de l’Ontario devrait connaître au cours du prochain quart de siècle, lesquels concordent globalement avec les tendances démographiques observées dans la province au cours des 50 dernières années. Compte tenu de ces tendances, cinq conséquences importantes se dessinent pour l’avenir :

  1. la poursuite de la croissance démographique;
  2. l’immigration, moteur de la croissance démographique;
  3. la concentration de la croissance démographique dans les plus grandes zones urbaines;
  4. l’augmentation rapide du nombre et de la proportion d’aînés;
  5. le ralentissement de la croissance du principal groupe d’âge actif en Ontario.

Les perspectives démographiques rendent compte des plus récentes projections démographiques publiées par le ministère des Finances de l’Ontariofootnote 1. Celles-ci reposent sur des hypothèses qui reflètent les tendances antérieures dans tous les courants migratoires et l’évolution continue des tendances à long terme. Les projections contenues dans le présent rapport s’appuient sur le scénario de référence, ou le scénario de croissance modérée, que l’on juge le plus susceptible de se concrétiser si les tendances récemment observées se maintiennent. D’autres scénarios et une analyse de l’incidence possible de l’éclosion de la COVID-19 sur la croissance démographique de l’Ontario sont également examinés.

1. Poursuite de la croissance démographique

Depuis 1971, la population de l’Ontario a presque doublé, passant de 7,8 millions à 14,6 millions de personnes en 2019. Au cours de cette période, la population ontarienne a augmenté à un rythme moyen de 1,3 %, ce qui représente 140 000 personnes par année. La part de la population canadienne que représente l’Ontario a également augmenté, passant de 35,7 % en 1971 à 38,8 % en 2019.

Graphique 1.1 : Taux de croissance de la population de l’Ontario, de 1971 à 2046
Description accessible du graphique 1.1

Depuis l’été de 2016, la croissance de la population provinciale s’accélère. En 2018‑2019 seulement, la population de l’Ontario s’est accrue de 248 000 personnes (1,7 %). Cette hausse, beaucoup plus rapide que la croissance annuelle moyenne de 121 000 (0,9 %) observée pendant la décennie précédente (2006 à 2016), s’explique par une hausse de l’immigration, le nombre accru de résidents non permanents, y compris les étudiants étrangers, et une migration interprovinciale positive.

On prévoit que la population de l’Ontario continuera d’augmenter, mais que cette croissance ralentira, passant de 1,8 % en 2019-2020 à 1,0 % d’ici 2045-2046footnote 2. Le taux de croissance annuel de la population devrait diminuer, car on suppose que la hausse rapide du nombre de résidents non permanents survenue récemment ralentira et que la situation reviendra à la normale d’ici 2025. Même s’il est prévu que le rythme de croissance ralentira légèrement à long terme, le nombre de personnes qui viennent grossir les rangs de la population chaque année devrait augmenter pour passer de 182 000 par année en 2025-2026 à 190 000 par année d’ici 2045-2046. La population de la province devrait passer de 14,6 millions de personnes en 2019 à 19,8 millions en 2046, ce qui représente une hausse de 5,2 millions de personnes (36 %) au cours des 27 prochaines années.

Graphique 1.2 : Croissance annuelle de la population de l’Ontario, de 1971 à 2046
Description accessible du graphique 1.2

La croissance démographique de l'Ontario en perspective

Comparativement à d’autres économies avancées, la population de l’Ontario et celle du Canada ont connu, au cours des 20 dernières années, une augmentation assez rapide, attribuable surtout à l’immigration. Dans d’autres pays où les taux d’immigration sont élevés, comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande, la croissance démographique a aussi été supérieure à celle de la plupart des autres pays développés au cours des deux dernières décennies.

Graphique 1.3 : Taux de croissance de la population dans certains pays et en Ontario, de 1998 à 2018
Description accessible du graphique 1.3

2. L’immigration, moteur de la croissance démographique

La part de la croissance démographique annuelle découlant de l’accroissement naturel, c’est-à-dire le nombre de naissances moins le nombre de décès, diminue depuis les 50 dernières années. Ainsi, les faibles taux de fécondité, le vieillissement de la population et la hausse de l’immigration ont contribué à faire augmenter l’apport du solde migratoire à la croissance démographique de la province. Le solde migratoire représente la somme de toutes les personnes qui arrivent dans un territoire moins les personnes qui en sortent dans une période donnée. Pour l’Ontario, cela comprend la migration nette internationale et la migration nette interprovinciale.

Dans les années 1970, environ le tiers de la croissance démographique était attribuable au solde migratoire et les deux tiers, à l’accroissement naturel. La situation s’est renversée. Au cours des 10 dernières années, l’accroissement naturel représentait 28 % de la croissance démographique en Ontario et le solde migratoire, 72 %.

