Photo par : J.D. Taylor

Situation

Disparu de l’Ontario

Espèce indigène qui n’existe plus à l’état sauvage en Ontario, mais qui se trouve ailleurs (p. ex. tétras des prairies)

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

Le gravelier a déjà été évalué comme une espèce disparue lors de l’entrée en vigueur de la Loi sur les espèces en voie de disparition en 2008.

Lire le rapport d'évaluation le plus récent (PDF en anglais seulement)

Apparence

Le gravelier est un petit vairon au corps mince qui peut atteindre une longueur maximale de 11 cm. Son dos a une coloration olivâtre à brune, son ventre est blanc argenté, et il présente des marques distinctives en forme de X et de Y sur toute la longueur de ses flancs. Ses yeux se situent vers le haut de sa tête et son museau est en saisie au-dessus de sa bouche, aux bords desquels se trouvent des barbillons, soit de petites « moustaches » charnues.

Habitat

Comme son nom l’indique, le gravelier a absolument besoin d’un habitat où le fond est graveleux; l’eau doit y être claire et le courant doit être assez fort pour empêcher le dépôt de limon au fond.

Présence

Bien que sa distribution soit éparse, le gravelier a une aire de répartition très étendue aux États-Unis, allant du centre sud de l’Arkansas jusqu’au sud du Minnesota (du côté nord), puis jusqu’à l’ouest de l’État de New York (du côté est).

Au Canada, l’aire de répartition historique de cette espèce se limitait au bassin de la rivière Thames, dans le sud-ouest de l’Ontario, où il a déjà été observé à deux endroits. Cependant, le gravelier n’y a pas été revu depuis 1958, et on ne retrouve actuellement aucun indice de l’existence de populations reproductrices à un quelconque endroit au Canada.

présence du gravelier

Pour voir une version agrandie de cette carte (PDF)

Raisons de sa disparition de l’Ontario

Le gravelier n’a probablement jamais été une espèce commune en Ontario, mais le déclin de ses populations et sa disparition de la province est probablement attribuable à l’envasement de la rivière Thames et à l’accumulation de sédiments provenant des eaux de ruissellement des terres agricoles. Les populations de gravelier sont en déclin partout en Amérique du Nord, ce qui est dû en grande partie à la dégradation de son habitat et à sa sensibilité à l’envasement.

Mesures que nous prenons

Les espèces disparues et leur habitat sont protégés si elles ont été aperçues de nouveau en Ontario.

Contribuez à empêcher la disparition d’autres espèces en péril de l’Ontario

Signalez son présence

  • Le ministère des Richesses naturelles et des Forêts effectue le suivi des espèces en péril comme le gravelier. Vous pouvez utiliser un formulaire en ligne pratique pour signaler vos observations au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies accompagnées d’information sur les endroits précis où elles ont été prises ou de coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

  • Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

  • Les propriétaires fonciers privés ont un rôle important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Il se peut que vous soyez admissible à des programmes d’intendance qui appuient la protection et le rétablissement d’espèces en péril et de leurs habitats. Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site ontario.ca/especesenperil

Signalez les activités illicites

Faits en bref

  • Le gravelier est un poisson bentophage, c’est-à-dire qu’il se nourrit par le fond; il se sert de ses barbillons sensoriels – les « moustaches » aux bords de sa bouche – pour sonder le dessous des roches et les crevasses afin de trouver les petits insectes et les larves qui lui servent de proie.