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Situation

Préoccupante

Espèce indigène sensible aux activités humaines ou aux événements naturels, ce qui pourrait faire en sorte qu’elle devienne en péril de disparition (par ex. monarque).

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

Le béluga a déjà été évalué comme une espèce préoccupante lors de l’entrée en vigueur de la Loi sur les espèces en voie de disparition en 2008.

Apparence

Le béluga est relativement petit pour un mammifère marin. Normalement, il fait environ quatre mètres de longueur et pèse environ une tonne. Les bélugas adultes ont la peau blanche (celle des jeunes est gris pâle). Le béluga a une crête dorsale (plutôt qu’un aileron) et une tête bien ronde, en forme de bulbe.

Les bélugas sont des animaux sociaux qui s’expriment beaucoup vocalement. Ils produisent toute une gamme de vocalises complexes pour communiquer entre eux. La plupart de ces vocalises peuvent être entendues par les humains, particulièrement lorsque les bélugas se rassemblent dans des eaux peu profondes, en été.

Habitat

Le béluga est une espèce migratrice. En été, les bélugas se rassemblent dans les estuaires et les baies aux eaux peu profondes, où ils muent et mettent bas. À l’automne, les bélugas migrent vers la pleine mer, qui reste libre de glace en hiver. Les populations de l’Ontario migrent généralement au large de l’île de Baffin, où ils se mêlent à d’autres populations.

Présence

On retrouve des bélugas dans toute la zone circumpolaire : ils fréquentent les eaux de l’Alaska, du Canada, du Groenland, de la Norvège et de la Russie. Au Canada, on a identifié sept populations distinctes, dont une dans l’ouest de la baie d’Hudson. L’été, cette population se retrouve surtout au large des côtes de l’Ontario et du Manitoba.

Menaces

Le dernier recensement de la population de l’ouest de la baie d’Hudson date de la fin des années 1980. Un recensement aérien estimait alors cette population à 25 000 individus. Il n’existe pas de données récentes sur l’évolution de cette population, mais on craint que de la chasse sur les populations de l’Ontario ne se soit intensifiée depuis le dernier dénombrement.

L’intensification du transport maritime dans le secteur de la baie d’Hudson constitue également une menace pour cette population. On craint aussi que le développement hydroélectrique dans les basses terres de la baie d’Hudson, qui modifient le relief de la côte, ait des répercussions sur la configuration des estuaires et des baies, et donc sur la fréquentation de ces habitats d’été par la population de bélugas.

Mesures que nous prenons

Les espèces préoccupantes ne bénéficient pas d’une protection pour les espèces ou leur habitat.

Plans de gestion

Un plan de gestion propose au ministère des moyens pour faire en sorte que des quantités suffisantes de l’espèce reviennent en Ontario.

Lire le plan de gestion (le 28 juin, 2013).

Reponse de gouvernment

Un réponse du gouvernment décrit les mesures que le gouvernement songe à prendre ou à soutenir afin d’aider à rétablir l’espèce.

Lire le réponse du gouvernment (le 7 mars, 2014).

Contribuez à empêcher la disparition d’autres espèces en péril de l’Ontario

Signalez son présence

  • Signalez une observation d’un animal ou d’une plante en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies avec localisation précise ou les coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

  • Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

  • Les propriétaires fonciers privés ont un rôle important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Il se peut que vous soyez admissible à des programmes d’intendance qui appuient la protection et le rétablissement d’espèces en péril et de leurs habitats. Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site ontario.ca/especesenperil

Signalez les activités illicites

  • Signalez toute activité illégale se rapportant aux plantes et à la faune en composant le 1 877 TIPS-MNR (847-7667).

Faits en bref

  • En russe « béluga » (ou belukha) signifie « blanc ».
  • Le front bombé du béluga pourrait jouer un rôle dans l’écholocation. L’animal émet des « clics » qui lui permettent de localiser ses proies ou de se diriger lorsqu’il se déplace sous la glace. On croit que le front bombé des bélugas leur sert à concentrer les clics.
  • Les bélugas passent de longs moments en plongée pour se nourrir. Ils peuvent plonger à répétition à des profondeurs de 400 à 800 mètres. Le record (connu!) de profondeur appartient à un mâle, qui aurait atteint une profondeur de plus de 1 000 mètres.
  • En captivité, le béluga consomme de 10 à 15 kilogrammes de nourriture par jour.
  • Le béluga est un animal à sang chaud dont la température corporelle est proche de celle des humains. Une couche de gras de 2,5 à 9,5 centimètres d’épaisseur, située juste sous la peau, lui permet de maintenir sa température corporelle dans les eaux glacées.