Graphique 1.4 : Accroissement naturel et solde migratoire en Ontario, de 1971 à 2046
Description accessible du graphique 1.4

Cette tendance devrait se poursuivre pendant la période de projection, soit d’ici 2046, car on prévoit que les taux de fécondité demeureront constants, que la population continuera de vieillir et que les taux d’immigration resteront assez stables. D’ici 2045-2046, on prévoit qu’à peine 11 % de la croissance démographique sera attribuable à l’accroissement naturel et que le solde migratoire deviendra de loin la principale source de la croissance démographique (89 %).

L’immigration est la composante la plus importante du solde migratoire. Au cours de l’année civile 2019, 153 413 immigrants se sont établis en Ontario, représentant 45 % de toutes les personnes ayant immigré au Canada. Ce nombre d’immigrants est équivalent à toute la population de la ville de Barrie. Avant l’éclosion de la COVID-19 (voir l’analyse à la fin du présent chapitre), on s’attendait à ce que le taux d’immigration à l’échelle nationale augmente à court terme, ce qui était conforme au plan d’immigration du gouvernement fédéral. Pour l’ensemble du Canada, l’objectif d’immigration devait passer de 341 000 en 2020 à 361 000 en 2022.

Graphique 1.5 : Immigration annuelle en Ontario, de 1971 à 2046
Description accessible du graphique 1.5

Pour le reste de la période de projection, selon les chiffres établis avant l’éclosion de la COVID-19, l’immigration annuelle vers l’Ontario devrait demeurer élevée et augmenter graduellement à mesure que la population de la province augmente. De 2019 à 2046, on prévoit que 4,4 millions de nouveaux immigrants s’établiront en Ontario.

Répartition des immigrants selon l'âge

Les personnes qui immigrent en Ontario sont relativement jeunes par rapport aux résidents. En 2018-2019, les deux tiers (67 %) de tous les immigrants qui se sont établis dans la province avaient entre 18 et 44 ans. L’âge médian des nouveaux arrivants en 2018-2019 était de 29 ans, comparativement à 40 ans pour les résidents.

Graphique 1.6 : Répartition des immigrants en Ontario, selon l’âge, 2018–2019
Description accessible du graphique 1.6

Pendant la période de projection, soit d’ici 2046, d’autres éléments de la migration auront aussi une incidence sur le rythme de la croissance démographique dans la province. Ainsi, près de 800 000 Ontariennes et Ontariens devraient émigrer vers d’autres pays. En outre, il est prévu que l’Ontario affichera un modeste gain net de près de 30 000 personnes issu de la migration interprovinciale du reste du Canada.

Migration interprovinciale

Quelle que soit l’année, les pertes ou gains nets de personnes en provenance ou à destination d’autres provinces peuvent avoir une incidence significative sur la croissance démographique annuelle de l’Ontario. Cependant, sur de plus longues périodes, l’apport de la migration interprovinciale à la croissance démographique de l’Ontario a été faible, les périodes de gains nets annuels alternant habituellement avec des périodes de pertes annuelles nettes, selon un rythme étroitement lié aux cycles économiques.

Graphique 1.7 : Solde migratoire interprovincial de l’Ontario, de 1971 à 2019
Description accessible du graphique 1.7

3. Concentration de la croissance démographique dans les plus grandes zones urbaines

Comme nous l’avons souligné précédemment, la croissance démographique à l’échelle de la province est de plus en plus portée par l’immigration. La plupart des immigrants ont choisi de s’établir dans les plus grandes zones urbaines, ce qui a donné lieu à une croissance démographique plus forte dans les plus grandes villes, et particulièrement dans la région du grand Toronto (RGT).

Au cours des 20 dernières années, 80 % de tous les immigrants en Ontario se sont d’abord établis dans la RGT; 8 %, dans le Centre de l’Ontario; 6 %, dans l’Est; 5 %, dans le Sud-Ouest; moins de 1 %, dans le Nord. Comme quatre nouveaux arrivants sur cinq au Canada ont moins de 40 ans, le vieillissement de la population est plus lent dans les régions privilégiées par les immigrants. Le fait que ces populations soient plus jeunes a aussi donné lieu à un plus grand nombre de naissances, ce qui a contribué à ralentir le déclin de l’accroissement naturel. On prévoit que ces tendances se poursuivront.

Par ailleurs, les petites villes et les régions rurales où la croissance démographique reposait surtout, voire exclusivement, sur l’accroissement naturel ont commencé à constater un ralentissement et, dans certains cas, un déclin de cette croissance. En 2018-2019, le nombre de décès a dépassé le nombre de naissances (accroissement naturel négatif) dans 29 des 49 divisions de recensement de la province, comparativement à 13 divisions de recensement il y a 20 ans. Parmi les régions, seule la région du Nord a connu un accroissement naturel négatif en 2018-2019, le nombre de décès ayant dépassé le nombre de naissances. D’ici 2045‑2046, on prévoit que l’accroissement naturel devrait demeurer positif uniquement dans la RGT.

