Photos par : Doug Wechsler/VIREO (gauche), MRNF (milieu), et Doug Wechsler/VIREO (droite)

Situation

Préoccupante

Espèce indigène sensible aux activités humaines ou aux événements naturels, ce qui pourrait faire en sorte qu’elle devienne en péril de disparition (p. ex. monarque).

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

Le 30 novembre, 2011

Lire le rapport d'évaluation le plus récent (PDF en anglais seulement)

Apparence

Le faucon pèlerin est l’espèce en péril la mieux connue au Canada, et ce, grâce à l’attention que lui porte le public et aux efforts de conservation déployés depuis près de 50 ans.

De la taille d’une corneille, il a le dos bleu ardoise et la poitrine de couleur crème, recouverte de marques sombres. Ses ailes sont pointues et ont une envergure d’environ un mètre. Quant à sa queue, elle est étroite. Les adultes arborent une moustache noire bien visibles sur les joues. Les plumes sombres sur la tête du faucon donnent l’impression que l’oiseau porte un casque. Les autres traits distinctifs de ce faucon sont ses pattes et ses doigts jaune vif.

Le faucon pèlerin a des serres acérées ainsi qu’un bec recourbé et pointu, des caractéristiques qui font de lui un bon chasseur.

Les jeunes faucons pèlerins ont un plumage plus sombre que celui des adultes. Comme chez la plupart des oiseaux de proie, la femelle est nettement plus grosse que le mâle.

Habitat

Le faucon pèlerin construit habituellement son nid sur le bord d’un escarpement élevé, près d’importantes étendues d’eau. Bien que la plupart des gens associent le faucon pèlerin à la nature rude et sauvage, certains de ces oiseaux se sont bien adaptés au milieu urbain. Les faucons pèlerins urbains élèvent leurs petits sur le rebord de bâtiments élevés, voire au cœur des villes, dans des zones densément peuplées. Les villes offrent aux faucons pèlerins urbains un bon approvisionnement de pigeons et d’étourneaux toute l’année.

Présence

Cette espèce est répartie sur une vaste étendue. On la trouve sur tous les continents, à l’exception de l’Antarctique. À l’origine, l’aire de répartition de la sous-espèce orientale s’étendait, en Amérique du Nord, de l’est des montagnes Rocheuses jusqu’au sud de la limite des arbres. Bien que le faucon pèlerin niche désormais à Toronto et dans sa périphérie, ainsi que dans plusieurs autres villes du sud de l’Ontario, la majorité de la population ontarienne d’oiseaux nicheurs se concentre autour du lac Supérieur, dans le nord-ouest de l’Ontario.

présence du faucon pèlerin

Pour voir une version agrandie de cette carte (PDF)

Menaces

Le faucon pèlerin est une espèce en péril en Ontario. Dans les années 1950, le nombre de faucons pèlerins a commencé à chuter et, au milieu des années 1960, le faucon avait disparu de l’Ontario. On a finalement découvert que le pesticide DDT était responsable du déclin de l’oiseau.

La disparation très probable de l’espèce a suscité la préoccupation de la communauté internationale et a donné lieu à des efforts de rétablissement partout en Amérique du Nord. Le faucon pèlerin était devenu le symbole de la destinée de nombreuses espèces menacées par la pollution.

Aujourd’hui, le faucon pèlerin est confronté à un grand nombre des menaces qui pèsent sur d’autres espèces en péril : perte et destruction de l’habitat, perturbation et persécution occasionnées par le public et contaminants environnementaux.

Mesures que nous prenons

Les espèces préoccupantes ne bénéficient pas d’une protection pour les espèces ou leur habitat.

Plans de gestion

Un plan de gestion propose au ministère des moyens pour faire en sorte que des quantités suffisantes de l’espèce reviennent en Ontario.

Lire le résumé (le plan complet est disponible en anglais seulement) (le 18 février, 2010).

Reponse de gouvernment

Un réponse du gouvernment décrit les mesures que le gouvernement songe à prendre ou à soutenir afin d’aider à rétablir l’espèce.

Lire le programme de rétablissement (le 18 novembre, 2010).

Examen quinquennal des progrès accomplis

Un examen quinquennal des progrès accomplis fait rapport sur les progrès accomplis à l’égard de la protection et le rétablissement d’une espèce, dans les cinq ans suivant la publication de la déclaration du gouvernement pour l’espèce.

Lisez le rapport sur les progrès accomplis dans la protection et le rétablissement de 13 espèces en péril, dont le faucon pèlerin (2015)

Contribuez à empêcher la disparition d’autres espèces en péril de l’Ontario

Signalez son présence

Le ministère des Richesses naturelles et des Forêts effectue le suivi des espèces en péril comme le faucon pèlerin. Vous pouvez utiliser un formulaire en ligne pratique pour signaler vos observations au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies accompagnées d’information sur les endroits précis où elles ont été prises ou de coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

Les propriétaires fonciers privés ont un rôle important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Il se peut que vous soyez admissible à des programmes d’intendance qui appuient la protection et le rétablissement d’espèces en péril et de leurs habitats. Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site ontario.ca/especesenperil

Signalez les activités illicites

Signalez toute activité illégale se rapportant aux plantes et à la faune en composant le 1 877 TIP-SMNR (847-7667).

Faits en bref

  • Le faucon pèlerin est l’un des animaux les plus rapides de la planète; lorsqu’il fond sur sa proie, il peut atteindre une vitesse de 160 km/h.
  • À leur éclosion, les jeunes faucons pèlerins sont recouverts d’un doux duvet blanc; leurs plumes ne poussent que trois à cinq semaines plus tard.
  • On a vu des faucons pèlerins utiliser le nid abandonné de grands corbeaux.
  • Les programmes de reproduction en captivité ont joué un rôle important dans le rétablissement des populations de faucons pèlerins partout au Canada; le programme de remise en liberté en Ontario a été progressivement retiré en 2006, les populations étant désormais stables ou en augmentation.
  • Le taux de mortalité des jeunes faucons pèlerins est élevé; soixante-dix pour cent des petits ne vivent pas au-delà d’un an; ceux qui survivent peuvent toutefois atteindre l’âge de 15 ans.
  • Les jeunes faucons (groupe d’oiseaux comprenant les faucons pèlerins, les crécerelles, les faucons émerillons et les faucons gerfauts) s’appellent des fauconneaux.