Vue d'ensemble

Nous recommandons que vous portiez un masque dans les habitations collectives financées et autorisées par le MSESC.

Jusqu'à nouvel ordre, les mesures élargies décrites dans la directive provisoire d'avril 2022 s'appliquent à toutes les habitations collectives financées par le MSESC, à l'exception des établissements en milieu ouvert ou fermé offrant des services de justice pour la jeunesse.

Ces mesures élargies fournissent des orientations temporaires qui remplacent, dans les cas signalés, les Directives pour les habitations collectives financées et autorisées par le MSESC. Lorsqu'aucune directive provisoire n'a été fournie, les actuelles Directives pour les habitations collectives financées et autorisées par le MSESC continuent de s'appliquer.

Directive provisoire, avril 2022

Les exploitants d'établissements offrant des services de justice pour la jeunesse doivent suivre la Directive provisoire concernant les établissements en milieu ouvert ou fermé offrant des services de justice pour la jeunesse.

Du 15 avril 2022, et ce, jusqu'à nouvel ordre, toutes les habitations collectives financées et autorisées par le MSESC auxquelles s'appliquent les Directives pour les habitations collectives financées et autorisées par le MSESC (voir la section Portée) sont tenues de mettre en œuvre des précautions supplémentaires.

Utilisation des tests antigéniques rapides

Compte tenu de la disponibilité des trousses de dépistage et jusqu'à nouvel ordre, les habitations collectives doivent utiliser les tests antigéniques rapides dans les situations suivantes :

  • Soutenir les stratégies de test de dépistage pour permettre le retour au travail anticipé lorsque cela est nécessaire pour remédier à des pénuries de personnel essentiel (voir la section Document d'orientation provisoire du ministère de la Santé sur la  : Gestion des pénuries de personnel essentiel dans les milieux les plus à risque dans la foulée de la recrudescence liée au variant Omicron ci-dessous).
  • Soumettre à un dépistage tous les membres du personnel qui entrent dans une habitation collective (quel que soit leur statut vaccinal) à une fréquence de 3 fois par semaine (période de 7 jours).
    • Les habitations collectives qui utilisent actuellement des tests de dépistage antigénique à domicile pour les membres du personnel peuvent continuer de le faire.
    • Il sera présumé qu'un membre du personnel qui obtient un résultat positif à un test antigénique rapide est infecté par la et ne doit pas avoir l'autorisation d'entrer dans l'habitation collective. Les fournisseurs de services doivent suivre les directives existantes pour la gestion des cas positifs.
    • Bien qu'il ait été déterminé par le ministère de la Santé que les habitations collectives du MSESC doivent avoir la priorité pour les tests PCR, lorsque ces tests ne sont pas disponibles, tout résultat positif d'un test antigénique rapide ne nécessitera plus de confirmation par PCR en laboratoire ou de test moléculaire au point de service (par exemple, ID NOW).
  • Soumettre à un dépistage tous les visiteurs qui entrent dans une habitation collective (quel que soit leur statut vaccinal). Une exception s'applique seulement si le visiteur a présenté un résultat négatif à un test antigénique rapide à la même habitation collective la veille.
  • Mettre des tests antigéniques rapides à la disposition des résidents qui retournent dans une habitation collective (quel que soit leur statut vaccinal) après une absence d'une ou de plusieurs nuits. Plus précisément, il n'y a pas de consigne qui oblige les résidents de retour à effectuer le test. Cependant, les fournisseurs de services sont fortement encouragés à promouvoir l'utilisation des tests antigéniques rapides par les résidents de retour, en guise de mesure pour aider à protéger les autres résidents de l'habitation collective.
    • Absences pendant 2 nuits ou moins : un test antigénique rapide devrait être effectué le troisième jour et le septième jour suivant la journée où le résident a quitté l'habitation.
    • Absences pendant 3 nuits ou plus : un test antigénique rapide devrait se faire le jour du retour (dans le cadre du dépistage actif à l'entrée) ainsi que le quatrième jour suivant le retour.
    • Si le résident quitte l'habitation pour une absence ultérieure de plusieurs nuits au cours de ces 7 jours, une nouvelle période de 7 jours devrait commencer à son retour dans l'habitation collective.
    • Un résident qui obtient un résultat positif à un test antigénique rapide devrait recevoir un masque médical (chirurgical ou d'intervention) qu'il doit porter, sauf s'il fait l'objet d'une exemption liée au port du masque (vous trouverez de plus amples renseignements dans la section sur le port du masque) et être orienté vers un espace désigné à l'écart des autres résidents où il peut s'auto-isoler et attendre que des dispositions soient prises pour un test PCR de confirmation. Vous trouverez de plus amples renseignements dans les Directives pour les habitations collectives financées et autorisées par le MSESC (novembre 2021) – Prendre soin des personnes qui doivent s'auto-isoler.
  • Faire subir un test à toutes les personnes nouvellement admises et transférées (indépendamment du statut vaccinal) lorsque le test PCR n'est pas disponible en temps opportun. Le dépistage par test antigénique rapide doit être effectué le jour de l'admission/du transfert, dans le cadre du dépistage actif à l'entrée, et le quatrième jour suivant l'admission/le transfert.
  • Faire subir un test aux résidents qui présentent des symptômes lorsque le test PCR n'est pas disponible en temps opportun. Vous trouverez des directives supplémentaires sur l'utilisation des tests antigéniques rapides pour les personnes présentant des symptômes de la dans le Document d'orientation provisoire sur la : Dépistage et gestion des cas, des contacts et des éclosions intégrés : recrudescence liée au variant omicron.

Bien qu'il ait été déterminé par le ministère de la Santé que les habitations collectives financées et autorisées par le MSESC doivent avoir la priorité pour les tests PCR, lorsque ces tests ne sont pas disponibles, tout résultat positif d'un test antigénique rapide ne nécessitera plus de confirmation par PCR en laboratoire ou de test moléculaire au point de service (par exemple, ID NOW).

  • Il sera présumé que les membres du personnel, les résidents et les visiteurs qui ont obtenu un résultat positif à un test antigénique rapide sont infectés par la .
  • S'il n'est pas possible d'obtenir un test PCR de confirmation, les fournisseurs de services devront suivre les directives existantes pour la gestion des cas positifs pour le personnel et les résidents, y compris les exigences relatives à l'isolement.

S'il y a une éclosion et que le bureau de santé publique demande à l'habitation collective de soumettre à des tests un grand nombre de personnes, le bureau de santé publique local sera chargé d'organiser les tests PCR et/ou de mettre à la disposition de l'habitation collective des trousses de tests antigéniques rapides.

Utilisation des respirateurs N95

Selon le rapport technique provisoire de Santé publique Ontario, il est recommandé d'utiliser des respirateurs N95 avec test d'ajustement dans les habitations collectives lorsqu'on prodigue des soins directs à une personne dont l'infection à la est suspectée ou confirmée. Les prestataires de services devraient examiner le rapport technique de SPO afin de déterminer s'ils sont assujettis aux recommandations provisoires sur l'utilisation des respirateurs N95.

Un respirateur N95 avec test d'ajustement continue d'être obligatoire lorsqu'on effectue (ou qu'on soutient une personne pendant) une intervention médicale générant des aérosols et que la personne est un cas suspecté ou confirmé de .

Les prestataires de services doivent déterminer l'EPI approprié pour le personnel en fonction de l'évaluation des risques de l'organisation et des facteurs spécifiques liés au rôle ou à la fonction du personnel, y compris le risque d'infection.

En cas de prestation de soins directs à une personne dont l'infection à la est suspectée ou confirmée, il est recommandé de porter un respirateur N95 avec test d'ajustement. Si un respirateur avec test d'ajustement n'est pas disponible au moment où il est requis, un autre EPI approprié pourrait être utilisé en attendant, notamment un respirateur sans test d'ajustement, et ce, jusqu'à ce que le personnel concerné fasse l'objet d'un test d'ajustement.

Lorsque les prestataires de services examinent la nécessité de procéder à un test d'ajustement pour assurer l'utilisation efficace des respirateurs N95, ils doivent également envisager de mettre en place une capacité interne en matière de tests d'ajustement afin d'assurer un accès durable aux tests d'ajustement au sein de l'organisation. À titre de rappel, les fournisseurs de services peuvent également faire appel à leur champion local de la prévention et du contrôle des infections (PCI) au sein du MSESC s'ils ont besoin de soutien pour les tests d'ajustement. Si une organisation a accès à des tests d'ajustement privés ou assurés par des tiers par le biais des services disponibles, on considérera cela comme une dépense admissible en vertu du  Fonds de secours pour les services résidentiels en raison de la (FSSRC).

Comme cela a déjà été mentionné, sur la base de l'évaluation des risques au point de service (ERPS) de l'organisme, les fournisseurs de services financés ou autorisés par le MSESC peuvent repérer des situations qui ne sont pas décrites dans le document d'orientation présenté sous la forme d'un lien ci-dessus où les EPI, y compris les respirateurs N95, peuvent être utilisés dans le cadre du programme de soins d'une personne. Les fournisseurs de services doivent veiller à documenter ces besoins dans le programme de soins de la personne.

  • Des respirateurs N95 seront mis à la disposition du personnel dans les habitations collectives en fonction de l'évaluation des risques faite par l'organisation à l'égard des besoins des personnes bénéficiaires de services et selon la nature des soutiens qui sont offerts par le personnel et consignés dans le programme de soins des personnes.
  • Les fournisseurs de services devraient veiller à ce que les politiques et les procédures pertinentes et nécessaires soient mises en place afin de faciliter l'accessibilité et l'utilisation des respirateurs N95 dans le cadre du programme de protection respiratoire. Par exemple, il convient de prévoir la marche à suivre par le personnel pour accéder à des respirateurs en dehors des heures de travail normales. Cela peut nécessiter la participation du comité mixte de santé et de sécurité de l'organisme en vue de la conception et de l'examen des mesures et des procédures.
  • Dans le cadre du programme de protection respiratoire du fournisseur de services, le personnel devrait bénéficier de la formation nécessaire afin de savoir utiliser les EPI d'une manière sécuritaire et adéquate et en conformité avec les normes de l'industrie qui peuvent exister.