Graphique 1.8 : Croissance prévue de la population par région, de 2019 à 2046
Description accessible du graphique 1.8

La population de la RGT devrait augmenter de 47 % d’ici 2046, soit 3,3 millions de personnes de plus, pour un total de 10,2 millions d’habitants, ce qui représente 11 points de pourcentage de plus que le taux de croissance de 36 % prévu pour l’ensemble de la province. La région accueillerait près des deux tiers de la croissance de la population provinciale au cours de la période. On prévoit que, d’ici 2046, en Ontario, 52 % de la population habitera dans la RGT, en hausse par rapport au taux de 48 % enregistré en 2019. Dans les cinq autres régions de la province, la croissance démographique devrait se poursuivre, mais à un rythme plus lent.

On prévoit que la population du Centre de l’Ontario augmentera à un rythme se rapprochant de la moyenne provinciale. La population de cette région devrait augmenter de 1 million de personnes ou de 32 %, passant de 3,2 millions d’habitants en 2019 à 4,2 millions d’ici 2046.

D’ici 2046, il est prévu que la croissance démographique dans l’Est et le Sud-Ouest de l’Ontario sera plus lente que dans le reste de la province. Dans la région de l’Est, la population devrait augmenter de 507 000 personnes, ou 27 %, pendant la période, le nombre d’habitants passant de 1,9 million de personnes en 2019 à 2,4 millions d’ici 2046. La population de la région du Sud‐Ouest de l’Ontario devrait augmenter de 389 000 personnes, ou 23 %, passant de 1,7 million à 2,1 millions de personnes.

Les tendances en matière de croissance démographique dans le Nord ont beaucoup changé au cours des dernières années, en raison surtout de l’augmentation rapide du nombre de résidents non permanents qui y vivent. On prévoit que la population de cette région restera relativement stable, augmentant légèrement de 2,0 %, pour passer de 811 000 personnes en 2019 à 828 000 d’ici 2046. À l’intérieur de la région du Nord, le Nord‐Est devrait voir sa population s’accroître de 10 000 personnes, ou 2 %, passant de 568 000 à 579 000 personnes. Dans la région du Nord‐Ouest, on prévoit aussi que la population affichera une légère croissance de 6 000 personnes, ou 2,5 %, le nombre d’habitants passant de 243 000 à 249 000.

Croissance démographique dans la région du grand Toronto

La RGT enregistre l’une des plus fortes croissances parmi les régions métropolitaines d’Amérique du Nord. En 2018-2019, sa population a augmenté de 131 000, représentant 53 % de la croissance provinciale. Depuis 1986, la population de la RGT s’est accrue de 3,1 millions d’habitants, passant de 3,9 millions à 7,0 millions en 2019. Pendant cette période, cette région a affiché une croissance considérablement plus rapide que le reste de la province. Ainsi, la part de la population qui, en Ontario, résidait dans la RGT s’est accrue, passant de 41 % en 1986 à 48 % en 2019.

Graphique 1.9 : Population de la région du grand Toronto, de 1986 à 2046
Description accessible du graphique 1.9

Croissance de la population métropolitaine en perspective

Parmi les 10 régions métropolitaines les plus populeuses d’Amérique du Nord, la région métropolitaine de recensement de Toronto est celle où la population s’est accrue le plus rapidement en 2018-2019, à un taux de 2,0 %, suivie de Dallas-Fort Worth-Arlington, à 1,6 %.

Graphique 1.10 : Taux de croissance de la population dans les 10 régions métropolitaines les plus populeuses d’Amérique du Nord, 2018 2019
Description accessible du graphique 1.10

4. Augmentation rapide du nombre et de la proportion d'aînés

Le vieillissement de la population en Ontario est le résultat des faibles taux de fécondité, du vieillissement de grosses cohortes de baby-boomers et de l’augmentation de l’espérance de vie.

Les baby-boomers, nés entre 1946 et 1965, ont maintenant entre 55 et 74 ans. Les plus grosses cohortes sont nées au début des années 1960, alors que le taux de fécondité en Ontario atteignait un sommet de 3,8 enfants par femme. Après le baby-boom, les taux de fécondité ont baissé rapidement pendant le reste des années 1960 et 1970, s’établissant sous le seuil de remplacement des générations footnote 3 qui était de 2,1 enfants par femme en 1972. Depuis la fin des années 1970, le taux de fécondité global en Ontario est assez stable, se situant entre 1,45 et 1,65. Selon les dernières données disponibles (2017), le taux de fécondité total se situe à 1,49 enfant par femme.

