Photo par : Brian E. Small

Situation

Préoccupante

Espèce indigène sensible aux activités humaines ou aux événements naturels, ce qui pourrait faire en sorte qu’elle devienne en péril de disparition (par ex. monarque).

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

Le 10 septembre, 2009

Apparence

Le grèbe esclavon est un petit oiseau aquatique semblable à un canard de 31 à 38 cm de long ayant un bec court et pointu. Dans son plumage de reproduction, le grèbe esclavon a une tête noire et des taches distinctives de plumes jaune d’or appelées des « cornes » derrière ses yeux. Le devant de son cou et le haut de sa poitrine sont rougeâtres. Les mâles et les femelles se ressemblent, bien que les mâles soient habituellement plus brillamment colorés que les femelles dans leur plumage de reproduction.

Habitat

Le grèbe esclavon niche habituellement sur de petits étangs, des marais et des baies peu profondes qui contiennent des aires d’eau libre et de la végétation émergente. Les nids sont habituellement situés à quelques mètres de l’eau libre. La végétation fournit aux adultes les matériaux dont ils ont besoin pour bâtir leurs nids et leur permet de se cacher et de protéger leurs petits. Le grèbe esclavon a tendance à occuper plutôt les habitats naturels que les réservoirs et les étangs artificiels.

Présence

Le grèbe esclavon se retrouve dans toute l’Amérique du Nord et l’Eurasie. La plus grande partie de l’aire de reproduction nord-américaine est située au Canada et s’étend du nord- ouest de l’Ontario à la Colombie-Britannique et jusqu’en Alaska au nord (population de l’ouest). Une petite population reproductrice isolée existe aussi au Québec, où elle est confinée aux îles de la Madeleine.

Le grèbe esclavon se reproduit rarement en Ontario. Après la saison de la reproduction, la plupart des individus migrent des sites de nidification d’eau douce à l’intérieur des terres aux sites maritimes côtiers, bien que certains individus hivernent sur de grandes étendues d’eau douce.

présence du grèbe esclavon

Pour voir une version agrandie de cette carte (PDF)

Menaces

On ne sait pas pourquoi le grèbe esclavon dépérit dans toute l’Amérique du Nord. On croit que les populations sont menacées par la perte définitive de terres humides au profit de l’agriculture et du développement. Les sécheresses généralisées et récurrentes dans les prairies ont également entraîné une perte de terres humides.

Mesures que nous prenons

Les espèces préoccupantes ne bénéficient pas d’une protection pour les espèces ou leur habitat.

Plans de gestion

Un plan de gestion propose au ministère des moyens pour faire en sorte que des quantités suffisantes de l’espèce reviennent en Ontario.

Lire le plan de gestion (le 10 septembre, 2014).

Réponse du gouvernement

Un réponse du gouvernement décrit les mesures que le gouvernement songe à prendre ou à soutenir afin d’aider à rétablir l’espèce.

Lire réponse du gouvernement (10 juin, 2015)

Contribuez à empêcher la disparition d’autres espèces en péril de l’Ontario

Signalez son présence

  • Signalez une observation d’un animal ou d’une plante en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies avec localisation précise ou les coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

Les propriétaires fonciers privés ont un rôle important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Il se peut que vous soyez admissible à des programmes d’intendance qui appuient la protection et le rétablissement d’espèces en péril et de leurs habitats. Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site ontario.ca/especesenperil

Signalez les activités illicites

Signalez toute activité illégale se rapportant aux plantes et à la faune en composant le 1 877 TIP-SMNR (847-7667)

Faits en bref

  • Les poussins sont capables de nager et de plonger immédiatement après l’éclosion mais passent habituellement la plus grande partie de leur temps sur le dos de leurs parents au cours des sept ou dix premiers jours. Ils se nichent entre les ailes de leurs parents et les accompagnent quand ils nagent. Ils peuvent même rester à bord au cours des plongées.
  • Les grèbes esclavons avalent leurs propres plumes, un comportement qui ne se retrouve que chez les grèbes.
  • Les grèbes esclavons sont maladroits sur la terre ferme et passent la plus grande partie de leur temps à nager ou à flotter sur l’eau. Un grèbe esclavon dort le cou posé sur le dos et l’une de ses pattes glissée sous l’aile. Il utilise l’autre patte pour manœuvrer dans l’eau.
  • Dans le but de se cacher des prédateurs, le grèbe esclavon bâtit des nids flottants camouflés sur des lits de végétation émergente. Les nids sont fixés à la végétation aquatique ou aux roches exposées afin de ne pas dériver. Certains parents construisent des nids sur des roches exposées ou le long du littoral.