Signalement obligatoire des cas positifs

Les fournisseurs de services doivent continuer à signaler les cas de selon la Marche à suivre pour signaler les incidents graves, établie par le ministère. Un cas peut désormais être considéré comme positif sur la base d'un résultat positif obtenu à un test PCR, à un test moléculaire au point de service ou à un test antigénique rapide. Quels que soient le ou les tests réalisés, chaque cas positif ne doit être signalé qu'une seule fois (c'est-à-dire lorsqu'un résultat positif à un test antigénique rapide est signalé, il n'est pas nécessaire de signaler le cas de nouveau si un résultat positif à un test PCR est reçu ultérieurement).

Gestion de personnel dans les milieux les plus à risque

Le ministère de la Santé a publié le Gestion des cas et des contacts relatifs à la en Ontario (remplaçant le Document d'orientation provisoire sur la  : Gestion des pénuries de personnel essentiel dans les milieux les plus à risque dans la foulée de la recrudescence liée au variant Omicron), qui établit un cadre que peuvent utiliser les fournisseurs de services de certaines des habitations les plus à risque (y compris les habitations collectives financées et autorisées par le MSESC) lorsqu'ils envisagent de faire revenir au travail de façon anticipée des membres du personnel qui ne sont pas admissibles autrement à ce retour, l'objectif étant d'atténuer les pénuries de personnel essentiel. Ce cadre peut être utilisé et mis en œuvre par les fournisseurs de services sans faire l'objet d'une approbation ou d'un examen du bureau de santé publique local. Les fournisseurs de services n'ont pas non plus besoin de l'approbation du ministère.

Toutes les habitations doivent utiliser pleinement les stratégies de dotation en personnel contenues dans leur plan de continuité des activités pour éviter et atténuer les situations de pénurie de personnel qui ont une incidence sur les soins avant d'utiliser le retour au travail anticipé pour les membres du personnel en isolement. Il faut épuiser les options à faible risque avant de passer aux options à risque plus élevé. L'utilisation d'options qui comportent plus de risques devrait être proportionnelle au risque que présente le manque de personnel pour les résidents. Lorsque les fournisseurs de services informent leur superviseure ou superviseur de programme des problèmes de dotation critiques, ils doivent également l'informer que des « options de dotation à risque élevé » sont mises en œuvre, ceci à titre d'information (et non pour obtenir son approbation) et pour l'aider à identifier des soutiens supplémentaires qui pourraient être fournis.

Les tests antigéniques rapides sont réservés en priorité aux habitations les plus à risque dans le cadre de stratégies de dépistage au travail, afin de permettre un retour anticipé au travail lorsque cela est nécessaire pour combler les besoins en personnel essentiel.

Directives relatives à la pour les habitations collectives financées et autorisées par le MSESC

Le ministère de la Santé a publié le Document d'orientation sur la  : Habitation collective pour les populations vulnérables afin de soutenir les bureaux de santé publique locaux dans leur intervention face à la dans les habitations collectives.

En réponse, le ministère des Services à l'enfance et des Services sociaux et communautaires a mis à jour les Directives pour les habitations collectives financées et autorisées par le MSESC afin de tenir compte des principes figurant dans les directives du ministère de la Santé pour les bureaux de santé publique. Bien que les directives soient étroitement harmonisées, le présent document comprend également certaines exigences modifiées et/ou supplémentaires pour les habitations collectives financées et autorisées par le MSESC que le ministère a jugées appropriées pour nos habitations.

Veuillez noter que les bureaux de santé publique peuvent continuer à fournir des directives qui peuvent différer de celles du présent guide et/ou s'ajouter à celles-ci afin de prévenir et d'atténuer la propagation de la et/ou d'autres maladies infectieuses, et assurer ainsi une réponse adaptée à chaque scénario d'éclosion locale.

Les présentes directives sont conçues pour être suivies en sus des autres lois et/ou directives de santé applicables, y compris, mais sans s'y limiter :

Le présent document n'est pas un avis juridique. Par conséquent, les fournisseurs de services devraient peut-être demander un avis juridique indépendant concernant l'application des exigences législatives et autres dans le contexte des services qu'ils offrent.

Comme toujours, la santé et la sécurité des personnes servies, y compris leur bien-être mental et émotionnel, restent notre priorité absolue.

Portée

Les présentes directives s'appliquent aux habitations collectives suivantes financées et autorisées par le MSESC :

  • services aux adultes ayant une déficience intellectuelle en établissement
  • services d'intervention en établissement
  • maisons d'hébergement pour femmes qui ont vécu la violence
  • établissements pour la lutte contre la traite des personnes
  • établissements pour enfants
  • établissements de la Stratégie de ressourcement pour le mieux-être des Autochtones (SRMA)

Remarque à l'intention des exploitants d'établissements offrant des services de justice pour la jeunesse : les directives contenues dans le présent document ne s'appliquent pas aux établissements de garde/détention en milieu ouvert ou fermé offrant des services de justice pour la jeunesse. Veuillez continuer à suivre les directives existantes. Lisez la directive existante concernant les établissements de garde/détention en milieu ouvert ou fermé offrant des services de justice pour la jeunesse.

Le MSESC reconnaît que les habitations collectives des collectivités des Premières Nations pourraient devoir collaborer avec le chef et le conseil et, le cas échéant, avec le gouvernement fédéral et/ou le bureau de santé publique local pour appliquer les présentes directives à leurs établissements d'une manière culturellement appropriée et conforme aux lois fédérales et des Premières Nations et aux mesures de santé publique applicables. Les fournisseurs de services aux Autochtones qui vivent en milieu urbain pourraient également devoir travailler avec leurs équipes de direction et leur bureau de santé publique local afin d'appliquer les directives dans le respect des particularités culturelles.

Termes utilisés dans le présent document

Veuillez consulter le site Web du ministère de la Santé pour lire la définition du terme « entièrement vacciné » utilisé dans le présent document.

Membre du personnel : toute personne qui exerce des activités dans l'habitation collective, quel que soit son employeur. Cela comprend :

  • le personnel employé par l'habitation collective
  • le personnel temporaire et/ou celui d'une agence de dotation
  • le personnel tiers qui exécute des tâches (par exemple, le personnel des services de soutien, les aînés, le personnel contractuel employé pour le nettoyage, les gens de métier)
  • les étudiantes et étudiants en stage (par exemple, les étudiantes et étudiants en soins infirmiers)
  • les bénévoles

Résidents : personnes qui résident dans une habitation collective et y reçoivent des services financés ou autorisés par le ministère.

Ménage : groupe de personnes (en l'occurrence, de résidents) qui vivent ensemble et font partie de la routine quotidienne de chacun d'entre eux et passent donc la plus grande partie de leur temps en contact physique étroit les uns avec les autres.

  • En général, les membres du ménage ne comprennent pas les personnes qui vivent dans des unités résidentielles distinctes au sein d'une même habitation collective.
  • Cependant, ce terme peut être appliqué dans certaines habitations collectives où un petit nombre de résidents vivent et accomplissent la plupart de leurs activités quotidiennes ensemble, souvent parce qu'ils ont les mêmes besoins médicaux, physiques, mentaux, cognitifs et/ou comportementaux.
  • Les bureaux de santé publique utiliseront leur jugement pour déterminer si une habitation collective équivaut à un ménage, car cela a des conséquences pour la gestion des cas et des contacts en raison du potentiel d'exposition à risque élevé si la devait être introduite dans cette habitation.

Visiteurs : définis selon deux grandes catégories :

  • Les visiteurs essentiels fournissent un soutien essentiel au fonctionnement courant d'une habitation collective et/ou sont considérés comme nécessaires pour maintenir la santé, le bien-être et la sécurité ou tout droit légal applicable d'un résident d'une habitation collective. Le MSESC reconnaît que les parents/tuteurs ou d'autres membres de la famille sont des visiteurs essentiels. Un visiteur essentiel peut également être une technicienne ou un technicien en travail social, un fournisseur de soins de santé ou toute autre personne reconnue comme étant une personne qui satisfait aux critères ci-dessus. Les visiteurs essentiels sont autorisés à entrer dans l'habitation collective même lorsque les résidents sont en auto-isolement et/ou que l'habitation collective connaît une situation d'éclosion.
  • Les visiteurs généraux comprennent tous les autres types de visiteurs qui ne sont pas considérés comme des visiteurs essentiels selon la définition ci-dessus. Ils ne sont pas autorisés à rendre visite aux résidents lorsqu'ils s'auto-isolent et/ou lorsque l'habitation collective connaît une situation d'éclosion.

Évaluation des risques au point de service (ERPS) (aussi appelée évaluation des risques personnels) : évaluation dynamique des risques effectuée par un membre du personnel avant que des soins ne soient fournis à un résident et avant toute interaction avec celui-ci pour déterminer s'il existe un risque d'exposition à une infection. Une ERPS facilitera la détermination de l'équipement de protection individuelle (EPI) requis pour protéger les membres du personnel au cours de leur interaction avec le résident et son environnementfootnote 1.

Absences : classées en deux grandes catégories :

  • Les absences de courte durée ont lieu au cours d'une même journée. Elles comprennent les absences essentielles (par exemple, le résident quitte l'habitation collective pour aller travailler ou aller à l'école, se rendre à un rendez-vous chez le médecin ou faire de l'exercice) et les sorties récréatives (par exemple, les activités faites pour le plaisir, visite rendue à un ami).
  • Les absences d'une ou de plusieurs nuits peuvent être des absences de courte durée ou prolongées. Elles peuvent être essentielles (nécessaires pour maintenir la santé, le bien-être et la sécurité ou tout droit légal applicable d'un résident) ou générales (non essentielles).