Graphique 1.11 : Taux de fécondité total en Ontario, de 1921 à 2046
Description accessible du graphique 1.11

Le taux de fécondité ne reviendra probablement pas aux niveaux élevés observés dans les années 1950 et au début des années 1960. On suppose qu’il augmentera légèrement pour atteindre 1,55 enfant par femme à mesure qu’il se stabilisera chez les jeunes femmes et continuera d’augmenter lentement chez les femmes de plus de 30 ans.

Les plus grosses cohortes de baby-boomers sont maintenant dans la cinquantaine avancée. Dans les dix prochaines années, elles joindront les rangs des aînés. La longévité accrue contribue également à la plus grande part qu’occupent les aînés au sein de la population. Par exemple, au cours des 30 dernières années, l’espérance de vie à la naissance chez les hommes de la province est passée de 73,7 ans en 1986 à 80,3 ans en 2017 (dernières données disponibles), soit un gain total de 6,6 ans. L’espérance de vie à la naissance chez les Ontariennes a crû plus lentement au cours de la même période, passant de 80,0 ans à 84,4 ans, soit un gain total de 4,4 ans. D’ici 2046, on prévoit que l’espérance de vie à la naissance sera de 86,0 ans chez les hommes et de 88,5 ans chez les femmes.

Graphique 1.12 : Espérance de vie à la naissance en Ontario, de 1986 à 2046
Description accessible du graphique 1.12

En 2016, pour la toute première fois, le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus en Ontario a dépassé le nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans. Les enfants représentent maintenant moins de 16 % de la population de l’Ontario, comparativement à 28 % en 1971. En revanche, la part de la population provinciale qu’occupent les aînés a atteint un sommet de 17 %, alors qu’elle était de 8 % en 1971.

Graphique 1.13 : Composition de la population de l’Ontario selon l’âge, de 1971 à 2046
Description accessible du graphique 1.13

Pendant la période de projection, le nombre d’aînés devrait presque doubler et passer de 2,5 millions de personnes en 2019 à 4,6 millions d’ici 2046. La part de la population provinciale qu’ils représentent augmentera également pour passer de 17 % à 23 % au cours de la même période.

Au début des années 2030, lorsque tous les baby-boomers auront atteint l’âge de 65 ans, le rythme de croissance du nombre et de la proportion d’aînés devrait grandement ralentir. On s’attend à ce que le taux de croissance annuel de la cohorte des aînés diminue, pour passer d’une moyenne de 3,5 % entre 2019 et 2031 à 1,0 % d’ici la fin de la période de projection.

Les groupes de personnes plus âgées connaîtront la croissance la plus rapide parmi les aînés. Ainsi, on prévoit que le nombre de personnes âgées de 75 à 84 ans augmentera, pour passer de 755 000 en 2019 à 1,7 million d’ici 2046. Pendant la même période, le groupe des personnes âgées de 85 ans et plus devrait plus que tripler, passant de 331 000 à 1,1 million.

Graphique 1.14 : Répartition des aînés en Ontario, de 1971 à 2046
Description accessible du graphique 1.14

Aujourd’hui, en Ontario, presque six personnes sur 10 âgées de 65 ans et plus se trouvent dans le segment le plus jeune de la population des aînés, soit les personnes âgées de 65 ans à 74 ans, parce que les cohortes des baby-boomers qui composent ce groupe sont plus nombreuses que celles qui les ont précédées. Cependant, d’ici 2046, la répartition se renversera et il y aura beaucoup plus de personnes âgées de 75 ans et plus que d’aînés plus jeunes en raison du vieillissement des baby-boomers et de l’augmentation continue de la longévité.

Le vieillissement de la population en perspective

La proportion d’aînés en Ontario en 2018 (16,9 %) se situait légèrement sous la moyenne des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui s’établissait à 17,1 %. Dans la plupart des pays européens, la proportion d’aînés est beaucoup plus élevée, dont 22,8 % en Italie et 21,5 % en Allemagne. En 2018, le Japon avait la plus grande proportion d’aînés parmi les pays de l’OCDE, soit 27,6 %.

Graphique 1.15 : Proportion d’aînés, dans certains pays et en Ontario, 2018
Description accessible du graphique 1.15

5. Ralentissement de la croissance du principal groupe d'âge actif

Après 2011, année où les premiers baby-boomers ont atteint l’âge de 65 ans, le taux de croissance de la population âgée de 15 à 64 ans en Ontario a commencé à ralentir, diminuant d’un taux annuel de 0,2 % en 2014-2015. Au cours des 20 années précédentes, le principal groupe d’âge actif (15 à 64 ans) avait augmenté à un rythme annuel moyen de 1,2 %.

La hausse rapide du nombre de résidents non permanents observée récemment et l’augmentation des niveaux d’immigration que l’on constate depuis 2015 ont eu des effets positifs sur la croissance de ce groupe d’âge. En 2018-2019, le principal groupe d’âge actif en Ontario s’est accru de 1,5 %.

