Photo par : Rob Foster CC BY 4.0

Situation

Préoccupante

« Préoccupante » signifie que l’espèce vit à l’état sauvage en Ontario et n’est pas en voie de disparition ou menacée, mais qu’elle pourrait le devenir par l’effet cumulatif de caractéristiques biologiques et des menaces signalées à son égard.

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

26 janvier 2022

Lire le rapport d’évaluation (PDF en anglais en seulement)

Apparence

La cicadelle à queue rouge est un petit insecte pâle d’environ 2 à 4 mm de longueur qui se distingue par des bandes sombres qui traversent son dos de chaque côté. Les mâles adultes ont un segment rouge au bout de l’abdomen.

Habitat

La cicadelle à queue rouge est présente dans les prairies et les savanes dégagées où croît sa plante hôte, le sporobole à glumes inégales (Sporobolus heterolepis). La population de cicadelle à queue rouge recensée en Ontario fait partie de l’unité désignable des plaines des Grands Lacs de l’espèce. Cette unité désignable se trouve entièrement en Ontario.

Présence en Ontario

La cicadelle à queue rouge se trouve actuellement sur les alvars et les crêtes de dolomite de l’île Manitoulin et de quelques petites îles adjacentes. Son aire de répartition coïncide avec celle du sporobole à glumes inégales, sa seule plante hôte. L’espèce peut également se trouver dans un habitat adéquat dans d’autres zones non étudiées où pousse le sporobole à glumes inégales.

Menaces

L’aire de répartition de l’espèce en Ontario est réduite, et sa capacité à se déplacer vers de nouvelles aires est limitée, ce qui la rend extrêmement sensible aux perturbations dues à diverses menaces. L’extraction d’agrégats est la plus grande menace qui pèse actuellement sur l’espèce en Ontario. Elle peut avoir un impact négatif direct sur les membres de l’espèce ainsi que par ses impacts sur sa plante hôte.

Les incendies représentent une autre menace pour l’espèce, étant donné que les œufs et les nymphes se trouvent au-dessus du sol et que les membres adultes de l’espèce sont incapables de voler et ne peuvent donc pas échapper à un incendie. D’autres activités susceptibles d’entraîner la perte et la fragmentation de l’habitat menacent également l’espèce, comme le développement et la conversion de l’habitat à d’autres usages, tels que l’agriculture.

Mesures que nous prenons

Les espèces préoccupantes ne bénéficient pas de la protection des espèces ou des habitats.

Ce que vous pouvez faire

Signaler sa présence

Signalez les observations d’espèces en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel, le centre de données sur la conservation de l’Ontario; participez au projet « (NHIC) Rare Species of Ontario » sur le site iNaturalist afin d’envoyer rapidement et facilement vos observations.

Devenez bénévole

Faites du bénévolat dans le cadre de programmes sur les espèces en péril, comme les enquêtes scientifiques communautaires, ou auprès de votre club de nature local, d’un parc provincial ou d’autres organismes de conservation.

Soyez un bon intendant

Les personnes, les collectivités et les organismes de toute la province qui entreprennent des activités d’intendance ou de recherche au profit des espèces en péril et de leurs habitats peuvent être admissibles à un financement dans le cadre du Programme d’intendance des espèces en péril (PIEEP). Le PIEEP a été créé pour encourager la population à prendre part à la protection et au rétablissement des espèces en péril en Ontario dans le cadre d’activités d’intendance.

Signaler une activité illégale

Signalez toute activité illégale se rapportant aux espèces en péril en composant le 1 866 MOE-TIPS (663-8477).

Faits en bref

  • La cicadelle à queue rouge se nourrit exclusivement de sporobole à glumes inégales (Sporolobus heterolepis).
  • La cicadelle à queue rouge ne peut pas voler, ce qui peut rendre difficile pour les membres de l’espèce d’échapper aux menaces comme les incendies de forêt.
  • En Ontario, on pense que la durée d’une génération de l’espèce est d’un an.