Prévention de la transmission de la maladie

L'utilisation de plusieurs mesures de santé publique aidera à protéger les résidents, le personnel et les visiteurs de la et d'autres infections respiratoires. Bon nombre de ces mesures recommandées devraient déjà faire partie des plans organisationnels existants élaborés pour les éclosions de maladies infectieuses ou d'autres urgences (par exemple, les plans en cas de pandémie et/ou de continuité des activités). Des facteurs tels que les caractéristiques physiques/des infrastructures de l'habitation collective, la disponibilité du personnel et la disponibilité de l'équipement de protection individuelle (EPI) doivent être pris en compte lors de l'élaboration de politiques propres à une habitation collective.

Vaccination

La vaccination contre la est l'une des mesures de santé publique les plus importantes pour prévenir l'infection et la transmission, et constitue le moyen le plus efficace de prévenir les conséquences graves, notamment les hospitalisations et les décès causés par la . Par conséquent, tous les résidents, les membres du personnel et les visiteurs doivent être encouragés à se faire vacciner contre la (y compris les doses de rappel, lorsqu’ils y sont admissibles) dès que possible s'ils ne l'ont pas déjà fait.

  • Les nouveaux résidents admis dans une habitation collective qui ne se sont pas encore fait vacciner contre la ou qui n’ont pas obtenu la ou les plus récentes doses de rappel devraient se voir offrir l'accès à une série complète de vaccins contre la et à la ou aux doses de rappel le plus rapidement possible, lorsqu’ils y sont admissibles.
  • De plus amples renseignements sur la vaccination contre la sont disponibles sur la page Information et ressources de planification relatives au vaccin contre la du ministère de la Santé.

Découvrez comment prendre un rendez-vous pour se faire vacciner contre la .

Vaccination contre la grippe

Tous les membres du personnel, les visiteurs et les résidents admissibles des habitations collectives sont également fortement encouragés à se faire vacciner annuellement contre la grippe.

Apprenez-en davantage sur la grippe et le vaccin contre la grippe.

Dépistage actif pour quiconque entre dans une habitation collective

Toutes les personnes qui souhaitent entrer dans une habitation collective doivent être assujetties à un dépistage actif, quel que soit leur statut vaccinal concernant la . Cela comprend tout le personnel, les visiteurs et les résidents qui reviennent après une absence. Les premiers intervenants des services d'urgence doivent être autorisés à entrer sans dépistage.

Un processus formel doit être utilisé pour assurer un processus de dépistage actif rigoureux en tout temps, y compris en dehors des heures d'ouverture. Les habitations collectives peuvent utiliser des applications mobiles ou d'autres outils pour faciliter le processus de dépistage. Cependant, la personne qui fait l'objet du dépistage doit interagir avec la personne qui effectue le dépistage avant d'être autorisée à entrer.

Dans le cadre du dépistage actif, tous les résidents, les membres du personnel et les visiteurs doivent être avisés que, s'ils commencent à ne pas se sentir bien sur place, ils doivent immédiatement en informer une personne désignée (soit un membre du personnel ou un superviseur).

Une habitation collective peut choisir d'utiliser ou d'adapter les outils de dépistage qui ont été mis au point par le ministère de la Santé, tels que :

Pendant le dépistage actif, les habitations collectives ne doivent pas oublier de :

  • limiter les points d'entrée dans l'habitation pour faciliter le dépistage
  • réaménager l'entrée afin que la distanciation physique puisse être maintenue pendant que le personnel effectue le dépistage
  • placer une barrière physique (par exemple, en Plexiglas) derrière laquelle le personnel peut se tenir ou s'asseoir pendant qu'il procède au dépistage aux entrées
  • fournir un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 à 90 % d'alcool), des mouchoirs en papier et une poubelle ou une corbeille doublée sans contact
  • encourager tous les résidents, le personnel et les visiteurs à utiliser le désinfectant pour les mains à base d'alcool avant d'entrer

Personnes qui ne satisfont pas aux critères de dépistage

Si un membre du personnel ou un visiteur n'a pas satisfait aux critères de dépistage actif (par exemple, s'il présente des symptômes de la ), il ne devrait pas être autorisé à entrer dans l'habitation collective. Il doit recevoir l'instruction de s'isoler immédiatement et être encouragé à effectuer un test de dépistage de la . Un membre du personnel doit également signaler son résultat à son chef ou superviseur immédiat ou au représentant de la santé et de la sécurité au travail de l'habitation collective.

  • o Les politiques relatives aux visiteurs doivent comporter des permissions pour les visiteurs ne satisfaisant pas aux critères de dépistage qui tiennent compte du type de visiteur et des circonstances du résident (c.-à-d., il peut y avoir des cas où les habitations collectives devront peut-être envisager d'autoriser l'entrée d'une personne qui n'a pas satisfait aux critères de dépistage actif pour des raisons humanitaires ou palliatives). Cela devrait inclure des précautions supplémentaires qui pourraient être mises en place pour favoriser une visite en toute sécurité (p. ex., de l’équipement de protection individuelle, d’autres barrières).

Les habitations collectives doivent prier les membres du personnel et les visiteurs de procéder à l’autosurveillance des symptômes de la à domicile et de ne pas se présenter sur les lieux de travail s’ils sont malades. Les personnes qui présentent des symptômes doivent en aviser leur employeur.

Les membres du personnel qui présentent des symptômes liés à la vaccination peuvent être exemptés de l'exclusion du travail conformément au Document d'orientation à l'intention des employeurs qui gèrent les travailleurs présentant des symptômes dans les 48 heures suivant la réception du vaccin contre la .

Le membre du personnel responsable de la santé et de la sécurité au travail dans l'habitation doit faire un suivi auprès de tous les membres du personnel qui ont obtenu un résultat positif au test de dépistage pour les aviser des restrictions de travail.

Les membres du personnel qui sont des contacts étroits ou des cas de doivent suivre les protocoles et les exigences de retour au travail conformément aux directives du ministère de la Santé en vue de retour au travail anticipé.

Les résidents qui sont admis, qui font l’objet d’un transfert ou qui reviennent d’une absence d’une ou de plusieurs nuits doivent passer se soumettre à un dépistage actif. L’Auto-évaluation pour la peut servir de guide lors des activités de dépistage et peut être adaptée au besoin.

Si un résident ne satisfait pas aux critères de dépistage, il faut lui donner un masque médical (chirurgical/d'intervention) à moins qu'il ne bénéficie d'une exemption du port du masque (voir la section sur le port du masque) et le diriger vers un espace désigné à l'écart des autres résidents où il peut s'auto-isoler et attendre que des dispositions soient prises pour faire faire une évaluation clinique, y compris un test de dépistage de la , le cas échéant.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez lire :

Évaluation quotidienne des symptômes des résidents

Les résidents doivent subir une évaluation au moins une fois par jour pour déceler tout symptôme de la nouveau ou qui s'aggrave. Si cela est jugé approprié, cette évaluation pourrait comprendre la prise de la température.

Les habitations collectives sont vivement encouragées à effectuer une évaluation des symptômes plus fréquemment (par exemple, à chaque quart), en particulier pendant une éclosion, afin de faciliter la détection et la prise en charge précoces des résidents malades.

Dans les habitations collectives d’envergure accueillant principalement des résidents de passage et/ou un grand nombre de résidents, il peut être difficile d’établir l’état de santé des résidents. On doit encourager autant que possible les membres du personnel à s’informer de l’état des résidents, à leur demander comment ils se sentent tout en fournissant les services, à se servir des rappels verbaux et des affiches de dépistage passif pour rappeler aux résidents de leur mentionner s’ils sont malades et à assurer de bonnes pratiques de PCI sur place.

Les habitations collectives doivent savoir que certains résidents (par exemple, les personnes âgées, les jeunes enfants, les personnes qui ne parlent pas) peuvent présenter des signes et symptômes subtils ou atypiques de la . Dans la mesure du possible, il importe que l'habitation collective comprenne la santé et le fonctionnement de base d'un résident et assure une surveillance régulière de son état pour faciliter la détection et la prise en charge précoces des résidents malades.

Tests réalisés chez les personnes asymptomatiques

Le dépistage antigénique rapide permet de détecter rapidement les cas asymptomatiques de qui seraient passés inaperçus autrement, et peut contribuer à arrêter la propagation du virus. Les fournisseurs de services peuvent utiliser le dépistage antigénique rapide comme outil pour améliorer leurs mesures existantes de prévention et contrôle des infections (PCI) pour les personnes qui vivent, participent à des activités, travaillent ou reçoivent des services en personne dans des habitations collectives ou les visitent.

  • Les tests antigéniques au point de service ne remplacent pas les mesures de santé publique telles que la vaccination, le dépistage des symptômes, la distanciation physique, le port du masque et l'hygiène des mains.
  • Tout résultat positif découlant d'un test antigénique au point de service doit être confirmé à l'aide d'un test d'amplification en chaîne par polymérase (PCR) effectué en laboratoire ou d'un test moléculaire au point de service (par exemple, ID NOW) dont les résultats peuvent être déclarés dans le Système d'information de laboratoire de l'Ontario (SILO).

Les fournisseurs de services qui souhaitent participer au Programme provincial de dépistage antigénique (PPDA) peuvent présenter une demande par l'entremise du portail L'Ontario, ensemble.

Dépistage passif

Les habitations collectives devraient installer un affichage pour inviter les personnes sur place à s'auto-identifier si elles ne se sentent pas bien ou si elles obtiennent un résultat positif à un test de dépistage des symptômes de la footnote 2.

 

Si le fournisseur de services juge que l'affichage ne convient pas aux espaces de vie des résidents (par exemple, les petites habitations qui fonctionnent comme un ménage), il doit être installé à l'entrée ou aux entrées de l'habitation et dans les espaces réservés au personnel, tels qu'un bureau ou une salle de repos.

Hygiène des mains

Les stations de lavage des mains et/ou au désinfectant pour les mains à base d'alcool doivent être disponibles à plusieurs endroits bien en vue dans toute l'habitation collective, par exemple aux entrées et dans les aires communes, afin de favoriser un lavage des mains fréquent.