Graphique 1.16 : Taux de croissance du principal groupe d’âge actif, de 1971 à 2046
Description accessible du graphique 1.16

On prévoit que les niveaux exceptionnellement élevés de migration internationale nette observés récemment baisseront au cours des prochaines années, lorsque les plus grosses cohortes de baby-boomers quitteront le principal groupe d’âge actif dans les années 2020. Ces tendances se traduiront par un ralentissement de la croissance de ce groupe d’âge à la fin des années 2020. Entre 2024 et 2031, la population âgée de 15 à 64 ans ne devrait augmenter qu’à un rythme annuel moyen inférieur à 0,5 %.

D’ici 2031, une fois que les grosses cohortes de baby‐boomers auront fait la transition vers le groupe des aînés, le rythme de croissance du principal groupe d’âge actif (15 à 64 ans) devrait s’accélérer, s’établissant à plus de 1,0 % d’ici la fin des années 2030. Cette croissance sera plus faible que ce qui avait été observé traditionnellement.

Autres scénarios

Les projections exposées dans le présent rapport reposent sur des hypothèses qui tiennent compte des tendances démographiques antérieures aux perturbations socioéconomiques majeures causées par la pandémie de COVID-19.

Les projections du ministère des Finances de l’Ontario comportent trois scénarios de croissance démographique dans la province d’ici 2046. Le scénario de référence, qui est fondé sur une croissance modérée et est exposé dans le présent chapitre, est considéré comme le scénario le plus susceptible de se réaliser si les tendances récentes se maintiennent. Les scénarios de faible croissance et de forte croissance présentent un éventail de prévisions fondées sur les variations plausibles des composantes de la croissance.

En vertu des trois scénarios, on prévoit que la population de l’Ontario augmentera au cours de la période de 2019 à 2046. Dans le scénario de référence, il est prévu que la population augmentera de 35,6 %, soit environ 5,2 millions de personnes, au cours des 27 prochaines années, passant de 14,6 millions, estimation au 1er juillet 2019, à près de 19,8 millions d’habitants le 1er juillet 2046.

Dans le scénario de faible croissance, la population augmente de 18,4 %, ou 2,7 millions de personnes, pour atteindre 17,2 millions de personnes d’ici 2046. Dans ce scénario, la population est plus âgée en raison d’un moindre taux de fécondité et d’un moins grand nombre d’immigrants.

Dans le scénario de forte croissance, la population s’accroît de 55,3 %, ou 8,1 millions de personnes, et passe à 22,6 millions de personnes à la fin de la période de projection. Dans ce scénario, le vieillissement de la population ralentit en raison d’un taux de fécondité plus grand et d’un nombre accru d’immigrants.

Graphique 1.17 : Scénarios de projection de la population de l’Ontario
Description accessible du graphique 1.17
Tableau 1.1
Scénarios relatifs à la croissance de la population et à la répartition selon l’âge
 Scénario de faible croissanceScénario de référenceScénario de forte croissance
Population en 204617 246 05519 759 47222 619 901
Croissance de la population (2019 à 2046)2 679 5085 192 9258 053 354
Taux de croissance de la population (total – 2019 à 2046)18 %36 %55 %
Taux de croissance de la population
(moyenne annuelle – 2019 à 2046)
0,63 %1,14 %1,64 %
Accroissement naturel (total – 2019 à 2046)44 777943 3001 993 384
Taux d’accroissement naturel
(moyenne annuelle – 2019 à 2046)
0,02 %0,21 %0,40 %
Solde migratoire (total – 2019 à 2046)2 675 3764 242 3606 004 173
Taux de migration nette (moyenne annuelle – 2019 à 2046)0,62 %0,92 %1,23 %
Part du groupe d’âge de 0 à 14 ans en 204613,1 %14,7 %16,3 %
Part du groupe d’âge de 15 à 64 ans en 204662,1 %61,9 %61,5 %
Part du groupe d’âge de 65 ans et plus en 204624,8 %23,4 %22,2 %
Source : projections du ministère des Finances de l’Ontario.

Les projections démographiques du ministère des Finances de l'Ontario en perspective

Statistique Canada et l’Université de Toronto ont également élaboré des prévisions démographiques détaillées pour l’Ontario. Jusqu’au milieu des années 2040, Statistique Canada prévoit une croissance légèrement plus lente, se fondant sur l’hypothèse d’un accroissement naturel et du nombre de résidents non permanents inférieurs à ce que prévoit le scénario de référence du ministère des Finances de l’Ontario. L’Université de Toronto prévoit une croissance légèrement plus rapide, se fondant sur l’hypothèse selon laquelle la fécondité et le nombre de résidents non permanents seront supérieurs.