La formation et l'affichage doivent rappeler à tout le personnel, aux visiteurs et aux résidents de :

  • se laver les mains fréquemment tout au long de la journée avec de l'eau et du savon ou en utilisant le désinfectant pour les mains à base d'alcool (à 60 à 90 % d'alcool) lorsque les mains ne sont pas visiblement sales
  • pratiquer l'hygiène des mains avant et après avoir utilisé tout équipement ou article partagé
  • pratiquer l’hygiène des mains avant de mettre des gants et immédiatement après les avoir retirés. Après utilisation, les gants doivent être jetés à la poubelle (c.-à-d., dans des poubelles avec sac, sans contact, placées un peu partout dans l’habitation collective). Les gants ne sont pas recommandés pour l’hygiène des mains
  • placer le désinfectant pour les mains à base d’alcool à des endroits sécuritaires pour éviter toute consommation, surtout des jeunes enfants

Une aide doit être fournie aux résidents qui peuvent ne pas être en mesure de pratiquer eux-mêmes l'hygiène des mains.

Distanciation physique

La distanciation physique reste l'une des mesures de santé publique clés pour réduire la transmission de la . En général, toutes les personnes doivent être encouragées à pratiquer la distanciation physique (en restant à au moins deux mètres les unes des autres) pour réduire le risque de transmission de la .

La distanciation physique peut être pratiquée de différentes manières selon la nature de l'habitation collective. Le tableau ci-dessous indique dans quels cas la distanciation physique doit être pratiquée et dans quels cas elle peut ne pas être possible et/ou nécessaire.

La distanciation physique peut être nécessaire :

  • dans les habitations collectives qui servent des résidents de passage et/ou un grand nombre de résidents
  • lorsque la personne est immunodéprimée et/ou présente un risque élevé de maladie grave causée par la

La distanciation physique peut ne pas être possible ou nécessaire :

  • pendant la prestation de soins directs (un EPI approprié doit être porté en fonction de la nature, de la durée et du type d'interaction)
  • chez les résidents qui résident dans un petit foyer de groupe qui équivaut à un ménage

Dans les maisons d'hébergement d'urgence, la distanciation physique peut ne pas être toujours possible en raison de la demande. Dans de telles situations, le respect rigoureux de toutes les autres mesures – y compris le dépistage actif et le port du masque – sera d'autant plus important dans le cadre de l'approche graduelle en matière de prévention de la .

Dans la mesure du possible, les habitations collectives doivent continuer de modifier leurs activités pour optimiser et favoriser la distanciation physique. Cela permettra également aux habitations collectives de s'adapter aux précautions renforcées (par exemple, en cas d'éclosion), le cas échéant. Cela peut consister à :

  • limiter la capacité dans les aires communes, y compris les salles de repos du personnel
  • installer un affichage dans les aires communes concernant la capacité maximale
  • déplacer les meubles et/ou enlever les meubles ou l'équipement inutiles
  • placer des marques sur le sol ou les murs pour guider la distanciation physique et la circulation unidirectionnelle
  • planifier des activités récréatives et structurées améliorées qui ont lieu dans l'habitation/sur le terrain et qui favorisent la distanciation physique
  • favoriser et/ou encourager les activités de plein air

Dans les chambres partagées, les lits doivent être à au moins deux mètres les uns des autres. Si cela n'est pas possible, envisagez différentes stratégies pour séparer les résidents (par exemple, placez les lits tête-bêche ou pied-à-pied).

  • Évitez d'utiliser des lits superposés.
  • Envisagez de prendre des mesures supplémentaires, par exemple en utilisant des chambres particulières ou en réduisant au minimum le nombre des occupants dans les chambres.

Port du masque

Le médecin hygiéniste en chef et le MSESC continuent de recommander le port du masque dans les habitations collectives.

Lisez les plus récentes recommandations du ministère de la Santé (MS) concernant le port du masque dans les habitations collectives.

Les fournisseurs de service qui décident de continuer à exiger le port du masque dans leurs habitations doivent prendre les mesures nécessaires pour s’assurer que ces exigences n’empêchent pas l’accès des visiteurs autorisés. Dans ces cas, des masques doivent être mis à la disposition des personnes qui n’étaient peut-être pas au courant des exigences du fournisseur et qui, autrement, se verraient refuser l’accès sans masque.

Équipement de protection individuelle (EPI) pour le personnel et les visiteurs essentiels

L'EPI est conçu pour protéger le porteur en minimisant son risque d'exposition à la . L'efficacité de l'EPI dépend du fait que la personne le porte correctement et systématiquement. Les recommandations concernant l'utilisation de l'EPI sont fondées sur des évaluations des risques dans des environnements et pour des risques d'exposition donnés.

L'employeur doit former les travailleurs à l'entretien, à l'utilisation et aux limites de tout EPI utilisé.

Une personne doit porter un EPI approprié qui assure la protection des yeux, du nez et de la bouche si, dans le cadre de la prestation de services, , la personne doit s'approcher à moins de deux mètres d'une autre personne qui est en isolement parce qu’elle fait l’objet de protection contre les contacts et l’exposition aux gouttelettes (p. ex., pour fournir des soins à un résident qui est en isolement) ou pendant une éclosion de la (voir la section Prendre soin des personnes qui doivent s’auto-isoler, ci-dessous). Le choix de l'EPI, y compris l’utilisation des respirateurs N95 dont l’ajustement a été testé, doit être fondé sur une évaluation des risques au point de service, sur la base de la nature, du type et de la durée de l'interaction prévue.

Utilisation de respirateurs N95

Dans les habitations collectives, la nécessité d'utiliser des respirateurs N95 sera le plus souvent déterminée en fonction des besoins médicaux (par exemple, interventions médicales qui produisent des aérosols) d'une personne dont on sait ou soupçonne qu'elle est atteinte de la .

Sur la base de l'ERPS de l'organisation, les fournisseurs de services financés ou autorisés par le MSESC peuvent déterminer dans quelles situations non décrites dans les directives figurant dans le lien ci-dessus l'EPI, y compris les respirateurs N95, peut être utilisé dans le cadre du programme de soins d'une personne. Les fournisseurs de services doivent veiller à documenter ces exigences dans le programme de soins de la personne.

Des respirateurs N95 seront mis à la disposition du personnel dans les habitations collectives en fonction de l'évaluation des risques faite par l'organisation à l'égard des besoins des personnes bénéficiaires de services et selon la nature des soutiens qui sont offerts par le personnel et consignés dans le programme de soins des personnes.

Les fournisseurs de services devraient veiller à ce que les politiques et les procédures pertinentes et nécessaires soient mises en place afin de faciliter l'accessibilité et l'utilisation des respirateurs N95 dans le cadre du programme de protection respiratoire. Par exemple, il convient de prévoir la marche à suivre par le personnel pour accéder à des respirateurs en dehors des heures de travail normales. Cela peut nécessiter la participation du comité mixte de santé et de sécurité de l'organisme en vue de la conception et de l'examen des mesures et des procédures.

Dans le cadre du programme de protection respiratoire du fournisseur de services, le personnel devrait bénéficier de la formation nécessaire afin de savoir utiliser les EPI d'une manière sécuritaire et adéquate et en conformité avec les normes de l'industrie qui peuvent exister.

Tests d'ajustement pour les respirateurs N95

Les fournisseurs de services doivent veiller à ce que, avant toute utilisation de respirateurs N95, les membres du personnel désignés aient non seulement effectué des tests d'ajustement pour s'assurer que le masque colle à leur visage, mais aient aussi suivi une formation pour bien se servir du respirateur.

Veuillez communiquer avec votre champion ou championne du carrefour de la prévention et du contrôle des infections du MSESC pour obtenir de l'aide pour accéder à des tests d'ajustement.

Le respirateur N95 3M 1870+ est le modèle le plus couramment fourni par le MSESC. Si le respirateur N95 3M 1870+ ne colle pas au visage d'un membre du personnel, un masque N95 de rechange fourni par le ministère peut faire l'objet d'un test d'ajustement pour cette personne.

Nettoyage de l'environnement et désinfection

Les habitations collectives doivent s'assurer que leurs locaux sont nettoyés régulièrement. Les produits de nettoyage et les désinfectants couramment utilisés sont efficaces contre la .

  • Toutes les aires communes (y compris les salles de bain) et les surfaces qui sont touchées et utilisées fréquemment doivent être nettoyées et désinfectées à intervalles réguliers (par exemple, une fois par jour) et lorsqu'elles sont visiblement sales. Il s'agit notamment des poignées de porte, des surfaces de la cuisine et des petits appareils électroménagers, des interrupteurs, des boutons d'ascenseur, de la télévision, des télécommandes, des téléphones, des ordinateurs, des tablettes, des armoires à pharmacie, des éviers et des toilettes.
  • Le nettoyage et la désinfection devraient être plus fréquents pendant une éclosion.  Veuillez consulter Liste de vérification : Gérer les éclosions de dans les lieux d'hébergement collectif.
  • Il est nécessaire de pratiquer l'hygiène des mains avant et après avoir utilisé des articles partagés.
  • Il convient de fournir du linge de maison propre à tous les résidents en vue d'une utilisation individuelle, en leur demandant de ne pas le partager, et de le laver à intervalles réguliers.
  • Il faut utiliser de préférence des poubelles doublées sans contact (telles que les poubelles à pédale) pour jeter les déchets.
  • Pour obtenir de plus amples renseignements et des directives sur le nettoyage de l'environnement, veuillez consulter le document Nettoyage et désinfection des lieux publics de SPO.

Ventilation et filtration de l'air

En général, la ventilation avec de l'air frais et la filtration peuvent améliorer la qualité de l'air intérieur et constituent des mesures de protection dans le cadre d'une stratégie globale de prévention de la .

Pour réduire le risque de transmission de la , les activités de plein air doivent être préférées aux activités d'intérieur dans la mesure du possible.

Les espaces intérieurs doivent être aussi bien ventilés que possible grâce à une combinaison de stratégies : ventilation naturelle (par exemple, en ouvrant les fenêtres), ventilateurs d'extraction locaux ou ventilation centrale par un système de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC).

Lorsque la ventilation est inadéquate ou que la ventilation mécanique n'existe pas, l'utilisation de dispositifs portatifs de filtration d'air peut aider à éliminer les aérosols. Il peut être nécessaire de consulter des experts pour évaluer et déterminer les points à améliorer en priorité et améliorer la ventilation et la filtration dans la mesure du possible, compte tenu des caractéristiques du système de CVC.

Il convient de s'assurer que les systèmes de CVC fonctionnent correctement en procédant à une inspection et à un entretien réguliers (par exemple, en changeant les filtres).

Les fournisseurs de services doivent tenir compte, dans le cadre de l'entretien régulier du système de CVC, du type de filtre utilisé pour améliorer continuellement la qualité de l'air et utiliser les filtres de ventilation les plus efficaces possibles, sans que cela ait des effets néfastes sur l'ensemble de la performance du système de CVC.

Les cotes minimum efficiency reporting value (valeur de référence d'efficacité minimale ou MERV) indiquent la capacité d'un filtre à retenir les particules. Les filtres qui ont une cote MERV-13 ou une cote supérieure peuvent piéger les plus petites particules. L'emploi d'un filtre coté MERV-13 ou du filtre ayant la cote la plus élevée que la fente du ventilateur et du filtre de votre système de CVC peut accueillir pourrait améliorer l'efficacité avec laquelle le système élimine les particules de l'air en circulation. Les fournisseurs de services doivent consulter un expert en CVC s'ils envisagent d'apporter des modifications au type de filtre qu'ils utilisent pour s'assurer qu'il est compatible avec le système qu'ils ont sur place.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le document Systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) dans les immeubles et de SPO.

La ventilation et la filtration sont importantes pour assurer la qualité de l'air intérieur en général, car elles aident à diluer ou à réduire la présence des gouttelettes respiratoires et des aérosols dans un espace donné. Cependant, elles n'empêchent pas la transmission dans les situations de contact étroit et doivent être mises en œuvre dans le cadre d'une stratégie globale comportant plusieurs mesures de prévention de la .

Filtres HEPA dans les habitations collectives

En septembre 2021, le MSESC a commencé à distribuer des filtres HEPA aux habitations collectives pour améliorer la qualité de l'air et réduire les risques d'exposition potentielle à la .

Les filtres HEPA sont des systèmes de purification de l'air qui piègent un minimum de 99,97 % des contaminants d'une taille de 0,3 micromètre et tuent les germes et les virus, éliminent les produits chimiques en suspension dans l'air et les odeurs et filtrent la poussière et le pollen. Les filtres HEPA sont portatifs et conformes aux normes canadiennes, et ils peuvent être utilisés dans les aires où les résidents et le personnel se rassemblent. Renseignez-vous sur les dispositifs portatifs de filtration d'air.

Le groupe consultatif scientifique ontarien de lutte contre la a prodigué des conseils sur leur utilisation et leur emplacement, y compris :

  • Il convient de sélectionner l'emplacement des purificateurs d'air portatifs dans un espace intérieur en tenant compte de la probabilité que des aérosols/gouttelettes soient piégés par l'élément d'entrée de l'air et en faisant en sorte que l'échappement ne soit pas dirigé vers les occupants. Il est utile de les placer près du centre de la pièce ou à proximité des sources potentielles de gouttelettes/aérosols de SARS-CoV-2 (par exemple, les salles communes et les salles à manger).
  • Il importe également que les systèmes de CVC et de ventilation/filtration supplémentaires soient entretenus régulièrement selon les instructions des fabricants et que les mesures soient vérifiées dans un but d'optimisation (par exemple, taux d'échange d'air, prise d'air extérieur, température, humidité).

Pour savoir comment obtenir et maintenir une qualité de l'air satisfaisante grâce à la ventilation et à la filtration, lisez le mémoire scientifique du Groupe consultatif scientifique ontarien de lutte contre la .

Utilisation de moniteurs de dioxyde de carbone dans les habitations collectives

Les capteurs de dioxyde de carbone (CO2) peuvent être utilisés pour détecter les endroits où la ventilation est inadéquate (ils ne peuvent pas établir la présence ou l’absence de dans l’air). En temps de pandémie, il est préférable de garder l’air intérieur le plus près possible des conditions de l’air extérieur, dites « fraîches », où la concentration de CO2 de l’air extérieur se situe généralement à < de 450 parties par million (ppm). Lorsque les niveaux de CO2 augmentent de manière constante au fil du temps, cela est un grand indicateur que la ventilation est insuffisante pour le nombre d’occupants ou leurs activités. Toutefois, puisqu’il nous faut réchauffer ou refroidir l’air intérieur afin que ce soit confortable de vivre à l’intérieur, il n’est pas toujours possible d’avoir de l’air frais en permanence, ce qui fait qu’une certaine augmentation du CO2 est inévitable. Il est important de savoir que les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis et la Federation of European Heating, Ventilation and Air Conditioning Associations (REHVA) ont diminué les taux de CO2 d’air intérieur recommandés à 800 ppm en temps de pandémie.

Politiques et procédures propres à la

Les habitations collectives doivent continuer d'avoir des politiques opérationnelles relatives à la qui soient propres à leur contexte particulier, qui tiennent compte du bien-être physique, mental, émotionnel et psychologique des résidents, et qui soient culturellement appropriées et adaptées aux besoins de ses résidents footnote 4 .

Ces politiques doivent tenir compte des différents niveaux de risque de dans l'habitation et dans la collectivité. Les habitations collectives doivent prévoir les éventualités dans lesquelles les activités pourraient être amenées à être réduites pour assurer la santé et la sécurité des résidents, du personnel et des visiteurs de l'habitation. Les activités doivent être modifiées, limitées, reportées ou suspendues dans les circonstances suivantes :

  • si un résident s'auto-isole pour une raison quelconque
  • si un résident réside dans une zone d'éclosion de la au sein de l'habitation collective
  • pour respecter les restrictions provinciales ou régionales
  • conformément aux exigences du bureau de santé publique local

Admissions et transferts

Tests de dépistage préalables effectués sur les résidents admis ou transférés

Dans la mesure du possible, les nouveaux résidents doivent faire l'objet d'un dépistage, par téléphone, des signes et symptômes de la avant leur admission.

Qu'un dépistage ait eu lieu ou non avant l'admission, les habitations collectives doivent également effectuer un dépistage actif en personne à l'arrivée du résident dans l'habitation. Consultez la rubrique Dépistage actif.

Règle générale, mieux vaut éviter les admissions et les transferts dans une habitation collective lors d’une éclosion de . Toutefois, si on détermine que les risques de ne pas admettre un résident l’emportent sur les risques de l’admettre pendant une éclosion, une consultation auprès du bureau de santé publique local pourrait être envisagée. Les considérations suivantes fondées sur les risques doivent être prises en compte :

  • Les résidents qui ne souffrent pas d’une infection active à la peuvent être admis ou transférés, avec leur consentement éclairé, dans un secteur de l’habitation collective où il n’y a pas d’éclosion.
  • Les résidents qui souffrent d’une infection active à la ou qui ne satisfont pas aux critères du dépistage actif peuvent être admis ou transférés, avec leur consentement éclairé, dans un secteur de l’habitation collective où il y a une éclosion. Idéalement, les résidents qui vivent cette situation devraient être admis dans une chambre individuelle.

Toutes les personnes partiellement vaccinées et non vaccinées et celles dont le statut vaccinal relatif à la est inconnu doivent :

  • prendre des précautions supplémentaires jusqu'à ce qu'elles reçoivent un résultat négatif à un test de dépistage de la par PCR footnote 5 ou jusqu'à ce qu'un délai de 10 jours se soit écoulé
  • surveiller les symptômes
  • éviter d'utiliser les aires communes; cependant, si une aire commune ne peut être évitée, le résident doit utiliser un masque médical (chirurgical/d'intervention) s'il est toléré
  • limiter les contacts avec les autres résidents
  • ne participer aux activités de groupe que si la distanciation physique est maintenue (c'est-à-dire en restant à deux mètres des autres personnes) et si un masque médical (chirurgical/d'intervention) est utilisé pendant toute la durée de l'activité
    • pratiquer une bonne hygiène des mains en se lavant souvent les mains (en utilisant du savon et de l'eau ou un désinfectant pour les mains à base d'alcool)
    • respecter l'étiquette respiratoire

Les habitations collectives doivent déterminer s'il est nécessaire, sécuritaire et approprié sur le plan opérationnel de procéder à l'admission des personnes qui n'ont pas satisfait aux critères de dépistage actif et/ou dont le résultat du test est positif, ou bien de reporter l'admission. Cette décision doit être prise en consultation avec le bureau de santé publique local. Si l'admission est reportée, les personnes doivent être aiguillées vers d'autres organismes ou services au sein de la collectivité où elles peuvent être hébergées en toute sécurité pendant leur période d'auto-isolement.

Quel que soit son statut vaccinal concernant la , tout résident admis ou transféré dont il est déterminé qu'il présente des symptômes, qu'il a été exposé au virus et/ou qu'il a reçu un diagnostic de doit faire l'objet de précautions contre les contacts et l'exposition aux gouttelettes et être pris en charge conformément à la procédure décrite dans le document Gestion des cas et des contacts relatifs à la en Ontario.

  • Les personnes qui ont obtenu un résultat positif à la au cours des 90 derniers jours (d’un test antigénique rapide ou d’un test moléculaire) et qui ne présentent plus aucun symptôme sont exemptées de l’isolement et des tests de dépistage si elles sont par la suite exposées, tant et aussi longtemps qu’elles restent asymptomatiques.