Tableau 1.2
Croissance démographique prévue par d’autres organismes
(variation en pourcentage)
 Statistique Canada
2019-2043
Ministère des Finances
2019-2046
Université de Toronto
2019-2046
Croissance annuelle moyenne de la population0,951,141,25
Nota : Les prévisions de l’Université de Toronto proviennent du programme Policy and Economic Analysis (PEAP, novembre 2019).

Répercussions possibles de la COVID-19 sur les tendances démographiques de l'Ontario

Étant donné que les scénarios exposés dans le présent rapport ont été élaborés avant la pandémie de COVID-19, il est important d’évaluer les effets possibles de celle-ci sur la population de l’Ontario et les données démographiques.

À la fin de mai 2020, plus de 2 000 décès avaient été attribués à la COVID‑19 en Ontario, ce qui représente environ 2 % de tous les décès enregistrés dans la province en 2018-2019.

Les restrictions sur les voyages imposées pour endiguer la COVID-19 pourraient également avoir une incidence sur la croissance démographique découlant de la migration. Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada continue de recevoir et de traiter certaines demandes de résidence permanente, en mettant l’accent sur les auteurs de demande les plus susceptibles d’être déjà entrés au Canada par l’entremise du système d’Entrée express. Cependant, le ministère fédéral a indiqué qu’il serait difficile d’atteindre l’objectif officiel d’immigration pour 2020, étant donné les restrictions actuelles sur les voyages et le fait qu’il a réduit ses activités au Canada et à l’étranger, ce qui aura une incidence sur les délais de traitement. L’arrivée de nouveaux résidents temporaires est également susceptible de ralentir pendant un certain temps pour les mêmes raisons. Par exemple, si l’immigration internationale nette en Ontario diminue de 50 % en 2020‑2021, la croissance démographique pour l’année passerait de 242 000 à 148 000 personnes, et le taux de croissance démographique chuterait, pour passer de 1,6 % à 1,0 %.

Bien que la croissance démographique risque d’être plus lente que prévu au cours des deux prochaines années, l’étendue de la décélération dépendra en grande partie de la durée des restrictions sur les voyages et des délais pour la reprise des activités normales des gouvernements et des entreprises.

Comme l’immigration est de loin le facteur qui contribue le plus à la croissance démographique en Ontario, il est fort probable que les tendances démographiques à long terme reprendront leur trajectoire prévue antérieurement à mesure que les perturbations actuelles s’estomperont. Le Canada, et l’Ontario en particulier, resteront des destinations attrayantes pour les immigrants. De ce fait, la possibilité que les perspectives démographiques à long terme exposées dans le présent document soient faussées de façon permanente est modérée, sauf pour ce qui concerne les perturbations prévues à court terme.

Description des graphiques

Graphique 1.1 : Taux de croissance de la population de l’Ontario, de 1971 à 2046

Ce graphique à barres montre le taux de croissance de la population de l’Ontario de 1971 à 2046. Le taux de croissance annuel a connu une hausse marquée au cours des dernières années, atteignant 1,7 % en 2018-2019. Pendant la période de projection, le taux de croissance annuel baisse rapidement à court terme pour revenir à un rythme plus normal et atteindre 1,1 % d’ici 2026-2027. Pendant le reste de la période de projection, le taux de croissance annuel ralentira pour s’établir à 1,0 % d’ici 2045-2046.

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Graphique 1.2 : Croissance annuelle de la population de l’Ontario, de 1971 à 2046

Ce graphique à barres montre la croissance annuelle de la population de l’Ontario de 1971 à 2046. La croissance annuelle de la population a été importante au cours des dernières années, atteignant 248 002 personnes en 2018-2019. Pendant la période de projection, la croissance annuelle de la population chutera rapidement à court terme pour revenir à un rythme plus normal, atteignant 182 264 habitants d’ici 2026-2027. Pendant le reste de la période de projection, la population s’accroît plus lentement, la croissance annuelle atteignant 189 898 habitants d’ici 2045-2046.

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Graphique 1.3 : Taux de croissance de la population dans certains pays et en Ontario, de 1998 à 2018

Ce graphique à barres montre le taux moyen de croissance annuelle de la population dans certains pays et en Ontario de 1998 à 2018. L’Australie a affiché le taux de croissance le plus élevé à 1,46 %, suivie de la Nouvelle-Zélande à 1,20 %, de l’Ontario à 1,16 %, du Canada à 1,04 %, des États-Unis à 0,85 %, de l’Espagne à 0,75 %, de la Suède à 0,70 %, du Royaume-Uni à 0,64 %, de la Corée du Sud à 0,55 %, de la France à 0,54 %, des Pays-Bas à 0,46 %, du Danemark à 0,45 %, de l’Italie à 0,30 %, de l’Allemagne à 0,05 % et du Japon à 0,01 %.