Absences (de courte durée et d'une ou de plusieurs nuits)

Lorsqu'un résident s'absente de l'habitation collective pour quelque raison que ce soit, il faut lui fournir un masque médical (chirurgical/d'intervention) à moins qu'il ne bénéficie d'une exemption du port du masque (voir la section Port du masque pour obtenir de plus amples renseignements) et lui rappeler également de suivre les directives générales de santé publique au sein de la collectivité telles que la distanciation physique et l'hygiène des mains à l'extérieur de l'habitation collective. Dans les espaces communautaires où le port du masque n’est pas obligatoire, les résidents peuvent choisir d’en porter un ou non.

  • Selon la nature de l’habitation collective et les résidents, lorsque cela est faisable et approprié sur le plan opérationnel (p. ex., lorsqu’un résident d’une habitation accueillant des personnes immunodéprimées ou qui présentent un risque élevé de maladie grave due à la s’absente une ou plusieurs nuits ou pendant une longue période), les résidents doivent à leur retour à l’habitation collective subir un dépistage actif.

Les habitations collectives doivent avoir établi des politiques qui leur permettent d'ajuster de manière flexible leurs politiques sur les absences, si nécessaire, notamment en limitant ou restreignant les sorties récréatives de courte durée et les absences générales d'une ou de plusieurs nuits si l'habitation collective connaît une situation d'éclosion.

Il peut y avoir des circonstances dans lesquelles les absences doivent être autorisées. Les habitations collectives doivent demander conseil au bureau de santé publique local sur la façon d'autoriser une absence en toute sécurité dans ces cas de figure. Il peut s'agir d'absences qui ont pour but :

  • de recevoir des soins médicaux ou pour des raisons palliatives/humanitaires qui ne doivent être refusées à aucun moment
  • d'atténuer tout préjudice indu pour le résident, en reconnaissant les difficultés et les besoins particuliers auxquels de nombreux résidents des habitations collectives peuvent être confrontés (par exemple, pour accéder à des personnes ou à des services de soutien, dont des travailleuses sociales ou travailleurs sociaux, des superviseures et superviseurs de cas, des séances de groupe et/ou ou d'autres soins paramédicaux pour la santé mentale et/ou la lutte contre les dépendances).

Visiteurs

Les conditions préalables suivantes doivent être respectées avant que des visiteurs ne soient admis dans une habitation collective :

  • Une communication proactive et continue doit être assurée avec les résidents, les familles/amis et le personnel au sujet des procédures de visite sur place, qui doivent comprendre, sans s'y limiter :
    • les protocoles de planification des visites et toute politique propre à l'établissement (par exemple, éclosion)
    • les exigences en matière d'EPI pour les visiteurs à l'intérieur et en plein air (voir les sections sur le port du masque et l'EPI ci-dessus)
    • les procédures opérationnelles régissant, par exemple, la limitation des déplacements à l'intérieur de l'habitation collective, au besoin, et l'obtention, de la part des visiteurs, de leur acceptation à se conformer aux procédures avant chaque visite
    • la désignation des aires à utiliser pour les visites à l'intérieur et en plein air
    • une liste/un journal des visiteurs et leurs coordonnées, qui doit être mis à la disposition du personnel concerné et du bureau de santé publique aux fins de la gestion des cas et des contacts, selon les besoins; les journaux doivent être conservés pendant au moins un mois
    • l'approche à suivre pour traiter tout cas de non-respect de ces politiques et procédures, comme l'interruption des visites, si cela est approprié
  • Des protocoles sont mis en place pour maintenir les normes de PCI avant, pendant et après les visites. Ceux-ci comprennent :
    • le dépistage actif de la maladie chez tous les visiteurs à leur arrivée et la mise en place de politiques et de protocoles pour n'admettre que les personnes qui satisfont aux critères de dépistage
    • le respect d'une étiquette respiratoire appropriée et le lavage des mains fréquent
    • la sensibilisation, par l'établissement, à tous les protocoles à suivre
    • la mise à disposition d'un personnel suffisant en vue de la mise en œuvre des protocoles de visite et de la poursuite des activités courantes dans l'habitation
    • le nettoyage de l'environnement et la désinfection du ou des espaces de visite (y compris les toilettes), conformément aux normes de PCI recommandées
    • le cas échéant, l'habitation collective doit pouvoir faciliter les visites d'une manière conforme aux protocoles de distanciation physique, notamment en sélectionnant un ou des espaces où les visites ont lieu et les aires interdites aux visiteurs (par exemple, les aires communes) et la limite de capacité maximale établie en fonction de la capacité à maintenir la distanciation physique dans un espace désigné
    • la planification des visites non essentielles à l'intérieur de manière à garantir le maintien de la distanciation physique dans un espace désigné
    • l'autorisation des visites à l'intérieur de l'habitation collective et en plein air conformément aux restrictions provinciales ou régionales et/ou aux directives du bureau de santé publique local
  • Pour chaque visite, tous les visiteurs essentiels et non essentiels doivent :
  • répondre à un questionnaire de dépistage actif des signes et symptômes de la
  • lire et accepter les paramètres de la visite établis par le fournisseur de services conformément au présent document et aux directives de santé publique
  • indiquer leurs coordonnées qui seront mises à la disposition du personnel concerné et fournies pour l'activité de recherche des contacts du bureau de santé publique, selon les besoins
  • rester dans les espaces désignés selon les indications du fournisseur de services.
  • Les habitations collectives peuvent choisir de demander au visiteur une attestation de son acceptation des protocoles relatifs aux visiteurs et des conséquences en cas de non-respect.

Activités collectives pour les résidents

La participation à des repas en commun et à d'autres formes d'activités présente de nombreux avantages cognitifs, sociaux et psychologiques pour les résidents. Les habitations collectives sont grandement encouragées à maintenir les programmes et les activités pour leurs résidents, tout en veillant à ce qu'ils soient conformes aux exigences en matière de santé publique établies dans le Règlement de l'Ontario 364/20 et en tenant compte des mesures décrites dans le présent document afin de réduire le risque de transmission de la pour les résidents à l'extérieur de l'habitation collective.

Cela comprend les programmes et les activités communautaires qui sont également ouverts aux résidents (c'est-à-dire les programmes de jour).

Voici certaines considérations pour réduire le risque de dans les habitations collectives :

  • faire en sorte que les groupes (cohortes) soient aussi uniformes que possible pour réduire le nombre de contacts potentiels à risque élevé en cas d'exposition à la
  • maintenir des groupes de petite taille – étant entendu que la taille des groupes devra peut-être ajustée pour répondre aux besoins psychosociaux des résidents et tenir compte de la capacité du personnel de l'habitation collective et/ou des limites de capacité des espaces intérieurs
  • assurer la même affectation de personnel à chaque groupe lorsque cela est possible sur le plan opérationnel
  • s'assurer que les résidents portent des masques médicaux (chirurgicaux/d'intervention), à moins qu'ils ne bénéficient d'une exemption du port du masque, et pratiquer la distanciation physique, en particulier dans les habitations qui servent des résidents de passage et/ou un grand nombre de résidents (voir les sections sur la distanciation physique et le port du masque ci-dessus)
  • utiliser des salles plus grandes et améliorer la ventilation (p. ex., en ouvrant les fenêtres et les portes), et tenir les activités collectives à l’extérieur, si possible.
  • Cette section ne s'applique pas aux habitations collectives qui fonctionnent déjà comme un ménage.

Prendre soin des personnes qui doivent s'auto-isoler

Certains résidents des habitations collectives peuvent vivre avec certains problèmes de santé et/ou éprouver des difficultés excessives s'il est nécessaire de s'auto-isoler et/ou de se soumettre à des tests de dépistage de la fréquents (par exemple, santé mentale, troubles comportementaux ou cognitifs, dépendances, traumatisme/violence et/ou d'autres facteurs de précarité). Cela ne devrait pas entraîner le refus de fournir des services, et les habitations collectives doivent travailler avec le résident et le bureau de santé publique pour déterminer des solutions axées sur le résident qui peuvent réduire le risque de transmission de la et atténuer les préjudices potentiels. Les exemples comprennent l'autorisation d'un certain degré de socialisation ou la tenue de pauses en plein air pendant une période d'auto-isolement. La prise du plus grand nombre possible de mesures de santé publique, telles que le port du masque et la distanciation physique, sera extrêmement importante.

Les résidents qui doivent s'auto-isolerfootnote 6 tandis qu'ils font l'objet des précautions contre les contacts et l'exposition aux gouttelettes comprennent :

  • les nouveaux résidents/les résidents transférés qui n'ont pas satisfait aux critères de dépistage actif à l'arrivée (consultez la rubrique Dépistage actif)
  • les résidents qui présentent des symptômes de la et/ou d'autres infections respiratoires courantes telles que la grippe
  • les résidents qui attendent de recevoir les résultats de leurs tests de dépistage de la et/ou d'autres infections respiratoires courantes
  • les résidents qui ont obtenu un résultat positif à un test de dépistage de la et/ou d'autres infections respiratoires courantes
  • les résidents dont il a été déterminé qu'ils avaient été en contact étroit avec un cas connu de et/ou auxquels le bureau de santé publique local a ordonné de s'auto-isoler

Tout résident qui doit s'auto-isoler doit être placé dans une chambre individuelle munie d'une porte qui se ferme et, si possible, avoir accès à une salle de bain privative.

Si cela n'est pas possible, selon les instructions du bureau de santé publique local, le résident peut être groupé (placé dans une cohorte) avec d'autres résidents qui sont dans la même situation (par exemple, grouper les résidents qui sont malades/symptomatiques). Dans ce cas, chaque résident doit porter un masque médical (chirurgical/d'intervention), sauf s'il bénéficie d'une exemption du port du masque (voir la section Port du masque pour obtenir de plus amples renseignements) et rester aussi loin que possible des autres. Voir le document intitulé Regroupement en cohorte des résidents lors d'éclosions dans les lieux d'hébergement collectif de SPO pour obtenir des conseils supplémentaires sur la création de cohortes de résidents dans les habitations collectives pendant une éclosion.

Si un résident doit quitter l'auto-isolement :

  • Il doit maintenir une distance physique avec les autres et porter un masque médical (chirurgical/d'intervention), sauf s'il bénéficie d'une exemption du port du masque, pendant tout le temps passé à l'extérieur de sa chambre, notamment lorsqu'il accède à une salle de bain partagée ou quitte l'habitation collective pour obtenir des soins à l'extérieur.
  • Les membres du personnel qui prodiguent des soins directs doivent prendre les précautions appropriées en fonction de la nature de l'interaction prévue et de ce que l'on sait de l'état de santé du résident. Ils doivent, entre autres, porter un EPI approprié, c'est-à-dire un masque médical (chirurgical/d'intervention) et une protection oculaire, lorsqu'ils prodiguent des soins à un résident (à moins de deux mètres). Ils doivent également porter des gants et des blouses pour prodiguer des soins directs si la peau ou les vêtements risquent d'être contaminés. Consultez le document Recommandations provisoires en PCI concernant l’utilisation d’équipements de protection individuelle pour la prise en charge des personnes dont l’infection à la est suspectée ou confirmée pour de plus amples renseignements sur l’utilisation de l'EPI.

Remarque : Les habitations collectives doivent alerter de manière proactive leur bureau de santé publique local si l'auto-isolement n'est pas possible sur place et déterminer d'autres lieux d'isolement avec leurs partenaires municipaux et/ou du système de santé.

Les habitations collectives doivent avoir des plans pour déterminer :

  • comment et où le résident peut être évalué cliniquement et/ou se soumettre à un test de dépistage de la (par exemple, dans un centre d'évaluation ou par l'entremise d'un fournisseur de soins de santé sur place)
  • comment et où le résident peut s'auto-isoler pendant la durée de sa période d'auto-isolement requise; si possible, les chambres particulières doivent être privilégiées
  • comment aider le résident à rester dans sa chambre, y compris en lui permettant de recevoir ses repas dans sa chambre, et, si possible, de ne pas partager une salle de bain avec d'autres personnes
  • comment permettre en toute sécurité l'utilisation d'installations partagées par le résident en auto-isolement, le cas échéant; cela peut consister à maintenir la distanciation physique, à échelonner l'accès et à procéder à un nettoyage et à une désinfection approfondis des aires communes
  • qui surveillera les symptômes du résident et à quelle fréquence cela sera fait, quel EPI est requis et comment déterminer quand des soins médicaux et une intervention supplémentaires sont nécessaires
  • que faire si un résident développe des symptômes graves
  • comment accéder à un mode de transport privé s'il est nécessaire de transférer le résident, y compris s'il doit être transféré vers un lieu externe; les transports en commun doivent être évités

Réagir en cas de symptômes chez une personne

Lorsqu'un ou plusieurs résidents présentent des symptômes

Quel que soit leur statut vaccinal concernant la , tout résident qui présente des signes ou symptômes qui correspondent à ceux d'une maladie respiratoire aiguë, y compris la , doit s'auto-isoler (voir la section Prendre soin des personnes qui doivent s'auto-isoler, ci-dessus) et se soumettre à un test.

Lorsqu'un membre du personnel ou un visiteur est symptomatique

Aucun membre du personnel ou visiteur symptomatique ne doit être autorisé à entrer dans l'habitation collective. S'ils deviennent symptomatiques pendant leur quart de travail ou leur visite, il faut leur demander de partir immédiatement et/ou les isoler jusqu'à ce qu'ils puissent quitter l'habitation collective en toute sécurité. Il faut leur donner pour instruction de continuer à s'auto-isoler et de demander une évaluation médicale au besoin, et les encourager à se soumettre à un test moléculaire de dépistage de la . Il est important de savoir que les membres du personnel, les bénévoles et les visiteurs dans les milieux les plus à risque sont admissibles au test PCR et qu’ils doivent le passer en priorité.

Remarque : Les politiques relatives aux visiteurs doivent comporter des permissions pour les visiteurs qui ne satisfont pas aux critères de dépistage dans certaines circonstances (c.-à-d., pour des raisons humanitaires ou palliatives).

Déclaration obligatoire des cas

Les habitations collectives doivent communiquer avec le bureau de santé publique dans les cas suivants :

  • il existe un cas probable de dans l'habitation collective
  • il y a un cas confirmé de dans l'habitation collective
  • une éclosion est soupçonnée parce que des résidents, des membres du personnel et/ou des visiteurs fréquents sont malades

Les habitations collectives doivent également :

Gestion des cas et des contacts

Les bureaux de santé publique sont responsables de la gestion des cas de et des contacts à risque élevé. Les habitations collectives doivent suivre tous les conseils et directives reçus du bureau de santé publique en ce qui concerne l'auto-isolement (gestion des cas) et la gestion des contacts lorsqu'il est confirmé qu'un résident, un membre du personnel ou un visiteur de l'établissement a obtenu un résultat positif à un test de dépistage de la .

Gestion des éclosions

Signalement d'une éclosion

Les bureaux de santé publique ont le pouvoir discrétionnaire de signaler une éclosion soupçonnée ou confirmée sur la base des résultats de leur enquête, y compris lorsque les définitions ci-dessous ne sont pas complètement respectées.

  • Une éclosion soupçonnée dans une habitation collective est définie comme étant un cas de confirmé en laboratoire chez un résident.
  • Une éclosion confirmée dans une habitation collective est définie comme étant deux ou plusieurs cas de confirmés en laboratoire chez des résidents et/ou des membres du personnel (ou d'autres visiteurs) d'une habitation collective grâce à un résultat positif d’un test PCR ou moléculaire rapide OU d’un test antigénique rapide ET qui ont un lien épidémiologique, sur une période de 104 jours.
    • Lien épidémiologique : se définit par une preuve raisonnable de la transmission entre les clients/membres du personnel/autres visiteurs ET qu’il y a un risque de transmission de la avec d’autres clients dans l’habitation collective.

Gestion des éclosions

La gestion des éclosions est dirigée par le bureau de santé publique local. Les habitations collectives doivent suivre toutes les directives reçues du bureau de santé publique local.

Consultez le document Gestion des cas et des contacts relatifs à la en Ontario.

Veuillez également consulter la Liste de vérification : Gérer les éclosions de dans les lieux d'hébergement collectif de SPO pour obtenir des directives supplémentaires sur la gestion des éclosions de dans les habitations collectives.

Tests de dépistage en cas d'éclosion

Les tests de dépistage des éclosions dans une habitation collective sont dirigés par le bureau de santé publique local en se fiant au document Gestion des cas et des contacts relatifs à la en Ontario.

  • Les bureaux de santé publique informeront l'habitation collective de la nécessité et de la fréquence des tests répétés à effectuer dans le cadre de l'enquête en cours sur l'éclosion, afin de déceler les autres cas.
  • Si un grand nombre de personnes dans une habitation collective ont besoin de subir un test, le bureau de santé publique local et le fournisseur de l'habitation collective doivent envisager de prendre des dispositions pour offrir des services de dépistage à l'habitation ou prendre des dispositions avec le centre d'évaluation de la local.
  • Pour le moment, les tests antigéniques rapides ne sont pas conçus aux fins de diagnostic dans les milieux les plus à risque étant donné la sensibilité restreinte de ces tests par rapport aux tests PCR. Toutefois, ils peuvent servir à faciliter la gestion des cas, des contacts et des éclosions. Les résultats d’un test antigénique rapide peuvent être utilisés pour déclarer une éclosion suspectée ou confirmée dans l’attente de résultats de test PCR ou moléculaire rapide. Si un test antigénique est utilisé sur un membre du personnel ou un client qui présente des symptômes ou lorsqu’il y a un grand risque d’exposition, un test PCR ou moléculaire rapide doit être effectué en parallèle.
  • Les résultats négatifs aux tests antigéniques rapides ne doivent pas être utilisés indépendamment pour écarter la présence de lors d’une situation d’éclosion ou en cas d’une personne ou d’un contact étroit symptomatique qui travaille ou qui réside dans une habitation collective étant donnée la sensibilité restreinte de ce type de tests.

Mesures visant à prévenir, éliminer ou réduire la transmission

Les mesures prises en cas d'éclosion désignent toute action ou activité qui peut être utilisée pour aider à prévenir, éliminer ou réduire la transmission continue de la . L'habitation collective doit consulter le bureau de santé publique sur les mesures suivantes :

  • définir la zone de l'éclosion (c'est-à-dire la ou les unités touchées ou l'ensemble de l'habitation collective) dans laquelle les mesures prises en cas d'éclosion seront mises en œuvre
  • limiter ou restreindre l'ensemble des activités et/ou espaces collectifs au sein de l'habitation collective où les résidents, le personnel et les visiteurs peuvent se rassembler
  • créer des cohortes de résidents en fonction de leur statut d'exposition à la (par exemple, exposés ou non exposés) : il s'agit d'une importante stratégie de PCI pour limiter la transmission potentielle dans l'ensemble de l'établissement
  • si cela s'avère possible sur le plan opérationnel, créer des cohortes du personnel aux côtés des résidents en fonction de leur statut d'exposition à la et/ou désigner des membres du personnel chargés de travailler avec un seul groupe de cohortes lors de chaque quart de travail
  • limiter les lieux de travail pour le personnel afin d'éviter la propagation à d'autres habitations
  • limiter ou restreindre l'admission de nouveaux résidents et les transferts : la pratique exemplaire consiste à faire en sorte qu'aucun nouveau résident ne soit autorisé à entrer dans une zone d'éclosion jusqu'à ce que l'éclosion soit déclarée terminée
    • Remarque : Lorsque de nouvelles admissions ou des transferts ne peuvent pas être évités, le fournisseur de l'habitation collective doit consulter le bureau de santé publique local pour obtenir des conseils.
  • limiter ou restreindre les absences des résidents : les résidents qui ont quitté l'habitation collective pour une absence d'une ou de plusieurs nuits avant qu'une éclosion ne soit déclarée devraient, si possible, éviter de retourner dans l'habitation jusqu'à ce que l'éclosion soit déclarée terminée
  • limiter ou restreindre la présence des visiteurs dans l'habitation collective : seuls les visiteurs essentiels sont autorisés en cas d'éclosion, et les visites générales doivent être restreintes en cas d'éclosion
    • Remarque : Les habitations collectives doivent s'assurer que les visites ne sont pas interrompues inutilement et continuer à faciliter, en toute sécurité, la présence des visiteurs essentiels sur le site pendant une éclosion. Cependant, les habitations collectives devraient peut-être envisager de limiter le nombre de visiteurs présents à un moment donné pour réduire l'achalandage et s'assurer que toutes les mesures prises en cas d'éclosion peuvent être respectées.