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Graphique 1.4 : Accroissement naturel et solde migratoire en Ontario, de 1971 à 2046

Ce graphique montre le taux annuel d’accroissement naturel et le solde migratoire en Ontario de 1971 à 2046. On y voit que dans les dernières années, le solde migratoire s’est accru considérablement, atteignant 211 369 personnes en 2018‑2019, alors que l’accroissement naturel s’établissait à 36 633 personnes. Pendant la période de projection, le solde migratoire chutera rapidement à court terme et reprendra une trajectoire plus normale d’ici 2023-2024, atteignant 149 420 personnes, tandis que l’accroissement naturel s’établira à 46 957 personnes. À la fin de la période de projection, en 2045-2046, le solde migratoire atteindra 169 239, alors que l’accroissement naturel baissera à 20 659 personnes.

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Graphique 1.5 : Immigration annuelle en Ontario, de 1971 à 2046

Ce graphique à barres montre l’immigration annuelle en Ontario de 1971 à 2046. Au cours des dernières années, l’immigration vers la province a augmenté considérablement, atteignant 139 071 personnes en 2018-2019. On prévoit qu’au cours de la période de projection, l’immigration annuelle continuera d’augmenter pour atteindre 185 910 personnes d’ici 2045-2046.

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Graphique 1.6 : Répartition des immigrants en Ontario, selon l’âge, 2018–2019

Ce graphique à barres montre la répartition des immigrants en Ontario selon l’âge en 2018-2019. Les deux tiers (67 %) de tous les immigrants qui se sont établis en Ontario avaient entre 18 et 44 ans. L’âge médian des nouveaux arrivants en 2018‑2019 était de 29 ans, comparativement à 40 ans pour les résidents.

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Graphique 1.7 : Solde migratoire interprovincial de l’Ontario, de 1971 à 2019

Ce graphique à barres montre le solde migratoire interprovincial de l’Ontario pour la période allant de 1971 à 2019. On y voit des périodes successives de gains nets, suivies de périodes successives de pertes nettes. Pour la dernière période (2018‑2019), l’Ontario a affiché un gain net de 11 731 personnes provenant du reste du Canada.

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Graphique 1.8 : Croissance prévue de la population par région, de 2019 à 2046

Cette carte montre la croissance prévue de la population par région de l’Ontario de 2019 à 2046. On prévoit que la population du Nord-Ouest de l’Ontario passera de 243 044 personnes en 2019 à 249 193 personnes en 2046. Pendant la même période, la population du Nord-Est de l’Ontario devrait croître et passer de 568 361 à 578 593 personnes, celle du Sud-Ouest devrait augmenter et passer de 1 706 472 à 2 095 285 personnes, celle du Centre de l’Ontario devrait passer de 3 160 438 à 4 182 044 personnes, celle de l’Est de l’Ontario, de 1 905 316 à 2 412 295 personnes et celle de la région du grand Toronto, de 6 982 916 à 10 242 062 personnes.

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Graphique 1.9 : Population de la région du grand Toronto, de 1986 à 2046

Ce graphique montre la population totale de la région du grand Toronto de 1986 à 2046. La population de cette région est passée de 3,9 millions d’habitants en 1986 à 7,0 millions d’habitants en 2019, et on prévoit qu’elle atteindra 10,2 millions de personnes en 2046. Il montre aussi la part de l’Ontario représentant la région du grand Toronto, à savoir 41,4 % en 1971, 47,9 % en 2019 et une projection de 51,8 % en 2046.

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Graphique 1.10 : Taux de croissance de la population dans les 10 régions métropolitaines les plus populeuses d’Amérique du Nord, 2018-2019

Ce graphique à barres montre les taux de croissance de la population pour les 10 régions métropolitaines les plus populeuses d’Amérique du Nord en 2018‑2019. La région de Toronto a connu la croissance la plus rapide, à 2,0 %, suivie de Dallas-Fort Worth-Arlington à 1,6 %, de Houston-The Woodlands-Sugar Land à 1,3 %, d’Atlanta-Sandy Springs-Roswell à 1,3 %, de Washington-Arlington-Alexandria à 0,5 %, de Miami-Fort Lauderdale-West Palm Beach à 0,4 %, de Philadelphie-Camden-Wilmington à 0,2 %, de Los Angeles-Long Beach-Anaheim à −0,3 %, de Chicago-Naperville-Elgin à −0,3 % et de New York-Newark-Jersey City à −0,3 %.

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Graphique 1.11 : Taux de fécondité total en Ontario, de 1921 à 2046

Ce graphique à barres montre le taux de fécondité total en Ontario, par année, de 1921 à 2046. Il met en relief la période du baby-boom de 1946 à 1965. On y voit également que le taux de fécondité provincial est passé sous le seuil de remplacement des générations qui était de 2,1 enfants par femme en 1972. Depuis la fin des années 1970, le taux de fécondité total en Ontario est relativement stable et devrait le demeurer jusqu’en 2046.