Communication des éclosions

Dans le cadre du processus de gestion des éclosions, l'habitation collective doit informer toutes les personnes et/ou tous les organismes concernés de l'éclosion, comme indiqué dans les procédures et politiques de l'habitation.

Les résidents, le personnel, les membres de la famille, et les visiteurs doivent être informés des mesures mises en œuvre en réponse à l'éclosion dans l'habitation collective. Dans la mesure du possible, des efforts doivent être faits pour faciliter les interactions entre les résidents et leurs proches grâce à la technologie (téléphone et vidéo).

Déclaration de la fin de l'éclosion

L'éclosion peut être déclarée terminée par le bureau de santé publique lorsqu'il n'y a plus de nouveaux cas chez les résidents ou le personnel après 14 jours (période d'incubation maximale) à partir de la dernière des dates suivantes :

  • date d'isolement du dernier cas chez les résidents
  • date d'apparition de la maladie du dernier cas chez les résidents
  • date du dernier quart de travail pour le dernier cas chez un membre du personnel
  • Par souci de clarté, si un membre du personnel continue d’obtenir un résultat positif à un test de la (p. ex., un membre du personnel présumé ou lié à une exposition externe), l'éclosion peut être déclarée terminée, à la discrétion du bureau de santé publique, à condition qu’il n’y ait pas de preuve de transmission aux clients. L'habitation collective doit continuer à procéder à une surveillance accrue des symptômes des clients.

Après la fin d'une éclosion, l'habitation collective doit suivre les directives du bureau de santé publique en ce qui concerne la réduction des mesures de lutte contre l'éclosion de , à mesure que les cas sont résolus.

Santé et sécurité au travail

La Loi sur la santé et la sécurité au travail (LSST ) exige que les employeurs prennent toutes les précautions raisonnables dans les circonstances pour assurer la protection des travailleurs footnote 7 , notamment en protégeant les travailleurs contre la transmission des maladies infectieuses sur le lieu de travail.

De plus amples renseignements sur les exigences en matière de santé et de sécurité au travail et les directives relatives à la en milieu de travail sont disponibles sur le site Web Santé et sécurité au travail durant la de l'Ontario et sur le site Web du ministère du Travail, de la Formation et du Développement des compétences (MTFDC).

Signalement des maladies professionnelles

En vertu de la LSST , si un employeur est informé qu'un travailleur a obtenu un résultat positif à un test de dépistage de la en raison d'une exposition sur le lieu de travail ou qu'une demande d'indemnisation a été présentée à la Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail (WSIB), l'employeur doit fournir un avis écrit dans un délai de quatre jours aux organisations suivantes :

  • le MTFDC
  • le comité mixte sur la santé et la sécurité au travail ou un représentant de la santé et de la sécurité
  • le syndicat du travailleur (s'il y a lieu)

De plus, en vertu de la Loi de 1997 sur la sécurité professionnelle et l'assurance contre les accidents du travail (LSPAAT), un employeur doit signaler toute maladie contractée au travail à la WSIB dans un délai de 72 heures après avoir été avisé de ladite maladie.

Annexes

Annexe 1 : Résumé relatif au dépistage actif

Le tableau suivant présente un résumé des pratiques de dépistage suggérées. Veuillez consulter la section Dépistage actif pour quiconque entre dans une habitation collective ci-dessus pour obtenir des précisions et des considérations aux fins de mise en œuvre.

QuestionsPersonnel, visiteurs et quiconque entre dans l'habitation collectiveRésidents actuels de l'habitation collective
Qui est inclus?
  • Les membres du personnel qui travaillent dans l'habitation collective et tous les visiteurs, y compris les visiteurs essentiels et toute autre personne qui entre dans l'habitation
  • Exception : premiers intervenants lors des situations d'urgence
  • Résidents qui résident actuellement dans l'habitation collective
Quelles sont les pratiques de dépistage?
  • Effectuer une évaluation des symptômes de tous les résidents au moins une fois par jour pour déterminer si un résident présente des symptômes de la , y compris tout symptôme atypique comme ceux énumérés dans le Document de référence pour les symptômes de la
  • Tous les résidents qui reviennent après un type quelconque d'absence doivent se soumettre à un dépistage actif à l'entrée, à leur retour
Que faire si quelqu'un ne satisfait pas aux critères de dépistage actif?Le personnel, les visiteurs et les personnes qui tentent d'entrer dans l'habitation collective et qui présentent des symptômes de la ou qui ont peut-être été exposés à la et qui n'ont pas satisfait aux critères de dépistage actif doivent :
  • ne pas entrer dans l'habitation collective
  • se voir demander de s'auto-isoler immédiatement
  • être encouragés à effectuer un test de dépistage de la par PCR
  • Les résidents qui présentent des symptômes de la (y compris des symptômes respiratoires légers et/ou atypiques) doivent être isolés, conformément aux précautions contre les contacts et l'exposition aux gouttelettes, et se soumettre à un test
  • Pour obtenir la liste des symptômes typiques et atypiques, consultez le document – Document de référence sur les symptômes

    Annexe 2 : Fourniture d'équipement de protection individuelle (EPI)

    EPI de base

    Les masques médicaux (chirurgicaux/d'intervention), les écrans faciaux, le désinfectant pour les mains, les gants, les lingettes désinfectantes et les blouses d'isolement sont considérés comme des types d'EPI « de base ». En déclarant votre inventaire actuel, votre consommation quotidienne et votre utilisation prévue par l'entremise du portail Questionnaire sur les fournitures et équipements essentiels (FEE), vous permettez au MSESC de déterminer, sur la base des réponses à votre questionnaire, quand vous avez moins de deux semaines d'approvisionnement en EPI de base, ce qui déclenchera l'envoi automatique d'un approvisionnement supplémentaire de deux semaines dans la semaine qui suivra la clôture du questionnaire.

    EPI à créneau

    Les articles tels que les lunettes de protection, les blouses de grande taille et les thermomètres sont considérés comme un type d'EPI « à créneau » et peuvent être obtenus à partir de la page de commande d'EPI des Services communs de l'Association ontarienne des sociétés de l'aide à l'enfance (AOSAE).

    Les fournisseurs de services sont invités à faire preuve de jugement lorsqu'ils commandent de l'EPI à créneau et doivent utiliser par défaut l'EPI de base (c'est-à-dire des écrans faciaux plutôt que des lunettes de protection) lorsque cela est possible sur le plan opérationnel, car l'accès à ces produits et leur fourniture sont plus stables.

    Les fournisseurs de services doivent prévoir leurs besoins dans le portail du Questionnaire sur les fournitures et équipements essentiels (FEE). En cas d'urgence (par exemple, en cas d'éclosion de ou s'il reste moins de cinq jours d'approvisionnement en EPI), les organisations qui ont besoin de masques médicaux (chirurgicaux/d'intervention), de protections oculaires et de blouses d'isolement supplémentaires peuvent demander un approvisionnement supplémentaire sur la page de commande d'EPI des Services communs de l'Association ontarienne des sociétés de l'aide à l'enfance (AOSAE).

    Respirateurs N95

    Les habitations collectives qui déterminent qu'elles ont besoin de respirateurs N95 devraient commencer à déclarer les données sur leur inventaire et leur consommation sur la page du Questionnaire sur les fournitures et équipements essentiels (FEE) en réponse à la .

    Veuillez noter que les respirateurs N95 ne sont pas expédiés à l'heure actuelle au moyen des envois automatiques. Les commandes de respirateurs N95 doivent être passées par l'entremise du portail Web du MSESC. Passez une commande de N95 en ligne au moyen du portail .

    Filtres HEPA

    L'offre étant limitée, le ministère offre un maximum de deux filtres HEPA par établissement. Les grands sites qui ont plus de 20 résidents doivent discuter avec leur personne-ressource appropriée au ministère pour déterminer si des filtres HEPA supplémentaires pourraient être nécessaires, et les commandes peuvent être ajustées pour que les plus grands sites puissent dépasser le maximum de deux filtres HEPA.

    Portail Web du MSESC

    Veuillez commander uniquement des filtres HEPA. N'incluez pas d'articles d'EPI dans votre panier.

    Lors de la soumission d'une commande, les fournisseurs de services devront remplir une attestation pour confirmer qu'ils fournissent des services considérés comme admissibles à la fourniture de filtres à ce moment-là.

    Le modèle d'unité de filtre HEPA disponible sur le portail de commande Web peut être utilisé seul ou fixé au mur, conformément aux instructions du fabricant.

    Date limite pour les commandes : Les commandes peuvent être passées tout au long des mois de novembre et décembre 2021 (jusqu'à épuisement des stocks; la livraison qui aura généralement lieu dans un délai de 3 à 5 jours ouvrables).

    Les fournisseurs de services devront accepter les livraisons de filtres HEPA d'ici à la fin de l'année civile 2021. Lorsqu'ils passent des commandes, les fournisseurs de services doivent également ne pas oublier que les livraisons peuvent être ralenties par la période des fêtes.

    Annexe 3 : Ressources de Santé publique Ontario

    Généralités

    Prévention et contrôle des infections

    Éclosions de

    Éclosions de virus respiratoires

    Qualité de l'air à l'intérieur