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Graphique 1.12 : Espérance de vie à la naissance en Ontario, de 1986 à 2046

Ce graphique linéaire montre l’espérance de vie à la naissance pour les hommes et les femmes, en Ontario, de 1986 à 2046. Pour les hommes, l’espérance de vie est passée de 73,7 ans en 1986 à 80,3 ans en 2017 et devrait atteindre 86,0 ans d’ici 2046. Pour les femmes, l’espérance de vie est passée de 80,0 ans en 1986 à 84,4 ans en 2017 et devrait atteindre 88,5 ans d’ici 2046.

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Graphique 1.13 : Composition de la population de l’Ontario selon l’âge, de 1971 à 2046

Ce graphique en aires montre la répartition de la population de l’Ontario selon l’âge, de 1971 à 2046. La proportion d’enfants âgés de 0 à 14 ans est passée de 28,4 % en 1971 à 15,7 % en 2019, et on prévoit qu’elle s’établira à 14,7 % d’ici 2046. La part du principal groupe d’âge actif, soit de 15 à 64 ans, est passée de 63,3 % en 1971 à 67,1 % en 2019, et on prévoit qu’elle s’établira à 61,9 % d’ici 2046. La proportion de personnes âgées de 65 ans et plus est passée de 8,3 % en 1971 à 17,2 % en 2019, et on prévoit qu’elle atteindra 23,4 % d’ici 2046.

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Graphique 1.14 : Répartition des aînés en Ontario, de 1971 à 2046

Ce graphique en aires montre la répartition des aînés en Ontario de 1971 à 2046. Le nombre total d’aînés est passé de 651 000 en 1971 à 2,5 millions en 2019, et on prévoit qu’il atteindra 4,6 millions d’ici 2046. Les groupes d’aînés plus âgés devraient augmenter plus rapidement que le groupe des personnes âgées de 65 à 74 ans. On prévoit que le groupe des personnes âgées de 85 ans et plus croîtra le plus rapidement pendant la période de projection.

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Graphique 1.15 : Proportion d’aînés, dans certains pays et en Ontario, 2018

Ce graphique à barres montre la proportion d’aînés dans certains pays et en Ontario en 2018. Le Japon comptait la proportion d’aînés la plus élevée à 27,6 %, suivi de l’Italie à 22,8 %, de l’Allemagne à 21,5 %, de la Suède à 20,1 %, de la France à 20,0 %, du Danemark à 19,8 %, de l’Espagne à 19,4 %, des Pays-Bas à 19,2 %, du Royaume-Uni à 18,4 %, du Canada à 17,1 %, de l’Ontario à 16,9 %, des États-Unis à 15,8 %, de l’Australie à 15,7 %, de la Russie à 14,7 %, de la Corée du Sud à 14,4 %, de la Chine à 10,9 %, du Brésil à 8,9 % et du Mexique à 7,2 %.

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Graphique 1.16 : Taux de croissance du principal groupe d’âge actif, de 1971 à 2046

Ce graphique à barres montre le taux de croissance du principal groupe d’âge actif en Ontario, de 1971 à 2046. Récemment, le taux de croissance annuel de ce groupe d’âge a augmenté, mais on prévoit qu’il ralentira vers la fin des années 2020, avant de revenir à un taux de croissance annuelle d’environ 1 % à la fin de la période de projection.

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Graphique 1.17 : Scénarios de projection de la population de l’Ontario

Ce graphique linéaire montre les scénarios de projection de la population de l’Ontario préparés par le ministère des Finances. On y voit que la population de l’Ontario est passée de 7,8 millions de personnes en 1971 à 14,6 millions en 2019. À la fin de la période de projection en 2046, la population de la province devrait compter 22,6 millions de personnes selon le scénario de forte croissance, 19,8 millions selon le scénario de référence et 17,2 millions selon le scénario de faible croissance.

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Notes en bas de page

  • note de bas de page[1] Retour au paragraphe Projections démographiques pour l'Ontario, 2018-2046 (été 2019) : https://www.fin.gov.on.ca/fr/economy/demographics/projections/index.html
  • note de bas de page[2] Retour au paragraphe Le présent rapport utilise l'an 2046 comme année finale, la même que celle des Projections démographiques pour l'Ontario, 2018–2046, qui tombe 30 ans après le recensement de 2016.
  • note de bas de page[3] Retour au paragraphe Le seuil de remplacement des générations (taux de fécondité total de 2,1) désigne le nombre moyen de naissances par femme nécessaire pour assurer la constance de la population, compte tenu des taux de mortalité mais non de la migration de l'extérieur.